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Exposé Catastrophes naturelles

Partie 1 : tremblements de terre


Introduction et plan
Les séismes, communément appelés "tremblements de terre", sont
aussi fascinants qu’inquiétants. Parfois insignifiants, parfois
destructeurs, ils restent aujourd’hui difficiles à prévoir.
Voici 5 choses à savoir sur les séismes.
1.Quelle est la cause d’un séisme ?
2.C’est quoi l’épicentre d’un séisme ?
3.Qu’est-ce que la magnitude d’un séisme ?
4.Quel est le séisme le plus fort jamais enregistré ?
5.Peut-on prévoir les séismes ?
[Comment ça
marche ?] L’origine des séismes.mp4
1.Quelle est la cause d’un séisme ?
• Un séisme peut avoir plusieurs causes : tectonique, volcanique, polaire ou
artificielle.
• La plupart des séismes sont d’origine tectonique. La lithosphère, constituée
de la croûte terrestre et du manteau supérieur, est divisée en plaques
tectoniques. Ces plaques se déplacent de quelques millimètres à quelques
centimètres par an : c’est ce qu’on appelle la tectonique des plaques. Le
glissement entre deux plaques crée des failles à la surface de la Terre. Au
niveau des failles, les roches accumulent de l’énergie sous l’effet du
frottement et se déforment. Lorsque la déformation élastique des roches
atteint un point de rupture, l’énergie accumulée est relâchée brusquement.
Les roches cèdent alors, ce qui provoque des secousses et de nouvelles
failles.
C’est quoi l’épicentre d’un séisme ?
Le point de rupture entre deux blocs rocheux, provoqué par la
tectonique des plaques, s’appelle l’hypocentre ou foyer du
séisme. Le foyer projette des ondes sismiques qui parcourent les
roches. Le point situé à la surface de la Terre le plus proche du
foyer est l’épicentre du séisme. Étant donné que la distance
entre le foyer et l’épicentre est le chemin le plus court pour les
ondes sismiques, celles-ci perdent peu de puissance en
traversant les roches. L’épicentre du séisme est donc l’endroit où
les secousses sont les plus violentes
Qu’est-ce que la magnitude d’un séisme ?
La magnitude permet de quantifier la puissance d’un séisme en
mesurant l’énergie libérée par celui-ci. Plus l’énergie libérée est
grande, plus la magnitude est élevée. De nos jours, les
sismologues utilisent l’échelle de magnitude de moment pour
mesurer la magnitude d’un séisme. Il existe d’autres échelles,
comme l’échelle de Richter (magnitude locale) et les magnitudes
d’ondes de surface et de volume. Il ne faut pas confondre la
magnitude avec l’intensité, qui mesure les dégâts causés par le
séisme.
Quel est le séisme le plus fort jamais enregistré ?

Le plus grand séisme jamais enregistré est celui qui a eu lieu à Valdivia,
au Chili, le 22 mai 1960. La magnitude de ce séisme est estimée à 9,5.
L’effondrement du plancher océanique a provoqué un tsunami dont les
vagues de 25 mètres ont dévasté les côtes du Chili. En traversant
l’océan Pacifique, le tsunami a aussi provoqué des dégâts à Hawaï, au
Japon, en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Philippines. On estime
que le séisme de Valdivia a fait entre 1 000 et 6 000 morts. Ce n’est
donc pas le tremblement de terre le plus meurtrier. Celui de Tangshan
(Chine), qui a eu lieu en 1976, détient ce triste record, avec 240 000
victimes.
Peut-on prévoir les séismes ?

• Il est possible de prévoir les séismes à long terme, c’est-à-dire des


années à l’avance, en étudiant les statistiques liées aux cycles sismiques.
Néanmoins, il est très difficile de prévoir l’endroit exact, l’heure et la
magnitude d’un tremblement de terre. Les sismologues sont encore à la
recherche de moyens permettant de détecter les séismes à court terme
afin d’avertir les populations.

• Aujourd’hui, ils emploient des appareils très sensibles pour surveiller les
mouvements des roches à l’intérieur de la croûte terrestre. Ils
s’intéressent aussi à l’émission anormale de radon dans les nappes
souterraines, qui pourrait être le signe d’une activité sismique.
Trois méthodes de construction
parasismiques

Maquette d'une
construction parasismique.mp4
Trois méthodes de construction parasismiques

• Afin de minimiser les dégâts, le Japon a investi des milliards d’euros dans la rénovation de bâtiments
anciens. Aujourd’hui, tous les bâtiments du pays sont construits avec une des trois méthodes
parasismiques : taishin, seishin ou menshin.
• La méthode taishin a pour objectif de rendre des bâtiments plus résistants aux secousses. En clair, les
murs, les piliers ou les poutres doivent avoir une épaisseur minimale afin d’empêcher un éventuel
écroulement des constructions. Peu coûteuse, cette méthode est la plus répandue des techniques
parasismiques au Japon, surtout pour les immeubles de taille modeste.
• Pour les bâtiments de grande hauteur, la technique seishin est recommandée. Celle-ci implique
l’équipement des bâtiments en amortisseurs de chocs : des plaques en caoutchouc sont placées entre le
sol et les fondations pour absorber l’énergie d’un tremblement de terre.
• Enfin, la méthode menshin, la plus sûre mais la plus coûteuse, est la norme la plus exigeante en matière
de bâtiments parasismiques. Utilisée pour les gratte-ciel, elle consiste à isoler la structure du bâtiment
du sol par des couches de plomb, d’acier et de caoutchouc. Celles-ci permettent de limiter au maximum
les effets du séisme, notamment dans les étages supérieurs. Ainsi le bâtiment bouge très peu.
conclusion

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