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ASPECTS NEURODIDACTIQUES
La didactique des langues doit tenir compte de ces connaissances:
On sait après les anciens travaux de Broca et, plus près de nous du prix Nobel 1981 de
médecine Roger Sperry, que le cerveau humain est asymétrique:
1. L'hémisphère gauche, logique, abstrait, analytique, gère les quatre fonctions du langage.
2. L'hémisphère droit, intuitif, synthétique, traite l'image, le spatial, le musical. De là vient
l'idée que les apprenants ont des profils d'apprentissage différents, selon qu'ils
sollicitent de façon préférentielle l'un ou l'autre hémisphère.
Didactique et cognitivisme.
Pour sa part, dans son article cognition, le Dictionnaire de didactique du français langue
étrangère et seconde déclare que ce concept désigne l'ensemble des activités
perceptives, motrices et mentales mobilisées dans le traitement de l'information en
provenance de l'environnement.
On serait tenté de répondre à cela qu'elle l'est autant... que le cognitivisme est assuré de lui-
même. En attendant, on est assez tenté de dire qu'il se pourrait bien, en quelque sorte que
la didactique n'ait pas attendu que les théories cognitivistes occupent le haut du pavé pour
participer au mouvement intellectuel de son époque.
4.3. L'APPROPRIATION
Il faut entendre appropriation avec son sens habituel de rendre propre à un usage
personnel. En didactique, appropriation est un terme hyperonyme qui domine deux
hyponymes.
En effet, on insiste généralement, après Krashen, sur la différence deux processus
distincts: l'acquisition, qui serait un processus d'appropriation naturel, implicite, inconscient,
qui impliquerait une focalisation sur le sens, et l'apprentissage, qui serait, à l'inverse,
artificiel, explicite, conscient, et qui impliquerait une focalisation sur la forme.
4.3.1. L'acquisition
L'hypothèse acquisitionniste est fondée sur l'idée que, de même qu'un enfant s'est
approprié une langue première de manière naturelle-, c'est-à- dire par simple exposition
à celle-ci, un enfant ou un adulte sont capables d'en faire autant pour une langue
étrangère, par simple réactivation des processus d'acquisition du langage. Cette hypothèse
est en fait très ancienne puisqu'elle a toujours été implicitement sous-jacente à l'expérience
commune des contacts de langue. C'est d'elle que découlent l'idée des séjours linguistiques,
des classes d'immersion et l'approche communicative se l'est même, a posteriori, annexée.
Cette façon de s'approprier une langue étrangère n'est pas sans résultats, mais on peut
légitimement se demander si elle en constitue le moyen le plus efficace dans les conditions
de classe. En fait, de nombreuses études montrent que la qualité des résultats dépend
largement des situations d'acquisition. Par exemple pour des enfants en classe d'immersion
de français mais qui vivent par ailleurs dans un milieu anglophone, l'absence de pairs natifs
est un élément différenciateur important. Pour l'adulte, l'âge auquel commence l'acquisition
est aussi un facteur différenciateur.
4.3.2. L'apprentissage
Bernard Py, présente l'acquisition comme le développement spontané, naturel et autonome
des connaissances en L2, et l'apprentissage comme une construction artificielle,
caractérisée par la mise en place de contraintes externes notamment
métalinguistiques et pédagogiques - qui ont pour effet de dérégler l'acquisition sous
le fallacieux prétexte de l'améliorer ou de l'accélérer. Il n'y aurait pas, selon lui,
d'acquisition pure, c'est-à-dire pas d'acquisition sans apprentissage.
4.3.2.1. L'interlangue
(definición de google: système qui résulte de la combinaison de votre langue maternelle
avec la deuxième langue que vous apprenez.)
Il y a parfois des degrés dans l'appropriation d'un objet complexe, et sans doute toujours si
on considère possible l'appropriation totale d'une L.E., ou bilinguisme équilibré. Cette
approche par degrés a donné naissance à la notion d'interlangue. L'interlangue, qui est
comparable à la structure que les générativistes postulent pour l'acquisition de la langue
maternelle (LAD), est définie par Selinker comme la variété de langue d'un bilingue
non encore équilibré. L'apprenant se construirait une sorte de grammaire provisoire,
fondée sur l'identification de différences et de ressemblances entre la langue cible et la
langue source et en déduirait des stratégies d'apprentissage adéquates.
Ainsi, selon Patrick Anderson -«Le mot stratégie (...) traduit le souci d'élaborer une pratique
fondée en raison. (..) elle participe également de l'idée que ce qui est à mettre en œuvre se
décompose en différentes opérations reconnaissables (identifiables) et reproductibles.
On peut classer les stratégies selon deux ordres: les stratégies algorithmiques qui sont des -
procédures figées, aboutissant automatiquement à un résultat déterminé, et les stratégies
heuristiques, qui sont «des tactiques de recherche de solutions relativement faciles à
appliquer, mais dont les résultats sont plus aléatoires.
Des stratégies d'apprentissage sont, dit Jean-Paul Narcy, les façons non conscientes dont
l'apprenant traite l'information pour l'apprendre. Pour Jean-Paul Narcy, cet aspect
inconscient les distinguerait des techniques d'apprentissage, qu'il définit comme les
manières conscientes et volontaires dont l'apprenant traite l'information pour l'apprendre.
Par exemple: traduire pour retenir un mot; apprendre les mots par ceur hors contexte, en
listes; regarder le premier mot inconnu d'un texte dans un dictionnaire sans lecture globale
préalable, etc.
1 ramita: Les styles d'apprentissage sont 1. stratégies 2. façon d’apprendre uno en preferes
par un individu
2 ramita:Jean Paul Narcy: sont lies aux -hilito- styles cognitifs -hilito- généralement de façon
binaire: 1. field dependant vs. independat 2. Réflectif vs. impulsif 3. Sérialiste vs. globaliste
4. Tólerant vs. intolerant 5. Auditif vs. visuel vs. kinesthé
Les styles d'apprentissage sont régulièrement liés aux styles cognitifs qui sont
généralement mais pas toujours présentés de façon binaire comme le montre Jean Paul
Narcy:
● Field dependant vs. Field independant
● Réflectif vs. impulsif
● Sérialiste vs. globaliste
● Tólerant vs. intolerant
● auditif vs. visuel vs. kinesthésique
Les typologies plus connus de style d’apprentissage sont celle de David Kolb, Peter Honey
et Alan Mumford
Kolb distingue quatre styles d'apprentissage qui Jacques Chevrier, Gilles Fortin, Raymond
Leblanc et Mariette Théberge les résument ainsi:
Cependant, ces styles ont été largement critiqués parce qu'ils privilégient trop les
dimensions bipolaires. Après ça, Honey et Mumford élaborent des styles d'apprentissage
selon des dimensions unipolaires lices aux phases du processus d'apprentissage qui sont
au nombre de quatre: 1. L’expérience 2. Le retour sur l’expérience 3. La formulation de
conclusion et 4. La planification. A partir de ça, ils définissent quatre styles
d'apprentissages: le style actif, le style réfléchi, le style théoricien et le style pragmatique.
El desafecto que nos parece sufrir el concepto de educación se debe sin duda a varios
factores
la falta de interés que parece sufrir el concepto de enseñanza se debe sin duda a varios
factores:
1. l'évolution des conditions d'appropriation d’une langue étrangère
2. la définition du sens de savoir une langue étrangère
4.3.3.4