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TRAVAIL DE GROUPE DE GEOLOGIE

THEME : LES ECHELLES EMS-98 ET RICHTER

Exposants :

BCPST 2A
 Abrogoua Patrick
 Kouassi Kouadjo Elie Wilfried
 Kouassi Yao Othniel
Professeur :  Mba Christinha
 Somda Patrick-Just
Mr SORO ARDJOUMA  Teri Abraham

BCPST 2B
 Koulibaly Idrissa Dokaha
 Prao Affoua Priscille
 Silue Gnegnekan Ahmed
 Tra Bi Zaouli Dieudonne
 Tuo Yetti Vianney

Année Scolaire : 2022-2023


SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. LES DIFFERENT TYPE D’ECHELLE DE MESURE D’UN


SEISME

II. ECHELLE EMS-98


1) Définition et généralité
2) Descriptif de l’échelle EMS-98
3) Définition des degrés et des intensités

III. ECHELLE DE RICHTER


1) Définition et histoire
2) Méthodologie
3) La graduation
4) Calcul de la magnitude de l’échelle RICHTER
5) Limites de l’échelle de Richter

CONCLUSION

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

REFERENCE WEBOGRAPHIQUE

TABLE DES MATIERES

2
INTRODUCTION

Le séisme ou tremblement de terre constitue un phénomène géologique qui de tout


temps a terrorisé les populations qui vivent dans certaines zones du globe. Il est associé à
une seule magnitude et à une gamme de valeurs d’intensité. Sa magnitude caractérise
l’énergie libérée par la rupture de faille à l’origine des secousses, tandis que son intensité est
liée à l’effet des secousses à un endroit donné. Pour mesurer les effets d'un séisme en un lieu,
les sismologues ont établi des échelles d'intensité dans lesquelles le degré d'intensité
caractérise le niveau de sévérité locale des effets de la secousse sismique et quant à la
magnitude plusieurs échelles sont utilisées pour mesurer l’énergie libérée par le séisme.
Parmi les échelles d’intensité et de magnitude, notons Rossi-Forel, Richter et EMS-98,
échelles qui feront l’objet de notre étude.

I- LES DIFFERENTES TYPE D’ECHELLES DE MESURE D’UN SEISME

La quantification des séismes se fait selon deux types d’échelles tenant compte de
deux notions très distinctes qui sont d’une part l’intensité et la magnitude.
L’intensité indique les effets d’un séisme à un endroit donné, elle est indiquée en
chiffres romains.
Il s’agit de l’échelle de l’EMS-98 et d’autres échelles telles que ROSSI et FOREL ;
MERCALLI etc. De plus, l’échelle des magnitudes qui permet de mesurer l’énergie
libéré lors d’un séisme est celle de RICHTER.

II- ECHELLE EMS-98

1) Définition et généralité

L'échelle EMS-98, également connue sous le nom d'échelle européenne


macrosismique de 1998, est un instrument de mesure de l'intensité sismique, utilisé
pour évaluer les effets d'un séisme sur une zone géographique donnée.
Contrairement à la magnitude, qui quantifie l'énergie libérée par un séisme à sa
source, l'intensité mesure les impacts du séisme sur les personnes, les structures et
l'environnement à un endroit spécifique.

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2) Descriptif de l’échelle EMS-98

L’échelle EMS-98 permet de classer les séismes, et les désordres


observés, elle permet d'exprimer le degré de sévérité du séisme en ce
lieu. Elle est surtout très utile là où l'accès aux relevés des sismographes
est impossible et le degré part de I à XI noté en chiffre romain.

L’échelle macrosismique européenne (EMS) inclut des éléments sur :


 Le site,
 les fondations,
 la forme architecturale,
 la structure porteuse,
 des éléments non-structuraux
Les façades...

4
3) Définition des degrés et des intensités

Disposition de l’échelle:
a) effets sur les humains
b) effets sur les objets et sur la nature (les effets sur le sol et les
désordres du sol sont traités plus particulièrement à la section 7)
c) dégâts sur les bâtiments

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Classification des dégâts aux bâtiments en béton armé

Degré 1: Dégâts négligeables à légers


(aucun dégât structural, légers dégâts non
structurels)

Fissures fines dans le plâtre sur les parties de


l’ossature ou sur les murs à la base.

Fissures fines dans les cloisons et les remplis-


sages.

Degré 2: Dégâts modérés


(dégâts structuraux légers, dégâts non
structuraux modérés)

Fissures dans les structures de types portiques


(poteaux et poutres) et dans structures avec
murs.

Fissures dans les cloisons et les murs de rem-


plissage; chute des revêtements friables et du
plâtre. Chute du mortier aux jonctions entre les
panneaux des murs.

Degré 3: Dégâts sensibles à importants


(dégâts structuraux modérés, dégâts non
structuraux importants)
Fissures dans les poteaux et dans les nœuds à
la base de l’ossature et aux extrémités des lin-
teaux des murs avec des ouvertures. Ecaillage
du revêtement de béton, flambement des
barres d’armature longitudinale.

Fissures importantes dans les cloisons et les


murs de remplissage, défaillance de certains
panneaux de remplissage.

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Degré 4: Dégâts très importants
(dégâts structuraux importants, dégâts non
structuraux très importants)

Fissures importantes dans les éléments structu-


raux avec défaillance en compression du béton
et rupture des barres à haute adhérence; perte
de l’adhérence barres-béton; basculement des
poteaux. Ecroulement de quelques poteaux ou
d’un étage supérieur.

Degré 5: Destruction
(dégâts structuraux très importants)
Effondrement total du rez-de-chaussée ou de
parties de bâtiments.

Description du dégât causé en fonction du degré de l’intensité et de


la classe de vulnérabilité

 Degré I : Secousse imperceptible

a) Non ressentie, même dans les circonstances les plus favorables.


b) Sans effet.
c) Aucun dégât.

 Degré II : Rarement perceptible

a) La secousse n’est ressentie que dans des cas isolés (<1%) par des
personnes au repos dans des positions particulièrement réceptives, à
l’intérieur des habitations.
b) Sans effet.
c) Pas de dégâts.

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 Degré III : Faible

a) La secousse est ressentie à l’intérieur des habitations par quelques


personnes. Les personnes au repos ressentent une oscillation ou un
léger tremblement.
b) Les objets suspendus oscillent légèrement.
c) Aucun dégât.

 Degré IV : Largement observée


a) La secousse est ressentie à l’intérieur des habitations par de
nombreuses personnes et n’est ressentie à l’extérieur que par un petit
nombre. Quelques dormeurs sont réveillés. Le niveau des vibrations
n’est pas effrayant. Les vibrations sont modérées. Les observateurs
ressentent un léger tremblement ou une légère oscillation du bâtiment,
de la pièce ou du lit, de la chaise, etc.
b) La porcelaine, les verres, les fenêtres et les portes vibrent.
Balancement des objets suspendus. Dans quelques cas, secousses
visibles du mobilier léger. Les menuiseries craquent dans quelques
cas.
c) Aucun dégât.

8
 Degré V : Fort
a) La secousse est ressentie à l’intérieur des habitations par la plupart
des personnes et à l’extérieur par quelques personnes. Quelques
personnes effrayées se précipitent dehors. Réveil de la plupart des
dormeurs. Les observateurs ressentent une forte secousse ou une
forte oscillation de l’ensemble du bâtiment de la pièce ou du mobilier.
b) Balancement important des objets suspendus. La porcelaine et les
verres s’entrechoquent. De petits objets, des objets dont le centre de
gravité est élevé et/ou qui sont mal posés peuvent se déplacer ou
tomber. Des portes ou des fenêtres s’ouvrent ou se ferment. Dans
quelques cas, des vitres se brisent. Les liquides oscillent et peuvent
être projetés hors des récipients pleins. Les animaux deviennent
nerveux à l’intérieur.
c) Dégâts de degré 1 de quelques bâtiments de classes de vulnérabilité
A et B.

 Degré VI : Dégâts légers

a) Secousse ressentie par la plupart des personnes à l’intérieur des


habitations et par de nombreuses personnes à l’extérieur. Quelques
personnes perdent leur sang-froid. De nombreuses personnes
effrayées se précipitent dehors.

9
b) De petits objets de stabilité moyenne peuvent tomber et le mobilier
peut être déplacé. Dans certains cas, bris de vaisselle et de verres.
Les animaux d’élevage (même à l’extérieur) peuvent s’affoler.

c) De nombreux bâtiments des classes de vulnérabilité A et B subissent


des dégâts de degré 1, quelques-uns de classes A et B subissent des
dégâts de degré 2; quelques-uns de classe C subissent des dégâts de
degré 1.

 Degré VII : Dégâts

a) La plupart des personnes sont effrayées et essaient de se précipiter


dehors. De nombreuses personnes éprouvent des difficultés à se tenir
debout, en particulier aux étages supérieurs.
b) Les meubles sont déplacés et les meubles dont le centre de gravité
est élevé peuvent se retourner. Les objets tombent des étagères en
grand nombre. Les récipients, les réservoirs et les piscines débordent.
c) De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité A subissent des
dégâts de degré 3, quelques-uns de degré 4.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité B subissent des
dégâts de degré 2, quelques-uns de degré 3.
Quelques bâtiments de la classe de vulnérabilité C subissent des
dégâts de degré 2. Quelques bâtiments de la classe de vulnérabilité D
subissent des dégâts de degré 1.

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 Degré VIII : Dégâts importants

a) La plupart des personnes éprouvent des difficultés à se tenir debout,


même dehors.
b) Les meubles peuvent se renverser. Des objets comme les téléviseurs,
les machines à écrire, etc. tombent par terre. Possibilité de
déplacement, de rotation ou de renversement des pierres tombales.
On peut observer des vagues sur un terrain très mou.
c) De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité A subissent des
dégâts de degré 4, quelques-uns de degré 5.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité B subissent des
dégâts de degré 3, quelques-uns de degré 4.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité C subissent des
dégâts de degré 2, quelques-uns de degré 3.
Quelques bâtiments de la classe de vulnérabilité D subissent des
dégâts de degré 2.

 Degré IX : Destructions

a) Panique générale. Des personnes peuvent être projetées au sol.


b) De nombreux monuments et colonnes tombent ou sont vrillés. On peut
observer des vagues sur un terrain mou.

c) De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité A subissent des


dégâts de degré 5. De nombreux bâtiments de la classe de
vulnérabilité B subissent des dégâts de degré 4, quelques-uns de
degré 5.

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De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité C subissent des
dégâts de degré 3, quelques-uns de degré 4.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité D subissent des
dégâts de degré 2, quelques-uns de degré 3.
Quelques bâtiments de la classe de vulnérabilité E subissent des
dégâts de degré 2.

 Degré X : Destructions importantes

c) La plupart des bâtiments de la classe de vulnérabilité A subissent des


dégâts de degré 5.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité B subissent des
dégâts de degré 5. De nombreux bâtiments de la classe de
vulnérabilité C subissent des dégâts de degré 4, quelques-uns de
degré 5.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité D subissent des
dégâts de degré 3, quelques-uns de degré 4.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité E subissent des
dégâts de degré 2, quelques-uns de degré 3.
Quelques bâtiments de la classe de vulnérabilité F subissent des
dégâts de degré 2.

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 Degré XI : Catastrophe

c) La plupart des bâtiments de la classe de vulnérabilité B subissent des


dégâts de degré 5. La plupart des bâtiments de la classe de
vulnérabilité C subissent des dégâts de degré 4, beaucoup de degré
5.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité D subissent des
dégâts de degré 4, quelques-uns de degré 5.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité E subissent des
dégâts de degré 3, quelques-uns de degré 4.
De nombreux bâtiments de la classe de vulnérabilité F subissent des
dégâts de degré 2, quelques-uns de degré 3.

 Degré XII : Catastrophe généralisée

a) Tous les bâtiments des classes de vulnérabilité A, B et


pratiquement tous ceux de la classe de vulnérabilité C sont détruits.
La plupart des bâtiments des classes de vulnérabilité D, E et F sont
détruits. Les effets du tremblement de terre ont atteint le maximum
concevable.

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Tableau récapitulatif

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II. ECHELLE DE RICHTER

1) Définition et Histoire

L’échelle RICHTER est une unité de mesure de la force d’un


séisme. Elle a été établie en 1935 par le géologue américain Charles Francis Richter.
Jusque la c’était essentiellement l’échelle de Mercalli qui utilisée pour évaluer
la force d’un séisme mais cette échelle base sur les dégâts observés est
notoirement imprécise. Richter élabore donc une définition mathématique plus
rigoureuse établissant une équation logarithmique à partir de l’amplitude des
enregistrements d’un. Sismographe. L’échelle Richter a été une
des premières tentatives d’évaluer numériquement l’intensité des tremblements de
Terre

2) Méthodologie

Sur l'échelle de Richter originale, les plus petits tremblements de


terre mesurables à cette époque se voyaient attribuer des valeurs
proches de zéro sur le sismographe de la période. Étant donné que
les sismographes modernes peuvent détecter des ondes sismiques
encore plus petites que celles choisies à l'origine pour une
magnitude nulle, il est possible de mesurer des tremblements de
terre ayant des magnitudes négatives sur l'échelle de Richter.
de Richter sont proportionnels aux logarithmes communs (base 10) des amplitudes
maximales des vagues. Chaque augmentation d'une unité représente également la
libération d'environ 31 fois plus énergie supérieur à celui représenté par le nombre entier
précédent sur l'échelle. (C'est-à-dire qu'un tremblement de terre de magnitude 5,0
libère 31 fois plus d'énergie qu'un tremblement de terre de magnitude 4,0.) En théorie,
l'échelle de Richter n'a pas de limite supérieure, mais, en pratique, aucun tremblement
de terre n'a jamais été enregistré sur l'échelle au-dessus de la magnitude 8,6. (C'était
la magnitude de Richter pour le tremblement de terre au Chili de 1960. La magnitude
du moment pour cet événement a été mesurée à 9,5).Pour les tremblements de terre
de magnitude 6,5 ou plus,
la méthodologie originale de Richter s'est avérée peu fiable. Les calcules de magnitude
dépendent du séisme local, ainsi que de l'utilisation d'un type particulier de
sismographe. De plus, l'échelle de Richter ne pouvait pas être utilisée pour calculer
15
l'énergie totale libérée par un tremblement de terre ou décrire la quantité de dommages
qu'il a causés. En raison des limitations imposées par les sismographes et de l'accent
mis sur la mesure d'une seule amplitude de crête, l'échelle de Richter sous-estime
l'énergie libérée lors des tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 6,5, car
les valeurs calculées après avoir mesuré de très grandes ondes sismique

1) La graduation

L'échelle étant le logarithme d'une amplitude, elle est ouverte et sans limite
supérieure connue. Dans la pratique les séismes de magnitude 9 sont
exceptionnels et les effets des magnitudes supérieures ne sont plus décrits
séparément. Le séisme le plus puissant jamais mesuré atteignait la valeur de
9,5, c'était le 22 mai 1960 au Chili.

16
2) La graduation

L'échelle étant le logarithme d'une amplitude, elle est ouverte et sans


limite supérieure connue. Dans la pratique les séismes de magnitude 9
sont exceptionnels et les effets des magnitudes supérieures ne sont plus
décrits séparément. Le séisme le plus puissant jamais mesuré atteignait
la valeur de 9,5, c'était le 22 mai 1960 au Chili.

Description Magnitude Effets

Moins de
Micro Micro tremblement de terre, non ressenti.
1,9

Très mineur 2,0 à 2,9 Généralement non ressenti, mais détecté/enregistré.

Mineur 3,0 à 3,9 Souvent ressenti, mais cause rarement des dommages.

Secousses d'objets à l'intérieur des maisons, bruits d'entrechocs.


Léger 4,0 à 4,9
Dommages importants peu communs.

Peut causer des dommages majeurs à des édifices mal conçus.


Modéré 5,0 à 5,9
Cause de légers dommages aux édifices bien construits.

Peut-être destructeur dans des zones allant jusqu'à 180


Fort 6,0 à 6,9
kilomètres à la ronde.

17
Peut provoquer des dommages modérés à sévères dans des
Majeur 7,0 à 7,9
zones plus vastes.

Peut causer des dommages sérieux dans des zones à des


Important 8,0 à 8,9
centaines de kilomètres à la ronde.

Dévastateur 9,0 et plus Dévaste des zones de plusieurs milliers de kilomètres à la ronde.

 Micro

Elle correspond à des magnitudes inférieures à 2,0. Ce sont des Micro


tremblement de terre, non ressenti dont la fréquence est d’environs
8000/jour.

 Très mineur

Elle correspond à des magnitudes comprises 2,0-2,9 Généralement non


ressenti mais détecté ou enregistré. Sa fréquence est d’environs1000/jour

 Mineur

Elle correspond à des magnitudes comprises 3,0-3,9 Souvent ressentis


mais causant rarement des dommages. La fréquence est d’environs
49000 /an

 Léger

Elle correspond à des magnitudes comprises 4,0-4,9 Secousses notables


d'objets à l'intérieur des maisons, bruits d'entrechoquement. Dommages
importants peu communs. La fréquence est d’environs 6200 /an

 Modéré

Elle correspond à des magnitudes comprises 5,0-5,9 . Elle Peut causer


des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones
restreintes mais aussi Causer de légers dommages aux édifices bien
construits.
 Fort

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Elle correspond à des magnitudes comprises 6,0-6,9 Peut être
destructeur dans des zones jusqu'à 180 kilomètres à la ronde dans les
zones peuplées. 120/an

 Majeur

Elle correspond à des magnitudes comprises 7,0-7,9 Peut provoquer des


dommages sévères dans des zones plus vastes. 18/an

 Important et Exceptionnel

Elles correspondent à des magnitudes comprises 8,0-8,9 (Important) et


supérieur à 9,0 (Exceptionnel). Elles Peuvent causer des dommages
sérieux dans des zones à des centaines de kilomètres à la ronde. On a
une fréquence d’environs 1/an pour Important et une fréquence inférieur à
0.02/an pour Exceptionnel.

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3) Calcul de la magnitude de l’échelle RICHTER

La formule qui établit la magnitude locale (Ml) utilise le logarithme


décimal : Ml = log(A) - log(A0)
A représente l'amplitude maximale relevée par le sismographe et
A0 une amplitude de référence.
Par exemple, cela signifie que les ondes sismiques d'un séisme de
magnitude 6 ont une amplitude dix fois plus grande que celles d'un
séisme de magnitude 5.

4) Limites de l’échelle de Richter

L'échelle de Richter, bien qu'elle ait été un outil révolutionnaire pour mesurer la
magnitude des séismes, présente certaines limites et a été progressivement complétée
ou remplacée par d'autres échelles et méthodes de mesure. Voici quelques-unes des
limites associées à l'échelle de Richter :

Limitation à la Magnitude Locale : L'échelle de Richter a été initialement conçue pour


mesurer la magnitude des séismes locaux en Californie. Elle a des limites d'application
en termes de distance par rapport à l'épicentre, ce qui la rend moins adaptée pour
mesurer des séismes éloignés.

Inadaptée aux Séismes de Grande Magnitude : Pour les séismes de magnitude élevée,
l'échelle de Richter n'est pas idéale. Elle a une limite pratique autour de 9, au-delà de
laquelle elle ne fournit pas une représentation précise de la taille réelle du séisme.

Manque de Sensibilité aux Basses Fréquences : L'échelle de Richter ne prend pas


pleinement en compte les basses fréquences associées à certains types de séismes.
Les séismes à basses fréquences peuvent avoir un impact significatif, mais cette
échelle peut sous-estimer leur importance.

Non-Standardisation : Il existe des variations dans la manière dont différentes stations


sismiques appliquent l'échelle de Richter, ce qui peut entraîner des divergences dans
les rapports de magnitude d'un endroit à un autre.

Prise en Compte Limitée des Effets : Contrairement à l'échelle d'intensité, comme


l'échelle de Mercalli, l'échelle de Richter ne mesure que la magnitude, qui représente
l'énergie libérée par le séisme, mais ne tient pas compte des effets réels sur les
personnes, les bâtiments et l'environnement.
20
Évolution vers d'autres Échelles : Au fil du temps, d'autres échelles telles que l'échelle
de moment sismique (moment magnitude scale, Mw) ont été développées pour
remédier à certaines des limitations de l'échelle de Richter. L'échelle de moment
sismique est désormais largement utilisée pour évaluer la magnitude des séismes.

CONCLUSION

Au terme de notre analyse, il est important de souligner que les différentes échelles de
mesures d’un séisme (intensité et magnitude) jouent un rôle très important dans la
mesure où ces échelles permettent de classer les différents séismes et de trouver des
moyens d’amoindrir les dégâts de ceux-ci et d’éviter toute perte en vie humaine.

21
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

 DICTIONNAIRE LARRPOSSE édition 2021

 MUSEE DE SISMOLOGIE : Echelle d’intensité EMS98

 CONSEIL DE L’EUROPE : Cahiers du Centre Européen de


Géodynamique et de Séismologie édition 2001

REFFERENCE WEBOGRAPHIQUE

 https://www.wikipedia.org

 https://www.franceseisme.fr/ems98.html

 https://www.britannica.com

 https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelle_macrosismique_europ%
C3%A9enne

 https://seismologie.be/fr/foire-aux-questions/forme-abregee-de-l-
echelle-ems-98

 https://www.musee-sismologie.unistra.fr

 https://www.assistancescolaire.com/enseignant/college/ressources/
base-documentaire-en-sciences/a0410_00004_bd

 https://fr.vikidia.org/wiki/%C3%89chelle_de_Richter

22
TABLE DE MATIERE

SOMMAIRE…..................................................................................................... 02

INTRODUCTION................................................................................................. 03

I. LES DIFFERENT TYPE D’ECHELLE DE MESURE D’UN

SEISME...................................................................................................... 03

II. ECHELLE EMS-98................................................................................... 03

1) Définition et généralité..................................................................... 03

2) Descriptif de l’échelle EMS-98....................................................... 04

3) Quelques intensités déterminées par l’échelle EMS-98..........05

4) Définition des degrés et des intensités....................................... 05

III. ECHELLE DE RICHTER......................................................................... 15

1) Définition et histoire..........................................................................15

2) Méthodologie...................................................................................... 15

3) La graduation...................................................................................... 16

4) Calcul de la magnitude de l’échelle RICHTER...........................19

5) Limites de l’échelle de Richter....................................................... 19

CONCLUSION..................................................................................................... 19

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE.................................................................20

REFERENCE WEBOGRAPHIQUE................................................................. 20

23

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