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SUJET 6: APPORTS DE LA LINGUISTIQUE À L´ENSEIGNEMENT DES LANGUES ÉTRANGÈRES.

LE PROCESSUS D
´APPRENTISSAGE LINGUISTIQUE: RESSEMBLANCES ET DIFFÉRENCES ENTRE L´ACQUISITION DE LA
PREMIÈRE LANGUE SCOLAIRE ET DE LA LANGUE ÉTRNGÈRE.

1 INTRODUCTION ET JUSTIFICATION DU SUJET


Le sujet suivant contient les éléments essentiels de la linguistique et les différents aspect clés pour l
´acquisition d´une langue maternelle et d´une langue étrangère. Pour cette raison, nous commencerons par
une introduction à la linguistique, ensuite nous passerons par les principaux courants de la linguistique,
dans une dernière partie, nous nous occuperons des ressemblances et des différences entre l´acquisition de
la première langue et de la langue étrangère.

L´acquisition-apprentissage des langues, les dispositions langagières propres à l´enfance pourraient être
utilisables pour l´apprentissage d´une langue étrangère.

Le Décret Royal 126/2014 indique que la maîtrise de deux ou plusieurs langues, en plus de la langue
maternelle, constitue l´un des objectifs dans la politique linguistique européenne.

L´Ordre du 17/03/2015 indique que le domaine de la deuxième langue étrangère dès le premier cycle de
l´enseignement primaire influence sur l´enseignement général et contribue spécifiquement à développer
les capacités du langage et de la communication. En outre, la seconde langue étrangère contribue au
développement des compétences dans le même sens et dans la même orientation que le fait l´étude de la
première langue étrangère.

2. LA LINGUISTIQUE
Ferdinand de Saussure a défini la linguistique come «une science qui a pour objet la langue envisagée en
elle-même et pour elle-même ». La linguistique se veut donc un outil de description scientifique neutre qui
ne tient pas compte des valeurs personnelles associées à la perception d´une langue ou d´une population.

Les analyses linguistiques ont donné lieu à l´établissement de 5 domaines distincts d´étude :
 La Sémantique : s´occupe du point de vue du sens.
 La Phonétique : étude des unités vocales.
 La Phonologie : étude les sons du langage.
 La Morphologie : étude des formes des mots.
 La Syntaxe : étude des règles qui président à l´ordre des mots et â la construction des phrases.

D´ailleurs, il existe des domaines non traditionnels de la linguistique qui examinent la langue dans son
contexte social comme par exemple :
 La sociolinguistique : l´étude des relations entre les phénomènes linguistiques et sociaux.
 La psycholinguistique : L´étude scientifique des comportements verbaux dans leurs aspects
psychologiques.
 La neurolinguistique : science qui traite des rapports entre les troubles du langage (aphasies) et les
atteintes des structures cérébrales qu´ils impliquent.

3. APPORTS DE LA LINGUISTIQUE À L´ENSEIGNEMENT DES LANGUES ÉSTRANGÈRES.


En évoquant les langues étrangères deux notions font surface ; apprendre une langue ou acquérir une
langue.

Selon Cuq. J. P. « l´acquisition est le processus de traitement de l´information et de mémorisation qui


aboutit à une augmentation des savoirs et savoir-faire langagiers et communicatifs d´un apprenant, à
une modification d´inter langue ». Alors que « l´apprentissage est la démarche consciente, volontaire et
observable dans laquelle un apprenant s´engage, et qui a pour but l´appropriation. L´apprentissage peut
être défini comme un ensemble de décisions relatives aux actions à entreprendre dans le but d´acquérir
des savoirs ou des savoir-faire en langue étrangère ».

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3.1. PRINCIPAUX COURANTS LINGUISTIQUES SUR LE PREOCESSUS D´ACQUISITION DE LA LANGUE
MATERNELLE.
Pour pouvoir comprendre le mécanisme du processus d´acquisition d´une langue étrangère il faut d
´abord comprendre le processus d´apprentissage de la langue maternelle. Les différents théories d
´acquisition de la langue maternelle sont les suivants :

 Le courant behavioriste « théorie de Skinner ».


Pour cette théorie, le langage s´est développée de la même manière que d´autres comportements,
au moyen des connections et association entre des mots et des signifiés (stimule- réponse). Les
comportements linguistiques qui sont renforcées par les adultes sont appris et répété. Par
exemple : la photo d´une maison avec le son ou le mot maison.

 Le courant générativiste « théorie de Chomsky ».


Selon cette théorie le langage et son développement est génétiquement déterminé. Chomsky
propose que l´individu dispose d´un système linguistique universel et inné (Dispositif pour l
´acquisition du langage DAL) qui permettra à tout être humain à développer les structures
grammaticales de sa langue, à partir de la grammaire innée de caractère universel. Après ceux-ci
universels linguistique sont configurés par la culture en donnant lieu à différentes langues.

 Le courant constructiviste avec Jean Piaget.


Piaget considère que l´apprentissage est le résultat d´une interaction entre le sujet et son
environnement. La langue des enfants se construit à partir de leur développement cognitif et de l
´interaction avec le milieu. Le langage est un système symbolique qui peut être utilisé pour
exprimer la connaissance acquise à travers l´interaction avec le monde physique par un mécanisme
d´assimilation et un mécanisme d´accommodation.

 Le courant socio cognitiviste « Vygotsky et Bruner ».


Le deux mettent en avant la dimension sociale du développement du langage. Selon Vygotsky, l
´apprentissage accélère le développement. Selon Bruner, la langue est apprise en l´utilisant. Pour
lui, c´est le développement qui permet l´apprentissage.
La langue des enfants se construit à travers leur interaction sociale avec les adultes. La pensée est
la parole intériorisée, et la parole émerge de l´interaction sociale.

3.2 THÉORIES LINGUISTIQUES SUR LE PROCESSUS D´ACUISITION DE LA LANGUE ÉTRANGÈRE.


Nous savons que tout être humain est équipé pour apprendre une langue. Les spécialistes de l
´acquisition parlent de la capacité linguistique dont nous sommes dotés. Il existe donc différents théories
pour l´acquisition d´une langue étrangère :

 La théorie-hypothèse de Sapir-Whorf (1925).

Cette théorie associe l´apprentissage d´une langue à l´acquisition d´une identité sociale. Cette
hypothèse postule qu´une langue donné influence et forme la pensée et le comportement humain qui s
´expriment dans cette langue. En retour, la langue révèle le monde cognitif de la collectivité qui la parle.

Donc, acquérir une langue ou une autre pourrait changer notre appréhension cognitive du monde. Dans
l´acquisition d´une langue étrangère notre vision du monde va changer en fonction de la langue que nous
apprenons, notre identité sociale change ainsi.

 La théorie de Steven Krashen : linguistique américain (1980).

Le processus d´acquisition d´une langue seconde est très semblable à celui qui caractérise l´acquisition
de la première langue.

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La théorie du contrôle (monitor-theory) s´occupe essentiellement des relations entre acquisition
spontanée et acquisition guidée :

Les adultes disposent de deux façons principales d´acquérir une langue étrangère, l´acquisition non-
consciente et l´apprentissage conscient. L´acquisition linguistique mène à une communication axée sur le
sens et répondant aux besoins du locuteur dans la langue á apprendre. Les apprenants ne sont pas attentifs
à la forme des énoncés qu´ils produisent, mais à comprendre et â être comprendre. Les règles qu´ils
utilisent pour y parvenir leur restent inconscientes. L´apprentissage linguistique donc l´apprentissage
conscient au contraire est l´intégration de règles formulées explicitement ; dans l´apprentissage conscient
l´autocontrôle joue un rôle important.

Krashen construit une hypothèse se référant non â la quantité mais à la qualité. L´input (ce que l´on
reçoit de l´extérieur) peut être toute expression en langue étrangère, apportée soit par le professeur, soit
par d´autres apprenants, mais aussi par tous les moyens de communication de la vie quotidienne. L
´acquisition de la langue ne peut se faire que par la réception d´un input compréhensible. Il parle
également de l´hypothèse du filtre affectif : la motivation, la confiance en soi et les émotions en général
qui jouent un rôle important dans l´acquisition des secondes langues.

 La théorie de Merrill Swain, linguiste américain.

Swain publie en 1985 son output-hypothèse, disant que la fonction de l´output est active dans toute l
´acquisition d´une seconde langue. On comprend par « output » la production langagière (linguistique) de l
´apprenant. Quand on est forcé à exprimer d´une manière compréhensible ce qu´on veut, on est obligé de
faire un effort, ce qui améliore l´apprentissage. Cette théorie définit quatre fonctions de l´output :

La fonction de fluidité.
Si l´on est habitué à produire de l´output en situations naturelles, l´accès au savoir en langue étrangère s
´améliore et avec lui la fluidité.

La fonction de contrôle des hypothèses.


En recevant les réactions des locuteurs aux expressions produites, l´apprenant peur juger l´intelligibilité
et le style linguistique de son output.

La fonction de métalinguistique.
La réflexion sur la langue qui renforce la conscience et la connaissance des règles, des formes et des
fonctions des expressions utilisées.

La fonction d´accroissement de la conscience.


Toujours en jugeant les réactions des autres aux outputs exprimés, les apprenants peuvent évaluer ce qu
´ils savent dire par rapport à ce qu´ils souhaitent dire. Ceci leur montre leurs « chantiers » linguistiques et
les engage à s´y investir davantage.

4.RESSEMBLANCES ET DIFÉRENCES ENTRE L´ACQUISITION DE LA PREMIÈRE LANGUE SCOLAIRE ET DE LA


LANGUE ÉTRANGÈRE.
Dans cette partie nous allons voir les aspects les plus importants dans l´acquisition d´une langue
maternelle et la différence avec l´acquisition d´une langue étrangère.

1.1.LE DÉVELOPPEMENT COGNITIF, SOCIAL ET LINGUISTIQUE


L´acquisition de la première langue est parallèle au développement cognitif et social de l´enfant :

 Le développement cognitif
Il existe des éléments essentiels de la maîtrise d´une langue qui sont liés au développement cognitif et
qui doivent être acquis lors de l´acquisition de la première langue.

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1. Lors de l´acquisition d´une seconde langue, les préalables cognitifs nécessaires sont déjà
acquis et sont alors disponibles pour l´acquisition d´une autre langue.

 La construction de l´identité sociale.


Un enfant apprend à exprimer des sentiments, des représentations, des désirs, selon certaines normes
sociales. Toute l´acquisition de la première langue pour l´enfant est influencée par le reste du société, c´est
à dire « Acquiers une identité sociale et dans le cadre de cette identité sociale une identité individuelle ».

L´identité sociale de l´apprenant d´une langue étrangère est fixée. Le désir de ne pas perdre cette
identité est parfois un frein important à l´acquisition de la langue. On peut tout à fait concevoir que les
enfants aient moins peur de perdre leur identité sociale. L´acquisition de la première langue est
étroitement liée au développement social et, par là-même, à la construction d´une identité sociale, c´est
qui n´est pas vraiment le cas pour l´acquisition d´une autre langue.

 Le « Dispositif d´acquisition linguistique » (DAL) selon Chomsky.


L´acquisition de la première langue est rapide et facile. Pour Chomsky, l´être humain dispose d´un
mécanisme linguistique (DAL)qui est :
- Spécifique à l´espèce.
- Spécifique à l´apprentissage linguistique.
- Qui pré structure fortement de la grammaire.

Le langage et son développement est génétiquement déterminé. Ce dispositif permettra à tout être
humain à développer les structures grammaticales de sa langue, à partir de la grammaire innée de
caractère universel. Après ceux-ci universels linguistique sont configurés par la culture en donnant lieu à
différentes langues.

Lors de l´acquisition de la langue étrangère, l´enfant disposera de cette « grammaire universelle »


mais il devra découvrir tous les aspects spécifiques à une langue donnée, donc par exemple ce qui
différencie le français de l´espagnol. Cela comprend :
- L´ensemble du lexique,
- L´ensemble de la morphologie,
- L´ensemble de la syntaxe telle qu´elle est présentée dans les descriptions grammaticales usuelles
des langues.
- La majeure partie de la phonologie.

1.2. LA « PÉRIODE CRITIQUE » POUR L´ACQUISITION DE LA LANGUE.


L´acquisition du langage est une étape importante du développement de l´enfant qui se déroule
généralement entre les âges d´un et trois ans. Penfield et Roberts (1959) parlent d´un « période critique »,
pour l´acquisition de la langue devient plus difficile et exige de l´effort. Plus tard, cette hypothèse a été
étendue à une « période sensible » pour l´acquisition des deuxièmes langues, bien que ce soit beaucoup
moins accepté.

C´est pourquoi on peut dire que l´acquisition de la langue maternelle n´est pas facile ni rapide.
Lenneberg (1967) a élaborée une théorie très discutée de la « période critique » : ce n´est que pendant une
période déterminée, qui s´étend environ de la seconde année jusqu´à la puberté, que le cerveau jouit d
´un degré de plasticité qui permet une forme particulière de l´acquisition linguistique, l´acquisition
enfantine de la langue maternelle.

 En 1989, l´hypothèse de la période critique était reprise concernant le développement d´une


deuxième langue. On ne parlait plus d´une « période critique » mais d´une « période sensible ».
Le nouveau terme implique que, après la puberté, l´individu est encore capable d´apprendre des
structures langagières, mais, alors, l´apprenant ne pourra plus atteindre le niveau de compétence
d´un locuteur natif et exigera plus d´effort. L´hypothèse prédit que, à un certain stade de la
maturation, on observe un déclin brusque du potentiel d´apprentissage des langues.

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 De plus, de nombreuses écoles de langues proposent des programmes dits « d´immersion
totale », dans lesquels les apprenants, durant quatre ou six semaines, sont bombardés par de la
langue étrangère douze heures par jour. Les différents rechercher ont montré qu´une acquisition
parfaite d´une langue étrangère reste tout à fait possible après la puberté.

1.3.ASPECTS SPÉCIFIQUES À L´ACQUISITION DE LA LANGUE ÉTRANGÈRE.


On peut acquérir une langue étrangère dans des conditions très différentes. Selon l´âge, la manière, les
objectifs et le degré d´achèvement de l´acquisition, on pourra distinguer diverses formes d´ALE.

 L´acquisition non-guidée d´une langue étrangère : On désigne ainsi l´acquisition d´une langue
étrangère par la communication quotidienne, acquisition qui se développe naturellement, et sans
intervention systématique pour guider le processus. Dans ce cas, l´apprenant se trouve dans une
situation paradoxale : pour pouvoir communiquer, il doit apprendre la langue, et pour apprendre la
langue il faut qu´il communique. L´apprenant dispose à chaque moment d´un certain répertoire
expressif qui lui permettent de participer à la communication mais de façon rudimentaire. Mais c
´est la communication qui lui permettra de commencer à apprendre, et le fait d´apprendre lui
permettra de mieux réussir à communiquer. Un second aspect qui caractérise l´acquisition dans des
situations de la vie quotidienne est la fiable attention à la langue elle-même : pour l´apprenant, l
´important est de comprendre et de se faire comprendre, et tous les moyens lui sont bons.

 L´acquisition guidée d´une langue étrangère : Pour acquérir une langue étrangère de façon guidée,
il existe une grande variété de méthodes pour influencer systématiquement le processus d
´acquisition et dans toutes ces méthodes deux points sont particulièrement importants :
1) La façon dont les matériaux de la langue cible sont présentés à l´apprenant.
2) Les possibilités qui lui sont données d´utiliser le répertoire dont il dispose à un moment donné.

Selon KLEIN, W (1989), il y a cinq facteurs caractéristiques à l´acquisition d´une langue étrangère :
1. La propension à apprendre : il s´agit de la totalité des facteurs qui amènent l´apprenant à appliquer
sa capacité d´acquisition linguistique à une langue donnée comme l´intégration sociale, les besoins
de communication, les attitudes et l´éducation.
2. La capacité linguistique : le fonctionnement du processeur linguistique dépend de deux ordres de
choses : de conditionnements biologiques et des connaissance préalables.
3. L´accès à la langue : l´accès possède deux composantes essentielles qui sont l´entrée de la langue
ou « input » et la possibilité de communiquer.
L´entrée ou « input » est constituée de la chaîne sonore et de l´information parallèle ; il s´agit donc
de : la phonologie, la syntaxe, le lexique et tout le comportement communicatif.
La possibilité de communiquer : l´apprenant fait intervenir constamment ses connaissances
disponibles, sa « langue d´apprenant » pour comprendre les énoncés de ses interlocuteurs et pour
construire lui-même des énoncés (OUTPOUT).
4. Le rythme de l´acquisition : chaque apprenant a un rythme différents d´acquisition en fonction de
son âge, de sa motivation personnelle ou sociale, en fonction de son immersion linguistique ou son
apprentissage guidé, selon sa mémoire et ses propres capacités…
5. L´état final : l´état final correspond à la maîtrise « complète » de la langue cible. Il faut parles de
trois aspects fondamentaux dans cette dernière étape d´acquisition de la langue étrangère qui
sont :
- Le concept d´interlangue : La notion d´inter langue se considère comme une structure
psychologique latente qui serait activée en phase de production par un adulte apprenant d´une
langue étrangère. Il s´agit d´un système de règles personnelles de fonctionnement propre qui
donnent souvent comme résultats des discours souvent erronés, correspondant à une application
« correcte » des règles intériorisées par l´apprenant qui ne coïncident pas avec celles du natif
compétent. La matière des interlangues se compose de :
 Transfert linguistiques de la langue maternelle à la langue étrangère.
 Transfert à partir de l´instruction.

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 Stratégies d´apprentissage comme la surgénéralisation des règles de la langue cible, l
´inférence, la simplification.
 Stratégies de communication.
Cette système linguistique de l´apprenant se manifeste à l´enseignant à travers la nature des
erreurs ne faites pas ses élèves tout au long de leurs processus d´acquisition-apprentissage.
- La fossilisation : Ce concept pourrait également s´utiliser par la langue maternelle car, en général,
la langue de chaque apprenant se « fossilise » à un certain degré de phonétique, de prononciation
et nous savons que chacun a un nombre limité de mots et d´expressions et utilise toujours les
mêmes relations syntaxiques et la même grammaire.
- La régression : Quelques apprenants qui ont atteint un stade d´acquisition très avancé trébuchent
brusquement au milieu d leur discours, et se retrouvent, parfois pour une phrase ou deux à un
stade antérieur de leur connaissance de la langue. Par exemple, ils abandonnent soudainement les
terminaisons verbales qu´ils maîtrisent ordinairement sans problème.

4.CONCLUSION.
L´apprentissage d´une langue peut s´effectuer de différentes manières.

Un processus complexe entre dans l´appropriation d´une langue étrangère ; l´apprenant passe par un
système transitoire « l´inter langue » qui renferme entre autres les stratégies d´apprentissage, les stratégies
de communication. L´apprenant développe ses stratégies afin de construire de nouvelles connaissances. Ce
système est utilisé par l´apprenant en phase de production.

Dans l´actuel système éducatif réglé par la LOE (avec les modifications de la LOMCE) le domaine de la
première et seconde langue étrangère a une grande importance, car notre société actuelle répond à une
réalité plurilingue et interculturelle où cohabitent des peuples de différentes cultures qui parlent des
langues diverses. La maîtrise de langues étrangères contribue au développement intégral des personnes, au
respect et à l´accès à différentes cultures.

Du point de vue pédagogique, le domaine de langue étrangère a pour objectif principal de former les
personnes qui peuvent l´utiliser pour comprendre, parler, dialoguer, lire et écrire dans une perspective
active et pratique de l´apprentissage dès leur plus jeune âge. Les processus d´enseignement et d
´apprentissage doivent se centrer dans la compétence communicative.

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