Rapport de Stage

GOSSE ERIC ELOGE BTSA 2021-2022
TABLE DES MATIERES
AVANT PROPOS…………………………………………………………………………I
REMERCIEMENTS……………………..………………………………………………II
SIGLES ET ABREVIATIONS………………………………………………………….III
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX………………….……………………………IV
INTRODUCTION………………………………………………………………………..1
METHODOLOGIE…………………………………………………………………………….2
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ET

STRUCTURE D’ACCEUIL
1-1 Situation géographique.…………………………………………………….……..…3
1-2 Climat et végétation……………………………………………………………….....4

1-3 Population…………………………………………………………………………….4
1-4 Activité économique………………………………………………………………….4
1-5 Historique………………………………………………………………………...…..5
1-6 Mission………………………………………………………………………………...5
1-7Organisation et fonction………………………………………………………….......6
CHAPITRE II : GENEREALITE SUR LA TOMATE ET LES

AGROSYSTEMES
2-1 Généralité sur la tomate……………………………………………………….…6
2-1-1 Origine et importance…………………………………………………….….....6
2-1-2 Botanique et description………………………………………………..….......7
2-1-2-1 Systématique………………………………………………………................7
2-1-2-2 Description du plant………………………………………............................7
2-1-2-3 Différentes variétés…………………………………………….…………....7
2-1-3 Ecologie…………………………………………………………….…………...8
2-1-3-1 Climat………………………………………………………………………...8
2-1-3-2 Sol……………………………………………………………………………..8
2-1-4 Itinéraire technique…………………..…………………………………………8
2-2 Agrosystèmes…………………………………………………………………..…16
2-2-1 Définition………………………………………………………………….……16
2-2 Paramètres des agrosystèmes…………………………………………………….16

DEUXIEME PARTIE : MISE EN PLACE D’UNE CULTURE DANS UN

AGROSYSTEME
CHAPITRE I : FERTILITE DU SOL……………………..………..…....17

1-1 Définition de la fertilité……………………………………………..…………….....17
1- 2 Indicateurs édaphiques…………………………………………….……….….......17
1-2-1 Couvert végétal du sol………………………….....................................................17
1-2-2 Indices biologiques…………………………….......................................................17
1-2-3 Textures et structures du sol………………….......................................................18
CHAPITRE II : IMPORTANCE DE L’EAU…………………………….19

2-1 Installation d’un système d’irrigation…………………….………………………..19
2-1-1 Différents types de systèmes d’irrigation…………………………………………19
2-1-2 Choix du système d’irrigation goute à goute……………………..…....................19
2-1-3 Matériels et équipements…………………………………………………………..19
2-1-4 Méthode………………………………………..……………………………….…..20
CHAPITRE III : DEFENSE CONTRE LES NUISIBLES………………21

3-1 Différents nuisibles…………………………………………………...........................22
3-2 Méthode de lutte……………………………………………………...………………22
3-2-1 Lutte agronomique………………………………………………………………...24
CHAPITRE IV : AMELIORATION DES VARIETES VEGETALES…26

4-1 Méthodes…………………………….……………………………………………….26
4-2 Avantages.……………………………………………………………………………26
4-3 Inconvénients……………………….………………………………………………..26
TROISIEME PARTIE : RESULTATS OBTENUS, CRITIQUE ET

SUGGESTION
CHAPITRE I : RESULTATS OBTENUS………………......................27
1-1 Au niveau des plants en pépinière……………........................................................27
1-2Au niveau des plants en plantation………………………….…..............................27
1-3Au niveau du rendement..................................................................................…......28
CHAPITRE II : CRITIQUE ET SUGESTION......................................29
2-1 Critique ……………….…………………...……….................................................29
2-2 Suggestion…………….…………..………………………………….......................29
CONCLUSION GENERALE………………….………………………………...30
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE
AVANT PROPOS
Ce présent rapport est le couronnement de deux années de formation à l’institut national de

formation professionnelle (INFPA). Au nombre de ses établissements, figure l’école régionale
d’agriculture sud (ERA-SUD) de Bingerville qui nous a accueilli pour la formation en
spécialisation.
L’ERA -sud au-delà des élèves du tronc commun qu’elle reçoit, est chargée de la formation
des techniciens supérieurs agricoles option agriculture et coopération. A l’issue de cette
formation théorique de 06 mois, l’étudiant effectue un stage pratique d’une durée maximale
de trois (3 mois) au sein d’une structure, lui permettant ainsi de rédiger un rapport de stage et
de soutenir devant un jury, du brevet de technicien supérieur agricole (BTSA).
C’est dans ce cadre qu’un stage a été organisé à notre intention à PROVEGETAL-CI sur un
projet dans la zone de haute Guinée , une société d’accompagnement et création des Eco-
fermes.
Ce stage s’est déroulé du 12 Aout 2022 au 11 novembre 2022 en Guinée Conakry précisément
à Sassando village situé à 90 km de KANKAN autour du thème « IMPACT DES
AGROSYSTEMES SUR LES MOYENS D’OPTIMISATIONS DE LA PRODUCTION :
CAS DE LA TOMATE « Lycopersicon esculentum » VARIETE PADMA A
PROVEGETAL-CI »
Ce stage s’est effectué en deux phases : l’intégration dans la sociologie rurale et la

familiarisation avec les parties prenantes du projet et l’exécution du projet à proprement dit.
Sachant qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, nous demandons l’indulgence des lecteurs
et nous nous soumettons à d’éventuelles remarques et suggestions afin d’améliorer notre
travail.
I
REMERCIEMENTS
Nos remerciements vont à l’endroit des personnes dont la disponibilité et l’expérience ont
permis l’effectivité et le bon déroulement de ce stage. Ce sont d’une part :
Monsieur Djibril Coulibaly, directeur de l’ERA-SUD, monsieur FOTO mon encadreur

pédagogique, tout le personnel administratif et enseignants.
Et d’autre part à PROVEGETAL-CI, nous exprimons notre gratitude à :
➢ Monsieur AHOUCOU Léon, le responsable et le gérant de PROVEGETAL-CI.

➢ Monsieur KEITA Moussa, l’initiateur du projet FAPAGUI.
➢ Tous les techniciens agricoles.
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
FAPAGUI : ferme agro-pastorale de Guinée
ONU : Organisation des nations unies
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES
Listes des figures

Figure 1 : carte géographique…………………………………………………………….3
Figure 2 : une termitière…………………………………………………………………17
Figure 3 : irrigation goute à goute…………………………………………………….....20
Figure 3 : irrigation goute à goute…………………………………………………….....20
Figure 5 : Les planches de tomates………………………………………………………………………………27
Figure 6 : Les plants en plantation……………………………………………………………………………….28
Figure 7 : Les fruits en stade de maturité…………………………………………………………………….28
Figure 7 : Les fruits en stade de maturité………………………………………………………………………28
Listes des tableaux

Tableau I : Désinfection de planche…………………………………………...................10
Tableau II : Type d’engrais et leur dose…………………………………………………..11
Tableau III : Les différents types de nuisibles………………………………………...............22
Tableau IV : Les différentes méthodes de luttes………………………………………………23
THEME : Impact des agrosystèmes : moyens d’optimisations de la production cas de la tomate « Lycopersicon
esculentum » variété padma A PROVEGETAL-CI
III
INTRODUCTION
Une économie longtemps basée sur les minerais notamment l’exploitation de l’or, aujourd’hui
la Guinée Conakry veut amorcer une nouvelle ère de son développement à travers
l’agriculture et en même temps faire face à la poussée démographique par l’alimentation. En
effet c’est un pays a fort potentiel et atout agricole avec une superficie de forêt primaire de 1,1
millions d’hectares selon l’ONU. C’est dans cette optique que des bailleurs de fonds associés
autour du projet FAPAGUI ont fait appel à l’expertise de PROVEGETAL CI pour la mise en
œuvre dudit projet dans l’optique de produire beaucoup tout en préservant la foret et
l’environnement.
C’est ce qui justifie notre thème sur l’agrosystème comme moyens d’optimisation. Nous
avons orienté notre étude sur 3 (trois) axes. D’abord la première partie est consacrée aux
généralités. Ensuite la deuxième partie présente la mise en place d’une culture de tomate de
variété PADMA dans un agrosystème sur une superficie d’un ¼ d’hectares. Enfin la troisième
mettant en exergue les résultats obtenues, les difficultés rencontrées et proposition.
THEME : Impact des agrosystèmes : moyens d’optimisations de la production cas de la tomate variété
padma A PROVEGETAL-CI
1
METHODOLOGIE
Se rapportant à l’analyse du thème soumis à notre étude « IMPACT DES

AGROSYSTEMES SUR LES MOYENS D’OPTIMISATIONS DE LA PRODUCTION :
CAS DE LA TOMATE « Lycopersicon esculentum » VARIETE PADMA A
PROVEGETAL-CI »
Nous avons centré notre démarche sur trois (03) points suivants :
Recueil des informations et travaux préliminaires du 12 Aout au 12 septembre 2022,
Activités de mise en œuvre du 13 septembre au 11 novembre 2022,
Exploitation des données à partir 11 novembre 2022
2
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ET

STRUCTURE D’ACCUEIL
1-1 Situation géographique
Situé en haute Guinée, SASSANDO est situé à 90 km de la ville de KANKAN, chef-lieu de

la région. Ce village est à 200 km de la frontière par le nord de la cote d’ivoire.
Photo 1 : carte géographique de la Guinée et pays frontaliers
1-2 Climat et végétation
Cette zone possède une seule saison de pluie dans l’année et est très longue (d’avril à
septembre). C’est la partie forestière de la Guinée, dominée par d’abondantes friches qui pour
la plupart n’ont jamais été mise en valeur.
1-3 Population
On distingue quatre zones géographiques en Guinée :
Une zone côtière, la Basse-Guinée, Guinée maritime ;
Une zone montagneuse, la Moyenne-Guinée, qui comprend le massif du Fouta-Djalon ;
Une zone de savane au nord-est, la Haute-Guinée, ou le Mandé ;
Une zone de forêts au sud-est, la Guinée forestière.
En juillet 2022, la Guinée compterait 13 865 692 habitants.
C’est dans la partie nord-est, zone de savane en haute guinée que se trouve le village
SASSANDO dont la population est estimée à plus de 200 habitants.
1-4 Activité économique
L’économie dans la région de Kankan, repose sur les activités agricoles, les cultures vivrières
(sorgho, maïs, fruits), arachides, patates douces, igname, mangue et coton. En ce qui concerne
le village de SASSANDO, ils produisent beaucoup l’arachide. Ce sont de cultures
traditionnelles de subsistance familiale.
1-5 Historique
PROVEGETAL a été créée le 30 novembre 2021. Cette structure a pour activité principale la
production agro-pastorale, la transformation des produits agricoles et la ventes des intrants.
Elle est dirigée par le fondateur en qualité de gérant. C’est une société unipersonnelle.
4
1-6 Mission
PROVEGETAL accompagne les particuliers, les structures dans la réalisation des projets
agro-pastorales. Elle beaucoup plus spécialisé dans la création des éco-ferme et travail
fondamentalement dans une agriculture raisonnée.
1-6 Organisation et fonction
GERANT
DIRECTEUR GENERAL
LES TECHNICIENS
L’entreprise étant en début d’activité, elle n’a pas encore de département a proprement dit. La
stratégie, la vision et la définition des grands axes est adopté au sommet hiérarchique via le
gérant qui est en même temps propriétaire et le directeur général veille à la mise en œuvre de
cette stratégie par les techniciens.
5
CHAPITRE II : GENERALITE SUR LA TOMATE ET LES

AGROSYSTEMES
2-1 Généralité sur la tomate
L'alimentation humaine a toujours, en partie, été basée sur l'utilisation de certaines plantes
dites « légumières » dont la culture remonte dans l'antiquité. Cette culture légumière est
devenue aujourd'hui une industrie grâce aux différentes recherches qui ont permis
d'augmenter le rendement par unité de surface et d'améliorer les qualités nutritives de chaque
légume.
2-1-1 Origine et importance
Les cultures maraîchères, par définition sont des cultures faites dans les marais. Ces cultures,
encore appelées plantes potagères, légumières ou condimentaires, permettent de produire des
légumes qui sont des aliments de protection pour l’organisme humain.
En effet, les premières cultures légumières étaient réalisées près des villes et de préférence en
zones marécageuses drainables ; ce qui assurait aux végétaux un approvisionnement régulier
en eau. Le maraichage constitue une source de subsistance, d’emploi et de revenus pour de
nombreuses populations vulnérables
Les légumes sont cultivés pour la consommation. Ils sont consommés pour leur goût et leur
rôle vital. Ils sont donc riches en vitamines (A, B1, B2, C) et en sels minéraux (calcium, fer,
magnésium, potassium…). Les légumes contiennent des protides, des lipides et des glucides.
2-1-2 Botanique et description

2-1-2-1 Systématique
Règne : végétal ;
Embranchement : Angiospermes ;
Classe : Magnoliopsida ;
Ordre : Solanales ;
Famille : Solanacées ;
Genre : Solanum ;
Nom scientifique : Lycopersicon esculentum
6
2-1-2-2 Description du plant
La tomate originelle croît à l'état spontané du sud du Texas jusqu'au Pérou. Plante annuelle,
elle possède des racines latérales nourricières établies dans le sol arable. Elle développe des
tiges vigoureuses, presque ligneuses, renflées aux nœuds, naturellement rampantes. La tomate
présente des feuilles composées à folioles ovales légèrement dentées sur les bords. Ses fleurs
sont généralement jaunâtres et ses fruits sont des baies charnues de forme, de grosseurs et de
couleurs variables, mais rouges le plus souvent. Les graines de couleur blanc -grisâtres sont
petites et très aplaties, 1 gramme renfermant 300 à 400 graines.
2-1-2-3 différentes variétés

Ici, sont décrites quelques variétés selon la forme et la fermeté du fruit :
7
Tomate double fin (fruits longs) : Petomech (bonne fermeté), Tropimech (très bonne fermeté),
Tima (excellente fermeté) ;
Tomate de marché (fruits ronds) : F1 Mongal (rond aplati, ferme et bien coloré), F1 Calinago
(rond, fermeté moyenne), F1 Caracoli (rond fermeté moyenne
2-1-3 Ecologie
2-1-3-1 Climat
La tomate est une plante héliophile moyennement résistante à la sécheresse. La tomate est
adaptée aux climats tempérés et tropicaux. Toutefois, les conditions idéales pour le meilleur
développement de cette plante sont les suivantes :
Température nocturne : 14 - 20 °C ;
Température diurne : 24 - 30° C.
Il faut noter que les hautes températures nocturnes provoquent la coulure des fleurs et qu'au-
delà de 35° C la croissance végétative s'arrête. L’harmattan entraine la coulure des fleurs.
7
2-1-3-2 Sol
La tomate exige des sols profonds, frais et bien drainés, argilo-sableux ou sablo-argileux,
riche en humus et bien fumés, légèrement acides (PH= 5,6 – 6,7).
2-1-4 Itinéraire technique
La pépinière est l’étape la plus importante du maraîchage. La pépinière est un endroit

spécialement aménagé pour élever les plants avant leur repiquage définitif en plantation. C’est
le lieu où la plante passera les premières semaines de sa vie. De la qualité, de la robustesse, du
bon état de santé des jeunes plants dépendra la réussite de la culture.
• Choix du terrain et du sol de la pépinière
Les critères de choix du terrain sont :

- Terrain plat non inondable, légèrement en pente ;
- D’accès facile ;
- A proximité d’un point d’eau intarissable ;
- Sol humifère, aéré et léger, non argileux ou trop gravillonnaire.
• Préparation du terrain et du sol de la pépinière
La préparation du terrain et du sol comprend :

- Le défrichement (nettoyage, abattage et dessouchage) ;
- La mise au propre et le labour profond (20 à 30cm) ;
- Le piquetage (dimensions de la planche) : Longueur variable (5-10 m), largeur (1,2m
ou 1m), hauteur (15-20 cm), allée (50-80 cm).
• Confection de la planche
La planche est un aménagement à surface plane dont les travaux consistent au :
- Piquetage : 1 m x 10 m, il faut 125 m² de pépinière pour 1 hectare de plantation ;

- Remplissage de la planche ;
THEME : Impact des agrosystèmes : moyens d’optimisations de la production cas de la tomate variété 8
- Dressage et planage de la planche avec apport d’engrais de fond (NPK ou fumier

bien décomposé).
La planche doit être disposée contre le sens des pentes.
• Désinfection de la planche
La désinfection de la planche est l’opération qui consiste à détruire les parasites du sol de la
planche. Il existe trois (3) types de désinfection :
- Avec des produits chimiques (Nématicide-insecticide) ;

- Avec de l’eau bouillante ;
- Au feu (brûlage de paille sur la planche).
Tableau I : désinfection de planche
Produits Dose au Durée de Précaution à prendre

utilisés m² désinfection
FURADAN Remuer la surface de la planche en y
5G 10 g 1 jour incorporant le produit
PYRICAL 5G
Bien émietter la surface de la planche,
Eau bouillante 10 l 24 h bien la couvrir et remuer la avant
utilisation
Bruler la paille à la surface de la planche
Feu 24 h de façon homogène et remuer la avant
utilisation
• Semis en pépinière
Le semis est l’opération qui consiste à mettre en terre des graines de plantes cultivées dans le
sol spécialement préparé, en vue d’en faciliter la germination.
9
Il faut 400 grammes de semence pour 1 hectare de plantation.
La levée a lieu 4 à 6 jours après le semis.
Pour cela, les normes suivantes sont à respecter :
- Effectuer un léger arrosage de la planche ;

- Fertiliser la planche avec une solution fongique (ivory 80 WP ou almaneb) à 75
g/arrosoir de 10 L d’eau ;
- Tracer les sillons de semis à intervalles réguliers dans le sens de la largeur (10 à 20
cm) ;
- Disposer dans les sillons les graines, en ligne discontinue sans les superposer ;
- Refermer les sillons semés, en tassant légèrement la surface de la planche ;
- Faire un paillage à 10 cm au-dessus de la planche avec des palmes ;
- Faire un arrosage ;
- Enlever les palmes, juste après la levée (5 à 10 jours après le semis).
• Entretiens de la pépinière
-Construction de l’ombrière
La construction de l’ombrière intervient au moment de l’enlèvement du paillage sur les

planches de la pépinière. On utilise les palmes du paillage. Il faut l’enlever une à deux semaines
avant le repiquage pour permettre aux plants de s’adapter aux conditions réelles.
Cette ombrière protège les jeunes plants contre :
- La chute violente des eaux de pluies et d’arrosage ;

- Les autres intempéries.
-Fertilisation
On utilise du fumier bien décomposé (à raison de1 à 2Kg/m²) et les engrais minéraux pour
fertiliser le sol pendant la confection de la planche. Les apports des engrais minéraux sont
consignés dans le tableau ci-dessous :
Types d’engrais minéraux et leur dose d’application
10
Tableau II : Type d’engrais et leur dose
Type d’engrais et dose Période d’épandage Observations

d’application
Avant le semis (pendant la Epandage de façon homogène
NPK 12.22.22 (10g/m²)
confection de la planche) sur planche
- Urée 46%N (5g/m²) Au démariage 10 à 15 jours En solution dans 10 l10d’eau
après le semis d’arrosage sur 1 m²
- Super simple (25g/m²)
-Arrosages
Il faut apporter un arrosoir de 10l/m² pendant la durée de la pépinière. En cas de pluie, suspendre
l’arrosage. Il faut éviter l’arrosage en plein soleil et sans pomme sur l’arrosoir.
-Démariage
Le démariage est l’opération qui consiste à éliminer les plants les plus chétifs et conserver les
plus vigoureux. Elle intervient 10 à 15 jours après le semis selon les variétés mises en place.
-Sarclo-binage
Le sarclo binage consiste à arracher les mauvaises herbes et casser les croûtes qui se sont
formées à la surface de la planche, suite aux diverses façons culturales appliquées. Cette
opération s’effectue à l’aide d’une binette.
-Protection des plants en pépinière
Il est nécessaire de protéger les plants en pépinière contre les maladies et les insectes ravageurs.
La protection phytosanitaire commence 10 à 15 jours après le semis. La bouillie préparée à cet
effet est composée d’un fongicide et d’un insecticide, dilués dans 16 litres d’eau. Pour certains
produits, la fréquence de traitement est une fois par semaine en préventif et deux fois en curatif.
Il est conseillé d’alterner les produits insecticides de matières actives différentes.
11
Il est aussi important d’utiliser des molluscicides de contact efficace contre les escargots et
autres mollusques du sol. Exemple : CALDEHYDE (Métaldéhyde 5%) à la dose de 25 à 30
kg/ha soit 2 à 3 g/m2.
On peut associer un engrais foliaire (callifert, folialm) à la bouillie pendant sa préparation (NPK
11.8.6 ou NPK 20.20.20 à la dose de 30 à 75 ml / pulvérisateur de 15 litres d’eau, soit 0,5 l/ha).
Les doses des produits à utiliser sont indiquées sur les emballages.
Exemples de traitement complet :
- 1er traitement : bouillie composée de IVORY + KARATE + EAU ;

- Second traitement : bouillie composée de IVORY + CYPERCAL + EAU.
• Mise en place ou plantation
La plantation, c’est la conduite des plants issus de la pépinière en plein champ.
-Choix du terrain et du sol
Les critères du choix du terrain et du sol sont :
- Accès facile du terrain ;

- Proximité d’un centre de consommation ;
- Proximité d’un point d’eau permanent ;
- Sol meuble et profond, bien drainé ou faible pente.
-Préparation du terrain et du sol
Les travaux de préparation du terrain et du sol consistent à faire :
- Le défrichement (enlèvement du couvert végétal, rabattage du sous-bois, …) ;

- L’abattage et le brûlage ;
- Le dessouchage et la mise au propre ;
- Le labour profond et piquetage.
12
-Repiquage
Le repiquage est la transplantation au champ des jeunes plants issus de la pépinière. Il faut
respecter la durée du séjour des plants en pépinière avant le repiquage. La tomate passe 21 à 30
jours en pépinière.
-Mode de repiquage
Les différents modes de repiquage sont : à plat et sur billons. Les distances de repiquage sont
les suivantes :
- A plat : 1 m x 50 cm ;
- Sur billon : 1 m x 0,40 m.
-Préparation des plants à repiquer

Avant le repiquage des plants, il faut les préparer. Cela consiste à :
- Arroser la pépinière avant l’arrachage des plants ;

- Procéder à l’habillage (couper environ le tiers des racines et des feuilles).
- Tremper les racines nues des plants dans une solution fongique avant le repiquage.
Il faut procéder au remplacement des plants morts une ou deux semaines après le repiquage.
• Entretiens de la culture
L’entretien s’effectue avec rigueur et au moment opportun.
-Fertilisation
La fumure des cultures maraîchères est assurée grâce aux engrais minéraux et/ou organiques.
Les conditions d’épandage sont :
- Utiliser du fumier bien décomposé ;

- Epandre les engrais en traînée linéaire, sans jamais les mettre en contact avec le pied
du plant, mais ni trop loin, ni trop près (5 à 20 cm du pied) ;
- Sarcler la plantation avant les épandages d’engrais ;
- Irriguer après l’apport d’engrais, s’il n’a pas plu la veille.
13
- fumure conseillée
- Pendant le labour : NPK (400 kg/ha) ou fumier (1 à 2,5 kg/m2) ;

- En végétation : 15 jours après repiquage, 1er buttage avec urée (100 kg/ha) soit 75
kg, super simple (200 kg/ha) et sulfate de potasse (150 kg/ha) ; 1 mois après 1er
buttage, 2ème buttage avec urée (100 kg/ha) soit 25 kg et sulfate de potasse (150
kg/ha).
- En végétation : NPK 13.13.21 (300 kg/ha), appliquer 3 fois durant le cycle de
production, 1 semaine après le repiquage / 15-20 jours après / après chaque récolte.
- Engrais organique : FERTINOVA PLUS 2.3.2 (1T/ha) recommandé en pépinière
et/ou en plein champ.
-Arrosages
L’arrosage est une opération qui consiste à apporter l’eau nécessaire à la plante pour satisfaire
ses besoins hydriques. Il doit être régulier et fait aux pieds des plants et non sur les feuilles.
L’eau d’arrosage doit être régulière lorsque les plants de tomate sont en début de floraison et
de fructification pour satisfaire les besoins en eau des plants.
-Sarclage
Le but du sarclage est de détruire les mauvaises herbes qui entrent en concurrence avec les
plantes cultivées. Il peut être manuel, mécanique ou chimique.
-Binage
Le consiste à remuer la terre en surface autour des plants avec une binette. Il permet également
le maintien de l’eau dans le sol.
-Buttage
Le buttage favorise la stabilité des plants, l’émission et le développement des racines adventives sur
la tige. Le premier buttage s'exécute 3 semaines après le repiquage et le deuxième buttage 3
semaines après le premier buttage.
14
-Tuteurage
Le tuteurage consiste à attacher les plants à un support physique appelé tuteur. Il faut
commencer le tuteurage avant que le poids des fruits, branches et feuilles n’affaissent le plant.
La tige principale est fixée au tuteur par 2 à 3 attaches solides (ficelle) non serrées pour éviter les étranglements. Le
tuteur permet à la longue de supporter le poids des fruits et d’éviter que les fruits ne pourrissent au
sol.
-Protection phytosanitaire de la culture de tomate
Elle consiste à protéger les plantes contre les ennemis et les maladies. Le traitement peut être
préventif ou curatif. Il faut prévoir 2 produits insecticides à utiliser en alternance dans la bouillie
préparée. Il est conseillé d’effectuer systématiquement tous les 7 jours (saison pluvieuse) ou
tous les 15 jours (saison sèche) un traitement insecticide + fongicide.
Exemple : Décis (1 l /ha) + manèbe (4 kg /ha) soit 40-50 ml de décis + 75-100 g de manèbe,
dans un pulvérisateur de 15 l d’eau.
• Récolte et conditionnement
Les tomates sont prêtes à être récoltées lorsque leur épiderme commence à virer au rouge.
La récolte s’effectue à la main, en détachant progressivement les tomates à maturité

physiologique de leur pied-mère par la section du pédoncule. La récolte se fait à 80-90 jours
après semis soit 2 mois après repiquage :
- Les fruits destinés à la vente ou consommation directe sont récoltés de couleur

orange virant au rouge ;
- La commercialisation : récolter les fruits au point rosé, tous les 3 jours ;
- Les fruits destinés à la transformation sont récoltés de couleur rouge vif ;
- Le conditionnement se fait en cageots, cartons, et quelquefois en paniers
15
3-2 Agrosystèmes
3-2-1 Définition
Un agrosystème est un écosystème modifié dans lequel on produit de façon maximale pour le
besoin de l’homme.
3-2-2 Paramètres des agrosystèmes

La réussite d’un agrosystème dépend de 4 (quatre) paramètres qui sont :
- La fertilité du sol
- L’importance de l’eau
- Défense contre les nuisibles
- L’utilisation des variétés améliorées
16
DEUXIEME PARTIE :
MISE EN PLACE D’UNE

CULTURE DANS UN
AGROSYSTEME
CHAPITRE I : FERTILITE DU SOL
1-Definition de la fertilité
La fertilité des sols est leur capacité à soutenir la croissance végétale et à optimiser le
rendement des cultures.
2-l indicateurs de fertilité du sol

2-1 couvert végétal du sol
Le couvert végétal est important dans le choix d’un sol fertile, nous faisons allusion à la
couleur verte pure des herbes et arbres sur la parcelle qui traduit un sol riche en azote. La
couleur noire du sol montre la présence d’une forte quantité d’humus. La présence d’un foret
très dense montre que cette parcelle est encore à l’état primaire.
2-2 indices biologiques
La présence des galeries de ver de terre, des termitières sont des indices visuels de fertilité
d’un sol car il y a présence des microorganismes vivants responsables de la production
d’humus qui est un facteur essentiel dans le complexe argilo-humus d’un sol.
Figures 2 : une termitière
17
2-3 Textures et structures du sol
La texture du sol se définit par ses proportions relatives en argile, limon, sable fin, sable
grossier.
Dans notre situation notre sol était sol argilo-sableux.
Et La structure d'un sol fait référence à la façon dont les particules de sable, de limon et
d'argile sont disposées les unes par rapport aux autres ; le sol à sassando est remplit de
matières organiques avec une couleur noirâtre
padma A PROVEGETAL-CI 18
CHAPITRE II : IMPORTANCE DE L’EAU
2-1 Installation d’un système d’irrigation

2-1-1 différents types de systèmes d’irrigation
Il existe trois types principaux : irrigation de surface, irrigation par aspersion, et micro
irrigation
2-1-2 Choix du système d’irrigation goute à goute

L'irrigation goutte à goutte est le système de distribution d'eau et de nutriments le plus
efficace pour les cultures en croissance. Il fournit de l'eau et des nutriments directement à la
zone des racines de la plante, en quantité suffisante, au bon moment, afin que chaque plante
obtienne exactement ce dont elle a besoin, au moment opportun, pour se développer de
manière optimale. Grâce à l'irrigation au goutte à goutte, les agriculteurs peuvent obtenir de
meilleurs rendements tout en économisant de l'eau, des engrais, de l'énergie et même des
produits phytosanitaires.
2-1-3 Matériels et équipements
Nous avons utilisé ;

- L’aspire : 7metre
- Une moto pompe 3 barres 75 m3 /heure
- Tuyaux PVC pression diamètre : 90-75-60
- Porte rampe diamètre : 50
- Rampe diamètre : 20 / 2000 m/ rouleau, 1,2 rouleaux / ¼ d’hectares
- Départ à vanne 25
- Fin de rampe 25
- Débit goutteur : 2 L/ heure
19
2-1-4 Méthodes
L’aspire permet à la moto pompe d’aspirer de l’eau pour faire entrer dans le tuyau pvc de
diamètre 90 au départ avec un débit de départ de 75m3/ heure ensuite avec les pertes de
charges dans un tuyau pvc de 75 et de 60. L’eau arrive dans les portes rampes de diamètre 50
ensuite dans les rampes de diamètre 20 et dans les goutteurs avec un débit de 2l/heure. Le
nombre de tuyaux PVC dépend de la distance de l’eau par rapport à la parcelle cultivable. Les
VAN permettent d’orienter l’eau dans la direction voulue.
Figure 3 : irrigation goute à goute
Figure 3 : irrigation goute à goute
20
CHAPITRE III : DEFENSE CONTRE LES NUISIBLES
Les pertes engendrées par les ravageurs et maladies des cultures peuvent être considérées en
termes directs et indirects.
En terme direct, ces pertes concernent la qualité, la quantité, le coût de gestion, le coût de ré-
semis / replantation…
En terme indirect, elles intéressent au niveau primaire, la contamination des semences,
l’infestation du sol, l’affaiblissement des cultures pérennes et au niveau secondaire, elles
touchent l’exploitation, la communauté, les exportateurs, le commerce, le consommateur, le
gouvernement et l’environnement
3-1 Différents nuisibles
Nom Agent Favorisé par Symptômes et dégâts Lutte
Variétés résistantes ou
Mosaïques, déformations des
Outils contaminés et tolérantes, arracher les plants
Viroses Virus feuilles (enroulement, feuilles
insectes vecteurs atteints et incinération loin
gaufrées, réduction, filiforme)
des parcelles
Flétrissement généralisé de la
plante suivi de dessèchement
Nématodes Meloidogyne Sol contaminé tolérantes, désinfecter le sol :
ou baisse de rendements sans
carbofuran
symptômes apparents
Manque à la levée ou
Pythium Sol contaminé, sol trop
Fonte de semis disparition rapide des Fongicides en pépinière
rhizoctonia humide
plantules
Périodes ensoleillées, Grandes taches brun-noir

Chlorothalonil, mancozèbe,
Alternariose Alternaria entrecoupées de pluies concentriques sur feuilles,
methylthiophanate + manèbe
fortes et brèves tiges, pédoncules, fruits
Temps chauds et eau Petites taches brunes sur Chlorothalonil, mancozèbe,

Stemphyliose Stemphylium
libre sur les plantes feuilles methylthiophanate + manèbe
Grandes taches pâles qui Eliminer les débris de

Temps couvert et brunissent ou noircissent sur cultures, ne pas arroser sur
Mildiou Phytophtora feuilles.
humide feuilles, à aspect huileux, peut
attaquer les fruits Cuivre, mancozèbe
Flétrissement Sol contaminé, mal Petites taches jaunâtres sur Variétés résistantes ou
Pseudomonas tolérantes, bon drainage,
bactérien drainé, forte humidité feuilles
arracher les plants atteints et
21
incinération loin des

parcelles
Petites taches noires tolérantes, bon drainage,
Nervation Sol contaminé, forte
Xanthomonas anguleuses avec halo jaune sur arracher les plants atteints et
noire humidité et chaleur
feuilles et fruits incinération loin des
parcelles
Mauvais entretiens et Cyperméthrine,

Chenilles des
Heliothis manque de traitements Fruits perforés et vidés
fruits deltaméthrine
depuis la pépinière
Tableau III : Les différents types de nuisibles
3-2 Méthodes de lutte
PRODUITS CIBLES DOSES ET MODE D’EMPLOI
INSECTICIDE-NEMATICIDE DU SOL
Insectes et acariens : 20 kg/ha en application localisée en
BASTION SUPER 50 GR Nématodes et insectes du bande ou sur la ligne de semis.
(50g/kg OXAMYL) sol Nématodes, insectes et acariens : 60 kg/ha en application
localisée en bande ou sur la ligne de semis.
Nématodes, hémiptères, Avant le semis : 20 kg/ha en application généralisé avec

lépidoptères, coléoptères incorporation des granulés 4-5 cm de profondeur
GENERAL 5G (50g/kg et leurs larves
Au repiquage : appliquer dans le trou ou dans la ligne 10-14
CARBOSULFAN)
g/m2 ou 6 g/trou
Délai avant récolte : 30 jours
MOLLUSCICIDE
LIMAC 5G (50g/kg de Tous les types de 5-10 kg/ha soit 100 g/15 litres d’eau
Métaldéhyde) mollusques
Délai avant récolte : 07 jours
INSECTICIDES FOLIAIRES
PYRIFORCE 480 EC (480g/l Cochenilles, fourmis 1-2 litres/ha à 200-500 litres d’eau/ha. Répéter autant de fois
Chlorpyrifos-éthyl) que nécessaires.
Vers blancs, termites et
insectes du sol Délai avant récolte : 15 jours
K-OPTIMAL 35 EC (15g/l Chenilles, mouches 1 litre/ha soit 40 ml/pulvérisateur de 15 l/400m².

d’Acetamiprid + 20g/l de blanches, cochenilles,
lambdacyhalothrine) punaises, fourmis… Délai avant récolte : 15 jours
Chenilles défoliatrices, 0,1 litre/ha soit 100 ml/ha ou soit 1 ampoule de 4 ml par
DECIS FORTE 100 EC criquets, mouches pulvérisateur de 15 litres d’eau pour 400 m².
blanches… 2 à 3 applications à intervalle de 7 à 10 jours
THEME : Impact des agrosystèmes : moyens d’optimisations de la production cas de la tomate variété 22
Utiliser 2 bouchons par pulvérisateur de 15 litres d’eau soit

KARATE 5 EC (50g/l de Mouches blanches, 10 ml et traiter 400 m².
Lambdacyhalothrine) plutella, chenilles…
2 fois par mois et 3 jours avant la récolte.
0,6 l/ha soit 25 ml par pulvérisateur de 15 litres d’eau pour

VERTIMEC 18 EC acariens et chenilles
400 m². DAR : 3 jours
FONGICIDES
PENNCOZEB 80 WP Fongicide de contact 2-2,5 kg/ha soit 100 g dans 15 litres d’eau.
(800g/kg matière
activencozèbe) ou Alternariose, Délai avant récolte :
anthracnose,
MANCOZAN 80 WP Cercosporiose, rouille et
(800g/kg matière mildiou… - Melon et tomate : 07 jours
activencozèbe)
- Légumes feuilles : 15 jours
ANTRACOL 70 WP Maladies fongiques 2 kg/ha soit 80 g par pulvérisateur de 15 litres d’eau pour
(Propinèbe 70%) 400 m²
NATIVO 300 SC Maladies fongiques 1 l/ha soit 40 ml par pulvérisateur de 15 litres d’eau pour
(Tebuconazole) 400 m². Appliquer dès le début des symptômes.
ENGRAIS
PRODUITS DOSES OBSERVATIONS
Engrais complet Epandre à la volée au moment ou juste après le semis

150 - 250 kg/ha
NPK12.22.22
- Au repiquage/ 5 jours après repiquage

BIOFERTIL - 3 à 4 semaines après repiquage
40 60 g/plant
(engrais organique) Apport localisé au sol à 10 cm maximum de la plante suivi
d’un léger binage.
NITRATE DE CALCIUM +
100 kg/ha Avant la floraison
BORE
NUTRIGOFOL 8.8.8 (engrais 3 - 5 litres/ha soit 100 – Appliquer en pulvérisation selon les besoins 2 à 6 fois
foliaire) 150 ml/pulvérisateur de pendant le cycle, à 15 jours d’intervalle. Compatible avec
15 litres d’eau les produits phytosanitaires.
Tableau IV : Les différentes méthodes de luttes
3-2-1 Lutte agronomique
En agriculture, la lutte culturale est une méthode de lutte contre

les déprédateurs et maladies des plantes cultivées et contre les mauvaises herbes qui fait appel
à des techniques culturales ou des méthodes de culture adaptées. Ces techniques visent à
défavoriser le développement des parasites et des adventices en modifiant leur environnement
naturel et en perturbant leur cycle biologique. Elles peuvent inclure, par exemple, la pratique
de rotations culturales adaptées, la modification du pH du sol, le niveau de fertilisation, les
techniques d'irrigation, le paillis, l'élimination des résidus de récolte, etc.
Elle consiste à pratiquer entre autres :
✓ Travail du sol : Le labour à une certaine profondeur peut perturber le cycle de vie de
certains ravageurs, non seulement par ses effets mécaniques, mais aussi en les exposant à des
températures plus chaudes qui peuvent être mortelles, à la prédation par des oiseaux ou de petits
mammifères, ou en les enterrant profondément dans le sol. Dans certains cas, cependant, les
populations d'insectes auxiliaires, vivant dans les débris végétaux au sol, peuvent aussi souffrir
des effets du labour. Le binage mécanique est une technique de désherbage efficace dans les
cultures sarclées. (Labour ou binage pour exposer les larves de chenille défoliatrice au soleil)
✓ Rotation des cultures ou assolement : La rotation des cultures consiste à faire se

succéder différents types de cultures sur la même parcelle. Cette pratique a pour objet
d'entretenir la fertilité du sol, mais elle permet aussi de rompre le cycle biologique de divers
ennemis des cultures, qu'il s'agisse de ravageurs, d'agents pathogènes, de mauvaises herbes ou
de plantes parasites. Cette méthode connait cependant des limites dues à la capacité de
certains bio agresseurs de survivre longtemps dans le sol, parfois plusieurs années (insectes ou
larves en diapause, spores de champignons, graines de mauvaises herbes) ou de survivre sur
d'autres plantes hôtes (adventices, ou plantes réservoirs dans les parcelles voisines). Alterner
les plantes ayant des systèmes radiculaires et des développements végétatifs différents,
alterner les familles botaniques, alterner les variétés sensibles et les rustiques.
✓ Cultures pièges : Les culture-pièges consistent à planter à proximité d'une culture, ou

intercalées dans celle-ci, des plantes capables d'attirer les ravageurs, généralement des insectes,
pour les éloigner de la culture principale et ainsi éviter ou limiter les traitements insecticides.
Une culture-piège est une culture qui sert à attirer et tenir éloignés les ravageurs habituels,
insectes le plus souvent, d'une culture principale qui, ainsi, reste saine. Cette pratique a pour
avantage de réduire, voire d'éliminer, les traitements par insecticides. La culture-piège peut être
24
plantée en périphérie du champ à protéger, ou à l'intérieur sous forme de rangs intercalés.

Biologiquement, la plante du piège peut être très proche de celle qui doit être récoltée, puisque,
par exemple, des rangs d'une variété précoce de pomme de terre, sacrifiés, peuvent détourner
d'une culture de pomme de terre les doryphores sortant du sol au printemps. (Planter autour des
champs des plantes pièges pour attirer les adultes et les laisser pondre leurs oeufs. Le cotonnier,
par exemple, est une plante très attractive pour la Noctuelle de la tomate).
✓ Paillis : Le paillis consiste à recouvrir le sol à l'aide d'un matériau protecteur, naturel
(paille, écorces) ou synthétique (film plastique), qui a pour premier effet de limiter l'évaporation
et maintenir l'humidité du sol, mais qui sert aussi à éloigner certains insectes ravageurs et à
limiter la croissance des mauvaises herbes.
En agriculture et jardinage, le paillis est une couche de matériau protecteur posée sur le sol,
principalement dans le but de modifier les effets du climat local. Si, à l'origine, le terme dérive
évidemment de paille, de nombreux autres matériaux naturels ou synthétiques sont utilisés à cet
effet. L'opération qui consiste à mettre en place ce matériau est le paillage.
✓ Pièges : Les pièges sont utilisés principalement pour capturer des insectes nuisibles aux
plantes cultivées, soit pour lutter contre leur prolifération, soit pour surveiller le niveau
d'infestation et déclencher le cas échéant des mesures de lutte efficaces (Piégeage chromatique).
✓ Cultures associées : Les cultures associées ou compagnonnage est une technique

utilisée en agriculture. Elle consiste à associer dans une même culture des plantes dites
« compagnes » qui repoussent certains ravageurs nuisibles à la culture principale. C'est un
élément important de la gestion de la fertilité des sols et des bio agresseurs, et donc un atout
pour l'augmentation des rendements. (Sécrétions radiculaires toxiques ou bénéfiques, effets
répulsifs sur les parasites, échange d’éléments nutritifs)
✓ La culture associée, compagnonnage végétal ou culture étagée, est un système de

culture consistant à cultiver plusieurs espèces végétales ou variétés sur la même parcelle en
même temps. Ces plantes peuvent s'échanger divers services. Ces interactions s'appellent
l'allélopathie.
CHAPITRE IV : AMELIORATION DES VARIETES VEGETALES
4-1 Méthodes
L’amélioration des variétés végétales consiste à croiser des organes végétaux pour obtenir des
lignées pures avec des caractères recherchés donc l’objectif d’avoir un haut rendement.
4-2 Avantages
L’objectif de l’agrosystème étant donc l’optimisation de la production, il est judicieux de

combiner avec des variétés améliorées qui sont non seulement à haut rendement mais qui sont
surtout tolérante à certaines maladies. Nous avons utilisé dans notre étude les semences d’
ASEED SEE distribuées par AGROMIL
4-3 Inconvénients
Un inconvénient majeur c’est impossible d’utiliser la semence issue des récoltes comme
matériels végétal pour un autre cycle de culture. Aussi ces semences impact négativement sur
la nature biologique de la production.
26
TROISIEME PARTIE :
RESULTATS OBTENUS,
CRITIQUE ET
SUGGESTION
CHAPITRE I : RESULTATS OBTENUS
1-1 Au niveau des plants en pépinière
- Les grosses plantules avec des feuillages vert pures
- Fort taux de germination

- Des plantules saines
Figure 5 : Les planches de tomates
1-2 Au niveau des plants en plantation
- Bonne croissance et développement des plants
- Plants résistants aux maladies
Figure 6 : Les plants en plantation
27
1-3 Au niveau du rendement
- Sur ¼ d’hectare nous avons eu 10 tonnes de tomates.
Figure 7 : Les fruits en stade de maturité Figure 8 : Les fruits en stade de maturité
28
CHAPITRE II : CRITIQUE ET SUGGESTION
2-1 Critique
- Problème d’accessibilité du site surtout en période pluvieuse
- Difficulté dans le convoyage des matériels.
- Problème de main d’œuvre
- Attaque des maladies fongiques en pépinière et en plantation
- Problème de cohabitation de l’équipe technique
2-2 Suggestion
- Prendre des dispositions pour l’autonomie dans la cohabitation des techniciens
- Faire venir de la main d’œuvre extérieure.
29
CONCLUSION GENERALE
Face à l’inflation et la rareté des denrées alimentaires que traversent les pays à travers le
monde actuellement, Les pays de l’Afrique de l’ouest en particulier la cote d’ivoire ne sont
pas en marge à cette situation. Les agrosystèmes viennent comme solution pour produire de
façon maximale sur une petite superficie pour le bien-être de l’homme. C’est aussi une
réponse aux cultures extensives. Cependant le respect des bonnes pratiques culturales reste la
substance essentielle dans l’optimisation de la production.
30
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Cours phytotechnie spéciale 2020 & Cours protection des cultures 2020, formateur
Madame Assamoi
ANNEXES
Annexe 1 : Calendrier des traitements phytosanitaires
Annexe 2 : Gestion de la pépinière de tomate
Annexe 3 : Images de la fabrication des planches
Annexe 4 : Image préparation du terrain et du sol mécanisé

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GOSSE ERIC ELOGE BTSA 2021-2022

TABLE DES MATIERES

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX………………….……………………………IV

PREMIERE PARTIE : GENERALITES

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ET

1-1 Situation géographique.…………………………………………………….……..…3

1-2 Climat et végétation……………………………………………………………….....4

1-4 Activité économique………………………………………………………………….4

CHAPITRE II : GENEREALITE SUR LA TOMATE ET LES

2-1 Généralité sur la tomate……………………………………………………….…6

2-1-1 Origine et importance…………………………………………………….….....6

2-1-2 Botanique et description………………………………………………..….......7

2-1-2-2 Description du plant………………………………………............................7

2-1-2-3 Différentes variétés…………………………………………….…………....7

2-1-4 Itinéraire technique…………………..…………………………………………8

2-2 Paramètres des agrosystèmes…………………………………………………….16

DEUXIEME PARTIE : MISE EN PLACE D’UNE CULTURE DANS UN

CHAPITRE I : FERTILITE DU SOL……………………..………..…....17

1-2-1 Couvert végétal du sol………………………….....................................................17

1-2-2 Indices biologiques…………………………….......................................................17

1-2-3 Textures et structures du sol………………….......................................................18

CHAPITRE II : IMPORTANCE DE L’EAU…………………………….19

2-1-1 Différents types de systèmes d’irrigation…………………………………………19

2-1-2 Choix du système d’irrigation goute à goute……………………..…....................19

2-1-3 Matériels et équipements…………………………………………………………..19

CHAPITRE III : DEFENSE CONTRE LES NUISIBLES………………21

3-2 Méthode de lutte……………………………………………………...………………22

3-2-1 Lutte agronomique………………………………………………………………...24

CHAPITRE IV : AMELIORATION DES VARIETES VEGETALES…26

TROISIEME PARTIE : RESULTATS OBTENUS, CRITIQUE ET

CHAPITRE I : RESULTATS OBTENUS………………......................27

1-1 Au niveau des plants en pépinière……………........................................................27

1-2Au niveau des plants en plantation………………………….…..............................27

1-3Au niveau du rendement..................................................................................…......28

CHAPITRE II : CRITIQUE ET SUGESTION......................................29

2-1 Critique ……………….…………………...……….................................................29

Ce présent rapport est le couronnement de deux années de formation à l’institut national de

Ce stage s’est effectué en deux phases : l’intégration dans la sociologie rurale et la

Monsieur Djibril Coulibaly, directeur de l’ERA-SUD, monsieur FOTO mon encadreur

Et d’autre part à PROVEGETAL-CI, nous exprimons notre gratitude à :

➢ Monsieur AHOUCOU Léon, le responsable et le gérant de PROVEGETAL-CI.

FAPAGUI : ferme agro-pastorale de Guinée

ONU : Organisation des nations unies

LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES

Listes des figures

Listes des tableaux

Tableau IV : Les différentes méthodes de luttes………………………………………………23

Se rapportant à l’analyse du thème soumis à notre étude « IMPACT DES

Recueil des informations et travaux préliminaires du 12 Aout au 12 septembre 2022,

Activités de mise en œuvre du 13 septembre au 11 novembre 2022,

Exploitation des données à partir 11 novembre 2022

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ET

1-1 Situation géographique

Situé en haute Guinée, SASSANDO est situé à 90 km de la ville de KANKAN, chef-lieu de

Photo 1 : carte géographique de la Guinée et pays frontaliers

1-2 Climat et végétation

On distingue quatre zones géographiques en Guinée :

Une zone côtière, la Basse-Guinée, Guinée maritime ;

Une zone montagneuse, la Moyenne-Guinée, qui comprend le massif du Fouta-Djalon ;

Une zone de savane au nord-est, la Haute-Guinée, ou le Mandé ;

Une zone de forêts au sud-est, la Guinée forestière.

En juillet 2022, la Guinée compterait 13 865 692 habitants.

1-4 Activité économique