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Campus de Pointe-Noire (CONGO). CHAPITRE 1

Extrait de Texte :

DU BESOIN AU SYSTEME AUTOMATIQUE


AINSI L’HOMME EVOLUE DE L’HOMO HABILIS AU TECHNICIEN.

Pour assouvir les besoins vitaux des premiers âges, l’homme a utilisé les produits de la nature.
Très tôt, il a inventé des outils et des techniques, qu’il n’a eu de cesse de perfectionner.
Pour sauvegarder ses forces dans le travail et les déplacements, il a utilisé l’énergie animale …
et l’esclavage, avant de domestiquer les multiples sources naturelles.
Le temps et l’énergie ainsi économisés ont été reversés pour d’autres activités.

Dans le domaine des technologies, le 19eme siècle a été marqué par le développement de la
mécanisation. Le 20eme siècle, à travers l’émergence du concept d’information, a vu apparaître
l’automatisation et l’informatisation qui permettent de réaliser des actions de plus en plus
complexes, le plus rapidement et le plus facilement possible.

Ce pendant, pour obtenir ces performances, que de travail sur de multiples générations humaines,
que d’ingéniosité et de créativité, que d’améliorations permanentes des méthodes et des
techniques, que de savoirs et savoirs faire à mémoriser et à transmettre.

L’humanité a dû faire preuve pour satisfaire des besoins sans cesse renouvelés, sans cesse plus
importants et sophistiqués.

Voici donc la raison pour laquelle vous étudierez les sciences d’Automatisme car, vous êtes le
relais de cette science pour demain, les jours et générations à venir.
Le but est le même pour les autres sciences sur lesquelles vous travaillerez.

Ceci pour pérenniser les compétences et connaissances déjà acquise par l’effort de l’homme dans
le but d’organiser son environnement, sa vie et satisfaire à ses besoins de consommation de
toutes natures.

Le jour que la connaissance de ses compétences disparaîtra par la dernière personne à en


posséder, nous ne serons plus en mesure d’assurer notre rythme de vie tel qu’il est aujourd’hui.

Cela signifie que nous repartirons à l’époque zéro de l’évolution comme les premiers de ce monde.

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SOMMAIRE Pages

Historique ……………………………………………………………………………………………………………………….. 3

A- Définition de l’Automatisme ………………………………..……………………………………………….. 3

B- Les buts ou objectifs de l’Automatisme …………………………….…………………………………. 7

C- Les Moyens ……………………………………………………………………………..…………………………….… 8


D- Le Niveau d’Automatisation, de Rentabilité et
de Sûreté d’une machine Automatisé …….……….………………………………………………….. 8

D-1 : Le Niveau d’Automatisation …………………………….………………………………………….. 8

D-2 : Le Niveau de rentabilité ……………………………………………………………………………….. 10

D-3 : Le niveau de sûreté ………………………………………………………………………………………. 10

E- La sureté de fonctionnement d’un système automatisé ………………….………………... 11

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LES OBJECTIFS DE L’AUTOMATISATION

HISTORIQUE.
Les précurseurs :
- Blaise PASCAL (1623 – 1662) qui invente la première calculette « la Pascaline ».
- Invention de l’ordinateur, avec le principe de la carte perforée, utilisé jusqu’à la fin des années
1970.
- Bardeen, Brattain et Shockley inventent le transistor en 1949 (révolution de l’électronique).
- Moore (1966) invente le microprocesseur et crée Intel (Début des machines performantes).
- Grenelle (1972) invente le 1er micro-ordinateur et, en 1974 apparaît le premier Automate
Programmables Industriels.
Plusieurs autres inventions ont contribué à l’évolution des machines du monde d’aujourd’hui.

A - DEFINITION DE L’AUTOMATISME.
L’automatisation d’un procédé pouvant être une machine, un ensemble d’installation industriel de
production ou un système domestique, consiste à en assurer la conduite par un dispositif
technologique appelé automatisme.
L’Automatisation consiste donc à rendre Automatique dans une machine les opérations qui
exigeaient auparavant l’intervention humaine à tous moment.
Cette science et technologie industrielle (Automatisation) est considéré comme l’étape d’un
progrès technique où apparaissent des dispositifs techniques susceptibles de seconder l’homme,
non seulement dans ses efforts musculaires mais également dans son travail intellectuel de
surveillance, contrôle et de commande des machines sous toutes leurs formes.
Un Automatisme est un sous ensemble d’une machine, destiné à remplacer partiellement
(système semi-automatique) ou totalement (système automatique intégral) l’action de l’être
humain dans des tâches en générales simples et répétitives, mais aussi dans d’autres cas difficiles,
dangereux réclamant rigueur , précision, endurance et rapidité d’exécution.
Il faut remarquer que ces automatismes sont d’une telle rapidité et d’une telle précision qu’ils
réalisent des actions impossibles pour un être humain et sont devenus mais vraiment très utiles en
industrie et partout dans notre vie quotidienne dans les applications de tous les jours.
L’automatisme est donc synonyme de production et de sécurité car tout est fait avec qualité et
relativement éloigné de la présence de la ressource humaine.

La machine selon l’idée de ses premiers concepteurs au cours du temps a subit aujourd’hui des
mutations technologiques importantes, on est passé d’un système dit manuel , à un système
mécanisé, puis au système automatisé.
Le savoir faire de l’opérateur est transposé dans le système automatisé et devient un processus

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Un processus encore appelé Process ou procédé industriel dans le jargon professionnel
représente une installation industrielle servant à la production de biens.

C’est un système organisé d’activités, qui utilise les ressources en personnel, en équipement, en
matériels, en machines, en matières premières et en informations, pour transformer des
éléments entrant (les intrants ou matière d’œuvre d’entrée), en éléments de sortie (les extrants
ou matière d’œuvre de sortie ayant une valeur ajoutée dont le résultat final attendu est un
produit pour la satisfaction de besoin de l’homme.
Le système automatisé de production industrielle doit également répondre à des contraintes
économiques et donc à une certaine flexibilité (Dépenser peu, gagner beaucoup et faire des
bénéfices).

Exemple 1 de procédé Industriel (Installation de raffinage de pétrole)

Exemple 2 de procédé Industriel (Installation de filtrage de composés pour l’industrie chimique)

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Exemple 3 de procédé Industriel (Installation de production de comprimés Médicaux)

Exemple 4 de procédé Industriel


(Installation de production de pièces mécanique de grande précision )

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Exemple 1 de représentation schématique d’un procédé Industriel.
Schéma P&ID
(Piping and Instrumentation Diagramme : Schéma de tuyauterie et Instrumentation)

Exemple 2 de représentation schématique d’un procédé Industriel.


Schéma P&ID
(Piping and Instrumentation Diagramme : Schéma de tuyauterie et Instrumentation)

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Il existe deux concepts technologiques permettant de rendre Automatique une machine:
 Les automatismes séquentiels et combinatoire.
 Les asservissements et régulation encore appelés feedback control (systèmes bouclés).
Ce pendant dans la plupart des systèmes complexes modernes, ces deux types d’automatismes se
trouvent imbriqués ce qui permet de les rendre très sophistiqués et performant.

Exemple :
 Les avions, les hélicoptères, les trains de nouvelles générations, les bateaux, les voitures, les
machines industrielles (Industrie alimentaire, pharmaceutique, du Textile, de l’énergétique,
de l’informatique, de l’électronique, de l’exploration spatiale, du pétrole, de la chimie, de la
mécanique, de l’armement, de la biologie, géologie …) sont aujourd’hui tres sophistiqués et
regroupent les technologies de l’automatisme séquentiel et combinatoire et , des
asservissements et régulation encore appelés feedback control (systèmes bouclés).

Cela a surtout permis au machine d’être plus sûre en fonctionnement et en ressources de tâches à
exécuter ainsi, à éviter des accidents dus à des pannes ou des perturbations extérieures.

B- LES BUTS OU OBJECTIFS DE L’AUTOMATISATION.

Buts ou Objectifs :
Garantir la compétitivité de l’entreprise et des produits (problèmes de concurrences, de
modernisation et d’évolution sans cesse du marché de consommation) du fait que le monde du
travail des industriels est libéral et ouvert à tous.

Cette compétitivité passe par la qualité (valeur ajoutée), la maîtrise des couts et l’innovation.
Cela induit une disponibilité à tous les niveaux pou y faire face.
On cherche donc à améliorer la productivité qui elle-même est liée à l’amélioration des conditions
de travail et surtout à la sécurité pour réussir à atteindre les objectifs assignés.

En résumé, les buts ou objectifs de l’automatisation sont donc :


 Exécuter plus efficacement les taches répétitives et de longue durée (pouvant entrainer la
fatigue, des accidents pour l’homme et diminuer la rentabilité).
 Rationaliser le temps alloué à l’activité (L’homme devient ainsi capable de s’occuper à
d’autres activités professionnelles pendant que la machine automatisée qu’il a mise au point
exécute avec autonomie, dans le même temps les tâches qui l’auraient occuper au par avant
donc, tous devient rapide c’est pourquoi le monde d’aujourd’hui est devenu hyper actif).
 Augmenter la rapidité d’exécution (grande quantité produite en peu de temps).
 Précision (Plusieurs pièces produites ont été fabriqué de la même manière, ont la même
qualité, finesse et design).

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 Simplifier le travail de l’homme (lui éviter des douleurs physiques dues à un travail sollicitant
beaucoup d’énergie et l’utilisation de ses muscles corporels, le pire est l’accident
professionnel).

 Augmenter la sécurité (Dans certains endroit, l’homme ne peut y arriver ou y travailler des
longues heures, exemples les profondeurs de la mer, les zones radio actives, toxiques ou
hautement thermiques ... les robots automatisés sont très employés dans ces cas).
 Accroître la productivité ( Grâce à l’automatisation les rythmes de production ont augmenté
et de ce fait la production industriel aussi ce qui garantie la distribution continue des marchés
en produits, l’effet sur les consommateurs est que cela a permis la baisse des prix d’achats et
la disponibilité de biens de consommation) .
 Economiser les matières premières et l’énergie (gestion et optimisation des coûts : travail de
l’ingénieur et du technicien supérieur …).
 Améliorer la qualité (Valeur ajoutée sur le produit obtenu, meilleur design et standard).

C- LES MOYENS.
Les moyens permettant d’atteindre les objectifs d’automatisation sont d’ordre :
- Financier : Investissements de toute nature et exécution du projet).
- Matériels : Ensemble des ressources en nature : bureaux, moyens roulants, machines,
matières premières pour l’exécution du projet.
- Organisationnels : Structuration administrative, plans d’action d’écoulement des produits sur
le marché, stratégies de développement sur la gamme des produits, taille de l’entreprise et
d’internationalisation …
- Humains : Personnel compétent et apte à travailler dans différents challenges, d’autres
parfois inattendus et inimaginable.

D- LE NIVEAU D’AUTOMATISATION, DE RENTABILITE ET DE SURETE.

D-1 : Le niveau d’automatisation.


Le degré d’automatisation d’un système varie selon la nature, la complexité (sophistication) et les
objectifs assignés au projet.

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La pyramide suivante résume les niveaux.

NIVEAU 4
Gestion
Gestion de (système sophistiqué, complexe, évolué)
l’organisation

NIVEAU 3
Gestion de production
GPAO, GMAO …

Conduite/ Supervision : NIVEAU 2


Contrôle de procédé Superviseurs

NIVEAU 1
Partie commande : Pilotage des machines Automates programmable,
PC Industriels, Calculateurs …

NIVEAU 0
Partie opérative : Actionneurs/ Capteurs Automates programmable,
PC Industriels, Calculateurs …

Il existe différent degrés d’automatisation qui vont du niveau totalement manuel correspondant à
0% d’automatisation à un niveau total d’automatisation(100%) dans lequel l’homme ne joue
aucun rôle dans l’accomplissement de la tache.
Ce pendant dans la plupart des applications, l’opérateur humain et la machine automatisée
coopèrent pour mener à bien la tache ou la mission à accomplir.
Dans les systèmes de haut degré d’automatisation, l’opérateur humain joue seulement le rôle de
superviseur.
A l’échelle technologique actuelle, les systèmes sont de plus en plus complexes et ouverts,
nécessitent des compétences élevées pour maintenir ces moyens au niveau de performance exigé.

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La contrainte principale est le cout global.
Cela implique une concertation entre les services et une rentabilité économique (seul moyen de
disposer des capacités et indépendance financière à long terme).

Bureau d’études

Production Maintenance

D-2 : Le niveau de rentabilité (le retour sur investissement) .

Investissement/Gains annuels = Nombre d’années (retour d’investissement).

D-3 : Le niveau de sûreté de fonctionnement.


La sûreté de fonctionnement caractérise l’aptitude d’un système ou d’un dispositif à éviter
l’apparition de défaillance et à minimiser leurs effets lorsqu’elles se sont produites.
Ainsi, le niveau de sûreté du système automatisé est fonction du risque acceptable en cas de
dysfonctionnement.

Sureté

Sécurité Disponibilité

La disponibilité (toujours prêt à l’utilisation) dépend principalement de deux concepts :


- La fiabilité (garantir la continuité du service).
- La maintenabilité du système (il ne faut pas que le système soit difficile à maintenir et que
les pièces de rechange difficile à s’en procurer mais aussi que le temps de vie est court).

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La complexité des systèmes automatisés rend plus difficile leur maintenance en cas de problème.
Elle force l’entreprise à s’organiser et à envisager des scénarios d’escalade du plus simple au pire,
élaborés pour réagir en cas de panne et maintenir ses capacités opérationnelles.
Exemple :
- Le système de pilotage d’un avion de ligne : est de niveau de sûreté maximal (trois dispositifs
de commande en redondance active).
- Le système de commande d’une centrale nucléaire : le niveau de sûreté est extrême.
- Le système de commande d’une machine-outil à commande numérique (un seul système de
commande, une seule carte par axe) : niveau de sûreté minimal.

Les automatismes disposent de plus en plus de moyens d’aide au diagnostic, d’autodiagnostic et


de systèmes de surveillance à distance permettant une télémaintenance.
On parle alors de systèmes communiquant et s’organisent de plus en plus en réseaux locaux
industriels (RLI) pour un pilotage à distance.

E- SURETE DE FONCTIONNEMENT D’UN SYSTEM AUTOMATISE.


La complexité croissante des systèmes techniques et les énergies importantes mises en œuvre
engendrent des risques graves en cas de défaillance : risques sur les personnes (blessures légères
à très graves, maladies chroniques, invalidités, …), les risques sur les biens (déformations,
destructions, défaillances sur les signaux de données, pertes de matière première… ).

La défaillance peut se manifester par d’autres effets heureusement moins catastrophiques, mais
préoccupant dans le climat économique actuellement très concurrentiel : la panne. Elle se traduit
par un arrêt de production donc un manque à gagner et des coûts de remise en état.

Exemple : 1 311 100 FCFA par minute d’arrêt pour une ligne d’assemblage de l’industrie
automobile.
Quelques définitions.
La sûreté de fonctionnement vise à conférer une confiance justifiée dans le service délivré.
Elle peut être appréciée à l’aide d’un certain nombre d’attributs comme :
- La sécurité innocuité (pas de survenue de défaillances catastrophiques).
- La sécurité - confidentialité (Manipulations non autorisées d’informations).
- La disponibilité (toujours prêt à l’utilisation).
- La fiabilité (garantir la continuité de service).
- L’intégrité (pas d’altérations inappropriées d’informations et de niveau de sécurité).
- La maintenabilité (Facilité d’entretenir et de réparer).
Le concepteur doit donc rechercher des solutions qui garantissent sécurité et disponibilité pour un
équipement tout au long du cycle de vie en fonction des spécifications du cahier des charges.

* FIN DU CHAPITRE*

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