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Compte-rendu de la mission « Alerte

rouge »
Alexis Grignon 2nde 5

Ici nous voulions résoudre le problème de


l’épidémie d’une maladie inconnue dans le village 210-
D, dont les symptômes sont une forte fièvre, puis au
bout d’une journée, les malades ont besoin de
marcher, et ce jusqu’à mourir d’épuisement. Une
dizaine de personnes étaient déjà mortes au début de
la mission. L’origine de cette maladie était également
inconnue, mais on pensait qu’elle pouvait venir d’un
virus ou d’un parasite, mais rien ne permettait d’être
plus précis.
Des questions ont été posées sur les habitants,
particulièrement si ceux-ci ont été exposés à un milieu
différent ou si leur alimentation a changé. En revanche,
on savait que le premier malade était un pêcheur. Il a
alors été décidé de survoler la rivière avec des drones
pour observer un potentiel changement. Nous nous
sommes alors demandés si la maladie venait d’un
poisson ou d’un autre animal aquatique. C’était
quelque chose de possible, mais les photos prises avec
le drone nous ont révélé une érosion importante des
berges, dont la cause était inconnue.
Finalement, nous avons découvert grâce à des vidéos à
l’échelle microscopique que la maladie était en fait un
arbovirus, c’est-à-dire un virus transmis par des puces
ou des moustiques. Celui-ci s’est transmis à l’Homme à
cause de la piqûre d’un insecte contaminé, atteignant
un humain qui le transmet encore à quelqu’un d’autre,
ainsi de suite.
On pouvait expliquer ça par l’apparition de gros
moustiques rouges qui brillaient la nuit.
En demandant si leur prolifération avait un rapport
avec une activité du village voisin, nous avons appris
que les habitants ont construit un rideau végétal et ont
coupé des arbres pour agrandir leur village. De plus,
nous étions en pleine période de floraison des omikos,
ce qui aurait pu expliquer la prolifération des
moustiques. En demandant à un spécialiste, nous avons
appris que les omikos n’étaient que des compléments
alimentaires pour les moustiques mais ne peut pas
expliquer une telle explosion de population.
En revanche, nous avons appris que c’était une plante
d’origine terrestre - envahissante - qui était à l’origine
de l’érosion des berges. Quel rapport avec les
moustiques ? Cette érosion provoque un ensablement
de la rivière, entraînant la présence d’eaux stagnantes
ce qui favorit la multiplication des moustiques.
Nous avons découvert que l’érosion était due aux
balsamines de l’Himalaya, qui entraînent des érosions
aussi sur Terre. Cette plante est dans le rideau végétal
du village voisin, ce qui explique le tout.
Nous avons demandé à une agronome ce que nous
pourrions faire pour réduire et limiter la présence de
moustiques ; ce à quoi elle a répondu que nous
pourrions faire une lutte biologique en désequilibrant
le moins possible en milieu, comme en favorisant des
prédateurs.
C’est alors ce que nous avons fait : les poissons ont
proliféré et ont éliminé les larves de moustiques mais
aussi certains batraciens. Les berges ne se portent pas
mieux et la productivité loacale n’a pas augmenté ;
cette solution ne fonctionne donc que temporairement.
Introduire une espèce exotique est toujours risqué car
elle peut devenir envahissante et poser de nouveaux
problèmes.

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