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3 RÉFÉRENTIELS POUR
ÉTALONNER LE VOLUME
DES AVAP À DÉPLACEMENT D'AIR
Ces documents sont appliqués par les organisations en charge de l'accréditation (ex : COFRAC, SAS,
DAKKS, UKAS) pour accréditer les laboratoires l'étalonnage d'appareils volumétriques à piston (AVAP) utili-
sés pour prélever ou distribuer des volumes de l’ordre du 1 à 10 000 µL.
Le rapport technique ISO/TR 20461 a été le premier document officiel publié en novembre 2000. Il reste
à la base de nombreuses d'accréditations délivrées pour des laboratoires d'étalonnage.
Depuis novembre 2000, plusieurs comparaisons inter-laboratoires pilotées par le LNE en 2009 [27],
l'IPQ entre juillet 2011 et juin 2012 à la demande du BIPM [21] et le DKD en 2009 [18] et [19] ont eu
lieu et ont montré d'importants écarts.
2.1 MÉTHODE D'ÉTALONNAGE
Les AVAP sont étalonnés en utilisant la méthode gravimétrique de la norme ISO8655-6 [13]. La mé-
thode est basée sur la détermination du volume à une température de 20°C par pesée d’eau pure, dans des
conditions d’environnement définies.
La masse du volume de liquide est déterminée à partir de l'indication d'un instrument de pesage en te-
nant compte de la poussée de l'air et est convertie en volume par la densité de l'eau. De cette façon, la tra-
çabilité métrologique du volume est réalisée par la grandeur physique «masse» comme étalon de référence.
L’objectif est d’apprécier la performance de l’AVAP, c’est à dire son aptitude à délivrer un volume donné
par rapport à des critères de fonctionnement fixés.
Un étalonnage complet consiste à enregistrer 10 valeurs mesurées par volume à tester et par canal.
Les systèmes de mesure sont les balances d'analyse avec les accessoires correspondants (ex : récipient
de pesée, piège à évaporation, protection contre les courants d'air) fournis en même temps que le logiciel
d'étalonnage et spécialement modifiés pour l'étalonnage de AVAP.
Pour démontrer que l’AVAP est raccordé aux étalons nationaux, la balance doit être vérifiée avec des éta-
lons certifiés. D’autres méthodes d’essai comme les méthodes photométriques et titrimétriques sont décrites
dans la norme ISO8655-7 [14]. Elles apportent la preuve du raccordement de l’AVAP quand les solutions
utilisées sont certifiées.
2.2 DÉFINITIONS
Les définitions suivantes proviennent de la norme ISO 8655-2 [12]
Volume nominal
Le volume nominal (V0) d'un AVAP est le volume défini par le fabricant pour identifier et spécifier la plage
de mesure. Pour les AVAP multicanaux, le volume nominal est spécifié pour un canal individuel.
par la norme ISO 8655-2 [12]. La limite supérieure de la plage de volume utile est toujours le volume no-
minal. Sauf indication contraire du fournisseur, la limite inférieure est de 10% du volume nominal.
Volume mort
{AVAP à déplacement d'air} volume d'air entre la partie inférieure du piston et la surface du liquide.
Erreur systématique
{AVAP} différence entre le volume distribué et le volume nominal ou volume sélectionné de l’AVAP.
Erreur aléatoire
{AVAP} dispersion des volumes distribués autour de la moyenne des volumes distribués.
Incertitude de mesure
{Volume distribué par un AVAP} paramètre, associé au volume distribué, qui caractérise la dispersion des
volumes qui pourrait être raisonnablement attribuée au volume distribué.
Ajustage
{Appareil volumétrique à piston} fabrication d’un appareil dans les limites de tolérances appropriées, ou ré-
glage de l'appareil par le fournisseur, garantissant les performances métrologiques, telles que spécifiées
dans la partie applicable de l’ISO8655-2 [12], pour une température de référence.
Réglage
{Pipette à piston} ajustage employant uniquement les moyens qui sont à la disposition de l'utilisateur.
pH = ρW × g × hW
Les symboles sont placés dans la formule d'origine :
pL×VT = (pa – ρW × g × hW – pS) × (VT + VHub – V)
Cette formule permet de calculer les effets résultant des changements liés à la pression barométrique, à
l'angle d'inclinaison pendant l'aspiration et aux changements liés à la densité du liquide, de la gravité, etc. Ainsi
cette équation doit être résolue au volume réel V, ce qui conduit à :
ρW × g × hW + pS
V = VHub − VT × = VHub − VW
pa − ρW × g × hW − pS
Pour utiliser ce terme pour le calcul, la hauteur d'aspiration du liquide hW et le volume du coussin d'air
doivent être mesurés. Cette formule montre que le volume de piston VHub est légèrement supérieur au vo-
lume réel V. La différence VW est égale à la dilatation du coussin d'air, créée par la pression hydrostatique
interne et du liquide d'essai.
L'article [26] montre qu'un mauvais angle de distribution et d'aspiration peut provoquer une erreur de
mesure comme indiqué dans le tableau suivant.
Erreur de mesure Angle d'aspiration Angle de distribution
AVAP 45° 60° 60° 90°
10 0,21% 0,08% -0,1% -0,2%
100 0,18% 0,03% -0,1% -0,2%
1000 0,32% 0,17% -0,14% -0,2%
10000 0,46% 0,13% -0,05% -0,19%
Tableau 2 : Erreur de mesure de l'angle de distribution et d'aspiration
L'analyse des résultats permet de conclure que la modification de l'angle de distribution diminue le vo-
lume et la modification de l'angle d'aspiration augmente le volume.
3.3 PROFONDEUR D'IMMERSION ET TEMPS D'ATTENTE
3.3.1 Profondeur d'immersion
Le volume finalement restant dans la pointe de l'AVAP est défini au moment de la rupture de la colonne
de liquide. À ce moment-là, l'orifice de la pointe se trouve un peu au-dessus de la surface du liquide. Par
conséquent, la profondeur d'immersion n'a pas d'influence directe sur le volume, mais d'autres effets exis-
tant ont un impact indirect. L'effet qui en résulte reste nettement en dessous de 0,02% sur l'exactitude par
millimètre d'écart de profondeur d'immersion. Les volumes partiels et les AVAP de petits volumes peuvent
afficher des valeurs remarquablement élevées.
Important : durant l'étalonnage, l'opérateur appliquera la profondeur d'immersion préconisé
par le fabricant ou à défaut celle du tableau 3.
0,070 µL
0,060 µL
0,050 µL
0,040 µL
0,030 µL
0,020 µL
0,010 µL
0,000 µL
0m 500 m 1000 m 1500 m 2000 m 2500 m 3000 m 3500 m 4000 m
Figure 2 : Influence de la variation de l'altitude sur le volume délivré
Bien que cette variation soit inférieure aux emt de la norme ISO8655-2 [13], elle peut néanmoins re-
mettre en cause la conformité quand l'erreur est importante.
3.5.2 Volume mort
Ce phénomène sera mis en évidence en comparant les volumes obtenus par un laboratoire (au niveau
de la mer) ayant effectué l'étalonnage de l'AVAP et par l'utilisateur (situé à une altitude plus élevée) procé-
dant au contrôle de réception.
La variation de volume à différentes altitudes est causée par le coussin d'air dans l'AVAP et par la
quantité mesurée de liquide (eau). Une pression barométrique basse génère une compressibilité élevée du
coussin d'air. Pour générer un vide partiel en maintenant la colonne de liquide dans la pointe, le coussin
d'air doit être expansé plus encore à la pression externe inférieure. En conséquence, de plus petits volumes
sont aspirés.
3.5.2.1 Influence du coussin d'air (volume mort)
Avec une pression d'air décroissante, la densité de l'air du coussin
d'air diminue fortement (une diminution d'environ 10% pour 1000 m de
Piston/cylindre différence d'altitude).
La densité du volume de liquide mesuré diminue peu (environ 0,01%
pour 1000 m de différence d'altitude).
Coussin d'air
(volule lort)
La taille du coussin d'air a un impact significatif sur le volume délivré.
3.5.2.2 Influence de la quantité mesurée de liquide
Cette influence n'est visible qu'avec des AVAP à volume variable.
Ppioue jeuacle Le liquide mesuré "s'accroche" avec son poids au volume mort (cous-
sin d'air). Plus la hauteur d'aspiration du liquide distribué est importante,
plus le ratio entre la densité du coussin d'air et la densité du liquide mesu-
Échantillon (eau)
ré est défavorable.
La figure 3 montre l'influence de cette erreur avec les droites de ten-
Hauteur
dance.
d’aspiration
À Hambourg, soit à 6 m au-dessus du niveau de la mer, la droite de
tendance est quasi horizontale et à faible pression (Jungfraujoch en
Suisse, à 3460 m au-dessus du niveau de la mer) la droite de tendance
Figure 3 : AVAP est fortement inclinée.
Une analyse réalisée par l'IPQ [21] propose les mêmes conclusions.
avec :
∆V - variation de volume se traduisant lors de l'étalonnage à un emplacement X1 par rapport à un em-
placement X2 (en µL)
VT - volume du coussin d'air (volume mort) (en µL)
ρW - densité de l'eau utilisée comme liquide d'essai en X2 (en kg/m3)
g - accélération de la pesanteur (en m/s2)
hW - hauteur d'aspiration de la colonne de liquide dans le cône de l'AVAP (en m)
pa - pression atmosphérique (en Pa)
X1 - emplacement 1 avec la pression atmosphérique pa (0 m au-dessus du niveau de la mer avec une
pression de 101325 Pa)
X2 - emplacement 2 avec la pression atmosphérique pa (point de mesure respectif à différentes d'alti-
tude)
La hauteur d'aspiration, hW, du liquide dépend du cône utilisé et de l'AVAP utilisée. Elle peut être sim-
plement mesurée avec un pied à coulisse.
Note : la hauteur d'aspiration est considérée comme équivalente aux deux emplacements.
Si aucune donnée spécifique sur la hauteur d'aspiration de la colonne de liquide et le volume du coussin
d'air n'existe, on peut retenir les valeurs maximales du tableau 6 pour le volume du coussin d'air et la hau-
teur d'aspiration du liquide dans la pointe pour les AVAP qui sont sur le marché afin de calculer la contribu-
tion de l'incertitude de mesure associée aux variations météorologiques de la pression de l'air.
Hauteur d'aspiration Volume du
Volume nominal
dans la pointe, hW coussin d'air, VT
> 5 000 - 10 000 µL 150 mm 20 000 µL
> 1 000 - 5 000 µL 130 mm 10 000 µL
> 300 - 1 000 µL 55 mm 3 000 µL
>100 - 300 µL 45 mm 1 000 µL
> 10 - 100 µL 30 mm 500 µL
1 - 10 µL 19 mm 100 µL
Tableau 6 : Valeurs maximales pour VT et hW
Comme ce sont des valeurs maximales typiques, un contrôle de chaque instrument doit être réalisé si
l'utilisation des valeurs indiquées est justifiée ou non. Le changement de volume qui résulte des étalon-
nages se référant à différentes altitudes et des pressions d'air respectifs, ne peut pas être calculé avec assez
d'exactitude en utilisant ces valeurs maximales.
Les valeurs du tableau ci-dessus doivent être utilisées pour calculer la contribution maximale de l'incerti-
tude de mesure liées aux changements de pression de l'air.
10,000 µL
1,000 µL
0,100 µL
ΔV 200 µL
ISO8655 (200 µL)
0,010 µL ΔV 100 µL
ISO8655 (100 µL)
ΔV 10 µL
ISO8655 (10 µL)
0,001 µL
0m 500 m 1000 m 1500 m 2000 m 2500 m 3000 m 3500 m 4000 m
1
V20 Volume à la température de référence de 20 °C et VS Volume sélectionné
Page 13 / 55 Etalonnage du volume des µpipettes_V3b.docx
Chapitre 3 : Étalonnage d'un volume
3.6 GRANDEURS D'INFLUENCE
Les grandeurs influant sur le résultat sont les suivantes :
• la densité de l’air connue par la mesure de la température ta, la pression atmosphérique pa et
l’humidité relative ha
• la densité de l’eau connue par la mesure de la température tW
• la densité des poids utilisés pour ajuster/régler et vérifier la balance
• le coefficient de dilatation cubique du cône.
3.7 CONDITIONS D'ENVIRONNEMENT
Pour maintenir l’homogénéité et la stabilité des paramètres ambiants, il est demandé de limiter l’activité
du local où les essais sont réalisés.
Durant l'étalonnage, la variation des conditions ambiantes doit être surveillée. Si des écarts se produi-
sent, la température de l'air, la pression atmosphérique et l'humidité relative doivent être corrigées.
Une exigence importante pour un bon étalonnage est que les conditions ambiantes spécifiées sont assu-
rées par l'utilisation de la climatisation. L'étalonnage peut commencer une fois que la température entre
l'AVAP à étalonner et l'environnement soit identique. Un temps d'attente d'au moins 2 h doit être observé
pour l'AVAP à étalonner.
Les essais sont effectués dans une salle où la température de l’air ta ne varie pas de plus de 1°C/h. La
pression atmosphérique pa est comprise entre 900 hPa et 1100 hPa. Il est recommandé que l'humidité re-
lative ha soit supérieure à 55 %HR afin de limiter les phénomènes d’électricité statique.
Les conditions ambiantes doivent être enregistrées.
Pour limiter la variation des résultats, l'environnement dans la salle de mesure doit être aussi stable que
possible. Le tableau 7 contient les plages recommandées pour des conditions d'environnement. La varia-
tion de valeur enregistrée au cours de la durée de la session devrait rester dans la valeur recommandée.
Conditions ambiantes Étendue Variations durant l'essai
Température de l'eau 15 – 30 °C ≤ 1 °C
Température de l'air 15 – 30 °C ≤ 3 °C
Humidité 40 – 70 % ≤ 10 %
Tableau 7 : Conditions ambiantes durant l'essai
Avec un environnement conforme au tableau 7, l'incertitude de mesure relative à l'environnement n'aura
pas d'effet significatif sur la masse lors de la conversion en volume.
3.8 TRANSFERT DE LA CHALEUR DE LA MAIN
Un autre facteur influençant l'exactitude est le transfert de la chaleur de la main. Il dépend individuelle-
ment de la conception du type d'AVAP et de l'utilisateur.
L'effet de la chaleur est plus grand au volume nominal à cause de la position du piston à l'intérieur de
l'AVAP. Pour minimiser ce facteur, un contact intense avec l'AVAP et la durée du processus doivent être
maintenus aussi faibles que possible. Le réchauffement provoqué par la main conduit à une diminution du
volume (dérive en fonction du temps).
ment du coussin d'air montre une compressibilité plus élevée et une diminution du volume aspiré est impli-
quée.
Cependant, à des températures plus élevées, la hauteur d'aspiration du liquide d'essai dans la pointe
diminue à cause d'un volume de pointe interne plus élevé, provoquant une augmentation du volume aspiré.
De plus, la densité du liquide d'essai devient plus petite à des températures plus élevées, conduisant
également à un volume plus élevé.
L'effet de la température sur la pression de vapeur et de la constante de diffusion du liquide d'essai est
complexe à déterminer quantitativement. La constante de diffusion décrit la vitesse de propagation de la
vapeur dans le coussin d'air. Une pression de vapeur supérieure a pour effet généralement de diminuer le
volume (alcools) à une température plus élevée, car plus liquide de test s'évapore pendant la durée d'aspi-
ration et le temps d'attente.
3.11 TRANSPORT
Lors du transport, un emballage adapté permet de ne pas altérer l’étalonnage, est à prévoir afin
d’assurer des bonnes conditions d'acheminement des AVAP (ex : variations de température ou vibrations
mécaniques).
3.12 PERSONNEL
L'influence de l'opérateur pendant l'étalonnage des AVAP dépend fortement de son expérience. Pour cela
elle doit être développée et entretenue par une formation régulière :
• Temps d'attente après l'aspiration
• Rythme soutenu du pipetage
• Angle d'inclinaison pour l'aspiration / distribution
• Force de fonctionnement (sauf pour les AVAP électroniques)
• Profondeur d'immersion
Le personnel est aussi qualifié pour évaluer la balance.
4 MODE OPÉRATOIRE
4.1 OPÉRATIONS PRÉLIMINAIRES
Elles ont pour but d’assurer la validité des essais. Les opérations suivantes sont recommandées :
• La balance est calibrée et vérifiée avant l'étalonnage pour limiter ses composantes d’incertitude.
• Les moyens et les AVAP sont à la température de la pièce où s’effectuent les essais.
• S’assurer de l’identification de l'AVAP à tester.
• S’assurer de l’absence de défaut visible.
• Vérifier la validité du certificat d’étalonnage et/ou constat de vérification des moyens.
En cas de problème d’électricité statique, il est recommandé d’utiliser des dispositifs permettant de sup-
primer les perturbations qu’elle génère (ex : dé-ionisateur interne ou externe).
4.2 CHOIX DES POINTS DE CONTRÔLE
4.2.1 Volume fixe
Pour un AVAP à volume fixe, le volume d’essai est le volume nominal.
4.2.2 Volume variable
La norme internationale ISO8655-2 [12] préconise d’évaluer un AVAP à volume variable à 3 volumes :
• Volume nominal ;
• 50 % du volume nominal ;
• 10 % du volume nominal ou limite inférieure de la plage de volume (la valeur la plus élevée des 2).
Selon son besoin, l’utilisateur fixe lui-même le nombre et le choix des volumes.
4.3 MODE OPÉRATOIRE
La durée du cycle de pipetage doit être la plus régulière possible durant toute la manipulation.
L'étalonnage commencera avec le plus petit volume partiel (env. 10 % du volume nominal).
4.3.1 Cycle
Garder le même cône durant toute la série de mesure.
Procéder aux tests comme suit :
1) Relever les conditions environnantes (ta, pa, ha) ; au plus près du plateau de la balance
2) Relever la température de l’eau tW
3) Positionner un cône et vérifier l'affichage du volume à tester
4) Mouiller le cône
5) Placer le récipient de pesée contenant de l’eau sur le plateau de la balance
6) Tarer la balance
7) Retirer le récipient de pesée du plateau de la balance
8) Aspirer doucement l’eau du container et respecter la profondeur d’immersion recommandée par le
constructeur
9) Délivrer le volume dans le récipient de pesée
10) Délivrer la dernière fraction de volume par contact sur la paroi interne du récipient
11) Placer le récipient sur le plateau de la balance
12) Relever la valeur de pesée indiquée par la balance m' i après l'extinction du voyant d'instabilité de
la balance
13) Répéter 9 fois les opérations 6) à 12)
14) Relever la température de l’eau pure tW
2
La valeur indiquée par la balance correspond à m0
3
Le fond du récipient de pesée recouvert de son couvercle a été préalablement rempli d’un peu d’eau
Etalonnage du volume des µpipettes_V3b.docx Page 18 / 55
Chapitre 4 : Mode opératoire
15) Relever les conditions environnantes (ta, pa, ha) ; au plus près du plateau de la balance
16) Calculer les volumes correspondant aux pesées mi
Nota : Certains organismes d’étalonnage, de maintenance/vérification testent les AVAP en aspirant le vo-
lume du récipient de pesée placé sur le plateau de la balance sans en informer leurs clients. Une telle pra-
tique et les résultats de mesure ainsi obtenus n’ont rien à voir avec ce cycle et le mode d’utilisation des
AVAP utilisées dans les laboratoires.
4.3.2 Nombre de mesures
10 mesures sont réalisées pour chaque volume d'essai, quand :
• la méthode gravimétrique est utilisée comme essai de conformité ou essai de type, par exemple préa-
lablement à une déclaration ou certification de conformité
• la méthode gravimétrique est utilisée comme méthode de référence.
Pour établir à nouveau la conformité, (ex : après une réparation non réalisée par le fournisseur), 10 me-
sures doivent également être effectuées à chaque volume.
Si la méthode gravimétrique est utilisée pour d'autres besoins, comme le contrôle qualité :
• le nombre de volumes à vérifier
• le nombre de mesures par volume
• le nombre de canaux à vérifier
sont adaptés de façon appropriée.
4.3.3 Perte par évaporation
Si, malgré les précautions de manipulation, l'évaporation n'est pas négligeable, il est possible de la me-
surer pour l'intégrer aux calculs. Pour cela, réaliser les étapes 5 à 12 comme pour une pesée d'échantillon,
mais prélever et distribuer le volume dans le container.
Ces étapes sont à répéter plusieurs fois pour avoir une valeur moyenne mE de perte par évaporation. Le
test d’évaporation peut être effectué avant et après les essais de vérification.
Remarque : Dans le cycle décrit ci-dessus, le récipient est rempli à l’extérieur de la balance puis pesé. Ce
n’est pas envisageable avec un piège à évaporation qui est fixé sur le plateau. Avec ce piège, il faut toucher
l’extrémité du cône sur la paroi interne du récipient. C’est supportable pour une balance avec d = 0,1 ou
0,01 mg, mais il n’est pas question de réaliser un tel protocole sur une microbalance avec un piège restant
toujours sur le plateau. Une telle pratique peut provoquer des erreurs de justesse comme d’excentration.
5 CALCULS
Le mesurande (volume de l'AVAP) n'est pas mesuré directement, mais déterminé à partir de N autres
grandeurs X1, X2, …, XN à travers une relation fonctionnelle f :
Y = f(X1, X2, …, XN)
L'estimation de Xi est désignée par x1.
Les grandeurs d'entrée X1, X2, …, XN dont dépend la grandeur de sortie Y peuvent elles-mêmes être
considérées comme des mesurandes dépendant à leur tour d'autres grandeurs, ce qui conduit à une rela-
tion fonctionnelle complexe.
5.1 MASSE
La valeur de la masse retenue est le résultat de la différence entre deux mesures, la première à zéro, la
seconde à la valeur de la masse du volume déversé.
mi = mich − m0 (5.1)
avec :
mi = masse d’eau pure
mich = valeur indiquée par la balance (masse du volume déversé)
m0 = valeur indiquée par la balance après tarage
5.2 DENSITÉ DE L’EAU
La densité de l’eau pure ρW (en kg/m³) est calculée avec la formule Tanaka [9], en fonction de la
température tW est détaillée ici.
5.2.1 Formule ISO/TR 20461
La formule (5.2) du rapport technique ISO/TR [15] indique la formule suivante pour calculer la densité
de l'eau, mais elle a été remplacée plus tard par la formule (5.3) du BIPM :
4
ρW = ∑ ai tWi = a0 + a1 × tW + a 2 × tW2 + a3 × tW3 + a 4 × tW4 (5.2)
i =0
avec
ρW = densité de l'eau en kg/m3 tW = température de l’eau en °C
et les constantes de l'échelle ITS-90 :
a0 = 999,853 08 kg/m3 a1 = 6,326 93 × 10-2 °C-1 kg/m3
a2 = -8,523 829 × 10-3 °C-2 kg/m3 a3 = 6,943 248 × 10-5 °C-3 kg/m3
a4 = -3,821 216 × 10-7 °C-4 kg/m3
5.2.2 Formule BIPM (Tanaka)
La formule (5.3) du BIPM 4 [9] st citée dans la plupart des articles récemment publiés pour calculer la
densité de l'eau :
(
ρW = a5 1 − W
2
)(
t + a1 tW + a 2 ) (5.3)
(
a 3 tW + a 4 )
avec avec ces paramètres, la densité de l'air sera en g/mL :
ρW = densité de l'eau en kg/m3 ρW = densité de l'eau en g/mL
tW = température de l’eau en °C tW = température de l’eau en °C
et les constantes : et les constantes :
a1 = -3,983 035 en °C a1 = -3,983 035 en °C
5
Dans le guide technique du COFRAC [16] la valeur du coefficient est de 1, alors que dans le guide DKD-R 8-1 [17] cette va-
leur est de 0. C'est la valeur du guide DKD qu'il faut retenir
Page 22 / 55 Etalonnage du volume des µpipettes_V3b.docx
Chapitre 5 : Calculs
5.4.1 Volume avec densité de l'eau selon Tanaka et densité de l'air selon OIML R111
En intégrant dans la formule (5.6), les formules (5.3) et (5.4), on se rend compte de toutes les gran-
deurs agissant sur le volume final :
0 ,34848 pa − 0 ,009(ha ) × exp(0 ,061t a )
8000 −
m 273,15 + t a
V20 = × × ...
a 1 − (tW + a1 ) (tW + a2 ) − 0 ,34848 pa − 0 ,009(ha ) × exp(0 ,061t a )
8000 2
5 a3 (tW + a4 )
273,15 + t a
.........(1 − αC × (t d − 20 ))
Avec
m = masse d’eau pure, en kg td = température de l'AVAP (température de l’air)
tW = température de l’eau en °C a1 = -3,983 035 en °C
a2 = 301,797 en °C a3 = 522 528,9 en °C2
a4 = 69,348 81en °C a5 = 999,974 950 en kg/m³
pa = pression atmosphérique en hPa ha = humidité relative en pourcentage
ta = température de l’air en °C αC = coefficient de dilatation cubique
5.4.2 Volume avec densité de l'eau selon ISO/TR et densité de l'air selon Spieweck
Le rapport technique ISO/TR [15] combine les formules (5.2), (5.5) et (5.6) :
k p − ha (k 2t a + k3 )
8000 − 1 a
m 273 15
, + t × (1 − α × (t − 20 ))
V20 = × 4 a
8000 i k1 pa − ha (k 2t a + k3 )
C d
∑ ai tW −
i =0 273,15 + t a
Avec
m = masse d’eau pure, en kg td = température de l'AVAP (température de l’air)
tW = température de l’eau en °C a0 = 999,853 08 kg/m3
a1 = 6,326 93 × 10-2 °C-1 kg/m3 a2 = -8,523 829 × 10-3 °C-2 kg/m3
a3 = 6,943 248 × 10-5 °C-3 kg/m3 a4 = -3,821 216 × 10-7 °C-4 kg/m3
αC = coefficient de dilatation, en°C-1 ρa = densité de l'air en kg/m3
ta = température de l’air en °C pa = pression atmosphérique en hPa
ha = humidité relative en pourcentage k1 = 0,348 44 en °C/hPa
k2 = -0,002 52 kg/m3 k3 = 0,020 582 en °C
5.4.3 Volume du DKD avec densité de l'eau selon Tanaka et densité de l'air selon Spieweck
Le guide DKD [17] combine les formules (5.3), (5.5) et (5.6) :
k p − ha (k 2t a + k3 )
8000 − 1 a
m 273 ,
15 + t
V20 = × a
× ...
8000 ( )( )
a 1 − tW + a1 tW + a2 − k1 pa − ha (k 2t a + k3 )
2
5
(
a3 tW + a4 )
273,15 + t a
...(1 − αC × (t d − 20 ))
Avec
m = masse d’eau pure, en kg td = température de l'AVAP (température de l’air)
tW = température de l’eau en °C a1 = -3,983 035 en °C
a2 = 301,797 en °C a3 = 522 528,9 en °C2
a4 = 69,348 81en °C a5 = 999,974 950 en kg/m³
5.6 ERREUR
L’erreur sur le volume d’eau à la température de référence (20 °C) est calcu-
lée ainsi : E = Vn − V 20 (5.10)
Vo
ur
lu
re
m
e
Er
di
st
rib
avec :
ué
Vo
lu
m
E = erreur du volume
ec
ib
le
Vn = volume nominal
Figure 7 : Erreur du volume V 20 = moyenne du volume d’eau pure rapportée à 20°C.
6 INCERTITUDE DE MESURE
6.1 PRINCIPE APPLICABLE POUR ESTIMER L'INCERTITUDE
Le principe appliqué pour estimer l'incertitude est simple en principe. Les étapes à suivre décrivent les
tâches effectuées pour estimer l'incertitude associée au résultat de mesure.
Étape 1. Spécifier le mesurande
Poser clairement ce qui est mesuré, y compris la relation entre le mesurande et les grandeurs d'entrée (par
exemple grandeurs mesurées, constantes, étalonnage, valeurs étalons etc.) dont il dépend.
Les formules identifiées plus tôt décrivent le mesurande et les grandeurs d'entrée (ex : température, pres-
sion, humidité) dont il dépend. Cette opération a été réalisée dans le chapitre 5 précédent.
Étape 2. Identifier les sources d'incertitude
Faire la liste des sources éventuelles d'incertitude. Cela comprend les sources contribuant à l'incertitude du
mesurande et aussi comprendre d'autres sources.
Étape 3. Quantifier les composantes de l'incertitude
Mesurer ou estimer la valeur de la composante d'incertitude associée à chaque source potentielle d'incerti-
tude identifiée.
Étape 4. Calculer l'incertitude composée
Les informations obtenues à l'étape 3 consistent en un certain nombre de contributions quantifiées à l'incer-
titude globale, qu'elles soient associées à des sources individuelles ou à des effets combinés de plusieurs
sources. Les contributions doivent être exprimées en écarts types et combinés selon les règles appropriées,
pour donner une incertitude standard composée. Le facteur d'élargissement approprié est appliqué pour
donner une incertitude élargie.
6.2 IDENTIFICATION DES COMPOSANTES D'INCERTITUDES
Les figures ci-dessous reprennent les composantes d'incertitudes retenues dans les documents de réfé-
rence [15], [16] et [17].
6.2.1 Rapport technique ISO/TR
Les composantes d'incertitudes de la figure 8 sont celles retenues dans le rapport technique [15].
Balance / Masse Densité de l’eau Densité de l’air
Incertitude
Incertitude
de la balance
Résolution du thermomètre
de la balance Incertitude
Dérive de la du thermomètre Incertitude du
température
capteur d’humidité
Répétabilité
Résultat de
Perte par Incertitude
mesure ± U
évaporation du baromètre
Dilatation
Écart-type de cubique
la valeur moyenne
Température
Contribution liée au
Répétabilité
maniement de la pipette
Figure 8 : Diagramme des principales composantes d'incertitude du rapport technique
Influences
Incertitude Différence de température mécaniques
du baromètre eau / pipette / air
Influences
Dérive lors de Écart-type de humaines
Humidité relative
l’étalonnage la valeur moyenne
Chaleur
Pression de la main
atmosphérique
Transport
Temps d’attente
Incertitude Vitesse de
du baromètre distribution Méthode
Écart-type de
la valeur moyenne Angle
Dérive lors de d’inclinaison
l’étalonnage
Profondeur
d’immersion
Force
d’opération
Pression
Répétabilité Effet inter opérateur Autres influences
atmosphérique
Figure 10 : Composantes d'incertitudes retenues dans le guide technique COFRAC
n −1
avec : s/ n 6.1
s = écart-type des mesures n = nombre de mesures
Vi 20 = volume mesuré individuel V 20 = volume moyen
L’incertitude type relative au volume moyen avec n mesurages est égale à :
6.3.2 Balance / Masse
Une balance étalonnée permet de s'assurer que les contributions "résolution de la balance", "répétabili-
té", "excentration" et "non-linéarité" qui sont affectés à la pesée sont inclus dans l'incertitude de son certifi-
cat d'étalonnage. La contribution de la résolution de la balance est à prendre en compte 2 fois dans le
budget de l'incertitude de mesure, car le résultat de la pesée correspond à la différence entre deux indica-
tions (à vide et en charge).
u ( xi )
Si l'emt de la balance est retenue comme source d’incertitude, en supposant une distribu-
emt / 3 6.2a
tion rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
Si l'incertitude d'étalonnage de la balance est retenue comme source d’incertitude, on
prend celle du certificat d'étalonnage indiquée avec k = 2. En supposant une distribution U IP / 2 6.2b
normale, l’incertitude type est égale à :
La linéarité est une caractéristique technique de la balance. Sa valeur est indiquée dans le
mode d'emploi. Si la linéarité de la balance est retenue comme source d’incertitude, en lin / 3 6.2c
supposant une distribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
La répétabilité est une caractéristique technique de la balance. Sa valeur est indiquée dans
le mode d'emploi. Si la répétabilité de la balance est retenue comme source d’incertitude, REPbal / 3 6.2d
en supposant une distribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
Si la résolution de la balance est retenue comme source d’incertitude, en supposant une 2× d 2
6.2e
distribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à : 3
L'incertitude de la densité du poids avec k = 2, servant à ajuster la balance est donnée
dans le tableau B.7 du document OIML R111 [10]. La valeur de cette incertitude peut être U Densité
réduite quand la densité est mentionnée dans le certificat d'étalonnage du poids utilisé 6.2f
2
pour l'ajustage. Si la densité de la balance (8000 kg/m3) est retenue comme source
d’incertitude, l’incertitude type est égale à :
L'influence de la variation de la température sur les indications de la balance est calculée
avec cette formule : ∆R = (TC × ∆T) × m
Exemple : lors de la pesée d'une charge de 100 mg avec une variation ∆T, de la tempéra-
ture de l'air de 0,2 °C, on obtient une variation ∆R des indications :
∆R / 3 6.2g
∆R = (TC × ∆T)× m = (1 ppm/°C × 0,2 °C) × 100 mg = 0,02 µg
avec TC = coefficient de sensibilité à la température de la balance
Si l'influence de la dérive des indications de la balance en fonction de la température est
retenue comme source d’incertitude, l’incertitude type est égale à
6.3.3 Évaporation
Durant la distribution des AVAP, le liquide en surface en contact avec l'air s'évapore. Pour cette raison, la
perte par évaporation doit être prise en compte comme composante. Elle peut être déterminée, ou estimée –
sur la base d'une expérience personnelle précédente – selon le volume de l'AVAP. Pour réduire cette in-
fluence, une balance conçue pour étalonner les AVAP est équipée d'un piège anti-évaporation. L'efficacité
démontrée du piège permet de réduire à zéro cette composante.
u ( xi )
L'erreur due à l'évaporation est déterminée par voie expérimentale durant la série de me- U IP / 2
sures et est prise en compte pour le calcul du volume. Cette évaporation ajoute une com-
ou 6.3
posante à l'incertitude de mesure. Son incertitude type est calculée à partir de celle retenue
emt / 3
pour la balance.
6.3.4 Température de l'eau / Densité de l’eau
L'incertitude du thermomètre et la variation de la température de l'eau lors de l'étalonnage sont à prendre
en compte au minimum dans le budget d'incertitude.
u ( xi )
Si l'incertitude de la formule est retenue comme source d’incertitude, l’article de la revue
Metrologia [9] indique dans son tableau 1 que la formule a une incertitude élargie de 0,00083
6.4a
0,00083 kg/m³ avec k = 2. L’incertitude type est égale à : 2
Nota : le guide DKD [17] estime cette composante à 10 ppm
Si l'incertitude de la composition de l'eau est retenue comme source d’incertitude, en rai-
son de la composition de différents échantillons d’eau purifiée (abondance isotopique, 0,015
présence ou pas de gaz dissous), sa pureté, sa compressibilité, la différence peut atteindre 6.4b
3
0,015 kg/m³ comme l’indique l’article de la revue de l’IUPAC [22]. En supposant une dis-
tribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
Si l'incertitude de la stabilité de l'eau est retenue comme source d’incertitude, elle est dé- (ρ − ρW fin )
terminée par l’écart de densité de l’eau entre le début et la fin des essais. En supposant 6.4c
Wdébut
3
une distribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
Si l'incertitude d'étalonnage du thermomètre servant à mesurer la température de l'eau est
U Thermeau
retenue comme source d’incertitude, on prend celle de son certificat d'étalonnage indiquée 6.4d
2
avec k = 2. En supposant une distribution normale, l’incertitude type est égale à :
Si l'incertitude relative à la pérennité du thermomètre servant à mesurer la température de
l'eau est retenue comme source d’incertitude, on prend au minimum celle de son certificat U Thermeau
6.4e
d'étalonnage indiquée avec k = 2. En supposant une distribution normale, l’incertitude 2
type est égale à :
La dérive de la température correspond à la différence entre la température avant la pre-
mière mesure et après la dernière mesure. Si cette dérive est retenue comme source 0,2 K / 3
d’incertitude, on prend la valeur de 0,2 °C préconisée par le guide DKD [17] (la limite ou 6.4f
préconisée par le guide technique COFRAC [16] est de 0,5 °C). En supposant une distri- 0,5 K / 3
bution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
suit :
Si l'incertitude de la stabilité de l'air est retenue comme source d’incertitude, elle est déter- (ρ − ρ )
minée par l’écart de densité de l’air entre le début et la fin des essais. En supposant une 6.5b
a début a fin
3
distribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
Si l'incertitude d'étalonnage du thermomètre servant à mesurer la température de l'air est
U Therm
retenue comme source d’incertitude, on prend celle de son certificat d'étalonnage indiquée air
6.5c
2
avec k = 2. En supposant une distribution normale, l’incertitude type est égale à :
Si l'incertitude relative à la pérennité du thermomètre servant à mesurer la température de
l'air est retenue comme source d’incertitude, on prend au minimum celle de son certificat U Therm air
6.5d
d'étalonnage indiquée avec k = 2. En supposant une distribution normale, l’incertitude 2
type est égale à :
Si la résolution du thermomètre servant à mesurer la température de l'air est retenue dTherm air
6.5e
comme source d’incertitude, en supposant une distribution rectangulaire, elle est égale à : 3
Si le défaut d'homogénéité de la température de l'air est retenue comme source ∆K
6.5f
d’incertitude, en supposant une distribution rectangulaire, elle est égale à : 3
Si l'incertitude d'étalonnage du baromètre servant à mesurer la pression atmosphérique de
U Baro
l'air est retenue comme source d’incertitude, on prend celle de son certificat d'étalonnage 6.5g
2
indiquée avec k = 2. En supposant une distribution normale, l’incertitude type est égale à :
Si l'incertitude relative à la pérennité du baromètre servant à mesurer la pression atmos-
phérique de l'air est retenue comme source d’incertitude, on prend au minimum celle de U Baro
6.5h
son certificat d'étalonnage indiquée avec k = 2. En supposant une distribution normale, 2
l’incertitude type est égale à :
Si la résolution du baromètre servant à mesurer la pression atmosphérique de l'air est re- d Baro
tenue comme source d’incertitude, en supposant une distribution rectangulaire, elle est 3
6.5i
égale à :
Si l'incertitude d'étalonnage de l'hygromètre servant à mesurer l'humidité relative de l'air
U Hygro
est retenue comme source d’incertitude, on prend celle de son certificat d'étalonnage indi- 6.5j
2
quée avec k = 2. En supposant une distribution normale, l’incertitude type est égale à :
Si l'incertitude relative à la pérennité de l'hygromètre servant à mesurer l'humidité relative
de l'air est retenue comme source d’incertitude, on prend au minimum celle de son certifi- U Hygro
6.5k
cat d'étalonnage indiquée avec k = 2. En supposant une distribution rectangulaire, 2
l’incertitude type est égale à :
Si la résolution de l'hygromètre servant à mesurer l'humidité relative de l'air est retenue d Hygro
6.5l
comme source d’incertitude, en supposant une distribution normale, elle est égale à : 3
La dérive de la température correspond à la différence entre la température avant la pre-
mière mesure et après la dernière mesure. Si cette dérive est retenue comme source
d’incertitude, on prend la valeur de 0,2 °C préconisée par le guide DKD [17] et le guide 0,2 K / 3 6.5m
technique COFRAC [16]. En supposant une distribution rectangulaire, l’incertitude type est
égale à :
u ( xi )
La dérive de l'humidité relative de l'air correspond à la différence entre l'humidité relative de
l'air avant la première mesure et après la dernière mesure. Si cette dérive est retenue 5%/ 3
comme source d’incertitude, on prend la valeur de 5% préconisée par le guide DKD [17] ou 6.5n
(celle préconisée dans le guide technique COFRAC [16] est de 10%). En supposant une 10 % / 3
distribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
La dérive de la pression atmosphérique de l'air correspond à la différence entre la pression
atmosphérique de l'air avant la première mesure et après la dernière mesure. Si cette dé- 1 hPa / 3
rive est retenue comme source d’incertitude, on prend la valeur de 1 hPa préconisée par le ou 6.5o
guide DKD [17] (celle du guide technique COFRAC [16] est de 5 hPa). En supposant une 5 hPa / 3
distribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
6.3.6 AVAP
u ( xi )
Si le coefficient de dilatation cubique de l'AVAP est retenu comme source d’incertitude, on 10 ppm
prend la valeur de 10 ppm/K préconisée par le guide technique COFRAC [16]. En suppo- 6.6a
3
sant une distribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
Si l'influence de la variation de la température (ex : chaleur de la main) sur l'AVAP est re-
tenue comme source d’incertitude, on peut prendre la valeur de 2 K préconisée dans le 2K
6.6b
rapport technique ISO/TR [15]. En supposant une distribution rectangulaire, l’incertitude 3
type est égale à :
La contribution relative à la manipulation de l'AVAP est une contribution à l'incertitude de
mesure provenant de l'évaluation des valeurs de mesure menée par l'étude pilote du DKD.
Les valeurs suivantes sont retenues :
Contri
• AVAP monocanal à volume fixe : 0,07% du volume nominal 3
6.6c
• AVAP monocanal et multicanal à volume variable : 0,1% du volume nominal
La contribution de la manipulation est une valeur minimale et ne peut pas être réduite.
En supposant une distribution rectangulaire, l’incertitude type est égale à :
6.3.7 Effet inter opérateur
u ( xi )
Si l'effet opérateur est retenu comme source d’incertitude, on prend la valeur préconisée
par le guide technique COFRAC [16] dans le tableau 4.
Une approche simplifiée consiste à demander à chaque opérateur d’étalonner plusieurs
fois un AVAP (3 répétitions au minimum sont recommandées) puis de calculer la moyenne a
6.6a
des erreurs systématiques Ei obtenue pour chaque opérateur, l’indice i correspondant au 3
numéro de l’opérateur. On peut alors calculer la demi-étendue de l’intervalle de dispersion
des valeurs avec : a = MAX (Ei ) − MIN (Ei )
2
6.3.8 Effet de la méthode
Les comparaisons inter laboratoires établies par le COFRAC ont mis en évidence l’existence d’un biais
propre à chaque laboratoire qui remet en cause la robustesse de la méthode utilisée pour l’étalonnage des
instruments. Il convient donc de prendre en compte cette composante liée à la mise en application de la
méthode dans chaque laboratoire qui se différenciera des autres composantes déjà intégrées dans le calcul
d’incertitudes.
u ( xi )
Si l'effet de la méthode est retenu comme source d’incertitude, on prend la valeur préconi- Méthode
6.7a
sée par le COFRAC dans le tableau 4 de son guide technique. 3
i =1,n ∂xi
i i
i =1,n i =1,n
où
y(x1, x2, …) est une fonction avec plusieurs paramètres
ci est un coefficient de sensibilité évalué comme étant ci = ∂y/∂xi, la différentielle partielle de
y par rapport à xi
u(y, xi) caractérise l'incertitude sur y résultant de l'incertitude en xi
La contribution propre à chaque variable u(y, xi) est simplement le carré de l'incertitude associé expri-
mée sous la forme de l'écart-type multiplié par le carré du coefficient de sensibilité approprié. Ces coeffi-
cients de sensibilité décrivent comment la valeur de y varie en fonction des variations des paramètres x1,
x2 etc.
Le lecteur, selon ses habitudes de travail, pourra choisir entre plusieurs méthodes pour déterminer
l’incertitude type composée.
6.4.3 Méthode GUM
L'application de cette méthode nécessite de calculer les coefficients de sensibilité. Le détail de ces cal-
culs est donné dans le chapitre 7. Un exemple de calcul selon cette méthode est donné dans le chapitre 8.
6.4.4 Méthode EURACHEM
L’estimation de l’incertitude type composée est réalisée en appliquant la méthode numérique décrite
dans le guide EURACHEM [7]. Ce guide peut être téléchargé à cette adresse : www.eurachem.org.
Cette méthode permet d’estimer l’incertitude type composée sans utiliser les dérivées partielles pour dé-
terminer les valeurs des coefficients de sensibilité. Un exemple de calcul selon cette méthode est donné
dans le chapitre 9.
6.4.5 Méthode gravimétrique
Cette incertitude permet d'évaluer le système gravimétrique mis en place pour l'étalonnage indépen-
damment de l'AVAP et de l'opérateur. Elle correspond à la somme quadratique de toutes composantes rete-
nues excepté sauf celle de la répétabilité des mesures.
6.5 INCERTITUDE TYPE ÉLARGIE
L'étape finale de l'évaluation de l'incertitude consiste à multiplier l'incertitude type composée par le fac-
teur d'élargissement choisi de manière à obtenir une incertitude élargie. L'incertitude élargie est nécessaire à
l'obtention d'un intervalle susceptible d'englober une fraction importante de la distribution des valeurs pou-
vant raisonnablement être attribuées au mesurande.
L’incertitude type élargie U du volume V20 est calculée en multipliant l’incertitude type composée
uC(V20) par le facteur d’élargissement k. La valeur k = 2, est recommandée pour les étalonnages. Cela si-
gnifie, que dans le cas de distribution normale des valeurs de mesure, la valeur de mesure V20 est couverte
par l’intervalle donné par V20 ± U (k = 2) avec un niveau de confiance de 95 %.
i =1 νi
7 COEFFICIENTS DE SENSIBILITÉ
Les référentiels cités proposent plusieurs formules pour calculer la densité de l'air et la densité de l'eau.
Les coefficients dépendent des formules appliqués.
Il faut garder à l'esprit que certains coefficients de sensibilité sont fonction du volume ou de la tempéra-
ture. Pour cette raison, il est nécessaire de connaître leur formule et non d'appliquer les valeurs numériques
indiquées dans le rapport technique de ISO/TR [15] ou le guide DKD [17].
7.1 DENSITÉ DE L'EAU
7.1.1 Formule ISO/TR 20461
Le rapport technique ISO/TR [15] donne la formule (5.2) pour calculer la densité de l'eau :
4
ρW = ∑ ai tWi = a0 + a1 × tW + a2 × tW2 + a3 × tW3 + a4 × tW4 (5.2)
i =0
avec
ρW = densité de l'eau en kg/m3
tW = température de l’eau en °C
La dérivée partielle de cette formule permet de déterminer l'importance des incertitudes relatives à la me-
sure de la température de l'eau sur la densité de l'eau.
∂ρW 4
= ∑ i ×a i ×t wi −1 = a1 + 2 × a2 × tW + 3 × a3 × tW2 + 4 × a4 × tW3 (7.1)
∂tW i =1
) (5.3)
(
a 3 tW + a 4 )
avec avec ces paramètres, la densité de l'air sera en g/mL :
ρW = densité de l'eau en kg/m3 ρW = densité de l'eau en g/mL
tW = température de l’eau en °C tW = température de l’eau en °C
La dérivée partielle de la formule BIPM permet de déterminer l'importance des incertitudes relatives à la
mesure de la température de l'eau sur la densité de l'eau. On peut simplifier sa présentation pour faciliter le
calcul de la dérivée partielle :
ρW
= a 5 1 −
( 2
tW + a1 tW + a 2 )( ) = a [(
a t + a1 tW + a 2
− 5 W
)(
2
)]
a 3 tW + a 4( )
5
a 3 tW + a 4( )
Fonction u Dérivée partielle u’
[(
u = a5 tW + a1 ) (t2
W )] [(
+ a 2 = a5 t + 2a1tW + a 2
W
2
1 )(t W + a2 )]
[
u = a5 tW3 + 2a1tW2 + a12 tW + a 2 tW2 + 2a1 a 2 tW + a12 a 2 ] (
u' = a 5 3tW2 + 2tW (2a1 + a 2 ) + a12 + 2a1 a 2 )
u = a [t
5
3
W + 2a t + a t + a t + 2a1a 2 tW + a a 2
2
1 W
2
2 W
2
1 W
2
1 ]
u = a [t
5
3
W (
+ tW2 (2a1 + a 2 ) + tW a12 + 2a1 a 2 + a12 a 2 ) ]
Fonction v Dérivée partielle v’
( )
v = a3 tW + a4 = a3tW + a3a4 v' = a3
Formule pour le coefficient de sensibilité
∂ρW u'v − v'u
= −
∂tW v
2
Le coefficient de sensibilité est égal à :
∂ρW [
a (3t 2 + 2t (2a + a ) + a 2 + 2a a ) × a (t + a ) − a a (t + a )2 (t + a )
= − 5 W W 1 2 1 1 2 3 W 4 3 5 W 1 W 2
] [ ] [ ]
∂tW a3 (tW + a 4 )
2
[ ]
(7.2)
∂ρW
= −a5 W [(
3t + 2t (2a + a ) + a + 2a a × a t + a − a t + a
1
2
2
W 1 2 3 W 4 3 W 1
2
1 )] [ ( )] [( ) (t
2
W )]
+ a2
∂tW a 3 tW + a 4
2
[ ( )]
7.2 DENSITÉ DE L'AIR
7.2.1 Formule OIML R111
La recommandation OIML R111 [10] nous donne la formule suivante pour calculer la densité de l'air.
0,34848 p a − 0,009(ha ) × exp(0,061t a )
ρa = (7.3)
273,15 + t a
avec
ρa = densité de l'air en kg/m3 ta = température de l’air en °C
pa = pression atmosphérique en hPa
ha = humidité relative exprimée comme un pourcentage (ex : 80 % d’humidité relative = 80)
1/ Le coefficient de sensibilité relatif à la température de l'air est déterminé à partir de la dérivée partielle de
la formule OIML R111. On peut simplifier sa présentation pour faciliter le calcul de la dérivée partielle :
0,34848 p a − 0,009(ha ) × exp(0,061t a ) 0,34848 p a 0,009(ha ) × exp(0,061t a ) w
ρa = = − =u−
273,15 + t a 273,15 + t a 273,15 + t a v
Fonction u Dérivée partielle u’
0,34848 p a 0,34848 p a
u= u' = −
273,15 + t a (273,15 + t a )2
Fonction v Dérivée partielle v’
v = 273,15 + t a v' = 1
Fonction w Dérivée partielle w’
w = 0 ,009(ha ) × exp(0 ,061t a ) w' = 0 ,061 × 0 ,009(ha ) × exp(0 ,061t a )
∂ρ a w' v − wv'
Le coefficient de sensibilité est égal à : = u' −
∂t a v
2
∂ρa 0 ,34848 p a [(0 ,061 × 0 ,009ha × exp(0 ,061t a )) × (273,15 + t a )] − [(0 ,009ha × exp(0 ,061t a )) × 1]
=− −
∂t a (273,15 + t a )
2
(273,15 + t a )2
∂ρ a − 0,34848 p a − [(0,061 × 0,009ha × exp(0,061t a )) × (273,15 + t a )] − [0,009ha × exp(0,061t a )]
=
∂t a (273,15 + t a )2
∂ρa − 0 ,34848 p a − {[0 ,009ha × exp(0 ,061t a )]× [0 ,061× (273,15 + t a ) − 1]}
= (7.4)
∂t a (273,15 + t a )2
2/ Le coefficient de sensibilité relatif à la pression atmosphérique de l'air est déterminé à partir de la dérivée
partielle de la formule OIML R111. On peut simplifier sa présentation :
0 ,34848 p a − 0 ,009(ha ) × exp(0 ,061t a ) 0 ,34848 p a 0 ,009(ha ) × exp(0 ,061t a ) w
ρa = = − =u−
273,15 + t a 273,15 + t a 273,15 + t a v
Fonction u Dérivée partielle u’
u' ( p a ) =
0 ,34848 p a
u ( pa ) =
0 ,34848
273,15 + t a 273,15 + t a
Le coefficient de sensibilité est égal à : 0 ,34848 / (273,15 + t a ) (7.5)
3/ Le coefficient de sensibilité relatif à l'humidité relative de l'air est déterminé à partir de la dérivée partielle
de la formule OIML R111. On peut simplifier sa présentation pour faciliter le calcul de la dérivée partielle :
0,34848 p a − 0,009(ha ) × exp(0,061t a ) 0,34848 p a 0,009(ha ) × exp(0 ,061t a ) w
ρa = = − =u−
273,15 + t a 273,15 + t a 273,15 + t a v
Fonction w Dérivée partielle w’
w 0,009(ha ) × exp(0,061t a ) w' 0 ,009 × exp(0 ,061t a )
= =−
v 273,15 + t a v 273,15 + t a
Le coefficient de sensibilité ∂ρa/∂ha est égal à : -(0,009×exp(0,061ta)) / (273,15+ta) (7.6)
∂ρ a − k1 p a − ([ha k 2 × (273,15 + t a )] − ha (k 2 t a + k 3 ))
=
∂t a (273,15 + t a )2
∂ρ a − k1 p a − ([ha k 2 × (273,15 + t a )] − (ha k 2 t a + hr k 3 ))
=
∂t a (273,15 + t a )2
∂ρ a − k1 p a − (ha [k 2 × (273,15 + t a )] − (k 2 t a + k 3 ))
=
∂t a (273,15 + t a )2
2/ Le coefficient de sensibilité relatif à la pression atmosphérique de l'air est déterminé à partir de la dérivée
partielle de la formule OIML R111. On peut simplifier sa présentation pour faciliter le calcul de la dérivée
partielle :
k1 p a − ha (k 2 t a + k 3 ) k1 p a h (k t + k 3 ) w
ρa = = − a 2 a =u −
273,15 + t a 273,15 + t a 273,15 + t a v
Fonction u Dérivée partielle u’
u ( pa ) = u' ( pa ) =
k1 pa k1
273,15 + ta 273,15 + ta
Le coefficient de sensibilité ∂ρa/∂pa est égal à : k1 / (273,15 + ta ) (7.9)
3/ Le coefficient de sensibilité relatif à l'humidité relative de l'air est déterminé à partir de la dérivée partielle
de la formule OIML R111. On peut simplifier sa présentation pour faciliter le calcul de la dérivée partielle :
k1 p a − ha (k 2 t a + k 3 ) k1 p a h (k t + k 3 ) w
ρa = = − a 2 a =u −
273,15 + t a 273,15 + t a 273,15 + t a v
Fonction w Dérivée partielle w’
w ha (k 2t a + k3 ) w k t +k
= = 2a 3
v 273,15 + t a v 273,15 + ta
Le coefficient de sensibilité ∂ρa/∂ha est égal à : ( k 2t a + k3 ) / (273,15+ta) (7.10)
6
Pour le calcul d'incertitude, le guide technique COFRAC [16] utilise la valeur de 1 pour ce coefficient. Dans le document DKD-
-5
R 8-1 [17] cette valeur est de 0. Dans le rapport technique [15], la valeur du coefficient est de 10 /K.
Page 37 Etalonnage du volume des µpipettes_V3b.docx
Chapitre 7 : Coefficients de sensibilité
∂V20 1 −3 m
3
l ml µl nl
≈ ≈ 1 × 10 = 1 × 10 −3 = 1 × 10 −3 = 1 × 10 −3 =1 (7.12)
∂m ρW kg g mg µg µg
∂V20 m ρ
≈ × (1) × 2b ×
0,34848
∂pa ρb ρW 273,15 + t a (7.13a)
∂V20 m 0,34848
≈ 2 ×
Formule
∂pa ρW 273,15 + t a
OIML R111
Ce coefficient dépend du volume et de la température de l'air
(5.4)
Avec ρW = 1000 kg/m3, le coefficient devient :
∂V20 m 0 ,34848
= 2 ×
∂pa ρW 273,15 + t a
(7.13b)
∂V20 0 ,34848 × m
= × 10 −6
∂pa 273,15 + t a
∂V20 m ρ
= × (1)× 2b ×
0,34844
(7.14a)
∂pa ρb ρW 273,15 + t a
∂V20 m 0,34844
= 2 ×
Formule de ∂pa ρW 273,15 + t a
Spieweck
(5.5) Ce coefficient dépend du volume et de la température de l'air
Avec ρW = 1000 kg/m3, le coefficient devient :
∂V20 m 0 ,34844
= 2 ×
∂p a ρW 273,15 + t a
(7.14b)
∂V20 0 ,34844
= m× × 10 −6
∂p a 273,15 + t a
∂V20 m ρ k t + k3
= × (1) × b × 2 a (7.16a)
∂ha ρb 273,15+t a
∂V20 m k t + k3
= 2 × 2a
Formule de ∂ha ρW 273,15+t a
Spieweck
(5.5) Ce coefficient dépend du volume et de la température de l'air
Avec ρW = 1000 kg/m3, le coefficient devient :
∂V20 m k t + k3
= 2 × 2a
∂ha ρW 273,15+t a
(7.16b)
∂V20 (k t + k 3 ) × 10 −6
= m× 2 a
∂ha 273,15+t a
∂tW
∂V20 m
= − 2 × a5 W
[( W 1 2 1 1 2 )] [ (
3t 2 + 2t (2a + a ) + a 2 + 2a a × a t + a − a t + a
3 W 4 3 W 1 )] [( ) (t
2
W + a2
)]
∂tW ρW [ (
a 3 tW + a 4
2
)]
Formule
Tanaka Ce coefficient dépend du volume, de la densité de l'eau, de la température de l'eau
(5.3) Avec ρW = 1000 kg/m3, le coefficient devient :
∂V20 m
= − 2 × a5 W
[( W 1 2 1 1 2 )] [ (
3t 2 + 2t (2a + a ) + a 2 + 2a a × a t + a − a t + a
3 W 4 3 W 1 )] [( ) (t
2
W + a2
)]
∂tW ρW [ (
a 3 tW + a 4)]
2
(7.21a)
∂V20 [(
= −m × a 5 W W 1 2 1 1 2)] [ ( 3 W 4 )]
3t 2 + 2t (2a + a ) + a 2 + 2a a × a t + a − a t + a
3 W 1 [( ) (t
2
W + a2 )]
× 10 −6
∂tW [ ( )]
a 3 tW + a 4
2
∂V20 ( ρ − ρa )
× (1 − α C × (t d − 20 ))
1
= −m × × b
∂ρW ρb ( ρW − ρ a )2
∂V20 ρ
≈ −m × × b2 × (1)
1
(7.22)
∂ρW ρb ρW
∂V20 1 m
≈ −m × 2 ≈ − 2
∂ρW ρW ρW
∂V20 m ρ −ρ m
= − × b a × αC ≈ − × αC (7.26a)
∂t d ρb ρW − ρa ρW
25 nL
21 nl
20 nL
15 nL
10 nL 8,7 nl 8,7 nl
5 nL 3,5 nl 3,6 nl
0,87 nl 0,87 nl 0,29 nl 0,29 nl
0,058 nl 0,08 nl 0,03 nl 0,01 nl 0,35 nl 0,58 nl
0 nL
70 nL
60 nL 58 nL
50 nL
40 nL
30 nL
21 nL 22 nL
20 nL
20 nL
11 nL
7,5 nL 8,7 nL
10 nL
3 nL 2,4 nL
0,3 nL 0,3 nL 0,1 nL 0,6 nL 0,07 nL 0,05 nL 0,03 nL 0,07 nL 0,01 nL 0,03 nL
0 nL
50 nL
46 nL
45 nL
40 nL
40 nL
35 nL
30 nL
25 nL
21 nL
20 nL
15 nL
8,7 nL
10 nL 7,5 nL
5 nL 3 nL 3 nL 2,4 nL
0,07 nL 0,07 nL 0,05 nL 0,03 nL 0,07 nL 0,01 nL 0,03 nL 0,35 nl
0 nL
8000 i k1 pa − ha (k 2t a + k3 )
C d
∑ ai tW −
i =0 273 ,
15 + t a
Avec
m = masse d’eau pure, en kg td = température de l'AVAP (température de l’air)
tW = température de l’eau en °C a0 = 999,853 08 kg/m3
a1 = 6,326 93 × 10-2 °C-1 kg/m3 a2 = 8,523 829 × 10-3 °C-2 kg/m3
a3 = 6,943 248 × 10-5 °C-3 kg/m3 a4 = 3,821 216 × 10-7 °C-4 kg/m3
αC = coefficient de dilatation, en°C-1 ρa = densité de l'air en kg/m3
ta = température de l’air en °C pa = pression atmosphérique en hPa
ha = humidité relative en pourcentage k1 = 0,34844 en °C/hPa
k2 = -0,00252 kg/m3 k3 = 0,020582 en °C
9.1.2 Incertitude
Comme la formule ne mentionne pas la résolution de la balance ou sa linéarité par exemple, les incerti-
tudes types relatives 1 à 7 du chapitre 8.7 sont regroupées avec une somme quadratique pour former
l'incertitude type de la grandeur masse.
Grandeur masse évaporation temp. eau temp. air pression humidité coef. dilatation température répétabilité
Valeur 100,059 mg 0,000 mg 21,70 °C 21,8 °C 1009 hPa 53 % 3,0E-5 /K 21,8 °C 1
Incertitude type 0,0094 mg 0,0087 mg 0,17 °C 0,17 °C 0,29 hPa 1,2 % 1,7E-6 /K 0,58 °C 0,021%
temp. air 21,8 °C 21,8 21,8 21,8 22,0 21,8 21,8 21,8 21,8 21,8
humidité air 53 % 53 % 53 % 53 % 53 % 53 % 54,2 % 53 % 53 % 53 %
pression air 1009 hPa 1009 1009 1009 1009 1009,3 1009 1009 1009 1009
temp. eau 21,7°C 21,7 21,7 21,87 21,7 21,7 21,7 21,7 21,7 21,7
masse 100,059 mg 100,068 100,059 100,059 100,059 100,059 100,059 100,059 100,059 100,059
évaporation 0,000 mg 0,000 0,0087 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
coef. dilatation 0,00003 0,00003 0,00003 0,00003 0,00003 0,00003 0,00003 0,0000317 0,00003 0,00003
température 21,8 °C 21,8 21,8 21,8 21,8 21,8 21,8 21,8 22,38 21,8
répétabilité 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1,00021
V20 100,376 µl 100,385 100,385 100,380 100,376 100,376 100,376 100,376 100,374 100,397
u(y, xi) 9,4 nl 8,7 nl 3,9 nl 0,06 nl 0,03 nl 0,01 nl 0,31 nl 1,7 nl 21 nl
Inc. type composée 26 nl Système gravimétrique 14 nl
Inc. élargie ± 52 nl
100 nl
80 nl
60 nl 71 nl 72 nl
67 nl 67 nl
50 nl 48 nl 52 nl 52 nl
40 nl
20 nl 25 nl 24 nl 26 nl 26 nl
13 nl 12 nl 14 nl 14 nl 13 nl 13 nl 14 nl 13 nl
0 nl
SFSTP ISO/TR 20461 DKD R8-1 LAB GTA COFRAC
La signification et l'identification des composantes utilisées dans cette brochure sont résumées dans le
tableau 23 :
Unité
Identification Composante
SI Usuelle
E Erreur du volume m³ ml
mi Indication de la balance de la masse d’eau pesée kg g
m Masse d’eau pure kg g
mich Valeur indiquée par la balance (masse du volume délivré) kg g
m0 Valeur indiquée par la balance après tarage kg g
n Nombre de mesures / /
ρa Densité de l’air kg/m³ g/ml
pa Pression atmosphérique de l'air hPa hPa
ha Humidité relative % %
ta Température de l’air °C °C
ρb Densité des poids de la balance kg/m³ g/ml
ρW Densité de l’eau à tW °C kg/m³ g/ml
s Écart-type des mesures m³ ml
tW Température de l’eau °C °C
td Température du cône °C °C
αC Coefficient de dilatation cubique de l'AVAP °C-1 °C-1
V20 Volume à la température de référence de 20°C m³ ml
V20 Volume moyen à la température de référence de 20°C m³ ml
Vi20 Volume individuel mesuré m³ ml
uC(V20) Incertitude type composée du volume V20 kg/m³ ml
U(V20) Incertitude élargie du volume V20 m³ ml
Tableau 23 : Signification et identification des composantes utilisées
11 DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
Cette brochure a été rédigée sur la base des référentiels suivants :
[1] Article STP PHARMA PRATIQUES – Volume 14, n°1, pages 23–55, janvier/février 2004 – Procédure
pour l’étalonnage d’instruments volumétriques
[2] Article STP PHARMA PRATIQUES 8 (6) 500–518 1998 – Procédure pour la vérification de balances
[3] Article STP PHARMA PRATIQUES 10 (4) pages 181–211, juillet/août 2000 – Procédure pour
l’étalonnage de thermomètres
[4] Article STP PHARMA PRATIQUES 12 (1) pages 11–11, 2002 – Procédure pour l’étalonnage
d’hygromètres
[5] Article STP PHARMA PRATIQUES 8 (6) pages 500–518, 1998 – Procédure pour la vérification de pi-
pettes automatiques
[6] Article STP PHARMA PRATIQUES 9 (2) pages 141–159, 1999 – Guide de bonnes pratiques de mé-
trologie
[7] EURACHEM/CITAC Guide CG 4, Quantifying Uncertainty in Analytical Measurement – Second Edition
[8] NF ENV 13005:1999, Normes fondamentales – Guide pour l'expression de l'incertitude de mesure
[9] Metrologia, 2001, 38(4), 301-309, Recommended table for the density of water between 0°C and
40°C based on recent experimental reports – Tanaka M., Girard G., Davis R., Peuto A., Bignell N.
[10] Recommandation OIML R111, 2004, Poids des classes E1, E2, F1, F2, M1, M1–2, M2, M2–3 et M3 Par-
tie 1 : Exigences métrologiques et techniques
[11] ISO 10012:2003, Systèmes de management de la mesure — Exigences pour les processus et les
équipements de mesure
[12] ISO8655-2:2002, Appareils volumétriques à piston – Pipettes à piston
[13] ISO8655-6:2002, Appareils volumétriques à piston – Méthodes gravimétriques pour la détermination
de l’erreur de mesure
[14] ISO8655-7:2006, Appareils volumétriques à piston – Méthodes non gravimétriques pour l’estimation
de la performance d’équipement
[15] ISO/TR 20461:2000, Détermination de l'incertitude de mesure pour les mesurages volumétriques ef-
fectués au moyen de la méthode gravimétrique
[16] COFRAC LAB GTA 90 – Guide technique d'accréditation – Étalonnage des instruments volumétriques à
piston
[17] Guideline DKD-R 8-1 – Calibration of piston-operated pipettes with air cushion, issue 12/2011
[18] Expert Report DKD-E 8-1 – Experimental study on the calibration of piston-Operated pipettes with air
cushion, Issue 09/2013
[19] Expert Report DKD-E 8-2 – Analysis of influencing parameters on calibration of piston-operated pi-
pettes with air cushion, issue 05/2013
[20] Expert Report DKD-E 8.3 – The influence of altitude on the volume result of a piston pipette with air
cushion, issue 09/2013
[21] IPQ Article "Performance studies in micropipette calibration" by Nelson Almeida, Elsa Batista, Eduarda
Filipe
[22] IUPAC Role of reference materials for the realization of physicochemical properties. Past, present, and
future by Kenneth N. Marsh – Pure Appl. Chem., Vol. 72, No. 10, pp. 1809–1818, 2000
[23] Metrologia, 1992, 29, 67-70, Equation for the determination of the density moist air (1981/91) by
R. S. Davis.
[24] ISO 3696 Eau pour laboratoire à usage analytique – Spécification et méthodes d'essai, 1995
[25] JCGM 200:2008 VIM – Vocabulaire international de métrologie – Concepts fondamentaux et géné-
raux et termes associés, 2008
[26] 16th International Congress of Metrology – Performance studies in micropipette calibration – by Nel-
son Almeidaa, Elsa Batista, Eduarda Filipe, IPQ - Instituto Portugues da Qualidade, Portugal
[27] Comparison of Micropipettes Calibration by Accredited Laboratories » 4th International Metrology Con-
ference CAFMET Marrakech, Morocco 23-27 April 2012, by Tanguy Madec, Soraya Amarouche
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