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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE TOLIARA
INSTITUT HALIEUTIQUE ET DES SCIENCES MARINES
Sous la direction de :
Dr. RAKOTOARINIVO William
Septembre 2023
Remerciement
Voilà déjà six ans que nous avons étudier à l’Institut Halieutique et des Sciences Marines. En
effet, depuis 2018, nous avons étudier la science marine et halieutique à l’IH.SM durant laquelle des
connaissances et des sagesses nous ont été légué. Ainsi, nous adressons nos profondes
reconnaissances envers tous les enseignants et personnels de l’IH.SM et toutes les personnes qui
nous ont appuyé depuis ces six années d’étude.
Ce voyage d’étude n’a pu jamais être aboutit sans l’initiative et la participation de nos
enseignants. Ainsi, nous voudrions adresser particulièrement nos sincères remerciements à :
Tous les enseignants et personnelles de l’IH.SM qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation
de ce voyage.
Introduction ..................................................................................................................... 1
3. Préparation ............................................................................................................. 3
5. Bilan ..................................................................................................................... 17
Conclusion .................................................................................................................... 20
LISTE DES FIGURES
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1. Les participants
Un photographe
- Mr Rodin BOLESLAS
2. Zone d’étude
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Figure 1 : Zone d’étude
3. Préparation
3.1. Elaboration d’un planning
Nous avons élaboré, avec les enseignants, un planning de voyage pour une voyage
d’étude qui dure 10 jours (Tab. 1). Nous avons prévu quitter la ville de Toliara le 18 juillet 2023
et d’y retourner le 28 juillet. Dans ce planning, nous avons programmer de séjourner de deux
trois à trois jours dans quelques villages ou communes pour effectuer nos activités (Anakao,
Ambola, Itampolo et Bezaha). Nous avons aussi visité des aires protégées (Parc National
Tsimanampesotse et l’îlot Nosy Ve).
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Tableau 1 : Résumé du planning
Dans le but de rassembler les ressources nécessaires pour une voyage d'étude
enrichissant, notre promotion a lancé un ensemble d'activités de levée de fonds créatives et
engageantes. Cette entreprise collective reflète notre engagement passionné envers notre
éducation tout en soulignant nos capacités à mobiliser des ressources pour atteindre des
objectifs ambitieux.
Trois volets distincts forment les piliers de cette initiative, chacun apportant une touche
unique à l'effort global de collecte de fonds. L'opération "Miam - Miam" incarne l'ingéniosité
des étudiants en collaboration avec le restaurant "Nandih". La vente de billets à 10 000 Ar
chacun a permis aux participants de savourer un choix varié de plats exquis, le tout ajoutant une
dimension gastronomique à l'entreprise de collecte de fonds.
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Un partenariat significatif a également été établi avec l'IH.SM, élargissant l'impact de la
levée de fonds. La promotion de l'accès au musée de l'institut coïncidait intelligemment avec la
Journée Mondiale de l'Océan, ce qui a suscité un intérêt accru et une sensibilisation à la
préservation des écosystèmes marins. Cette coopération stratégique a renforcé l'engagement
communautaire tout en renforçant la portée de la levée de fonds.
La plupart de nos vivres ont été acheté à Toliara trois jours avant le départ. Les riz, les
mets tels que les légumes, les brèdes et les viandes (bœufs, poulets), les épices comme les
poivres, les carries et le sel ainsi que le sucre, les cafés et les thés. En ce qui concerne les
matériels utilisés tout au long du voyage, il convient à noter que la majeure partie des
équipements ont été acheté par l’institut lui-même. Par ailleurs, les étudiants ont aussi apporté
des matériels de cuisine comme les « sahafa », bidons, couteaux etc.
Durant le voyage d’étude, quatre thématiques ont été traité au niveau de chaque village
dont : l’Approche Ecosystémiques de la Pêche (AEP), Aire Protégée Marine et Côtière (APMC)
qui sont sous la responsabilité de Dr. RAKOTOARINIVO William ; la gouvernance de la pêche
et des aires marines protégées dirigé par Dr. TODINANAHARY Gildas et l’Aquaculture par
Dr. TSARAHEVITRA Jarisoa.
4. Déroulement du voyage
4.1. Anakao
Le séjour à Anakao a duré trois jours, le départ étant à 9h30 à Anakao Express Toliara,
le 18 juillet 2023. Anakao se trouve à 30 km au Sud de Toliara, dont le voyage peut être effectué
en voiture ou en vedette. On peut y localiser un village de pêcheur Vezo et plusieurs hôtels pour
accueillir les touristes. L’endroit est très apprécié par ces derniers pour ses possibilités
d’excursion et les diverses activités récréative existantes. Le voyage a duré environ 1heure et
demi, puis les installations ont commencé dès notre arrivé à l’Hôtel chez Émile. Nos enquêtes
ont commencé juste l’après-midi.
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Nous nous sommes scindés en plusieurs groupes, il y a ceux qui ont fait des entretient
avec le vice-président du fokontany et d’autres qui ont fait des enquêtes auprès des gestionnaires
de ressources, associations etc.
Presque 90% des villageois sont des pêcheurs à Anakao-bas. Apparemment, ils ne
pratiquent pas l’agriculture mais seulement quelques élevages porcins comme autre source de
revenu. Les pêcheurs, les mareyeurs et les sous collecteurs collaborent avec les hôtels et les
sociétés de collecte comme MUREX et COPEFRITO pour la vente de leurs produits.
L’algoculture y est également pratiquée depuis l’année 2020, et est actuellement en plein
essor. Cette activité a été créé comme activité secondaire, mais les villageois veulent en faire
une activité principale, alors que l’inscription pour les formations sont limitées chaque année.
Le nombre total des algoculteurs est actuellement de 197, utilisant l’espèce Kappaphycus
alvarezii comme souche provenant de la société Ocean Farmers. Long line, Off Bottom et Tube
net sont les techniques utilisées par les fermiers. La dernière technique est plus performante
parait-il, car elle est plus solide, facile à manipuler et il n’y a pas de perte. Les algoculteurs se
regroupent au sein d’un association nommé « Velondomotse », composé de 14 membres de
bureau.
Le 19 juillet, une visite guidée sur l’île Nosy Ve a été effectuée, le départ étant à 8h du
matin en voyageant en pirogue. À première vue, l'île enchante par sa magnifique plage bordée
d'une eau claire et peu profonde. À l'intérieur des terres, une végétation herbacée luxuriante,
agrémentée de quelques formations arbustives, ajoute à son charme.
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Figure 2 : Visite guidée à travers Nosy Ve
Entre XVème et XIXème siècle, Nosy Ve était le refuge des pirates, mais après leur
départ, elle fut reprise par la population d'Anakao. De nos jours, elle est devenue une destination
touristique prisée et un site sacré où les Vezo organisent des cérémonies pour honorer des
esprits en leur offrant des présents tels que du rhum, des coqs, des boissons non alcoolisées
comme le Coca-Cola, et bien d'autres. Du fait de son caractère sacré, il est strictement prohibé
de faire ses besoins sur l'île, de pointer du doigt objets qui s'y trouvent, ou d'emporter des
souvenirs de l'île.
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Figure 3 : Paille-en-queue
Depuis 2018, l'île est gérée par le projet PIC (Pôle Intégré de Croissance), qui a permis
d'améliorer le circuit touristique et de restaurer les vestiges laissés par les pirates. Notamment,
on peut encore apercevoir l'emplacement du bateau des pirates, désormais renversé et
partiellement enseveli sous le sable (Fig. 4). Bien que cette structure ne soit qu'une
reconstitution, l'ancre qui y trône est authentique (Fig. 5), constituant ainsi un témoignage
fascinant de l'histoire de l'île en tant que repaire de pirates.
Après Nosy Ve, le lendemain, nous avons visité la commune rurale de Soalara Sud qui
se trouve à environ 12 km d’Anakao. A première vue, Soalara Sud semble être un village
abandonné avec quelques infrastructures qui ne sont plus fonctionnels. Elle est habitée
essentiellement par des pêcheurs vezo dont la plupart sont des migrant venant d’autres villages.
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Figure 4 : Reconstitution du vestige du bateau des pirate
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4.3. Beheloka
L'ONG WWF intervient dans cette partie Sud de la région Sud-Ouest de Madagascar,
précisément de Maromena jusqu'à Ambohibola. Elle apporte son soutien aux communautés
locales qui gèrent les LMMA. Actuellement, cette zone compte 17 LMMAs, chacun étant dirigé
par un président. Ces 17 LMMAs sont regroupés au sein d'une fédération présidée par un seul
président.
- Suivi écologique participatif des récifs coralliens, organisé annuellement par des pêcheurs et
des scientifiques pour évaluer la santé de cet écosystème.
-Suivi des captures, effectué trois fois par semaine, comprenant la mesure, la pesée et le calcul
de l'effort de pêche pour évaluer la pression sur la ressource naturelle.
-Surveillance des infractions dans les zones protégées, notamment les réserves permanentes et
temporaires (la réserve de poulpe). Le comité de surveillance patrouille pour détecter les
infractions, et en cas de non-respect des règles, des pénalités sont appliquées.
Les infractions, telles que l'utilisation d'engins interdits ou le non-respect des périodes
de fermeture de pêche, constituent les problèmes les plus fréquents dans la gestion des
ressources halieutiques. Il arrive que les délinquants refusent d'admettre leurs fautes et
s'opposent catégoriquement à se soumettre au dina.
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Au niveau national, l'application des pénalités pour les infractions aux ressources
naturelles gérées localement provoque fréquemment des conflits. En général, le Comité de
Surveillance Communautaire (CSC), composé de patrouilleurs et d'autres responsables de la
surveillance, n'a pas le pouvoir d'imposer des sanctions ni de détenir les délinquants. Cette
responsabilité revient aux Officiers de Police Judiciaire (OPJ) et au Comité de Surveillance de
la Pêche (CSP). Cependant, il n'y a qu'un seul agent de la CSP dans la région sud-ouest, et le
CSC, étant plus proche des ressources, ne dispose pas des pouvoirs nécessaires pour intervenir
en cas d'infractions. Il est donc nécessaire de modifier le statut du CSC au niveau législatif.
Jusqu'à présent, il n'y a pas encore eu de décret de Transfert de Gestion des Ressources
Halieutiques (TGRH) dans cette zone d'intervention du WWF, en attendant la mise à jour du
Plan d'Aménagement de la Pêche (PAP), qui aurait dû être réactualisé depuis 2018.
Après notre entretien avec les responsables du LMMA de Beheloka, nous avons pris
notre repas et poursuivi notre voyage pour rejoindre Ambola.
4.4. Ambola
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4.5. Visite du parc national Tsimanampesotse
Ce lac, d'une superficie de 3 740 ha, s'étend sur environ 15 km de longueur, avec une
largeur de 2 km au nord et 1,5 km au sud, et une profondeur variant de 80 à 85 cm. Son nom
malgache, "lac sans dauphin", provient du fait que ce lac abritait autrefois des dauphins à une
époque où Madagascar était encore rattachée au continent africain. Aujourd'hui, le lac est le
refuge de diverses espèces d'oiseaux, notamment le flamant rose (Phoenicopterus ruber), le
flamant nain (Phoenicopterus minor) et des canards sauvages. Le flamant rose est une espèce
migratrice qui alterne entre la Tanzanie et Madagascar. De septembre à octobre, il réside dans
le lac Ngorongoro en Tanzanie, puis migre à Madagascar en mars et avril, pendant la saison
fraîche. Une caractéristique étonnante de ce lac est son changement de couleur : il présente une
teinte bleue le matin, devient vert topaze en fin d'après-midi, et prend une teinte blanche laiteuse
sous l'influence du vent.
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À l'intérieur du parc, une découverte fascinante nous attendait : le poisson aveugle
endémique de Madagascar, le Typhleotris madagascariensis, qui habite la grotte appelée
"mitoho". L'absence d'yeux chez cette espèce s'explique par son adaptation à un environnement
obscur, où elle a évolué au fil des années.
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Figure 8 : Baobab grand-mère
4.6. Itampolo
Après Ambola, nous nous somme destiner à Itampolo le 24 juillet. Après avoir fini notre
repas, nous avons tout de suite commencé nos activités. Itampolo est une commune située à
environ 130 km au sud d'Anakao. Cette commune fait partie d'une zone d'intervention où
plusieurs programmes de développement menés par différentes ONG, notamment MAHARO
(sécurité alimentaire), ADRA (sécurité alimentaire), SAHY (assainissement) et Trans-mad
(eau).
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supervisée par le CDD (Conseil Diocésien de Développement). Ce projet a débuté il y a déjà
quatre ans et se terminera en avril 2024. La gouvernance est assurée par des associations locales,
notamment le KFF (Komity Fampandrosoana ny Fokontany) et l'ELS (Equipe Locale de
Secours), sous la supervision des techniciens de gouvernance du CDD.
La présence de nombreux projets à Itampolo nous a interpellés pendant notre séjour, car
à première vue, la commune ne semble pas connaître de difficultés économiques majeures ni
souffrir de malnutrition par rapport à d'autres villages que nous avons visités. Nos enquêtes ont
montré que les habitants sont coopératifs et enthousiastes à l'égard des projets de
développement. La zone connaît déjà une certaine stabilité économique et sociale, ce qui
rendrait plus facile pour les ONG d'apporter des améliorations sans avoir à déployer d'énormes
efforts et ressources pour obtenir de bons résultats dans les projets de développement. Il semble
donc que la question réside davantage dans la visibilité.
Concernant l'algoculture, un projet avait été envisagé il y a quelques mois, mais en raison
de conflits avec une société chinoise et des vols d'holothuries dans d’autres villages qui ont
conduit à des problèmes par le passé, les habitants d'Itampolo se montrent réticents et refusent
catégoriquement l'installation de l'algoculture. La peur des exploitants chinois a renforcé cette
opposition, notamment au sein du Fokontany Itampolo centre. Le problème réside donc
principalement dans la communication. De plus, une protestation menée par un prétendu
"patriote" (Fig. 9) pourrait influencer l'opinion publique concernant le projet d'exploitation des
ressources minières et aquatiques dans la commune. Il est également évident que la population
locale bénéficie encore du soutien de nombreux projets de développement et que ses ressources
halieutiques sont encore en bon état, ce qui limite l'enthousiasme pour une source de revenu
supplémentaire.
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Figure 9 : Banderole de manifestation de Papa Robert
Le lendemain, en fin d'après-midi, nous avons visité la grotte d'Itampolo (Fig. 10) qui se
situe à quelques kilomètres d’Itampolo. Il s’agit d’une cavité profonde formée par des processus
géologiques. Cette grotte sert actuellement de refuge à des lémuriens et abrite également des
chauves-souris.
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Figure 10 : Grotte d’Itampolo
Après le départ d’Itampolo, le 26 juillet, nous avons donc parcouru une route secondaire,
qui dévie depuis Beheloka, passant par Betioky, Tongobory où il y a une déviation menant vers
Bezaha pour une évaluation de l’écotourisme et la gestion du « Ranomafana » de Bezaha. Le
trajet a duré environ 5 heures de temps jusqu’à Betioky où on a pris le repas de midi.
Malheureusement, il y avait un problème dû à une panne de voiture pendant de trajet après
Betioky qu’on a dû finir le trajet à pied jusqu’à Tongobory. Suite à ce problème, la destination
pour Bezaha fut annulée. Nous sommes ainsi restés à Tongobory pendant la journée du 27
juillet. Nous avons repris la route vers Toliara à la fin de l’après-midi de ce jour même. A la
sortie d’Andranovory, notre taxi-brousse a été en panne une seconde fois et nos transporteurs
ont engagé des bus pour nous transporter vers Toliarara.
5. Bilan
Notre aventure a commencé avec une touché de luxe lorsque nous avons embarqué à
bord de l'Anakao Express, un moyen de transport évoquant des voyages exotiques. Cependant,
cette expérience somptueuse a rapidement été remplacée par une aventure plus terre-à-terre
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lorsque nous avons fait un long voyage avec un camion, mettant en évidence la diversité des
moyens de transport que nous allions rencontrer lors de notre voyage, jusqu’à être transférés
dans un modeste minibus le dernier jour.
Au cours de notre voyage, nous avons été confrontés à une série de défis et
d'opportunités. Nous avons eu l'occasion d'interagir avec des communautés locales dont la
subsistance dépend étroitement des ressources marines et côtières. Ces rencontres ont
approfondi notre compréhension des problèmes sociaux, économiques et écologiques
complexes auxquels ces populations font face.
Ce voyage ne se limitait pas à une simple exploration académique, mais était aussi une
immersion dans la vie quotidienne des habitants de ces régions. Nous avons partagé des
moments uniques, écouté des histoires inspirantes de résilience et de préservation de
l'environnement, et découvert les défis pratiques auxquels les gestionnaires de ces aires
protégées sont confrontés.
6. Leçons à tirer
Le voyage est très enrichissant avec des nombreux avantages. Le principal de ce dernier
est d’une part ; de pouvoir compléter les connaissances acquises sur les cours théorique par la
situation réel sur le terrain. D’autre part, le voyage a également permis de tirer de nombreuses
leçons, non seulement sur la partie pratique des cours mais aussi sur différentes relations : que
ce soit au niveau des collègues, professionnels ou au niveau de la population local. C’est
important de prendre en considération ces leçons pour permettre de toujours persévérer et
pouvoir toujours se développer. Les suivants sont les leçons les plus pertinentes à tirer durant
ces dix jours de voyage :
- Savoir se respecter mutuellement et toujours écouter les idées des autres avant d’entamer un
plan ou de décider, savoir se comprendre
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- Rester uni et solide, toujours prêt à s’entre-aider car l’union fait la force
- Savoir prendre part à toutes les tâches sans attendre le tour respectif de groupe
- Savoir bien organiser ; par exemple préparer à l’avance les tâches à réaliser sur le terrain
- Respecter le planning car les imprévus créés toujours des circonstances délicates qui laisse
sans contrôles
- Sur le terrain, il faut toujours être prêt et aptes à faire des efforts physiques
- Il est très important de toujours s’adapter aux différentes situations (milieu, aliment, endroit,)
- Il faut être responsable (ex : prendre des notes pour pouvoir partager pas seulement quelques
têtes de personne, se porter volontaire des fois).
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Conclusion
Malgré tous cela, des points sont encore à revoir non seulement sur l’organisation du
voyage mais aussi suite à l’évaluation de la potentialité halieutique, de la gestion et de
l’écotourisme dans le Sud-Ouest. Concernant le voyage d’étude, le programme était un peu
serré de ce fait, le voyage était rythmé à un point où parfois le moindre retard pourrait mettre
en péril tous le programme. Sur le déroulement, le programme n’a pas été respecté à cause
d’une panne, malgré cela on y a fait face et on a su s’adapter. Les imprévus font partie du
domaine du terrain alors savoir s’y préparer est indispensable. Concernant le potentiel du Sud-
Ouest, il faut plus de donnée pour pouvoir vraiment établir un plan digne de ce nom pour
rehausser la situation. Suivre les points importants permet de voir les grandes lignes mais pour
avoir une plus vaste observation de l’étendu de la situation il faut plus se rapprocher des zones
reculées.
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