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Séisme et Tsunami

La terre est composée d’une douzaine de grand morceaux appelé les plaques tectoniques et elles
forment l’enveloppe superficielle de la terre épaisse de 100 km en moyenne c’est la lithosphère.

Les mouvements de convection entrainent le déglacement des plaques à la surface de la croute


terrestre, c’est la tectonique des plaques, elles apparaissent d’un côté et disparaissent de l’autre
sans jamais s’arrête et se déplace de quelques centimètres par ans parfois jusqu’à 10 centimètre.

Mais la majorité du gros séisme se produit dans les zones de subduction où la plaque océanique
dense plonge sous la partie continentale d’une autre plaque océano-continentale.

Les roche de la croute terrestre accumulent de l’énergie et se déforment comme un élastique


quand les tensions sont trop importantes, la plaque atteint un point de rupture et casse
brutalement, c’est le tremblement de terre.

Ce coulissage brusque entre deux plaques crée alors une faille qui peut se faire sur un plan
verticale, une partie du sol se trouve alors plus haute que l’autre ou sur un plan horizontal ce
qu’on appelle un décrochement et parfois les deux en même temps, et quand ce phénomène se
produit en mer ça peut former un tsunami.

L’échelle de Richter qui est une grande découverte pour évaluer la magnitude d’un séisme n’est
plus et de loin l’échelle la plus utilisée par les sismologues, ce qui veut dire que la sismologie est
une science en pleine évolution et qu’elle ne cesse de progresser depuis les théories de la dérive
des continents et de la tectonique de plaques qui remonte au début du 20e siècle mais qui n’ont été
confirmé que dans les années 1960. L’échelle de Richter est historiquement adapté aux séismes
californien, mais elle ne l’est pas pour les autres régions du monde, en plus elle ne serait précise
que pour des séismes proches des stations sismiques, on parle donc de magnitude locale à fin de
mieux comparer les séismes de monde entier, d’autres types de magnitude font alors leur
apparition en 1936 et 1956.

En 1977, Hiroo Kanamori, membre de l’institut de technologie de Californie propose donc un


nouveau type de magnitude : la magnitude de moment, c’est cette échelle qui est aujourd’hui la
plus utilisée pour comparer les séismes entre eux et en théorie elle ne connaît pas de limites mais
pour l’instant, la magnitude la plus élevée enregistrée est de 9,5 au chili en 1960.

De grand défi attendent la sismologie une jeune discipline scientifique. Aujourd’hui la surface du
globe terrestre est surveillée en permanence par des réseaux de détecteurs avec environ 50 à 100
mesures par seconde et par station de détection, les scientifiques cherchent à développer des
systèmes informatiques associés à des supers calculateurs pour automatiser et extraire
efficacement les données pertinentes.

Les sismologues s’intéressent aussi aux faibles perturbations enregistrées par les sismomètres, on
parle de bruit, leur analyse aidera à connaître plus finement la composition interne de la Terre.

D’autre phénomène intrigue les scientifiques comme les séismes lents, dans les zones de
subduction le glissement entre les plaques tectoniques et parfois progressif et l’énergie se libère
sur parfois plusieurs semaines, les chercheurs souhaitent donc comprendre le lien avec les séismes
plus violent pour mieux prédire le risque sismique.
Les défis sont encore nombreux, mais le but principal est de pouvoir un jour prédire les séismes,
malheureusement aujourd’hui il n’existe encore aucune méthode de prédiction fiable.

Là où la rupture a débuté et l’énergie s’est libéré on parle : d’hypocentre, il est généralement


localisé entre 10 et 60 Km de profondeur. L’épicentre c’est le point de départ de séisme vu de la
surface et il est exactement au-dessus de l’hypocentre, lors d’un tremblement de terre une partie
de l’énergie est libérée depuis l’hypocentre sous forme d’onde sismique.

Les ondes sismiques se déplace dans toutes les directions, la plus rapide, l’onde de compression
étire et comprime les sols qu’elle traverse, elle crée aussi se grondement caractéristique d’un
séisme, l’onde de cisaillement moins rapide avance en ondulant de haut en bas, un peu comme
une corde que l’on secoue la direction et la vitesse des ondes peuvent être modifiées quand elles
traversent un sol plus au moins dense. C’est ondes sismiques sont détectés par des capteurs très
sensible placée à plusieurs endroits sur la Terre ce sont les sismomètres, ils enregistrent entre
autres la durée et l’amplitude des ondes en s’éloignant de l’hypocentre.

Qui dit séisme dit aussi existence potentiel d’un tsunami, pour se protéger la France s’est donc
doté en 2012 d’un centre d’alerte au tsunami le Cenalt, il surveille toute la zone euro-
méditerranéenne, de l’Ouest de la méditerranée jusqu’au nord-est de l’atlantique.

Un tsunami est provoqué par un séisme sous-marin ou côtier se produisant à faible profondeur
(moins de 50 km de profondeur) et possédant une magnitude d’au moins 6,5. L’amplitude du
tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme
peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin
océanique. Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et
celui de Sumatra du 26 décembre 2004 induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des
inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.

Un séisme, ou tremblement de terre, se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient de
la fracturation des roches en profondeur. Cette fracturation est due à une grande accumulation
d'énergie qui se libère, en créant ou en faisant rejouer des failles, au moment où le seuil de rupture
mécanique des roches est atteint.

La croûte terrestre est constituée de plusieurs grandes plaques qui évoluent les unes par rapport
aux autres : certaines s'écartent, d'autres convergent, et d'autres coulissent. Environ 90 % des
séismes sont localisés au voisinage des limites de ces plaques.

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