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UE MATERIAUX POUR LE GENIE ELECTRIQUE

Magnetic Gear Drive


Capai Baptiste – Avadanian Lucas – Gustavo Grubler De Souza – Mengyan Xiong

RESUME - A travers ce Bureau d'Étude, nous nous intéressons


à un actionneur de type Magnetic Gear Drive qui regroupe un On sait alors que cette densité de courant est de la
train épicycloïdal magnétique à aimants et une machine forme :
synchrone. Le but est alors de regrouper dans un seul actionneur
électromécanique les fonctions de moteur électrique et de chaîne
de transmission mécanique. Nous disposons alors d’un cahier des
charges dans le but de modéliser et d'étudier le comportement de
p est connu puisque notre système est composé de 2
ce système.
paires de pôles. Il reste alors à déterminer la
Mots-clés— Machine Synchrone, modélisation, aimant, stator, constante Js.
rotor, electromagnetisme,couple. En utilisant le théorème d'ampère, on obtient cette
équation.
1. INTRODUCTION
Dans ce BE notre travail consistera en une modélisation
théorique puis des vérifications en simulation à l’aide du
logiciel FLUX. Ensuite, nous tenterons de nous intéresser aux
performances du moteur en déterminant son couple à travers On choisit le contour dl tel que :
les différentes grandeurs dont nous disposons. Enfin nous
déterminerons le facteur d’homothétie nécessaire pour
répondre au cahier des charges. On obtient alors :

2. SIMPLIFICATION DU MODELE
Dans cette partie, nous nous intéresserons en priorité à la
partie moteur de notre système. Le modèle actuel comprend un
stator bobiné composé de 6 paires d’encoche en triphasé que
nous allons chercher à simplifier par une ligne de densité
linéique de courant le long du stator simplifié.
Application numérique :
2.1. Etude théorique

2.2 Calcul des coefficients du potentiel vecteur


Notre modèle est composé de 5 zones :
1) Matériau magnétique non conducteur
2) Aimant permanent
3) Entrefer
4) Matériau magnétique non conducteur
5) Vide

Figure 1 : Moteur avec densité linéique de courant

Voici la forme du modèle qui nous intéresse.


L’objectif est donc de déterminer l’expression du
courant correspondant le long du stator.
Conditions aux limites :

- En r=0 :
Le potentiel ne peut être infini donc α1=0
- En r=∞ :

Le potentiel ne peut être infini donc a1=0

De plus les milieux 2 et 3 sont de l’air alors :


α2=α3 et a2=a3

On obtient alors un système possédant 6 équations à 6


inconnues.
Figure 2 : Moteur avec les différentes zones
Dans l'alésage, le potentiel vecteur vérifie l'équation :

On sait que la solution est de la forme :

On le résout grâce à un script Matlab et on obtient les


Or comme la source vaut : coefficients suivants :

Alors les termes :

sont nuls.

De plus seuls les termes pour n=p sont non nuls.


Nous devons maintenant calculer l’induction à l’aide de la
relation rotA=B.
De plus nous savons que µH=B.
3. VERIFICATION DU MODELE THEORIQUE SUR FLUX
Grace a ces deux équations nous allons pouvoir définir les
Pour pouvoir effectuer les modifications dans le programme
coefficients ap et αp.
de moteur réel et ainsi le simplifier. Après cela, il a fallu
Pour cela nous allons alors écrire les relations de passage à
modifier certaines régions de la machine par une région
la frontière de chaque zone pour déterminer ap et αp.
magnétique non conductrice comme nous les avons définies
dans la partie précédente et nous avons ajouté la densité
On a donc :
linéique de courant. Une image du moteur simplifiée peut être
vue ci-dessous :
Continuité des composantes normales :

Bn1=Bn2
Bn2=Bn3
Bn3=Bn4
Bn4=Bn5

Relation de passage composantes tangentielles :

Ht1=Ht2
Ht2=Ht3
Ht4-Ht3=Ks*cos(pφ)
Ht5=Ht4

Figure 3 : Modèle du moteur sur Flux

Valeur théorique pour R=16mm :


Az=1.34*10^-3 Wb/m
Enfin le couple vaut :
𝑑Γ = (𝑑𝐹 ∧ 𝑟𝑢$ ). 𝑢<
Alors :
E @D B@
Γ== = = 𝐽𝐵$ 𝑟 @ 𝑑𝑟𝑑𝜙𝑑𝑧
6 6 BC

Cependant le couple sera nul s’il n’y a pas de décalage


mécanique entre le rotor et le stator, en effet l’intégrale du
produit sin(𝑝𝜙) ∗ cos (2(2𝑘 + 1)𝜙) sur [0 ;2*pi]
Figure 4: Résultat de la simulation sur flux, Potentiel vecteur est nul.
en fonction de l’angle pour R=16mm. Donc on a :

On obtient 1.32*10^-3 Wb/m par simulation donc le modèle sin(𝑝𝜙) ∗ cos (2(𝜙 − 𝛼)
est juste. On linéarise ce produit afin de calculer l’intégrale :
4. CALCUL THEORIQUE DU COUPLE 1
sin(𝑝𝜙) ∗ cos(2(2𝑘 + 1)𝜙) = (sin(4𝜙 − 2𝛼) − sin (2𝛼)
Dans cette partie nous allons calculer le couple produit par 2
le moteur. On obtient donc pour le couple :
Pour cela on modélise d’abord les aimants permanents 𝑎@ V 1 1
Γ = 16𝐿𝑀𝑠𝑖𝑛(2𝛼)(R (𝑅@ − 𝑅CV W − 𝛼@ X − Y)
présents dans le moteur. 3 𝑅@ 𝑅C
Application numérique :
L=0.09m
Valeur de M :
𝐽 = 𝜇6 𝑀
Et selon la documentation technique Jr=Br=1T
Donc :
M=795 774.7 A/m
Pour alpha=pi/4 on obtient :
Γ = −7.01 𝑁. 𝑚
Figure 5 : Aimantation M dans les aimants
Via la simulation sur le logiciel on obtient :
Comme l’aimantation M change de sens de manière périodique
tous les pi/2, on peut dire que l’aimantation est un signal carré
périodique d’amplitude M sur [0;p/2] et -M sur [p/2;p].
On peut alors écrire la série de Fourier correspondant à ce signal
:
3
4𝑀 𝑠𝑖𝑛(2(2𝑘 + 1)𝜙)
𝑀. 𝑢$ = (
𝜋 2𝑘 + 1
456

Et on sait que :
Figure 6 : Couple magnétique
Donc un couple maximal qui vaut 7.5 N/m.
Ce qui est cohérent avec la théorie.
Et la force de Laplace vaut :
5. CALCUL DU FACTEUR D’HOMOTHETIE
𝑃 = Γ𝜔
Or seule la composante sur 𝜙 est utile pour calculer le couple. D’après le cahier des charges :
Donc : P=10 ch = 7355 W
dF=jdvBr, avec dv un élément de volume. A 1200tr/min = 125.7 rad/s
Et on sait que B=rot(A), donc :
Alors Γ = 58.51 𝑁. 𝑚
On souhaite alors savoir comment modifier R1 et R2 pour
obtenir cette valeur de couple.
6. CONCLUSION
Soit l le facteur d’homothétie :
A travers ce bureau d’étude nous avons étudié ce moteur à
On définit deux fonctions : l’aide de plusieurs modèles, du plus simple au plus complexe
dans le but de répondre à une problématique industrielle.
𝑅C (𝜆) = 𝜆𝑅1 et 𝑅@ (𝜆) = 𝜆𝑅2
Nous avons donc calculé le couple créé et avons comparé les
On remplace alors ces fonctions dans l’équation de G. valeurs théoriques aux valeurs trouvées via le modèle sur le
On trace G(l). logiciel FLUX.
Enfin nous avons calculé le facteur d’homothétie nécessaire
pour atteindre la valeur spécifiée par le cahier des charges.

Figure 7 : G(l)
On obtient l=2.4

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