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3 : Analyse sismique
1. Notions Générale sur le séisme
1.1 Origines
Un tremblement de terre est une secousse plus ou moins violente du sol qui peut
avoir quatre origines :
rupture d'une faille ou d'un segment de faille (séismes tectoniques) ;
intrusion et dégazage d'un magma (séismes volcaniques) ;
« craquements » des calottes glaciaires se répercutant dans la croûte terrestre;
explosion, effondrement d'une cavité (séismes d'origine naturelle ou dus à
l'activité humaine)
Le type de séisme le plus fréquent concerne le premier cas. Plus rares sont les
séismes dus à l'activité volcanique ou d'origine artificielle (explosions par exemple).
Une grande partie des séismes tectoniques a lieu aux limites des plaques, où se
produit un glissement entre deux milieux rocheux. Ce glissement, localisé sur une ou
plusieurs failles, est bloqué durant les périodes inter-sismiques (entre les séismes), et
l'énergie s'accumule par la déformation élastique des roches (de 300 à 645 kilomètres
les plus profonds). 27

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Le lieu de la rupture des roches en profondeur se nomme le foyer, la projection du
foyer à la surface est l'épicentre du séisme. Le mouvement des roches près du foyer
engendre des vibrations élastiques qui se propagent, sous la forme de trains d'ondes
sismiques, autour et au travers du globe terrestre. Il produit aussi un dégagement de
chaleur par frottement, au point de fondre parfois les roches le long de la faille
(pseudotachylites).
Il se produit de très nombreux séismes tous les jours mais la plupart ne sont pas
ressentis par les humains. Environ cent mille séismes sont enregistrés chaque année
sur la planète1. Les plus puissants d'entre eux comptent parmi les catastrophes
naturelles les plus destructrices.

Figure I.1 Épicentre, hypocentre (foyer) et faille

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Selon la théorie de la tectonique des plaques élaborée par LE PICHON en 1968, on
distingue six plaques lithosphériques principales :
plaque africaine
plaque nord-américaine (dont on distingue à présent la plaque caraïbe)
plaque sud-américaine (dont on distingue à présent la plaque de Cocos et la
plaque Juan de Fuca)
plaque eurasiatique (dont on distingue à présent la plaque arabique et la plaque
indo-australienne, à présent décomposée en plaque indienne et plaque
australienne)
plaque sud-pacifique (essentiellement la plaque de Nazca et la plaque
antarctique)
plaque nord-pacifique (Plaque pacifique et Plaque philippine)
Outre ces plaques majeures, des études plus détaillées ont conduit à distinguer un
certain nombre de plaques secondaires, de moindre importance. En effet, les limites
des plaques ne sont pas toujours bien définies et l'on parle de frontière de plaque
« diffuse »

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Figure I.2 Carte du monde montrant les principales plaques tectoniques. 30

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1.2. Paramètres caractéristiques du séisme
a. Magnitude
La puissance d'un tremblement de terre peut être quantifiée par sa magnitude,
notion introduite en 1935 par le sismologue Charles Francis Richter. La magnitude se
calcule à partir des différents types d'ondes sismiques en tenant compte de
paramètres comme la distance à l'épicentre, la profondeur de l'hypocentre, la
fréquence du signal, le type de sismographe utilisé, etc.
La magnitude a été modifié pour etre appelé Magnitude du moment directement
reliée à l'énergie libérée lors du séisme chaque point atteint signifie que le séisme a
30 fois plus de puissance. Si la magnitude augmente de 6 à 7 par exemple cela signifie
que l’énergie dégagée de la source est trente fois plus puissante, c’est-à-dire un
séisme de magnitude 7 est 30 fois plus puissante qu’un séisme de magnitude 6 et un
séisme de magnitude 8 est 900 fois plus puissante qu’un séisme de magnitude 6.
Selon le Professeur Robert Kovach (Université de Stanford) un séisme de Magnitude 6
est équivalent à une bombe atomique lancé à Hiroshima

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Tableau I.1 Échelle de Richter
Description Magnitude Effets Fréquence
Micro moins de 1,9 Micro tremblement de terre, non ressenti. 8 000 par jour
Très mineur 2,0 à 2,9 Généralement non ressenti mais détecté/enregistré. 1 000 par jour
Mineur 3,0 à 3,9 Souvent ressenti sans causer de dommages. 50 000 par an
Secousses notables d'objets à l'intérieur des maisons, bruits
Léger 4,0 à 4,9 6 000 par an
d'entrechoquement. Les dommages restent très légers.
Peut causer des dommages significatifs à des édifices mal
Modéré 5,0 à 5,9 conçus dans des zones restreintes. Pas de dommages aux 800 par an
édifices bien construits.
Peut provoquer des dommages sérieux sur plusieurs dizaines
Fort 6,0 à 6,9 de kilomètres. Seuls les édifices adaptés résistent près du 120 par an
centre.
Peut provoquer des dommages sévères dans de vastes zones ;
Très fort 7,0 à 7,9 18 par an
tous les édifices sont touchés près du centre.
Peut causer des dommages très sévères dans des zones à des
centaines de kilomètres à la ronde. Dommages majeurs sur
Majeur 8,0 à 8,9 1 par an
tous les édifices, y compris à des dizaines de kilomètres du
centre.
Dévaste des zones sur des centaines de kilomètres à la ronde. 1 à 5 par
Dévastateur 9,0 et plus
Dommages sur plus de 1 000 kilomètres à la ronde. siècle
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b. Intensité macrosismique
La magnitude d'un séisme ne doit pas être confondue avec l'intensité macrosismique (sévérité de la
secousse au sol) qui se fonde sur l'observation des effets et des conséquences du séisme sur des indicateurs
communs en un lieu donné : effets sur les personnes, les objets, les mobiliers, les constructions, l'environnement.
Intensité Définition Description des effets typiques observés (résumée)
I Non ressenti Non ressenti
II Rarement ressenti Ressenti uniquement par quelques personnes au repos dans les maisons.
III Faible Ressenti à l’intérieur des habitations par quelques personnes. Les personnes au repos ressentent une
vibration ou un léger tremblement.
IV Largement observé Ressenti à l’intérieur des habitations par des nombreuses personnes, à l’extérieur par très peu. Quelques
personnes sont réveillées. Les fenêtres, les portes et la vaisselle vibrent.
V Fort Ressenti à l’intérieur des habitations par la plupart, à l’extérieur par quelques personnes. De nombreux
dormeurs se réveillent. Quelques personnes sont effrayées. Les bâtiments dans leur ensemble. Les objets
suspendus se balancent fortement. Les petits objets sont déplacés. Les portes et fenêtres s’ouvrent ou se
ferment.
VI Dégâts Légers De nombreuses personnes sont effrayées et se précipitent dehors. Chute d’objets. Des nombreuses
maisons subissent des dégâts non structuraux comme de très fines fissures et des chutes de petits
morceaux de plâtre.
VII Dégâts La plupart des personnes sont effrayées et se précipitent dehors. Les meubles se déplacent et beaucoup
d’objets tombent des étagères. De nombreuses maisons ordinaires bien construites subissent des dégâts
modérés petites fissures dans les murs, chutes de plâtres, chutes des parties des parties de cheminées ;
des bâtiments plus anciens peuvent présenter de larges fissures dans les murs et la défaillance des
cloisons de remplissage.
VIII Dégâts importants De nombreuses personnes éprouvent des difficultés à rester débout. Beaucoup de maisons ont de larges
fissures dans leurs murs. Quelques bâtiments ordinaires biens construits présentent des défaillances
sérieuses des murs des murs, tandis que des structures anciennes peu solides peuvent s’écouler.
IX Destructions Panique générale. De nombreuses constructions peu solides s’écoulent ; Même des bâtiments bien
construits présentent des dégâts très importants : défaillances sérieuses des murs et effondrement
structural partiel.
X Destructions importantes De nombreux bâtiments bien construits s’effondrent.
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XI Catastrophe La plupart des bâtiments bien construits s’effondrent, même ceux ayant une bonne conception
parasismique sont détruits.
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XII Catastrophe généralisée Pratiquement tous les bâtiments sont détruits.
c. Accélération sismique ag
Un paramètre important pour l’évaluation des effets des séismes à un endroit donné est
l’accélération maximale ag du sol ou accélération de pointe, PGA (Peak Ground Acceleration) en anglais.
C’est en termes d’accélération maximale ag au niveau du bedrock qu’on exprime les cartes de zonation ou
zonage sismique quantifiant le niveau sismique à prendre en compte pour l’application des règles de
constructions parasismiques. Son ordre de grandeur est de 0,4 g à 0,6g en zone très sismique (Japon, Turquie)
et de 0 à 0,1g en zone faiblement sismique.
d. déplacement maximal dg
Un autre paramètre utile pour l’évaluation des effets des séismes à un endroit donné, il donne une
idée de l’ordre de grandeur du déplacement relatif du centre de gravité de la structure par rapport à la base de
la structure : quelques cm en zone faiblement sismique, jusqu’à un m en zone très sismique.

e. La durée
La durée du tremblement de terre est un paramètre significatif dans les processus de fissurations et
dégradations progressives des éléments d’une construction. Elle est liée à la magnitude du séisme. Cette durée
est au maximum de l’ordre de 60 secondes en zone très sismique, mais n'est que de quelques secondes en
zone peu sismique.
f. spectres de réponse
Enfin, les spectres de réponse constituent la caractérisation des tremblements de terre la plus
couramment utilisée par l'ingénieur des constructions. Ils sont des sous-produits des accélérogrammes
(enregistrés dans la zone géographique considérée, qui contiennent à la fois les aspects accélérations, durée et
contenu fréquentiel. Les accélérogrammes constituent une donnée d'action directement utilisable par la
dynamique des structures) et permettent un calcul simple des efforts internes dans une structure soumise à
séisme. 34

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I.1.3. Sismicité de la RDC (Aléa sismique)
MUKANGE et ZANA [12] ont établi une carte de zonage sismique de la RDC mettant en évidence
trois principales zones sismiques I, II et III, Globalement, leur étude subdivise le territoire de la RDC
en deux grandes zones sismiques :
 une zone de faible sismicité, qualifiée de sismicité intra plaque, où aucun séisme de magnitude
supérieure à 6 n’a jamais été enregistré, mais envisageable, elle comprend la cuvette centrale,
appelée aussi craton congolais ou zone hors rift, composée de la zone Kasaï, Bandundu-Bas-
Congo et Equateur.
 une zone de forte sismicité, appelée zone du rift, où l’activité sismique est maximale. La zone du
rift est composée de la zone Province-Orientale, Kivu et Katanga.

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Le tableau ci-dessous présente les accélérations de pointe pour différentes. Cette accélération de pointe
ou de référence à considérer pour le calcul d’une structure à l’ELU selon l’Eurocode 8 est associée à une
probabilité de dépassement en 50 ans égale à 10%, ce qui correspond à une période de retour de
référence de 475 ans. Les valeurs données sont tirées de [4].
Tableau 1.1 Accélération de pointe du sol ou de référence avec ∗ ( coefficient d’importance
du bâtiment)
Ville Zone
BUJUMBURA A 0,135
BUKAVU B 0,1337
BUNIA B 0,1349
BUTEMBO B 0,1342
GOMA B 0,1347
KALEMIE A 0,1346
KANANGA D 0,03342
KIGALI B 0,1352
KIGOMA A 0,1353
KINDU C 0,03793
KISANGANI D 0,03424
LUBUMBASHI C 0,05229
MBUJI-MAYI C 0,0468 36

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2. Notions de calcul dynamique des structures
2.1 Spectres de réponse
le mouvement dû au séisme en un point donné de la surface du sol est représenté par un
spectre de réponse élastique en accélération, dénommé par la suite «spectre de réponse
élastique»
Les spectres de réponse constituent la caractérisation des tremblements de terre la plus
couramment utilisée par l'ingénieur des constructions.
Ils sont des sous-produits des accélérogrammes (enregistrés dans la zone géographique
considérée, qui contiennent à la fois les aspects accélérations, durée et contenu fréquentiel).
Les accélérogrammes constituent une donnée d'action directement utilisable par la dynamique
des structures) et permettent un calcul simple des efforts internes dans une structure soumise
à un séisme.
2.2 Spectre de dimensionnement selon l’Eurocode 8
Ils tiennent compte du coefficient de comportement q pour le dimensionnement structures.
Selon l’aptitude de la structure porteuse à résister à l’action sismique dans le domaine non
linéaire, le spectre de réponse élastique pour 5% d’amortissement visqueux peut être réduit au
moyen du coefficient de comportement q. En considérant la surrésistance, la valeur du
coefficient q sera prise entre 1,5 et 5. Le facteur d’importance " " propre à la classe
d’ouvrage majore lui le spectre de dimensionnement. 37

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2.2.1 Les spectres de réponse élastique horizontal
Le spectre de réponse élastique Se(T) pour les composantes horizontales de l’action sismique est défini
par les expressions suivantes (l’Eurocode 8 : 3.2.2.2) :

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Classe des sols
Les classes de sol A, B, C, D
et E, décrites par les profils
stratigraphiques et les
paramètres donnés dans le
Tableau 3.1 et décrits ci-
dessous, peuvent être
utilisées pour prendre en
compte l’influence des
conditions locales de sol sur
l’action sismique. Cette
influence peut aussi être
prise en compte en
considérant en plus
l’influence de la géologie
profonde sur l’action
sismique.

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Les valeurs des périodes TB, TC et TD et du paramètre du sol S qui décrivent la forme du spectre
de réponse élastique dépendent de la classe de sol.
Les valeurs devant être attribuées à TB, TC, TD et S pour chaque classe de sol et type (forme) de
spectre à utiliser dans un pays peuvent être trouvées dans son annexe nationale. Si la géologie
profonde n’est pas prise en compte (voir 3.1.2(1)), il est recommandé d’utiliser deux types de
spectre : les types 1 et 2.
Si les séismes qui contribuent le plus à l’aléa sismique défini pour le site dans le cadre de
l’évaluation probabiliste de l’aléa ont une magnitude déduite des ondes de surface, Ms,
inférieure ou égale à 5,5; il est recommandé d’adopter le type de spectre 2. Pour les cinq
classes de sol A, B, C, D et E, les valeurs recommandées des paramètres S, TB, TC et TD sont
données dans le Tableau 3.2 pour le spectre de type 1 et dans le Tableau 3.3 pour le spectre de
type 2. (pour 5 % d’amortissement et normalisé par ag).

Ms ≥ 5,5 (Magnitude) Ms ≤ 5,5 40

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2.2.2 Les spectres de réponse élastique Vertical
La composante verticale de l’action sismique doit être représentée par un spectre de réponse élastique,
Sve(T), calculé en utilisant les expressions (3.8) à (3.11) (l’Eurocode 8 : 3.2.2.3) :

Les valeurs devant être attribuées à TB, TC, TD et avg pour chaque classe de sol et type (forme) de spectre
à utiliser dans un pays peuvent être trouvées dans l’ annexe nationale

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2.2.3 Importance des bâtiments (EN 4.2.5-4)

Les bâtiments sont classés en 4 catégories d’importance qui dépendent des


conséquences en termes de vies humaines, économiques et sociales en cas d’effondrement
ainsi que de l’importance du bâtiment après un séisme. Les catégories sont caractérisées par
des coefficients d’importance (γf) selon le tableau :

Tableau I.6 Coefficient d’importance des bâtiments

Catégorie Exemples

I Bâtiments agricoles 0,8


II Bâtiments courants 1,0
III Écoles, salles de réunion, institutions 1,2
culturelles

IV Hôpitaux, casernes de pompiers, 1,4


centrales électriques
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2.2.4 Coefficient de comportement (EN 4.2.5-4)

Tableau I.7 Coefficients de comportement des bâtiments

Genre de construction q
Béton armé :
- armature, classe de ductilité B 3,0
- armature, classe de ductilité C 4,0
Acier :
- portiques, classe de section (CS) 3 2,0
- contreventements diagonaux, CS 3 2,0
- contreventements en V, CS 1, 2 ou 3 2,0
- portiques, CS 2 4,0
- contreventements diagonaux, CS I ou 2 4,0
- portiques, CS 1 5,0
Maçonnerie :
- ductile (armée) 2,5
Bois :
- assemblages ductiles isolés 2,0
- assemblages ductiles uniformément repartis 3,0
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2.3 Combinaison des réponses modales
Après avoir fait le choix du nombre de modes de vibration, et du spectre normalisé, on
obtient pour chaque mode trois composantes principales sismiques, deux horizontales et une
verticale en 3D.
Afin d’obtenir la réponse globale pour tous les modes pour chaque composante principale, il
faut combiner les composantes de chaque mode ente elles (Sx1,Sx2,…Sxn, Sy1,
Sy2,…Syn, Sz1, Sz2,…Szn , n=numéro du mode).
ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS permet de donner une indication concernant
le type decombinaison à utiliser (voir EC8 article 4.3.3.3.2). Il suffit dans le
tableau des modes de cliquer sur le bouton droit de la souris de sélectionner
« Colonnes » et de cocher :
- proportions des périodes Tj/Ti
- limite Tj/Ti d’après la norme EC8

 Si Tj/Ti≤0.9 pour tous les i alors les modes sont


dépendants, on utilisera comme combinaison
entre les modes la méthode CQC.

 Si 0.9≤Tj/Ti pour tous les i alors les modes sont


indépendants, on utilisera comme combinaison
entre les modes la méthode SRSS. 44

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Le EC8 EN art 4.3.3.2 introduit deux méthodes :

 La méthode SRSS (racine carrée de la somme des carrées) ou combinaison quadratique :

si les modes sont indépendants.

 La méthode CQC ou combinaison quadratique complète:

si les modes ne sont pas indépendants.

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2.4 Combinaison des réponses modales
Maintenant que l’on a obtenu les directions sismiques principales (EEdx,EEdy,EEdz), il faut
pouvoir les combiner entre elles afin d’avoir un cas sismique représentatif des trois directions.
Il existe deux méthodes (voir EN 4.3.3.5):

 La méthode de la somme quadratique :

 La méthode de Newmark :

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2.5 Pondérations réglementaires :
Une fois que les directions sismiques ont été combinées entre elles, il ne reste plus
qu’à les associer aux autres cas de charges (CP, exploitation, neige…) à l’aide de
pondérations spéciales énumérées ci dessous :

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