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Le plus grand séisme jamais enregistré est celui qui a eu lieu à Valdivia,
au Chili, le 22 mai 1960. La magnitude de ce séisme est estimée à 9,5.
L’effondrement du plancher océanique a provoqué un tsunami dont les
vagues de 25 mètres ont dévasté les côtes du Chili. En traversant
l’océan Pacifique, le tsunami a aussi provoqué des dégâts à Hawaï, au
Japon, en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Philippines. On estime
que le séisme de Valdivia a fait entre 1 000 et 6 000 morts. Ce n’est
donc pas le tremblement de terre le plus meurtrier. Celui de Tangshan
(Chine), qui a eu lieu en 1976, détient ce triste record, avec 240 000
victimes.
Peut-on prévoir les séismes ?
• Aujourd’hui, ils emploient des appareils très sensibles pour surveiller les
mouvements des roches à l’intérieur de la croûte terrestre. Ils
s’intéressent aussi à l’émission anormale de radon dans les nappes
souterraines, qui pourrait être le signe d’une activité sismique.
Trois méthodes de construction
parasismiques
Maquette d'une
construction parasismique.mp4
Trois méthodes de construction parasismiques
• Afin de minimiser les dégâts, le Japon a investi des milliards d’euros dans la rénovation de bâtiments
anciens. Aujourd’hui, tous les bâtiments du pays sont construits avec une des trois méthodes
parasismiques : taishin, seishin ou menshin.
• La méthode taishin a pour objectif de rendre des bâtiments plus résistants aux secousses. En clair, les
murs, les piliers ou les poutres doivent avoir une épaisseur minimale afin d’empêcher un éventuel
écroulement des constructions. Peu coûteuse, cette méthode est la plus répandue des techniques
parasismiques au Japon, surtout pour les immeubles de taille modeste.
• Pour les bâtiments de grande hauteur, la technique seishin est recommandée. Celle-ci implique
l’équipement des bâtiments en amortisseurs de chocs : des plaques en caoutchouc sont placées entre le
sol et les fondations pour absorber l’énergie d’un tremblement de terre.
• Enfin, la méthode menshin, la plus sûre mais la plus coûteuse, est la norme la plus exigeante en matière
de bâtiments parasismiques. Utilisée pour les gratte-ciel, elle consiste à isoler la structure du bâtiment
du sol par des couches de plomb, d’acier et de caoutchouc. Celles-ci permettent de limiter au maximum
les effets du séisme, notamment dans les étages supérieurs. Ainsi le bâtiment bouge très peu.
conclusion