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Chapitre VII : Nombres Indices

Chapitre VII : Nombres Indices

I. Notion d’indice :
1) Définition :
On désigne par indice la grandeur statistique avec laquelle on mesure les variations dans le
temps d’une variable ou d’un ensemble de variables dépendantes.
On appelle tableaux d’indices, l’ensemble des indices correspondant à plusieurs années,
plusieurs localités, etc…
Exemples :
 Indice du coût de la vie ou indice des prix à la consommation (IPC)
 Indice des salaires
 Indice de la production
 Indice du chômage
 Indice des naissances
 etc…
2) Les indices, à quoi servent-ils ?
Comparer le coût de la vie dans une ville, durant une certaine année, avec celui des années
précédentes, par exemple, ou, comparer la production annuelle d’acier d’un pays avec celle
d’un autre pays, etc.
Les indices trouvent leurs applications dans de nombreux domaines : les affaires, l’économie,
l’éducation la sociologie, …etc.

3) Qui produit (calcul) les indices ?


De nombreux organismes gouvernementaux et privés sont engagés dans le calcul des indices
afin de prévoir les affaires et les conjonctures économiques. Ces organismes rassemblent sans
cesse des informations d’ordre général. En général c’est le « Bureau of Labor Statistics ».
Au Maroc, les indices et les indicateurs économiques sont établis par la « Direction de la
Statistique » (côté public) et par le « Centre Marocain de Conjoncture (CMC) », (côté privé).

4) Types des indices


Les premiers se réfèrent à des grandeurs simples et les secondes correspondent à des grandeurs
complexes.
a) Indices simples
Un indice simple ou élémentaire est le rapport des différentes valeurs que prennent une
grandeur économique, ou sociale, ou culturelle, etc…, au cours du temps ou dans l’espace.
Exemple :
Soit 𝑃 le prix d’un certain livre en une date 𝑡 et soit 𝑃 le prix du même livre en une
deuxième date 𝑡 .

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Soit 𝑃 = 50 𝐷𝐻 et 𝑃 = 60 𝐷𝐻.
Pour évaluer la variation du prix du livre, on peut dire qu’elle est de :
10
𝑃 − 𝑃 = 60 − 50 = 10 𝐷𝐻, soit une augmentation de 100  20% .
50
60
 1, 20 c’est-à-dire que le prix a été multiplié par 1, 2 .
50
(1, 20) 100 120  valeur 100 en 𝑡

 valeur 120 en 𝑡

 60 
  100  représente un indice de prix.
 50 
Lorsque l’indice porte sur une seule grandeur, on l’appelle indice simple ou élémentaire.
b) Indice des prix
Pt
L’indice de prix entre l’instant de référence 0 et un instant 𝑡 est : I t 0   100 (souvent
P0
s’écrit en pourcentage), avec Pt est le prix en une date t et P0 le prix de référence.

c) Indice de valeur
Vt
L’indice de valeur entre l’instant de référence 0 et un instant 𝑡 est : I t 0  100 (souvent
V0
s’écrit en pourcentage), avec V t est la valeur en une date t et V 0 la valeur de référence.

Remarques :
 Ces indices sont exprimés en pourcentage et n’ont pas de dimension et servent par
conséquent à comparer des valeurs différentes, qui ont des unités différentes.
 Ils ne sont pas toujours liés au temps mais peuvent être par rapport à l’espace (La ville,
le pays, le lieu…), …
 En utilisant le temps, la période de référence (0) s’appelle la période de base.
Exemple :
Supposons que le prix d’achat d’un litre de lait ait été 1,20 DH en 1965 et 2,00 DH en 1985.
2
En prenant comme année de base 1965, on a : I 1985 1965   100  166 %
1, 20

Ce qui signifie que le prix du lait a été en 1985, 166% celui de 1965, ou a augmenté de 66% de
1965 à 1985.
1, 20
Si on prend comme année de référence 1985, on a : I 1965 1985  100  60 %
2
Ce qui signifie que le prix du lait a été en 1965, 60% celui de 1985, ou a diminué de 40% entre
1985 et 1965.

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Remarque :
Pour alléger l’écriture aussi bien que les quelques démonstrations qui vont suivre, nous
P
noterons l’indice sous la forme : I t 0  t en omettant le facteur multiplicatif 100.
P0

5) Propriétés des indices élémentaires


Les indices sont souvent l’objet de modifications ; ces modifications sont possibles grâce aux
propriétés que vérifient ces indices.
Les propriétés des indices élémentaires sont :
a) L’identité.
b) La circularité.
c) La réversibilité.
d) La transférabilité.
a) Identité
L’indice correspondant à une même période donnée par rapport à la même période est de
100% :

I 0 0  I 0  100% .

b) Circularité
Les indices élémentaires peuvent changer d’année de base par la règle de circularité suivante :
P P P
I t 0  I t s  I s 0 ; (car t  t  s c.à.d. I t 0  I t s  I s 0 )
P0 Ps P0
Cette propriété permet de comparer, non seulement les périodes 𝟎 et 𝒕 d’une part et 𝟎 et 𝒔
It 0
d’autre part, mais aussi 𝒕 et 𝒔 : I t s 
Is 0
La comparaison se fait indépendamment du choix de la période de référence 𝟎.
Exemple :
On a noté les informations concernant le prix d’un paquet de café moulu 250g, marque « 𝑋 »
dans une ville « 𝑌 » :

Époques Prix paquet de 250g (en Indices Année de base 1998


DH)
1998 11 100
1999 12,65 115
2000 15,18 138
Supposons que l’on veuille changer de base, en prenant (1999) pour période de base.
15,18
Par application de la définition, on a : I 2000 1999   100  120
12, 65
Par application de la propriété de circularité, on a : I 2000 1998  I 2000 1999  I 1999 1998
I 2000 1998
Alors I 2000 1999 
I 1999 1998

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et on le multiplie par 100 pour l’exprimer en pourcentage, on obtient :


I 2000 1998 138
I 2000 1999   100   100  120 %
I 1999 1998 115

c) Réversibilité
Pt 1 1
On a :  c’est-à-dire I t 0  ou bien I t 0  I0t  1
P0 P0 Pt I0t
Cette propriété est intéressante surtout lorsque l’on se réfère à un critère qui n’est plus le
temps.
Par exemple, si on compare le prix d’un produit au Maroc au prix du même produit en
1
Espagne, on aura : I Maroc Espagne 
I Espagne Maroc

d) Transférabilité
La 2ème propriété entraînée par la circularité de l’indice simple est la transférabilité de l’indice.
On aura : I t 0  I t t 1  I t 1 t  2  I t  2 t 3 K I 1 0

Ceci signifie que l’on obtient l’indice de la date 𝒕 par rapport à 𝟎 en faisant le produit des
indices intermédiaires d’une date par rapport à l’autre.

II. Indices composés


Définition :
Les grandeurs que l’on étudie, le plus souvent, sont des grandeurs composées d’un grand
nombre d’éléments mesurés par des grandeurs simples.
Alors, l’indice qui synthétise plusieurs indices simples s’appelle indice composé ou
synthétique.
Emploi des moyennes :
Comme il faut aboutir à un indice unique résumant une grande quantité d’informations, on peut
faire appel au calcul des moyennes pour construire ces indices. À cet égard, deux possibilités se
présentent :
 soit on considère l’indice des moyennes,
 soit la moyenne des indices.
Indice des moyennes arithmétiques pondérées :
On note par 𝑃 (𝑖) le prix d’un certain produit « 𝑖 » à la date « 𝑡 » et on note 𝑄(𝑖) la quantité
consommée de ce produit « 𝑖 ».
Supposons que l’on veut calculer l’indice synthétique des prix de « 𝑘 » produit (𝑖 = 1; 2; … ; 𝑘)
à la date 𝑡, en prenant la date 0 comme date de base.
Alors l’indice des moyennes arithmétiques pondérées est :

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k k

Q (i )
i 1
P t (i ) Q (i )
i 1
It 0  k k
100
Q (i ) P
i 1
0 (i ) Q (i )
i 1

où on a considéré les quantités 𝑄(𝑖) comme coefficients de pondérations.


Les pondérations sont nécessaires puisque les produits composant l’indice ne doivent pas être
affectés de la même mesure.
Par exemple, le pain dans l’indice général des prix a un poids plus important que la
mayonnaise!
Dans ce cas, on détermine d’abord l’indice simple propre pour chaque produit « 𝑖 », et
ensuite, on fait la moyenne arithmétique pondérée des indices simples affectés à leur
pondération.
k
Pt (i )
Q (i )
i 1 P0 (i )
Alors la moyenne arithmétique pondérée des indices simples est : I t 0  k
 100 .
Q (i )
i 1

Exemple :
Soient 𝑃 (𝑖) les prix de quatre produits i  1; 2;3; 4 à une date 𝑡 et soient 𝑄(𝑖) ; i  1; 2;3; 4
leurs quantités consommées.

Prix unitaires (en DH)


Produits Quantités
Prix à la date 0 Prix à la date 𝑡
1 10 14 4
2 12 13 5
3 15 15 3
4 3 5 8

Calculons l’indice des moyennes arithmétiques pondérées (date de référence étant 0) :

It 
(4 14)  (5 13)  (3 15)  (8  5) (4  5  3  8)
100 
206
100  121,9
0
 (4 10)  (5 12)  (3 15)  (8  3) (4  5  3  8) 169

Le résultat signifie qu’on dépense 121,90 DH en t pour se procurer les mêmes quantités de
produits qui coûtaient 100 DH en date de base ; c’est-à-dire que l’augmentation entre ces deux
dates a été de 21,9%.
Calculons la moyenne arithmétique pondérée des indices simples (date de base étant 0) :

14 13 15 5
4  5  3  8
It  10 12 15 3  100  5, 6  5, 42  3  13,33  100
0
4  5 38 20
27,35
Donc : I t 0   100  136, 75
20

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Dans les deux indices précédents, on a supposé que les quantités consommées soient les mêmes
en date t qu’en date de base ; alors que les quantités consommées peuvent-elles aussi varier
entre ces deux dates.

III. Indices de Laspeyres (1834 – 1913)


Pour Laspeyres, les pondérations s’effectuent pour la période de base. En distinguant les deux
cas précédents, on obtient les indices suivants :
– Cas de l’indice des moyennes arithmétiques pondérées.
– Cas des moyennes arithmétiques pondérées des indices simples.
1) Cas de l’indice des moyennes
k

Q 0 (i ) Pt (i )
Lt 0  i 1
k
100
Q i 1
0 (i ) P0 (i )

Remarque : Ici, c’est un indice des prix. On peut considérer l’indice des quantités.
2) Cas des moyennes des indices
k Pt (i )

i 1 P0 (i )
Q 0 (i )
Lt 0  k
 100
 Q 0 (i ) i 1

Remarque : Ici, c’est un indice des prix. On peut considérer l’indice des quantités.

IV. Indices de Paasche (1851 – 1925)


Dans ce cas, les pondérations se font pour la période considérée 𝑡, deux cas se distinguent :
– Cas de l’indice des moyennes arithmétiques pondérées
– Cas des moyennes arithmétiques pondérées des indices simples
1) Cas de l’indice des moyennes
k

Q t (i ) Pt (i )
Pt 0  i 1
k
100
Q
i 1
t (i ) P0 (i )

Remarque : Ici, c’est un indice des prix. On peut considérer l’indice des quantités.

2) Cas des moyennes des indices


k Pt (i )

i 1 P0 (i )
Q t (i )
Pt 0  k
 100
Q
i 1
t (i )

Remarque : Ici, c’est un indice des prix. On peut considérer l’indice des quantités.

FSJES -Tétouan 79 Pr. Hamid EL AMRANI


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Remarque :
Si on considère l’indice des prix, alors c’est le rapport des dépenses totales où seuls les prix
sont variables.
Si on considère l’indice des quantités, alors c’est le rapport des dépenses totales où seules les
quantités sont variables.
Tableau récapitulatif :

Indices Laspeyres L Paasche P

Prix 𝑷 Lp 
Q P 100
0 t
PP 
Q P 100
t t

Q P 0 0 Q P t 0

Quantités 𝑸 LQ 
 P Q 100
0 t
PQ 
 P Q 100
t t

P Q0 0 P Q t 0

Valeurs globales 𝑽𝒈 LVg  PVg 


Q t Pt
100
Q 0 P0

Exemple :
Quatre produits 𝑗 = 1 ; 2 ; 3 ; 4 sont donnés avec prix 𝑃 et quantités 𝑄 en des dates 𝑖 = 0 ; 𝑡

Date 0 de base Date t


Produits 𝑗
𝑃 𝑄 𝑃 𝑄
1 12 6 15 7
2 5 13 8 11
3 15 9 13 18
4 8 10 10 9
Calculer les indices de Laspeyres et Paasche correspondants aux prix, aux quantités et aux
valeurs globales :

Produits 𝑃𝑄 𝑃𝑄 𝑃𝑄 𝑃𝑄
1 72 105 84 90
2 65 88 55 104
3 135 234 270 117
4 80 90 72 100
Totale 352 517 481 411

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Donc :
Indices de Laspeyres Indices de Paasche

Lp 
Q P 100  411 100  116, 76
0 t
Pp 
Q P 100  517 100  107, 48
t t

Q P 0 352
0 Q P
t 0481

LQ 
 P Q 100  481 100  136, 65
0 t
PQ 
 P Q 100  517 100  125, 79
t t

P Q 0 3520 P Q t 411
0

LVg 
Q P 100  517 100  146,86
t t
PV g 
 P Q 100  517 100  146,86
t t

Q P 0 352 0 P Q 0 352
0

Remarque :

L p PQ LQ PP
  LVg  PVg
100 100
(116, 76)(125, 79) (136, 65)(107, 48)
Pour l’exemple précédent :   146,87
100 100

V. Indices de Fisher
Le fait de considérer la même quantité consommée pour les deux dates n’est pas satisfaisant.
On peut remédier partiellement à cet inconvénient en considérant un autre indice qui est
l’indice de Fischer. Il est donné par la moyenne géométrique des indices de Laspeyres et de
Paasche :

Indice de prix : Fp  L p Pp ; Indices de quantités : FQ  LQ PQ .

Propriétés des indices composés :


L’indice des moyennes est réversible et transférable (à la condition que la pondération
ne change pas d’une période à l’autre).
La moyenne des indices n’est ni réversible, ni transférable.
Aucun des trois indices (de Laspeyres, de Paasche, de Fisher) ne possède la propriété de
circularité.
L’indice de Fisher est réversible.
VI. Les indices dans la vie économique
Il est de plus en plus nécessaire, pour gérer les affaires d’un pays, de connaître, à tout moment,
la situation économique de celui-ci.
Toute évolution doit être suivie avec régularité d’où la nécessité de calculer des indices
analogues à ceux que nous avons introduits dans ce chapitre.
Au Maroc, La Direction de la Statistique mène des enquêtes périodiques dans le domaine
économique et social. Les données obtenues à partir de ces enquêtes servent à l’élaboration des
indices qui permettent de suivre la conjoncture économique du pays. La formule employée pour
le calcul des indices au Maroc est celle de Laspeyres.

FSJES -Tétouan 81 Pr. Hamid EL AMRANI


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Chapitre VII : Nombres Indices

Une étude approfondie de ces indices, publiés par la Direction de la statistique, nous
entraînerait dans des détails que nous ne pouvons pas développer ici sans alourdir
considérablement ce chapitre. Mais ceci montre l’importance prise par les indices synthétiques
dans la vie économique.
Aucune prévision, aucun plan de développement ne saurait se faire sans les prendre en
considération.

Exemple :
On considère un marché passé, en mars 2004, entre la société la société SAMTOL et
l’entreprise BATMAROC pour la construction du local pour stockage de la société SAMTOL.
Le montant de ce marché se décompose comme suit :

Intitulés Montants HT
Génie civil 2 358 500,00
Électricité 452 360,00
Plomberie 235 125,00
Menuiserie 354 750,00
Appareillage 175 855,00
Total 3 576 590,00

On suppose que 15% du marché ne sont pas révisables et que le reste l’est au prorata des
montants des différents corps d’état que sont le génie civil, l’électricité, la plomberie, la
menuiserie et l’appareillage électrique dont les indices sont respectivement 𝐼 , 𝐼é , 𝐼 , et
𝐼 .

Pour des raisons d’autorisations administratives, les travaux de ce marché n’ont démarré qu’en
Mai 2005, ont duré 3 mois et ont été facturés selon l’avancement des travaux comme suit
– Juin 2005 : 1 249 965,00
– Juillet 2005 : 1 103 769,00
– Août 2005 : 1 222 856,00
On demande de donner la formule de révision de prix de ce marché et de déterminer le montant
total de la révision de prix si l’on suppose que les indices des différents corps d’état ont évolué,
entre mars 2004 et les mois de réalisation, comme l’indique le tableau suivant :

Intitulés/mois Mars 04 Juin 05 Juillet 05 Août 05


𝐼 Génie civil 425,32 475,52 475,52 782,61

𝐼é Electricité 256,54 281,62 293,22 301,05


𝐼 Plomberie 356,23 392,26 394,66 400,02
𝐼 Menuiserie 332,56 382,12 390,21 392,35

FSJES -Tétouan 82 Pr. Hamid EL AMRANI


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Chapitre VII : Nombres Indices

𝐼 Appareillage 517,31 550,21 562,38 581,54

a) Déterminons la formule de révision des prix du marché conformément à la formule


générale de révision de prix d’un marché, c’est-à-dire une formule de la forme :

𝑃 𝐼
=𝛼 + 𝛼
𝑃 𝐼

Avec 𝛼 = 0,15 et les autres 𝛼 déterminés comme suit, au prorata des montants :

Intitulés Montants HT En % de 85%


Génie civil 2 358 500,00 56,05
Électricité 452 360,00 10,75
Plomberie 235 125,00 5,59
Menuiserie 354 750,00 8,43
Appareillage électriques 175 855,00 4,18
3 576 590,00 85%

La formule de révision des prix pour ce marché est donc :


𝑃 𝐼 𝐼é . 𝐼 . 𝐼 . 𝐼 .
= 0,15 + 0,5605 + 0,1075 + 0,0559 + 0,0843 + 0,0418
𝑃 𝐼 𝐼é . 𝐼 . 𝐼 . 𝐼 .

On trouve bien une formule similaire avec la somme des 𝛼 égale à 1,


En effet : 0,15 + 0,5605 + 0,1075 + 0,0559 + 0,0843 + 0,0418 = 1
b) Pour calculer le montant total de la révision des prix de ce marché, on doit d’abord calculer
les taux d’évolution des différents indices, selon les mois de réalisation et appliquer ces
taux aux montants de factures :
Facture de juin 2005 :

Indices Mars 04 Juin 05 Coeff Taux coeff×taux


Invariant --- --- 0,1500 1,0000 0,1500
𝐼 425,32 475,52 0,5605 1,1079 0,6215

𝐼é 256,54 281,62 0,1075 1,0978 0,1180


𝐼 356,23 392,26 0,0559 1,1011 0,0616

𝐼 332,56 382,12 0,0843 1,1490 0,0989


𝐼 517,31 550,21 0,0418 1,0636 0,0445
Total de la révision pour juin 2005 1,0920

FSJES -Tétouan 83 Pr. Hamid EL AMRANI


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Facture de Juillet 2005 :

Indices Mars 04 Juillet 05 Coeff Taux coeff×taux


Invariant --- --- 0,1500 1,0000 0,1500
𝐼 425,32 475,52 0,5605 1,1180 0,6267

𝐼é 256,54 293,22 0,1075 1,1430 0,1229


𝐼 356,23 394,66 0,0559 1,1079 0,0619

𝐼 332,56 390,21 0,0843 1,1734 0,0989


𝐼 517,31 562,38 0,0418 1,0871 0,0454
Total de la révision pour juillet 2005 1,1058

Facture d’Août 2005 :

Indices Mars 04 Août 05 Coeff Taux coeff×taux


invariant --- --- 0,1500 1,0000 0,1500
𝐼 425,32 782,61 0,5605 1,1347 0,6360

𝐼é 256,54 301,05 0,1075 1,1735 0,1262


𝐼 356,23 400,02 0,0559 1,1229 0,0628

𝐼 332,56 392,35 0,0843 1,1798 0,0995


𝐼 517,31 581,54 0,0418 1,1242 0,0470
Total de la révision pour juillet 2005 1,1215

FSJES -Tétouan 84 Pr. Hamid EL AMRANI

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