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Volume III
MOYENS MOBILES
Mis à jour pour inclure
les Amendements de 2001, de 2002 et de 2003
B OMI
OMI/OACI
Londres/Montréal, 2004
Publié conjointement en 2003 par
L’ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE
4 Albert Embankment, Londres SE1 7SR, Royaume-Uni
et
L’ORGANISATION DE L’AVIATION CIVILE INTERNATIONALE
999, rue University, Montréal, Québec, Canada H3C 5H7
2 4 6 8 10 9 7 5 3 1
ISBN 92-801-2284-3
PUBLICATION DE L’OMI
Numéro de vente : IB962F
iv
Table des matières
v
Abréviations et sigles
A zone de recherche search area
A/C aéronef aircraft
ACO coordonnateur d’aéronefs aircraft co-ordinator
AM modulation d’amplitude amplitude modulation
AMVER Système automatique Automated Mutual-
d’entraide pour le assistance Vessel Rescue
sauvetage des navires
ATC contrôle de la circulation air traffic control
aérienne
ATS services de la circulation air traffic services
aérienne
CES station terrienne côtière coast earth station
CIRM Centro Internazionale Centro Internazionale
Radio-Medico Radio-Medico
CRS station radio côtière coast radio station
C/S indicatif d’appel call sign
CS ratissage en lacets creeping line search
CSC ratissage coordonné creeping line search –
en lacets co-ordinated
CSP point de départ de la commence search point
recherche
CW ondes entretenues continuous wave
DF radiogoniométrie direction finding
DMB bouée repère de la datum marker buoy
référence
DR navigation à l’estime dead reckoning
DSC appel sélectif numérique digital selective calling
ELT émetteur-localisateur emergency locator
d’urgence transmitter
EPIRB radiobalise de localisation emergency position-
des sinistres indicating radio beacon
vii
Abréviations et sigles
xi
Glossaire
xviii
Section 1 – Aperçu général
1–i
Section 1 – Aperçu général
Objet
Le Manuel international de recherche et de sauvetage aéronautiques et
maritimes – Moyens mobiles, qui est destiné à se trouver à bord des unités
de recherche et de sauvetage ainsi que des aéronefs et navires civils, a
pour objet de fournir des éléments d’orientation à ceux qui :
. exploitent des aéronefs, des navires ou d’autres véhicules, et qui
peuvent être appelés à les utiliser à l’appui d’opérations SAR;
. peuvent être appelés à remplir des fonctions de coordonnateur sur
les lieux quand de nombreux moyens SAR se trouvent aux abords
d’un lieu de détresse;
. sont confrontés à des urgences réelles ou potentielles et peuvent
avoir besoin d’une assistance SAR (recherche et sauvetage).
Coordination SAR
Le dispositif SAR comporte trois échelons de coordination :
. Les coordonnateurs SAR (SC).
. Les coordonnateurs de mission SAR (SMC).
. Les coordonnateurs sur les lieux (OSC).
& Les coordonnateurs SAR
. Les SC sont au sommet de la hiérarchie des gestionnaires SAR : chaque
État désigne normalement une ou plusieurs personnes ou organisations
pour remplir les fonctions de SC.
. Les SC ont la responsabilité globale :
& de l’établissement, de la dotation en personnel, de l’équipement et
de la gestion du dispositif SAR
& de l’établissement des RCC et des centres secondaires de sauvetage
(RSC)
& de la mise à disposition ou de la mobilisation de moyens SAR
& de la coordination de la formation SAR
& de la formulation des politiques SAR
& Le coordonnateur de mission SAR
. Chaque opération SAR est menée sous la direction d’un SMC. Cette
fonction n’existe que pendant la durée d’un incident SAR particulier et
c’est normalement le chef d’un RCC ou une personne qu’il a désignée
qui s’en acquitte. Le SMC peut être assisté par une équipe.
1–2
Section 1 – Aperçu général
& libérer les moyens SAR lorsque leur assistance n’est plus nécessaire
& notifier les autorités chargées des enquêtes sur les accidents
& s’il y a lieu, notifier l’État d’immatriculation de l’aéronef
& établir un rapport final sur les résultats de l’opération
& Le coordonnateur sur les lieux
. Quand deux unités SAR ou plus sont affectées à la même mission, il
peut être nécessaire de désigner une personne qui coordonnera les
activités de toutes les unités qui participent à l’opération.
& le SMC désigne un OSC qui peut être la personne qui dirige :
– une unité de recherche et de sauvetage (SRU), un navire ou un
aéronef qui participe à la recherche, ou
– une installation voisine en mesure de s’acquitter des fonctions
d’un OSC
& la personne qui dirige le moyen SAR qui arrive le premier sur les lieux
assume normalement la fonction d’OSC jusqu’à ce que le SMC la
fasse relever
& aucune redevance n’est perçue des navires qui souhaitent participer
à l’AMVER ni des RCC qui veulent l’utiliser
& beaucoup de prestataires de services mondiaux de communications
installés sur la terre ferme retransmettent gratuitement à l’AMVER les
comptes rendus de navires
. Tout navire marchand d’au moins 1 000 tonneaux de jauge brute
effectuant un voyage de plus de 24 heures peut participer au système.
. Avantages de la participation :
& meilleures possibilités d’obtenir rapidement de l’aide pendant une
urgence
& diminution du nombre des appels au secours adressés à des navires
mal placés pour réagir
& prestation plus rapide de l’assistance
Les renseignements que les navires fournissent volontairement à l’AMVER
sont protégés par la Garde côtière des États-Unis comme étant des
renseignements commerciaux lui appartenant et ils ne sont mis à la
disposition des autorités SAR ou autres que sur autorisation expresse du
navire en cause.
. Pour plus de renseignements concernant l’AMVER, s’adresser à :
AMVER Maritime Relations
Commandant (G-OPR)
2100 2nd Street SW
Washington, DC 20593
Téléphone : 202 688-7764
Téléimprimeur : 202 668-7684
1–5
Section 2 – Prestation de l’assistance
Table des matières
La recherche
Plan de la recherche et message du plan
de la recherche ..................................................................... 2-9
Formulation du plan de la recherche...................................... 2-11
Circuits de ratissage............................................................... 2-11
Communications radio sur les lieux ........................................ 2-11
Communications visuelles ...................................................... 2-12
Observateurs et vigies
De jour ............................................................................. 2-17
De nuit.............................................................................. 2-17
2–i
Section 2 – Prestation de l’assistance
Le sauvetage
Plan du sauvetage et message du plan de sauvetage................. 2-17
Formulation d’un plan du sauvetage....................................... 2-19
Assistance par des aéronefs SAR
Largage de vivres et de matériel ............................................ 2-19
Assistance par des hélicoptères
L’élingue de sauvetage ....................................................... 2-21
La méthode de hissage par double dispositif....................... 2-22
Le panier de sauvetage ...................................................... 2-22
Le filet de sauvetage .......................................................... 2-23
La civière de sauvetage ...................................................... 2-23
Le siège de sauvetage ........................................................ 2-24
Technique de la ligne haute ............................................... 2-24
Manœuvres des hélicoptères
Généralités............................................................................ 2-26
Communications entre le navire et l’hélicoptère
en prévision de l’hélitreuillage ................................................ 2-27
Hélicoptère-navire .............................................................. 2-28
Navire-hélicoptère .............................................................. 2-29
Exemple d’instructions à donner à un navire
avant un hélitreuillage............................................................ 2-31
Préparatifs à bord du navire................................................... 2-33
Position de la zone d’atterrissage
ou d’évacuation .................................................................... 2-33
Sécurité................................................................................. 2-35
Précautions à prendre pour s’approcher
ou s’éloigner d’un hélicoptère................................................ 2-38
Sauvetage par des moyens maritimes
Considérations générales ....................................................... 2-39
Incident en haute mer........................................................ 2-40
Incident côtier ................................................................... 2-40
Assistance à l’amerrissage d’un aéronef.................................. 2-40
2–ii
Section 2 – Prestation de l’assistance
Autres secours
Service d’interception et d’escorte
Généralités............................................................................ 2-49
Interceptions par des aéronefs
Interceptions directes............................................................. 2-50
L’interception frontale ........................................................ 2-51
L’interception directe par dépassement............................... 2-52
Interceptions latérales ........................................................ 2-53
Interception de durée minimale (MTTSI)................................. 2-57
Amerrissage forcé
Éléments indicatifs sur l’amerrissage forcé............................... 2-59
Assistance par des véhicules de surface.................................. 2-59
Communications
Par radio ........................................................................... 2-59
Par signaux visuels ............................................................. 2-60
Assistance par les navires....................................................... 2-60
Sauvetage et soins des survivants ........................................... 2-62
2–iii
Section 2 – Prestation de l’assistance
Formation
Personnel de recherche et de sauvetage................................... 2-63
Moyens de recherche et de sauvetage
Pilotes................................................................................... 2-63
Navigateurs ........................................................................... 2-64
Observateurs......................................................................... 2-64
Spécialistes du largage........................................................... 2-64
Installations et services maritimes
de recherche et de sauvetage
Membres d’équipage............................................................. 2-65
Officiers de pont ................................................................... 2-65
Opérateurs radio ................................................................... 2-66
Observateurs......................................................................... 2-67
Équipage des embarcations de sauvetage............................... 2-67
Premiers soins ....................................................................... 2-67
Moyens terrestres de recherche et de sauvetage ....................... 2-68
Sauveteurs et médecins parachutistes....................................... 2-69
Personnel des dépôts ............................................................... 2-70
Capitaines et officiers des navires marchands........................... 2-71
2–iv
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–2
97646bF
EST-CE
ÉCOUTER QU’UNE CS L’APPEL
Y A-T-IL
SUR RÉCEPTION SUR LA VOIE 16 ET/OU UN RCC DE DÉTRESSE DSC
EN ONDES NON UN TRAFIC NON NON
D’UNE ALERTE ACCUSE CONTINUE-T-IL
MÉTRIQUES/2 182kHz RÉCEPTION DE DE DÉTRESSE
DE DÉTRESSE DSC EN COURS ?
D’ÊTRE REÇU ?
PENDANT 5 MIN L’ALERTE ?
OUI OUI
OUI
ACCUSER RÉCEPTION
LE NAVIRE DE L’ALERTE AU NAVIRE
PORTEUR OUI EN DÉTRESSE EN RADIO-
RÉENCLENCHER PEUT-IL PRÊTER
LE SYSTÈME TÉLÉPHONIE SUR LA VOIE 16
ASSISTANCE ? EN ONDES MÉTRIQUES/
2 182 kHz
Remarques :
Note 1 : Le RCC et/ou la station cotière compétent(e) ou le/la mieux placé(e) doit être informé(e) en conséquence. Si d’autres alertes DSC sont reçues
de la même source et s’il ne fait aucun doute que le navire en détresse est à proximité, un accusé de réception DSC peut, après consultation
d’un RCC ou d’une CS, être envoyé pour mettre fin à l’appel.
Note 2 : Un navire n’est en aucun cas autorisé à émetttre un appel de relais de détresse DSC lorsqu’il reçoit une alerte de détresse DSC soit sur la voie 70
en ondes métriques, soit sur la fréquence 2 187,5 kHz de la bande des ondes hectométriques.
EST-CE UNE
SUR RÉCEPTION ÉCOUTER SUR QU’UNE CS COMMUNICA- ÉMETTRE UN RELAIS
D’UNE ALERTE LA(LES) VOIE(S) ET/OU UN RCC TION DE DÉTRESSE DE DÉTRESSE SUR ONDES
DE RADIOTÉLÉPHONIQUE(S) ACCUSE RÉCEPTION NON EST-ELLE EN COURS NON
SUR LES VOIES RADIO- DÉCAMÉTRIQUES
DÉTRESSE DSC OU IDBE ASSOCIÉE(S) DE L’ALERTE OU LA
RETRANSMET ? TÉLÉPHONIQUES À L’INTENTION D’UNE CS
SUR ONDES PENDANT 5 MIN ASSOCIÉES ? ET INFORMER LE RCC
MÉTRIQUES
OUI OUI
VOIES DSC RADIOTÉLÉPHONIQUES
ET IDBE EN ONDES DÉCAMÉTRIQUES (kHz)
RADIO TÉLÉ- RÉENCLENCHER
DSC PHONIQUES IDBE LE SYSTÈME PRENDRE CONTACT
4 207,5 4 125 4 177,5
LE NAVIRE AVEC LE RCC
6 312,0 6 215 6 268 PORTEUR OUI PAR LE MOYEN
8 414,5 8 291 8 376,5 PEUT-IL PRÊTER LE PLUS EFFICACE
12 577,0 12 290 12 520 ASSISTANCE ? POUR OFFRIR
16 804,5 16 420 16 695 INSCRIRE LES DE PRÊTER ASSISTANCE
FAITS DANS
LE REGISTRE
DE BORD
NON
Remarques:
Note 1 : S’il est évident que le navire ou les personnes en détresse ne sont pas à proximité et/ou que d’autres engins sont mieux placés pour prêter assistance
il convient d’éviter les communications superflues qui pourraient perturber les activités de recherche et de sauvetage. Les faits devraient être inscrits
dans le registre de bord approprié.
Note 2 : Le navire devrait établir les communications avec la station qui contrôle le cas de détresse selon les instructions et prêter assistance
selon que de besoin et de manière appropriée.
Note 3 : Les appels de relais de détresse devraient être lancés manuellement.
2–5
Section 2 – Prestation de l’assistance
Matériels divers :
& s’il en comporte une, une grue à portique pour le levage de chaque
bord du navire avec un filet de chargement pour hisser les survivants
à bord
2–6
Section 2 – Prestation de l’assistance
& une ligne entre la poupe et la proue à chaque bord du navire et près
de la surface de l’eau pour que les embarcations de sauvetage
puissent s’accoster
& sur le pont découvert inférieur, des échelles de pilote et des tire-
veilles pour aider les survivants à se hisser à bord
& des canots de sauvetage prêts à être utilisés comme poste
d’embarquement
& des appareils lance-amarres prêts à accrocher un navire en détresse
ou une embarcation de sauvetage
& des projecteurs d’éclairage installés aux endroits appropriés, si le
sauvetage est effectué de nuit
La recherche
& Plan de la recherche et message du plan de la recherche
. C’est normalement le SMC qui établit le plan de la recherche.
. L’OSC et les moyens sur les lieux appliquent le plan (voir un exemplaire
de message à l’Appendice B).
. Le message de ce plan comporte six parties.
Situation
& brève description de l’incident
& position de l’incident et heure à laquelle il s’est produit
& nombre de personnes à bord (POB)
& objets recherchés primaire(s) et secondaire(s)
& quantité et genres de matériel de sauvetage
& prévision météorologique et durée de validité
& moyens SAR sur les lieux
2–9
Section 2 – Prestation de l’assistance
& les organismes dont dépendent les unités SAR doivent établir des
rapports récapitulatifs à la fin des opérations de la journée [nombre
d’heures de vol, zone(s) explorées(s) et indice(s) de couverture]
. Le SMC peut autoriser l’OSC à modifier le plan de la recherche en
fonction de la situation sur les lieux.
& Formulation du plan de la recherche
. Éléments à prendre en considération :
& estimation de la position la plus probable d’un véhicule en détresse
ou de survivants, en tenant compte de l’effet de la dérive
& détermination de la zone de recherche
& choix des moyens et du matériel SAR à utiliser
& choix d’un circuit de recherche
& planification de la coordination sur les lieux
. La Section 3 contient des éléments d’orientation plus précis sur la
planification de la recherche.
& Circuits de ratissage
. Éléments à prendre en considération pour choisir le circuit de ratissage à
utiliser :
& nombre et types des aéronefs de secours disponibles
& dimension de la zone à explorer
& type du véhicule en détresse
& dimension du véhicule en détresse
& visibilité météorologique
& plafond des nuages
& état de la mer
& heure de la journée
& heure d’arrivée à la référence
. La Section 3 contient des renseignements détaillés sur les circuits de
ratissage.
& Communications radio sur les lieux
. L’OSC devrait coordonner les communications sur les lieux et veiller à
ce qu’elles soient constamment fiables.
& les moyens SAR rendent normalement compte à l’OSC sur une
fréquence réservée à cet effet
2–11
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–12
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–13
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–14
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–16
Section 2 – Prestation de l’assistance
Le sauvetage
Plan du sauvetage et message du plan de sauvetage
. Un SMC établit normalement un plan du sauvetage que l’OSC et les
moyens sur les lieux doivent appliquer, et qu’il peut porter à leur
connaissance dans un message du plan du sauvetage.
. Les éléments de ce message, semblables à ceux du message du plan de
la recherche, sont énumérés ci-après :
Situation
& brève description
2–17
Section 2 – Prestation de l’assistance
– de l’incident
– du nombre de personnes à sauver
– de la gravité des lésions corporelles
– de la quantité et du type de matériel de survie
– de la prévision météorologique et de sa période de validité
– des moyens SAR sur les lieux
Zone du sauvetage
& description de la position du sinistre
& indication des routes d’accès que les moyens SAR doivent emprunter
Exécution
& liste des moyens SAR affectés à l’opération, avec la mention de leur
indicatif d’appel et des organismes dont ils dépendent
& méthode de sauvetage envisagée
& liste des vivres et du matériel à faire parvenir sur les lieux
Coordination
& désignation du SMC et de l’OSC
& heure à laquelle les moyens SAR doivent arriver sur les lieux
& changement du moyen SAR qui assure la coordination
(le moyen SAR suit les instructions du SMC ou de l’OSC
en matière de coordination)
& instructions concernant la relève données par l’organisme dont
dépendent les unités SAR
& restrictions temporaires des vols
& autorisations données à des aéronefs de passage de pénétrer
dans la zone
Communications
& affectation des canaux de coordination et sur les lieux
& indicatifs d’appel des aéronefs chargés de la retransmission des
communications à haute altitude
& autres renseignements pertinents concernant les communications
Rapports
& indication des rapports et comptes rendus que l’OSC doit adresser
au SMC
2–18
Section 2 – Prestation de l’assistance
& rapports sur les activités des organismes dont dépendent les moyens
SAR
& Formulation d’un plan du sauvetage
. Bien que ce soit normalement le SMC qui établisse le plan initial du
sauvetage, l’OSC peut être appelé à le développer.
. Éléments à prendre en considération :
& danger auquel le personnel SAR est exposé
& nombre, emplacement et évacuation des survivants
& état des survivants et considérations d’ordre médical
& conditions météorologiques en vigueur
& état de la mer en vigueur, s’il y a lieu
& heure
& matériel de sauvetage disponible
& type des véhicules de sauvetage, etc.
. Lors d’un sinistre, même les personnes indemnes supposées être saines
de corps et d’esprit sont souvent incapables d’effectuer des tâches
simples et peuvent même entraver leur propre sauvetage.
L’élingue de sauvetage
. Le moyen le plus couramment utilisé pour évacuer des personnes est
l’élingue de sauvetage.
. Elle permet de soulever rapidement les personnes indemnes mais ne
convient pas pour les blessées.
. L’élingue est endossée comme un manteau en veillant à ce que la
boucle passe dans le dos et sous les aisselles.
. La personne qui utilise l’élingue doit faire face au crochet. Elle devrait
tenir ses mains jointes devant elle comme sur le croquis.
. Il ne faut pas s’asseoir dans l’élingue et elle ne doit pas être décrochée.
2–21
Section 2 – Prestation de l’assistance
95005
95006
Élingue de sauvetage
2–22
Section 2 – Prestation de l’assistance
Le filet de sauvetage
. Le filet de sauvetage a la forme d’une cage d’oiseau conique, ouverte
sur un côté.
. La personne appelée à l’utiliser pénètre simplement dans le filet par
l’ouverture, s’y assoit et s’y agrippe.
La civière de sauvetage
. Les malades sont généralement débarqués à l’aide d’une civière de
sauvetage.
. Leur évacuation peut être effectuée avec une civière spéciale fournie
par l’hélicoptère ou sur les lieux.
. La civière est munie de brides et peut être rapidement accrochée et
décrochée en toute sécurité grâce à son crochet.
. La civière fournie par un hélicoptère devrait être détachée du câble
d’hélitreuillage pendant que le malade y est placé.
2–23
Section 2 – Prestation de l’assistance
95010
95009
Le siège de sauvetage
. Le siège de sauvetage ressemble à une ancre à trois pointes dont deux
servent de sièges plats.
. La personne à hisser s’assoie simplement à califourchon sur un ou deux
de ces sièges et s’agrippe à la tige.
. Le siège peut être utilisé pour hisser deux personnes à la fois.
Technique de la ligne haute
Dans certaines circonstances, le plus souvent par mauvais temps, lorsque la
vue est obstruée ou que l’aire d’hélitreuillage est restreinte, il peut s’avérer
impossible de descendre le membre de l’équipage de l’hélicoptère ou
l’estrope de levage jusqu’au pont directement à la verticale du navire.
Dans des cas pareils, l’on peut utiliser la technique de la ligne haute.
. Une ligne munie d’un poids et fixée au crochet de l’aéronef par un joint
de rupture est descendue jusqu’au navire. Elle peut être éclairée par des
bâtons de cyaline. L’aire de transfert devrait donner librement accès au
livet de pont.
. La ligne devrait être maniée par un membre de l’équipage du navire.
. Le mou ne devrait être raidi QUE LORSQUE L’ÉQUIPAGE DE
L’HELICOPTÈRE DONNE DES INSTRUCTIONS DANS CE SENS (il est
conseillé de porter des gants).
. LA LIGNE NE DOIT PAS ÊTRE TENDUE.
. L’hélicoptère laisse filer la ligne et descend, d’un côté du navire, pendant
que le membre d’équipage du navire continue à embarquer le mou. Un
2–24
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–25
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–28
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–29
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–30
Section 2 – Prestation de l’assistance
L’hélicoptère fournira tout le maté- trailed from the helicopter for your
riel nécessaire au treuillage. Une crew to guide the rescue device as it
corde sera probablement lancée de is lowered. Before touching the
l’hélicoptère pour que votre équi- rescue device, allow it to touch your
page guide l’élingue de sauvetage vessel. This will discharge static
qui sera abaissée. Ne touchez pas electricity. If you have to move the
l’élingue avant qu’elle touche elle- rescue device from the winching area
même le pont, ce qui produira une to load the patient, unhook the cable
décharge d’électricité statique. Si from the rescue device and lay the
vous devez éloigner l’élingue de loose hook on the deck so it can be
l’aire d’évacuation pour y placer le retrieved by the helicopter. Do not
patient, détachez son câble et lais- attach the loose hook or the cable to
sez le crochet sur le pont pour que your vessel. The helicopter may
l’hélicoptère puisse le remonter. move to the side while the patient is
N’attachez pas le crochet ni le câble being loaded. Have the patient wear
à votre navire. L’hélicoptère se a life jacket, and attach any important
déplacera peut-être latéralement records, along with a record of
pendant que le patient est soulevé. medications that have been adminis-
Celui-ci devra porter un gilet de tered. When the patient is securely
sauvetage auquel vous attacherez loaded, signal the helicopter to move
tous les dossiers importants, en into position and lower the hook.
particulier une liste des médica- After allowing the hook to ground on
ments qui lui ont été administrés. the vessel, re-attach it to the rescue
Quand il sera bien installé dans device. Signal the winch operator
l’élingue, signalez à l’hélicoptère de with a "thumbs up" when you are
se mettre en position d’abaisser le ready for the winching to begin. As
crochet. Après avoir laissé le crochet the rescue device is being retrieved,
se mettre à la masse sur le pont, tend the trail line to prevent the
attachez-le à l’élingue de sauvetage. device from swinging. When you
Signalez en levant les deux pouces à reach the end of the trail line, gently
l’opérateur du treuil que vous êtes toss it over the side.’’
prêts et que le treuillage peut
commencer. Pendant que l’élingue
est remontée, tendez la corde pour
éviter qu’elle balance. Quand vous
arrivez à la fin de la corde, repous-
sez-la en douceur sur le côté.»
2–32
Section 2 – Prestation de l’assistance
Aucune restriction
de la hauteur Peinture jaune
des obstacles
97652f
. Tous les vêtements ou autres objets qui traı̂nent sur le pont devraient être
dégagés ou arrimés à cause du puissant souffle descendant de l’hélicoptère.
. L’hélicoptère peut être en mesure de soulever une personne qui se
trouve dans un canot ou un radeau de sauvetage attaché fermement à
une longue bosse. Il ne faut pas oublier que le souffle d’un hélicoptère
peut renverser un radeau de sauvetage.
& Sécurité
. Avant le début de l’opération, il faudrait organiser à l’intention de tout le
personnel qui y participera un briefing qui traiterait des questions de
sécurité et des détails de la manœuvre hélicoptère-navire.
. Quand il est disponible, l’équipement de lutte contre l’incendie ci-après,
ou de l’équipement équivalent, devrait être prêt à être utilisé pendant
l’opération :
& au minimum deux extincteurs à poudre sèche d’une capacité
combinée d’au moins 45 kg
& un dispositif (fixe ou portable) approprié pour l’application de la
mousse, capable de débiter une solution de mousse d’au moins
6 ‘/min/m2 de zone dégagée et assez d’agent émulsifiant pour que
ce débit puisse être maintenu pendant au moins 5 min
& des extincteurs à anhydride carbonique (CO2) d’une capacité
combinée d’au moins 18 kg
& un système d’arrosage du pont capable d’alimenter au moins deux
jets d’eau vers toute partie de l’aire de manœuvre de l’hélicoptère
& au moins deux lances d’incendie, du type à double usage si possible
& des couvertures et gants ignifuges
& un nombre suffisant de vêtements protecteurs
& des extincteurs portatifs pour les incendies d’hydrocarbures devraient
être préparés près de l’aire de débarquement
& si possible, les pompes d’incendie devraient être mises en marche et des
manches d’incendie devraient y être branchées et prêtes à être utilisées
. Pour faciliter l’identification du navire du haut des airs, et aussi pour
montrer la direction du vent au pilote de l’hélicoptère, il faudrait laisser
flotter des drapeaux et des flammes.
. Tous les membres d’équipage participants, ainsi que les personnes à
évacuer, devraient porter des brassières de sauvetage.
& cette précaution peut être omise quand elle aggraverait indûment
l’état du patient à transporter
2–35
Section 2 – Prestation de l’assistance
Manche
Direction à air
du vent ou
drapeau
Rambarde
démontée
Aire
Axe
de l’hélicoptère
H d’atterrissage/
de manoeuvre
et ligne
d’approche
Matérield’urgence
tout prêt sur le pont
Cheminée
97653f
La fumée indique
la direction du vent
JS
9 8
2–36
Section 2 – Prestation de l’assistance
Manœuvre de l’hélicoptère
2–37
Section 2 – Prestation de l’assistance
APPROCHEZ
Signal donné au pilote de l’hélicoptère pour
lui indiquer que le navire est prêt et que
l’hélicoptère peut s’approcher. (Mouvements
répétés des bras tendus en avant, de
l’abdomen au sommet du crâne, invitant
le pilote à approcher.)
97655f
90˚
ZONE DE DANGER
Ne jamais ZONE DE PRUDENCE
y pénétrrer N'y pénétrer que
sur instruction
03004F
90˚
2–38
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–41
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–46
Section 2 – Prestation de l’assistance
Autres secours
. Les moyens SAR peuvent être appelés à procéder à des opérations
autres que la recherche et le sauvetage qui, si elles ne sont pas
effectuées, peuvent provoquer un incident SAR. Ces opérations peuvent
consister à :
& secourir un véhicule en grave danger réel ou potentiel et qui risque
d’être impliqué dans un incident SAR, par exemple :
– abordage en mer
– perte de propulsion
– incendie
– échouement
– embarquement d’eau
– réserve de carburant insuffisante
& prêter une assistance médicale
& signaler aux autorités compétentes qu’un aéronef ou un navire est
l’objet d’un acte illicite
– attaque de pirates
– tentative de détournement
& prêter assistance quand le navire ou l’aéronef a été abandonné, pour
minimiser les risques futurs
2–50
Section 2 – Prestation de l’assistance
L’interception frontale :
& pointer les positions simultanées de l’aéronef SAR et de l’aéronef en
détresse
& l’aéronef SAR se dirige directement vers l’aéronef en détresse
& calculer la distance entre les points marquant les positions
simultanées et calculer la vitesse de rapprochement
& diviser la distance séparant les deux véhicules par la vitesse de
rapprochement pour calculer l’heure de l’interception
Ou (solution graphique) :
& pointer les positions relatives du véhicule en détresse (A) et du
moyen SAR intercepteur (B) à l’heure à laquelle ce moyen est prêt à
quitter sa base
& tracer la ligne AB
& élever en A une perpendiculaire à la route parcourue par le véhicule
en détresse et la prolonger sur une distance raisonnable (AC)
& mesurer sur AC la distance que le véhicule en détresse parcourra en
une heure à sa vitesse connue et marquer d’un X le point auquel il
sera parvenu
& abaisser en B une perpendiculaire à la route du moyen SAR
intercepteur et la prolonger sur une distance raisonnable (BD)
& le long de cette ligne, mesurer la distance que le moyen intercepteur
parcourra en une heure à sa vitesse possible et marquer d’un Y le
point auquel il sera parvenu
& tracer la ligne X-Y. Elle coupe AB en P, qui est le point d’interception
& pour trouver la durée de l’interception, mesurer la distance entre la
position initiale de l’un ou l’autre des deux véhicules et le point
d’interception P et la diviser par la vitesse du véhicule qui a été choisi
2–51
Section 2 – Prestation de l’assistance
C
Vitesse 12 noeuds
Route 260°
B
X 0900
P
1015
0900
A
Vitesse 8 noeuds Y
Route 080°
97640f
A et B séparées de 25 M à 0900 D
Interception frontale
L’interception directe par dépassement :
& pointer les positions simultanées du moyen SAR et du véhicule en
détresse
& le moyen SAR suit la même route que le véhicule en détresse
& calculer la distance qui sépare les positions simultanées
des deux véhicules et la vitesse de rapprochement
& diviser la distance séparant les deux véhicules par la vitesse de
rapprochement pour calculer l’heure de l’interception
Ou (solution graphique) :
& pointer les positions relatives du véhicule en détresse (A) et
du moyen SAR intercepteur (B) à l’heure à laquelle ce moyen
est prêt à quitter sa base
& tracer la ligne BC qui joint ces deux positions et la prolonger sur une
distance raisonnable. Cette ligne représente la route parcourue par
les deux véhicules
& abaisser en B une perpendiculaire à la route du moyen SAR
intercepteur et la prolonger sur une distance raisonnable (BD)
& le long de BD, mesurer la distance que le moyen intercepteur
parcourra en une heure à sa vitesse possible le long de sa route
prévue et marquer d’un X le point auquel il sera parvenu
& abaisser en A une perpendiculaire à la route du véhicule en détresse
et la prolonger sur une distance raisonnable (AE); cette perpen-
diculaire sera parallèle à BD
2–52
Section 2 – Prestation de l’assistance
& tracer en X une parallèle (XY) à la ligne qui joint les positions des deux
véhicules
& tracer un arc de cercle dont le centre est le point de départ du moyen
intercepteur et le rayon est égal à la distance qu’il parcourra pendant
la même durée que le véhicule en détresse, et pointer le point (W)
auquel cet arc coupe la parallèle XY
c
Ar
Aéronef SAR
Point
d’interception
2–56
Section 2 – Prestation de l’assistance
Amerrissage forcé
& Éléments indicatifs sur l’amerrissage forcé
. Les procédures d’urgence en cas d’amerrissage forcé sont décrites à la
Section 4.
& Assistance par des véhicules de surface
. Si un aéronef doit faire un amerrissage forcé, ou si l’équipage doit sauter
en parachute au-dessus d’une étendue d’eau, il faut s’efforcer que ce
soit près d’un véhicule de surface, de préférence de biais et légèrement
devant lui. La partie maritime de la présente section contient des
explications plus détaillées à ce sujet.
& Communications
Par radio
. Les bandes radio maritimes et aéronautiques sont différentes, ce qui
complique les communications directes entre un navire (surtout un
navire marchand) et un aéronef.
. La plupart des aéronefs civils qui survolent des zones océaniques
comportent des radios fonctionnant en VHF AM (118-136 MHz)
2–59
Section 2 – Prestation de l’assistance
Formation
Personnel de recherche et de sauvetage
. La formation du personnel du service SAR peut comprendre ce qui suit :
& étude de l’application des procédures, techniques et équipe-
ment SAR, par des cours, démonstrations, films, manuels SAR et
revues spécialisées
& participation et observation pendant des opérations réelles
& exercices dans lesquels du personnel s’entraı̂ne à coordonner des
procédures et techniques individuelles pendant des opérations
simulées
& vol à basses altitudes, pratiqué pendant les ratissages normaux ou les
ratissages par enveloppement
& largage de vivres et de matériel (choix de la direction et de la hauteur
d’approche, point de largage le plus approprié)
& interception et escorte d’un aéronef
& assistance à un aéronef qui fait un amerrissage forcé
& atterrissage et décollage sur terrain exigu
& hélitreuillage
& Navigateurs
. Ils doivent être capables d’une navigation précise et connaı̂tre
constamment leur position dans des limites étroites, souvent dans des
zones où les aides à la navigation sont rares ou inexistantes.
& Observateurs
. L’observateur (ou vigie) a une fonction très importante et il devrait de
préférence avoir acquis une expérience de membre d’un équipage
aérien car un observateur non formé porte gravement atteinte à
l’efficacité d’une recherche aérienne.
. En plus d’une expérience récente du vol, l’observateur devrait recevoir
une formation dans les domaines suivants :
& nombre suffisant d’heures de vol pour :
– se familiariser avec l’aéronef
– se familiariser avec la topographie des zones de recherche
probables
– connaissance des méthodes d’exploration de jour et de nuit
– acquisition de l’aptitude à détecter des objets du haut des airs
malgré la monotonie de longues périodes de veille
& connaissance de la façon d’identifier du haut des airs :
– une épave d’aéronef et les traces qui lui sont associées
(p. ex. trouées à travers les arbres, espaces calcinés,
ornières ou débris d’épave éparpillés)
– radeau ou canot de sauvetage, traı̂nées de produit colorant,
personne à la mer
– connaissance des techniques de largage
. Si les observateurs ne peuvent suivre une formation prolongée en vol,
on peut les préparer à leurs tâches en utilisant des films, des
2–64
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–68
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–69
Section 2 – Prestation de l’assistance
2–71
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
Table des matières
Coordination des opérations de recherche
et de sauvetage
Nécessité de la coordination.................................................. 3-1
Coordination par les autorités au sol ...................................... 3-2
Coordination sur les lieux ...................................................... 3-2
Désignation du coordonnateur sur les
lieux (OSC) ......................................................................... 3-2
Fonctions de l’OSC ............................................................... 3-3
Désignation du coordonnateur d’aéronefs (ACO) ................... 3-4
Fonctions de l’ACO ............................................................... 3-4
Risques inhérents aux opérations SAR .................................... 3-5
Communications
Communications sur les lieux................................................. 3-7
Communications entre l’OSC et le RCC
ou les RSC.......................................................................... 3-7
Rapports de situation ......................................................... 3-7
Communications entre les RCC et les RSC
Radiotéléimprimeur maritime.............................................. 3-9
Informations de sécurité maritime (MSI).............................. 3-10
Radiotélégraphie (WT) ....................................................... 3-11
Alphabet phonétique et code chiffré................................... 3-11
Fréquences utilisables à des fins
de détresse ......................................................................... 3-11
Fréquences maritimes ........................................................ 3-15
Fréquences aéronautiques .................................................. 3-15
Fréquences terrestres ......................................................... 3-15
Planification et déroulement de la recherche
Généralités............................................................................ 3-15
Responsabilités de l’OSC ....................................................... 3-16
3–i
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
Planification de la recherche
La référence ...................................................................... 3-16
Recherche à vue................................................................ 3-17
Espacement des parcours................................................... 3-17
Vitesse de la recherche (V)................................................. 3-21
Zone de recherche (A)....................................................... 3-21
Les circuits de ratissage ......................................................... 3-23
Le ratissage en spirale carrée (SS) ....................................... 3-23
Le ratissage par secteur (VS)............................................... 3-24
Le ratissage longitudinal (TS)............................................... 3-27
Le ratissage par passes parallèles (PS) ................................. 3-28
Le ratissage par enveloppement (OS) ................................. 3-31
Le ratissage coordonné par un navire
et un aéronef .................................................................. 3-32
Début de la recherche........................................................... 3-32
Visibilité réduite..................................................................... 3-33
Recherche au radar ............................................................... 3-34
Circuits de recherche terrestres.............................................. 3-34
Circuits de recherche terrestre à vue...................................... 3-35
Briefing, débriefing et répartition
des tâches SAR ................................................................... 3-36
Mesures complémentaires à l’issue
de la phase initiale .............................................................. 3-36
Erreurs de navigation des navires
de recherche ...................................................................... 3-37
Indices du repérage d’un véhicule en détresse ....................... 3-38
Instructions pour les manœuvres............................................ 3-38
Matériel radioélectrique de survie et
d’urgence ........................................................................... 3-40
Achèvement de la recherche ........................................................ 3-42
Échec des recherches ............................................................ 3-42
Succès de la recherche.......................................................... 3-44
3–ii
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
& les accidents sont souvent le fruit d’une chaı̂ne d’erreurs qui peut
commencer par des défauts de la planification SAR et conduire à de
mauvaises décisions pendant les opérations
& la sécurité des équipes est renforcée :
– en veillant à ce que tous les intéressés soient bien informés
– en adaptant comme il convient les ressources aux tâches
– en détectant et en évitant les erreurs dès que possible
– en appliquant des procédures normalisées
– en s’ajustant aux activités inhabituelles
. Les plans de la recherche et du sauvetage établis par le SMC visent
seulement à guider l’OSC et les moyens SAR sur les lieux.
& l’OSC peut les ajuster en fonction de la situation et il doit alors en
informer le SMC. (Voir Planification et déroulement de la recherche
dans la présente section.)
& les moyens SAR devraient tenir l’OSC informé de toute difficulté ou
de tout danger qu’ils rencontrent
. Il faut peser le danger inhérent à toute opération SAR en regard de ses
chances de succès et de la sécurité du personnel SAR.
. Quelques questions à se poser pour évaluer la situation :
& le véhicule en détresse risque-t-il immédiatement d’endommager le
moyen de sauvetage ou de le mettre en danger ?
& le moyen de sauvetage peut-il s’accommoder des conditions
météorologiques ?
& le véhicule en détresse a-t-il donné assez de renseignements pour
préparer le navire de secours à participer au sauvetage ?
& est-il réaliste de penser que le moyen de sauvetage pourra aider le
véhicule en détresse ?
& si beaucoup de survivants doivent être recueillis :
– le moyen de sauvetage dispose-t-il d’assez d’aliments, d’abris, de
vêtements et d’espace pour les recevoir ?
– le moyen de sauvetage demeurera-t-il stable quand les survivants
seront à son bord ?
& si des hélicoptères doivent intervenir :
– la construction du navire se prête-t-elle à une opération conjointe
navire-aéronef ?
– l’équipage du moyen de sauvetage est-il assez nombreux pour
prêter le secours nécessaire ?
3–6
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
Communications
& Communications sur les lieux
L’OSC devrait s’assurer que les communications sur les lieux sont
constamment fiables.
. Normalement, le SMC choisit des fréquences affectées en propre à SAR
à utiliser sur les lieux, en informe l’OSC ou les moyens SAR et établit
comme il convient les communications avec les RCC voisins et les
organismes dont les moyens SAR dépendent :
& l’OSC devrait demeurer en communications avec tous les moyens
SAR et avec le SMC
& une fréquence primaire et une fréquence secondaire devraient être
réservées aux communications sur les lieux
. Les moyens SAR devraient rendre compte à l’OSC sur une fréquence
réservée.
& si cette fréquence est changée, des instructions devraient être
données sur ce qu’il faut faire si les communications prévues ne
peuvent être rétablies sur la nouvelle fréquence
& tous les moyens SAR devraient être munis d’un exemplaire du Code
international des signaux (INTERCO), qui contient des renseignements
sur les communications que les aéronefs, navires et survivants en
voyage international savent reconnaı̂tre
& Communications entre l’OSC et le RCC ou le RSC
Rapports de situation
. L’OSC utilise des SITREP pour informer le SMC du déroulement de la
mission sur les lieux et de la situation et, sauf instructions contraires, il les
adresse au SMC. Les moyens de recherche utilisent les SITREP pour tenir
l’OSC informé.
& le SMC utilise les SITREP pour informer ses supérieurs, d’autres RCC
et RSC, et tout autre organisme intéressé
& quand un navire ou un aéronef désemparé produit ou menace de
produire de la pollution, l’organisme compétent chargé de la
protection de l’environnement devrait recevoir tous les SITREP à titre
d’information
& le SITREP lance le premier avertissement d’une urgence (rapport
abrégé)
3–7
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–8
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
& après le premier SITREP, seuls doivent être mentionnés dans ceux qui
suivront les changements par rapport à la situation dont il a été rendu
compte initialement
Mesures prises
& rapport sur toutes les mesures qui ont été prises depuis le dernier
SITREP, avec une indication de leurs résultats
& quand une recherche a échoué, le rapport doit indiquer
– les zones explorées
– la durée de la recherche
– les facteurs qui ont pu nuire à l’efficacité de la recherche, par
exemple les conditions météorologiques ou les problèmes
d’équipement
Plans futurs
& description des mesures futures envisagées
& recommandations
& demande d’assistance supplémentaire
État de la situation
& cette rubrique n’est utilisée que dans le SITREP final pour indiquer
que le cas est clôturé ou que la recherche est interrompue en
attendant que la situation évolue
Radiotéléimprimeur maritime
. Les RCC et les RSC peuvent utiliser le radiotéléimprimeur pour envoyer
et recevoir des messages de détresse du littoral aux navires.
. Le radiotéléimprimeur (RTT) est parfois appelé Système d’impression
directe à bande étroite (NBDP).
. Les messages RTT peuvent être envoyés par satellite ou par radio.
. Les services de radiotéléimprimeur devraient être indiqués dans la
Nomenclature des stations côtières de l’Union internationale des
télécommunications (UIT).
. Des messages RTT littoral-navire sont émis sur des fréquences réservées
et le plus souvent à heures fixes.
3–9
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
Radiotélégraphie (WT)
. La radiotélégraphie est un service en code morse fonctionnant dans les
bandes maritimes MF et HF. Les alertes de détresse sont émises sur
500 kHz et 8 364 kHz.
. À compter de février 1999, les navires SOLAS ne seront plus tenus de
continuer d’utiliser ce service.
. Ce service a le grand avantage d’éliminer les barrières linguistiques mais
il dépend d’opérateurs radio bien formés.
. Les transmissions radiotélégraphiques autres que les appels de détresse
ne doivent normalement pas durer plus d’une minute.
. Les fréquences radiotélégraphiques navires-littoral sont les suivantes :
425, 454, 458, 468, 480 et 512 kHz.
. Durant les heures de service des navires, un opérateur est censé assurer
la veille sur 500 kHz pendant 3 min deux fois par heure à partir de h+15
et h+45 en écoutant les appels au moyen d’écouteurs ou d’un haut-
parleur.
& pendant ces périodes, seuls les signaux de détresse, d’urgence et de
sécurité sont autorisés
Alphabet phonétique et code chiffré
. Il est parfois nécessaire d’utiliser l’alphabet phonétique et le code chiffré
pendant les conversations ou pour épeler des indicatifs d’appel, des
noms, des désignations de zones de recherche, des abréviations, etc.
. Le Code international de signaux contient une liste complète de
l’alphabet phonétique, du code chiffré et des signaux en morse.
& Fréquences utilisables à des fins de détresse
. Les fréquences des tableaux ci-après peuvent être utilisées à des fins de
sécurité, pour les communications de détresse et pour les opérations
SAR.
3–11
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–12
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–13
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–14
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
Fréquences maritimes
. Les navires qui émettent un message de détresse sur une des fréquences
ci-dessus devraient le précéder du signal d’alarme approprié avant de
l’envoyer, jusqu’à ce que le contact ait été établi.
Fréquences aéronautiques
. Les navires et les CRS qui participent à des opérations SAR coordonnées
peuvent utiliser les fréquences 3 023 kHz et 5 680 kHz pour commu-
niquer entre eux. Ces fréquences n’étant pas écoutées en permanence,
il peut être nécessaire d’obtenir l’aide des autorités à terre pour établir
les communications sur ces fréquences.
Fréquences terrestres
. Les opérations SAR sur la terre ferme peuvent être déclenchées pour
réagir à de nombreux types d’incidents, depuis l’écrasement d’un
aéronef jusqu’à la recherche d’un randonneur perdu dans la nature. Les
moyens terrestres et aéronautiques peuvent procéder à des recherches
coordonnées à terre. Mais comme ils n’utilisent normalement pas les
mêmes fréquences, il peut être nécessaire que les organismes locaux
procèdent à une coordination préalable pour que des communications
efficaces puissent être établies.
& les aéronefs sont normalement dotés d’au moins une radio, aussi
peut-il être plus facile que les moyens aérien et terrestre utilisent tous
deux une fréquence aéronautique
& si le moyen terrestre n’est pas doté d’une radio d’aéronef portable,
les communications pourront être établies en équipant un aéronef
d’une radio fonctionnant sur les fréquences terrestres.
& Généralités
. Pour assurer l’efficacité des recherches à la surface et aériennes, les
circuits et méthodes de ratissage doivent être planifiés de façon que les
navires et les aéronefs puissent coopérer à des opérations coordonnées
avec un minimum de risques et de retards.
. Des circuits de ratissage normalisés ont été établis pour faire face à
diverses circonstances.
3–15
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–18
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
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Distanc
97570f
Point de
référence 2
. Les espacements non corrigés des parcours qui sont recommandés pour
les navires marchands sont indiqués dans le tableau ci-après. Des
coefficients de correction fondés sur les conditions météorologiques et
sur les caractéristiques de l’objet recherché sont indiqués immédiate-
ment sous ce tableau. En multipliant l’espacement non corrigé des
parcours (Su) par le coefficient approprié de correction des conditions
météorologiques (fw) on obtient l’espacement des parcours recom-
mandé (S) :
S = Su 6 fw
. En raison des changements des conditions météorologiques, du nombre
des véhicules participants, etc. qui peuvent se produire, il est prudent
d’ajuster l’espacement des parcours.
. Le SMC doit s’assurer que tous les navires et tous les aéronefs qui
participent à la recherche demeurent bien espacés et parcourent avec
précision les circuits de ratissage qui leur ont été affectés.
3–19
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–20
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
Objet recherché
Conditions météorologiques Personne Radeau
à la mer de sauvetage
Vent 0-28 km/h (0-15 noeuds) ou creux 0-1 m (0-3 pieds) 1,0 1,0
Vent 28-46 km/h (15-25 noeuds) ou creux 1-1,5 m 0,5 0,9
(3-5 pieds)
Vent >46 km/h (>25 noeuds) ou creux >1,5 m (>5 pieds) 0,25 0,6
3–21
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–22
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–25
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–26
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
. En raison de leur vitesse élevée, on utilise souvent des aéronefs pour les
ratissages TS.
. Ils volent normalement à une hauteur de 300 à 600 m (1 000 à
2 000 pieds) de jour et de 600 à 900 m (2 000 à 3 000 pieds) de nuit.
3–29
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–30
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–34
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
. Les recherches terrestres dans des zones très étendues par des équipes
au sol seulement sont normalement peu pratiques mais on peut y
recourir pour explorer une petite zone très attentivement.
& Circuits de recherche terrestre à vue
. Utiliser autant que possible les repères naturels ou artificiels très visibles
comme les rivières ou les routes pour délimiter les sous-zones de
recherche.
. Les équipes terrestres devraient être munies de cartes topographiques à
grande échelle sur lesquelles les zones à explorer devraient être
représentées.
. Les circuits de recherche des équipes terrestres sont habituellement des
circuits de ratissage par passes parallèles ou par enveloppement
effectués en formation.
. Quand on recherche des personnes, l’espacement des parcours est
normalement compris entre cinq et huit mètres.
. En forêt, les chercheurs progressent à pas lents. Une équipe terrestre de
20 à 25 personnes peut explorer un kilomètre carré de forêt en environ
une heure et demie.
. Le ratissage par passes parallèles :
& un chef d’équipe, deux garde-flancs et autant de chercheurs que le
terrain le permet
& la ligne de recherche se forme en premier lieu à la limite de la zone à
explorer
& si un obstacle ou un objet retient l’attention, l’équipe s’arrête et
attend les résultats de son examen avant de se remettre tout entière
en marche
& le contrôle de la limite de chaque ratissage successif d’une zone
incombe à un des garde-flancs qui sert de pivot
& la distance entre deux chercheurs voisins (espacement des parcours)
est celle qu’une personne peut effectivement explorer tout en
demeurant en contact visuel et vocal avec les chercheurs voisins.
& pendant la première passe de ratissage, un des garde-flancs suit une
limite naturelle ou un cap à la boussole prédéterminé tandis que
l’autre jalonne son propre parcours à l’autre extrémité de la ligne. Ce
parcours sera suivi en sens inverse quand l’équipe aura pivoté autour
du deuxième garde-flancs
3–35
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
& quand le contact avec un chercheur est perdu, le chef d’équipe doit
en être immédiatement informé et la recherche est alors interrompue
jusqu’à ce que toute l’équipe ait rétabli le contact
. Le ratissage par enveloppement :
& il est adopté quand les accidents d’un terrain montagneux peuvent
être complètement encerclés
& c’est en fait un ratissage par passes parallèles modifié
& au début de la recherche, un garde-flancs se poste au niveau le plus
haut et l’autre au niveau le plus bas de la ligne
& quand l’équipe a fait complètement le tour de la montagne, la ligne
se reforme en pivotant autour du garde-flancs du bas
& la méthode d’exploration est la même que celle d’un ratissage par
passes parallèles
& Briefing, débriefing et répartition des tâches SAR
. Le SMC ou l’OSC devrait fournir aux moyens SAR tous les
renseignements relatifs à la détresse et leur donner toutes leurs
instructions avant le début de l’opération. Les organismes dont
dépendent ces moyens peuvent leur fournir ces renseignements en
organisant un briefing avant de les dépêcher sur les lieux. Les débriefings
des moyens SAR fournissent des renseignements précieux sur l’efficacité
de la recherche et ils peuvent influencer la planification de la recherche
suivante. Les moyens SAR et l’OSC devraient avoir une bonne idée du
genre de renseignements que le SMC souhaitera probablement obtenir.
L’Appendice E contient un exemple de formulaire de briefing et de
débriefing SAR.
& Mesures complémentaires à l’issue de la phase initiale
. L’OSC estimera normalement que la phase initiale est achevée quand,
en l’absence d’autres renseignements, les navires participant à la
recherche ont ratissé entièrement la zone la plus probable.
. Si à l’issue de ce ratissage ils n’ont rien repéré, l’OSC devra déterminer
le meilleur moyen de poursuivre la recherche.
. Le fait que l’objet recherché n’ait pu être repéré peut être dû à une ou
plusieurs des causes ci-après :
& erreurs de position résultant d’écarts de navigation ou de l’impréci-
sion des communications de détresse effectuées pour signaler la
position. Ces erreurs sont particulièrement vraisemblables si la
3–36
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–39
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
& les navires SOLAS devraient être dotés d’un SART pour l’interaction
avec les radars de navires ou d’aéronefs fonctionnant sur 9 GHz aux
fins de repérage des embarcations de survie. (Les réponses SART
apparaissent sous la forme d’une ligne distinctive composée
d’environ 20 plots également espacés sur les écrans radar compati-
bles, ce qui fournit au SART un relèvement et une distance.)
& Les navires d’au moins 500 tonneaux de jauge brute ne seront plus
tenus par la Convention SOLAS de transporter des appareils radio
destinés à leurs embarcations de survie et capables d’émettre et de
recevoir sur 500 kHz (télégraphie) et 2 182 kHz (téléphonie), mais
on peut s’attendre à ce que ces fréquences continuent d’être utilisées
& les navires de plus de 300 tonneaux de jauge brute doivent
obligatoirement être dotés d’au moins deux émetteurs-récepteurs
VHF portables destinés à leurs embarcations de survie
& les navires d’au moins 500 tonneaux de jauge brute doivent
obligatoirement en transporter au moins trois
& s’ils fonctionnent dans la bande 156–174 MHz, ils utiliseront le
canal 16 et au moins un autre canal de cette bande
& s’il peut fonctionner dans les bandes indiquées, l’équipement DSC
portable peut émettre sur au moins une des fréquences suivantes :
2 187,5 kHz, 8 414,5 kHz ou le canal 70 VHF
. les signaux des EPIRB annoncent l’existence d’un sinistre et facilitent le
repérage des survivants pendant les opérations SAR. Pour l’efficacité
d’une recherche, les véhicules participants devraient pouvoir rallier sur
les signaux émis à cette fin ou sur la fréquence d’alerte elle-même (dont
les signaux ne seront pas continus quand il s’agit de 406 MHz).
3–41
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
Achèvement de la recherche
. L’OSC devrait poursuivre les recherches jusqu’à ce qu’il n’y ait plus
d’espoir raisonnable de sauver des survivants.
. Il peut être appelé à se prononcer sur l’opportunité de mettre fin à une
recherche infructueuse (en consultation avec le SMC quand cette
consultation est possible). Toute décision à ce sujet devrait tenir compte
des facteurs ci-après :
& probabilité que des survivants se trouvaient dans la zone de
recherche
& probabilité que l’objet recherché puisse être repéré s’il se trouve dans
la zone explorée
& durée pendant laquelle les unités de recherche peuvent encore
demeurer sur les lieux
& probabilité que les survivants soient encore en vie
. Les graphiques et le tableau ci-après illustrent la probabilité de survie
dans diverses conditions de température, de vent et d’état de la mer :
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3–42
Section 3 – Le coordonnateur sur les lieux
3–44
Section 4 – Urgences à bord
Table des matières
Conseil général............................................................................. 4-1
Notification d’une alerte de détresse ............................................. 4-1
Signaux de détresse
Signaux d’urgence prononcés et
expressions conventionnelles ............................................... 4-1
Méthodes d’alerte
Alerte de détresse provenant d’un navire ............................... 4-2
Alerte de détresse provenant d’un aéronef ............................. 4-3
EPIRB et ELT ......................................................................... 4-3
Matériel complémentaire ....................................................... 4-5
Composition du message de détresse d’un navire .................. 4-5
Annulation du message de détresse .............................................. 4-7
MEDICO...................................................................................... 4-8
Évacuation médicale (MEDEVAC) ................................................. 4-8
Évacuation par hélicoptère ........................................................ 4-9
Préparatifs à bord du navire ...................................................... 4-10
Liste de vérification de sécurité conservée à bord ...................... 4-10
Autres considérations ................................................................ 4-12
Personne à la mer
Trois situations .......................................................................... 4-13
Manœuvres du navire ............................................................... 4-13
Action initiale............................................................................ 4-13
Méthodes types de repêchage .................................................. 4-14
Urgences maritimes
Incendie à bord..................................................................... 4-16
Échouement .......................................................................... 4-16
Avaries de la coque............................................................... 4-16
Abandon du navire................................................................ 4-17
Urgences médicales .............................................................. 4-17
Actes illicites
4–i
Section 4 – Urgences à bord
4–ii
Section 4 – Urgences à bord
Conseil général
Les pilotes commandants de bord et les capitaines de navire devraient
prévenir sans tarder le dispositif SAR s’il existe ou s’il risque d’exister une
difficulté de nature à nécessiter des secours. Cela permet au dispositif SAR
de dresser des plans préliminaires et de réserve qui pourraient faire toute la
différence au cas où la situation s’aggraverait.
Le signal d’urgence
& PAN-PAN (prononcé PANNE-PANNE) est utilisé quand la sécurité
d’un véhicule mobile est en danger
& le signal d’urgence PAN-PAN devrait être utilisé quand il existe une
situation de nature à nécessiter une assistance
& ce signal a priorité sur tous les messages autres que les messages de
détresse
Le signal de sécurité
& le signal SECURITY (prononcé SÉCURITAY) est utilisé pour les
messages de sécurité de la navigation ou pour lancer d’importants
avertissements météorologiques
. Tout message commençant par un de ces signaux a priorité sur les
messages réguliers.
& le signal est normalement répété trois fois au début du message
4–1
Section 4 – Urgences à bord
Méthodes d’alerte
& Alerte de détresse provenant d’un navire
. L’alerte de détresse peut être émise sur une ou plusieurs des fréquences
maritimes internationales de détresse ci-après :
4–2
Section 4 – Urgences à bord
4–3
Section 4 – Urgences à bord
– EPIRB fonctionnant sur 406 MHz dont les signaux sont retransmis
par les satellites Cospas-Sarsat
– EPIRB Inmarsat-E dont les signaux sont retransmis par les satellites
Inmarsat
– EPIRB fonctionnant sur le canal 70 VHF utilisées à proximité d’un
littoral au lieu d’EPIRB fonctionnant par satellite, là où existent des
stations réceptrices
. La plupart des aéronefs civils sont munis d’un d’ELT pour signaler une
situation de détresse aux autorités SAR.
& ELT fonctionnant par satellite sur 406 MHz utilisé avec les satellites
Cospas-Sarsat, ou
& ELT fonctionnant sur 121,5 MHz destiné à être entendu par les
aéronefs volant à toute altitude
. Cospas-Sarsat calcule les renseignements de position des EPIRB et des
ELT.
. La plupart des ELT et des EPIRB émettent des signaux de radioralliement
sur 121,5 MHz; certains utilisent aussi 243 MHz et des SART peuvent
aussi être intégrés à certaines EPIRB
. La plupart des EPIRB et des ELT sont conçus de manière à se mettre en
marche automatiquement quand un navire sombre ou quand un
aéronef s’écrase (les alertes des EPIRB permettent de déterminer si elles
ont été déclenchées automatiquement ou manuellement).
. Certains ELT et EPIRB peuvent aussi comporter des moyens GPS.
. Les EPIRB Inmarsat-E émettent des messages aux RCC par l’intermé-
diaire des satellites géostationnaires et des CES d’Inmarsat. Ces
radiobalises ont des identités en code enregistrées.
. Les renseignements de position provenant des EPIRB Inmarsat-E sont
obtenus par le matériel qui leur est intégré, comme le GPS, ou par
l’intermédiaire d’interfaces avec l’équipement de navigation des navires
(les positions fournies par cet équipement ne peuvent plus être mises à
jour une fois que l’EPIRB flotte librement).
. Les EPIRB Inmarsat-E fonctionnent uniquement à l’intérieur de la zone
de couverture d’Inmarsat, grosso modo entre 70 degrés de latitude nord
et sud.
. Il est recommandé de ne pas débrancher une EPIRB activée, même par
inadvertance (fausse alarme) avant que le RCC ait été informé.
4–4
Section 4 – Urgences à bord
& cela lui permet de disposer d’une position et d’une identification plus
précises et de mettre fin à une fausse alerte sans devoir déployer
inutilement les moyens SAR
& s’efforcer immédiatement de faire savoir par d’autres moyens au
RCC qu’il s’agit d’une fausse alerte
& Matériel complémentaire
. Nécessaire sur les navires SOLAS :
& radiotéléphone VHF bidirectionnel et transpondeurs d’embarcations
de survie qui doivent être préparées de chaque bord du navire, à un
endroit permettant de les transborder facilement sur les embarca-
tions de survie
& après avoir été branché manuellement, le SART est activé auto-
matiquement par les impulsions radar qu’il reçoit
– il envoie automatiquement une série d’impulsions qui sont
affichées sur l’écran radar sous la forme d’une série de plots
allongés semblables à ceux d’une balise répondeuse radar (racon)
& Composition du message de détresse d’un navire
. Renseignements importants du message de détresse :
& identification du navire
& position
& nature de l’accident et type d’assistance requis
& conditions météorologiques aux abords immédiats du lieu de la
détresse, direction du vent, vagues et houle, visibilité
& heure à laquelle le navire a été abandonné
& nombre de membres de l’équipage restés à bord
& nombre et type d’embarcations et de radeaux de sauvetage mis à la mer
& dispositifs de repérage placés dans les embarcations et les radeaux
de survie ou lancés à la mer
& nombre de blessés graves
. Inclure dans le message de détresse initial autant des renseignements ci-
dessus que possible.
. L’heure des émissions suivantes dépendra des circonstances.
. En général, quand le temps le permet, il est préférable d’émettre
plusieurs messages courts qu’un ou deux messages longs.
. Les signaux visuels de détresse internationaux sont représentés ci-après.
La Section 3 contient plus de renseignements à leur sujet.
4–5
Section 4 – Urgences à bord
Directives sur l’exploitation du SMDSM à l’usage des
capitaines de navires en cas de détresse
4–6
Section 4 – Urgences à bord
4–7
Section 4 – Urgences à bord
MEDICO
. Les messages MEDICO sont utilisés pour demander un avis médical
d’un navire en mer ou pour lui en transmettre un.
. Les messages MEDICO peuvent être adressés aux RCC ou aux appareils
de communications des navires en mer.
. Les messages devraient être précédés du préfixe «DHMEDICO» pour
que les opérateurs qui les reçoivent sachent qu’il s’agit de messages
MEDICO.
. La Nomenclature des stations de radiorepérage et des stations
effectuant des services spéciaux de l’UIT contient une liste des stations
radio commerciales et gouvernementales qui fournissent à titre gracieux
aux navires un service de messages médicaux.
& ces messages sont normalement adressés uniquement aux hôpitaux
ou autres établissements avec lesquels les autorités SAR ou la société
de communications ont conclu des arrangements
. Les services SAR fournissent des avis médicaux soit au moyen de leurs
propres médecins soit par arrangements avec des médecins extérieurs à
l’organisation SAR.
. Il existe plusieurs organisations qui fournissent aux navires en mer des
avis médicaux par abonnement ou à l’acte.
& le service d’avis médicaux qui est peut-être le mieux connu est le
Centro Internazionale Radio-Medico (CIRM) :
– siège à Rome (Italie)
– les médecins du CIRM sont disponibles 24 heures sur 24
– ils donnent gratuitement par radio des avis médicaux aux navires
qui se trouvent dans le monde entier
& pour plus de renseignements sur les services du CIRM :
– téléphone 06/5923331-2
– téléimprimeur 06/5923333
– télex 612068 CIRM I
. Les réponses aux messages devraient indiquer l’établissement qui a
fourni le renseignement médical.
Généralités
& Tous les objets épars à l’intérieur et à proximité de l’aire de
manœuvre ont-ils été arrimés ou dégagés ?
4–10
Section 4 – Urgences à bord
& Toutes les antennes, tous les appareils fixes ou mobiles au-dessus de
l’aire de manœuvre ont-ils été arrimés ou dégagés ?
& A-t-on hissé un fanion ou une manche à air à un endroit d’où le pilote
de l’hélicoptère pourra les voir facilement ?
& L’officier de quart a-t-il été consulté au sujet de l’état de préparation
du navire ?
& Le chef de l’équipe de pont est-il muni d’un émetteur-récepteur radio
portable (talkie-walkie) pour communiquer avec la passerelle ?
& Les pompes à incendie fonctionnent-elles et la pression au pont est-
elle suffisante ?
& Les manches d’incendie sont-elles prêtes? (Elles devraient être
préparées près de l’aire de manœuvre et un peu à l’écart.)
& Les lances à mousse, les lances sur tourelle et le matériel portatif
d’épandage de la mousse sont-ils prêts ?
& Les extincteurs à poudre sèche, s’il en existe, sont-ils prêts à être
utilisés ?
& L’équipe de pont est-elle complète, correctement vêtue et en place ?
& Les manches d’incendie et les lances à mousse sont-elles pointées à
l’écart de l’aire de manœuvre pour éviter une décharge accidentelle ?
& L’équipe de sauvetage a-t-elle été désignée ?
& Une embarcation de sauvetage est-elle prête à être abaissée s’il faut
repêcher une personne à la mer ?
& Le matériel ci-après est-il prêt à être utilisé ?
Grosse hache Pied de biche
Cisailles Signal ou torche de secours rouge
Bâtons lumineux Fournitures de premiers soins
de placier (de nuit)
& Les phares appropriés (y compris les feux spéciaux de navigation)
ont-ils été allumés avant une opération de nuit et orientés de façon à
ne pas aveugler le pilote de l’hélicoptère ?
& L’équipe de pont est-elle prête, porte-t-elle des gilets de couleur vive
et des casques protecteurs, et tous les passagers ont-ils été éloignés
de l’aire de manœuvre ?
& L’homme qui manipulera le crochet porte-t-il un casque, des gros
gants de caoutchouc et des chaussures à semelles de caoutchouc
pour éviter le danger des décharges d’électricité statique ?
& L’entrée et la sortie de l’aire de manœuvre sont-elles bien dégagées ?
4–11
Section 4 – Urgences à bord
. Pendant une urgence, les capitaines des navires qui, en raison de leurs
dimensions, de leur conception ou de la nature de leur cargaison ne se
prêtent pas à l’atterrissage d’hélicoptère(s), devraient bien réfléchir à la
meilleure façon d’évacuer ou de déposer sur le pont des personnes ou
du matériel.
. Des renseignements complémentaires concernant les manœuvres
d’hélicoptère, les préparatifs à bord d’un navire et le briefing de sécurité
figurent à la Section 3.
Personne à la mer
& Trois situations
. Action immédiate.
& l’accident est observé depuis la passerelle et des mesures sont prises
immédiatement
. Action différée.
& l’accident est signalé à la passerelle par un témoin et des mesures
sont prises avec un certain retard
. Personne disparue.
& la personne est signalée à la passerelle comme étant «disparue»
& Manœuvres du navire
. Lorsqu’il est possible qu’une personne soit tombée à la mer, l’équipage
doit s’efforcer de la repêcher dès que possible.
. Facteurs, qui parmi d’autres déterminent la rapidité du repêchage :
& caractéristiques de manœuvre du navire
& direction du vent et état de la mer
& expérience et qualité de la formation des équipages
& puissance des installations motrices
& emplacement de l’incident
& visibilité
& technique de repêchage
& assistance possible d’autres navires
& Action initiale
. Lancer une bouée de support, aussi près que possible de la personne.
4–13
Section 4 – Urgences à bord
Manœuvre de Williamson
Mettre la barre toute (en cas
d’«action immédiate»,
uniquement du bord de la
personne à la mer).
Lorsque le navire a dévié de
608 par rapport à sa route
initiale, mettre la barre toute de
l’autre bord.
Lorsque le navire atteint un
angle de 208 avec la direction
opposée à sa route initiale,
mettre la barre à zéro de
manière que le navire finisse
par suivre la route inverse.
4–14
Section 4 – Urgences à bord
Manœuvre simple
(manœuvre à 2708)
Mettre la barre toute (en cas
d’«action immédiate»,
uniquement du bord de la
personne à la mer)
Lorsque le navire a dévié de
2508 par rapport à sa route
initiale, mettre la barre à zéro
et commencer la manœuvre
d’arrêt.
. Manœuvre de Scharnov
& ramène le navire dans son sillage
& distance à parcourir moindre, économie de temps
& ne peut être réalisée de manière efficace que si l’on connaı̂t le temps
écoulé entre le moment de l’accident et le début de la manœuvre
Manœuvre de Scharnov
(à ne pas utiliser en cas
d’«action immédiate»)
Lorsque le navire a dévié de
2408 par rapport à sa route
initiale, mettre la barre toute de
l’autre bord.
Lorsque le navire atteint un
angle de 208 avec la direction
opposée à sa route initiale,
mettre la barre à zéro de
manière que le navire finisse
par suivre la route inverse.
4–15
Section 4 – Urgences à bord
Urgences maritimes
. Exemples d’urgences maritimes :
Incendie à bord
& faire retentir le klaxon d’alarme
& signaler l’emplacement de l’incendie
& évaluer l’incendie
– déterminer sa classe
– choisir l’agent extincteur approprié
– choisir la méthode d’attaque appropriée
– déterminer comment circonscrire l’incendie
– déterminer quel personnel sera nécessaire et les tâches qui lui
seront confiées
– établir des communications satisfaisantes entre la passerelle et
l’emplacement de l’incendie
– attaquer l’incendie
– continuer de lutter contre l’incendie jusqu’à ce qu’il soit éteint
& si de l’aide est nécessaire, émettre un appel et un message de
détresse
Échouement
& vérifier si la coque est avariée
& si de l’aide est nécessaire, émettre le signal d’urgence PAN-PAN
& déterminer de quel bord l’eau est la plus profonde
& déterminer si le vent et les vagues enfoncent encore plus le navire
dans le sol
& réduire le tirant d’eau du navire
& mettre les moteurs en marche arrière pour reculer
& si le navire ne peut être remis à l’eau avant que l’aide n’arrive ou
avant le changement de marée, remédier le mieux possible aux
avaries et à l’embarquement d’eau
Avaries de la coque
& déterminer par où l’eau pénètre dans le navire
& couper tout le courant électrique qui traverse cet emplacement
& obturer l’avarie pour empêcher l’eau de pénétrer
& vérifier que la pompe de cale fonctionne
4–16
Section 4 – Urgences à bord
& vérifier les pompes auxiliaires pour pouvoir les utiliser en cas de
besoin
& si nécessaire, abandonner le navire en dernier ressort
Abandon du navire
& n’abandonner le navire qu’en dernier ressort
& émettre un appel et un message de détresse
& porter des brassières de sauvetage et bien se vêtir
& quand la température de l’eau est inférieure à 168C (608F), porter des
combinaisons d’immersion
& ordonner aux membres d’équipage de préparer les canots ou les
radeaux de sauvetage et d’être prêts à les mettre à l’eau
& s’assurer qu’une bosse est attachée au navire
& faire embarquer l’équipage et mettre l’embarcation à l’eau
& garder le canot ou le radeau de sauvetage attaché au navire le plus
longtemps possible
Urgences médicales
& évaluer l’état de la victime pour lui administrer les premiers soins si
nécessaire
& traiter la victime au mieux avec les moyens et les médicaments qui se
trouvent à bord
& voir les explications précédentes concernant MEDICO et MEDEVAC
& si l’évacuation médicale est nécessaire, alerter les autorités compé-
tentes
& préparer le patient en vue de son évacuation
& rassembler tous les documents appropriés et les attacher au patient
& Actes illicites
Pirates et voleurs armés
. Il existe un signal spécial à l’usage des navires qui font l’objet d’une
attaque ou d’une menace d’attaque de pirates ou de voleurs armés.
. «Piraterie/attaque à main armée» est une catégorie de messages de
détresse pour toutes les classes d’équipements d’appel sélectif
numérique et Inmarsat a ajouté un message de piraterie au menu
d’Inmarsat-C pour le SMDSM.
4–17
Section 4 – Urgences à bord
& pour leur propre sécurité, les navires pourront être amenés à envoyer
secrètement le message «piraterie/attaque à main armée»
. Lorsque le RCC a connaissance de pareille situation, il doit prévenir les
organismes compétents
. Si le navire envoie secrètement un message, il faut prendre soin, dans
toutes communications renvoyées au navire, de ne pas alerter les
pirates.
. Les attaques de pirates ou de voleurs armés comportent deux phases
distinctes :
& les pirates sont découverts par le personnel du navire avant de
monter à bord
& les pirates sont montés à bord subrepticement, ils prennent des
otages et menacent l’équipage du navire de violence ou de mort
. Les pirates ordonnent normalement à l’équipage de ne pas établir le
contact radio et ils continuent de le menacer.
Les pirates sont découverts avant de monter à bord du navire
. Si les pirates n’ont pas ordonné au navire de ne pas utiliser ses radios, le
contact devrait immédiatement être établi avec les navires qui se
trouvent dans le voisinage et avec les autorités au sol en envoyant un
message «piraterie/attaque à main armée» via Inmarsat ou par tout DSC
disponible ou sur une autre fréquence de détresse et de sécurité.
Les pirates montent à bord subrepticement
. Un navire devrait obtempérer quand des pirates ou des voleurs armés
lui ordonnent de ne pas effectuer d’émissions pour informer les autorités
à terre de l’attaque. Les pirates ont peut-être du matériel capable de
détecter les signaux radio terrestres.
& autre méthode recommandée en cas d’attaque : le signal d’alarme
peut être envoyé automatiquement par satellite pour que les pirates
ne puissent le détecter
& le signal d’alarme devrait être émis via Inmarsat en utilisant le
message «piraterie/attaque à main armée» d’Inmarsat-C et en
donnant la position du navire
. Ce message devrait être lancé au moyen de boutons-poussoirs
dissimulés à au moins trois endroits du navire
& timonerie
& cabine du capitaine
4–18
Section 4 – Urgences à bord
Urgences d’aéronef
. Pour les urgences en vol, suivre les instructions du manuel de vol pour le
type particulier d’aéronef. Si ce manuel n’est pas disponible, les
renseignements ci-après devraient être utiles.
& Message de détresse d’un aéronef
. DÉTRESSE et URGENCE
Détresse
& précéder la communication initiale du signal «MAYDAY» répété trois
fois
Urgence
& précéder la communication initiale du signal «PAN-PAN» répété trois
fois
. Il est impossible de prescrire des procédures spécifiques sur la manière
de faire face à des situations d’urgence parce qu’elles peuvent être très
différentes.
& le manuel de vol de l’exploitant pour le type particulier d’aéronef
contient les meilleurs éléments d’orientation et il devrait toujours y en
avoir un à bord
& Liste de vérification du message de détresse d’un pilote
d’aéronef
. Quand il signale une urgence en vol, le commandant de bord devrait
s’attendre à ce que l’organe ATS lui demande les renseignements ci-
après :
& identification et type de l’aéronef
4–19
Section 4 – Urgences à bord
. Ces occasions étant plutôt rares, les aéronefs civils ne sont normalement
pas dotés de l’équipement supplémentaire nécessaire à cette fin si bien
que l’incompatibilité des matériels peut compliquer les communications.
. Le service mobile aéronautique utilise la radiotéléphonie VHF en
modulation d’amplitude (AM) alors que le service mobile maritime
utilise la modulation de fréquence (FM).
. À l’exception des SRU, les navires ne peuvent normalement pas
communiquer sur 3 023 et 5 680 kHz, ni sur 121,5 et 123,1 MHz.
. Les fréquences ci-après peuvent être utilisées pour les communications
de sécurité entre navires et aéronefs quand ils sont dotés de matériels
compatibles :
2 182 kHz
& beaucoup de navires, surtout les navires de pêche, et presque tous
les bateaux disposent de matériel fonctionnant sur 2 182 kHz
– certains aéronefs de transport peuvent émettre sur cette
fréquence et elle est obligatoire pour ceux qui sont affectés à des
opérations SAR maritimes
– les aéronefs peuvent avoir du mal à appeler les navires sur
2 182 kHz, car ceux-ci assurent la veille de cette fréquence par
des moyens automatiques et sont alertés quand le signal d’alarme
radiotéléphonique est transmis
4 125 kHz
& les aéronefs peuvent utiliser cette fréquence pour communiquer avec
les navires pour des raisons de détresse et de sécurité
– cette fréquence n’est pas nécessairement disponible sur tous les
navires
– si un aéronef doit être secouru par un navire, les autorités SAR
peuvent prévenir les navires qui se trouvent à proximité du lieu de
la détresse et leur demander, si elle est possible, d’établir une
veille sur 4 125 kHz
3 023 et 5 680 kHz
& il s’agit des fréquences radiotéléphoniques HF utilisées sur les lieux
d’une opération SAR
– les aéronefs SAR et la plupart des aéronefs civils, s’ils sont dotés
d’appareils de communications HF, peuvent utiliser ces fré-
quences
– elles peuvent l’être aussi par les navires et les CRS qui participent à
des opérations SAR coordonnées
4–21
Section 4 – Urgences à bord
121,5 MHz AM
& il s’agit de la fréquence de détresse aéronautique internationale
– tous les aéronefs SAR et civils sont dotés d’appareils fonctionnant
sur 121,5 MHz
– cette fréquence peut aussi être utilisée par des stations terriennes
ou des véhicules maritimes à des fins de sécurité
– tous les aéronefs devraient assurer la veille sur cette fréquence
dans la mesure où les fonctions de l’équipage de conduite et les
limitations de l’équipement le permettent
123,1 MHz AM
& il s’agit de la fréquence aéronautique sur les lieux qui peut être
utilisée conjointement par les aéronefs et les navires qui participent à
des opérations SAR
156,8 MHz FM
& il s’agit de la fréquence maritime VHF de détresse (canal 16) dont la
plupart des navires et autres embarcations sont dotés
– les aéronefs civils ne sont normalement pas équipés de radios
fonctionnant sur cette fréquence, mais certains de ceux qui
survolent régulièrement des zones océaniques en comportent,
habituellement de portables
– les aéronefs affectés à une opération SAR devraient être en
mesure d’utiliser cette fréquence pour communiquer avec les
navires en détresse et avec ceux qui les assistent
. Quand ils sont alertés, les RCC peuvent souvent aider les aéronefs à
prendre des dispositions pour pouvoir communiquer directement avec
les navires, ou retransmettre des messages.
& Renseignements généraux sur les urgences en vol
. Exemples d’urgences en vol :
Intervention illicite
. Si c’est possible, régler le transpondeur sur 7 500, code de l’intervention
illicite.
Faible réserve de carburant
. Voler à la vitesse propre la plus économique : en cas de panne d’un ou
de plusieurs moteurs, maintenir la meilleure vitesse propre en vol plané.
. Informer l’organe ATS compétent de la situation, de la position et des
intentions du pilote, sur 121,5 MHz si aucune autre fréquence n’est
disponible.
4–22
Section 4 – Urgences à bord
4–23
Section 4 – Urgences à bord
& les meilleurs résultats sont obtenus avec les aéronefs pressurisés à
ailes basses, sans grands fuseaux moteurs suspendus, et dont la partie
arrière du fuselage est courte
. Déterminer la direction des houles primaire et secondaire.
& la houle primaire sera visible de jour en conditions météorologiques
de vol à vue (VMC) d’une altitude de 600 m (2 000 pieds) ou plus
& les houles sont engendrées par des systèmes météorologiques
éloignés et ne déferlent pas comme les vagues
& la houle primaire a une forme très reconnaissable ou produit des
différences d’intensité lumineuse à la surface de l’eau
& la direction de la houle peut être déterminée en l’observant pendant
quelques instants
& de nuit ou en conditions IMC, ce renseignement peut être obtenu
des navires de surface qui se trouvent dans la zone
& lorsqu’il est présent, le système de houle secondaire ne devient
visible qu’aux altitudes comprises entre 450 et 250 m (1 500 et
800 pieds)
. Déterminer la direction et la vitesse du vent à la surface.
& observer les effets des vents locaux sur l’eau
& les moutonnements s’écrasent sous l’effet du vent, mais ils sont
dépassés par les vagues, ce qui donne l’impression que l’écume
glisse vers l’arrière. Il faut se préparer à amerrir dans la même
direction que les moutonnements sauf si les houles sont fortes
& la vitesse du vent peut être estimée avec précision en notant l’aspect
des moutonnements, de l’écume et des rides qu’il produit
& l’échelle de Beaufort qui figure à la fin de la présente explication
indique la vitesse du vent et la hauteur des vagues
. Vérifier l’analyse du vent et de la houle.
& en vol à basse altitude au-dessus de l’eau, face aux vagues, celles-ci
semblent profondes, rapides et très agitées
& en descente ou en vol parallèle aux vagues, la surface de l’eau
semble être plus calme
. Larguer le fret et le carburant, mais conserver assez de carburant pour
pouvoir atterrir.
. S’assurer que les ceintures et harnais de sécurité sont bien attachés.
. Déterminer la meilleure direction d’amerrissage.
4–25
Section 4 – Urgences à bord
Échelle de Beaufort
4–29
Section 4 – Urgences à bord
4–30
Appendice A –
Règle V/33 de la Convention
internationale de 1974
pour la sauvegarde
de la vie humaine en mer,
telle que modifiée
A–2
Appendice B –
Message d’un plan de recherche
BT BT
1. SITUATION : 1. SITUATION:
5. COORDINATION : 5. CO-ORDINATION:
7. RAPPORTS : 7. REPORTS:
A. OSC ENVERRA SITREP À SMC A. OSC SEND SITREP TO SMC
DÈS ARRIVÉE SUR LES LIEUX UPON ARRIVAL ON-SCENE
PUIS TOUTES LES HEURES THEN HOURLY THEREAFTER.
ENSUITE. MENTIONNER DANS INCLUDE WEATHER, SEAS, ETC.
TOUS LES SITREP CONDITIONS FOR EACH AREA IN ALL
MÉTÉOROLOGIQUES, ÉTAT DE SITREPS
LA MER, ETC. POUR CHAQUE
ZONE DE RECHERCHE
B. OSC INDIQUERA DANS B. OSC REPORT ACTUAL AREA
RAPPORT ZONE SEARCHED (SQUARE NAUTICAL
EFFECTIVEMENT EXPLORÉE MILES), HOURS SEARCHED,
(MILLES MARINS CARRÉS), TRACK SPACING USED,
DURÉE DE LA RECHERCHE, CORNER POINTS OF ACTUAL
ESPACEMENT DES PARCOURS AREAS SEARCHED IF
ADOPTÉ, POINTS D’ANGLE DIFFERENT FROM THOSE
DES ZONES EFFECTIVEMENT ASSIGNED. SEND REPORTS VIA
EXPLORÉES SI DIFFÉRENTES MOST RAPID MEANS
DES ZONES AFFECTÉES.
ENVOYER RAPPORTS PAR
MOYENS PLUS RAPIDES
BT BT
B–3
Appendice C –
Facteurs affectant
l’efficacité de l’observateur
Limitations de l’Œil
L’œil humain est un système très complexe. Son rôle consiste à capter des
images et à les transmettre au cerveau pour que celui-ci les reconnaisse et
les mette en mémoire.
. Il a été estimé que 80 % des informations que nous assimilons passent
par nos yeux.
. L’organe de la vision est notre principal moyen de saisir ce qui se passe
autour de nous.
. En fait de détection d’un objectif, il est probablement nécessaire, pour
l’efficacité d’une recherche, que l’observateur ait des notions de base
sur les limitations de l’œil.
. L’œil, et donc la vision, est vulnérable à de nombreux facteurs :
& poussière
& fatigue
& émotion
& infections
& cils qui tombent
& âge
& illusions d’optique
& effets de l’alcool
& effets de certains médicaments
. En vol, la vision est influencée par d’autres phénomènes :
& vibrations
& conditions atmosphériques
& éblouissement
& éclairage
& distorsion causée par le pare-brise
& type d’aéronef
C–1
Appendice C – Facteurs affectant l’efficacité de l’observateur
& un objet très contrasté sera facile à détecter, tandis qu’une cible peu
contrastée pourra passer inaperçue à la même distance
& lorsque l’observateur a le soleil dans le dos, un objet peut être
nettement distingué alors qu’avec le soleil dans les yeux, l’éblouis-
sement empêche de le voir
. Du fait que les observateurs ont tendance à surestimer leur acuité
visuelle, la meilleure façon de procéder à une recherche à vue efficace
consiste à apprendre de bonnes techniques d’exploration.
C–4
Appendice D –
Modèle normalisé de rapport de situation
pour la recherche et le sauvetage (SITREP)
Les rapports de situation (SITREP) Situation reports (SITREP) should be
devraient être établis comme suit : compiled as follows :
Rapport abrégé Short Form
Pour la transmission immédiate de To pass urgent essential details when
renseignements indispensables requesting assistance, or to provide
lorsqu’une assistance est the earliest notice of a casualty.
demandée, ou pour la première
notification d’un accident.
PRIORITÉ DE TRANSMISSION TRANSMISSION PRIORITY
(détresse/urgence, etc.) (distress/urgency, etc.)
DATE ET HEURE DATE AND TIME (UTC or Local
(UTC ou date/heure locales) date/time group)
DE (RCC dont émane le rapport) FROM (originating RCC)
À TO
SITREP SAR (NUMÉRO) (pour SAR SITREP (NUMBER) (to indicate
indiquer la nature du message et nature of message and
permettre de s’assurer que tous les completeness of sequence of
SITREP relatifs à l’accident ont été SITREPs concerning the casualty)
reçus)
IDENTITÉ DU VÉHICULE IDENTITY OF CASUALTY (name,
ACCIDENTÉ (nom, indicatif call-sign, flag State)
d’appel, État du pavillon)
POSITION (latitude/longitude) POSITION (latitude/longitude)
SITUATION (type de message, SITUATION (type of message,
p. ex. détresse ou urgence, date et distress or urgency; date/time;
heure, nature de la détresse/de nature of distress/urgency, for
l’urgence, p. ex. incendie, example, fire, collision, medical)
abordage, cas médical)
NOMBRE DE PERSONNES EN NUMBER OF PERSONS AT RISK
DANGER
ASSISTANCE DEMANDÉE ASSISTANCE REQUIRED
RCC DE COORDINATION CO-ORDINATING RCC
D–1
Appendice D – Modèle normalisé de rapport de situation pour la recherche
D–3
Appendice E – Formulaire de briefing
et de débriefing SAR
Briefing Briefing
SAR : _________________________________________ SAR: ____________________________________________
Date : __________________________________________ Date: ____________________________________________
Type et numéro de l’aéronef : _____ Search Craft Number: ___________________
Unité : _________________________________________ Unit: _____________________________________________
Commandant de bord ou
capitaine : ___________________________________ Captain: ________________________________________
Renseignements détaillés sur le Details as to nature of distress or
genre de détresse ou d’urgence : emergency: __________________________________
___________________________________________________ ____________________________________________________
___________________________________________________ ____________________________________________________
___________________________________________________ ____________________________________________________
Description de l’objet recherché Description of Search Object
Type d’aéronef ou de navire : ______ Type of aircraft or vessel: _____________
___________________________________________________ ____________________________________________________
Numéro ou nom du véhicule : _____ Number or name of craft: _____________
Longueur : ___________________________________ Length: _________________________________________
Largeur (envergure) : ___________________ Width (Wing-Span): ______________________
Nombre de personnes à bord : ____ Number on board: ________________________
Description détaillée du véhicule, Full description of craft, including
avec une indication de sa couleur colour and markings: ____________________
et de ses marques : ____________________ ____________________________________________________
___________________________________________________ ____________________________________________________
___________________________________________________ ____________________________________________________
___________________________________________________ ____________________________________________________
Fréquences radio du véhicule Frequencies of missing craft:
disparu : ______________________________________ ____________________________________________________
___________________________________________________ ____________________________________________________
E–1
Appendice E – Formulaire de briefing et de débriefing SAR