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L'interféromètre de Michelson.
À partir de 1881, Albert A. Michelson a tenté d’évaluer la vitesse de la Terre à travers l’éther à
l'aide d'un interféromètre. Mais ce dernier n’a rien révélé : ce fut un « échec ».
Michelson comptait sur le fait que la vitesse relative des ondes ne peut pas être la même dans
toutes les directions dans un référentiel en mouvement. On montre à la page sur les ondes
stationnaires que cette vitesse, comme d'ailleurs la distance entre les nœuds des ondes stationnaires, varie
selon le coefficient de Lorentz g (qu'on verra plus loin) dans les directions transversales. Or elle varie
plutôt selon le carré de ce coefficient sur l'axe x du déplacement.
La différence doit donc devenir perceptible au moyen du dispositif montré ci-dessous, qui
représente l'interféromètre de Michelson. Pour qu'elle devienne évidente, on a montré un appareil qui se
déplace vers la droite à une vitesse considérable, soit le tiers de la vitesse de la lumière. La source émet de
la lumière vers la droite. Un miroir oblique semi-transparent en réfléchit une moitié vers le haut (en vert),
le reste (en rouge) continuant en ligne droite. Chaque couloir se termine par un miroir plan, où la lumière
fait demi-tour. Elle est de nouveau transmise ou réfléchie au niveau du miroir oblique et les deux
faisceaux sont finalement réunis au bas de l'appareil. On peut ainsi comparer leur différence de marche.
C'est en 1892 que l'Irlandais George F. FitzGerald a émis l'hypothèse que l'interféromètre devait se
contracter en présence de ce vent d'éther.
Cette idée est géniale, et pourtant FitzGerald ignorait tout des propriétés ondulatoires de la
matière. Mais c'est une chose connue depuis de Broglie. Cette étude va plus loin encore en affirmant que
la matière est faite exclusivement d'ondes stationnaires.
Or les ondes stationnaires se contractent exactement comme Lorentz l'a prévu, comme on le
montre à la page sur les ondes stationnaires. Dans ces conditions, l'interféromètre doit se contracter de la
même manière. C'est évident : il est fait lui-même d'ondes stationnaires.
En 1895, Hendrik Antoon Lorentz a donné la valeur de cette contraction, mais de son propre aveu
c'est son ami Henri Poincaré qui a donné les équations correctes, en 1904. En fait les équations de la
transformation de Lorentz ont été élaborées en étroite collaboration avec ce dernier, sur une période de
dix ans environ, chacun se corrigeant peu à peu mutuellement.
Ces équations devraient donc porter le nom de transformation Lorentz-Poincaré en notant que
Woldemar Voigt en est le précurseur. Elles ont été publiées avant la théorie de la Relativité d'Albert
Einstein.
Quatre effets.
La transformation Lorentz-Poincaré s'inspire de la transformation de Galilée. Il s'y ajoute une
correction qui dépend de la vitesse. Elle implique quatre effets distincts, qui sont d'autant plus sévères que
la vitesse du référentiel dans lequel ils se produisent approche celle de la lumière :
1. Les distances sont réduites sur l'axe x du déplacement.
2. La matière évolue plus lentement. La fréquence des ondes diminue. Les horloges ralentissent.
3. Ce ralentissement produit simultanément un décalage horaire.
4. Lorentz a prédit plus tard que la masse des objets devait augmenter.
On pourra vérifier plus loin que les ondes stationnaires sphériques se comportent en tous points
comme Lorentz l'a indiqué. On trouvera aussi une animation qui le montre de manière spectaculaire. Ceci
donne à penser que les particules qui forment les atomes de la matière seraient faites d'ondes
exclusivement. Non seulement la matière devrait alors se comporter comme Lorentz l'a prédit, mais tout
observateur qui se déplace avec elle devrait aussi constater ces effets exactement comme le prévoyaient
Poincaré et Albert Einstein.
La transformation de Lorentz est réelle.
Non seulement ces modifications se produisent vraiment, mais elles sont très perceptibles et
vérifiables si la vitesse d'un corps n'est plus négligeable comparativement à celle de la lumière.
Mais il survient une difficulté inattendue. C'est qu'un observateur qui se déplace à très grande
vitesse à travers l'éther subit lui-même la transformation de Lorentz, avec comme résultat qu'il est
incapable de le constater. Même la perception qu'il a d'un objet au repos s'en trouve par le fait même
transformée. À ses yeux, c'est plutôt cet objet au repos qui semblera subir la transformation de Lorentz.
La transformation de Lorentz conduit ainsi à une réciprocité que Lorentz lui-même n'a pas
remarquée, semble-t-il. C'est Poincaré puis Albert Einstein qui en ont fait l'analyse, ce qui a conduit à la
théorie de la Relativité. Cette réciprocité est pourtant évidente. Elle est similaire à celle qui résulte du
principe de Relativité de Galilée. La Relativité est donc parallèle et complémentaire à la transformation
de Lorentz. Contrairement à ce qu'on affirme généralement, ces deux théories n'entrent pas en conflit. Il
s'agit des deux faces de la même médaille.
À l'intérieur d'un référentiel dit galiléen, c'est à dire un espace cartésien en mouvement uniforme
et exempt de rotation, tout semble se passer comme si cet espace était au repos. C'est le cas par exemple à
l'intérieur d'un avion en plein vol. En effet, selon le principe de Relativité de Galilée, il n'est jamais
possible de déterminer si c'est l'avion ou le paysage qu'il survole qui est au repos. Il n'existe pas de
référence absolue. Or ce principe semble continuer de s'appliquer même en prenant en compte les effets
de la transformation de Lorentz.
Par ailleurs c'est Descartes qui fut le premier à pressentir que l'éther devait exister. C'est aussi
Descartes qui a établi le système de référence en trois dimensions et à trois axes qui porte d'ailleurs son
nom. Dans ces conditions, de deux choses l'une, ou un objet quelconque est au repos absolu
comparativement à cet éther, ou sa vitesse fait référence au repos absolu. Selon Descartes, il n'y a donc
plus de réciprocité ni de Relativité. C'est ainsi que Michelson voyait les choses puisqu'il a tenté de repérer
ce repos absolu.
Avant d'examiner la transformation Lorentz-Poincaré, il est essentiel de bien comprendre la
transformation de Galilée.
Les transformations.
La transformation de Galilée.
Il s'agit d'une batterie d'équations semblables à celles de la transformation de Lorentz. Ces
équations indiquent d'une part les trois coordonnées d'un corps matériel qui se déplace à une vitesse v
donnée et selon un temps t donné. On constate que ce sont uniquement les coordonnées x qui sont
modifiées si la vitesse du référentiel dit galiléen est uniforme, et en l'absence de rotation. D'autre part
l'équation du temps indique que les événements sont simultanés selon Galilée.
x'= x–vt
y'= y z'= z
t'= t
L'horloge du train.
Prenons l'exemple d'un train avec une horloge à bord. Un observateur au sol dispose aussi d'une
horloge. Au moment où le train passe devant lui, cet observateur peut vérifier que l'horloge du train est
parfaitement synchronisée avec la sienne. L'équation du temps lui indique que cette horloge continuera
d'indiquer la même heure peu importe la vitesse du train ou la distance qu'il aura parcourue.
L'observateur peut utiliser la première équation pour savoir où se trouvait le train, considérant un
certain temps écoulé avant qu'il ne parvienne à sa hauteur. Supposons que l'observateur se trouve à 300
km de la ville la plus proche, d'où arrive le train dont la vitesse est de 50 km/h. Le temps écoulé est de 2
heures.
On a : x ' = x – v t. Le train se trouvait à : 300 – 50 . 2 = 200 km de la ville.
De leur côté les passagers du train peuvent établir que la ville se trouve à 100 km derrière eux si le
train l'a quittée depuis 2 heures, et en utilisant la même équation. Puisqu'ils peuvent se considérer au
repos, l'abscisse du lieu correspond à zéro, mais ils pourraient évaluer tout aussi bien la position de la
locomotive, par exemple si celle-ci devait se trouver un kilomètre plus loin.
Ils pourraient d'ailleurs tout aussi bien poser : x = x ' + v t et même : x ' = x + v t, selon le point de
vue. Le principe de Relativité de Galilée est fondé sur cette réciprocité, qui indique que n'importe quel
observateur peut se considérer au repos, mais pas nécessairement. Tout ceci est élémentaire, mais il fallait
bien que quelqu'un le remarque. Ce fut Galilée.
On verra plus loin que, contre toute attente, cette réciprocité semble persister malgré les effets de
la transformation de Lorentz. En réalité il s'agit tout simplement d'une illusion, et elle conduit à la théorie
de la Relativité.
La vitesse v est la vitesse relative. En toute relativité et réciprocité, elle peut s'appliquer aux
passagers du train ou à l'observateur, selon le point de vue. Il n'y a donc pas de vitesse v '. Il n'y en aura
pas non plus dans la transformation Lorentz-Poincaré. Toutefois, à cause de la présence de l'éther, qu'il
admet sans l'ombre d'un doute tout comme Michelson, Lorenz postulera plutôt que l'observateur est au
repos absolu et que la vitesse absolue v est celle du référentiel.
Les conventions
Il devient alors urgent de s'entendre sur le temps et sur l'espace. Selon l'exemple ci-dessus, il s'agit
des valeurs absolues de l'observateur au sol, les valeurs x', y', z' et t' s'appliquant plutôt à l'horloge qu'il
observe dans l'autre référentiel, c'est à dire le train.
Ce n'est pas l'inverse. À ce stade il faut ignorer la Relativité d'Einstein, qui est venue plus tard.
Pour bien comprendre la transformation Lorentz-Poincaré, il faut considérer que l'observateur est
réellement au repos absolu comparativement à l'éther.
Ces pages sur la transformation Lorentz-Poincaré et sur la théorie de la Relativité tiennent compte
du fait que la matière est faite d'ondes et que la vitesse de ces ondes dépend de l'éther. Même s'il ne peut
pas être repéré, le repos absolu existe. Dans ces conditions les variables x et x' ne sont pas
interchangeables parce qu'elle font référence à un point au repos absolu. Il n'y a pas de réciprocité.
Que ce soit bien clair, Henri Poincaré et Albert Einstein ont eu tort de mettre de l'avant un principe
de Relativité en rejetant le point de vue absolu. Ce fut une erreur monumentale.
Nous voyons l'éclair après qu'il se soit produit, pour la même raison que nous le voyons avant de
l'entendre. Ce sont des ondes qui nous informent, et la vitesse de ces ondes n'est pas infinie. Quand bien
même il s'agirait de photons, leur vitesse non plus ne peut pas être infinie. C'est pourquoi il aurait fallu
reconnaître que ce que nous percevons avec nos sens et avec nos instruments ne peut pas correspondre
aux faits tels qu'ils se produisent réellement. Il y a toujours une part d'erreur et d'illusion.
x ' = (x – v t) / g
y'= y/g z'= z/g
t ' = t – (v x / c 2) / g
La transformation de Michelson.
La transformation de Michelson est différente de celle de Lorentz, mais elle est proportionnelle.
Elle est réclamée par M. Yuri Ivanov sur son site. Il est vrai que Michelson n'a jamais envisagé une telle
transformation, et il fallait bien que quelqu'un le fasse. Par contre ses valeurs correspondent aux calculs
de Michelson. Elle implique une contraction même sur les axes y et z, qui se fait selon le coefficient g.
La contraction est plus sévère encore sur l'axe du déplacement, car elle se fait selon le carré de ce
coefficient :
x ' = (x – v t) / g 2
y'= y/g z'= z/g
t'= t
t ' = t – (v x / c 2) / ?
Il n'est pas possible de donner une équation du temps qui soit compatible avec le décalage horaire.
Celui-ci correspond au coefficient de synchronisation s, dont la valeur est constante pour une vitesse
donnée. C'est donc par le biais de ce coefficient donné par Poincaré qu'on peut démontrer que c'est la
transformation Lorentz-Poincaré qui est exacte, car alors l'équation du temps confirme le décalage
horaire. Ce n'est que si cette condition est respectée que les formules deviennent réversibles, cette
réciprocité conduisant à la Relativité.
Toutes les ondes stationnaires obéissent à la transformation de Michelson à la condition que leur
fréquence ne soit pas ralentie selon g. Une telle transformation correspond au point où il ne se produit
aucun ralentissement des horloges. En effet le croquis ci-dessous (avec b = 0,866) montre que la
contraction de Michelson est beaucoup plus sévère que celle de Lorentz, ce qui permet aux ondes
d'effectuer un trajet aller et retour plus rapidement. En fait la durée de ce trajet est la même que dans un
référentiel au repos :
La transformation Lorentz-Poincaré.
La transformation Lorentz-Poincaré est basée sur l'effet Doppler. Cette seule constatation indique
très nettement que la matière est sans doute faite d'ondes stationnaires, puisqu'elle se comporte en tous
points comme le font les ondes stationnaires qui subissent l'effet Doppler.
Lorentz utilisait une valeur bêta b qui permet de simplifier les calculs. Il s'agit de la vitesse
d'entraînement v d'un référentiel comparée à la vitesse de la lumière c. On a : b = v / c . Dans cette page
et dans celles sur la théorie de la Relativité, on exprimera les distances en secondes lumière, soit 300 000
km. Ainsi la valeur bêta b est encore plus simplement la vitesse du référentiel exprimée en secondes
lumière par seconde. Il faut rappeler que Lorentz et Poincaré travaillaient sur les équations de Maxwell,
ce qui n'est pas de la tarte. Cette façon de faire leur permettait de réduire la vitesse de la lumière à l'unité.
On utilisera dans cette page la vitesse standard de 0,866 seconde lumière par seconde, soit : b = 0,866.
Voici comment Lorentz a exprimé sa transformation définitive et exacte, en 1904 :
Le coefficient de transformation g.
La transformation de Lorentz comporte une correction qui correspond au coefficient de
transformation g :
g = (1 – b 2 ) 1/2
On peut donc poser plus simplement : x ' = (x – v t) / g. Le fameux facteur gamma utilisé par
Albert Einstein vaut la réciproque de ce coefficient, soit : g = 1 / g . Les variations de l'effet Doppler sont
sinusoïdales selon la direction. C'est pourquoi les valeurs g et b correspondent aux deux côtés adjacents
à l'angle droit d'un triangle rectangle dont l'hypoténuse est égale à 1.
Il s'agit tout simplement du sinus et du cosinus d'un angle q donné.
La trigonométrie utilisée par Lorentz est donc élémentaire. Ci-dessous, la courbe représente une
onde qui a été émise au point C par l'émetteur B, qui se déplace à 86,6% de la vitesse de la lumière. Son
rayon AC vaut une seconde lumière. Pendant cette seconde, l'émetteur B a parcouru 0,866 seconde
lumière. Les ondes qu'il a émises vers l'avant sont comprimées dans l'espace BD, ce qui montre bien que
l'effet Doppler vers l'avant vaut : 1 – b. En sens inverse il vaut : 1 + b. Mais l'effet Doppler dans les
directions perpendiculaires vaut la distance AB, qui correspond au coefficient g de Lorentz. Et enfin,
l'onde qui est parvenue au point A est inclinée d'un angle q qui vaut 60°.
Cette vitesse produit une contraction de moitié exactement, ce qui permettra d'évaluer la
transformation Lorentz-Poincaré d'une manière à la fois plus simple et plus concrète. Voici les valeurs qui
correspondent à cet exemple:
Répétons que dans le but de simplifier les calculs on exprimera le temps en secondes et les
distances en secondes lumière. La vitesse de la lumière au carré sera ainsi réduite à la valeur nominale de
1 et elle pourra être éliminée de la deuxième équation de Lorentz. La vitesse v du référentiel vaut 86,6%
de celle de la lumière, c'est à dire 0,866 seconde lumière par seconde. On utilisera le facteur gamma qui
vaut 2 au numérateur plutôt que le coefficient g au dénominateur.
Ceci permet de remplacer les équations de Lorentz par les deux équations ci-dessous, qui sont de
Poincaré, et dont la symétrie est évidente. Cette symétrie indique clairement que la contraction des
distances est tout simplement compensée par un ralentissement des horloges. Rappelons qu'on a :
v = x / t et qu'il est essentiel de réduire proportionnellement les chiffres attribués à l'espace x et au temps
t de manière à ce que la vitesse v demeure la même :
On peut aussi évaluer les distances en kilomètres et les vitesses en kilomètres par heure, mais il
faut alors utiliser les équations de Lorentz. On constatera dès le départ que le facteur gamma a pour effet
dans cet exemple de doubler les valeurs. C'est une astuce qui permet d'évaluer l'espace et le temps dans
l'autre référentiel selon les mesures absolues, qui valent le double en comparaison. Ces équations
indiquent donc au contraire que les valeurs x ' et t ' de l'autre référentiel sont réduites de moitié.
Le postulat de Relativité.
En raison de leur symétrie les équations de Poincaré confirment son postulat de Relativité car les
variables x et t peuvent être échangées avec les variables x ' et t ' de manière à démontrer qu'aucun
des deux référentiels n'a priorité sur l'autre :
Par exemple, si l'abscisse du lieu en secondes lumière vaut : x = 100 prise au temps : t = 30
secondes, ces équations indiquent que la coordonnée x ' vaudra 251,96 au temps t ' = 233,2. À l'aide de
ces variables les mêmes équations inversées montrées ci-dessus à droite permettent de retrouver les
variables x et t. Il faut rappeler ici que Lorentz et Poincaré ont obtenu ces résultats en analysant les
propriétés des ondes. Il n'y a donc rien de surprenant à ce que ces équations s'appliquent à merveille à
l'électron, qui ne serait rien d'autre qu'une onde.
Si donc vous vous demandez à quoi peuvent servir ces équations, dites-vous bien qu'elles
s'appliquent aux ondes, et à rien d'autre. À mon fier avis, l'animation ci-dessous constitue une preuve
éclatante que les électrons se conforment en tous points au postulat de Relativité Lorentz-Poincaré. En
effet, il suffit de balayer, comme avec un scanner, les zones d'un électron qui correspondent au temps t ou
t' inverse pour obtenir la version opposée : au repos, ou en mouvement. Il faut ensuite rétablir la
contraction selon la première équation. La transformation de Lorentz, c'est ça.
Or ces équations s'appliquent aussi à la matière, car toutes les expériences à ce jour confirment la
Relativité. Très nettement, la conclusion qu'il faut en tirer est la suivante : « La matière est faite d'ondes ».
L'électron et le postulat de Relativité : la concordance est absolument remarquable.
D'une manière remarquable, ceci permet de simplifier considérablement les équations de Lorentz.
L'abscisse du lieu x est donnée en secondes lumière :
D'une part, en prenant l'abscisse du lieu à zéro on trouve une valeur x' égale à – 1,732 après un
délai d'une seconde. Sur l'autre côté de l'ellipsoïde la valeur x est à 0,5 et l'on retrouve plutôt la valeur x'
à – 0,732. Ceci indique que ce qui est un ellipsoïde d'un point de vue absolu mesurera une seconde
lumière sur les trois axes dans son référentiel. Il y semblera donc parfaitement sphérique. On note que les
valeurs x' sont deux fois plus serrées que les valeurs x.
Un exemple.
Vous habitez une maison cubique qui fait 10 mètres de côté. Votre galaxie est située aux confins de
l'univers et elle se déplace à une vitesse fantastique : 86,6% de la vitesse de la lumière. Cette vitesse
produit un facteur gamma de 2 exactement, le coefficient de Lorentz g valant la réciproque, soit : 1 / 2 ou
0,5.
Alors votre maison ne mesure plus que 5 mètres dans la direction de son déplacement, mais elle
mesure toujours 10 mètres dans les directions perpendiculaires. Vos deux horloges n'avancent plus que de
30 secondes pendant que celles qui sont au repos absolu avancent d'une minute. De plus celle qui est
placée à l'avant de la maison est très légèrement en retard sur celle qui est placée à l'arrière. Ce retard
vaut: b / ( 1 –b 2 ) en secondes entre deux points distants de 300000 km, soit 3,464 secondes. Il ne
vaut que 3,464 millisecondes entre deux points distants de 300 km. Il est donc insignifiant ici. Et enfin, si
la masse de la maison au repos vaut 1000 tonnes, cette masse est portée à 2000 tonnes.
Pourtant, vous êtes incapable de constater ces changements. Plus étonnant encore, au moment où
vous croiseriez une maison identique qui serait au repos absolu comparativement à l'éther, vous auriez
l'impression que c'est cette maison qui se déplace à 86,6% de la vitesse de la lumière et que c'est elle qui
subit ces transformations. Et tout ceci peut se calculer facilement, au moyen de formules élémentaires.
À cause de votre propre contraction, vous êtes incapable de détecter la même contraction que
subissent les objets qui vous entourent. À cause du ralentissement de votre propre vieillissement, vous ne
pouvez pas constater le ralentissement du vieillissement de votre voisin.
Par ailleurs la vitesse relative de la lumière varie selon la direction. Il se produit un délai
additionnel si les ondes proviennent de l'arrière. Mais ce délai semble annulé parce que tout s'y est
véritablement déroulé plus tôt. De plus la vitesse de la lumière est aussi la vitesse de toutes les forces de
la nature, qui agissent uniquement par des ondes. Le décalage horaire a pour effet de neutraliser ce délai
et de rétablir la simultanéité apparente des événements, ce qui permet à la matière de fonctionner comme
si elle était au repos.
Et dernier lieu, l'effet Doppler de ces ondes est nul si la distance entre l'émetteur et le récepteur ne
varie pas, même si les deux se déplacent à grande vitesse. C'est un phénomène que Christian Doppler lui-
même a constaté et démontré dès 1846. Si vous deviez vous déplacer à une vitesse qui approche de celle
de la lumière, l'effet Doppler serait considérable. Et pourtant vous ne pourriez pas constater de
changement dans la couleur d'une tulipe jaune, que vous la regardiez de l'avant ou de l'arrière. D'un autre
côté la réciprocité est toujours préservée, ce qui signifie que même si la tulipe était au repos, vous verriez
sa couleur virer au bleu si vous vous approchiez d'elle à grande vitesse. C'est que l'effet Doppler est
parfaitement réversible. En conséquence vous pourriez tout aussi bien considérer que vous êtes au repos
et que c'est la tulipe qui s'approche.
La simultanéité virtuelle.
Selon la vitesse absolue d'un référentiel, il s'y produit un décalage horaire qui dépend de
l'emplacement sur l'axe des x. Ce décalage horaire n'est pas le résultat d'une illusion. Il est bien réel et il
se manifeste à l'intérieur des ondes stationnaires. Si les ondes progressives qui les composent ont la même
fréquence, les ventres et les nœuds sont simultanés. Mais si leur fréquence n'est pas la même, ces ventres
et ces nœuds se déplacent, et ils ne se forment plus simultanément. C'est d'ailleurs très visible dans l'onde
qu'on présume être un électron et que vous pouvez télécharger en cliquant ici. On observe que des bandes
verticales se déplacent vers la droite, et ces bandes sont soulignées par des repères noirs ou blancs selon
qu'elles sont en phase ou en opposition de phase.
Ces bandes correspondent à des inversions de phase périodiques, et l'on peut vérifier que ces
inversions correspondent exactement au décalage horaire. La deuxième équation de Lorentz permet
d'évaluer la périodicité de ces inversions. Mais parce qu'il a uniquement pour cause la différence de
vitesse des ondes vers l'avant et vers l'arrière, ce décalage horaire n'a en fait aucun lien avec la contraction
de Lorentz.
On peut l'évaluer plus simplement grâce à un coefficient de synchronisation s, que j'ai d'abord mis
au point moi-même par nécessité, mais dont j'ai retrouvé l'équivalent dans des textes attribués à Henri
Poincaré. Il est en effet l'auteur d'une procédure de réglage des horloges par signaux optiques, qui est
décrite à la première page sur la théorie de la Relativité :
Une preuve.
Imaginons cette fois-ci quatre vaisseaux de l'espace A, B, C et D qui se déplacent à 86,6% de la
vitesse de la lumière à l'intérieur du même référentiel galiléen, c'est à dire sans modifier la distance qui les
sépare et en conservant le même cap correspondant à l'axe des x.
Un référentiel galiléen.
Deux de ces vaisseaux, soit A et B, sont placés sur l'axe des x et ils se suivent à une distance
d'une demi-seconde lumière, c'est à dire 150000 km. Comme Michelson l'a calculé, un signal radar met
plus de temps à faire l'aller et retour sur l'axe des x dans ce référentiel. Le temps requis correspond à la
réciproque du carré du coefficient de Lorentz g, qui vaut ici 0,5. On a donc : 1 / g 2 ou 4 secondes par
seconde lumière, soit 4 secondes ici pour un aller et retour. Or les horloges dans ces vaisseaux ont ralenti
selon g et elles indiqueront 2 secondes. Les occupants de ces vaisseaux en déduiront qu'ils sont distants
d'une seconde lumière. Ceci démontre hors de tout doute que la contraction des distances prévue par
Lorentz ne peut pas être décelée, du moins par radar ou par laser.
Deux autres vaisseaux identifiés C et D sont placés sur l'axe transversal y à égale distance de
l'axe des x. Eux sont plutôt distants d'une seconde lumière, c'est à dire 300000 km. Ils respectent les
valeurs de la transformation Lorentz-Poincaré, qui n'indiquent pas de contraction sur cet axe. Dans leur
cas, toujours selon les calculs de Michelson, le temps que mettra un signal radar sera ralenti selon la
réciproque simple du coefficient g. Ici, il sera doublé.
Il faudra donc 4 secondes au signal pour faire l'aller et retour entre eux. Selon leurs horloges, les
occupants de ces vaisseaux interpréteront ce délai comme s'il valait 2 secondes seulement, et ils en
déduiront eux aussi qu'ils sont distants d'une seconde lumière. Étonnamment, ils auront raison, mais à la
suite d'une double erreur de leur part. On observe qu'il se produit dans tous les cas une distorsion, puis
une correction dont la valeur est exactement la même.
L'animation ci-dessous montre comment les échos d'un signal radar provenant d'un émetteur
central reviennent exactement en même temps à cet émetteur malgré leur vitesse relative très différente, et
malgré la contraction de Lorentz:
L'effet Doppler.
En dernier lieu, il faut remarquer que les occupants de ces vaisseaux se croiraient pratiquement au repos
si la vitesse des galaxies environnantes était la même. Supposons qu'ils croisent une escadrille identique,
mais qui est au repos absolu. En l'absence de contraction, leurs deux vaisseaux A' et B' sur l'axe x sont
distants d'une seconde lumière exactement. Pourtant le radar indiquera une contraction de la distance
entre ces vaisseaux, parce que la vitesse de la lumière dans un référentiel au repos est quatre fois plus
rapide que dans le leur, sur cet axe. Puisque leurs heures s'écoulent deux fois plus lentement, cette vitesse
relative semblera deux fois plus rapide. Un temps réduit de moitié indique au radar une distance deux fois
moins grande. Ce référentiel semblera donc contracté. Dans ces conditions, si les deux vaisseaux au repos
émettent un signal radio indiquant l'heure, ceux qui se déplacent interpréteront la distorsion qui s'ensuit
comme étant le résultat d'un décalage horaire. On voit bien qu'il s'établit toujours une réciprocité.
Ce raisonnement vous semblera suspect tant que vous ne l'aurez pas vérifié par vous-même à l'aide
de vos propres calculs. Vous constaterez que le délai entre les deux échos radar vaut toujours deux fois le
temps que met le signal pour faire le trajet d'un astronef à l'autre à l'aller. Ce temps varie de la même
manière que l'effet Doppler en fréquence, c'est à dire : 1 / ( 1 – b ) o u 1 / ( 1 + b ) selon que les
vaisseaux se rapprochent ou s'éloignent, et bien sûr en fonction de la distance qui les sépare. L'effet
Doppler étant toujours parfaitement réversible, sa valeur est la même peu importe qui se déplace. Mais la
lecture de cette valeur par l'observateur sera faussée le cas échéant à cause du ralentissement des horloges
ou de la contraction des distances. Parce qu'il s'agit de mesurer la distance entre les deux vaisseaux, il faut
évidemment évaluer au préalable leur vitesse en réalisant un spectrogramme de la lumière qu'ils émettent,
comme le font les astronomes. On trouvera des exemples similaires à la page sur la théorie de la
Relativité.
Un tableau.
Pour éviter d'avoir à calculer les chiffres de Lorentz de manière répétitive, on présente ici un
tableau comparatif. Il faut surtout remarquer la symétrie entre les valeurs b et g de part et d'autre d'un
centre, situé à 0,7071 et qui correspond à la fois au sinus et au cosinus de 45°. Une valeur b égale à 1
représente une limite impossible à atteindre, mais que certaines particules frôlent parfois.
La loi de Lorentz.
On verra plus loin que la Relativité est une loi de la nature. La transformation Lorentz-Poincaré
devra aussi être considérée comme une loi, dont l'importance est plus grande encore. Poincaré et Einstein
ont dévié dans l'erreur, mais Lorentz a bel et bien envisagé une contraction de l'interféromètre. À ce
moment il avait donc raison sur toute la ligne, et il fut le seul à avoir raison.
Cette transformation décrit admirablement le comportement de l'électron, qui n'est rien d'autre
qu'un système mobile fait uniquement d'ondes stationnaires sphériques.
C'est donc à partir du comportement de l'électron qu'il faut énoncer la première loi de Lorentz :
La loi de la Relativité.
L'exemple montré plus haut permet de démontrer que la théorie de la Relativité est exacte, ou à
tout le moins qu'elle semble exacte. Il faut toutefois assumer formellement que l'éther existe et que la
matière se transforme réellement comme Lorentz l'a montré. On trouvera d'autres preuves plus élaborées
dans les deux pages sur la théorie de la Relativité.
Il est grand temps qu'on démystifie ce que la plupart des gens considèrent comme la quadrature du
cercle. La Relativité indique tout simplement que vu de l'intérieur tout référentiel semble au repos, et que
tout autre référentiel ne semble se comporter différemment, y compris en ce qui concerne la
transformation Lorentz-Poincaré, que selon sa vitesse apparente.
Il n'y a vraiment pas de quoi en faire tout un plat.
D'ailleurs il ne s'agit somme toute que d'une curiosité, puisqu'elle ne concerne que les apparences.
On verra plus loin que la Relativité implique aussi un principe d'Invariance, qui est bien réel, et dont
l'importance est bien plus grande.
La loi de la Relativité doit donc être scindée de manière à distinguer les apparences de la réalité :
De son point de vue tout corps matériel semble au repos et tout autre corps ne
semble agir, réagir et se soumettre à la transformation de Lorentz que selon sa
vitesse apparente.
La loi de la Relativité des apparences.
Un peu d'histoire.
Henri Poincaré, cet inconnu.
Il semble bien que le principal artisan de la transformation de Lorentz ait été Poincaré. En fait il y
a tout lieu de croire qu'il ait été aussi à l'origine de la théorie de la Relativité elle-même. Si ces deux
hypothèses devaient s'avérer exactes, il aura été victime de la plus grande injustice.
En parfait gentleman, il a reconnu que le concept de cette transformation devait être attribué à
Lorentz. Mais de l'aveu même de Lorentz les chiffres exacts en sont de Poincaré. De plus les Français de
cette époque on refusé de publier ses oeuvres. Ils l'ont littéralement effacé de leur mémoire parce qu'il
était le cousin du futur président de la République, lequel était partisan de la droite en des moments
difficiles. La politique est une affaire très sérieuse en France. Ils ont ainsi refusé à l'un des leurs la gloire
qui lui était due, non seulement pour avoir donné les équations exactes de la transformation de Lorentz,
mais aussi pour avoir été à l'origine de la théorie de la Relativité. Mieux encore, Poincaré est l'auteur du
principe de l'Invariance des phénomènes physiques, qui s'avère fondamental.
On peut citer le texte suivant, attribué à Poincaré :
Poincaré énonce en ces termes un postulat de Relativité qui intègre la transformation Lorentz-
Poincaré. Cette trouvaille de Poincaré est antérieure à la publication de la théorie de la Relativité, et elle
coupe littéralement l'herbe sous les pieds d'Albert Einstein. D'autre part il fait un constat tout à fait
remarquable :
« Les lois des phénomènes physiques doivent être les mêmes...»
La présente étude fait une distinction très nette entre la Relativité, qui est le résultat d'une illusion,
et la mécanique ondulatoire, qui décrit des faits bien réels. Or cette affirmation sur les lois des
phénomènes physiques, qui est traduite (pour ne pas dire plagiée) presque mot pour mot dans la théorie
d'Einstein, concerne plutôt la mécanique ondulatoire. Poincaré parlait d'ailleurs d'une « mécanique
nouvelle ».
Il s'agit d'un fait réel et non pas d'une illusion, ce que personne à ce jour n'avait démontré. Cette
étude montre que le fonctionnement de la matière est mécanique et qu'il implique uniquement des ondes.
Or à l'intérieur d'un référentiel qui se déplace, l'effet Doppler à l'émission est annulé à la réception. De
plus il se produit une simultanéité virtuelle qui annule la différence de vitesse des ondes selon leur
direction. Il en résulte que la mécanique de la matière n'est pas affectée par son déplacement à travers
l'éther.
On peut en déduire un principe d'Invariance des phénomènes physiques.
Vu son importance, il faut considérer qu'il s'agit d'une loi prioritaire de la nature. On pourrait
même parler de la « loi des lois ». On a vu plus haut que la loi de la Relativité devait être scindée de
manière à distinguer les apparences de la réalité, d'où la loi de la Relativité des apparences. Mais ici il est
question de la mécanique ondulatoire. Il s'agit des faits, les apparences en étant la conséquence inévitable.
Personnellement, je demeure persuadé que rien n'est parfait en ce monde et qu'on pourra relever
un jour des anomalies dans le comportement de la matière lorsqu'elle se déplace à grande vitesse. Il
existerait donc des moyens de vérifier la présence de l'éther et de connaître notre vitesse absolue. Alors
cette loi deviendrait inexacte tout comme celle de la Relativité. Mais pour l'instant il faut respecter la
lucidité et le génie de Poincaré en reprenant son texte presque mot pour mot.
Voici donc « la loi des lois » :
Les lois des phénomènes physiques sont les mêmes pour un observateur fixe et
pour un observateur entraîné dans un mouvement de translation uniforme, de
sorte que nous n'avons et ne pouvons avoir aucun moyen de discerner si nous
sommes, oui ou non, emportés dans un pareil mouvement.
La masse et l'énergie.
Lorentz a prédit aussi que la masse de la matière devait augmenter selon la réciproque de son
coefficient g, c'est à dire selon le facteur gamma. Ceci fut vérifié par W. Kauffman en 1900, au moyen
d'électrons accélérés dans un champ magnétique. Parce qu'il a réussi à prédire cette augmentation de la
masse, il est évident que Lorentz était très près de la solution. En effet, rien dans la transformation
Lorentz-Poincaré ne permet de prévoir une telle chose à moins de savoir que la matière est faite d'ondes.
Lorentz a plutôt invoqué la compression de la charge électrique des électrons, ce qui démontre
qu'il pressentait que cette charge était de nature ondulatoire. Il a aussi très clairement prévu la contraction
de l'électron lui-même, ce que la présente étude confirme en montrant qu'il occupe un espace
considérable. Dans ce cas, son énergie doit augmenter par effet Doppler. Ceci permet du même coup
d'établir l'équivalence entre la masse et l'énergie selon l'équation d'Einstein, en attribuant l'énergie
cinétique d'un corps en mouvement à la masse qu'il acquiert en accélérant. On en montre le cheminement
à la page d'accueil. Il s'agit de l'énergie cinétique, et non de celle de la masse au repos, et pourtant la
concordance se vérifie :
2
E=mc
C'est à vous d'en juger.
Vous êtes prié de signifier vertement à l'auteur de ces lignes qu'il déraille dangereusement, mais à
la condition de lui faire savoir ce qui vous autorise à le penser. Si ce jeu vous intéresse, vous devriez lire
la page d'accueil intitulée La matière est faite d'ondes, qui vous semblera beaucoup plus suspecte. Au
contraire celle-ci correspond sans doute à la pensée de Lorentz. Tout au plus, il a fallu l'adapter au propos
de cette étude.
Il faut prendre garde aux textes actuels qui traitent de la transformation Lorentz-Poincaré.
Beaucoup de leurs auteurs sont contaminés par la Relativité générale, qui est postérieure à Lorentz, et qui
affirme des insanités. Ils ne sont pas objectifs. Ils rejettent l'existence de l'éther sans en avoir fait la preuve
et sans laisser la porte ouverte au doute. Ils admettent la géométrie non euclidienne et le calcul tensoriel
au mépris de leur propre intelligence. Ce sont les grand-prêtres du prophète Einstein, et ils sont prêts à
profaner la vérité pour éviter de profaner sa mémoire.
Et ce qui nous autorise à penser qu'ils ont tort, entre autres choses, c'est qu'on ne peut pas
expliquer le mécanisme de la gravité par une courbure de l'espace. D'abord parce que ça n'explique rien
du tout, la cause demeurant inconnue. Et ensuite parce que c'est tout simplement absurde.
L'espace et le temps ne se transforment pas. Ce ne sont pas des objets, ce ne sont que des concepts.
Il faut bien sûr attribuer une valeur de référence aux heures et aux distances. Mais alors, d'un point de vue
absolu, il faut s'en tenir à ces valeurs.
Contre vents et marées.