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Définition de la Comptabilité

C’est une méthode, une technique d’organisation de l’information financière qui permet de saisir, de
classer et d’enregistrer des données en rapport avec les activités d’une entité en vue de présenter des
états reflétant l’image fidèle de l’entité et du résultat dégagé.
Fonctions et rôles de la comptabilité
Les fonctions et rôles de la comptabilité sont :
 La comptabilité est un moyen de preuve ;
 La comptabilité est un instrument de contrôle ;
 La comptabilité est un instrument d’aide à la décision ;
 La comptabilité est un outil pour la prévision macroéconomique.

a) La comptabilité : moyen de preuve


La comptabilité régulièrement tenue peut-être admise en justice pour servir de preuve entre
commerçants pour faits de commerce (l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière, article 68).
Si elle a été irrégulièrement tenue, elle ne peut être invoquée par son auteur à son profil. Mais les juges
peuvent utiliser une comptabilité irrégulière pour en tirer des présomptions de fait.
b) La comptabilité : instrument de contrôle
Cette fonction s’est affirmée avec la séparation entre les bailleurs de fonds et les gestionnaires de
l’entreprise.
Par l’obligation qui leur est faite, les dirigeants doivent en effet présenter les documents financiers de
synthèse (bilan, compte de résultat ; etc.) aux propriétaires de l’entreprise qu’ils gèrent.
Mais la comptabilité sert aussi au contrôle de l’assiette des différentes impôts qu’une entreprise
supporte. Le résultat comptable sert de base de calcul du résultat fiscal permettant d’établir l’impôt.
C’est souvent aussi à travers les enregistrements comptables que le montant de la TVA est déterminé.
c) La comptabilité : instrument d’aide à la prise de décision
La comptabilité joue un rôle d’instrument d’aide à la prise de décision en direction aussi bien des
utilisateurs externes à l’entreprise que les utilisateurs internes à l’entité.
d)La comptabilité : un outil pour la prévision macro-économique
Dans son rôle social, la comptabilité intervient dans l’élaboration des statistiques nationales et sert
d’instrument du dialogue social (sert d’instrument de mesure de la richesse créée par une entité et
du contrôle de son partage.
Comptabilité à partie simple et comptabilité à partie double

―La comptabilité à partie double est une comptabilité qui enregistre tout mouvement par une
écriture qui débite au moins un compte et qui crédite aussi au moins un compte (comptabilité
d’engagement). Elle établit une équivalence entre ce qui est porté au crédit et ce qui est porté
au débit des différents comptes affectés par une écriture.
―La comptabilité à partie simple est celle qui présente les recettes, les dépenses et les stocks de
trésorerie d’un agent économique sans se soucier de la situation des stocks, des dettes et des
créances.
Définition du plan comptable
C’est l’ensemble des règles d’évaluation de la tenue de la comptabilité et l’élaboration des états
financiers.
NB : la liste des comptes ou le plan des comptes fait partie d’un plan comptable et reprend les
opérations de l’entreprise selon leurs natures (codification des opérations de l’entreprise).
Objectif de l’organisation de la comptabilité
L’objectif est de faciliter la collecte des données, la saisie et l’enregistrement des opérations.
NB : l’information financière doit être fiable, homogène et contrôlable.
Prérequis d’organisation de la Comptabilité (ce qu’il faut pour organiser la comptabilité)
1. Il faut un enregistrement chronologique au jour le jour de toutes les opérations devant aboutir à
la production des documents comptables (journal, grand livre et balance), pour assurer la transparence
et la fiabilité des états financiers.
2. La description du système comptable et des procédures propres à l’entité sous-tendant des
documents de synthèse (états financiers).
L’organisation comptable
L’organisation matérielle de la comptabilité repose sur un certain nombre de supports parmi lesquels
figurent un manuel d’organisation comptable (manuel de procédure comptable) qui repend toutes les
règles et procédures à respecter en vue de la compréhension du système comptable.
3. Il faut que chaque entité ait un livre journal, un grand livre, un livre balance des comptes et un
livre d’inventaire. Ces livres constituent des documents comptables utiles pour la traçabilité, la
fiabilité et le contrôle des informations comptables qui sont saisies, enregistrées et synthétisées.
Circuit de l’information financière ou système d’enregistrement de l’information comptable

Pièces Livre Grand Livre Etats de


Justificatives Journal Livre Balance synthèse

NB : il existe deux types de Balance : Balance avant inventaire et Balance après inventaire.
a) Pièces comptables ou Justificatives
C’est tout élément objectif archivable et susceptible de donner des informations de nature à permettre
une écriture comptable. Il doit comprendre :
• Les noms des personnes physiques ou morales impliquées dans la transaction ;
• Les noms des créanciers et débiteurs ;
• Les montants des transactions ;
• La date de la transaction, date de la production de la pièce ;
• Les modalités de règlements de la transaction, etc.
b) Le livre Journal
Document comptable où l’on renseigne les opérations de manière journalière ou à des périodes.
c) Le Grand Livre
Document comptable qui enregistre l’ensemble de comptes de bilan d’ouverture ainsi que ceux des
opérations de la période qui sont contenus dans le livre Journal.
d) Balance Générale des comptes
La Balance présente les soldes de tous les comptes (de chaque compte pris un à un).
Classification des comptes
Dans le SYSCOHADA, nous avons 2 grands modèles de comptes :
1. Comptes de bilan ou de situation (classe 1 à classe 5)
2. Comptes de gestion (classe 6 à classe 8)
NB : les comptes de la classe 9 sont des comptes de la comptabilité analytique.
Classe 1 : Ressources stables
Classe 2 : actifs immobilisés
Classe 3 : stocks
Classe 4 : tiers
Classe 5 : trésorerie
Classe 6 : charges A.O
Classe 7 : Produits A.O
Classe 8 Pairs : Produits H.A.O
Classe 8 Impairs : Charges H.A.O
COMPTES DE BILAN COMPTES DE GESTION
Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 Classe 6 Classe 7 Classe 8
Comptes de Comptes Comptes de stocks Comptes de Comptes de Comptes de Comptes de Comptes des
ressources d’actifs tiers trésorerie charges des produits autres Charges
durables immobilisé A.O. des A.O. et Produits
10. Capital 20 30 40. 50. Titres de 60.Achats et 70. Ventes 80.
Fournisseurs et placement variations de
comptes stocks
rattachés
11. Réserves 21. 31. Marchandises 41. Clients 51. Valeurs à 61. Transports 71. 81. Valeurs
Immobilisations encaisser Subventions comptables des
incorporelles d’exploitation cessions
d’immobilisations
12. Report à 22. Terrains 32. Matières premières 42. Personnel 52. Banques 62. Services 72. 82. Produits des
nouveau et fournitures liées transports Production cessions
immobilisée d’immobilisations
13. Résultat net 23. Bâtiments, 33. Autres 43. Organismes 53. 63. Autres 73. 83. Charges
de l’exercice installations approvisionnements sociaux Etablissements services Variations H.A.O.
techniques et financiers et extérieurs des stocks de
agencements assimilés biens et de
services
produits
14. Subventions 24. Matériel, 34. Produits en cours 44. Etat et 54. Instruments 64. Impôts et 74. 84. Produits
d’investissement mobilier et actifs collectivités de trésorerie taxes H.A.O.
biologiques publiques
15. Provisions 25. Avances et 35. Services en cours 45. Organismes 55. Instruments 65. Autres 75. Autres 85. Dotations
réglementées et acomptes versés internationaux de monnaie charges Produits H.A.O
fonds assimilés sur les électronique
immobilisations

16. Emprunts et 26. Titres de 36. Produits finis 46. 56. Banques, 66. Charges de 76. 86. Reprises de
dettes assimilées participation Apporteurs, crédits de personnel charges,
associés et trésorerie et provisions et
groupes d’escompte dépréciations
H.A.O

17. Dettes de 27. Autres 37. Produits 47. Débiteurs 57. Caisse 67. Frais 77. Revenus 87. Participations
location immobilisation intermédiaires et et créditeurs financiers et financiers et des travailleurs
acquisition financières résiduels divers charges assimilés
assimilées
18. Dettes liées à 28. 38. Stocks en cours de 48. Créances et 58. Régies 68. Dotations 78. Transferts 88. Subventions
des Amortissements route, en consignation dettes H.A.O d’avances, aux de charges d’équilibre
participations et ou en dépôt accréditifs et amortissements
comptes de virements
liaison des internes
établissements et
sociétés en
participation
19. Provisions 29. Dépréciations 39. Dépréciations des 49. 59. Dépréciations 69. Dotations 79. Reprises 89. Impôts sur le
pour risques et des stocks et encours de Dépréciation et et provisions pour aux provisions de provisions, résultat
charges immobilisations production provisions pour risques à court et aux de
risques à court terme dépréciations dépréciations
terme (tiers) et autres
Technique de comptabilisation
Jusqu’à présent, les opérations comptables sont enregistrées de manière intuitive, de même que la
détermination du résultat. Cela a été facilité par le fait du nombre peu élevé d’opérations. En réalité, en
présence de plusieurs opérations comptables, il est difficile, sinon impossible, de dégager le résultat et
d’établir le compte de résultat et le bilan de manière intuitive. Pour résoudre ce problème, il existe des
techniques et des supports comptables permettant l’enregistrement des opérations en vue d’en faire
une synthèse dans le compte de résultat et le bilan. Avant de décrire la méthode d’enregistrement des
opérations comptables, nous définirons brièvement ce qu’est un « compte ».
Compte
Un compte est un état séparé, une fiche qui enregistre les mouvements intervenus dans les ressources,
les emplois, les charges et les produits. Les comptes qui enregistrent les mouvements du bilan sont
appelés « comptes de bilan » et ceux qui enregistrent les mouvements intervenus dans les charges et
les produits s’appellent « comptes de gestion ».
Un compte comprend deux colonnes et se présente sous la forme d’un T. la partie gauche du compte
s’appelle « débit » et la partie droite « crédit ». Le débit d’un compte de l’actif n’a pas la même
signification que le débit d’un compte du passif. De même le crédit d’un compte de l’actif n’a pas la
même signification que le crédit d’un compte du passif, mutatis mutandis. Ce raisonnement vaut aussi
pour le débit et le crédit des comptes de gestion. Voici comment se présente un compte  : très souvent
le débit sera symbolisé par, la lettre D et le crédit par la lettre C.
D Comptes C

Méthode de comptabilisation
En vue d’élaborer les documents de synthèse, les informations comptables de l’entité doivent être
saisies ou comptabilisées de manière chronologique au fur et à mesure qu’elles se présentent. Cette
opération de saisie d’appelle « écriture comptable ». A l’exception de quelques cas, l’enregistrement
de toute opération comptable se fait en respectant la technique schématisée sur la figure suivante :

Actif et (+) débités pour les augmentations


Charges
(-) crédites pour toute diminution
(+) crédités pour toute augmentation
Passif et
Produits
(-) débités pour toute diminution

Un compte d’actif du bilan ou un compte de charges du compte de résultat augmente par son débit et
diminue par son crédit. Les comptes d’actif et les comptes de charges sont d’abord débités. Un compte
du passif du bilan ou un compte de produits du compte de résultat augmente par son crédit et diminue
par son débit. Les comptes du passif et les comptes de produits sont d’abord crédités.
Le débit d’un compte traduit l’emploi ou la destination ou l’utilisation qui a été faite des fonds
disponibles dans l’entité. Le crédit d’un compte traduit l’origine ou la prévenance des fonds
disponibles dans l’entité. Le crédit d’un compte traduit l’origine ou la provenance des fonds
disponibles dans l’entité. Autrement dit, le crédit répond au besoin de connaitre la source de
financement de l’entité.
Débiter un compte, c’est inscrire un montant à son débit et créditer ce compte, c’est inscrire un
montant à son crédit.
Un compte peut se retrouver soit à l’actif du bilan (ou en compte de charges du compte de résultat),
soit au passif du bilan (ou en compte de produits du compte de résultat).
L’actif du bilan est assimilable au débit du compte et regroupe ainsi les comptes d’emploi. Ces
comptes d’emploi sont aussi assimilables aux comptes de charges du compte de résultat. Le passif du
bilan est assimilable au crédit du compte et regroupe les comptes de financement ou les comptes
d’origine de fonds ou les comptes de ressources. Ces ressources sont assimilables au compte de
produits du compte de résultat.
On peut donc établir les relations suivantes :

Compte Bilan Compte de résultat


s

Débit Actif Charges

(Emploi, utilisation, destination)

Crédit Passif Produits

(Ressource, financement, origine)

Respect du principe de la partie double


Toute écriture comptable doit respecter le principe de la partie double, principe fondamental
universellement admis en vertu duquel, lorsqu’un ou plusieurs comptes sont débités, un ou plusieurs
autres comptes doivent être crédités pour le même montant.
Ouverture et clôture des comptes
L’ouverture d’un compte s’opère à partir du moment où le compte est utilisé pour la première fois.
L’inscription initiale se fait en respectant la technique de comptabilisation.
Hormis quelques exceptions, un compte de l’Actif du bilan ou de charges sera débité au moment de
son ouverture et un compte de passif du bilan ou de produits sera crédité au moment de son ouverture.
Lors de l’éclatement du bilan (au début d’un exercice comptable par exemple), on commence par
ouvrir les comptes : on parle alors de la réouverture des comptes. Ainsi, au moment de cette opération,
à quelques exceptions près, l’inscription initiale dans un compte est portée du coté où se trouvait le
montant au bilan. On inscrira le montant du débit pour les comptes d’Actif et au crédit pour les
comptes de Passif.
Pour élaborer les documents comptables de synthèse, on se doit d’abord de procéder à la clôture des
comptes de la manière suivante :

 On détermine le solde de chaque compte. Par solde, on entend la différence entre le total des
mouvements inscrits au débit du compte et le total des mouvements inscrits au crédit du
compte ;
 Lorsque le total de débit est supérieur au total crédit, on dit que le solde est débiteur et il est
inscrit du coté crédit. Ceci signifie globalement que ce compte est un emploi pour l’entité ;
 Lorsque le total crédit est supérieur au total de débit, on dit que le solde est créditeur et il est
inscrit du coté débit. Ce qui signifie globalement que ce compte a financé les activités de
l’entité ;
 Lorsque le solde est nul, on dit que le compte est soldé et, par conséquent, ce compte n’apparait
plus au bilan ou au compte de résultat selon le cas. Donc, pour qu’un compte apparaisse dans
les états de synthèse, il doit être en déséquilibre, c’est-à-dire présenter soit un solde débiteur
(débit supérieur au crédit) soit un solde créditeur (crédit supérieur au débit).
Il convient de noter que les comptes d’actif et de charges ont toujours un solde débiteur (excepté
quelques comptes) et les comptes de passif et de produits ont toujours un solde créditeur (excepté
quelques comptes).
Principes comptables fondamentaux
Ces sont des soubassements pour produire les états financiers fondamentaux qui reflètent l’image
fidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat de l’entité. Il y a deux catégories de
principes :
• Les postulats comptables
• Les conventions comptables
A. Les postulats comptables : sont des principes qui ont une acceptations globales (on les
retrouve dans plusieurs référentiels comptables).
1. Le postulat de l’entité comptable
L’entité est considérée comme une personne morale, distinct de ses propriétaires et de ses partenaires
économiques. Donc, ces sont les transactions de l’entité qui sont enregistrés en comptabilité et non
celle des propriétaires.
2. Le postulat de la comptabilité d’engagement
Les effets des transactions et autres évènements sont prises en compte dans la comptabilité dès que ces
transactions ou événements se produisent et non pas au moment du dénouement (paiement ou
encaissement).
Exemple : vente à crédit (l’écriture comptable est passée dès qu’il y a promesse de crédit).
3. Le postulat de la séparation des exercices
Il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et charges qui le concerne et ceux-là seulement.
4. Postulat de la permanence des méthodes
Ce principe veut que sauf exception, les mêmes techniques d’évaluation, des mesures et de
présentations soient utilisées par l’entité d’une période à l’autre. (Pour permettre la comparaison d’une
année à l’autre).
5. La prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique
Il est nécessaire que l’information financière soit enregistrée et présentés en accord avec sa substance
et sa réalité économique et non pas seulement selon la forme juridique.
Ex : le crédit-bail (l’entité va enregistrer le matériel comme son actif immobilisé (réalité économique)
alors que juridiquement, le bien le lui appartient pas. Le matériel sera donc enregistré dans les actifs
immobilisés en contrepartie d’une dette dans le passif.
B. Les Conventions comptables : elles peuvent varier d’un pays à l’autre, d’un espace
géographique à l’autre.
1. Convention du coût historique : à leur date d’entrer dans le patrimoine de l’entité, les actifs
sont enregistrés à leurs coûts historiques.
NB : l’exception à ce principe est la réévaluation des actifs immobilisés (immobilisations corporelles
et financières).
2. Convention de prudence comptable
On enregistre un produit seulement lorsqu’il est certain. Alors qu’une charge peut être enregistré
lorsqu’elle est probable.
3. Convention de régularité et de transparence
La régularité renvoie à la conformité aux règles et procédures du SYSCOHADA. Alors que, la
transparence renvoie à une présentation et une communication claire et loyale de l’information
financière sans intention de dissimiler la réalité derrière l’apparence.
4. Convention de la correspondance bilan de clôture- bilan d’ouverture.
Le bilan d’ouverture de l’année N doit être égale au bilan de clôture de l’année N+1.
5. Convention de l’importance significative
Sont significatifs tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les destinataires des états
financiers peuvent porter au patrimoine de la situation financière et le résultat de l’entité (ces éléments
doivent être reportés dans les notes annexes).
Hypothèse de continuité d’exploitation
Cette hypothèse forme avec les principes comptables fondamentaux les lignes directrices où les
soubassements qui guident l’élaboration des états financiers.
Les états financiers établis sur une base de continuité d’exploitation c’est à dire, on présume que
l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des évènements ou des
décisions survenues avant la publication de comptes rendent probable la liquidation des de l’entreprise
ou la cessation d’activité.
Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base en perspective, les incertitudes quant à la
continuité d’exploitation sont indiquées et justifiées. On précise aussi la base sur laquelle les états
financiers sont arrêtés. Dans ce cas, on évalue l’entité sur la base des valeurs liquidatives.
Les critères d’appréciation de la continuité d’exploitation
1. Les critères fondés sur la situation financière
 Quand les capitaux propres sont négatifs :
Capitaux propres = Total Actifs – Dettes (les dettes sont supérieures au total des actifs) ;
 Fond de roulement négatif, insuffisant ou qui se détériore nettement ;
 Situation de trésorerie négative ou s’aggravant de telle sorte qu’il nécessitera des demandes de
renouvellement ou de report d’échéance ou conduira à l’impossibilité de régler les créanciers à
l’échéance ;
 L’impossibilité de renouveler les crédits indispensables ou d’obtenir des financements
supplémentaires ;
 Dépôt de bilan d’un débiteur important ;
 Décision de la société mère de soutenir ses filiales, etc.
2. Les critères fondés sur l’exploitation
 Le résultat d’exploitation négatif ou insuffisant sur plus 1 an ;
 Perte des marchés importants ;
 Sous-activité importante et continue dans certains secteurs d’activité de l’entreprise ;
 Un niveau de stock très éloignés de la norme ;
 L’impossibilité de développer des innovations majeures, etc.
3. Les autres critères pouvant avoir des conséquences comptables ou financières
 Conflits sociaux graves et répétés ;
 Destruction l’outil de production ;
 Conflits graves chez les clients ou fournisseurs importants ;
 Difficultés sérieuses dans le pays ;
 Conséquences des procédures judiciaires en cours ;
 Catastrophes naturels dans l’entreprise ou chez un tiers, etc.
4. Situation de nature plus larges pouvant avoir des incidences plus lointaine et pouvant,
dans certain cas, être constitutives des faits de nature à compromettre la continuité
d’exploitation :
 Existence des désaccords entre actionnaires ;
 Activités s’exerçant dans un marché en déclin ;
 Un niveau technique de l’encadrement jugé insuffisant ;
 Absence ou insuffisance de la recherche ;
 L’obsolescence des équipements.
Les utilisateurs des états financiers
Ces sont les utilisateurs de l’information financière. Par utilisateur, nous entendons les destinateurs de
l’information financière. Ces derniers utilisent l’information financière pour prendre des décisions. On
peut citer :

― Les dirigeants de l’entité ;

― Les actionnaires et investisseurs (associés) ;

― Les banques et les autres préteurs ;

― Les fournisseurs et autres créanciers ;

― L’Etat et les collectivités publiques.

a) Les dirigeants de l’entités


C’est ceux qui sont responsables de la préparation des états financiers, donc, ils sont naturellement
intéressés par les informations contenues dans ces états. Ces informations vont leurs servir de bases
pour la prise de décision.
b) Les actionnaires et investisseurs
Sont intéressés par la rentabilité de leurs investissements. La rentabilité est renseignée par le compte
de résultat.
c) Les banques et autres préteurs
Leurs attentes d’informations financières se situent au niveau de la solvabilité de l’entité (solvabilité
immédiate ou à terme) et au niveau de sa pérennité à horizon au moins égale à la durée du prêt.
d) Les clients
Ils sont intéressés par la pérennité de l’entité, en particulier, lorsqu’ils ont les relations à long terme
avec l’entité (achats à crédit) ou lorsqu’ils sont dépendant de l’entité (approvisionnement à 80%).
e) Les fournisseurs et autres créanciers
Ils veulent savoir s’ils seront remboursés à l’échéance et savoir s’ils existent des garanties réelles pour
parer à l’insolvabilité de l’entité. Dans le contexte où ils entretiennent des relations à long terme, ils
seront aussi intéressés par la pérennité.
f) Les membres du personnel
Ils sont concernés par les informations financières leur permettant de s’informer sur la stabilité de leur
emploi et l’évolution de leurs salaires.
g) l’Etat et les collectivités publiques
Ils sont par les états financiers pour des raisons fiscales et pour les statistiques.
Les caractéristiques qualitatives de l’information financière
Les caractéristiques de l’information financière sont regroupées en 2 sortes :

― Caractéristiques essentielles

― Caractéristiques auxiliaires

A. Caractéristiques essentielles : ces sont la pertinence et la fidélité.


1. La pertinence : une information financière est pertinente lorsqu’elle permet d’influencer les
décisions prises ou les prises de décisions en tenant compte du besoin exprimé par un utilisateur
légitime. Une information financière pertinente a une valeur de prédiction et une valeur de validation,
ou les deux à la fois.
 Valeur prédictive : si elle peut être utilisée comme une donnée par les utilisateurs pour prédire
les résultats futurs.
 Valeur de validation ou de confirmation : si elle confirme ou modifie les évaluations
précédentes.
2. La fidélité
L’information financière donne une image fidèle quand elle traduit la substance économique de
transaction, de l’événement ou des circonstances sous-jacentes de façon complète (traduction fidèle de
la réalité économique) et exempte d’erreurs significatives.

― C’est quoi une représentation complète ?

Une représentation complète comprend les informations nécessaires à un utilisateur pour comprendre
les faits qui sont présentés, y compris toutes les descriptions nécessaires (lorsqu’on a toutes les
informations qui permettent à un utilisateur de comprendre les faits économiques traduis dans les
comptes).

― C’est quoi une erreur significative ?

La fidélité ne signifie pas exactitude à tous égards.


B. Caractéristiques auxiliaires

― La comparabilité : c’est la qualité de l’information financière qui permet aux utilisateurs de


relever des similitudes et les différences entre les éléments (postulat de permanence des méthodes).

— La vérifiabilité : est une qualité de l’information financière qui donne aux utilisateurs
l’assurance que les informations contenues dans les comptes reflètent l’image fidèle des phénomènes
économiques décris.
La vérifiabilité suppose que les divers observateurs bien informés et indépendant pourraient aboutir à
un consensus sur la fidélité de l’information (vérifier si le système d’enregistrement de l’information
comptable a été bien respectée).

— La rapidité : la rapidité répond au besoin de rendre l’information financière accessible aux


décideurs avant qu’elle ne perde sa capacité d’influer les décisions (plus l’info date, moins elle est
utile).

— La compréhensibilité ou l’intelligibilité

C’est la qualité de l’information financière qui permet d’en comprendre la signification (elle doit être
claire et précise). Il faut tenir compte de la contrainte équilibre avantage et coût. En outre, les
informations contenues dans les états financiers doivent procurer un intérêt supérieur au coûts de leur
production.

Présentation des états financiers annuels du SYSCOHADA


L’article 8 de AUDCIF indique les états financiers annuels obligatoires que toute entreprise doit
produire. Ils comprennent le Bilan, le compte de résultat, le Tableau des flux de trésorerie ainsi que les
Notes annexes. Ils forment un tout indissociable.
Conformément à l’article 7, ces états financiers de synthèse doivent être publiés au moins une fois par
an sur une période de 12 mois, appelée exercice comptable. Lorsque le premier exercice comptable
commence au cours du premier semestre de l’année, il comprendra moins de 12 mois ; s’il commence
au second semestre, il comprendra plus de 12 mois.
Dans ses articles 11 et 13, l’Acte Uniforme dispose que la présentation des états financiers annuels se
fait selon deux modèles à savoir :
• Le système normal : toute entité est, sauf exception liée à sa taille, soumise au système normal
de présentation des états financiers et de tenue des comptes ;
• Le système minimal de trésorerie (SMT) : c’est un système de caractère dérogatoire aux
dispositions générales. Il s’applique aux entités dont le C.A hors taxes annuel est inférieur aux seuils
suivants, exprimés en CFA ou équivalent dans l’unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie :
 60 000 000 FCFA pour le négoce ;
 40 000 000 FCFA pour les entités artisanales et assimilées ;
 30 000 000 FCFA pour les entités de services.
On notera que le système allégé qui existait dans le SYSCOHADA 2000 a été supprimé dans le
SYSCOHADA 2017. Les articles 25 à 28 de l’Acte Uniforme apportent des précisions sur les états
financiers que chaque modèle « système » doit présenter.
Le tableau ci-dessous récapitule ces deux systèmes en fonction du C.A annuel hors taxes

C.A/ an (hors taxes) FCFA Types d’entité Etats financiers

Règles générales Toute entité Système normal

C.A <60 millions Entités de négoce


C.A< 40 millions Entités artisanales et assimilées Système minimal de trésorerie
C.A< 30 millions Entités de services

1. Présentation du bilan comptable


L’Acte Uniforme sur la comptabilité réglemente, en son chapitre 3, la présentation des états financiers
annuels selon le système normal, le système allégé et le système minimal de trésorerie. L’article 25
précise que la présentation des états financiers annuels doit se faire conformément à des tracés figurant
dans le système comptable OHADA.
Conformément à l’article 30 du même acte Uniforme, la présentation du bilan dont les éléments sont
classés en rubriques successives subdivisées en postes, fait apparaitre de façon distincte :
 À l’actif du bilan :
• L’actif immobilisé ;
• L’actif circulant (qui comprend l’actif d’exploitation attaché aux activités ordinaires et l’actif
hors activité ordinaires) ;
• La trésorerie-actif ;
• L’écart de conversion,
 Au passif du bilan :
• Les ressources stables (comprennent les capitaux propres et ressources assimilées ainsi que les
dettes financières et ressources assimilées) ;
• Le passif circulant (qui comprend le passif d’exploitation attaché aux activités ordinaires et le
passif hors activités ordinaires) ;
• L’écart de conversion-passif.
1. Notion d’Actif
L’actif est élément identifiable du patrimoine représentant une ressource économique actuelle
contrôlée par l’entité du fait d’événements passés.

―Ressources économiques : est un droit ou tout autre source de valeur qui est capable de produire
des avantages économiques ;
―Avantage économique : c’est le potentiel qu’a un actif de contribuer directement ou
indirectement à des flux de trésorerie au bénéfice de l’entité (exemple d’un actif qui contribue
indirectement : les ordinateurs) ;
―Le contrôle d’actif : suppose que l’entité :
o a le pouvoir d’obtenir des avantages économiques des ressources contrôlées et peut
aussi restreindre ses avantages aux autres ;
o a la capacité actuelle de décider de l’utilisation de l’actif ;
o assure l’essentielle des risques.

2. Notion de passif
Le passif est l’ensemble des ressources de l’entité. Ou encore, c’est une obligation de transférer
une ressource économique à la suite d’événements passés.
Celle-ci comprend les capitaux propres, les dettes financières et assimilées, les dettes
d’exploitations et la trésorerie passif. Il existe 2 types de passifs : passif interne et passif externe.
Le passif interne comprend les capitaux propres de l’entité. Alors que le passif externe regroupe
toutes les provisions pour risques et charges et les dettes payables ou remboursables selon les
échéances déterminées.

― Obligation actuelle : est un devoir ou responsabilité d’agir ou de faire ;


― Une dette : est un passif certain dont l’échéances et le montant sont fixés de façon précise.
― ¨Provision : est un passif externe dont l’échéance ou le montant est incertain.

Modèle de Bilan

Réf N N-1
ACTIF Notes
.
Brut Amort./ Prov. Net Net

             

AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3        
AE Frais de recherche et de prospection          

AF Brevets, licences, logiciels et droits similaires          

AG Fonds commercial et droit au bail          

AH Autres immobilisations incorporelles          

AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3        

AJ Terrains (1)          
(1) dont placement en Net ……………………/………………………

Batiments
AK (1) dont placement en Net…………………………./……………………          

AL Aménagements, agencements et installations          

AM Matériel et mobilier          

AN Matériels de transport          

AP Avances et acomptes versés sur immobisations 3        

AQ Immobilisations financières 4        

AR Titres de participation          

AS Autres immobilisations financières          

AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE          

BA Actif circulant H.A.O.          

BB STOCKS ET ENCOURS 6        

             

             

BG Créances et emplois assimilés          

BH Fournisseurs, avances versées 17        

BI Clients 7        

BJ Autres créances 8        

BK TOTAL ACTIF CIRCULANT          

BQ Titres de placement 9        

BR Valeurs à encaisser 10        

BS Banques, chèques postaux, caisses et assimilés 11        

BT TOTAL TRESORERIE - ACTIF          

BU Ecarts de conversion - Actif (IV) 12        

BZ TOTAL GENERAL (I + II + III+ IV)          

N N-1
Réf PASSIF Notes
Net Net

         

CA Capital 13    

CB Apporteurs capital non appelé (-) 13    

CD Primes liées au capital social 14    


CE
Ecarts de réévaluation 3e    
CF
Réserves indisponibles 14    
CG Réserves libres 14    

CH Report à nouveau + ou - 14    

CJ Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -)      

CL Subventions d'investissement 15    

CM Provisions réglementées 15    

CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES (I)      

DA Emprunts et dettes financières diverses 16    

DB Dettes de location acquisition 16    

DC Provisions financieres pour risques et charges 16    

DD TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES (II)      

DF TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II)      

DH Dettes circulantes H.A.O. 5    

DI Clients, avances reçues 7    

DJ Fournisseurs d'exploitation 17    

DK Dettes fiscales et sociales 18    

DM Autres dettes 19    

DN Provisions pour risques à court terme 19    

         
         
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)      

DQ Banques, crédits d'escompte 20    


DR Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie 20    

         

DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)      

DV Ecarts de conversion - Passif (V) 12    

DZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)      

Présentation du compte de résultat


Conformément à l’article 31 de l’AUDCIF, le compte de résultat de l’exercice fait apparaitre les
produits et les charges, distingués selon qu’ils concernent :
• Les opérations d’exploitation attachées aux activités ordinaires ;
• Les opérations financières attachées aux activités financières ;
• Les opérations hors activités ordinaires.
Les charges : sont les emplois définitifs ou consommations de valeurs décaissées ou à décaisser par
l’entité :
―Soit en contrepartie de marchandises, approvisionnements, travaux et services consommés par
l’entité, ainsi que des avantages qui leur ont été consentis ;
―Soit en vertu d’une obligation légale que l’entité doit remplir ;
―Soit exceptionnellement, sans contrepartie directe.

Les charges comprennent également pour la détermination du résultat de l’exercice :

―Les dotations aux amortissements et dépréciations ;


―Les dotations aux provisions ;
―La valeur comptable des éléments d’actif cédés, détruits ou disparus.

Les produits : sont les sommes ou valeurs reçues ou à recevoir :

―Soit en contrepartie de la fourniture par l’entité de biens, travaux, services, ainsi que les
avantages qu’elle a consentis ;
―Soit en vertu d’une obligation légale existant à la charge d’un tiers ;
―Soit exceptionnellement sans contrepartie.

Les produits comprennent également pour la détermination du résultat de l’exercice :

―La production stockée au cours de l’exercice ;


―La production immobilisée ;
―Les reprises sur amortissements et provisions ;
―Le prix de cession d’éléments d’actifs cédés ;
―Le transfert de charges.

NB : le classement des produits et charges permet d’établir des soldes de gestion.


Modèle de Compte de Résultat

Réf. LIBELLES   Note N N-1

TA Ventes de marchandises + 21    
RA Achat de marchandises + 22    
-/
RB Variation de stocks de marchandises + 6    
MARGE COMMERCIALE (Somme TA à
XA RB)        
Ventes de produits fabriqués
TB B + 21    
Travaux, services vendus
TC C + 21    
Produits accessoires
TD D + 21    
XB CHIFFRE D'AFFAIRES (A+B+C+D)        
-/
TE Production stockée (ou déstockage) + 6    
TF Production immobilisée + 21    
TG Subventions d'exploitation + 21    
TH Autres produits + 21    
TI Transferts de charges d'exploitation + 12    
Achats des matières premières et fournitures
RC liées - 22    
Variation de stocks des matières premières et -/
RD fournitures liées + 6    
RE Autres achats - 22    
Variation de stocks d'autres -/
RF approvisionnements + 6    
RG Transports - 23    
RH Services exterieurs - 24    
RI Impots et taxes - 25    
RJ Autres charges - 26    

3. Présentation du Tableau des flux de trésorerie (TFT)


Le tableau des flux de trésorerie (dénommé TAFIRE sous le SYSCOHASA 2000) est un état financier
de synthèse qui fait partie intégrante des états financiers annuels. Dans son article 32, l’AUDCIF
indique que les TFT fait apparaitre la trésorerie nette en début d’exercice, les flux de trésorerie
provenant des activités opérationnelles, les flux de trésorerie provenant des opérations
d’investissement, les flux de trésorerie provenant des capitaux propres, les flux de trésorerie provenant
des capitaux étrangers et la trésorerie nette en fin d’exercice.
Modèle de Tableau de Flux De Trésorerie

RE
F
LIBELLES Note N N-1
Trésorerie nette au 1er Janvier      
ZA A
(Trésorerie actif N-1 - Trésorerie passif N-1)  
  Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles        
FA Capacité d'Autofinancement Globale (CAFG)        
FB -Actif circulant HAO (1)        
FC - Variation des stocks        
FD - Variation des créances        
FE + Variation du passif circulant (1)        
  Variation du BF lié aux activités opérationnelles        
(FB+FC+FD+FE) : ………...............

ZB Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (Somme B      


FA à FE)
  Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements        
FF - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations        
incorporelles

FG - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations        


corporelles
FH - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations        
financières

FI + Encaissements liés aux cessions d’immobilisations        


incorporelles et corporelles

FJ + Encaissements liés aux cessions d’immobilisations financières        

ZC Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement C      


(somme FF à FJ)
  Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux        
propres
FK + Augmentations de capital par apports nouveaux        
FL + Subventions d'investissement reçues        

FM - Prélèvements sur le capital        

FN - Dividendes versés        

ZD Flux de trésorerie provenant des capitaux propres D      


(Somme FK à FN)
  Trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers        

FO + Emprunts        
FP + Autres dettes financières        
FQ - Remboursements des emprunts et autres dettes financières        
ZE Flux de trésorerie provenant des capitaux étrangers (somme E      
FO à FQ)

ZF Flux de trésorerie provenant des activités de financement F      


(D+E)

ZG VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE DE LA G      


PÉRIODE (B+C+F)
ZH Trésorerie nette au 31 Décembre (G+A)      
H
Contrôle : Trésorerie actif N - Trésorerie passif N =    

4. Les notes annexes


Elles constituent un complément utile aux précédents états financiers car les informations fournies
complètent et précisent, l’information donnée par les autres états financiers annuels, organisées par
une référence croisée avec l’information liée. Les informations contenues dans les notes annexes ont
un caractère significatif qui n’est pas mis en évidence dans les autres états financiers et est susceptible
d’influencer le jugement que les utilisateurs des documents peuvent porter sur le patrimoine, la
situation financière et résultat de l’entité.
Toutes modifications dans la présentation des états financiers annuels ou dans les méthodes
d’évaluation doit être signalée dans les notes annexes.

NOTES INTITULES A N/A

NOTE 1 DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES


NOTE 2 INFORMATIONS OBLIGATOIRES

NOTE 3A IMMPOBILISATION BRUTE

NOTE 3B BIENS PRIS EN LOCATION ACQUISITION

NOTE 3C IMMOBILISATION, AMORTISSEMENTD

NOTE 3D IMMOBILISATIONS, PLUS VALUES ET MOINS VALUE DE CESSION


NOTE 3 E INFORMATIONS SUR LES REEVALUATIONS EFFECTUEERS PAR L’ENTITE

NOTE 4 IMMOBILISATION FINANCIERE

NOTE 5 ACTIF CIRCULANT HAO

NOTE 6 STOCKS ET ENCOURS

NOTE 7 CLIENTS

NOTE 8 AUTRES CREANCES

NOTE 9 TITRES DE PLACEMENT

NOTE 10 VALEUR A ENCAISSER

NOTE 11 DISPONIBILITES

NOTE 12 ECARTS DE CONVERSION

NOTE 13 CAPITAL: VALEUR NOMINALE DES ACTIONS OU PARTS

NOTE 14 PRIMES ET RESERVES

NOTE 15A SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLEMENTAIRES

NOTE 15B AUTRES FONDS PROPRES

NOTE 16A DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES

NOTE 16B ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILES (METHODE


ACTUARIELLE)

NOTE 16 B ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILES


bis
NOTE 16 C ACTIFS ET PASSIFS EVENTUELS

NOTE 17 FOURNISSEURS D’EXPLOITATION

NOTE 18 DETTES FISCALES ET SOCIALES

NOTE 19 AUTRES DETTES ET PROVISIONS POUR RISQUES A COURT TERME

NOTE 20 BANQUES, CREDIT D’ESCOMPTE ET DE TRESORERIE

NOTE 21 CHIFFRE D’AFFAIRES ET AUTRES PRODUITS

NOTE 22 ACHATS

NOTE 23 TRANSPORTS
NOTE 24 SERVICES EXTERIEURS

NOTE 25 IMPOTS ET TAXES

NOTE 26 AUTRES CHARGES

NOTE 27 A CHARGES PERSONNEL

NOTE 27 B EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR

NOTE 28 PROVISIONS ET DEPRECIATIONS INSCRITES AU BILAN

NOTE 29 CHARGES ET REVENUS FINANCIERS

NOTE 30 AUTRES CHARGES ET PRODUITS HAO

NOTE 31 REÄRTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES


CINQ DERNIERS EXERCICES

NOTE 32 PRODUCTION DE L’EXERCICE

NOTE 33 ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION

NOTE 34 FICHE DE SYNTHESE DES PRINCIPAUX INDICATEURS FINANCIERS

NOTE 35 LISTE DES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET


SOCIETALES A FOURNIR
NOTE 36 TABLES DES CODES

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