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La wicca, ou le wiccanisme, est un mouvement religieux fondé sur l'« ancienne religion païenne » et
redéfinie par Gerald Gardner. La wicca comprend des éléments de croyances telles que le chamanisme, le
druidisme et les mythologies gréco-romaine, slave, celtique et nordique.
Ses adeptes, les wiccans / wiccanes, prônent un culte envers la nature et s'adonnent pour une grande partie
à la magie. La wicca est un culte à mystères. Les wiccans sont, pour la plupart, voués à certains dieux
comme Hécate, la déesse de la magie et de la lune, Gaïa, la déesse de la Terre, etc.
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La wicca est reconnue comme une religion aux États-Unis, y compris dans l'armée .
En France, le mouvement est très limité, et son influence est présente surtout de manière indirecte à travers
certaines mouvances du « Féminin sacré », qui fait l'objet d'une surveillance par la Mission
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interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires .
Sens du terme
Le terme « wicca » a été créé par Gerald Brousseau Gardner au xxe siècle, qui affirmait qu’il voulait dire
« sagesse » en vieil anglais. En réalité, sorcellerie en anglais ancien se dit wiccacraeft (d'où le terme actuel
witchcraft) et wicca est le masculin de sorcier (le féminin étant wicce et le pluriel wiccan). Ces mots
dérivent du verbe wiccian qui signifie « ensorceler, pratiquer la magie ».
Pour Gardner, wicca avait à l’origine le sens d’« art des sages ». Sa thèse fut soutenue par l’ethnologue
Margaret Murray qui écrivit le chapitre sur la sorcellerie dans l’édition de 1957 de l’Encyclopædia
Britannica, où elle précise : « La signification du terme sorcière (witch) est liée à celle du mot savoir (wit) ».
Elle peut être renforcée par l’analyse du mot wizard (étymologiquement « celui qui sait »), qui signifie lui
aussi le sorcier et qui tire son origine du bas anglais wys/wis qui veut dire « sage », à rapprocher de
« wise », qui veut dire « sage », de la même racine que le mot allemand, « wissen » signifiant « savoir ».
D’autres étymologies concurrentes sont cependant apparues. Robert Graves, dans La Déesse blanche,
traitant du saule, un arbre qui dans la Grèce antique était dédié à Hécate écrit : « Ses liens avec les sorcières
sont si forts dans l’Europe du Nord que les termes sorcière (witch) et méchant (wicked) dérivent du mot
utilisé pour nommer l'osier (wicker) ». Margot Adler, dans Drawing Down the Moon, rattache wicca à
l’indo-européen wic/weik dont la signification recouvre les sens de « soumettre » et de « changer ». Elle
estime donc qu’une « sorcière aurait été une femme habile à imaginer, à soumettre et à changer la réalité ».
Histoire
Origines
La wicca s'inscrit dans la mouvance européenne du néopaganisme de la première moitié du xxe siècle. Elle
consiste en un syncrétisme popularisé par le Britannique Gerald Gardner dans deux livres : Witchcraft
Today, publié en 1954 et The Meaning of Witchcraft en 1959.
Le Livre des Ombres, ouvrage de référence de la wicca gardnérienne, fut écrit à l'origine par Gérald
Gardner (certains, comme Danielle Hemmert et Alex Roudene suggèrent également une collaboration
rétribuée d'Aleister Crowley, le célèbre occultiste fondateur de la philosophie Thélémite), il fut partiellement
réécrit par Doreen Valiente (née le 4 janvier 1922 à Mitcham dans le sud de Londres, sous le nom de
Doreen Edith Dominy) selon certains auteurs [Qui ?] à la demande de Gardner, selon d'autres [Qui ?] de sa
propre initiative après le décès de l'auteur initial. Chaque wiccan possède théoriquement son propre Livre
des Ombres. Celui-ci récapitule les croyances et les rituels du lignage pour les traditions initiatiques. Chez
les wiccans éclectiques, qui sont aujourd'hui majoritaires, il s'agit d'un journal religieux écrit ou compilé par
l'adepte lui-même pour son seul usage.
Évolution du mouvement
D'abord confinée à un cercle restreint, la wicca s'est progressivement développée dans les pays anglo-
saxons où elle constitue la principale forme de néopaganisme new age. Diffusée par les milieux féministes
américains dans le contexte général de la contreculture des années 1970, elle s'est progressivement
transformée et diversifiée, acquérant une dimension écologiste qu'elle n'avait pas au départ. Parallèlement
aux structures initiatiques issues de la lignée de Gardner ou d'Alex Sanders, s'est créée une wicca éclectique
que les membres pratiquent en dehors de toute initiation formelle. Les croyances et les pratiques divergent
considérablement selon les individus, d'autant que la frontière entre la wicca proprement dite et les autres
formes de néopaganisme est souvent floue. Elle s'est développée aux États-Unis parallèlement à une forte
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présence animiste dans la culture afro-américaine, le Hoodoo ou vaudou .
La diversité des pratiques, l'absence de structure centrale – et souvent de structure tout court – rendent le
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nombre des wiccans difficile à déterminer . En 1990, l'étude NSRI avait estimé à 8 000 le nombre des
wiccans aux États-Unis. L'étude ARIS, réalisée en 2001, en trouve 134 000 auxquels il faut ajouter une
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part significative des 140 000 Américains se définissant comme païens . L'enquête du Pew Forum, réalisée
en 2008 place à environ 1,2 million le nombre d'Américains pratiquant des religions New Age. La majorité
d'entre eux seraient wiccans ou fortement influencés par la wicca. Ces chiffres sous-estiment probablement
la taille réelle du mouvement, une part significative des wiccans pratiquant en secret par crainte des
discriminations [réf. nécessaire]. Une évolution similaire se constate dans tous les pays anglo-saxons. Les
wiccans éclectiques sont, dans l'ensemble, largement majoritaires même si leur domination est moins
prononcée en Grande-Bretagne.
Le divin
Un mythe attribuable tant à la tradition gardnérienne qu'alexandrienne que l'on peut trouver dans
Progressive Witchcraft au chapitre 3, stipule que la déesse, possédant toutes les connaissances (y compris
celle de la mort) aurait séjourné dans le royaume de la mort de qui elle serait tombée amoureuse (la
personnification de la Mort est masculine). Les wiccans voient dans la mort une des manifestations du dieu
cornu.
Lors de la nouvelle lune, la déesse résiderait au royaume des ombres à des fins de régénération et les
wiccans pratiquent à ce moment-là de la magie dite « passive » (méditation, voyance, etc.).
Ils croient que « Tout est Un » et que donc le divin est partout et en toutes choses. Tout doit donc être
honoré. En cela, la wicca est l'une des assemblées de sorciers et sorcières les plus tolérantes.
La philosophie
Fais ce qu'il te plaît tant que cela ne nuit à personne (« An'ye Harm None Do what Ye
Wilt » en anglais archaïsant : « Si nul n'est lésé, fais ce que tu veux »).
Ce principe se retrouve aussi en Inde dans l’Ahiṃsā, principe de non-violence fondateur du jaïnisme, de
l'hindouisme, du yoga et du bouddhisme, où le végétarisme est une mise en application en principe
fondamentale (une partie seulement des bouddhistes, des yogis et des hindouistes refusent de tuer des
animaux).
Les wiccans s'appuient sur le principe de tolérance, sur le respect de la nature. La wicca se revendique art
de vivre en harmonie avec son environnement, prônant le respect de l'autre ainsi qu'une démarche de
partage avec celui-ci. Par ailleurs, les wiccans croient en l'existence de la magie, considérée comme
« énergie cosmique » présente en chacun de nous et en chaque objet.
Un autre des principes phares de la wicca est la Loi du Triple Retour : tout ce que l'on fait sera rendu trois
fois, peu importe que cela soit positif ou négatif.
Les croyances
Les croyances wiccanes sont multiples, polymorphes et peuvent varier considérablement selon les
individus. On trouve néanmoins quelques thèmes dominants :
Les wiccans font parfois appel à des disciplines magiques et des techniques naturelles diverses comme les
rituels magiques, l'invocation de divinités païennes, la voyance, la lithothérapie, la phytothérapie, le reiki et
la méditation.
Les pratiques
Il n'existe pas vraiment de pratique spécifique à la wicca, celle-ci varie en fonction de la tradition adoptée.
La plupart du temps, les rites se pratiquent en plein air, dans la nature, loin des regards. Actuellement, se
développe une nouvelle forme de pratique, dite la pratique solitaire de la wicca ou « wicca de salon »
(terme emprunté à Scott Cunningham) pour désigner les wiccans pratiquant chez eux, n'ayant pas la
possibilité, ou le souhait, de le faire dehors.
En harmonie avec le rede wiccan mentionné ci-dessus (première règle), le wiccan pratique de la façon qui
lui convient le mieux. Certains font leurs rites avec nombre d'accessoires (pentacle, athamé, baguette,
vêtements appropriés, etc.), d'autres pratiquent de façon épurée, l’essentiel étant de se sentir le plus à l'aise
possible pour être en harmonie avec son environnement et pouvoir correctement canaliser « l’énergie » lors
du rite. Bougies et symboles des quatre éléments sont cependant très souvent présents. Il n'y a pas de
sacrifice, animal ou humain, ou quel qu'il soit, le wiccan respectant avant tout l'autre et la nature, certains
pratiquant même le végétarisme. Tout au plus quelques offrandes sont faites aux divinités, mais celles-ci
sont souvent des éléments de la nature tels que fleurs, herbes fraîches, eau, etc.
Lors du rite, le wiccan trace un cercle pour s'isoler et garder prisonnière l'énergie qu'il va appeler, du doigt
ou avec un outil, par la pensée ou physiquement. Comme la nature est son propre temple, il se crée un
espace de prières, qu’il « effacera » ensuite.
Les fêtes
Sous le nom de « roue de l'année », la wicca regroupe vingt-et-une réunions de coven pour célébrer la
fluctuation des saisons. Il s’agit d’un calendrier qui prend en compte les cycles solaires et lunaires, ainsi que
ceux propres à l’agriculture traditionnelle.
Les vingt et une célébrations sont les quatre Sabbats majeurs (Samhain, Imbolc, Beltaine et Lugnasadh), les
quatre sabbats mineurs aux solstices et aux équinoxes (Yule ou solstice d'hiver, Ostara ou équinoxe de
printemps, Litha ou solstice d'été, Mabon ou équinoxe d'automne) et les esbats qui sont les douze ou treize
nuits annuelles de pleine lune.
Sabbats
Le calendrier des dates sacrées de la wicca consiste en une hybridation de l'ancien calendrier des peuples
germaniques avec celui des peuples celtiques. Finalement, huit fêtes rythment l'année wiccane. Celles-ci
procèdent de rites de célébration de la nature, se déroulant souvent la nuit et que certains dénomment
sabbats (en guise de clin d'œil au folklore médiéval qui appelait « sabbats », les réunions de sorcières). Il y
en a quatre majeurs et quatre mineurs.
Samhain était l’époque du Nouvel An chez les Celtes. Les wiccans considèrent que c’est
le moment où le voile entre les mondes est le plus fin. Ils célèbrent la mort du dieu. C'est le
début de la partie sombre de l’année. On se détache du poids du passé et des souvenirs.
Samhain est fêté le 31 octobre, jour consacré aux morts.
Yule (germanique), correspond au solstice d'hiver, vers le 21 décembre. La déesse met au
monde le dieu cornu. C'est un sabbat associé à l’espoir, à la renaissance après la mort du
passé.
Imbolc (celte), le 1er ou le 2 février. Imbolc est aussi appelé Oimelc, ce qui en gaélique
signifie « lait de brebis ». La déesse se remet de la naissance du dieu. C’est un sabbat de
purification et de prospérité, associé au lait et au feu ; c’est aussi le dieu qui prend force et
annonce le retour de la lumière, les wiccans mettent une bougie le soir à leur fenêtre pour
saluer le retour de la lumière (à Imbolc, on gagne une heure de soleil par rapport à Yule).
Ostara (germanique), l’équinoxe de printemps, vers le 21 mars. Ostara est un sabbat de
croissance, tourné vers l’avenir : on sème, la nature se réveille (le Cornu grandit, pour les
wiccans), c'est aussi l’équilibre des forces le jour égale la nuit et on entre dans le domaine
temporel du Dieu-Soleil, qui prend des forces chaque jour davantage.
Beltane, le 1er mai, d’origine double : Le nom est celtique, mais la date correspond aussi
à la nuit de Walpurgis du folklore allemand. Le Cornu a atteint l’âge d’homme. Il désire la
déesse et s’unit à elle. Un des grands sabbats de l’année, qui fait pendant à Samhain.
Cette fête était autrefois célébrée par des feux et des unions sexuelles, tradition combattue
par l’Église chrétienne.
Litha (germanique), le solstice d’été vers le 21 juin. On célèbre le Soleil/le dieu qui est à
son apogée en allumant des feux (voir la fête de la Saint-Jean).
Lugnasad (aussi appelé Lughnasadh, ou Lammas, celtique), le 1er août. Lugnasad est le
moment des récoltes, alors que le soleil décline.
Mabon, l'équinoxe d'automne, vers le 21 septembre. Les jours raccourcissent, les forces
du dieu déclinent. C'est une période d'équilibre (notamment entre les durées de la nuit et
du jour), de méditations et de réflexions. Chez certains, c’est le jour de la mort du dieu.
Esbats
Les Esbats ont lieu lors des douze ou treize nuits de pleine lune de l'année. La lune est le symbole de la
déesse et la pleine lune est le moment où celle-ci est dans sa plus grande puissance, ainsi les esbats sont
principalement consacrés à glorifier la déesse par des hymnes et des invocations. C'est aussi durant ces
esbats qu'ont lieu les travaux collectifs de wicca opérative.
Les traditions
Mouvements wicca
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On peut trouver de nombreux mouvements dans la wicca , dont :
Gardnerianisme
Le Gardnerianisme (Wicca Gardnerian) découle de Gerald Gardner. Cette pratique très stricte nécessite,
pour être wiccan ou wiccane d'être obligatoirement en coven et d'avoir été initié par une lignée d'initiateurs
remontant à un wiccan/e reconnu (en fait à Gardner). Celui-ci a initié la plupart des membres qui ont
démarré ce mouvement. C’est la première des wicca. Celle-ci est une filiation découlant de Gerald Gardner.
C’est une tradition qui se dit « stricte » (en vue extérieur) mais qui se fonde avant tout sur le principe que la
wicca est une religion à mystères et initiatique. Des règles précises définissent les wiccans. Un wiccan est
une sorcière qui fut initiée par une autre sorcière dans un cercle façonné comme veut la tradition. Un
wiccan est une sorcière qui pratique en coven et dont l’initiateur (ou initiatrice) peut prouver sa
« descendance » initiatique de Gerald Gardner. Un wiccan est toujours initié par une personne de l’autre
sexe. Il existe en tout trois degré dans la wicca gardnerienne. Gerald Gardner a toujours dit qu’il fut lui-
même initié par une certaine Lady Dorothy Clutterbuck, grand-prêtresse du « New Forest Coven » dans les
années 1930-1940. Le célèbre Livre des Ombres (LDO) ou Book of Shadows en anglais (BOS) de Gerald
Gardner est un des plus vieux documents du genre dont certains fragments semblent remonter au temps des
bûchers et à l’Antiquité. Une version est exposée au musée de sorcellerie à Boscastle. Un des LDO de
Gardner les plus précieux (la première version du BOS) fut acheté par des sorcières de Toronto qui l’ont
« enfermé » dans un coffre.
Alexandrianisme
L'alexandrianisme (ou Wicca Alexandrian) est fondé par un disciple de Gardner, Alexander Sanders. C'est
un dérivé du précédent. La wicca alexandrienne est la deuxième branche de la wicca la plus connue. Son
fondateur est Alex Sanders (1928-1988), personnage singulier qui disait avoir été initié à l’âge de sept ans
par sa grand-mère. On le surnomme « Roi des Sorciers ». Le coven d’Alex Sanders était beaucoup plus
accessible au public (à l’inverse des Coven gardneriens). Son enseignement était proche de celui de
Gardner. Sanders remania aussi certaines parties qui montrent qu'il s'est inspiré des rites de la Golden Dawn
et des rites kabbalistiques pour ses pratiques magiques. La langue énochienne remplaça l'alphabet thébain et
l’angéologie est beaucoup utilisée dans ses rites.
Wicca tradition
La wicca tradition (ou New York Wica Tradition) - abrégé : NYWT- est une tradition de la wica
traditionnelle créée dans les années 1970 par Edmund Buczynski à New York. Cette tradition est très active
aux États-Unis. Maintenant le noyau originel de la tradition gardnerienne (puisque la NYWT découle de la
tradition Gardnerian), la Wica Tradition est une tradition "OATHBOUND" (cela signifie que les initiés font
un serment de garder secret les informations de la tradition, lors de leur initiation). Cette tradition suit le
principe Gardnerian dans sa forme de pratique, ses degrés d'initiation et sa structure théologique. Mais
contrairement aux autres traditions wiccanes traditionalistes (Alexandrian ou Gardnerian). La NYWT
permet au coven d'être dirigé par deux partenaires du même sexe. De plus, un homme peut initier un autre
homme et une femme une autre femme. De plus (sous certaines conditions), la pratique des rites peuvent
être "Skyclad" ou en "Robe". Il existe une antenne en Louisiane qui est très active et une autre en Europe
qui est naissante.
Tradition dianique
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La Wicca dianique , appelée aussi dianisme ou
sorcellerie dianique, est une tradition wiccane centrée sur la Grande
Déesse et sur le féminin, fondée dans les années 1960 en Californie
par Zsuzsanna Budapest. Elle combine des éléments de
gardnérianisme, de magie populaire italienne transmise par Aradia
de Charles Leland, de valeurs féministes, et de magie rituelle
populaire, de pratiques de guérison enseignées par la mère. Elle est Symbole de la Grande Déesse.
pratiquée dans des groupes exclusivement féminins, et à l'origine
majoritairement lesbiens.
La tradition dianique est une forme féministe de la wicca qui met à l'honneur la déesse, favorisant son culte.
Aucun lien initiatique ne relie la tradition dianique à la wicca dite « traditionnelle ». La wicca dianique fut
créée dans les années 1970 par Zsuzsanna Emese Budapest, une hongroise réfugiée à Los Angeles après la
révolution de 1956 et Starhawk (Miriam SImos) une militante, activiste politique et écologiste. Cette
tradition est à tendance féminine, favorisant le culte de la Déesse (en oubliant souvent le Dieu, voir en le
supprimant littéralement des rituels). L’ouvrage The Spiral Dance de Starhawk (publié en 79) est le texte
célèbre consacré au culte de la Déesse. Cette tradition fut célèbre grâce à Starhawk qui était très active. Elle
créa des manifestations, des rituels de protestations énergétiques. À l’époque de la guerre du Viêt Nam,
Starhawk réalisa un grand rituel de protestation devant plusieurs camps militaires (suivi par les journalistes)
ou bien devant des centrales nucléaires. Starhawk manifesta aussi violemment en tant que sorcière contre
l’Organisation Mondiale du Commerce à Seattle en 1999. Sachez que le mouvement de wicca dianique
basé sur la pratique de rituels de « protestations » est appelé RECLAMING (ou tradition RECLAMING).
Zsuzsanna Budapest écrivit le célèbre livre The Holy Book of Women’s Mysteries (Le Saint Livre des
mystères féminin) qui est un des ouvrages dianiques les plus célèbres. Ce mouvement (suivi par une
Tradition) apparut grâce aux différentes études d’archéologues, folkloristes, historiens et ethnologues, ainsi
que sous l’influence de courants occultes et néo-païens non wiccans.
Tradition faerique
La Tradition faerique ou « Pictish Wicca » : Cette tradition est un peu plus sombre que les autres puisqu'elle
reconnaît la part obscure de chaque être et ne cherche pas à la nier. Elle s'inspire davantage de la culture
celtique. Elle se base essentiellement sur la nature. Certains de ses membres ne la reconnaissent pas comme
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une branche de la wicca . Cette Tradition se base sur la culture celtique, surtout écossaise. Cette branche
de la wicca reconnaît la part sombre de chaque chose, ils ne la nient pas et l’utilisent aussi lors de leurs
rituels. Les "Pictish Wiccans" se basent essentiellement sur le retour à la nature dans leur vie et dans leurs
rituels. Les outils doivent être les plus purs possibles et donc les plus naturels possibles. Dans cette tradition,
certains outils sont éphémères (comme la nature), l’exemple le plus courant est le pentacle d’autel. Ils ne
créent pas ou n’achètent pas de pentacle d’autel mais utilisent une pomme coupée en deux dans le sens
horizontal (la disposition des pépins formant le tracé d'une étoile à cinq branches). Celle-ci donne un
pentacle d’autel qui est parfait.
Autres
La Tradition Reclaiming : C'est une sorte de mélange entre de la spiritualité wiccane et
un activisme politique (écologie, féminisme, etc.). Elle a été fondée par Starhawk.
La Church of Wicca : Cette « tradition » est une sorte d'école qui propose des cours par
correspondance. Leur vision de la wicca exclut la Déesse. Cette tradition ne porte de nom
de wicca que dans le titre. Fondée en 1968. Leur structure est semblable à l’Église
catholique. Ils ne croient qu’en une divinité unique et pratiquent le tantrisme sexuel.
La Celtic Wicca : Elle est basée sur le panthéon celtique. Cette tradition est
individualiste : chacun suit son chemin. Elle est principalement axée sur la guérison et la
nature dans leurs rituels de groupe ou individuel pour honorer l'Ancien Lumineux (le Dieu)
et la Terre (la Déesse). C'est une des voies dites celtisantes très populaire. C'est la
tradition d'une partie des druides de Glastonbury en Grande-Bretagne et de nombre
d'autres en Irlande et au Canada, ainsi qu'aux États-Unis.
La Seax Wicca / Wicca : La Seax-Wica est une tradition du néo-paganisme de la wicca
qui est largement inspirée de l'iconographie du paganisme historique anglo-saxon et qui,
contrairement au « Theodism », n'est pas une reconstruction de la religion médiévale,
mais une réelle « nouvelle » branche de la wicca. La tradition a été fondée en 1973 par
Raymond Buckland, un grand prêtre d'origine anglaise et initié à la wicca gardnerienne
par Monique Wilson et qui a déménagé aux États-Unis dans les années 1970. Son livre,
The Tree, a été rédigé avec l'intention d’être un guide de référence à la Seax-Wicca, et a
été publié en 1974 par Samuel Weiser, puis réédité en 2005 sous le titre Buckland's Book
of Saxon Witchcraft 1. Il y a aussi en ligne des Livres Ombres de la tradition sur des sites
variés. La tradition honore principalement des divinités germaniques telles que Woden et
Freya, qui sont considérées comme des représentations des divinités wiccanes du Dieu
cornu et de la Déesse Mère. Elle utilise un ensemble minimal d’outils cérémoniels
habituels, ainsi qu’une lance. Les runes sont une partie importante de la pratique et sont
régulièrement discutées.
La Tradition Ara: Tradition fondée en 1983 par l'avocate, activiste et sorcière
newyorkaise, Phyllis Curott, qui vise à déconstuire certains aspects traditionnels du wicca
et à intégrer plus profondément les concepts du chamanisme et de la divinité immanente
de la nature. Ce mouvement est marqué entre autres par son rejet de la règle du triple
retour, la considérant comme un principe punitif qui ne pourrait être la fondation d'un code
éthique. Bien que l'organisation en covens soit courante, il est attendu que les initié.e.s
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continuent aussi leur pratique spirituelle de façon individuelle .
On peut trouver de nombreux mouvements associés à la wicca n'en faisant pas officiellement parti, dont :
Les covens
Un Coven Wicca est une petite société secrète véhiculant la doctrine du “culte des sorcières” et dans
laquelle on y partage des connaissances théoriques et pratiques sur les arts de la magie et de la sorcellerie…
Un coven peut donc être défini comme un regroupement de wiccans (souvent du même mouvement) qui se
rassemblent dans le but de pratiquer ensemble. Si aujourd'hui la plupart des coven sont mixtes, certains sont
encore réservés exclusivement aux femmes. Traditionnellement les covens accueille 13 wiccans
représentant les 13 pleines lunes d'une année. Au cœur de chaque coven se trouve une grande prêtresse où
un grand prêtre, c'est elle ou lui qui initiera les jeunes arrivant aux pratiques du coven. Les hommes sont
initiés par la grande-prêtresse et les femmes par le grand-prêtre. Il y a souvent trois degrés d'initiation dans
un coven, le dernier donnant la possibilité d'être grand-prêtre ou grande-prêtresse et de fonder un nouveau
coven. Les célébrants sont parfois nus (skyclad, littéralement « vêtus du ciel »), surtout dans les covens dits
« traditionalistes ». Les wiccans éclectiques pratiquent seuls, en dehors de toute hiérarchie et sans suivre de
rite établi.
Entrer dans un coven de wicca traditionnelle (wicca gardnérienne ou dérivée) n'est pas chose aisée :
généralement l'aspirant doit passer par une étape de « cours extérieurs » c'est-à-dire une période d'un an et
un jour minimum où vont lui être apprises les bases de la sorcellerie et de la wicca. Durant cette étape,
l'aspirant ne pratique pas la wicca avec le coven mais certains coven pratiquent des rituels simplifiés avec
les apprentis dans le cadre de leurs formation : les véritables rituels de leurs traditions sont généralement
secrets et enseigné qu'après l'initiation. Au terme de cet apprentissage, l'aspirant peut recevoir (ou non) une
initiation à la tradition wicca de son coven. Cette première initiation est de loin la plus importante. Si l'initié
veut évoluer vers des degrés supérieurs comme le 2e degré ou le 3e degré, celui ci devra avoir une certaine
ancienneté dans sa tradition en plus d’être reconnu par ses pairs. Les initiations au 2e et 3e degré sont
appelés « élévations ».
Bibliographie
En français
En anglais
Ouvrages d'influence
Charles Godfrey Leland, Aradia, ou l'évangile des sorcières (1899), Les Trois Parques.
Margaret Murray, Le Dieu des sorcières, Camion noir, 2011.
Romans
Sorcière, la série de Cate Tiernan
Black Magick, la série de comic de Greg Rucka et Nicola Scott
Anéantir de Michel Houellebecq
Cinéma
Color Out of Space, film de 2019 de Richard Stanley
Dangereuse Alliance (ou The Craft), film de 1996 de Andrew Fleming
Les Ensorceleuses (ou Practical Magic), film de 1998 avec Sandra Bullock et Nicole
Kidman
Les Brumes d'Avalon, d'après le roman The Mists of Avalon de Marion Zimmer Bradley,
traduit en deux tomes, Les Dames du lac et Les Brumes d'Avalon
The Wicker Man, avec Nicolas Cage, 2006
The Wicker Man, avec Christopher Lee, 1973
The Love Witch, film de 2016 d'Anna Biller
Séries télévisées
Charmed : La série tourne autour de 3 sorcières.
Blair Witch 2 : Le Livre des ombres : Erica est une Wiccane.
Buffy contre les vampires : Willow évolue tout au long de la série dans la pratique de la
sorcellerie.
JAG dans Les Sorcières de Gulfport, épisode consacré à la place des wiccans dans
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l'armée américaine .
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Boston Justice dans Chasse aux sorcières .
20
Mentalist dans Magie rouge et noire . À noter que le titre anglais, Red Rum, est le mot
murder écrit à l'envers. Cette astuce apparaît à plusieurs reprises dans le cinéma, par
exemple dans Shining.
21, 22
Flics toujours dans Wicca Work .
True Blood : dans la saison 3, la serveuse Holly est une sorcière wiccane.
23, 24
Bones dans Le Cercle de Moonwick (saison 5, épisode 20).
Les Simpson où Lisa tombe nez à nez avec des sorcières wiccanes dans l'épisode 7 de la
saison 21, Les Apprenties sorcières.
Supernatural : un wiccan donne à Becky une potion d'amour dans l'épisode 8 de la saison
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7 .
The Secret Circle : série axée sur un cercle de jeunes sorciers et sorcières.
Witches of East End : série mettant en scène quatre sorcières.
American Horror Story : Coven : l'intégralité de la saison 3 tourne autour de l'affrontement
entre deux covens wiccans rivaux.
Marvel's Runaways : Nico pratique la magie Wicca.
Salem : la série entière tourne autour de la religion Wicca et de ses nombreuses
pratiques.
Malcolm : mention lors de l'épisode 4 de la saison 7.
Les Nouvelles Aventures de Sabrina : la série complète autour des covens de Salem.
Notes et références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Dianisme (https://fr.wikip
edia.org/w/index.php?title=Dianisme&oldid=cur) » (voir la liste des auteurs (https://fr.wikipedia.org/
w/index.php?title=Dianisme&oldid=cur&action=history)).
Voir aussi
Articles connexes
Histoire des religions
Fêtes païennes
Roue de l'année
Liens externes
(en)Gerald Gardner, le fondateur de la tradition Gardnérienne (http://www.geraldgardner.c
om)
Les Portes du Sidh (référence sur la Wicca francophone) (https://www.le-sidh.org/)
Mandragora Magika (annuaire international des Covens et des Médias Wiccans et
Païens) (https://www.mandragoramagika.com/)