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Thème :
BORKI HIBA
Sous l’encadrement :
Membres de Jury :
Thème :
BORKI HIBA
Sous l’encadrement :
Membres de Jury :
Je ne terminerai ce présent travail qu’après avoir présenté mes profonds remerciements au bon
dieu qui m’a accordé du courage et de la patience pour finaliser ce travail
Je dédie ce mémoire :
A ma sœur et mes deux frères qui m’ont soutenu tout au long de mon cursus universitaire
A toute personne qui s’était derrière moi en particulier mes amies AYA,
Nouhaila et surtout Houda
Je remercie ma famille qui a été l’origine de ma motivation durant mes années d’études
Je remercie vivement Madame ZENOUAKI Amal, mon encadrante professionnelle, qui m’a
accueillie au sein de son équipe. Ainsi tout le personnel de la division financière et comptable
de la Régie Autonome de Kénitra pour sa générosité en ce qui concerne la formation et les
conseils pendant ma période de stage, spécialement Madame HRIRESS Khaoula et Monsieur
Takouloufa Nabil qui ont été toujours disponible pour répondre à toutes mes questions tout au
long de cette période ainsi qu’à de me donner toutes les informations dont j’avais besoin.
Je tiens finalement à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé à réaliser ce travail. C’est
grâce à vous que j’ai a eu l’occasion de traiter un sujet de telle importance et qui m’a permis
d’acquérir un ensemble de connaissances et de nouveaux concepts.
Avant-Propos:
L’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Kénitra a été créée en 2005 dont le but de
former des futurs cadres dans les domaines du Commerce et de Gestion, en leur apportant des
compétences stratégiques et opérationnelles pour s'ouvrir sur le milieu professionnel.
Dans cette optique, l'ENCG de Kénitra accorde une importance majeure aux stages en les
intégrant dans son système éducatif pour donner aux étudiants la possibilité d’allier la formation
pratique à celle académique reçue au sein de cet établissement.
C’est pour cette raison, que mon choix s’est orienté vers la Régie Autonome de Kénitra
puisqu’elle s’agit du leader de la distribution d’eau et d’électricité dans son périmètre d’action.
Durant ce stage, j’ai pu relever au sein du service financier de cette entité la thématique
suivante : L'optimisation de la gestion de la trésorerie pour une sécurité et une rentabilité
financière des établissements publics.
Résumé:
Depuis le début des années 1970, la place de la trésorerie au sein d'une entreprise a énormément
évolué et sa gestion est aujourd'hui un impératif pour toute entité.
L'objectif de toute entreprise est d'optimiser sa gestion de trésorerie afin d'être en mesure
d'assurer une certaine rentabilité financière et donc de la conduire vers la performance, car une
entreprise ne peut ni exister ni se développer sans argent.
Au cours de cette mémoire nous avons essayé d’expliquer la manière dans laquelle la gestion
optimale de la trésorerie peut contribuer à l’atteinte de la performance financière.
Et pour ce faire, on a procédé à une étude des différents instruments et outils d’optimisation de
la trésorerie, mais également à l’analyse des différentes variables de l’équilibre financier à
savoir : le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette, et de
différents ratios tel que le ratio de la rentabilité, de la liquidité et de la solvabilité. Ainsi, que
par l’établissement d’un tableau des flux de trésorerie qui trace les mouvements de liquidités
liés aux activités d’exploitation, d’investissement et de financement
La Régie Autonome de Kénitra, a fait l’objet de notre étude empirique, dans laquelle nous avons
tenté d'évaluer sa gestion de trésorerie à travers les méthodes mise en place au niveau théorique,
ce qui nous a permis de mettre en exergue l'apport de la gestion de trésorerie à la performance
financière, bien que cette trésorerie nécessite encore quelques améliorations et des solutions tel
que la réforme des régies en matière de la forme afin que le principe de l’optimisation soit
respecté.
In the course of this dissertation, we have tried to explain the way in which optimal cash
management can contribute to achieving financial performance.
To do this, we have studied the different instruments and tools for optimising cash flow, and
also analysed the different variables of financial equilibrium: working capital, working capital
requirements and net cash flow, as well as different ratios such as profitability, liquidity and
solvency. It also draws up a cash flow statement showing cash flows from operating, investing
and financing activities.
The Regie Autonome de Kénitra was the subject of our empirical study, in which we attempted
to evaluate its cash management through the methods implemented at the theoretical level,
which enabled us to highlight the contribution of cash management to financial performance,
although this cash management still requires some improvements and solutions such as the
reform of the régies in terms of form so that the principle of optimisation is respected.
Graphe 1: Evolution des emplois des bilans financiers en grandes masses ........................... 75
Graphe 2: Evolution des ressources des bilans financiers en grandes masses ....................... 75
Graphe 3: Présentation du fonds de roulement net global par le haut du bilan ...................... 78
Graphe 4: Présentation du fonds de roulement net global par le bas du bilan ........................ 79
Graphe 5: Présentation du besoin en fonds de roulement....................................................... 80
Graphe 6: Présentation de la trésorerie nette selon l'approche du haut de bilan..................... 83
Graphe 7: Présentation de la trésorerie nette selon l'approche du bas de bilan ...................... 83
Graphe 8: Représentation de l'évolution des ratios de liquidité ............................................. 86
Graphe 9: Représentation de l'évolution des indicateurs d'analyse de la performance financière
.................................................................................................................................................. 90
Sommaire :
Dédicaces
Remerciements
Avant-propos
Liste des abréviations
Listes des figures, tableaux et graphes
Sommaire
Introduction Générale………………………………………………………………………...01
Introduction du chapitre……………………………………………………………………05
Section n°1 : Les approches théoriques……………………………………………………...06
Section n°2 : Généralités sur les notions de base……………………………………………10
Section n°3 : L’importance de la gestion de trésorerie dans l’entreprise……………………26
Section n°4 : le processus de la gestion de trésorerie………………………………………..28
Conclusion du chapitre……………………………………………………………………...29
Introduction du chapitre……………………………………………………………………30
Section n°1 : L’optimisation de la gestion de trésorerie …….................................................30
Section n°2 : La gestion de trésorerie et la performance financière de l’entreprise…………39
Conclusion du chapitre……………………………………………………………………...53
Introduction du chapitre…………………………………………………………………….55
Section n°1 : Présentation de l’organisme d’accueil la RAK………………………………...55
Section n°2 : Présentation de la méthodologie de recherche………………………………...67
Conclusion du chapitre……………………………………………………………………...71
Introduction du chapitre…………………………………………………………………….72
Section n°1 : Analyse de la trésorerie par le bilan financier…………………………………...72
Section n°2 : l’évaluation de la performance financière à travers les approches d’analyses de la
trésorerie………………………………………………………………………………………77
Section n°3 : les indicateurs d’évaluation de la performance financière……………………...88
Section n°4 : Solution et Recommandations …………………………………………………82
Conclusion du chapitre……………………………………………………………………...95
Conclusion Générale
Annexes
Bibliographie
Webographie
Table des matière
Introduction Générale :
De nos jours, le monde des entreprises est bien plus compétitif qu’auparavant, et seules
survivent celles qui sont les plus astucieuses et les plus performantes. L'environnement dans
lequel évoluent les organisations est tellement instable et imprévisible que la capacité à
s'adapter au changement est devenue une condition préalable non seulement à leur succès, mais
aussi à leur survie. En effet, l'influence de l'environnement sera toujours forte pour déclencher
un effort permanent de la part de l'entreprise pour une bonne gestion. Il est donc essentiel de
bien gérer son entreprise d’une manière quotidienne pour assurer un développement efficace.
Particulièrement au Maroc, où l’environnement est caractérisé par l’ouverture de l’économie à
la concurrence internationale suite à plusieurs événements et stratégies mises en place par ce
dernier pour lui rendre de plus en plus attractif aux yeux des investisseurs, et donc suite à ceci
les entreprises doivent être gérées d’une façon optimale si elles veulent prospérer et survivre
dans cet environnement complexe.
En effet, l’objectif devant la mise en place de chaque entité est la maximisation de profit, cela
nécessite également de fonctionner de la manière la plus rationnelle que possible pour qu’elle
puisse survivre. Les managers doivent prendre les bonnes décisions au moment opportun et
choisir à chaque fois les meilleures pour l'entreprise sous des contraintes de coût, de qualité et
de délai.
Dans ce contexte, la gestion financière est devenue un moyen de gestion incontournable au
pilotage de l’entité.
Elle concerne tous les domaines de l’entreprise car tous les choix et toutes les décisions de
l’entreprise ont une implication financière.
La gestion financière vise donc à établir un diagnostic de la situation financière de l'entreprise,
à porter un jugement sur son équilibre financier et sa rentabilité. Cette analyse permet de
mesurer et d'améliorer la rentabilité des activités et des projets, d'anticiper les besoins, de
trouver les moyens nécessaires à la vie et au développement de l'entreprise, ainsi qu’à de
contrôler sa manière de fonctionnement.
La gestion financière a toujours occupé une place privilégiée dans la gestion de l'entreprise car
elle concerne sa naissance, sa croissance et son autonomie. Elle englobe à la fois des pratiques
relativement techniques parmi lesquelles on peut citer « la gestion de trésorerie. »
1
La gestion de trésorerie représente alors l’ensemble des choix et des procédés qui permettent
d’assurer la solvabilité d’un organisme à partir d’une optimisation de l’ensemble des produits
et frais financiers. Elle consiste, d'une part, à gérer les instruments de paiement et de
financement, et d'autre part, à informer les gestionnaires des conséquences de leurs décisions
sur la trésorerie.
La trésorerie d’une entité à une date donnée peut être analysée comme étant l’ensemble de ces
possibilités de paiement considéré par rapport à l’ensemble des engagements qu’elle a
contractés. La situation monétaire découle des conditions dans lesquelles les disponibilités se
présentent les unes par rapport aux autres dans le temps.
La gestion de trésorerie occupe une place cruciale dans la fonction financière d’une entreprise.
Elle garantit qu'aucune forme de capitaux dont dispose l'entreprise n'est détournée et à conduire
à une gestion équilibrée, en d’autres termes, l’entité doit gérer à la fois les déficits ainsi que les
excédents. Actuellement, la gestion de la trésorerie tend à se concentrer sur l'amélioration des
processus de transfert financiers et sur le développement d'un système d'information permettant
de suivre en temps réel l'évolution de toutes les normes de l'entreprise et d’établir des liens
appropriés avec les marchés financiers.
Les objectifs de cette discipline sont multiples, dont les principaux sont les suivants : gérer,
contrôler, et sécuriser l'ensemble des flux financiers de l’entreprise, assurer la solvabilité de
l'entreprise au moindre coût, arbitrer entre les différents produits de financement et de
placement, gérer les risques financiers et les risques de change ainsi qu’à d’optimiser et de gérer
la relation entre la banque et l’entreprise.
Chaque année, des milliers d’entreprises sont confrontées à des difficultés liés à la gestion de
la trésorerie. Ces difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises sont dues au
développement des économies modernes. Mais ne peut-on pas partir du principe que la gestion
de trésorerie nécessite plus de rigueur au niveau pratique et une nouvelle approche au niveau
théorique ? En effet, la situation économique a longtemps facilité le paiement des dettes et le
remboursement des prêts par les entreprises qui avaient su s’endetter.
Or, depuis une vingtaine d'années, les problèmes de trésorerie sont l'un des goulots
d'étranglement de l’activité de l’entreprise qui cherchent à améliorer leur performance.
De ce qui a été dit jusqu’au là, il nous devient nécessaire d’étudier la fonction de la gestion de
trésorerie au sein de l’entreprise, ainsi que l’importance de sa mise en place dans cette dernière.
Plus précisément, nous essayerons de mieux comprendre la manière dont la trésorerie est gérée.
2
Pour mieux expliquer cette gestion, notre étude s’est concentrée sur la problématique suivante :
L'optimisation de la gestion de trésorerie contribue -t- elle à l'amélioration de la
performance financière de la Régie Autonome de Kénitra.
Pour répondre à cette question, il est important de souligner certaines sous-questions qui sont :
Afin de faciliter notre recherche et d’apporter des éléments de réponse à notre problématique.
Nous allons aborder dans un premier temps la partie théorique qui va t’être scindé en deux
chapitres :
3
PARTIE 1 : LES FONDEMENTS
THEORIQUES DE LA GESTION DE
TRESORERIE
4
Chapitre I : Les approches théoriques de la gestion de trésorerie
Dans un contexte économique en plein essor, marqué notamment par la mondialisation,
l’intensification de la concurrence et la prise de conscience des enjeux environnementaux et
sociaux, plusieurs facteurs ont été à l’origine de l’émergence de nouveaux modes de gestion
orientés vers le long terme. L'une de ces méthodes est la gestion de trésorerie, qui vise à
maîtriser les flux financiers afin d'assurer la pérennité de l'entité et de son environnement.
Etudier la gestion de trésorerie revient alors à identifier les concepts qui s’appliquent à cette
discipline, ainsi que de mettre l’accent même sur le rôle du trésorier pour un souci de clarté.
Depuis la régulation des marchés financiers et monétaires, la gestion de trésorerie a revêtu des
enjeux importants aux entreprises. Longtemps considérée comme une activité passive dans
l'entreprise, avec le besoin urgent de la sécurité des fonds disponibles, elle est devenue de plus
en plus active et constitue une fonction vitale dans l'entité, avec pour mission d'augmenter la
rentabilité de l'ensemble des activités.
La gestion de trésorerie est au cœur de la gestion financière à court terme. Elle a commencé à
prendre une vraie dimension dans les entreprises. Car elle doit intéresser tous les membres de
l'entité en représentant un reflet de sa survie.
La question de la performance n’a cessé de même d’attirer l’attention des théoriciens et des
praticiens. Elle a longtemps été vue dans une perspective financière qui reflète les attentes des
actionnaires. Au cours du XXe siècle, le concept de performance s'est élargi. La responsabilité
d'entreprise ne se limite plus aux actionnaires mais inclut d'autres parties prenantes : les salariés,
soucieux de leur emploi et de leur salaire, les managers, qui œuvrent pour la pérennité de
l’entité, les actionnaires, qui espèrent tirer des profits de leurs investissements, etc. Cependant,
les parties prenantes ont des désirs différents, parfois même contradictoires, source de conflits
dans la recherche de la performance.
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Section n°1 : Les approches théoriques :
Compte tenu de l’inexistence de marché parfait, les chercheurs ont jugé nécessaire d'expliquer
la détention de la trésorerie par les entreprises au moyen de théories financières à savoir la
théorie du Free Cash-Flow, le théorème de Modigliani & Miller et la théorie du financement
hiérarchique.
Dans sa théorie, Jensen s’intéresse d’avantage aux pertes engagées à savoir le gaspillage des
fonds disponibles suite à des conflits d’intérêts entre les dirigeants et les actionnaires, et
explique que ce risque survient le plus souvent dans les entités disposant de free cash-flow c'est-
à-dire de fonds dépassant le montant nécessaire pour financer la totalité des projets rentables.
Ces pertes sont dues au fait que les dirigeants de l'entreprise ont un coût du capital positif,
refusent de restituer ce cash-flow disponible aux investisseurs parce qu'ils veulent le conserver
pour l'utiliser dans leur propre intérêt, en leur donnant une marge de manœuvre. Ils ont la
possibilité d'élargir cette marge et ne dépendront donc plus d'investisseurs externes pour se
financer, ainsi ils peuvent être utiliser pour autofinancer une politique de croissance profitable
pour eux et pour l’ensemble des salariés dans la mesure où elle facilite leurs promotions. D’une
autre part, le comportement des dirigeants peut s'expliquer par l'aversion au risque, en effet, si
les actionnaires sont neutres au risque et recherchent tous les projets avec une VAN positive,
les dirigeants qui sont plus disposés à prendre des mesures visant à limiter le risque global de
l’organisme et cela à travers le recours aux opérations de couverture et d’assurances,
l’engagement dans des projets à faible risque ou même la détention des niveaux élevés des actifs
liquides.
Pour faire face à ce dilemme, Jensen a proposé des moyens pour réduire les flux de trésorerie
disponibles, tels que la distribution de dividendes et le rachat d'actions, ainsi que le financement
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par la dette, qui est le moyen le plus efficace parce qu’elle peut exiger la mise en règlement
judiciaire de la société.
En commençant d’abord par la distribution des dividendes qui est un outil de minimisation des
coûts de surveillance, en limitant les ressources contrôlées par la direction, et l'autofinancement
des investissements de l'entreprise augmente la valeur de l'entité en réduisant le risque de
surinvestissement lorsque les opportunités d'investissement sont faibles.
Bien que les rachats d'actions soient considérés comme une méthode flexible et efficace pour
résoudre les problèmes d'agence de flux de trésorerie disponibles et sont généralement préférés
par les entreprises car, contrairement aux augmentations de dividendes, ils n'obligent pas les
entreprises à verser des distributions futures. Le choix entre dividendes et rachats d'actions peut
également dépendre du degré d'incertitude quant aux résultats de l'entreprise.
La dernière méthode pour réduire les FCF est le recours à l’endettement, qui oblige les
dirigeants à être plus productifs, puisqu’elle augmente les engagements envers les créanciers,
l’endettement contribue alors à l’accroissement du risque de faillite dont l'apparition entraîne
un changement de dirigeants. Et pour sortir de cette situation, les dirigeants qui veulent
conserver leurs positions cherchent des projets rentables afin d’être en mesure d’effectuer les
remboursements nécessaires et d’assurer la survie de l’entreprise, car s’ils n’arrivent pas à
honorer leurs engagements, les créanciers peuvent réclamer la liquidation de l’entreprise.
En guise de conclusion le free cash-flow est la somme des ressources excédentaires disponibles
après avoir financé tous les projets rentables ainsi qu’un indicateur clé de la performance d’une
entreprise, doit être attentivement suivi et analysé. Il est parmi les premiers indices d’un retour
sur investissement, et sa bonne interprétation permet aux investisseurs d’avoir une idée claire
sur le futur de l’entreprise, ce qui va lui permettre de prendre les bonnes décisions et aux bons
moments.
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La théorie du financement par ordre hiérarchique repose sur le principe selon lequel les
entreprises préfèrent d'abord le financement interne, c'est-à-dire les fonds propres, puis
l'endettement, tandis que le recours aux actions reste le dernier choix des entreprises.
Comme nous le savons tous, nous vivons dans un monde imparfait et lorsque les gestionnaires
disposent d'informations favorables, à savoir un projet avec une valeur nette positive (VAN) et
que l'action est sous-évaluée sur le marché, les gestionnaires seront confrontés à deux choix :
soit ils adoptent le projet et émettent en même temps des actions tant qu'elles sont sous-évaluées,
ce qui pénalisera les anciens actionnaires, soit ils décident de ne pas investir et de dépasser le
gain du projet. Si dans le cas général les dirigeants optent pour le premier choix afin de profiter
de la valeur ajoutée du projet car ne pas investir dans des projets rentables pour éviter d'avoir à
émettre des actions conduit à une mauvaise allocation du capital et réduit la valeur de
l'entreprise, et d'autre part l'annonce d'une émission d'actions est considérée en moyenne comme
une mauvaise nouvelle, et s'accompagne d'une baisse des cours. C'est à cet effet que Myers et
Majluf ont élaboré leur modèle de financement hiérarchique pour expliquer pourquoi les
entreprises ont recours au financement interne plutôt qu'au financement externe, et à la dette
plutôt qu'aux actions. Ainsi, il explique que les investisseurs forcent les entreprises à suivre un
ordre de financement hiérarchique, dans la mesure où ils refusent de souscrire à une émission
d'actions si d'autres sources de financement, et notamment la dette, sont disponibles.
En effet, c'est une hiérarchie que son respect a l'avantage d'éviter la réduction des cours
d’actions de l'entreprise, de limiter la distribution de dividendes pour augmenter
8
l'autofinancement, et de réduire le coût du capital en limitant le recours à l'emprunt. Les
entreprises rentables ont donc plus de financement interne.
Puis, en 1963, ils ont adapté le théorème de Modigliani et Miller (M&M) en y intégrant la
notion d'impôt sur les sociétés, dans lequel les frais financiers sont déductibles de la base
imposable. Dans ce contexte, il y a non-neutralité du financement sur la valeur de l'entreprise
du fait de la fiscalité, c'est-à-dire que l'endettement permet d'augmenter la valeur de l'entreprise.
En effet, la valeur de l'actif économique d'une entreprise endettée est similaire à la valeur de
l'actif économique de la même entreprise non endettée augmentée de la valeur actualisée de
l'économie d'impôt due à la déductibilité des charges financières.
Selon Modigliani et Miller, cette valeur est indépendante du mode de financement utilisé et des
investissements de l'entreprise. Le théorème de M&M comporte deux propositions :
Proposition I : Cette proposition affirme que la structure du capital n'a pas d'incidence sur la
valeur d'une entreprise. La valeur de deux entreprises identiques resterait la même et ne serait
pas affectée par le choix de la méthode de financement adoptée pour financer les actifs. La
valeur d'une entité dépend des bénéfices futurs attendus.
Cette proposition présente de nombreuses limites, car elle a été élaborée dans l'hypothèse de
marchés parfaitement efficients, où les entreprises ne paient pas d'impôts et où il n'y a pas de
faillite ou d'asymétrie d'information.
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soit plus faible n'a pas d'impact sur la valeur d'une entreprise. Le théorème M&M stipule en
outre que la valeur de marché d'une entreprise est affectée par son résultat d'exploitation ou par
la valeur actuelle de ses bénéfices futurs, indépendamment du risque associé à l'investissement.
Selon cette théorie :
• La valeur de l'entreprise est égale à la valeur actuelle des bénéfices futurs de l'entreprise.
• La valeur de l'entreprise ne dépend pas du choix de la structure du capital ou des
décisions de financement de l'entreprise.
Proposition II : Cette proposition affirme que l'effet de levier financier augmente la valeur
d'une entreprise et réduit le coût moyen pondéré du capital (CMPC). C'est le cas lorsque des
informations fiscales sont disponibles.
La deuxième proposition du théorème M&M stipule que le coût des fonds propres d'une
entreprise est directement proportionnel à son niveau d'endettement. Une augmentation du
niveau d'endettement induit une probabilité de défaillance plus élevée pour une entreprise. Par
conséquent, les investisseurs ont tendance à exiger un coût des fonds propres (rendement) plus
élevé afin d'être indemnisés pour le risque supplémentaire.
Au niveau des petites et moyennes entreprises (PME), la trésorerie est généralement assurée
par le chef d'entreprise avec l'appui du commissaire aux comptes et la participation des
comptables.
Au niveau des grandes entreprises dans lesquelles il existe une Direction Financière et
Comptable (DFC), sa gestion est assurée par cette dernière en désignant un trésorier qui tient
compte de façon permanente des flux de trésorerie pour qu’il puisse les communiquer à son
supérieur hiérarchique.
Afin de mieux comprendre comment la trésorerie peut être déterminée, il est utile de présenter
quelques informations générales sur cette discipline.
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2.1.1. Historique de la trésorerie :
Au milieu des années 1970, les pressions inflationnistes, les taux de change instables et l'idée
de trésorerie Zéro ont évincé la fonction de trésorerie du simple service de caisse dans les
entreprises.
Avant 1969, les entreprises européennes bénéficiaient de taux d'intérêt bas, inférieurs à 5%
(Basic Bank Rate (TBB) compris entre 3,86 et 5%) ont vu à partir de 1960 leurs activités en
croissance constante tout en dégageant des résultats d'exploitation positifs.
Dès l’arrivée des années soixante-dix, les premiers signes annonciateurs de difficultés
économiques sont apparus :
Tout cela a conduit les responsables financiers des entreprises à redécouvrir les risques de
liquidité, de change et de contre-taux et, en 1980, les fluctuations des taux de change ont
encouragé une gestion plus rigoureuse de ces risques, ce qui a contribué à la création du SME.
La gestion du risque de taux s'est développée depuis 1982 ; Les entreprises qui s'améliorent
passent de la gestion de la dette à la gestion des excédents et redéfinissent la mission des
services financiers et le rôle du Trésor.
Au cours des quinze dernières années du XXe siècle, les services financiers des entreprises, et
les services de trésorerie en particulier, ont vu l'émergence de nouveaux marchés et instruments
financiers.
11
Les flux et les stocks sont liés par la relation suivante :
A la lumière de toutes ces définitions, on peut dire que la trésorerie d'une entreprise s'analyse
comme l'ensemble de ses possibilités de paiement considérées par rapport à tous les
engagements qu'elle a contractés. Et que la politique de trésorerie repose sur la maîtrise de
l'évolution de la situation financière de l'entreprise.
1
1 BELLIER DELIENNE. A et KHATH. S, « La gestion de trésorerie », 2éme édition, Economica, Paris, 2005,
page 25.
2
FORGET. J, « Gestion de trésorerie », éditions d’Organisation, 2005, page11.
3
VERNIMMEN. P, « Finance d'entreprise », édition Dalloz, 2000, page 962
4
GAUGAIN. M et SAUVEE-CRAMBERT. R, « Gestion de trésorerie », édition Economica, 2007, page 24
5
5 DESBRIEES.P et POINCELOT. E, « Gestion de trésorerie », 2eme édition Ems, 2015, page 9.
12
2.1.3. Les objectifs de la trésorerie :
La trésorerie a pour but de prévoir les besoins et les insuffisances de trésorerie et de déterminer
les possibilités de financement correspondantes. Il s'agit également de trouver les meilleurs
placements en termes de coûts, de taux d'intérêt et de risques pour les éventuels excédents.
Selon REYMOND (2009 :15), la gestion de trésorerie répond à des objectifs spécifiques qui
sont principalement les suivants :
Au sein des groupes internationaux, la fonction de trésorerie vise à soutenir les activités
opérationnelles. Le but sera de :
➢ Veiller à ce que des liquidités suffisantes sont maintenues pour permettre des paiements
ponctuels ;
➢ S’assurer un suivi proactif et efficace de la gestion des risques financiers face à la
volatilité des marchés ;
➢ S'assurer également que les ressources financières sont déployées efficacement et qu'un
financement rentable est fourni au groupe ;
➢ Lever des fonds aux taux les plus compétitifs, tout en maintenant une efficacité fiscale
maximale.
• Banque
• Caisse
• Valeur mobilière
Dans cette étude, notre intérêt va porter principalement sur le compte de caisse et le compte de
la banque qui enregistrent la totalité des recettes et des dépenses liées aux différentes activités
de l'entreprise. Nous présentons donc ce qui suit :
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▪ La caisse : représente l’élément vital de la trésorerie, puisqu’elle englobe l’ensemble
des liquidités dont l’entreprise dispose et dont elle a accès sur l’immédiat sans faire
recours à un quelconque déplacement. Cette dernière est constituée des encaissements
et des décaissements réalisés par l’entité.
▪ La Banque : Les banques sont des entreprises ou des institutions qui exercent la
profession habituelle consistant à recevoir du public, sous forme de dépôts ou par tout
autre moyen, des fonds qu'elles utilisent pour leurs propres besoins. La banque a pour
mission de gérer des fonds pour son propre compte sous la forme d'opérations
d'escompte, de crédit ou d'opérations financières.
La banque agit en tant qu'intermédiaire financier entre les déposants de fonds et les
clients demandeurs de capitaux, en se procurant à la fois des bénéfices sous forme
d'intérêts.
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Par conséquent, le rôle du trésorier est de garantir à tout moment la disponibilité des ressources
nécessaires au fonctionnement et au développement de son établissement.
La liquidité se définit comme étant la capacité d’une entité à faire face à ses échéances, elle
constitue également une base pour la survie de l’entreprise
Le trésorier doit donc s'assurer que l'entreprise dispose à tout moment de ressources suffisantes
pour faire face à ses obligations, car il est le mieux placé pour vérifier la liquidité.
• Deuxièmement, doit vérifier les liquidités de l'entreprise à long terme afin de détecter à
temps une baisse des liquidités et d'y remédier selon un plan de mesures correctives. Et
ce, en montrant aux différents responsables l'impact de leurs actions sur la trésorerie.
La direction générale de l'entreprise n’a pas l’intention de connaître les détails des conditions
bancaires. Elle attend toutefois du trésorier qu'il réduise les coûts de la relation bancaire. Pour
ce faire, on pense spontanément à la négociation. Certes, ce n'est pas toujours le travail du
trésorier, mais il revient du moins de réaliser tout le travail préparatoire. D’abord, il va falloir
faire un inventaire détaillé des conditions existantes. Ensuite, il détermine les priorités de
négociation, c'est-à-dire les améliorations des conditions qui permettront à l'entreprise de
réaliser les économies les plus importantes. Une fois les conditions sont négociées, il devra
examiner d’une manière quotidienne leur application.
Une amélioration du résultat financier signifie moins de frais ou plus de produits financiers. Le
trésorier investit plus de temps dans l'établissement de prévisions qui peuvent aller jusqu’à 3
mois. Concernant, le placement des excédents de la trésorerie au meilleur taux, des mécanismes
15
de gestion quotidienne liées à la date de valeur doivent être appliquées dans le but de se
rapprocher de la notion de « trésorerie zéro6».
Celui-ci est en rapport direct avec le risque de change ou risque de taux, qui représente un risque
financier à court terme.
Le trésorier a pour mission de gérer ce risque afin d'éviter les pertes de change tout en fixant un
cours qui garantit une marge sur les marchandises entre les ventes et les achats.
En matière de risque de taux, le trésorier doit fixer le taux de placement ou d'emprunt sur une
période ultérieure, ou en prenant des précautions préalables pour couvrir l'augmentation
attendue de ce taux.
Il s'agit d'une préoccupation grandissante pour les trésoriers étant donné le nombre croissant
des tentatives de fraude. Des procédures internes doivent être mises en place afin de réduire ce
type de risque.
Voici une figure qui regroupe l’ensemble des missions du trésorier cité auparavant.
6
Trésorerie zéro : une technique qui vise à maintenir la trésorerie aussi proche que possible de zéro afin de
minimiser les frais financiers et les coûts d’opportunité liés à des soldes respectivement débiteurs et créditeurs.
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2.1.5.2. Les compétences du trésorier :
Afin de mieux accomplir ses différentes missions, le trésorier développe des compétences
diverses à savoir :
➢ Le sens d’organisation :
Une des qualités que doit avoir un trésorier dans sa gestion de trésorerie est le sens
d’organisation. Il doit non seulement avoir la capacité de travailler contre le temps, mais aussi
de disposer d’un esprit vif. Organiser au mieux son service signifie faire gagner du temps à
l’entreprise.
➢ Le sens de communication :
Le trésorier s’appuie sur des fonctions opérationnelles, qui doivent lui fournir les informations
lui permettant d’alimenter ses prévisions. Ils doivent être convaincus de l’importance
d’accorder des données opportunes et précises en temps voulu.
➢ La pédagogie :
Le trésorier doit jouer le rôle d’un conseiller auprès les opérationnels de l’entité afin de les
sensibiliser à l’impact de leurs actions sur la situation de la trésorerie.
➢ L’esprit d’anticipation :
La gestion de trésorerie est une discipline qui se base essentiellement sur des prévisions. La
plupart des décisions sont prises en fonction des flux financiers ou de position de compte
prévisionnelle. Ainsi, le trésorier doit développer la capacité de prédire les flux de trésorerie
futurs sur les différents horizons temporels.
Outre une formation de base en gestion et en finance, il maîtrise les techniques bancaires de
base et les instruments de couverture des risques de change et de taux d'intérêt. Il est capable
d'utiliser Les outils informatiques on cite à titre d’exemple les tableurs et les logiciels de
trésorerie et doit avoir un certain intérêt pour les technologies de l'information.
17
tandis qu’une trésorerie négative entraîne des frais supplémentaires pour l’entreprise, une
trésorerie positive mal utilisée n’est pas non plus optimale.
➢ Cash-flow from operating activities : C'est l'un des types de base de la gestion de la
trésorerie. Décrit la source et l'utilisation des fonds provenant des activités
commerciales ordinaires pour une période financière donnée. Il reflète toute
modification du fonds de roulement de l'entreprise.
La gestion de trésorerie permet à l'entreprise de faire face à ses obligations au jour le jour. Cela
représente la gestion de liquidité ou la gestion du risque de liquidité.
18
L'économiste Américaine John MAYNARD KEYNES7 a mentionné trois raisons possibles
pour avoir une trésorerie. Il s'agit entre autres :
➢ Motifs de transaction
➢ Motifs de prudence
➢ Motifs de spéculation
L’objectif principal devant la mise en place d’un système de gestion de trésorerie n’est qu’à la
limitation des sorties de fonds et par contre l’accélération des entrées. Cet objectif est clair et
net.
La clé de l'optimisation des niveaux de liquidités est le contrôle des flux de trésorerie.
Les logiciels de gestion de trésorerie contiennent plusieurs fonctionnalités qui vous aideront à
améliorer vos niveaux de trésorerie, notamment :
L’analyse de la trésorerie : consiste à fournir des données autour des mouvements de l’argent
liquide placé dans les chambres fortes. Cela permet une meilleure gestion des soldes de
trésorerie, des rapprochements et des rapports de dépôt.
Prévisions de trésorerie : Fournit des informations sur les tendances pour prévoir vos besoins
de trésorerie et vos réapprovisionnements, tout en vous permettant de voir les liquidités
disponibles et ce dont vous avez fréquemment besoin pour gérer efficacement votre entreprise.
7
John MAYNARD KEYNES, Théorie Générale de l’Emploi et de la Monnaie.
19
- Planification efficace de la trésorerie :
Un bon système de gestion de trésorerie contribue à l’optimisation des liquidités, ce qui permet
une planification plus efficace. Un système automatisé de gestion de la trésorerie recueille et
fournit des données qui aident à prendre des décisions plus éclairées.
Le cash-flow est un facteur qui est à l’origine de la liquidation de plus de 80% des entreprises,
donc il est facile de comprendre la raison derrière laquelle les prioritaires d’entreprise se
concentrent autant sur une saine gestion de la trésorerie.
La mise en place d'un système de gestion de trésorerie approprié est essentielle à cet égard. Un
bon système de gestion vous permet de voir les flux de trésorerie de votre entreprise, vous
donnant un aperçu des sorties et des entrées de trésorerie.
Vous serez également en mesure de prendre de meilleures décisions sur la façon dont l'argent
est déplacé dans l'entreprise. Toutes vos décisions seront étayées par des données pour
simplifier et améliorer la gestion et la trésorerie.
Ainsi, tout objectif de gestion de trésorerie dépend dans une large mesure du fonctionnement
efficace de la trésorerie.
- Planification de l’argent :
Une bonne planification est à la base de chaque succès. Pour toute décision de gestion, la
planification est la première exigence, on peut même dire que c’est la première étape de tout
processus. La planification de la trésorerie est une technique qui englobe la planification et le
contrôle de la trésorerie. Il s'agit d'un processus de gestion qui consiste à prévoir les besoins
futurs en liquidités, les ressources disponibles et les différentes utilisations pour une période
donnée. Une bonne planification de la trésorerie vise à fournir des liquidités non seulement pour
les besoins réguliers, mais aussi pour les besoins irréguliers et inattendus.
20
- Contrôle de la trésorerie :
La trésorerie inutilisée est l'excédent des entrées sur les sorties de trésorerie, et qui ne font pas
l'objet de transactions spécifiques. En général, une entreprise doit détenir des liquidités pour
répondre à ses besoins, faire face aux imprévus, maintenir et renforcer la confiance des
banquiers. Le problème du placement de cette trésorerie excédentaire est simplement qu'elle ne
contribue pas à la rentabilité de l'entreprise, puisque la trésorerie non utilisée ne rapporte rien.
Il n'est pas possible de se débarrasser définitivement de ces liquidités, car l'entreprise peut en
avoir besoin à nouveau. Mais si ces liquidités sont déposées à la banque, elles rapporteront
certainement un taux d'intérêt nominal payé par la banque ; un rendement bien meilleur que les
intérêts bancaires.
Le placement bancaire n’est pas le seul investissement qui rapporte des fonds à une entreprise.
Vous trouverez ci-dessous un schéma des différents types de placements qu'une entité peut faire
appel.
-Bon de trésor
-certificats de dépôts
Marché Monétaire - Billets de trésorerie
- Pension livrée ( repo,
repurchase agreement)
Sur le marché des
Capitaux
- Titres de créances
(obligations)
Marché Financier
Placements - Titre de propriété
(actions)
21
2.2. La performance financière :
La performance regroupe des notions diverses telles que la croissance de l’activité et la
rentabilité. Dans cette sous-section nous allons présenter le cadre théorique de la performance
financière tout en mettant en lumière la notion de la performance et les états financiers à
analyser et qui nous donne un aperçu sur la santé financière d’une entité.
Depuis le XIXe siècle, il représente à la fois les résultats obtenus par un cheval de course sur
les hippodromes et par extension, la réussite d'un athlète. Au début du 20e siècle, le terme était
appliqué aux indicateurs numériques qui caractérisent les capacités d'une machine et spécifient
une manière étendue d'efficacité ou de fiabilité exceptionnelle. (Richard ; Hubault et Noulin).
Gilbert, décrit la performance en termes de relation ternaire entre les objectifs à viser (buts,
estimations, prévisions), les moyens pour les atteindre (humains, physiques, financiers ou
informationnels) et les résultats (biens, produits, services). Cette définition de la performance
s'applique à tout système ordonné (individus, organisations, systèmes, etc.) qui vise à produire
des résultats à partir des ressources de base.
Donc on peut résumer la performance dans trois principaux axes à laquelle on rajoute
l’économie des ressources :
✓ La pertinence : Il s'agit de la relation entre les objectifs initiaux et les moyens acquis
pour les atteindre.
✓ L’Efficacité : il s’agit du rapport entre les résultats obtenus et les objectifs fixés.
22
Le schéma suivant indique les différents critères de la performance définit par Gilbert :
o De s’assurer que les réalisations de divers centres de responsabilité dans l’entité sont
conformes aux normes établis par chacun d’eux, et
o D’appliquer des sanctions positives ou négatives au cas où les réalisations s’écartent
sensiblement aux normes prédéfinies.
Ainsi, la mesure de la performance est : « Le processus par lequel les dirigeants s'assurent que
les ressources sont collectées et utilisées de manière efficace et efficiente pour atteindre les
objectifs de l’entité ; et est basée sur un système d'information et conçue pour contrôler la
gestion de l'entité, c'est-à-dire la capacité à mesurer et contrôler les risques et analyser la
performance dans un environnement soumis à l'incertitude ».
23
Cependant, il est possible de mesurer la performance soit :
Et puisque notre recherche porte sur la performance financière, nous n’allons pas détailler les
autres types de la performance.
24
2.2.5. La performance financière :
La performance c’est l'utilisation optimale des ressources disponibles pour atteindre les
objectifs fixés.
La performance financière c’est donc l'utilisation des ressources financières d'une entreprise,
telles que la trésorerie, les capitaux propres et la dette, pour assurer sa viabilité et sa pérennité
ainsi qu’à pour renforcer son avantage concurrentiel.
C'est un terme qui décrit la santé financière globale d'une entreprise. Il s'agit d'une mesure
quantitative de l'efficacité d'une entreprise à utiliser ses actifs pour générer des revenus et de sa
capacité à atteindre une rentabilité supérieure à son coût du capital. La performance financière
est considérée comme une catégorie de performance clé utilisée pour évaluer la performance
d'une entreprise.
La bonne performance de l'entreprise signifie souvent que les revenus augmentent, que la dette
est gérable et que les flux de trésorerie disponibles sont importants. Cependant, la performance
financière est subjective et ne peut être évaluée par une seule mesure.
Cette information est importante pour les investisseurs lorsqu'ils décident d'acheter ou de
vendre des actions ou des obligations d'une entreprise. Les responsables doivent également
utiliser ces informations pour déterminer comment les ressources de l'entreprise doivent être
allouées. Les analystes utilisent ces données pour prédire les bénéfices et la croissance futurs.
Les prêteurs utilisent ces informations pour déterminer si une entreprise est solvable.
25
LES DOCUMENTS
À ANALYSER
Une entreprise sans trésorier ressemblerait à un avion sans pilote ou à un corps humain sans
cœur, l’entreprise a besoin d’avoir des ressources financières pour survivre. C’est la raison pour
laquelle la gestion de trésorerie devient donc un besoin impérieux. Elle désigne la capacité à
anticiper les problèmes relatifs à la trésorerie, à les détecter et à les résoudre en cas de survenue.
Ainsi, la gestion de la trésorerie émane son importance pour l’entreprise du fait qu’elle s’assure
que cette dernière dispose de liquidités suffisantes et aide à planifier les projets de dépenses en
capital, ainsi qu’à investir les excédents de trésorerie pour l’utilisation des fonds inutilisés soient
pleinement utilisés.
26
variables. Il y a aussi des auteurs qui, contrairement aux premiers, définissent la trésorerie en
termes de flux.
Les ratios de trésorerie ont pour objectif de mesurer la solvabilité à court terme qui dépend de
volume de FR, mais aussi la composition des capitaux circulants et des dettes à court terme.
Cette approche a comme objectif primordial l’évaluation et la connaissance des qualités et
défaut de l’entreprise.
Ainsi, plusieurs tableaux ont été élaborés par les analystes financiers qui permettent d'analyser
correctement l'évolution des flux de trésorerie, à savoir :
- Tableaux de financement ;
- Tableaux pluriannuels des flux financiers ;
- Tableaux des flux de trésorerie.
27
Section n°4 : le processus de la gestion de trésorerie
La trésorerie est l'ensemble des liquidités disponibles au sein d'une entité au cours d'une période.
Elle est essentielle à la gestion de l'entreprise, c'est pour cette raison qu’il est nécessaire de bien
gérer sa trésorerie.
Bien entendu, le système de gestion de la trésorerie diffère d'une entreprise à l'autre, mais
certaines composantes en font toujours partie.
Pour être efficace, le processus de la gestion de trésorerie suit un certain nombre d’étapes et qui
sont les suivants :
28
- Enfin, il faut réconcilier les factures clients et les factures fournisseurs avec les
mouvements bancaires en récupérant quotidiennement tous ces mouvements auprès des
banques (rapprochement bancaire).
- Étape 3 : Le suivi de près des paiements clients
L'objectif de cette étape est d'identifier les factures impayées et d'essayer de les circonscrire en
entretenant de bonnes relations avec les clients, en les informant à l'avance qu'ils vous doivent
un paiement et en relançant les clients en retard.
Conclusion :
Au terme de ce chapitre, nous pouvons affirmer que la trésorerie représente l’élément vital de
la vie de l’entreprise. Il résulte également du mode de financement utilisé et de l’ensemble des
flux financiers au sein d’une entité. Indépendamment de l’efficacité ou de la structure
financière, toutes les entreprises doivent porter une attention particulière à la manière dont elles
gèrent leur trésorerie.
Par ailleurs, la fonction principale de la gestion de trésorerie est d'assurer la continuité des
activités de l'entreprise tout en préservant sa solvabilité, c'est-à-dire sa capacité à rembourser
ses dettes au moindre coût. La gestion de trésorerie permet au financier de guider le trésorier
qui doit interagir en permanence avec les acteurs de son environnement afin qu'il puisse non
seulement faire face aux enjeux de cette fonction et ainsi d’éviter les éventuelles erreurs
irréversibles pour l'entreprise, mais aussi de mettre en place la meilleure stratégie pour une
gestion saine et efficace de la trésorerie.
29
CHAPITRE II : L’ANALYSE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
L’ENTREPRISE PAR LES INDICATEURS DE LE GESTION DE LA
TRESORERIE
Afin de mieux évaluer sa capacité à répondre aux besoins financiers, l’entreprise se sert de
l’analyse de la performance financière, spécifiquement celle de la gestion de trésorerie en raison
de l'intérêt croissant de cette dernière. Par conséquent, les entreprises sont toujours soucieuses
de bien gérer leur trésorerie nette en fonction de l'atteinte de l'équilibre financier. Cela mesure
la performance financière d'une entreprise en évaluant sa capacité à maintenir une trésorerie
suffisante pour soutenir l'entreprise afin d'assurer une solvabilité continue. Ainsi, l'étude de la
trésorerie contribue à l’évaluation de la croissance de l'entreprise en termes de performance
financière dans le but de contrôler et trouver la meilleure manière du fonctionnement de la
trésorerie.
Tout au long de ce chapitre, nous allons essayer de démontrer, l’impact d’une bonne gestion de
trésorerie sur la sécurité et la performance financière, et c’est la raison par laquelle on a décidé
de diviser ce chapitre en deux sections : la première va t’être consacrée à la présentation des
conditions fondamentales de l’optimisation de la trésorerie, les techniques et les outils à utiliser
par une firme afin d’optimiser sa trésorerie ainsi que sa politique d’optimisation, et la deuxième
section va porter sur l’analyse de la trésorerie selon les différentes approches et les indicateurs
de mesure de la performance financière.
▪ Motifs de transaction : Elles s'expliquent par le fait que lorsqu'une entreprise effectue
des achats et des ventes, même si certaines de ces transactions sont effectuées à crédit
ou à terme, elle est obligée de disposer de liquidités ;
▪ Motifs de prudence : Etant donné que la trésorerie n'est pas une science nulle. Cela
s'exprime par le fait que l'on appelle communément épargne ou prévisions pour se
couvrir contre les risques (insolvabilité) ;
▪ Motifs de spéculation : Si l'entreprise dispose de fonds disponible, il serait intéressant
de placer les excédents à des conditions avantageuses, notamment par le biais de dépôts
à terme, des marchés financiers ou d'autres produits proposés par les banques.
30
Dès lors, le maintien d'un certain « stock de monnaie » permet à l'entreprise de se prémunir
contre le manque de synchronisation entre les flux de fonds entrants et sortants, ce qui lui permet
de mieux gérer ces flux grâce à une gestion optimale de la trésorerie qui consiste :
- À prévoir, contrôler et maitriser les dimensions et les dates qu’elles soient des
exigibilités ou encore des disponibilités spontanées résultantes du fonctionnement de
l’entreprise,
- À se procurer, au moment opportun et à moindre coût, des disponibilités
complémentaires nécessaires.
Ci-dessous, nous allons présenter un tableau qui traite ces deux conditions.
- En interne, le trésorier doit entretenir des fournisseur ne voudrait perdre un client s'il ne l'est pas,
relations privilégiées avec les différents à moins qu'il ne soit un très mauvais payeur.
services qui détiennent des informations sur Néanmoins, vous devez travailler en étroite
les flux de trésorerie tels que : la direction collaboration avec lui pour négocier au mieux les
financière, le service des ventes, des achats et conditions qu'il propose au trésorier afin d'optimiser sa
etc. Il doit travailler ainsi en étroite minimum auquel les organismes peuvent
31
1.2. Les outils et techniques d’optimisation de la trésorerie :
L’objectif ultime du gestionnaire est l’optimisation de sa trésorerie. Bien que cette optimisation
se produise déjà en amont puisque le trésorier s’efforce en permanence de gérer et d’anticiper
sur la trésorerie en aval. La gestion des flux de trésorerie est l'une des activités les plus
importantes du trésorier. Les prévisions sont les éléments fondamentaux de la gestion et de
l'optimisation de la trésorerie. Ainsi, l'analyse et la maîtrise des outils de gestion de la trésorerie,
la réalisation des meilleurs placements et les emprunts sont les moyens d'optimisation de la
trésorerie.
Le plan de financement est un état financier prévisionnel résumant les emplois et les ressources
de l'entreprise à moyen et long terme. C'est un outil de gestion prévisionnelle qui traduit la
stratégie d'une entreprise et quantifie ses projets de développement et leurs financements.
Son objectif est de financer durablement les besoins de l'entreprise. Ainsi, il permet de :
32
Pour sa présentation voire le tableau ci-dessous :
Il est important de rappeler que le plan de financement prévisionnel reste le véritable outil de
validation financière des choix stratégiques d'une entreprise. La connaissance de celle-ci est
primordiale pour un trésorier, même si ce dernier se concentrera sur d'autres documents à court
terme tels que le plan ou le budget de trésorerie et la fiche de suivi de valeur.
Le plan de financement tient compte de l'ensemble des opérations courantes (CAF), des
opérations d'investissement et des sources de financement, ainsi que de la politique de
distribution des dividendes. Par conséquent, on retrouve tous les flux financiers qui sont
susceptibles d’affecter la trésorerie de l’entreprise.
Le plan de financement d'une entreprise est essentiel, voire indispensable, car il représente pour
l'entité :
De manière générale, les flux d'autofinancement attendus sont déjà parfaitement calculés et il
est difficile de procéder à l'augmentation de capital à ce stade, et il s'agira surtout de distinguer
la part des besoins pouvant être financée par des emprunts et la partie qui sera financée par un
crédit bancaire à court terme (Plus d'un an, par exemple).
En effet, le choix de l'endettement se fera en fonction d'une série de critères liés aux coûts et à
l'équilibre financier, c'est-à-dire à la rentabilité et au risque.
A partir des hypothèses annuelles d'activité de l'entreprise, celle-ci est décomposée en ses
principales fonctions. Chaque fonction devient un centre budgétaire. Les encaissements et les
décaissements de ces centres entrent dans le budget de trésorerie par la ventilation suivante :
34
L'horizon d’élaboration d’un budget de trésorerie est traditionnellement d'un an. Il est toutefois
possible que les prévisions portent sur une période plus longue que celle couverte par le budget.
La répartition se fait en une seule étape, généralement mensuelle. Les mois les plus intéressants
pour le trésorier sont ceux qui sont les plus immédiats.8
Cependant, Cet outil présente plusieurs avantages pour l’entreprise, dont les principaux sont les
suivants :
8 Hubert de La Bruslerie avec la collaboration de Catherine Eliez, « Trésorerie d’entreprise Gestion des liquidités et des risques ». Page 24
35
1.2.1.3. La fiche en dates de valeur :
Selon VERNIMMEN (2009 : 1082), la date de valeur est le moment à partir duquel une somme
créditée en compte peut être retirée sans que le titulaire ait à payer d’agios débiteurs (dans le
cas où le retrait rendrait débiteur le solde du compte) lors d’un encaissement. Et c’est l’instant
à partir duquel une somme débitée en compte devient indisponible lors d’un décaissement.
D’après la définition de VERNIMMEN, nous pouvons conclure que la date de valeur est la date
à laquelle les comptes de l’entreprise sont effectivement mouvementés, nous vous invitons donc
de voir le tableau ci-dessous qui a comme objet la présentation des dates auxquelles les
opérations de banque sont effectives.
Maitriser les dates de valeur pour éviter les frais financiers est primordial dans une gestion de
trésorerie tout comme avoir un plan de trésorerie est indispensable pour assurer la bonne
conduite de l'optimisation de la trésorerie.
36
1.2.2. Les techniques d’optimisation de la trésorerie :
Dans cet optique, nous aborderons certaines techniques d’optimisation de la trésorerie qui
pourraient aider le trésorier d’entreprise à mieux assoir son contrôle des cash-flows. Ces
techniques se présentent au nombre de trois : l’équilibrage entre banques et arbitrage de
trésorerie, l’utilisation des crédits et des placements à court terme et le contrôle des
conditions bancaires.
VERNIMMEN a définit les deux conditions sur laquelle doit s'appuyer l'équilibrage des
comptes et qui sont les suivantes:
- éviter la présence simultanée de comptes débiteurs et de compte créditeurs en
L’équilibrage entre transférant les fonds des comptes excédentaires vers les comptes déficitaires ;
banques et arbitrage de - orienter les décaissements et les encaissements de manière à atteindre une position
trésorerie
Les techniques d'optimisation
37
»9. Un tel niveau de trésorerie doit répondre, à la fois, au souci de ne pas détenir de trésorerie
inutilisée, et de ne pas utiliser les capitaux permanents pour financer de simples décalages
momentanés de trésorerie. Le choix d’un tel niveau d’optimum dépend largement de la politique
monétaire adoptée par l'entreprise.
A la vue de tout ce qui a été développé dans cette section, nous pouvons conclure que l’optimum
de la trésorerie est illustré à travers la mise en place d’une combinaison parfaite et synchronisée
d'instruments et de techniques financiers qui assurent la liquidité d’une entreprise au moindre
coût, ainsi que par le suivi régulier de la trésorerie qui constitue l'une des tâches les plus
importantes du cycle de vie d'une entreprise. Cependant, ce suivi a pour but le renforcement de
la réactivité, de l’adaptabilité et des moyens de réaction de l’entreprise, et permet au dirigent
d’affiner et d’améliorer la gestion de son entité.
Bien, que ce qu’on a cité auparavant reste insuffisant puisqu’ une bonne gestion de trésorerie
nécessite d’une part l’étude des équilibres financiers et des ratios de liquidité qui nous renseigne
sur la situation financière de l’entreprise en termes de sécurité, et d’autre part l’analyse de la
9 BAZET.J. L, FAUCHER.P, « Finance d’entreprise », Groupe Revue Fiduciaire, Nathan, Paris, 2007 p315
38
performance financière à travers les flux de trésorerie. Et c’est ce qu’on va traiter au niveau de
la deuxième section de ce chapitre.
Afin de mieux expliquer les indicateurs de l’équilibre financier, il nous s’avère important de
faire une présentation des deux types de bilan qu’il faut les analyser et qui sont : le bilan
fonctionnel et le bilan financier.
Ce type de bilan réorganise les données brutes pour mettre en évidence la structure financière
de l'entreprise. Il est dit fonctionnel car les postes sont classés selon leurs fonctions associées.
Les fonctions concernées sont les suivantes :
39
Vous trouverez ci-dessous un tableau qui regroupe les emplois et les ressources stables et
circulant.
- Les emplois stables à l’actif sont constitués des - Les emplois et ressources d’exploitation
immobilisations (évaluées en valeur brute). regroupent tous les éléments liés directement au
- Les ressources stables au passif sont constituées processus d’achat, production, vente et se
des capitaux propres comptables avant répartition composent à l’actif des stocks et des créances
dépréciations et des provisions ainsi que de la créances clients et comptes rattachés et autres
partie stable des dettes financières. créances d’exploitation) évalués en valeur brute et
au passif des dettes d’exploitation (avances et
acomptes reçus, dettes fournisseurs et comptes
rattachés, etc.)
40
Figure 9: La structure du bilan fonctionnel
Le bilan financier contient les mêmes éléments que celui du bilan fonctionnel (voir tableau
n°3).
41
2.1.2.2. Elaboration du bilan financier :
L’élaboration du bilan financier nécessite des regroupements ainsi que des retraitements des
éléments de l’actif et du passif en utilisant l’information contenue dans les notes de bas de bilan
et annexes accompagnant obligatoirement les documents comptables comme l’état des
échéances des créances et des dettes10.
10
M.Gaugain, R-S. Crambert, op. Cite, p 7
42
Source : Salah-Eddine Tourabi, module diagnostic financier
43
Figure 10: Le contenu du fonds de roulement
Source : Mr. Badr HABBA, cours analyse et diagnostic financier p7
Le concept de FR peut également être défini par deux formules équivalentes, qui se traduisent
respectivement par une approche par le haut du bilan et une autre par le bas du bilan.
-
-
44
- Deuxième méthode : à travers le bas de bilan
FRNG = 0 Signifie que l’entreprise possède des ressources stables égales à l’actif immobilisé constitué
c'est à dire que les ressources stables et donc les actifs immobilisés sont financés uniquement
par les capitaux permanents, et les actifs circulants couvrent l’ensemble des dettes
d’exploitation. Cependant, même lorsqu'une entreprise apparaît à l'équilibre, l'équilibre
financier est instable car elle ne dispose pas d'une pléthore de ressources à long terme pour
financer son cycle d'exploitation.
FRNG < 0 Signifie que l’entreprise détient des ressources stables inférieures à l’actif immobilisé constitué
cela veut dire que les ressources stables n’arrivent pas à couvrir les besoins à long terme. Dans
ce cas-là, la règle prudentielle d'équilibre financier n'est pas respectée. Elle doit financer une
partie de ses emplois stables à travers des ressources d’exploitation, ce qui implique un risque
d'insolvabilité considérable. Une telle situation incite généralement l'entreprise à prendre des
mesures immédiates pour augmenter ses ressources à long terme et retrouver un excédent de
fonds de roulement.
45
2.1.3.2. Le besoin en fonds de roulement (BFR) :
Le besoin en fonds de roulement (BFR) correspond au besoin de financement lié aux postes du
bilan qui font l'objet d'un renouvellement constant. Il provient principalement de l'écart de
trésorerie entre le paiement des achats fournisseurs par l'entreprise et le règlement des ventes
par les clients.
Le schéma ci-dessus montre que les crédits fournisseurs ne financent qu’une partie du cycle
opérationnel. Le BFR est alors le montant des capitaux nécessaires pour financer ce cycle
pendant la période comprise entre le paiement des dettes fournisseurs et l'encaissement des
ventes.
➢ Besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) : Inclut les éléments moins
liés à l'exploitation ; ils correspondent à des actifs et passifs influencés par l'activité
courante de l'entreprise sans être strictement liés au cycle d'exploitation. Il est égal à :
BFRHE=Actif circulant hors exploitation (ACHE) – Passif circulant hors exploitation (PCHE)
46
- L’interprétation du besoin en fonds de roulement.
Tableau 9: Interprétation du besoin en fonds de roulement
BFR > 0 Signifie que l’entreprise a des emplois d’exploitation plus importants que les ressources
d’exploitation. Par conséquent, l'entreprise doit financer ces besoins à court terme soit avec
son fonds de roulement, soit avec des ressources financières complémentaires à court terme,
telles que les crédits bancaires.
BFR = 0 Signifie que l’entreprise a des emplois d'exploitation correspondent parfaitement aux
ressources d'exploitation. L'entreprise n'a donc pas de besoins d'exploitation à financer,
puisque le passif circulant arrive à financer la totalité de l’actif circulant.
BFR < 0 Signifie que l’entreprise a des emplois d'exploitation inférieurs aux ressources d'exploitation.
Il y a donc un excédent de trésorerie, de sorte que l'entreprise n'a pas besoin d'utiliser ses
ressources excédentaires à long terme pour financer d’éventuels besoins à court terme.
Et si les composantes du BFR sont liées à l'activité opérationnelle, alors les composantes de la
trésorerie sont liées aux opérations financières réalisées par l'entreprise.
En termes d'analyse financière, la trésorerie peut être vu comme étant le solde de la situation
financière globale de l'entreprise, permettant à cette dernière de prendre des décisions
d'optimisation, de suivre l'équilibre financier et de mesurer la performance financière.
On peut généralement calculer la trésorerie par deux méthodes et qui sont les suivantes :
TR = FR - BFR
TR = TA (Active) – TP (Passive)
47
Tableau 10: Interprétation de la trésorerie nette
TN > 0 Signifie que l’entreprise détient des ressources financières suffisantes pour couvrir les besoins
(soit Fonds de roulement > besoin en Fonds de roulement), cela veut dire que la situation
financière de l’entité est saine et qu'elle est même en mesure de financer un surcroît de dépenses
sans recourir à un emprunt.
TN = 0 Signifie que l’entreprise n’a que des ressources financières suffisantes pour financer ses besoins
(Fonds de roulement = Besoin en Fonds de roulement). La situation financière de l'entreprise
est équilibrée, mais elle ne dispose pas de réserves pour financer des dépenses supplémentaires
d'investissement ou de fonctionnement.
TN < 0 Signifie que l’entreprise n’a pas de ressources financières suffisantes pour combler l’ensemble
de ses besoins. Par conséquent, elle doit recourir à des financements à court terme
supplémentaires, tels que les découverts bancaires, pour couvrir ses besoins financiers
d'exploitation. Un risque financier à court terme apparaît donc lorsque l'entreprise ne parvient
pas à augmenter rapidement ses ressources financières à long terme ou à limiter ses besoins
d'exploitation à court terme.
Source : Elaboré par le chercheur
Le tableau ci-dessous représente les trois ratios de liquidité qu’une entreprise doit analyser.
48
Tableau 11: Les ratios de liquidité
Voici un tableau qui regroupe l’ensemble des ratios de gestion à prendre en considération dans
l’analyse.
Source : L’ouvrage de Béatrice et Francis GRANDGUILLOT, « Analyse financière », 11ème Edition Gualino, Pg 27
49
2.3. Approche dynamique :
Un flux de trésorerie est un mouvement de liquidités. L'analyse des flux de trésorerie est une
analyse dite dynamique qui permet d'expliquer les variations passées des flux de trésorerie ou
d'appréhender leur évolution future.
L'approche par les flux de trésorerie permet d'analyser la variation des flux de trésorerie en
examinant l'impact financier de décisions appropriées en matière de politique d'investissement,
de fonctionnement et d'autres opérations financières. Le flux de trésorerie total d'une entreprise
peut être attribué à l'un des trois cycles suivants : exploitation, investissement et financement.
Le tableau des flux nets de trésorerie (TFN) est un document synthétique qui vise à expliquer
la variation des flux de trésorerie d'une entreprise. Il présente les flux de trésorerie d'une période
et identifie les sources d'entrées de fonds et les éléments qui ont fait l'objet de sorties de fonds
au cours d’un exercice comptable.
➢ Les flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement : comprend toutes les
transactions d'acquisition et de cession d'immobilisations corporelles, incorporelles ou
financières. Ce flux permet d’évaluer l’impact de la politique d’investissement ou celle
de désinvestissement sur la situation financière de l’entité. Ils se calculent de la manière
suivante :
50
➢ Le flux de trésorerie provenant des activités de financement comprend tous les
encaissements et décaissements qui ont un impact sur l’ensemble des ressources
externes de l'entreprise, c'est-à-dire : les flux liés au capital ; la variation des emprunts ;
et la variation de la trésorerie passive.
L'analyse de ce flux de trésorerie nous donne une vision sur la manière avec laquelle le
déficit de trésorerie a été financé et l'excédent a été utilisé.
Le tableau des flux de trésorerie peut être présenté selon deux méthodes :
51
2.4. Les indicateurs de mesure de la performance financière :
Pour assurer sa pérennité et maintenir sa position sur le marché, l'objectif essentiel de
l'entreprise est d'améliorer sa performance, notamment celle financière, car elle permet de
déterminer la santé financière de l'entreprise grâce à quelques indicateurs. Selon Alfred Sloane,
la performance financière est mesurée à l’aide des :
- Ratios de solvabilité :
Le tableau ci-dessous résume les ratios de solvabilité qu’une entreprise doit calculer pour porter
un jugement sur sa capacité à rembourser la totalité de ses dettes.
- A partir des dettes Ratio d’autonomie Ce ratio doit être supérieur à 1, ceci signifie que l’entreprise est
financière = Capitaux en capacité de couvrir ses emprunts bancaires grâce à leurs
propres / Total des dettes capitaux propres, en d’autres termes les capitaux propres sont
plus importants que les dettes financières.
- A partir des
Ratio d’autonomie Ce ratio doit être supérieur à 0.5, ceci signifie que l’entreprise
capitaux propres
financière = Capitaux peut utiliser ses capitaux propres pour couvrir ses dettes. La
propres / capitaux solidité financière de l'entreprise n'est pas ébranlée.
permanents
- Ratios de rentabilité :
Le tableau ci-dessous résume les ratios de solvabilité qu’une entreprise doit calculer pour porter
un jugement sur sa rentabilité.
52
Tableau 15: Les ratios de rentabilité
ROCE = (Résultat
Ratio de la rentabilité d'exploitation - Impôts sur Mesure le profit que l’entreprise est capable de tirer des capitaux
économique (ROCE) les bénéfices) / (Capitaux mis à sa disposition soit en fonds propres ou en dettes bancaires.
propres + Dettes
financières)
Conclusion :
Compte tenu de tout ce qui a été développé dans ce chapitre, il est évident qu'une gestion
optimale de la trésorerie nécessite un passage par des outils et techniques simples dans leur
mise en œuvre et leur utilisation. Mais également à travers la maîtrise quotidienne de la situation
nette de l’entité. De ce fait, la trésorerie fait appel à l’analyse financière et qui est par conséquent
un indicateur clé de la performance financière. Son analyse fournit les informations nécessaires
pour prendre des décisions de gestion conformes à la stratégie définie par l'entreprise pour
mener son activité vers une rentabilité et une croissance en se basant sur un examen du bilan
par les différentes approches citées auparavant.
53
Partie Pratique : RAK
54
CHAPITRE III : PRESENTATION DU CONTEXTE ET DE LA
METHODOLOGIE DE TRAVAIL
Dans ce chapitre nous allons présenter l’organisme d’accueil la RAK pour ensuite présenter la
démarche adoptée au traitement de ce sujet.
11
www.agence.rak.ma
55
Les organes de gestion de la RAK sont :
Cet organe est généralement composé de membres statutaires et de membres qui assistent
avec voix consultative.
Membres statutaires :
Membres consultatifs :
Le comité de direction : est chargé, dans l'intervalle des réunions du conseil d'administration,
de surveiller la gestion de la Régie et, le cas échéant, de régler toutes les affaires qui lui sont
déléguées par le conseil d'administration. Ce comité a tendance à se réunir au moins une fois
par mois sur demande de son président. Il est constitué de :
56
Membres statutaires :
Membres consultatifs :
Le directeur Général : Le directeur général est nommé selon les modalités prévues aux articles
49 et 92 de la constitution du 1er janvier 2011. Le directeur général de la Régie coordonne et
dirige l'ensemble des divisions et services et veille à la bonne exécution des différentes
décisions mise en place par le conseil d'administration.
57
Tableau 16: Fiche signalétique de la RAK
PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
L’entreprise Non
appartient-elle à
un groupe ?
58
1.1.3. L’organigramme de la RAK :
Un aperçu des relations fonctionnelles, organisationnelles et hiérarchiques de la RAK est
schématisé dans l'organigramme ci-dessous :
59
o Division des systèmes d’information :
Ce département a pour mission principale, l’implémentation de solutions informatiques dans
les différents circuits de gestion de la Régie.
o Division communication, assurance et patrimoine :
Elle est le seul transit ou intermédiaire entre les parties civiles et l'office d'assurance qui certifie
ou assure le paiement de ces parties contre les fuites d'eau, les accidents de véhicules, et ceux
des responsabilités civiles.
o Division Travaux Exploitation Eau et Assainissement :
Elle est responsable de l'exploitation, de l'entretien du réseau d'eau et d'assainissement et de la
mise en place de nouveaux équipements.
Cette division est chargée de la planification du réseau et de l’étude générale qui consistent en
l'étude des grands projets et la prévision du réseau d'électricité, d'eau et d'assainissement.
Elle est chargée d'assurer la quantité et la qualité de la distribution d'électricité pour répondre
aux besoins de la ville, étudie et propose toute action d'amélioration et de renforcement des
réseaux
Cette Division se charge de tous les travaux relatifs aux compteurs ainsi qu’à l’exécution des
travaux de branchement.
o Division Dépollution et STEP :
Cette division se charge de la réalisation et du suivi de la stratégie de dépollution de la RAK
dans sa zone d’action.
o Division commerciale :
Cette division assure le premier contact de la RAK avec ses clients, dans la mesure où elle reçoit
les demandes d’abonnements comme elle joue le rôle de collecteur de données à utiliser par les
autres divisions.
o Division Audit et Contrôle de Gestion :
Cette division a pour mission de veiller au bon fonctionnement du dispositif de contrôle interne
mis en place en vue de sauvegarder le patrimoine, prévoir les risques et faire les
recommandations pour corriger les insuffisances éventuelles.
60
o Division Qualité sécurité et environnement :
Cette division s’assure du respect des normes de sécurité et des règlementations mise en
vigueur. Elle lance ou redynamise le processus de certification ISO.
o Division ressources humaines :
Ce département a pour but d'assurer les opérations qui nécessitent le fonctionnement de tous
les jours telles que le recrutement, la rémunération, le contrôle des absences, les affectations,
l'avancement, les congés administratifs ou de maladie, les relations avec les syndicats etc....
o Secrétariat de direction :
Elle est subdivisée en plusieurs bureaux et qui sont à la disposition de l'ensemble de la Régie.
Sa fonction est d'effectuer tous les travaux de bureau concernant : le traitement de texte, la
dactylographie, la prise de rendez-vous, le courrier, la réception et la transmission de télécopies
et de télex.
61
1.1.4.2.Activités de la RAK :
Métier électricité :
Et afin d’augmenter son rendement commercial, la RAK a éliminé les branchements illicites
dans des quartiers périphériques en les substituants par des comptes généraux.
Métier EAU :
Dès lors sa création, la RAK fixe comme axe prioritaire et majeur, la distribution de l’eau
potable pour une première couverture de la ville de Kénitra puis en s’intéressant au reste de son
périphérique d’action.
La RAK assure la distribution de l’eau potable dans quatre centres à savoir : La Commune
Urbaine de Kénitra, La Municipalité de Mehdya, La Commune Rurale de Moulay Bousselham
et La Commune Rurale de Haddada.
62
Dans le cadre d’amélioration de la qualité de service et des performances du réseau d’eau
potable, la Régie a entamé durant l’exercice 2014 les travaux de sectorisation et de
l’actualisation de son étagement par la mise en place des secteurs hydrauliques permanents afin
de :
Depuis sa prise en charge par la RAK en date du 18 Décembre 2003, l’assainissement liquide
fut l’une des priorités majeures de cet organisme.
La gestion assurée par la RAK dans le secteur de l’assainissement permet ce qui suit :
En effet, la RAK s’est attaquée aux problèmes que présentait le réseau d’assainissement liquide
et cela à travers la réalisation d’un programme qui s’est étalé sur quatre tranches et qui a été
finalisé en 2016.
63
- Le service de la finance et de la fiscalité ;
- Le service de la gestion fournisseur ; et
- Le service de la comptabilité générale.
Chef du Division
Comptable et
Financière
Service de la
Service du Secrétariat Service de la Finance Service de la Gestion Service de la
Comptabilité
de la Division et de la Fiscalité Fournisseur Comptabilité Générale
Budgétaire
Bureau du Budget
Bureau Bons de
Investissement / Bureau Fiscal Bureau Clients
Commandes
Equipement
64
- La gestion des comptes clients et fournisseurs de la Régie ;
- L’établissement des états complémentaires tel que l’état de rapprochement bancaire et
le suivi de la trésorerie ;
- La prévision des recettes et des dépenses en matière de gestion budgétaire ;
- L’établissement des états de synthèse à la fin de chaque exercice comptable (Bilan, CPC,
Travaux, d’inventaire…).
Ces documents financiers sont utiles :
- Aux dirigeants : pour avoir une vision globale de la situation financière qui va lui
permettre par la suite de fixer les orientations stratégiques des années futures ;
- Aux ministères de la tutelle : pour apprécier les résultats de la régie ;
- Aux banquiers : pour suivre la gestion de la régie et répondre aux sollicitations des
demandes de crédit ; et
- A l’administration des impôts : pour la vérification des bases de calculs et le contrôle
des impôts qui doivent être payés.
A titre indicatif, la RAK déclare mensuellement la TVA et l’IR, ainsi qu’elle déclare
trimestriellement les acomptes de l’IS.
1.2.3. La présentation du service financier :
Ce service est constitué de deux bureaux, à savoir le bureau financier et le bureau fiscal.
• Bureau financier :
Ce bureau contrôle quotidiennement les pièces justificatives relatives aux règlements des
journées. Le contrôle s'effectue en comparant les montants des encaissements dans le système
avec les montants indiqués dans l’état des règlements de la journée transmis par le service
commercial.
En outre, le bureau financier s'occupe du remboursement des abonnés qui sont débiteurs. Le
remboursement des abonnés se fait soit par chèque, virement ou mise à disposition.
Une autre tâche effectuée par ce bureau est la préparation des états de rapprochement bancaire.
Toutefois, avant de générer ces états, il faut synchroniser la date réelle d'encaissement des
chèques afin de les intégrer dans le système Swing.
65
On distingue les impôts qui sont payés mensuellement, à savoir : la TVA, l'IR, les timbres, la
Contribution Sociale sur Salaire et la Taxe de Promotion du Paysage Audiovisuel National
(TPPAN).
Les impôts payés annuellement sont la Contribution Sociale sur Bénéfice, la Taxe d'Habitation,
la Taxe Professionnelle et la Taxe d'Enseigne.
Puisque notre projet, porte sur la gestion de trésorerie, il est donc important de faire une
description du système de gestion de trésorerie au sein de la RAK.
La fonction de trésorerie est assurée par le chef du service financier après la collecte des
données provenant du bureau financier généralement on parle l’état de rapprochement bancaires
et du règlement factures fournisseurs.
Dans le cas de la RAK, il est nécessaire d’effectuer les états de rapprochements bancaires
quotidiennement ; du fait des mouvements permanent des flux et de l’importance des erreurs
commises lors des enregistrements comptables, mais aussi le suivi du règlement des
fournisseurs pour qu’un délai de 60 jours ne soit pas dépasser et donc de ne pas subir des intérêts
moratoires qui vont avoir un impact négatif sur la situation de la trésorerie.
Quant au chef de service, il est responsable de l'exécution des situations de trésorerie tous les
trente jours. Les positions de trésorerie comprennent les disponibilités en Dirhams, les reçus en
Dirhams (30 jours) et les factures impayées. Le document sera envoyé par la suite au chef de la
division pour approbation.
Malgré les nombreux clients de la RAK et un volume de prestations généralement élevé, il n'y
a pas eu de recouvrement de créances par le service comptable.
66
Section n°2 : Présentation de la méthodologie de recherche
Avant de décrire la méthodologie de travail adoptée pour la réalisation de ce travail, il est
important de rappeler l’intérêt du projet, les objectifs à atteindre du présent projet et les
méthodes de traitement du sujet.
Plus précisément, notre étude s'appuie sur des indicateurs de gestion spécifiques tels que :
L’espace : ce présent travail porte sur l’établissement public « la Régie Autonome de Kénitra »
Le temps : Notre travail est délimité dans les exercices 2020 et 2021
67
2.4. Les méthodes employées dans la réalisation du projet :
Plusieurs méthodes ont été rassemblé pour décortiquer ce sujet :
➢ Méthode historique :
Cette méthode nous a permis d’examiner et d’apprendre les anciens documents financiers de la
RAK et d'en tirer profit.
➢ Méthode analytique :
Cette méthode est très utile pour analyser les comptes annuels et autres documents de la RAK.
Elle nous a permis de traiter systématiquement les données et les informations recueillies.
➢ Méthode comparative :
Pour évaluer les performances de l'entreprise, nous avons utilisé cette méthode afin de pouvoir
comparer les états financiers de différentes années.
➢ Méthode synthétique :
Cette méthode nous a permis de synthétiser les différentes théories traitant les différents aspects
de ce thème de recherche.
➢ Méthode statistique :
Cette méthode est illustrée par divers graphiques et tableaux qui ont comme but de faciliter la
compréhension.
Le premier pas dans une approche quantitative et qualitative, consistait à partir d’un cas concret
impliquant un phénomène particulier qu’il s’agissait de comprendre et non de démontrer, de
prouver ou contrôler. Nous avons essayé de construire notre propre image du processus de
travail au sein du service financier et cela à travers la réalisation des simulations afin de mieux
68
comprendre les processus, de l’observation, de la description de l’interprétation et de
l’appréciation du contexte tel qu’il se présente.
Cette méthode recourt généralement à des techniques de recherche qualitatives pour étudier
des faits spécifiques (études de cas, observation, entretiens semi-structurés ou non structurés,
etc.). Le mode qualitatif permet de fournir des données du contenu et non celles chiffrées dite
encore numériques.
Lors de notre stage, nous nous sommes appuyés en premier lieu sur une approche purement
qualitative pour remplir notre mission de recherche, en optant pour des entretiens avec les
tuteurs de notre stage, ainsi qu'avec d'autres responsables administratifs qui n'ont pas hésité à
répondre à nos questions posées, ces dernières se rapportant au thème choisi et qui vont nous
aider à répondre à la problématique retenue. Et en second lieu, nous sommes appuyés sur une
approche quantitative et qui a pris plus de 50% de notre travail d’analyse effectuée sur l’état
actuel de l’organisme.
Pour obtenir les données nécessaires à la rédaction de ce rapport, nous avons choisi une série
de méthodes spécifiques. Dans ce contexte, nous avons d'abord commencé par traiter la
population que nous rencontrions afin de contribuer aux informations visées, puis nous avons
suivi des moyens d'investigations spécifiques afin de mener à bien le projet.
A- La revue documentaire :
Dans l’optique d’atteindre les objectifs visés, nous avons dû recourir à une revue
documentaire qui nous permettrait de bien découvrir et avaler les différents aspects de la
problématique mise en question afin de constituer un pool d'informations qui viendrait
enrichir notre revue de littérature et notre cas empirique.
Cette documentation était constituée des ouvrages sur la gestion de trésorerie et l’analyse
financière, des informations sur les sites internet, et des cours de l’analyse et de la gestion
financière de Monsieur Assalih Hicham, de la gestion de trésorerie de Monsieur Belbaita
Wadie et de Monsieur Bouchkourt Mustapha ainsi que le cours de l’analyse et du diagnostic
financier de Madame Mariyam Charkaoui.
69
B- L’observation et l’écoute :
Ce moyen fait partie des moyens les plus avantageux pour la rédaction du rapport, malgré la
documentation recueillie, il restait quelques éléments abstraits qu'il fallait comprendre.
Cependant, avec l’observation et l’écoute, nous avons pu réussir à briser l’obscurité et à
déduire les informations manquantes pour notre recherche. Pour recueillir ces informations,
nous nous sommes appuyés sur des entretiens avec le personnel de l'établissement et nous
avons observé les tâches qu'ils effectuaient dans ce contexte, ce qui nous a également permis
d'identifier la manière dans laquelle la trésorerie est géré au sein de cette entité.
L'observation et l'écoute ont été instructives pour nous, car elles nous ont permis de vérifier
plusieurs informations contenues soit dans des documents, soit dans des conversations avec
le personnel. Il convient de mentionner que l'observation nous a également permis de ressentir
les responsabilités et les fonctions des responsables de la RAK et d'avoir une idée plus claire
sur le déclenchement de la partie pratique.
Dans ce cadre que la RAK, utilise un ERP pour faire le rapprochement bancaire qui va lui
servir de base à l’établissement de la situation de trésorerie réelle à la fin de chaque mois.
L’ERP SWINGAGILITY est un progiciel qui permet à l’entité d’intégrer les différents
modules à savoir :
70
créer et d'archiver des documents financiers importants tels que les bilans, les
documents de paiement et les déclarations fiscales.
- Le module de fabrication : représente la forme la plus basique de systèmes de
planification des besoins en matériel et a été principalement développé pour la
fabrication. Il aide également les fabricants à planifier leur production et à s'assurer
qu'ils disposent de tout ce dont ils ont besoin pour planifier leur cycle de production.
- Le module de gestion des commandes : c'est le module qui se concentre sur le suivi
de la commande, de sa réception à sa livraison.
- Le module de la chaine logistique : c’est le module qui surveille le flux des
fournitures et des produits tout au long de la chaine d’approvisionnement.
- Le module de la gestion de la relation client : c’est le module qui consiste à
préconiser la centralisation au sein d’une base de données de toutes les interactions
entre une entité et ses clients.
- Le module des ressources humaines : permet de gérer les paies des employés, leurs
compétences et de suivre les temps réels de travail (pointage).
En plus de tout ce qu’on a évoqué auparavant, nous avons aussi recourir à l’analyse du
diagnostic financier.
Ce diagnostic porte principalement sur la lecture des chiffres, et puisque notre sujet entre dans
le domaine de la finance, nous ne pouvons pas nous passer des chiffres. L'analyse sera
présentée de deux manières, d'abord à travers l'analyse de l'équilibre financier et ensuite à
travers l’analyse par les ratios pour enfin porter un jugement sur la gestion de trésorerie au
sein de la RAK et les alternatives d’amélioration.
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons essayé de donner un aperçu de l'organisation dans laquelle nous
avons effectué notre stage (historique, organes de gestion, fiche signalétique, etc.), pour ensuite
présenter le service d'accueil et décrire la gestion de la trésorerie dans l'organisation, qui
constitue le cœur de notre sujet de recherche. Afin de garantir une gestion optimale de la
trésorerie, nous avons jugé utile d'adopter une approche méthodologique qui n'est autre qu'une
fusion entre une étude documentaire, qualitative et quantitative.
71
CHAPITRE IV : ETUDE DE LA GESTION DE TRESORERIE DE LA RAK
ACTIF IMMOBILISE (NON COURANT) 2 020 684 418,60 CAPITAUX PERMANENTS KP 2 815 679 494,58
VALEUR D'EXPLOITATION (VE) 7 615 423,76 Fournisseurs et comptes rattachées 474 356 272,03
Matières et fournitures consommables 7 615 423,76 Clients créditeurs, avances et acomptes 143 167 078,77
VALEUR REALISABLE (VR) 1 214 640 105,44 Personnel 5620 767,34
Fournis., débiteurs, avances et acomptes 1 263 940,00 Organismes sociaux 8 663 677,37
Clients et compté rattachés 556 431 115 Etat 106 196 193,70
Personnel 1 767 113,86 Comptes d'associés 0,00
Etat 150 020 382,92 Autres créanciers 17 789 175,54
Placement et autres actifs financiers 500 000 000,00 Comptes de régularisation – Passif 28 213 396,43
Autres débiteurs 32 745,24 Autres provisions pour risques et charges 3 409 883,93
72
Comptes de régularis. Actif 5124808,82 Trésorerie passif 2999238,49
VALEUR DISPONIBLE 363155230,38
Trésorerie 363155230,38
ACTIF CIRCULANT (AC) 1 428 668 409,10 PASSIF COURANT (DCT) 654 291 387,27
VALEUR D'EXPLOITATION (VE) 7 833 495,92 Fournisseurs et comptes rattachées 254 988 953,81
Clients créditeurs, avances et
Matières et fournitures consommables 7 833 495,92 acomptes 196 192 807,88
VALEUR REALISABLE (VR) 1 253 448 174,10 Personnel 6 195 089,21
Fournis., débiteurs, avances et acomptes 389 674,61 Organismes sociaux 4 697 894,15
Clients et compté rattachés 632 019 063,55 Etat 82 424 460,51
Personnel 1 897 272,95 Comptes d'associés 0,00
Etat 113 128 779,10 Autres créanciers 31 259 074,86
Comptes d'associés 0,00 Comptes de régularisation – Passif 31 173 951,88
Autres provisions pour risques et
Placement et autres actifs financiers 500 000 000,00 charges 11 754 653,99
Comptes de régularis. Actif 6 013 383,89 Trésorerie passif 35 604 500,98
VALEUR DISPONIBLE 167 386 739,08
Trésorerie 167 386 739,08
TOTAL ACTIF 3 477 523 205,34 TOTAL PASSIF 3 477 523 205,34
73
1.1.1. Etablissement des bilans des grandes masses :
En général, le bilan financier se subdivise en quatre masses à l’actif à savoir : la valeur
immobilisée, la valeur d’exploitation, la valeur de réalisation et la valeur disponible, tandis que
le passif se subdivise en trois masses à savoir : les capitaux propres, les dettes à moyen et long
terme ainsi que les dettes à court terme.
TOTAL 3 606 095 178,18 100,00% TOTAL 3 606 095 178,18 100,00%
Source : Réalisé par le chercheur à l’aide des documents internes de la RAK
TOTAL 3 477 523 205,34 100,00% TOTAL 3 477 523 205,34 100,00%
Source : Réalisé par le chercheur à l’aide des documents internes de la RAK
74
70,00%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
VI VE VR VD
2020 2021
Graphe 1: Graphique de l'évolution des emplois des bilans financiers en grandes masses
Source : Réalisé par le chercheur
80,00%
70,00%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
CP DLMT DCT
2020 2021
Graphe 2: Graphique de l'évolution des ressources des bilans financiers en grandes masses
Source : Réalisé par le chercheur
75
Ces résultats montrent que l'entreprise accorde une grande importance à ces actifs à long
terme. On peut donc constater que les taux des VI augmentent légèrement d'un exercice
à l'autre. En termes de structure, ces valeurs s’avèrent assez normal pour une entreprise
à caractère industrielle et commerciale.
❖ Les valeurs d’exploitation (VE) : d’après les bilans élaborés, nous pouvons remarquer
que la RAK détient un niveau faible de stock estimé à 0,21% pour 2020 et 0,23% pour
2021, ce qui peut se justifier par le fait que l’activité de l’entreprise ne nécessite pas la
détention d’un stock.
❖ Les valeurs de Réalisation (VR) : Ce poste a connu une légère augmentation de 2020 à
2021, soit 2,36%, cette hausse s’explique par l’accroissement des créances.
❖ Les valeurs disponibles (VD) : sont passées de 10,07% en 2020 à 4,81% en 2021 soit
une baisse de 5,26% en 2021. On peut donc dire que l’entreprise ne respecte pas la
norme qui est de 0% à 5% pendant l’exercice 2020. Il est si difficile de dire qu’il s’agit
d’une amélioration dans la gestion de trésorerie de la RAK, puisqu’elle reste à sa
disposition.
❖ Les dettes à court terme (DCT) : on constate que le pourcentage des dettes à court terme
dans l’ensemble des ressources tend en 2021 vers 18,61%, ceci montre que l’entité
recours à des sources de financement externes on cite à titre indicatif les dettes
fournisseurs qui ont pour but de financer les besoins d’exploitation.
76
Section n°2 : l’évaluation de la performance financière à travers les approches d’analyses
de la trésorerie.
A travers les bilans financiers établis ci-dessus, nous allons procéder au calcul et à
l’interprétation des indicateurs de l’équilibre financier qui constituent un outil de mesure de la
performance financière de l’entité. L'étude de différents ratios et tableaux de flux de trésorerie
pour les deux exercices 2020 et 2021 vont nous permettre d'apprécier la situation financière
et son impact sur la santé financière de l'entreprise.
Le fonds de roulement net est considéré comme étant une marge de sécurité qui peut être
calculée selon deux méthodes.
Tableau 21: Calcul du fonds de roulement net global par le haut du bilan en MAD
Désignation 2020 2021
77
3000000000,0.00 MAD
2500000000,0.00 MAD
2000000000,0.00 MAD
1500000000,0.00 MAD
1000000000,0.00 MAD
500000000,0.00 MAD
- MAD
Capitaux Actif FR
permanents immobilisé (AI)
(CP)
2020 2021
Graphe 3: Présentation graphique du fonds de roulement net global par le haut du bilan
Source : Elaboré par le chercheur
Interprétation :
Pendant les deux exercices, le fonds de roulement net global dégagé par la RAK est positif,
c’est-à-dire que les ressources durables sont supérieures aux emplois stables. Dans ce cas-là,
on peut dire que la RAK est équilibrée à long terme ce qui lui permet d’avoir une marge de
sécurité appréciable.
Concernant la variation du FRNG, on remarque une baisse de 2.6% entre 2020 et 2021. La
cause principale de cette baisse est l’augmentation des actifs immobilisés de la gérance
d’électricité de la RAK financé ainsi par leurs propres moyens, ce qui a aboutis à une diminution
du fonds de roulement.
Malgré sa diminution, ce dernier reste positif, ce qui représente un excédent des capitaux
permanents sur les actifs immobilisés.
78
Tableau 22: Calcul du fonds de roulement net global par le bas du bilan en MAD
Désignation 2020 2021
Par le bas du bilan
Dettes à court terme (DCT) 790 415 683,60 654 291 387,27
2020 2021
Graphe 4: Présentation graphique du fonds de roulement net global par le bas du bilan
Source : Elaboré par le chercheur
On remarque que le fonds de roulement net global calculé par le bas du bilan correspond
parfaitement à celui calculé par le haut de bilan, ce qui signifie que les actifs circulants arrivent
à financer la totalité du passif circulant.
2.1.2. Analyse de l’équilibre financier à court terme :
Cette sous-section sera réservée à l’étude de la partie de l’actif circulant financé par la marge
de sécurité (FRNG).
79
Tableau 23: Calcul du besoin en fonds de roulement en MAD
Désignation 2020 2021
0,00
Actif Circulant - TA Passif Circulant - TP Besoin en fonds de roulement
2020 2021
Interprétation :
Avant de procéder à l’interprétation des résultats obtenus en ce qui concerne le besoin en fonds
de roulement, il s’avère si nécessaire de calculer d’abord les ratios des délais fournisseurs et
clients en faisant référence à l’annexe n° 3.
80
Tableau 24: Calcul des ratios de délais fournisseurs et de délais clients en MDH
Désignation 2020 2021
On remarque, que le BFR est positif durant les deux exercices, révélant ainsi la présence d’un
besoin de financement d’exploitation. Donc les actifs circulants sont supérieurs aux passifs
circulants. Cela nous renseigne généralement sur la capacité de l’entreprise à rembourser ses
dettes à court terme.
A noter que les ressources à CT n’ont pas la capacité à financer la totalité des besoins à CT, et
qu’une partie de ces besoins va t’être financer par le FR.
Il est vrai qu’une amélioration de cette situation peut être produite à travers la réduction des
écarts entre le délai de paiement des fournisseurs et le délai de recouvrement des clients.
Il faut mentionner, que pour l’année 2020, l’entité a accordé un délai de 235 j à ses clients, et
en contrepartie, elle a reçu un délai de 176j de la part de ses fournisseurs soit un écart de 59j.
Pour l’année 2021, l’entité a accordé un délai de 265 j à ses clients tandis qu’elle n’a reçu que
119j de la part de ses fournisseurs, soit un décalage de 146j.
Concernant la variation du BFR on aperçoit une augmentation de 48% entre 2020 et 2021, ceci
est dû à la hausse de l’actif circulant
81
2.1.3. Analyse de l’équilibre financier immédiat :
Il représente la totalité des actifs qui peuvent être rapidement convertis en liquidités afin de
régler les dettes à court terme.
❖ Première méthode : TN = TA – TP
Tableau 25: Calcul de la Trésorerie nette selon les deux méthodes en MAD
Désignation 2020 2021
Par le haut du bilan
82
900000 000,00 MAD
800000 000,00 MAD
700000 000,00 MAD
600000 000,00 MAD
500000 000,00 MAD
400000 000,00 MAD
300000 000,00 MAD
200000 000,00 MAD
100000 000,00 MAD
- MAD
FRNG BFR Trésorerie
nette
2020 2021
400000000
350000000
300000000
250000000
200000000
150000000
100000000
50000000
0
TA TP Trésorerie nette
2020 2021
Interprétation :
La trésorerie nette est extrêmement liée à deux concepts de base et qui sont le FRNG et le BFR.
D’après les résultats obtenus, nous pouvons remarquer que la RAK arrive à assurer l’équilibre
financier immédiat. Autrement dit, la trésorerie de la RAK est positive, ce qui signifie que
l’entreprise possède suffisamment de ressources pour financier à la fois la partie stable de ses
actifs et de son cycle d’exploitation.
83
La Rak jouit donc d’une situation financière excédentaire, d’où la nécessité de la mise en place
de nouveaux placements.
La diminution de la trésorerie entre 2020 et 2021 peut être s’expliquer par l’accroissement du
BFR.
Parmi ces ratios, on trouve ceux de liquidités qui ont comme but la vérification de la couverture
des dettes à court terme par les actifs à court terme pour réduire le risque de faillite dans le CT.
Actif Circulant
1 222 255 529.20 1 261 281 670.02
Trésorerie Actif
363 155 230.38 167 386 739.08
R= Actif Circulant /
Dettes à court terme Dettes à Court
Terme 787 416 445.11 618 686 886.29
Trésorerie passif
2 999 238.49 35 604 500.98
Interprétation :
Ce ratio consiste à mesurer la capacité de la Régie à honorer ses obligations, ainsi que de faire
face à une demande de paiement simultanée de ses créanciers tant à court qu’à moyen terme.
Le ratio dépasse les deux points durant les 2 exercices étudiés, enregistrant dès lors une hausse
légère de 0.18 points en 2021 par rapport à 2020. Cet indicateur fournit une assurance
raisonnable quant à la solvabilité de la Régie face à ses engagements à court et à moyen terme.
84
2.2.2. Le ratio de liquidité réduite :
Tableau 27: Calcul du Ratio de liquidité Réduite
Désignation Formule 2020 2021
Trésorerie Actif
363 155 230.38 167 386 739.08
R= Actif
Dettes à court terme Circulant- stock /
Dettes à Court 787 416 445.11 618 686 886.29
Terme
Trésorerie passif
2 999 238.49 35 604 500.98
Interprétation :
Sans tenant compte la vente des stocks, La solvabilité de la Régie est forte, l’actif circulant
couvre les dettes à court terme à hauteur de 217% en 2021 enregistrant dès lors une hausse
légère de 17% par rapport à 2020.
Trésorerie Actif
363 155 230.38 167 386 739.08
Interprétation :
Sans prendre en considération l’actif circulant, la Régie a la capacité immédiate de couvrir ses
dettes à court terme puisque ce taux dépasse 0.2 points pendant les deux exercices successifs.
85
➢ Récapitulatif de l’évolution des ratios de liquidité à l’aide d’un graphique :
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
Ratio de liquidité générale Ratio de liquidité Réduite Ratio de liquidité Immédiate
2020 2021
N.B : L’importance de ce type de ratio pour la Régie s’explique principalement par la nature de
son activité, imposant à elle un délai d’encaissement des créances plus court que celui de
décaissement des dettes. Cette condition n’a pas pu été respecté pendant les deux exercices vu
les conséquences de la crise et le caractère social de la Régie.
86
Tableau 29: Tableau de flux de trésorerie de 2021
Désignation 2 021
. Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (A) -70 393 765,56
· Encaissement reçus des clients 632 019 063,55
· Sommes versées aux fournisseurs et au personnel -670 331 603,30
· Intérêts et autres frais financiers payés -3131023,81
· Impôts sur les résultats payés -28 950 202,00
· Flux de trésorerie net provenant des activités d’investissements (B) -186 956 166,41
· Décaissements sur acquisition d’immobilisations corporelles ou incorporelles -187 768 006,16
· Encaissement sur cession d’immobilisation corporelle ou incorporelle 955 839,75
· Décaissements sur acquisition d’immobilisation financière -144 000,00
· Encaissements sur cessions d’immobilisation financières 0,00
· Intérêts encaissées sur placements financiers 0,00
· Dividende et quote-part de résultats reçus 0,00
· Flux de trésorerie provenant des activités de financements 28 976 178,18
· Encaissements suite à l’émission d’action 0,00
· Dividendes et autres distribution effectuées 0,00
· Encaissements provenant d’emprunt 9 151 489,78
· Remboursement d’emprunt ou d’autres dettes assimilées -14 695 049,03
. Subventions d'investissements 34 519 737,43
v. Variation de trésorerie de la période (A+B+C) -228 373 753,79
· Trésorerie ou équivalent de trésorerie au début de la période (D) 360 155 991,89
· Trésorerie ou équivalent de trésorerie à la fin de la période (D)+(A+B+C) 131 782 238,10
Interprétation :
La variation de la trésorerie de la période est négative d’un montant de 228 373 753,79 DH,
ceci revient principalement à un flux de trésorerie net provenant des activités d’investissements
et d’exploitation négatifs pour toute l’année de 2021.
• La première rubrique nous renseigne sur les flux de trésorerie issus des activités
opérationnelles, ce dernier est négatif d’un montant de -70 393 765,56 DH, ceci peut
s’expliquer par le fait que l’entreprise n’a qu’un seul compte de produit (encaissement
et reçu des clients) contre trois comptes de charges (sommes versées aux fournisseurs
et aux personnels, intérêts et autres frais financiers payés et impôts sur les résultats
payés).
87
• La deuxième rubrique nous renseigne sur les flux de trésorerie provenant des activités
d’investissements, ce dernier est négatif, ce qui signifie que l’entité a décaissé
187 912 006.16 DH pour l’acquisition des immobilisations. En contrepartie l’entité a
encaissé seulement 955 839.75 DH suite à la cession d’immobilisation corporelle ou
incorporelle.
• La troisième rubrique nous renseigne sur les flux de trésorerie provenant des activités
de financement, ce dernier représente un solde positif de 28 976 178,18 DH issu de la
différence entre les subventions d’un montant de 34 519 737,43 DH, l’emprunt de
financement d’un montant de 9 151 489,78 DH et le remboursement d’emprunt d’un
montant de 189 918 121,50 DH.
R = Actif Net /
Total Dettes Total des Dettes 985 877 364,15 844 209 508,77
Interprétation :
D’après le tableau ci-dessus, nous pouvons conclure que la RAK arrive à financer la totalité de
ses engagements à terme à travers la totalité de ses actifs puisque durant les 2 exercices le ratio
de la solvabilité générale est supérieur à 1.
88
3.2. Ratio de l’autonomie financière :
Tableau 31: Calcul du ratio d'autonomie financière
Désignation Formule 2020 2021
Interprétation :
On peut conclure que ce ratio présente un pourcentage important qui est de 93% pendant les
deux exercices 2020 et 2021. Le taux de ce ratio dépasse 50% donc l’entreprise est capable de
s’endetter. Par conséquent le montant des capitaux propres est plus important que celui des
dettes, c’est-à-dire que l’entreprise dispose d’une autonomie financière importante et une santé
financière assez solide.
3.3. Ratio de Rentabilité :
Nous allons étudier dans cette sous-section les deux types de ratios de rentabilité à savoir le
ratio de la rentabilité économique et celui de la rentabilité financière.
R= Résultat Net/
Actif Total 3 606 095 178 3 477 523 205,00
Actif Total
R.R.E en % 2,89 1,67
Ratio de Rentabilité Financière
R= Résultat Net/
Capitaux Propres Capitaux Propres 1 312 018 225 ,65 1 370 236 621,00
89
Interprétation :
- Le ratio de la rentabilité économique a connu une baisse depuis 2020 passant de 2.89%
à 1.67% en 2021. Cette tendance s'explique en partie, notamment, par l'importance des
investissements réalisés ces dernières années et donc le coût d'amortissement des projets
achevés et mis en fonctionnement.
- Le ratio de la rentabilité financière a connu de même une baisse de 3.72% entre 2020 et
2021. Cela est dû à la dégradation du résultat net (-44.29% par rapport à 2020), mais
aussi à la hausse des capitaux propres.
100,00%
90,00%
80,00%
70,00%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
Ratio de Solvabilité Ratio d’Autonomie R.R.E R.F
Générale Financière en
2020 2021
Synthèse :
Ce présent travail en étude d’un cas empirique, nous a permis de mieux comprendre le
fonctionnement de la trésorerie sur le terrain au sein d’une entreprise réelle. En effet, l’analyse
financière de l’établissement public la « RAK », pendant les 2 exercices 2020 et 2021 contribue
à l’élaboration d’un diagnostic sur sa situation financière. Les différentes approches de calcul
de la trésorerie à savoir l’approche bilancielle, des ratios statiques et dynamique nous ont
renseigner sur l’impact de la gestion de trésorerie sur la performance financière de la RAK.
90
L’organisme dispose d’un équilibre financier à long terme marqué par un FRNG positif sur les
deux exercices étudiés, cela veut dire que l’entité est en capacité de financer son cycle
d’investissement et dégage également un excédent de ressources qui a arrivé à financer à la fois
l’actif immobilisé et les dettes à court terme.
Et même si, on constate que l’évolution du FR est négative, cela on pourrait les expliquer
généralement par une baisse du FR entre 2020 et 2021, et donc une hausse des dettes à court
terme plus que celle de l’actif circulant. Cette variation négative n'a pas d'impact significatif
sur la capacité de l'entreprise à honorer ses engagements à CT.
Dans ce cas-là, l’entité a la capacité d’éviter les éventuels problèmes de flux de trésorerie
puisqu’elle a la capacité de soutenir les décalages qui peuvent survenir entre les entrées et les
sorties de fonds. C’est ainsi que l'équilibre financier est maintenu à long terme.
Cependant, la RAK détient un équilibre financier à court terme représenté par un BFR positif
durant les 2 années, ce qui signifie que les ressources d’exploitation ne peuvent combler les
emplois d’exploitation. Ce besoin en fonds de roulement a connu de même une variation à la
hausse en 2021 suite à l’augmentation de l’actif circulant. Cet indicateur reste toujours loin
d’être négatif du fait de l’augmentation de l’actif circulant marqué par le décalage de deux mois
concernant le recouvrement des créances.
Nous atteignons maintenant, l’équilibre financier immédiat, avec une trésorerie excédentaire
durant les 2 exercices.
Et d’après le calcul des différents ratios, on a pu conclut que l’entité dispose d’une liquidité,
une situation de solvabilité, une rentabilité et une autonomie financière, avantageuses qui la
permettent à être solvable sur le court, moyen et long terme ce qui prouve que l’entreprise est
performante financièrement.
En ce qui concerne l’analyse par le TFT, on remarque que les flux de trésorerie d’exploitation
sont d’un total négatif, c’est-à-dire que l’entreprise ne peut pas payer ses dettes fournisseurs à
l’aide de ses créances clients.
91
Les flux de trésorerie d’exploitation et d’investissement sont supérieurs aux flux de trésorerie
provenant des activités de financement, ce qui a engendré une variation négative de la trésorerie.
Généralement, nous pouvons dire que l’entité est en bonne situation financière, ce qui traduit
sa solvabilité et sa liquidité pendant les 2 années. Nous affirmons, donc que l’entreprise reste
performante malgré les insuffisantes liées principalement à la gestion des excédents de
trésorerie.
Avant de conclure notre étude, il s’avère si nécessaire de formuler des solutions permettant à
la RAK de générer des rémunérations importantes de leurs placements, mais aussi des
recommandations pour l’amélioration de son système de gestion de trésorerie actuelle.
Quelles sont donc les alternatives qui peuvent permettre à la RAK de bénéficier des autres types
de placement et de crédit ? une nouvelle forme ?
Lors de son discours du Trône du 29 juillet 2020, Sa Majesté le Roi Mohammad VI (que Dieu
vous bénisse), a défini de nobles orientations pour la mise en œuvre d'un plan de relance
ambitieux. Sa Majesté a fait appel à une réforme profonde du secteur public qui doit être lancée
avec prudence afin de corriger les dysfonctionnements structurels des établissements et des
entreprises publics, assurer une complémentarité et une cohérence optimales entre leurs
missions respectives et, in fine, de renforcer leur efficience économique et sociale12.
Sans oublier de souligner la fébrilité appréciable qui a connu ce secteur grâce à la stratégie du
gouvernement marocain visant à résorber. Il s’agit d’une vraie orientation pour assurer le suivi
du transfert des compétences de la gestion d’eau et de l’électricité aux sociétés de
développement local constituées au niveau des conseils régionaux.
12
Projet de loi-cadre n° 50.21 relative à la réforme des établissements et entreprises publics
92
C’est dans ce contexte, que le Ministère de l’intérieur a été intervenu en 2021 en lançant le
processus de transformation profonde du système actuel des Régies et des délégataires. Ce
processus de réforme a été qualifié comme étant un processus approfondi et ambitieux, démarré
le 29 juillet 2021, par la signature d’un mémorandum 13
d’entente entre trois ministres et le
directeur générale de l’ONEE.
Le projet portant n° 83.21 sur la création des sociétés régionales multi-services a été approuvé
le 26 Janvier 2023 par le conseil de gouvernement, afin de répondre à l’ensemble des contraintes
liées aux secteurs de la distribution d’eau, d’électricité et de l’assainissement liquide qui
empêchent de répondre efficacement aux demandes croissantes de ces installations de base.
En matière de gestion, la nouvelle réforme va permettre aux Régies de changer leurs politiques
d’allocation d’actif vers d’autres.
En cas d’un déficit, ces entités vont avoir l’accès à des sources de financement externe autres
que les crédits bancaires et les crédits auprès des fournisseurs, on cite à titre d’exemple
l’augmentation du capital soit par l’incorporation de nouveaux actionnaires ou encore des
associés, ce type de financement reste un peu difficile d’être pratiqué par ce type de société vu
la nature des actionnaires « Etablissements Publics ».
Concernant la gestion des excédents de trésorerie, cette nouvelle réforme représente également
la meilleure opportunité pour que les Régies puissent affronter de nouveaux défis liés
généralement à son ouverture sur le marché de capitaux. En effet, un excédent de trésorerie peut
être acceptable dont la mesure où il sert à financer des projets d’investissement (acquisition,
croissance interne, etc.) à court terme. « La mise en œuvre du projet peut justifier de maintenir
la liquidité inutilisée, mais pas plus d'une certaine durée. De plus, il existe des solutions
d'investissement adaptées. Le maintien de la liquidité est impératif, mais une trésorerie
structurellement importante est de mauvais augure pour une entreprise car elle montre des
déficits dans sa gestion.
Voici les placements à qui les Régies et spécifiquement la RAK peuvent faire appel comme
solution à la situation actuelle de sa trésorerie.
13
Note écrite d'un diplomate pour exposer le point de vue de son gouvernement sur une question
93
• Les placements bancaires ;
• Les placements sur les marchés ; et
• Les placements auprès d’une entreprise.
Au cours de notre période de stage, nous avons constaté que la structure du service financier ne
comporte pas un réel bureau de trésorerie, réalisant ainsi le suivi par le chef du service financier.
Nous recommanderons la Régie autonome de Kénitra, de concevoir une structure
opérationnelle focalisée sur le métier de la trésorerie.
▪ 2ème recommandation :
L’absence d’un vrai manuel de procédures formalisées est à l’origine de fréquents retards dans
l’exécution des tâches. Nous recommanderons donc la RAK d’établir et de formaliser des
manuels de procédures pour la gestion administrative et financière.
▪ 3ème recommandation :
▪ 4ème recommandation :
Les délais de paiement des fournisseurs dépassent les délais légaux fixés par la loi N°32-10,
Nous recommandons donc la RAK d’optimiser ses délais pour ne pas subir des intérêts
moratoires qui vont nuire sur sa situation financière.
▪ 5ème recommandation :
94
▪ 6ème recommandation :
Pour assurer le suivi journalier de la trésorerie, la RAK doit doter d’un système d’information
de la gestion de trésorerie.
Ce système va permettre au trésorier qui est dans ce cas-là le chef du service financier de faire
face à :
Les meilleurs systèmes d’informations de gestion trésorerie sont ceux qui regroupent les deux
types cités auparavant sous formes de modules constituant un seul logiciel le cas de la gamme
de gestion de trésorerie de SAGE.
Conclusion :
Tout au long de ce chapitre, nous avons essayé de concrétiser notre démarche théorique à travers
un cas pratique pour être à la fin en mesure de répondre à notre problématique majeur. Et pour
ce faire, on a procédé premièrement à l’analyse de la trésorerie par les trois approches : statique,
relative, et dynamique. Au terme de cette analyse, on a pu tirer que cette entité est performante
malgré les insuffisantes liées essentiellement à la gestion des excédents de trésorerie. Nous
avons ensuite formulé une solution en matière de placements à l’aide de la nouvelle réforme
entrée en vigueur prochainement ainsi que des recommandations d’amélioration du système
actuelle de gestion de la RAK.
95
Conclusion Générale :
Le sujet de la trésorerie connait actuellement une préoccupation majeure, et qui trouve son
origine dans la gestion et le fonctionnement de l’entreprise. Elle est un domaine sensible et
représente un véritable enjeu pour l'équilibre financier qui doit être géré au quotidien. La gestion
de la trésorerie représente un ensemble de décisions stratégiques à prendre pour aboutir à un
résultat bénéfique, c'est-à-dire avoir des liquidités suffisantes pour éviter l’interruption de
l’activité de l’entreprise et ainsi prévenir sa dissolution. La gestion de la trésorerie constitue
donc un élément indispensable à la gestion de l'entreprise.
Déterminée sur la base des données comptables, la trésorerie est étudiée dans le prolongement
de l'analyse financière, en tenant compte de l'environnement du service de la trésorerie, dont
les activités sont de nombre trois : prévoir, gérer et optimiser les flux ainsi que les risques.
A travers ce mémoire, nous avons essayé de formuler une réponse à notre problématique de
base : « l’impact de la gestion de trésorerie sur la performance financière des régies ».
Et pour ce faire, nous avons abordé dans le premier chapitre de la partie théorique, les théories
conçues par des économistes concernant la trésorerie. Puis, nous avons présenté dans la
deuxième section les généralités liés à cette discipline et à celles de la performance financière.
Toujours, dans le même chapitre, nous avons consacrer une section pour montrer l’importance
de la gestion de trésorerie dans l’entreprise. Et finalement, nous avons présenté les étapes à
suivre pour que la gestion de trésorerie soit efficace.
Dans le deuxième chapitre, nous avons consacré la première section à la présentation du cœur
de notre travail de recherche, qui est l’optimisation de la gestion de trésorerie tout en mettant
l’accent sur ses techniques, ses outils et ses instruments, pour ensuite procéder à l’analyse des
équilibres financiers et des différents ratios ce qui a fait l’objet de notre deuxième section.
Cette étude qui a été réalisé, nous a permis de confirmer que la Régie Autonome de Kénitra est
dotée d’une bonne santé financière puisque la trésorerie nette est positive, relevant ainsi d’un
équilibre financier à court et à long terme marqué par un fonds de roulement et un besoin en
fonds de roulement positifs.
96
Cependant l’analyse par les flux, nous a révélé une insuffisance des flux de trésorerie qui n’ont
pas arrivé à combler la totalité des flux de trésorerie provenant des activités d’investissement
et d’exploitation malgré que les flux de trésorerie provenant des activités de financement sont
positifs.
A l’aboutissement de notre travail, nous avons réalisé que la gestion de trésorerie est
indispensable au sein d’une entité, et c’est la raison qui nous a poussé de proposer une solution
sur la base de la nouvelle réforme des régies pour que la RAK arrive à optimiser ses excédents
de trésorerie en réalisant un retour important qui va lui permettre de financer ses investissements
futurs, de même, nous avons jugé utile de proposer quelques recommandations pour que la
gestion au sein de la division comptable et financière soit amélioré.
Toutefois, ce sujet peut être mieux traité si on a l’accès à d’autres documents et même aux
données de 2022 qui vont nous permettre de mieux apprécier l’évolution de la trésorerie.
97
Annexes :
98
Annexe n°1 : Actif du Bilan
EXERCICE EXERCICE
A C T I F Amortissement PRECEDENT
Brut Net
s et Provisions Net
Immobilisations en non valeurs→[A]
Frais préliminaires
A
Charges à répartir sur plusieurs exercices
C Primes de remboursement des obligations
T Immobilisations incorporelles→ [B] 78 236 804,29 53 772 831,15 24 463 973,14 24 618 322,73
Immobilisations en Recherche et Dev . 52 899 702,73 45 885 500,24 7 014 202,49 9 041 507,76
I Brev ets, marques, droits et v aleurs 15 413 737,60 7 887 330,91 7 526 406,69 8 460 848,74
F Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles 9 923 363,96 9 923 363,96 7 115 966,23
Immobilisations corporelles →[C] 3 649 858 794,13 1 625 637 488,23 2 024 221 305,90 1 996 040 578,67
I Terrains 35 919 292,71 482 080,70 35 437 212,01 35 678 252,36
Constructions 315 594 111,81 77 588 493,59 238 005 618,22 239 857 731,63
M Installations techniques, matériel et
3 137 486 328,70 1 501 068 174,56 1 636 418 154,14 1 623 698 137,88
M outillage
Matériel de transport 21 383 054,09 19 831 487,42 1 551 566,67 1 909 166,67
O Mobilier, Mat. de bureau, Aménag. Div ers 33 618 137,86 26 354 797,54 7 263 340,32 7 040 495,18
B Autres immobilisations corporelles 14 850 328,64 312 454,42 14 537 874,22 16 055 847,79
Immobilisations corporelles en cours 91 007 540,32 91 007 540,32 71 800 947,16
I
Immobilisations financières→[D] 169 517,20 169 517,20 25 517,20
L Prêts immobilisés
Autres créances financières 169 517,20 169 517,20 25 517,20
I
Titres de participation
S Autres titres immobilisés
Créances de l'actif circulant→[G] 802 737 192,05 49 289 017,95 753 448 174,10 714 640 105,44
C Fournis. débiteurs, av ances et acomptes 389 674,61 389 674,61 1 263
940,00
I Clients et comptes rattachés 669 164 743,97 37 145 680,42 632 019 063,55 556 431
114,60
R Personnel 1 897 272,95 1 897 272,95 1 767
113,86
C Etat 113 128 779,10 113 128 779,10 150 020
382,92
U Comptes d'associés 0,00 0,00 0,00
Autres débiteurs 12 143 337,53 12 143 337,53 0,00 32 745,24
L
Comptes de régularisation- Actif 6 013 383,89 6 013 383,89 5 124 808,82
A
Titres valeurs de placement→[H] 500 000 000,00 500 000 000,00 500 000 000,00
N
Ecarts de conversion actif→ [I]|Eléments
T
circulants
TOTAL II (F+G+H+I) 1 310 877 039,15 49 595 369,13 1 261 281 670,02 1 222 255 529,20
T Trésorerie-Actif 167 386 739,08 167 386 739,08 363 155 230,38
R Chèques et v aleurs à encaisser 21 787 825,17 21 787 825,17 18 731 214,66
E
S Banques, T.G et C.C.P 145 597 713,91 145 597 713,91 344 422 815,72
.
. Caisse, Régie d'av ances et accréditifs 1 200,00 1 200,00 1 200,00
. TOTAL III 167 386 739,08 167 386 739,08 363 155 230,38
TOTAL GENERAL I+II+III 5 206 528 893,85 1 729 005 688,51 3 477 523 205,34 3 606 095 178,18
99
Annexe n°2 : Passif du Bilan
REGIE AUTONOME DE KÉNITRA du 01/01/2021 au 31/12/2021
EXERCICE
P A S S I F EXERCICE
PRECEDENT
CAPITAUX PROPRES 1 370 236 621,17 1 312 018 225,65
F Capital social ou personnel (1) 84 409 614,76 84 409 614,76
I Moins : actionnaires, capital souscrit non appelé
Capital appelé 84 409 614,76 84 409 614,76
N
Dont v ersé 84 409 614,76 84 409 614,76
A
Prime d'émission, de fusion, d'apport
N Ecarts de réév aluation
C Réserv e légale
EAutres réserv es
M Report à nouv eau (2) 1 227 608 610,89 1 123 094 896,67
100
Annexe n°3 : Compte de Produits et de Charges (Hors Taxes)
REGIE AUTONOME DE KÉNITRA du 01/01/2021 au 31/12/2021
OPERATIONS
TOTAUX DE
Concernant TOTAUX DE
Propres à L'EXERCICE
DESIGNATION les exercices L'EXERCICE
l'exercice PRECEDENT
précédents
1 2 3=2+1 4
PRODUITS D'EXPLOITATION 1 013 649 087,48 21 685,14 1 013 670 772,62 1 203 371 135,07
Ventes de marchandises (en l'état) 788 265 103,65 788 265 103,65 749 445 781,77
Ventes de biens et serv ices produits 170 799 532,00 170 799 532,00 176 849 370,02
E
Chiffres d'affaires 959 064 635,65 959 064 635,65 926 295 151,79
X
I Variation de stocks de produits (1)
P Immobilisations produites par
9 007 137,68 21 685,14 9 028 822,82 200 962 798,43
l'entreprise pour elle-même
L
Subv entions d'exploitation
O Autres produits d'exploitation 4 558 032,93 4 558 032,93 1 597,25
I Reprises d'exploitation : transferts de
41 019 281,22 41 019 281,22 76 111 587,60
charges
A
Total I 1 013 649 087,48 21 685,14 1 013 670 772,62 1 203 371 135,07
T CHARGES D'EXPLOITATION 1 009 041 887,64 50 170,79 1 009 092 058,43 1 134 324 121,76
A Achats rev endus(2) de marchandises 594 359 363,52 594 359 363,52 556 534 281,79
Achats consommés(2) de matières et
T 78 930 736,22 4 568,06 78 935 304,28 265 553 490,50
II fournitures
I Autres charges externes 18 470 688,31 45 602,73 18 516 291,04 20 619 434,85
RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) 4 607 199,84 -28 485,65 4 578 714,19 69 047 013,31
I Pertes de change
V
Autres charges financières
E
Dotations financières
R
Total V 3 131 023,81 3 131 023,81 7 065 418,21
VII RESULTAT COURANT (III+VI) 17 502 658,24 -28 485,65 17 474 172,59 75 043 523,95
101
du 01/01/2021 au 31/12/2021
OPERATIONS
TOTAUX DE
Concernant TOTAUX DE
Propres à L'EXERCICE
DESIGNATION les exercices L'EXERCICE
l'exercice PRECEDENT
précédents
1 2 3=2+1 4
VII RESULTAT COURANT (III+VI) 17 502 658,24 -28 485,65 17 474 172,59 75 043 523,95
PRODUITS NON COURANTS 83 248 444,88 415 347,71 83 663 792,59 88 970 062,64
Produits des cessions 955 839,75 955 839,75 2 013 177,63
N Subventions d'équilibre
Reprises sur subventions 79 642 250,41 79 642 250,41 67 784 134,04
O VIII
Autres produits non courants 741 052,72 415 347,71 1 156 400,43 14 570 743,50
N Reprises non courantes ; transferts de
1 909 302,00 1 909 302,00 4 602 007,47
charges
Total VIII 83 248 444,88 415 347,71 83 663 792,59 88 970 062,64
C CHARGES NON COURANTES 13 968 755,20 612,46 13 969 367,66 14 278 027,37
Valeurs nettes d'amortissements des
1 855 995,23 1 855 995,23 3 388 396,38
O immobilisations cédées
Subventions accordées
U IX
Autres charges non courantes 6 229 974,62 612,46 6 230 587,08 4 747 882,57
R Dotations non courantes aux
5 882 785,35 5 882 785,35 6 141 748,42
amortissements et aux provisions
A Total IX 13 968 755,20 612,46 13 969 367,66 14 278 027,37
N X RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) 69 279 689,68 414 735,25 69 694 424,93 74 692 035,27
XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+X) 86 782 347,92 386 249,60 87 168 597,52 149 735 559,22
T
XII IMPOTS SUR LES RESULTATS 28 950 202,00 28 950 202,00 45 221 845,00
XII RESULTAT NET (XI-XII) 57 832 145,92 386 249,60 58 218 395,52 104 513 714,22
XIV TOTAL DES PRODUITS (I+IV+VII) 1 112 924 014,57 437 032,85 1 113 361 047,42 1 305 403 126,56
XV TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XIII) 1 055 091 868,65 50 783,25 1 055 142 651,90 1 200 889 412,34
102
Bibliographie :
- Pierre Cabane (2004), L’essentiel de la finance à l’usage mes managers, 2ème édition
Eyrolles.
Mémoires et Thèses :
- ABDMEZIEM Ahcene, L’impact de la gestion de trésorerie sur la situation financière de
l’entreprise : Cas : Société du coton hydrophile SOCOTHYD, Boumerdès, Université
Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
103
- ALLOU DALILA et ZAMOUM AMEL (2009), Amélioration du système de gestion de
trésorerie d’une entreprise nationale. Cas : ENAGEO, école supérieur Algérienne des
affaires.
COURS UNIVERSITAIRE :
- Cours de l’analyse financière et de la gestion financière (2019), S4, Université Ibn Tofail.
- Cours de Gestion de trésorerie (2020), S6, Université Ibn Tofail.
- Cours de l’analyse et du diagnostic financier, Université Ibn Tofail.
104
Webographie :
- Www. rubypayeur.com
- Www.studocu.com
- Www.fr.scribd.com
- Www.googlescholar.com
- Www.scholarvox.com
- Www.Slideplay.fr
- Www.wikimemoires.net
- https://www.courdescomptes.ma
105
Table des matières :
Dédicaces
Remerciements
Résumé
Abstract
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des graphes
Sommaire
Introduction Générale : .............................................................................................................. 1
PARTIE 1 : LES FONDEMENTS THEORIQUES DE LA GESTION DE TRESORERIE .......... 4
Chapitre I : Les approches théoriques de la gestion de trésorerie .............................................. 5
Section n°1 : Les approches théoriques : ............................................................................ 6
1.1. La théorie du Free Cash-Flow : ............................................................................ 6
1.2. La théorie du financement hiérarchique : ........................................................... 7
1.3. Le théorème de Modigliani & Miller : ................................................................. 9
Section n°2 : Généralités sur les notions de base ............................................................. 10
2.1. La trésorerie et la gestion de trésorerie : ........................................................... 10
2.1.1. Historique de la trésorerie : ......................................................................... 11
2.1.2. La trésorerie, un concept à multiple facettes : ........................................... 11
2.1.3. Les objectifs de la trésorerie : ...................................................................... 13
2.1.4. Les éléments constitutifs de la trésorerie : ................................................. 13
2.1.5. La fonction du trésorier : ............................................................................. 14
2.1.5.1. Rôle du trésorier : ..................................................................................... 14
2.1.5.2. Les compétences du trésorier : ................................................................ 17
2.1.6. Définition de la gestion de trésorerie : ........................................................ 17
2.1.7. Types de la gestion de trésorerie : ............................................................... 18
2.1.8. Utilité de la gestion de trésorerie : .............................................................. 18
2.1.9. Objectifs de la gestion de trésorerie : .......................................................... 19
2.1.10. Fonction de la gestion de trésorerie : .......................................................... 20
2.2. La performance financière :................................................................................ 22
2.2.1. Définition de la performance : ..................................................................... 22
106
2.2.2. La mesure de la performance : .................................................................... 23
2.2.3. Objectifs de la mesure de la performance : ................................................ 24
2.2.4. Les types de performance : .......................................................................... 24
2.2.5. La performance financière : ........................................................................ 25
2.2.6. Analyse de la performance financière : ...................................................... 25
Section n°3 : L’importance de la gestion de trésorerie dans l’entreprise ...................... 26
3.1. La place de la gestion de trésorerie : .................................................................. 26
3.2. Les différentes approches de la trésorerie : ....................................................... 26
3.2.1. Approche bilancielle : statique .................................................................... 27
3.2.2. Approche des ratios statiques :.................................................................... 27
3.2.3. Approche dynamique : ................................................................................. 27
Section n°4 : le processus de la gestion de trésorerie ....................................................... 28
Conclusion :.............................................................................................................................. 29
CHAPITRE II : L’ANALYSE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE
PAR LES INDICATEURS DE LE GESTION DE LA TRESORERIE ................................... 30
Section n°1 : L’optimisation de la gestion de trésorerie .................................................. 30
1.1. Les conditions d’optimisation de la gestion de trésorerie : .............................. 31
1.2. Les outils et techniques d’optimisation de la trésorerie : ................................. 32
1.2.1. Les outils d’optimisation de la trésorerie : ................................................. 32
1.2.1.1. Le plan de financement : .......................................................................... 32
1.2.1.2. Le budget de trésorerie : .......................................................................... 34
1.2.1.3. La fiche en dates de valeur :..................................................................... 36
1.2.2. Les techniques d’optimisation de la trésorerie : ........................................ 37
1.3. La politique d’optimisation de la trésorerie. ..................................................... 37
1.3.1. Le niveau optimum d’encaisse : .................................................................. 37
1.3.2. Les cas possibles : ......................................................................................... 38
Section n°2 : La gestion de trésorerie et la performance financière de l’entreprise .... 39
2.1. Approche bilancielle : .......................................................................................... 39
2.1.1. Bilan fonctionnel :......................................................................................... 39
2.1.1.1. Définition et objectif du bilan fonctionnel .............................................. 39
2.1.1.2. Structure du bilan fonctionnel :............................................................... 40
2.1.2. Bilan financier : ............................................................................................ 41
2.1.2.1. Définition et objectif du bilan financier : ................................................ 41
2.1.2.2. Elaboration du bilan financier : .............................................................. 42
2.1.2.3. Structure du bilan financier : .................................................................. 43
107
2.1.3. L’analyse de l’équilibre financier :.............................................................. 43
2.1.3.1. Le fonds de roulement : ............................................................................ 43
2.1.3.2. Le besoin en fonds de roulement (BFR) : ............................................... 46
2.1.3.3. La trésorerie nette :................................................................................... 47
2.2. Approche des ratios statiques : ........................................................................... 48
2.2.1. Les ratios de liquidité : ................................................................................. 48
2.2.2. Les ratios de gestion : ................................................................................... 49
2.3. Approche dynamique : ........................................................................................ 50
2.4. Les indicateurs de mesure de la performance financière :............................... 52
Conclusion :.............................................................................................................................. 53
Partie Pratique : RAK .............................................................................................................. 54
CHAPITRE III : PRESENTATION DU CONTEXTE ET DE LA METHODOLOGIE DE
TRAVAIL ................................................................................................................................. 55
Section n°1 : Présentation de l’organisme d’accueil la RAK ......................................... 55
1.1. Présentation générale : ........................................................................................ 55
1.1.1. Aperçu général sur la Rak et sur ses organes de gestion : ........................ 55
1.1.2. Fiche d’identification de la RAK ................................................................. 57
1.1.3. L’organigramme de la RAK : ...................................................................... 59
1.1.4. Activités de la RAK ...................................................................................... 61
1.1.4.1. Analyse PESTEL :.................................................................................... 61
1.1.4.2. Activités de la RAK : ................................................................................ 62
1.2. La présentation du service d’accueil : Service Financier de la division
« Comptable et Financière » .......................................................................................... 63
1.2.1. L’organisation actuelle de la division : ....................................................... 63
1.2.2. La présentation de la division comptable et financière :........................... 64
1.2.3. La présentation du service financier : ........................................................ 65
1.2.4. Description de la gestion de trésorerie au sein de la RAK ........................ 66
Section n°2 : Présentation de la méthodologie de recherche .......................................... 67
2.1. L’intérêt du sujet :.................................................................................................... 67
2.2. Les objectifs de ce travail : .................................................................................. 67
2.3. La délimitation du travail : ................................................................................. 67
2.4. Les méthodes employées dans la réalisation du projet :................................... 68
2.5. La description de la méthodologie de recherche et des outils de recueil des
données ............................................................................................................................. 68
Conclusion :.............................................................................................................................. 71
CHAPITRE IV : ETUDE DE LA GESTION DE TRESORERIE DE LA RAK ..................... 72
108
Section n°1 : Analyse de la trésorerie par le bilan financier ........................................... 72
1.1. Etablissement des bilans financiers des exercices 2020 et 2021 ....................... 72
1.1.1. Etablissement des bilans des grandes masses : .......................................... 74
1.1.2. Interprétation des bilans en grandes masses : ........................................... 75
Section n°2 : l’évaluation de la performance financière à travers les approches
d’analyses de la trésorerie. ................................................................................................. 77
2.1. L’approche bilancielle : ....................................................................................... 77
2.1.1. Analyse de l’équilibre financier à long terme : .......................................... 77
2.1.1.1. Par le haut du bilan : ................................................................................ 77
2.1.1.2. Par le bas du bilan : .................................................................................. 78
2.1.2. Analyse de l’équilibre financier à court terme : ........................................ 79
2.1.3. Analyse de l’équilibre financier immédiat : ............................................... 82
2.2. L’approche relative : ............................................................................................ 84
2.2.1. Le ratio de liquidité Générale : ................................................................... 84
2.2.2. Le ratio de liquidité réduite : ....................................................................... 85
2.2.3. Le ratio de liquidité immédiate : ................................................................. 85
2.3. L’approche dynamique :...................................................................................... 86
Section n°3 : les indicateurs d’évaluation de la performance financière....................... 88
3.1. Ratio de solvabilité :............................................................................................. 88
3.2. Ratio de l’autonomie financière : ....................................................................... 89
3.3. Ratio de Rentabilité : ........................................................................................... 89
Section n°4 : Solution et recommandations : ................................................................... 92
4.1. La mise en place d’une nouvelle réforme liée au changement de la forme des
Régies : ............................................................................................................................. 92
4.2. Recommandations d’amélioration du système de gestion de la RAK : .......... 94
Conclusion :.............................................................................................................................. 95
Conclusion Générale : ............................................................................................................. 96
Annexes : .................................................................................................................................. 98
Bibliographie : ....................................................................................................................... 103
Webographie : ........................................................................................................................ 105
Table des matières : ................................................................................................................ 106
109