Louis Hamelin est un écrivain québécois. A étudié à l’UQAM. A eu un cours sur Kerouac, il découvre l’américanisme, le territoire, la route. Il a reçu des prix du gouverneur général. Tient des chroniques dans le devoir. Travaille avec les autochtones. Romancier du territoire, des éléments, sans se considérer régionaliste. Il s’intéresse aux interactions sociales. La Nature vient en arrière-plan de ces dernières. La Nature est humaine, elle reste présente en ce qu’elle déteint sur les interactions sociales, vient modifier les caractères des personnages. Influencé par la sociobiologique, science qui soutient que le comportement social des individus peut être expliqué par des facteurs biologiques. Hamelin a une écriture qui joue entre le lyrisme et l’ironie. Il désire faire une représentation des écologistes sans le caricaturer ou l’idéaliser. En quoi l’utilisation de l’ironie influence-t-elle sur l’image des écologistes? Distance de l’ironie permet à Hamelin de se moquer de presque tous et de lui-même. Il montre les contradictions inhérentes aux écologistes, marginalisés dans le roman. Tente de briser la vision manichéenne entre capitalistes et écologistes. Montre les quêtes individuelles à chacun. Désolidarisation du groupe écologiste. Hamelin doit-il quelque chose au mouvement écologiste, dans la façon dont il le représente dans la fiction? Est-ce que le livre pousse à l’action? Sorte de rire jaune suite à sa lecture. Utopie Thomas More a écrit « Utopia ». Pour More, l’utopie est une vie organisée, un non-lieu (lieu imaginaire qui pourrait s’actualiser n’importe où). Pour More, l’utopie s’incarne dans une île, où il y a une liberté religieuse, rotation des rôles, une certaine égalité entre les hommes et les femmes, aucun chômage, état providence, transparent, il y aurait encore de l’esclavage pour lui. Lieu comme modèle à penser autrement le monde, s’imaginer des mondes possibles. L’utopie de More est satirique, de la même façon que celle de Hamelin est ironique. Île est le lieu par excellence d’une utopie (montre structuré, rationnel, etc.) La trame du joueur de flûte se présente aussi comme une recherche de l’Éden : lieu primitif, indiscipliné. Sorte de l’idéalisation de l’Ouest, monde des possibles, d’accomplissement des rêves. Une fois rendu dans l’Ouest, ce rêve se brise, la police est sur place, beaucoup de violence, entreprise désire commercialiser l’île. Que faire avec l’île? L’exploiter commercialement ou la laisser sauvage? Est-ce que le capital peut être lié à des espaces verts? Chaque groupe (écoterroristes, greenpeace, « hippies », etc.) a une vision particulière du territoire. L’île est un vase clos, une sorte d’arène mais est influencée par l’extérieur (médias, nouveaux militants, etc.). Rapport avec l’écocritique : Île devient un mode possible où l’humain pourrait cohabiter avec la nature dans des modes de vie marginaux, remet en cause les façons hégémoniques de vivre. Île occupe l’imaginaire en ce qu’elle a de malléable, elle est vue comme une occasion de repartir à neuf. Filiation familiale, sexuelle, genre Mort de la mère. Recherche du père. La relation familiale s’exprime, de déploie dans la Nature. Environnement et littérature Comment aborder des questions écologiques par la littérature sans s’ostraciser? Spécialisation en littérature l’isole des conditions pratiques de l’existence? Comment démocratiser les études littéraires, le savoir? Comment rejoindre un plus large public? Exploiter l’implication de l’intersection entre alimentation et travail accompli pour le produire. Aspect plus pragmatique et pratique de la littérature. Permet de rejoindre les travailleurs, aux préoccupations autres. Autre moyen pour rejoindre un public plus large : la littérature jeunesse (souvent vu de haut). Personnages animaux, arbres. Nature très présente dans ce type de litt. Passer un message et parler d’enjeu le plus tôt possible. Vulgarisation. Parler plus de la littérature dans les nouvelles. Faire découvrir plaisir de lecture. Atelier, groupe de lecture. Développer imaginaire, s’évader du réel. Société de rapidité. Rapport entre durée, lenteur et livre qui est aussi relié à la relation qu’on entretient avec la nature. Lire sans aucune raison, divaguer, pour le plaisir, comme vagabonder dans la nature.