Vous êtes sur la page 1sur 19

Code de l'urbanisme

Extraits
Généralités : localisation et desserte des constructions
R. 111-1
Règlement national d'urbanisme : localisation et desserte des constructions,
aménagements, installations et travaux
R. 111-5 à 6
Étude de sécurité publique
R. 114-1 à 3
Contenu de la décision
R. 424-5-1
Zones d'aménagement concerté
Création
R. 311-5-1
Réalisation
R. 311-6
Délais d'instruction des demandes de permis et des déclarations
Droit commun
R. 423-23
Particuliers
R. 423-25 a 28
Dispositions communes aux diverses autorisations et aux déclarations préalables
L. 422-1
Notification de la liste des pièces manquantes en cas de dossier incomplet
R. 423-38 à 41-1
Délais et conditions d'émission des avis ou accords des personnes publiques,
services ou commissions intéressés au cours de l'instruction des permis et des
déclarations préalables
R. 423-70 à 71
Opérations pour lesquelles le permis ou la décision prise sur la déclaration
préalable tient lieu de l'autorisation prévue par une autre législation
L. 425-2 à 3

R. 425-14 à 15
Dossier demande de permis de construire
R. 431-16

R. 431-29 à 31
Achèvement des travaux de construction ou d'aménagement
L. 462-1

R. 462-1 à 10
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre premier : Réglementation de l'urbanisme
Titre Ier : Règles applicables sur l'ensemble du territoire
Chapitre Ier : Règlement national d'urbanisme
(Article R. 111-1)

R. 111-1 (Décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015)

Le règlement national d'urbanisme est applicable aux constructions et


aménagements faisant l'objet d'un permis de construire, d'un permis d'aménager ou
d'une déclaration préalable ainsi qu'aux autres utilisations du sol régies par le
présent code.
(Décret n° 2017-456 du 29 mars 2017)
« Toutefois les dispositions des articles R. 111-3, R. 111-5 à R. 111-19 et R. 111-
28 à R. 111-30 ne sont pas applicables dans les territoires dotés d'un plan local
d'urbanisme ou d'un document d'urbanisme en tenant lieu. »
Les termes utilisés par le règlement national d'urbanisme peuvent être définis par
un lexique national d'urbanisme, pris par arrêté du ministre chargé de l'urbanisme.
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre premier : Réglementation de l'urbanisme
Titre Ier : Règles applicables sur l'ensemble du territoire
Chapitre Ier : Règlement national d'urbanisme
Section I - Localisation, implantation et desserte des
constructions et aménagements (extraits)
(Décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015)
(Articles R. 111-2 à R. 111-15)

[...]

R. 111-5

Le projet peut être refusé sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies
publiques ou privées dans des conditions répondant à son importance ou à la
destination des constructions ou des aménagements envisagés, et notamment si les
caractéristiques de ces voies rendent difficile la circulation ou l'utilisation des
engins de lutte contre l'incendie.
Il peut également être refusé ou n'être accepté que sous réserve de prescriptions
spéciales si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des voies
publiques ou pour celle des personnes utilisant ces accès. Cette sécurité doit être
appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur configuration
ainsi que de la nature et de l'intensité du trafic.

R. 111-6
Le permis ou la décision prise sur la déclaration préalable peut imposer la
réalisation de voies privées ou de tous autres aménagements particuliers nécessaires
au respect des conditions de sécurité mentionnées au deuxième alinéa de l'article
R. 111-5.
Le nombre des accès sur les voies publiques peut être limité dans l'intérêt de la
sécurité. En particulier, lorsque le terrain est desservi par plusieurs voies, le projet
peut n'être autorisé que sous réserve que l'accès soit établi sur la voie où la gêne
pour la circulation sera la moindre.
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre premier : Réglementation de l'urbanisme
Titre Ier : Règles applicables sur l'ensemble du territoire
Chapitre IV : Etude de sécurité publique (extraits)
(Décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015)
(Articles R. 114-1 à R. 114-3)

R. 114-1

Sont soumis à l'étude de sécurité publique prévue à l'article L. 114-1 :


1° Lorsqu'elle est située dans une agglomération de plus de 100 000 habitants au
sens du recensement général de la population :
a) L'opération d'aménagement qui, en une ou plusieurs phases, a pour effet de créer
une surface de plancher supérieure à 70 000 mètres carrés ;
b) La création d'un établissement recevant du public de première ou de deuxième
catégorie au sens de l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin 2021) « R. 143-19 » du code de
la construction et de l'habitation ainsi que les travaux et aménagements soumis à
permis de construire exécutés sur un établissement recevant du public existant de
première ou de deuxième catégorie ayant pour effet soit d'augmenter de plus de
10 % l'emprise au sol, soit de modifier les accès sur la voie publique.
Les dispositions ci-dessus s'appliquent également aux établissements
d'enseignement du second degré de troisième catégorie ;
c) L'opération de construction ayant pour effet de créer une surface de plancher
supérieure ou égale à 70 000 mètres carrés.
2° En dehors des agglomérations de plus de 100 000 habitants au sens du
recensement de la population, les opérations ou travaux suivants :
a) La création d'un établissement d'enseignement du second degré de première,
deuxième ou troisième catégorie au sens de l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin
2021) « R. 143-19 » du code de la construction et de l'habitation ;

b) La création d'une gare ferroviaire, routière ou maritime de première ou deuxième


catégorie ainsi que les travaux soumis à permis de construire exécutés sur une gare
existante de même catégorie et ayant pour effet soit d'augmenter de plus de 10 %
l'emprise au sol, soit de modifier les accès sur la voie publique.
3° Sur l'ensemble du territoire national, la réalisation d'une opération
d'aménagement ou la création d'un établissement recevant du public, situés à
l'intérieur d'un périmètre délimité par arrêté motivé du préfet ou, à Paris, du préfet
de police, pris après avis du conseil local de sécurité et de prévention de la
délinquance ou à défaut du conseil départemental de prévention, et excédant des
seuils définis dans cet arrêté.
4° Sur l'ensemble du territoire national : celles des opérations des projets de
rénovation urbaine mentionnés à l'article 8 du décret n° 2004-123 du 9 février 2004
relatif à l'Agence nationale pour la rénovation urbaine comportant la démolition
d'au moins 500 logements déterminées par arrêté du préfet ou, à Paris, du préfet de
police, en fonction de leurs incidences sur la protection des personnes et des biens
contre les menaces et agressions.

R. 114-2

L'étude de sécurité publique comprend :


1° Un diagnostic précisant le contexte social et urbain et l'interaction entre le projet
et son environnement immédiat ;
2° L'analyse du projet au regard des risques de sécurité publique pesant sur
l'opération ;
3° Les mesures proposées, en ce qui concerne, notamment, l'aménagement des
voies et espaces publics et, lorsque le projet porte sur une construction,
l'implantation, la destination, la nature, l'architecture, les dimensions et
l'assainissement de cette construction et l'aménagement de ses abords, pour :
a) Prévenir et réduire les risques de sécurité publique mis en évidence dans le
diagnostic ;
b) Faciliter les missions des services de police, de gendarmerie et de secours.
L'étude se prononce sur l'opportunité d'installer ou non un système de
vidéoprotection.
Dans les cas où une étude de sécurité publique est exigée en raison de travaux ou
aménagements sur un établissement recevant du public existant, le diagnostic prévu
au 1° ne porte que sur l'interaction entre le projet et son environnement immédiat.
Si une étude a été réalisée depuis moins de quatre ans pour le même établissement,
elle est jointe au dossier de demande de permis de construire, la nouvelle étude ne
portant alors que sur la partie de l'établissement donnant lieu à modification de plus
de 10 % de l'emprise au sol ou modifiant les accès sur la voie publique.

R. 114-3
En l'absence de réponse dans un délai de deux mois, l'avis de la commission
compétente en matière de sécurité publique prévu à l'article L. 114-2 est réputé
favorable.
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre II : Dispositions communes aux diverses autorisations et aux déclarations préalables
Chapitre IV : Décisions
Section II - Contenu de la décision (Extraits)
(Articles R. 424-5 à R. 424-9)

[...]

R. 424-5-1
Lorsque la demande porte sur un projet qui doit faire l'objet d'une étude de sécurité
en application de l'article (Décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015) « R. 114-1 », elle est
rejetée si l'autorité compétente constate, par arrêté motivé pris après avis de la sous-
commission départementale pour la sécurité publique de la commission
consultative départementale de sécurité et d'accessibilité, que l'étude remise ne
remplit pas les conditions et les objectifs définis par l'article (Décret n° 2015-1783 du
28 décembre 2015) « R. 114-2 ».
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre III : Aménagement foncier
Titre I : Opérations d'aménagement
Chapitre I : Zones d'aménagement concerté
Section I - Création des zones d'aménagement concerté
(Extraits)
(Articles R. 311-1 à R. 311-5-1)

[...]

R. 311-5-1
Lorsque l'opération doit faire l'objet d'une étude de sécurité publique en application
de l'article (Décret n° 2016-1613 du 25 novembre 2016) « R. 114-1 », la personne publique qui
a pris l'initiative de la création de la zone d'aménagement concerté, ou son
concessionnaire, est entendue par la sous-commission départementale pour la
sécurité publique de la commission consultative départementale de sécurité et
d'accessibilité, prévue par le décret nº 95-260 du 8 mars 1995, en vue de préciser
les éléments essentiels qui devront être pris en compte dans l'étude.
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre III : Aménagement foncier
Titre I : Opérations d'aménagement
Chapitre I : Zones d'aménagement concerté (Extraits)
Section II - Réalisation des zones d'aménagement concerté
(Article R. 311-6 à R. 311-11)

R. 311-6
L'aménagement et l'équipement de la zone sont réalisés dans le respect des règles
d'urbanisme applicables. Lorsque la commune est couverte par un plan local
d'urbanisme, la réalisation de la zone d'aménagement concerté est subordonnée au
respect de l'article (Décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015) « L. 151-42 ».
L'aménagement et l'équipement de la zone sont :
1º Soit conduits directement par la personne morale qui a pris l'initiative de sa
création ;
2º Soit concédés, par cette personne morale, dans les conditions définies par les
articles L. 300-4 à L. 300-5-2.
Lorsque l'opération doit faire l'objet d'une étude de sécurité publique en application
de l'article (Décret n° 2016-1613 du 25 novembre 2016) « R. 114-1 », cette étude doit être
reçue par la sous-commission départementale pour la sécurité publique de la
commission consultative départementale de sécurité et d'accessibilité avant le
commencement des travaux de réalisation des voies et espaces publics.

[...]
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre II : Dispositions communes aux diverses autorisations et aux déclarations préalables
Chapitre III : Dépôt et instruction des demandes de permis et des déclarations
Section IV - Délais d'instruction
Sous-section 2 - Délai d'instruction de droit commun
(Extraits)
(Article R. 423-23)

R. 423-23

Le délai d'instruction de droit commun est de :


a) Un mois pour les déclarations préalables ;
b) Deux mois pour les demandes de permis de démolir et pour les demandes de
permis de construire portant sur une maison individuelle, au sens du titre III du
livre II du Code de la construction et de l'habitation, ou ses annexes ;
c) Trois mois pour les autres demandes de permis de construire et pour les
demandes de permis d'aménager.
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre II : Dispositions communes aux diverses autorisations et aux déclarations préalables
Chapitre III : Dépôt et instruction des demandes de permis et des déclarations
Section IV - Délais d'instruction
Sous-section 3 - Délais d'instruction particuliers (Extraits)
(Articles R. 423-24 à R. 423-33)

Paragraphe 1 - Modification du délai d'instruction de droit commun


[...]

R. 423-25

Le délai d'instruction prévu par le b et le c de l'article R.* 423-23 est majoré de


deux mois :
a) Lorsqu'il y a lieu de consulter une commission départementale ou régionale ;
b) Lorsqu'il y a lieu de consulter le ministre chargé de l'agriculture en application
de l'article L. 643-4 du code rural et de la pêche maritime ;
c) Lorsqu'il y a lieu d'instruire une dérogation en application du quatrième alinéa de
l'article L. 111-3 du code rural et de la pêche maritime ;
d) Lorsque le demandeur a joint à sa demande de permis de construire une demande
de dérogation prévue à l'article L. 111-4-1 du code de la construction et de
l'habitation.
e) (Décret n° 2015-165 du 12 février 2015) « Lorsque le permis porte sur un projet soumis à
autorisation d'exploitation commerciale au sens de l'article L. 752-1 du code de
commerce. »
f) (Décret n° 2017-626 du 25 avril 2017) « Lorsque le projet est soumis à participation du
public par voie électronique en application de l'article L. 123-19 du code de
l'environnement. »
(Décret n° 2022-422 du 25 mars 2022) « Le délai d'instruction prévu par le a de l'article
R. 423-23 est majoré de deux mois dans les cas prévus au f du présent article. »
Ces majorations de délai ne sont pas cumulables avec celle prévue par l'article
R.* 423-24.

[...]

R. 423-28 (Décret n° 2015-836 du 9 juillet 2015)

Le délai d'instruction prévu par le b et le c de l'article R.* 423-23 est porté à :


(Décret n° 2017-456 du 29 mars 2017)
« a) Cinq mois lorsqu'un permis porte sur un immeuble inscrit au titre des
monuments historiques et, le cas échéant, lorsqu'il y a lieu d'instruire une
dérogation en application du 2° de l'article L. 152-4 du code de l'urbanisme ;
b) Cinq mois lorsqu'un permis de construire porte sur des travaux relatifs à un
établissement recevant du public et soumis à l'autorisation prévue à l'article (Décret
« L. 122-3 » du code de la construction et de l'habitation ou
n° 2021-872 du 30 juin 2021)
sur des travaux relatifs à un immeuble de grande hauteur et soumis à l'autorisation
prévue à l'article L. 122-1 du même code. »
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre II - Dispositions communes aux diverses autorisations et aux déclarations préalables
Chapitre II : Compétence (extrait)

L. 422-1

L'autorité compétente pour délivrer le permis de construire, d'aménager ou de


démolir et pour se prononcer sur un projet faisant l'objet d'une déclaration préalable
est :
a) Le maire, au nom de la commune, dans les communes qui se sont dotées d'un
plan local d'urbanisme ou d'un document d'urbanisme en tenant lieu, ainsi que dans
les communes qui se sont dotées d'une carte communale après la date de
publication de la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un
urbanisme rénové. Dans les communes qui se sont dotées d'une carte communale
avant cette date, le maire est compétent, au nom de la commune, après délibération
du conseil municipal. En l'absence de décision du conseil municipal, le maire est
compétent, au nom de la commune, à compter du 1er janvier 2017. Lorsque le
transfert de compétence à la commune est intervenu, il est définitif ;
b) Le préfet ou le maire au nom de l'État dans les autres communes.
Les demandes de permis de construire, d'aménager ou de démolir ainsi que les
déclarations préalables sur lesquelles il n'a pas été statué à la date du transfert de
compétence restent soumises aux règles d'instruction et de compétence applicables
à la date de leur dépôt.
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre II : Dispositions communes aux diverses autorisations et aux déclarations préalables
Chapitre III : Dépôt et instruction des demandes de permis et des déclarations
Section V - Notifications de la liste des pièces manquantes et des modifications de délai
Sous-section 1 - Notification de la liste des pièces manquantes
en cas de dossier incomplet
(Articles R. 423-38 à R. 423-41-1)

R. 423-38

Lorsque le dossier ne comprend pas les pièces exigées en application du présent


livre, l'autorité compétente, dans le délai d'un mois à compter de la réception ou du
dépôt du dossier à la mairie, adresse au demandeur ou à l'auteur de la déclaration
une lettre recommandée avec demande d'avis de réception*, indiquant, de façon
exhaustive, les pièces manquantes.
* les mots : « ou, dans le cas prévu par l’article R. 423-48, un échange électronique » ont étés
supprimés par le décret n° 2021-981 du 23 juillet 2021

R. 423-39
L'envoi prévu à l'article R. 423-38 précise :
a) Que les pièces manquantes doivent être adressées à la mairie dans le délai de
trois mois à compter de sa réception ;
b) Qu'à défaut de production de l'ensemble des pièces manquantes dans ce délai, la
demande fera l'objet d'une décision tacite de rejet en cas de demande de permis ou
d'une décision tacite d'opposition en cas de déclaration ;
c) Que le délai d'instruction commencera à courir à compter de la réception des
pièces manquantes par la mairie.

R. 423-40
Si dans le délai d'un mois mentionné à l'article R. 423-38, une nouvelle demande
apparaît nécessaire, elle se substitue à la première et dresse de façon exhaustive la
liste des pièces manquantes et fait courir le délai mentionné au a de l'article R. 423-
39.

R. 423-41
Une demande de production de pièce manquante notifiée après la fin du délai d'un
mois prévu à l'article R. 423-38 (Décret n° 2019-481 du 21 mai 2019) « ou ne portant pas
sur l'une des pièces énumérées par le présent code » n'a pas pour effet de modifier
les délais d'instruction définis aux articles R. 423-23 à (Décret n° 2012-274 du 28 février
2012) « à R. 423-37-1 » et notifiés dans les conditions prévues par les articles
R. 423-42 à R. 423-49

R. 423-41-1

Les dispositions de la présente sous-section sont applicables aux demandes de


pièces manquantes portant sur :
a) Le dossier prévu par les articles (Décret n° 2021-872 du 30 juin 2021) « D. 122-12 à
R. 122-13 » du Code de la construction et de l'habitation permettant de vérifier la
conformité d'un établissement recevant du public avec les règles d'accessibilité aux
personnes handicapées ;
b) Le dossier prévu par l'article R. 143-22 du même code permettant de vérifier la
conformité d'un établissement recevant du public avec les règles de sécurité ;
c) Le dossier prévu par l'article R. 146-14 du même code permettant de vérifier la
conformité du projet d'immeuble de grande hauteur avec les règles de sécurité.
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre II : Dispositions communes aux diverses autorisations et aux déclarations préalables
Chapitre III : Dépôt et instruction des demandes de permis et des déclarations
Section VI - Instruction des demandes de permis et des déclarations préalables
Sous-section 3 - Délais et conditions d'émission des avis ou
accords des personnes publiques, services ou commissions
intéressés (Extraits)
(Articles R. 423-59 à R. 423-71)

[...]

R. 423-70
Par exception aux dispositions de l'article R. 423-59, lorsque la demande de permis
porte sur un établissement recevant du public, le délai à l'issue duquel le préfet est
réputé avoir statué, dans les conditions prévues à l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin
2021) « R. 146-27 » du Code de la construction et de l'habitation, sur les travaux
faisant l'objet de l'autorisation prévue à l'article L. 111-8 du même code est
de (Décret n° 2015-836 du 9 juillet 2015) « quatre mois ».

[...]

R. 423-71
Par exception aux dispositions de l'article R. 423-59, lorsque la demande de permis
porte sur un immeuble de grande hauteur, le délai à l'issue duquel le préfet est
réputé avoir donné son accord sur les travaux faisant l'objet de l'autorisation prévue
à l'article L. 146-1 du Code de la construction et de l'habitation est de (Décret n° 2015-
836 du 9 juillet 2015) « quatre mois ».

[...]
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre II : Dispositions communes aux diverses autorisations et aux déclarations préalables
Chapitre V : Opérations soumises à un régime d'autorisation prévu par une autre législation
Section I - Opérations pour lesquelles le permis ou la décision
prise sur la déclaration préalable tient lieu de l'autorisation
prévue par une autre législation (Extraits)
(Articles L. 425-1 à L. 425-3)

[...]

L. 425-2
Lorsque le projet porte sur un immeuble de grande hauteur, le permis de construire
tient lieu de l'autorisation prévue par l'article L. 146-1 du Code de la construction et
de l'habitation, dès lors que la décision a fait l'objet d'un accord de l'autorité
chargée de la police de la sécurité.

L. 425-3
Lorsque le projet porte sur un établissement recevant du public, le permis de
construire tient lieu de l'autorisation prévue par l'article L. 122-3 du code de la
construction et de l'habitation dès lors que la décision a fait l'objet d'un accord de
l'autorité administrative compétente qui peut imposer des prescriptions relatives à
l'exploitation des bâtiments en application de l'article L. 143-2 du code de la
construction et de l'habitation. le permis de construire mentionne ces
prescriptions. (ordonnance n° 2011-1916 du 22 décembre 2011) « toutefois, lorsque
l'aménagement intérieur d'un établissement recevant du public ou d'une partie de
celui-ci n'est pas connu lors du dépôt d'une demande de permis de construire, le
permis de construire indique qu'une autorisation complémentaire au titre de
l'article L. 122-3 du code de la construction et de l'habitation devra être demandée
et obtenue en ce qui concerne l'aménagement intérieur du bâtiment ou de la partie
de bâtiment concernée avant son ouverture au public. »
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre II : Dispositions communes aux diverses autorisations et aux déclarations préalables
Chapitre V : Opérations soumises à un régime d'autorisation prévu par une autre législation
Section I - Opérations pour lesquelles le permis ou la décision
prise sur la déclaration préalable tient lieu de l'autorisation
prévue par une autre législation (Extraits)
(Articles R. 425-1 à R. 425-15)

[...]

R. 425-14
Lorsque le projet porte sur un immeuble de grande hauteur, le permis de construire
tient lieu de l'autorisation prévue par l'article L. 122-1 du Code de la construction et
de l'habitation dès lors que la décision a fait l'objet de l'accord de l'autorité
compétente.

R. 425-15
Lorsque le projet porte sur un établissement recevant du public, le permis de
construire tient lieu de l'autorisation prévue par l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin
2021) « L. 122-3 » du Code de la construction et de l'habitation dès lors que la
décision a fait l'objet d'un accord de l'autorité compétente. (Décret n° 2012-274 du
28 février 2012) « Le permis de construire indique, lorsque l'aménagement intérieur de
l'établissement recevant du public ou d'une partie de celui-ci n'est pas connu lors du
dépôt de la demande, qu'une autorisation complémentaire au seul titre de
l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin 2021) « L. 122-3 » du code de la construction et de
l'habitation devra être demandée et obtenue avant son ouverture au public en ce qui
concerne l'aménagement intérieur du bâtiment ou de la partie de bâtiment
concernée. »
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre III : Dispositions propres aux constructions
Chapitre Ier : Dispositions générales
Section II - Dossier de demande de permis de construire
Sous-section 2 - Pièces complémentaires exigibles en fonction
de la situation ou de la nature du projet (Extraits)
(Articles R. 431-13 à R. 431-33)

[...]

R. 431-16

Le dossier joint à la demande de permis de construire comprend en outre, selon les cas :
a) (Décret n° 2016-1110 du 11 août 2016) « L'étude d'impact ou la décision de l'autorité
environnementale dispensant le projet d'évaluation environnementale *. L'autorité compétente
pour délivrer l'autorisation d'urbanisme vérifie que le projet qui lui est soumis est conforme
aux mesures et caractéristiques qui ont justifié la décision de l'autorité environnementale de
ne pas le soumettre à évaluation environnementale ;
b) L'étude d'impact actualisée lorsque le projet relève du III de l'article L. 122-1-1 du code de
l'environnement ainsi que les avis de l'autorité environnementale compétente et des
collectivités territoriales et leurs groupements intéressés par le projet rendus sur l'étude
d'impact actualisée ; »
c) Le dossier d'évaluation des incidences du projet sur un site Natura 2000 prévu à l'article
R. 414-23 du code de l'environnement, dans le cas où le projet doit faire l'objet d'une telle
évaluation en application de l'article L. 414-4 de ce code. Toutefois, lorsque le dossier de
demande comporte une étude d'impact, cette étude tient lieu de dossier d'évaluation des
incidences Natura 2000 si elle satisfait aux prescriptions de l'article R. 414-23 du code de
l'environnement, conformément aux dispositions prévues à l'article R. 414-22 de ce code ;
d) Le document attestant de la conformité du projet d'installation d'assainissement non
collectif au regard des prescriptions réglementaires, prévu au 1° du III de l'article L. 2224-8
du code général des collectivités territoriales, dans le cas où le projet est accompagné de la
réalisation ou de la réhabilitation d'une telle installation ;
e) Dans les cas prévus par les 4° et 5° de l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin 2021) « R. 125-
17 » du code de la construction et de l'habitation, un document établi par un contrôleur
technique mentionné à l'article L. 125-1 de ce code, attestant qu'il a fait connaître au maître
d'ouvrage son avis sur la prise en compte, au stade de la conception, des règles parasismiques
et paracycloniques prévues par l'article L. 563-1 du code de l'environnement ;
f) Lorsque la construction projetée est subordonnée par un plan de prévention des risques
naturels prévisibles ou un plan de prévention des risques miniers approuvés, ou rendus
immédiatement opposables en application de l'article L. 562-2 du code de l'environnement, ou
par un plan de prévention des risques technologiques approuvé, à la réalisation d'une étude
préalable permettant d'en déterminer les conditions de réalisation, d'utilisation ou
d'exploitation, une attestation établie par l'architecte du projet ou par un expert certifiant la
réalisation de cette étude et constatant que le projet prend en compte ces conditions au stade
de la conception ;
g) L'agrément prévu à l'article L. 510-1, lorsqu'il est exigé ;
h) Une notice précisant l'activité économique qui doit être exercée dans le bâtiment et
justifiant, s'il y a lieu, que cette activité répond aux critères définis par l'article (Décret n° 2016-
1613 du 25 novembre 2016) « R. 121-5 », lorsque la demande concerne un projet de construction
visé (Décret n° 2016-1613 du 25 novembre 2016) « au 4e de cet article » et situé dans un espace
remarquable ou dans un milieu à préserver d'une commune littorale ;
i) L'étude de sécurité publique, lorsqu'elle est exigée en application des articles (Décret n° 2015-
1783 du 28 décembre 2015) « R. 114-1 et R. 114-2 » ;
j) (Décret n° 2021-1548 du 30 novembre 2021) « L'attestation de prise en compte des exigences de
performance énergétique et environnementale, lorsqu'elle est exigée en application de l'article
R. 122-24-1 du code de la construction et de l'habitation et, pour les projets soumis aux
dispositions de l'article R. 122-2-1 du même code, l'attestation de réalisation de l'étude de
faisabilité relative aux solutions d'approvisionnement en énergie réalisée en application de
l'article R. 122-24-2 de ce code, ou, lorsque le projet est tenu de respecter les dispositions
mentionnées aux articles R. 172-11 et R. 172-12 de ce code, un document établi par le maître
d'ouvrage attestant la prise en compte de la réglementation thermique, en application de
l'article R. 122-22 de ce code, et pour les projets concernés par l'article R. 122-2 ou
l'article R. 122-3 du même code, la réalisation de l'étude de faisabilité relative aux solutions
d'approvisionnements en énergie, en application de l'article R. 122-23 dudit code ; »
k) Dans le cas d'un projet de construction ou extension d'un établissement recevant du public
de plus de 100 personnes ou d'un immeuble de grande hauteur à proximité d'une canalisation
de transport, dans la zone de dangers définie au premier tiret du b de l'article R. 555-30 du
code de l'environnement, l'analyse de compatibilité du projet avec la canalisation du point de
vue de la sécurité des personnes prévue à l'article R. 555-31 du même code ;
l) Le récépissé de transmission du dossier à la commission départementale de la sécurité des
transports de fonds, lors de la construction d'un bâtiment comportant un lieu sécurisé défini à
l'article R. 613-28 du code de la sécurité intérieure ;
m) (Décret n° 2015-1782 du 28 décembre 2015) « Le bilan de la concertation réalisée en application
de l'article L. 300-2 et le document établi en application de l'article R. 300-1 par le maître
d'ouvrage pour expliquer les conséquences qu'il a tirées de ce bilan. »
[...]

* Les mots « lorsque le projet relève du tableau annexé à l'article R. 122-2 du code de
l'environnement » ont été supprimés par décret n° 2022-422 du 25 mars 2022

[...]

R. 431-29
Lorsque les travaux projetés portent sur un immeuble de grande hauteur, la demande est
accompagnée du récépissé du dépôt en préfecture du dossier prévu par l'article (Décret n° 2021-
872 du 30 juin 2021) « R. 146-14 » du Code de la construction et de l'habitation.
R. 431-30

Lorsque les travaux projetés portent sur un établissement recevant du public, la demande est
accompagnée des dossiers suivants, fournis en trois exemplaires :
a) Un dossier permettant de vérifier la conformité du projet avec les règles d'accessibilité aux
personnes handicapées, comprenant les pièces mentionnées aux articles D. 122-12 et R. 122-
13 du Code de la construction et de l'habitation ;
b) Un dossier permettant de vérifier la conformité du projet avec les règles de sécurité,
comprenant les pièces mentionnées à l'article R. 143-22 du même code.

R. 431-31
(Décret n° 2009-723 du 18 juin 2009) « Lorsque le projet est accompagné d'une demande de
dérogation au titre du (Décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015) « 3° de l'article L. 152-4 »
du
code de l'urbanisme, celle-ci est accompagnée d'une note précisant la nature des travaux pour
lesquels une dérogation est sollicitée et justifiant que ces travaux sont nécessaires pour
permettre l'accessibilité du logement à des personnes handicapées. »

R. 431-31-1
Lorsque le projet nécessite une dérogation prévue à l'article L. 111-4-1 du code de
la construction et de l'habitation, la demande de dérogation est jointe à la demande
de permis de construire. Les règles relatives au contenu de cette demande de
dérogation et à son instruction sont définies à l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin
2021) « R. 112-9 » du code de la construction et de l'habitation.
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre III : Dispositions propres aux constructions
Chapitre Ier : Dispositions générales
Section II - Dossier de demande de permis de construire
Sous-section 2 - Pièces complémentaires exigibles en fonction
de la situation ou de la nature du projet (Extraits)
(Articles R. 431-13 à R. 431-33)

[...]

R. 431-16

Le dossier joint à la demande de permis de construire comprend en outre, selon les cas :
a) (Décret n° 2016-1110 du 11 août 2016) « L'étude d'impact ou la décision de l'autorité
environnementale dispensant le projet d'évaluation environnementale *. L'autorité compétente
pour délivrer l'autorisation d'urbanisme vérifie que le projet qui lui est soumis est conforme
aux mesures et caractéristiques qui ont justifié la décision de l'autorité environnementale de
ne pas le soumettre à évaluation environnementale ;
b) L'étude d'impact actualisée lorsque le projet relève du III de l'article L. 122-1-1 du code de
l'environnement ainsi que les avis de l'autorité environnementale compétente et des
collectivités territoriales et leurs groupements intéressés par le projet rendus sur l'étude
d'impact actualisée ; »
c) Le dossier d'évaluation des incidences du projet sur un site Natura 2000 prévu à l'article
R. 414-23 du code de l'environnement, dans le cas où le projet doit faire l'objet d'une telle
évaluation en application de l'article L. 414-4 de ce code. Toutefois, lorsque le dossier de
demande comporte une étude d'impact, cette étude tient lieu de dossier d'évaluation des
incidences Natura 2000 si elle satisfait aux prescriptions de l'article R. 414-23 du code de
l'environnement, conformément aux dispositions prévues à l'article R. 414-22 de ce code ;
d) Le document attestant de la conformité du projet d'installation d'assainissement non
collectif au regard des prescriptions réglementaires, prévu au 1° du III de l'article L. 2224-8
du code général des collectivités territoriales, dans le cas où le projet est accompagné de la
réalisation ou de la réhabilitation d'une telle installation ;
e) Dans les cas prévus par les 4° et 5° de l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin 2021) « R. 125-
17 » du code de la construction et de l'habitation, un document établi par un contrôleur
technique mentionné à l'article L. 125-1 de ce code, attestant qu'il a fait connaître au maître
d'ouvrage son avis sur la prise en compte, au stade de la conception, des règles parasismiques
et paracycloniques prévues par l'article L. 563-1 du code de l'environnement ;
f) Lorsque la construction projetée est subordonnée par un plan de prévention des risques
naturels prévisibles ou un plan de prévention des risques miniers approuvés, ou rendus
immédiatement opposables en application de l'article L. 562-2 du code de l'environnement, ou
par un plan de prévention des risques technologiques approuvé, à la réalisation d'une étude
préalable permettant d'en déterminer les conditions de réalisation, d'utilisation ou
d'exploitation, une attestation établie par l'architecte du projet ou par un expert certifiant la
réalisation de cette étude et constatant que le projet prend en compte ces conditions au stade
de la conception ;
g) L'agrément prévu à l'article L. 510-1, lorsqu'il est exigé ;
h) Une notice précisant l'activité économique qui doit être exercée dans le bâtiment et
justifiant, s'il y a lieu, que cette activité répond aux critères définis par l'article (Décret n° 2016-
1613 du 25 novembre 2016) « R. 121-5 », lorsque la demande concerne un projet de construction
visé (Décret n° 2016-1613 du 25 novembre 2016) « au 4e de cet article » et situé dans un espace
remarquable ou dans un milieu à préserver d'une commune littorale ;
i) L'étude de sécurité publique, lorsqu'elle est exigée en application des articles (Décret n° 2015-
1783 du 28 décembre 2015) « R. 114-1 et R. 114-2 » ;
j) (Décret n° 2021-1548 du 30 novembre 2021) « L'attestation de prise en compte des exigences de
performance énergétique et environnementale, lorsqu'elle est exigée en application de l'article
R. 122-24-1 du code de la construction et de l'habitation et, pour les projets soumis aux
dispositions de l'article R. 122-2-1 du même code, l'attestation de réalisation de l'étude de
faisabilité relative aux solutions d'approvisionnement en énergie réalisée en application de
l'article R. 122-24-2 de ce code, ou, lorsque le projet est tenu de respecter les dispositions
mentionnées aux articles R. 172-11 et R. 172-12 de ce code, un document établi par le maître
d'ouvrage attestant la prise en compte de la réglementation thermique, en application de
l'article R. 122-22 de ce code, et pour les projets concernés par l'article R. 122-2 ou
l'article R. 122-3 du même code, la réalisation de l'étude de faisabilité relative aux solutions
d'approvisionnements en énergie, en application de l'article R. 122-23 dudit code ; »
k) Dans le cas d'un projet de construction ou extension d'un établissement recevant du public
de plus de 100 personnes ou d'un immeuble de grande hauteur à proximité d'une canalisation
de transport, dans la zone de dangers définie au premier tiret du b de l'article R. 555-30 du
code de l'environnement, l'analyse de compatibilité du projet avec la canalisation du point de
vue de la sécurité des personnes prévue à l'article R. 555-31 du même code ;
l) Le récépissé de transmission du dossier à la commission départementale de la sécurité des
transports de fonds, lors de la construction d'un bâtiment comportant un lieu sécurisé défini à
l'article R. 613-28 du code de la sécurité intérieure ;
m) (Décret n° 2015-1782 du 28 décembre 2015) « Le bilan de la concertation réalisée en application
de l'article L. 300-2 et le document établi en application de l'article R. 300-1 par le maître
d'ouvrage pour expliquer les conséquences qu'il a tirées de ce bilan. »
[...]

* Les mots « lorsque le projet relève du tableau annexé à l'article R. 122-2 du code de
l'environnement » ont été supprimés par décret n° 2022-422 du 25 mars 2022

[...]

R. 431-29
Lorsque les travaux projetés portent sur un immeuble de grande hauteur, la demande est
accompagnée du récépissé du dépôt en préfecture du dossier prévu par l'article (Décret n° 2021-
872 du 30 juin 2021) « R. 146-14 » du Code de la construction et de l'habitation.

R. 431-30

Lorsque les travaux projetés portent sur un établissement recevant du public, la demande est
accompagnée des dossiers suivants, fournis en trois exemplaires :
a) Un dossier permettant de vérifier la conformité du projet avec les règles d'accessibilité aux
personnes handicapées, comprenant les pièces mentionnées aux articles D. 122-12 et R. 122-
13 du Code de la construction et de l'habitation ;
b) Un dossier permettant de vérifier la conformité du projet avec les règles de sécurité,
comprenant les pièces mentionnées à l'article R. 143-22 du même code.

R. 431-31
(Décret n° 2009-723 du 18 juin 2009) « Lorsque le projet est accompagné d'une demande de
dérogation au titre du (Décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015) « 3° de l'article L. 152-4 »
du
code de l'urbanisme, celle-ci est accompagnée d'une note précisant la nature des travaux pour
lesquels une dérogation est sollicitée et justifiant que ces travaux sont nécessaires pour
permettre l'accessibilité du logement à des personnes handicapées. »

R. 431-31-1
Lorsque le projet nécessite une dérogation prévue à l'article L. 111-4-1 du code de
la construction et de l'habitation, la demande de dérogation est jointe à la demande
de permis de construire. Les règles relatives au contenu de cette demande de
dérogation et à son instruction sont définies à l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin
2021) « R. 112-9 » du code de la construction et de l'habitation.
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre VI - Contrôle de la conformité des travaux
Chapitre II - Achèvement des travaux de construction ou
d'aménagement (Extraits)
(Articles L. 462-1 à L. 462-2)

L. 462-1

A l'achèvement des travaux de construction ou d'aménagement, une déclaration


attestant cet achèvement et la conformité des travaux au permis délivré ou à la
déclaration préalable est adressée à la mairie.
Le premier alinéa du présent article est applicable aux travaux de démolition et de
remise en état réalisés en application de l'article L. 121-22-5. Dans ce cas, la
déclaration atteste l'achèvement des travaux et leur conformité à l'arrêté ordonnant
l'exécution de l'obligation de démolition et de remise en état prévue au même
article L. 121-22-5.

[...]
Extraits du Code de l'Urbanisme
Livre IV : Régime applicable aux constructions, aménagements et démolitions
Titre VI : Contrôle de la conformité des travaux
Chapitre Ier : Achèvement des travaux de construction ou
d'aménagement (Extraits)
(Articles R. 462-1 à R. 462-10)

R. 462-1

La déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux est signée par le


bénéficiaire du permis de construire ou d'aménager ou de la décision de non-
opposition à la déclaration préalable ou par l'architecte ou l'agréé en architecture,
dans le cas où ils ont dirigé les travaux.
Elle est adressée par pli recommandé avec demande d'avis de réception postal au
maire de la commune ou déposée contre décharge à la mairie.*
Le maire transmet cette déclaration au préfet lorsque la décision de non-opposition
à la déclaration préalable ou le permis a été pris au nom de l'Etat, ou au président
de l'établissement public de coopération intercommunale lorsque la décision de
non-opposition à la déclaration préalable ou le permis a été pris au nom de cet
établissement public.
* les mots : « Lorsque la commune est dotée des équipements répondant aux normes fixées par
l'arrêté du ministre chargé de l'urbanisme prévu à l'article R. 423-49, la déclaration peut être
adressée par échange électronique dans les conditions définies par cet article. » ont étés supprimés
par le décret n° 2021-981 du 23 juillet 2021

[...]

R. 462-3
Dans les cas prévus à l'article (Décret n° 2021-872 du 30 juin 2021) « R. 122-30 » du Code
de la construction et de l'habitation, la déclaration d'achèvement est accompagnée
de l'attestation que les travaux réalisés respectent les règles d'accessibilité
applicables mentionnées à cet article.

[...]

R. 462-7

Le récolement est obligatoire :


a) Lorsque les travaux concernent un immeuble inscrit au titre des monuments
historiques en application de l'article L. 621-25 du Code du patrimoine, ou
lorsqu'ils sont situés dans un secteur sauvegardé créé en application de l'article
L. 313-1 du présent code ou dans un site (*) classé (Décret n° 2014-253 du 27 février
2014) « ou en instance de classement » en application des articles L. 341-1 et L. 341-
2 du Code de l'environnement ; il est alors effectué en liaison avec l'architecte des
Bâtiments de France ou le cas échéant le représentant du ministre chargé des
monuments historiques ou du ministre chargé des sites ;
(Décret n° 2009-1119 du 16 septembre 2009)
« b) Lorsqu'il s'agit de travaux soumis aux dispositions des articles R. 122-1
à (Décret n° 2021-872 du 30 juin 2021) « R. 146-35 » du code de la construction et de
l'habitation relatifs aux immeubles de grande hauteur, soit aux dispositions des
articles R. 123-1 à (Décret n° 2021-872 du 30 juin 2021) « R. 143-47 » du code de la
construction et de l'habitation relatifs aux établissements recevant du public ; dans
ce cas, il est effectué en liaison avec le directeur départemental des services
d'incendie et de secours, sauf lorsqu'il s'agit d'établissements recevant du public de
5e catégorie ne disposant pas de locaux d'hébergement. »
c) Lorsqu'il s'agit de travaux réalisés soit à l'intérieur d'un espace ayant vocation à
être classé dans le cœur d'un futur parc national dont la création a été prise en
considération en application de l'article R. 331-4 du Code de l'environnement, soit à
l'intérieur du cœur d'un parc national délimité en application de l'article L. 331-2 du
même code, soit à l'intérieur d'une réserve naturelle créée en application de l'article
L. 332-1 du même code ;
d) Lorsqu'il s'agit de travaux réalisés dans un secteur couvert par un plan de
prévention des risques naturels prévisibles ou par un plan de prévention des risques
technologiques établi en application du Code de l'environnement, ou par un plan de
prévention des risques miniers établi en application du Code minier. Toutefois, le
récolement n'est pas obligatoire lorsque le plan de prévention n'impose pas d'autre
règle que le respect de normes paracycloniques ou parasismiques ou l'obligation de
réaliser une étude préalable permettant de déterminer l'aptitude du terrain à recevoir
la construction compte tenu de la destination (Décret n° 2015-1783 du 28 décembre
2015) « ou sous-destination » de celle-ci.
Note : les modifications apportées par le décret n° 2009-1119 du 16 septembre 2009 sont applicables
aux demandes de permis de construire et aux demandes d'autorisations déposées à compter du
premier jour du quatrième mois suivant la publication du présent décret (soit le 1 er janvier 2010).

Note (*) : Les mots : « inscrit ou » sont supprimés par le Décret n° 2012-274 du 28 février 2012.

[...]

Vous aimerez peut-être aussi