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sio
pres
'im
GUIDE TECHNIQUE D’ACCREDITATION :
ETALONNAGE DE RECIPIENTS-MESURES PAR
el
TRANSFERT DE LIQUIDE DANS LE DOMAINE
rd
DU MESURAGE STATIQUE DES VOLUMES
jou
au
SOMMAIRE
n
sio
1. OBJET............................................................................................................................... 5
2. DOMAINE D’APPLICATION....................................................................................... 5
res
3. MODALITES D’APPLICATION .................................................................................. 5
p
4. MODIFICATIONS .......................................................................................................... 5
'im
5. REEXAMEN..................................................................................................................... 5
el
6. DEFINITIONS ET REFERENCES ............................................................................... 5
6.1 Définitions.................................................................................................................. 5
rd
6.2 Références ................................................................................................................ 11
jou
7. EXIGENCES SPECIFIQUES....................................................................................... 11
7.2.2.1 Jauge............................................................................................................. 12
7.2.2.2 Mesure de longueur...................................................................................... 12
7.2.2.3 Ensemble de mesurage ................................................................................. 12
-V
n
8.2.2.4 Tableau récapitulatif..................................................................................... 24
sio
8.2.3 Estimation de l’incertitude associée à l’erreur de justesse de l’ensemble de
mesurage sans effectuer les corrections dues aux effets de la température. .................... 24
8.2.3.1 Généralités.................................................................................................... 24
res
8.2.3.2 Calcul des composantes d’incertitudes modifiées........................................ 25
8.2.3.3 Tableau récapitulatif..................................................................................... 26
8.3 Estimation de l’incertitude associée au volume du récipient-mesure ramené à 20°C
p
(V20) .................................................................................................................................. 26
8.3.1 Description et mise en équation du phénomène physique ............................... 26
'im
8.3.2 Estimation de l’incertitude associée à V20 en effectuant les corrections dues
aux effets de la température. ............................................................................................ 27
8.3.2.1 Composante évaluée par une méthode de type A ........................................ 27
el
8.3.2.2 Composantes évaluées par une méthode de type B...................................... 28
8.3.2.3 Expression finale .......................................................................................... 34
8.3.2.4 Tableau récapitulatif..................................................................................... 35
rd
8.3.3 Estimation de l’incertitude associée à V20 sans effectuer les corrections dues
aux effets de la température. ............................................................................................ 35
8.3.3.1 Généralités.................................................................................................... 35
jou
(V20) .................................................................................................................................. 39
9.2.1 Description et mise en équation du phénomène physique ............................... 39
9.2.2 Estimation de l’incertitude associée à V20 en effectuant les corrections dues
-V
n
10.3 Estimation de l’incertitude associée au volume du récipient-mesure ...................... 54
sio
11. CERTIFICAT D’ETALONNAGE ............................................................................... 54
res
13. TABLEAU DES POSSIBILITES D’ETALONNAGE DE L’ORGANISME........... 55
p
ANNEXE 1 ............................................................................................................................. 56
'im
ANNEXE 2 ............................................................................................................................. 58
el
ANNEXE 3 ............................................................................................................................. 64
rd
jou
au
de
ali
-V
PIE
CO
1. OBJET
Le présent guide technique définit les recommandations résultant de l’application de la norme
NF EN ISO/CEI 17025. Ces recommandations sont celles reconnues comme étant les plus
n
appropriées par le Cofrac pour répondre à la norme NF EN ISO/CEI 17025. Le laboratoire
peut ne pas appliquer les dispositions énoncées dans la mesure où elles ne relèvent pas du
sio
cadre réglementaire. Dans ce cas, il lui appartient de démontrer que les dispositions prises
permettent de satisfaire pleinement la norme NF EN ISO/CEI 17025.
res
2. DOMAINE D’APPLICATION
Au titre du présent document sont délivrées des accréditations aux organismes réalisant dans
le cadre du contexte réglementaire des opérations d’étalonnage de récipient-mesure dans le
p
domaine du mesurage statique des volumes. Le présent document ne s’applique qu’au
'im
jaugeage, par transvasement d’eau :
de récipients-mesures équipés d’un dispositif externe de repérage des niveaux,
camions-citernes,
wagons-citernes.
el
En ce qui concerne les réservoirs munis d’un dispositif interne de repérage des niveaux,
l’organisme pourra s’inspirer du présent document tout en tenant compte des exigences
rd
spécifiques relatives à ce type de réservoir, exigences décrites dans la norme NF M 08-020.
Les règles s’appliquant au jaugeage par transvasement d’hydrocarbure sont décrites par la
norme ISO 4269 : 2001. Dans ce cas, l’estimation de l’incertitude devra être adaptée en
jou
conséquence.
Les opérations peuvent être réalisées dans les locaux de l’organisme ou à l’extérieur.
3. MODALITES D’APPLICATION
au
Le présent document est applicable dès son approbation par le Comité de Section
Laboratoires du Cofrac.
de
4. MODIFICATIONS
Ce document étant en version initiale, il ne comporte aucune modification.
ali
5. REEXAMEN
Ce document est réexaminé à la demande de la Commission Technique d’Accréditation par
-V
6. DEFINITIONS ET REFERENCES
PIE
6.1 Définitions
Barème : table numérique, souvent appelée table de jaugeage ou table d’épalement d’un
réservoir, indiquant au delà du plus petit volume, déterminé avec une incertitude maximale
CO
n
2. La constance peut être exprimée quantitativement de plusieurs façons, par exemple :
sio
− par la durée au cours de laquelle une caractéristique métrologique évolue d’une
quantité donnée ou,
− par la variation d’une caractéristique au cours d’une durée donnée.
res
VIM §5.14
Correction : valeur ajoutée algébriquement au résultat brut d’un mesurage pour compenser
une erreur systématique.
p
NOTES :
'im
1. La correction est égale à l’opposé de l’erreur systématique estimée.
2. Puisque l’erreur systématique ne peut pas être connue parfaitement, la compensation
ne peut pas être complète.
el
VIM §3.15
Ecart type expérimental : pour une série de n mesurages du même mesurande, grandeur s
jou
∑ (x − x )
i =1
i
2
s=
au
n −1
VIM §4.22
Egouttage : action de laisser, après vidange lorsque le filet liquide devient discontinu,
s’écouler goutte à goutte le liquide restant pendant une durée de 30 secondes avant la
fermeture de la vanne de vidange.
Circulaire N° 93.00.110.001.1 annexe 2, §2c.
n
récipients-mesures est l’ensemble des éléments permettant :
sio
de mesurer un volume de liquide,
d’afficher la valeur de ce volume avec une certaine résolution,
de mesurer et de régler le débit du liquide mesuré,
res
de mesurer sa température,
d’éliminer les gaz contenus dans le liquide avec la précision recherchée.
Circulaire N° 91.00.340.001.1 paragraphe 1.4.2
p
Erreur de justesse (d’un instrument de mesure) : erreur systématique d’indication d’un
'im
instrument de mesure.
NOTE :
L’erreur de justesse est normalement estimée en prenant la moyenne de l’erreur d’indication
el
sur un nombre approprié d’observations répétées.
VIM §5.25
rd
Erreurs maximales tolérées d’un instrument de mesure ( EMT ) : valeurs extrêmes d’une
erreur tolérées par les spécifications, règlements, etc…pour un instrument de mesure donné.
VIM §5.21
jou
Erreur (de mesure) : résultat d’un mesurage moins une valeur vraie du mesurande.
NOTES :
1. Etant donné qu’une valeur vraie ne peut pas être déterminée, dans la pratique on
au
VIM §3.10
ali
un lieu donné ou dans une organisation donnée, dont dérivent les mesurages qui y sont faits.
VIM §6.6
Etalon de travail : étalon qui est utilisé couramment pour étalonner ou contrôler des mesures
CO
Facteur de correction : facteur numérique par lequel on multiplie le résultat brut d’un
mesurage pour compenser une erreur systématique.
NOTE :
Puisque l’erreur systématique ne peut pas être connue parfaitement, la compensation ne peut
n
pas être complète.
sio
VIM §3.16
res
supérieur, mesurée sur la verticale de pige de référence.
NF M 08-020 A19
p
dispersion des valeurs qui pourraient être raisonnablement attribuées au mesurande.
'im
NOTES :
1. Le paramètre peut être, par exemple, un écart-type (ou un multiple de celui-ci) ou la
demi-largeur d’un intervalle de niveau de confiance déterminé.
el
2. L’incertitude de mesure comprend, en général, plusieurs composantes. Certaines
peuvent être évaluées à partir de la distribution statistique des résultats de série de
mesurages et peuvent être caractérisées par des écarts-types expérimentaux. Les autres
rd
composantes, qui peuvent aussi être caractérisées par des écarts-types, sont évaluées
en admettant des distribution de probabilité, d’après l’expérience acquise ou d’après
d’autres informations.
jou
VIM §3.9
L’organisme va devoir établir un bilan aussi complet que possible des causes d’incertitudes
affectant la méthode d’étalonnage après avoir effectué les corrections de tous les effets
identifiables à caractère systématique.
de
Les composantes évaluées par une méthode de type A : elles sont déterminées en
appliquant des méthodes statistiques et exprimées sous la forme d’écart-type appelés
incertitudes-types. Les composantes évaluées par une méthode de type A devront être
-V
Jauge à créneaux : jauge étalon dont le volume nominal à 20°C est matérialisé par deux
ouvertures disposées dans le col de celle-ci et servant de trop-plein.
Circulaire N° 93.00.110.001.1 paragraphe 8.1.3.2
CO
Jauge à fenêtre : jauge étalon dont le volume nominal à 20°C est matérialisé par un trait
gravé sur l’une des deux fenêtres opposées disposées sur le col de celle-ci.
Circulaire N° 93.00.110.001.1 paragraphe 8.1.3.2
n
Jauge fractionnée : jauge étalon disposant d’une fenêtre de visée graduée sur la totalité du
sio
corps de la jauge. Cette jauge doit être constituée d’éléments géométriques coaxiaux.
Circulaire N° 93.00.110.001.1 paragraphe 8.1.4
res
Mouillage : quantité de liquide restant dans la jauge ou le récipient-mesure après égouttage.
Pige à garde coulissante : instrument de mesure de longueur rigide équipé d’un coulisseau
mobile permettant la mesure de la distance séparant le plan origine du fond du récipient-
p
mesure.
'im
Circulaire N° 91.00.340.001.1 paragraphe 1.2.3
el
liquide peuvent servir au mesurage de ce liquide lorsqu’ils sont spécialement adaptés à
l’usage auquel ils sont destinés et possèdent les qualités métrologiques nécessaires. Ces
récipients sont alors dénommés « récipients-mesures ».
rd
Ordonnance N°45-2405 du 18 octobre 1945, article 2
Répétabilité (des résultats d’un mesurage) : étroitesse de l’accord entre les résultats de
jou
mesurages successifs du même mesurande, mesurages effectués dans la totalité des mêmes
conditions de mesure.
NOTES :
1. Ces conditions sont appelées conditions de répétabilité.
au
NOTES :
1. Pour qu’une expression de la reproductibilité soit valable, il est nécessaire de spécifier
les conditions que l’on fait varier.
2. Les conditions que l’on fait varier peuvent comprendre :
− Principe de mesure
CO
− Méthode de mesure
− Observateur
− Instrument de mesure
− Etalon de référence
− Lieu
− Conditions d’utilisation
− Temps.
3. La reproductibilité peut s’exprimer quantitativement à l’aide des caractéristiques de
dispersion des résultats.
4. Les résultats considérés ici sont habituellement les résultats corrigés.
n
VIM §3.7
sio
Résolution (d’un dispositif afficheur) : la plus petite différence d’indication d’un dispositif
afficheur qui peut être perçue de manière significative.
res
NOTES :
1. Pour un dispositif afficheur numérique, différence d’indication qui correspond au
changement d’une (ou plusieurs) unité(s) du chiffre le moins significatif.
2. Ce concept s’applique à un dispositif enregistreur.
p
VIM §5.12
'im
Sabre : un sabre est composé d’une règle portant une échelle millimétrique et d’une poignée
fixée perpendiculairement à cette règle ; la partie inférieure de la poignée constitue une
el
surface plane passant par l’origine de l’échelle millimétrique. Le sabre permet de mesurer la
distance séparant le plan formé par le niveau du liquide contenu dans le réservoir du plan de
référence origine des distances.
rd
Arrêté du 28 septembre 1990, article 10.1
Nota 1 : cette définition a été reprise pour les réservoirs munis de dispositif externe de
repérage des niveaux.
de
Station de jaugeage : une station de jaugeage est une installation permettant d’effectuer
l’ensemble des opérations de mesurage nécessaires à la détermination de la capacité d’un
-V
verticale suivant laquelle sont repérés les niveaux de liquide contenus dans ce compartiment.
NF M 08-020 A45
6.2 Références
Ce document fait appel, par référence datée ou non datée, à des dispositions d’autres
publications. Pour les textes réglementaires, les amendements ou révisions ultérieurs
s’appliqueront à ce document. Pour les références non datées, la dernière édition de la
n
publication à laquelle il est fait référence s’applique. Les références sont listées dans l’annexe
sio
1.
7. EXIGENCES SPECIFIQUES
res
7.1 Personnel
Les critères spécifiques à la qualification des personnels autorisés à intervenir (aptitude à
p
prendre en compte les conditions environnementales, aptitude du récipient-mesure à subir
'im
l’étalonnage ou tout autre paramètre ayant ou pouvant avoir une influence sur le résultat de
l’étalonnage et son incertitude associée) doivent être établis.
Dans le cadre de ce document, les personnels doivent être formés par du personnel déjà
qualifié, en binôme au cours d’étalonnages de récipients-mesures. Pour les nouveaux
el
arrivants, il est demandé de fournir un nouvel essai de répétabilité de façon à vérifier le
respect de l’incertitude réglementaire.
rd
Lors des audits initiaux, les experts évalueront la capacité des personnes proposées au poste
de responsable et de suppléant à manipuler et à expliciter les composantes d’incertitudes
influentes et leur qualification.
jou
7.2.1.1 Jauge
L’étalonnage de l’ensemble de mesurage est effectué à l’aide d’une jauge en acier inoxydable.
Son volume doit être supérieur ou égal à 10 000 fois la résolution du dispositif indicateur de
ali
n
Ce moyen peut être automatisé au moyen d’un calculateur ou constitué d’un thermomètre
sio
étalonné dont l’échelon est inférieur ou égal à 0,5°C, placé dans un puits thermométrique
convenablement disposé pour mesurer la température du liquide utilisé. (Circulaire
N°96.00.340.001.1 du 18 décembre 1996).
res
7.2.2 Périodicité de raccordement
7.2.2.1 Jauge
p
La périodicité maximale d’étalonnage des jauges est, sauf cas particulier, fixée par le tableau
'im
suivant (extrait de la Circulaire N°93.00.110.001.1 du 18 mars 1993) :
Etalons de travail
el
Classes
Mobiles Fixes
1 1 an 2 ans
rd
2 2 ans 3 ans
3 3 ans 4 ans
jou
La classe 1 s’applique aux étalons pour lesquels la constance n’a pas été démontrée.
La classe 2 s’applique aux étalons pour lesquels la constance est présumée démontrée.
La classe 3 s’applique aux étalons pour lesquels la constance a été démontrée puis confirmée
par des observations postérieures à la démonstration initiale.
au
Le bien fondé du passage de la classe 1 à la classe 2, puis de la classe 2 à la classe 3 doit être
examiné par le Cofrac. Sur avis de celui-ci, la DRIRE établira le document autorisant le
passage.
de
demandé de raccordement auprès d’un laboratoire accrédité lors de leur mise en service. Par
contre, il est demandé de prévoir une procédure de raccordement de ces instruments suivant
une périodicité à déterminer en fonction de la fréquence d’utilisation.
-V
jaugeages de la journée ne peuvent être prises en compte que si l’erreur constatée lors de ces
contrôles ne s’écarte pas de plus 0,5 pour mille pour les camions citernes et wagons, 1 pour
mille pour les autres récipients-mesures de la courbe d’étalonnage après corrections le cas
échéant. (Circulaire N°96.00.340.001.1 du 18 décembre 1996).
L’erreur relative de début de journée, peut selon le choix de l’organisme et compte tenu de
n
procédures adaptées, être utilisée à des fins de correction. L’erreur relative de fin de journée
sio
n’est alors utilisée qu’à des fins de validation du travail effectué.
Dans le cas d’une prestation réalisée sur site, le contrôle journalier dans les conditions
d’utilisation est exigé.
res
7.2.2.4 Mesure de température
Les instruments de mesure de température doivent être étalonnés de manière à justifier le
raccordement aux étalons nationaux. Les périodicités seront fixées par l’organisme en
p
fonction de l’utilisation de leur instrument de mesure et de la constance de ce dernier.
'im
7.2.3 Maîtrise des étalons
Préalablement à son évaluation par le Cofrac, l’organisme doit avoir mis en place des
el
dispositions lui permettant de démontrer qu’il maîtrise la constance de chaque instrument de
mesure. Leur suivi doit être réalisé sous forme graphique. L’organisme doit disposer d’une
procédure de traitement de l’incidence qu’une dérive anormale peut avoir sur un étalonnage.
rd
7.2.4 Maîtrise des équipements
jou
subi une vérification de l’installation par l’organisme désigné à cet effet par décision du
Ministre chargé de l’Industrie.
des stations de jaugeage équipées à cet effet (un exemple de cahier des clauses techniques
d’une telle station est fourni en annexe 2). La conformité de la station sera ré-examinée lors
de chaque audit et toute modification substantielle devra être portée à la connaissance
-V
ENSEMBLE DE MESURAGE
8.1 Principe et objectif à atteindre
Le but du jaugeage est d’établir, en plusieurs points, une relation entre le volume contenu
CO
dans le récipient-mesure et la distance du plan formé par la surface du liquide mesurée par
rapport à une origine connue. Pour ce faire, un volume connu est introduit dans le récipient-
mesure et un opérateur relève la distance plan-origine/surface au moyen d’un instrument de
mesure réglementaire. Puis, les résultats sont exploités par un logiciel de lissage et
d’interpolation afin d’éditer le barème. Par ailleurs, le récipient-mesure n’étant pas parfait par
construction, il est susceptible de présenter des déformations lors de l’opération d’étalonnage.
L’incertitude sur la mesure du volume indiqué est donc en général la combinaison de cinq
incertitudes :
n
Incertitude due aux arrêts et redémarrages successifs de l’ensemble de mesurage,
sio
Incertitude due à la confection du barème,
Incertitude due à la déformation du récipient-mesure.
res
l’ensemble de mesurage
p
L’eau traverse l’ensemble de mesurage à un débit connu d1 et à une température t1 .
'im
L’affichage Ind de l’ensemble de mesurage s’incrémente jusqu’à atteindre une valeur très
voisine de la valeur du volume correspondant au trait de la jauge ( VJ 20 ).
el
L’eau arrive dans la jauge où elle se stabilise à une température t2 voisine de t1 .
Afin de faciliter la lecture de l’opérateur, un réglet de nuance voisine de celle de la jauge a été
positionné au niveau de la fenêtre de celle-ci. Si l’on pose :
rd
s : aire de la section du col de la jauge (fourni par le certificat d’étalonnage de la jauge),
hlue : hauteur relevée lors du remplissage de la jauge ( hlue correspond au relevé d’une
jou
hauteur),
htrait : hauteur au trait (fournie par le certificat d’étalonnage de la jauge),
L = (hlue − htrait ) .
au
Dans ces conditions, le nombre exprimant L sera donc identique à t2 et à 20°C. Le volume
stabilisé dans la jauge à la température t2 est donc égal à VJ 20 + s × L . Le volume réellement
délivré par l’ensemble de mesurage s’écrit finalement :
de
t1
t2 : température de l’eau dans la jauge,
α1 : coefficient de dilatation cubique de la jauge,
α2 : coefficient de dilatation cubique de l’eau.
PIE
Posons :
k = 1 + α 2 (t1 − t 2 )
k ' = 1 + α1 (t 2 − 20)
k et k ' sont des facteurs de correction.
n
Etant calculée à une température t1 différente a priori de la température à laquelle la
sio
vérification journalière de l’ensemble de mesurage est réalisée ( t jour ), l’erreur de justesse de
l’ensemble de mesurage doit être corrigée en fonction de la température afin d’être ramenée à
t jour . L’organisme devra donc réaliser des essais en faisant varier la température t1 . L’objectif
res
de cette étude est d’établir un lien entre la température et l’erreur de justesse. Cette
modélisation peut être réalisée par une droite des moindres carrés ou un polynôme de degré
ad hoc. Dans ces conditions, la formule précédente devient :
p
'im
e j (t jour , d1 ) = e j (t1; d1 ) + c(t1 ) équation (1)
8.2.2 el
Estimation de l’incertitude associée à l’erreur de justesse de
rd
l’ensemble de mesurage en effectuant les corrections dues aux effets de
la température.
jou
expérimental de plusieurs étalonnages réalisés dans des conditions identiques. Cet écart-type
est estimé à partir d’au moins n (n ≥ 5) séries de mesure correspondant à un étalonnage
complet de l’ensemble de mesurage réalisé au débit principal d’utilisation. Cette estimation
est obtenue en effectuant pour chaque mesure le processus complet décrit dans la méthode
de
∑(e
i =1
ji − ej )2
u A1 =
-V
n −1
Nota : lorsque l’écart-type est fondé sur très peu de mesures répétées, les valeurs estimées de
l’écart-type peuvent être fausses, et éventuellement trop faibles. Pour cette raison, on utilisera
un facteur de « sécurité » h. (extrait de la norme ISO/TS 14253-2 :1999).
n
Nombre de mesures Facteur de sécurité
sio
n h
5 1,4
6 1,3
res
7 1,3
8 1,2
9 1,2
≥ 10 1
p
'im
Cas où il y a plusieurs opérateurs : dans ces conditions, chaque opérateur réalise une série de
n mesures. Pour N opérateurs, il y aura donc N écarts-types. La valeur conservée pour u A1
sera la moyenne arithmétique de ces N écarts-types. Il sera tenu compte de la dispersion δ N
el
entre ces écarts-types par une composante d’incertitude-type supplémentaire uB10 .
rd
8.2.2.2 Composantes évaluées par une méthode de type B
Ces composantes sont déterminées en effectuant le produit de la variance des paramètres de
l’équation (1) par la dérivée partielle, appelée facteur de sensibilité. Le facteur de sensibilité
jou
est calculé en considérant variable un paramètre, les autres étant fixes. On obtient donc :
∂e j
u B1 = uc (t1 )
∂c(t1 )
au
∂e j
u B2 = uVJ 20
∂VJ 20
de
∂e j
u B3 = u Ind
ali
∂Ind
∂e j
-V
u B4 = uL
∂L
∂e j
u B5 = us
∂s
PIE
∂e j
u B6 = u t1
∂t1
CO
∂e j
u B7 = ut 2
∂t 2
∂e j
u B8 = uα1
∂α1
∂e j
u B9 = uα 2
∂α 2
n
sio
[1 + α 2 (t1 − t 2 )] ≈ 1 , [1 + α1 (t 2 − 20)] ≈ 1 et (α1 − α 2 ) + α1α 2 (t1 − 2t2 − 20) ≈ (α1 − α 2 )
∂e j
res
=1
∂c(t1 )
∂e j
= [1 + α 2 (t1 − t 2 )][1 + α1 (t 2 − 20 )] ≈ 1
p
∂VJ 20
'im
∂e j
=1
∂Ind
∂e j
∂L
= s × [1 + α 2 (t1 − t 2 )][1 + α1 (t 2 − 20 )] ≈ s
el
rd
∂e j
= L × [1 + α 2 (t1 − t 2 )][1 + α1 (t 2 − 20)] ≈ L
∂s
jou
∂e j
= (V J 20 + s × L )[1 + α1 (t 2 − 20 )]α 2 ≈ α 2 (V J 20 + s × L )
∂t1
au
∂e j
= [(α1 − α 2 ) + α1α 2 (t1 − 2t 2 − 20 )](V J 20 + s × L ) ≈ (α1 − α 2 )(V J 20 + s × L )
∂t 2
de
∂e j
= (V J 20 + s × L )(t 2 − 20 )
∂α1
ali
∂e j
= (V J 20 + s × L )(t1 − t 2 )
∂α 2
-V
∂e j
u B1 = uc (t1 ) = uc (t1 )
∂c(t1 )
Il vient :
u B1 = s '
1
+
(e j − e j )2
∑ (e j − e j )2
0
n
i
i
n
avec les notations suivantes :
e j 0 : prévision,
sio
e ji : ensemble des valeurs prises par l’erreur de justesse pour un intervalle de température,
ej : moyenne des erreurs de justesse dans l’intervalle de température considéré,
res
n : nombre de points de l’intervalle,
s'
: écart-type des erreurs résiduelles (écart entre la valeur expérimentale obtenue et la
valeur de la droite correspondant à ce point).
p
incertitude-type liée à l’étalonnage de la jauge : u B2
'im
∂e j
u B2 = uVJ 20 = uVJ 20
el
∂VJ 20
composante.
2) Incertitude-type de constance de la jauge : elle a pour objet de prendre en compte une
éventuelle variation de la valeur de l’étalon entre deux étalonnages. Celle-ci est estimée à
au
partir de l’enregistrement des valeurs d’étalonnage obtenues sur une longue période. En
l’absence de telles informations, cette composante est estimée égale à l’incertitude-type
d’étalonnage.
de
Finalement, il vient :
u B2 = 2u ét ( jauge)
-V
∂e j
u B3 = u Ind = u Ind
∂Ind
Chaque lecture est affectée d’une incertitude-type, fonction de l’échelon réel d . Deux lectures
CO
sont effectuées. Pour les instruments à affichage analogique, l’erreur maximale de lecture peut
être estimée à d 3 . En considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire,
d
l’incertitude-type u Ind retenue est égale à . Pour les instruments à affichage numérique, il
3 6
est choisi de retenir une distribution rectangulaire. L’incertitude-type correspondante u Ind est
d
alors égale à .
6
d
u B3 = affichage analogique
n
3 6
sio
d
u B3 = affichage numérique
6
res
incertitude-type due à la lecture du niveau de liquide dans le col de la jauge : u B4
∂e j
p
u B4 = uL = s × uL
∂L
'im
u L est composé de deux termes qu’il faut sommer quadratiquement :
el
1) Incertitude-type due à l’instrument de longueur qui est apposé par l’opérateur sur la
fenêtre de la jauge. Deux cas de figure peuvent alors se présenter :
(a) L’organisme ne fait pas raccorder le réglet auprès d’un laboratoire
rd
accrédité. Dans ces conditions, pour un réglet de classe II, l’incertitude
EMT 0,3 + 0,2l
associée vaut = avec l longueur du réglet arrondi au mètre
jou
3 3
supérieur. L’incertitude-type due à la constance étant prise en compte dans
l’erreur maximale tolérée de la classe, il n’y a pas lieu de considérer une
composante spécifique supplémentaire.
au
Finalement, il vient :
PIE
(0,3 + 0,2l )2 + d E2
uB 4 = s × dans le premier cas.
3 12
CO
dE2
uB = s × 2uCE2 + dans le deuxième cas.
4
12
∂e j
u B5 = us = L × us
n
∂s
sio
u s n’étant pas disponible dans le certificat d’étalonnage de la jauge, l’organisme devra
proposer une estimation de cette composante.
res
u B5 = L × us
p
de mesurage : u B6
'im
∂e j
u B6 = ut1 = α 2 (VJ 20 + s × L )ut1
∂t1
l’ensemble de mesurage. Soit ∆t1 le plus grand écart trouvé. En considérant que la loi
∆t1
de distribution associée est rectangulaire, l’incertitude-type vaut u∆t1 = . Si ∆t1 ne
3
peut être mesuré, il sera pris systématiquement égal à 2°C.
au
Pour les instruments à affichage analogique, l’erreur maximale de lecture peut être
estimée à d 3 . En considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire,
-V
d
l’incertitude-type u Lth retenue est égale à . Pour les instruments à affichage
6 3
numérique, il est choisi de retenir une distribution rectangulaire. L’incertitude-type
d
correspondante u Lth est égale à .
PIE
2 3
∆t12
ut1 2 = + 2uth2 + u L2th
3
CO
Finalement, il vient :
∆t12
u B6 = α 2 (VJ 20 + s × L ) × + 2uth2 + u L2th
3
∂e j
u B7 = ut 2 = (VJ 20 + s × L )(α1 − α 2 )ut 2
∂t2
n
ut 2 est la résultante de quatre composantes qu’il faut sommer quadratiquement :
sio
1) Incertitude-type u∆t 2 due à l’hétérogénéité de la température de l’eau au sein de la jauge.
res
Elle peut être estimée en relevant la température au sein de la jauge. Soit ∆t 2 le plus grand
écart trouvé. En considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire,
∆t 2
l’incertitude-type vaut u∆t 2 = .
p
3
2) Incertitude-type d’étalonnage du thermomètre ayant permis de réaliser la mesure. Soit
'im
uth cette composante.
3) Incertitude-type de constance du thermomètre ayant permis de réaliser la mesure : cette
composante est estimée égale à l’incertitude-type d’étalonnage soit uth .
el
4) Incertitude-type de lecture du thermomètre u Lth : elle est fonction de l’échelon réel d .
Pour les instruments à affichage analogique, l’erreur maximale de lecture peut être
rd
estimée à d 3 . En considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire,
d
l’incertitude-type u Lth retenue est égale à . Pour les instruments à affichage
jou
6 3
numérique, il est choisi de retenir une distribution rectangulaire. L’incertitude-type
d
correspondante u Lth est égale à .
2 3
au
∆t 22
ut 2 2 = + 2uth2 + u L2th
3
de
Finalement, il vient :
ali
∆t22
u B7 = (VJ 20 + s × L )(α1 − α 2 ) × + 2uth2 + u L2th
-V
u B8
∂e j
u B8 = uα1 = (VJ 20 + s × L )(t2 − 20 ) × uα1
∂α1
CO
(
E1 = max α1max − α1 jauge ; α1min − α1 jauge ) . Comme il s’agit d’une étendue, pour calculer l’incertitude-
type, il convient de diviser E1 par 2 et par 3 car la distribution associée est rectangulaire.
E1
n
Dans ces conditions, l’incertitude-type vaut donc uα1 = . Finalement, il vient :
2 3
sio
E1
u B8 = (VJ 20 + s × L )(t2 − 20 ) ×
2 3
res
incertitude-type due à la méconnaissance du coefficient de dilatation cubique de l’eau au
voisinage de t2 : u B9
p
'im
∂e j
u B9 = uα 2 = (VJ 20 + s × L )(t1 − t2 )uα 2
∂α 2
el
α 2 (t min ) + α 2 (t max )
Premier cas : utilisation d’une valeur moyenne α 2 moy = .
2
La plus grande erreur pouvant être commise par l’emploi d’une valeur moyenne vaut
rd
α 2 (t max ) − α 2 (t min )
α 2 moy − α 2 (t min ) = α 2 moy − α 2 (t max ) = = E2 . Dans ces conditions, en considérant que
2
jou
E2
la loi de distribution associée est rectangulaire, l’incertitude-type vaut uα 2 = .
3
E2'
associée est rectangulaire. Dans ces conditions, l’incertitude-type vaut donc uα 2 = .
2 3
ali
Finalement, il vient :
E2
-V
E2'
u B9 = (VJ 20 + s × L )(t1 − t2 ) dans le deuxième cas.
PIE
2 3
δN
u B10 =
3
n
L’incertitude finale associée à l’erreur de justesse de l’ensemble de mesurage a donc pour
expression :
sio
10
( ) ∑ u B2
u ej = + u A21
res
i
i =1
Le volume V , réellement délivré par l’ensemble de mesurage s’exprime donc sous la forme :
p
ej
( )
'im
V = Ind 1 − ± 2u e j
VJ 20
Composante Incertitude-type
n
∑ (e )2
n
u A1 − ej
Répétabilité i =1
ji
sio
n −1
s'
1
+
(e j 0 − e j )2
∑ (e ji − e j )2
Correction u B1
n
res
i
p
(affichage analogique)
3 6
Résolution de l’ensemble de mesurage u B3
'im
d
(affichage numérique)
6
(0,3 + 0,2l )2 + d E2
el
s×
u B4 3 12
Lecture du niveau du liquide
d E2
rd
s × 2uCE 2 +
12
Section du col de la jauge u B5 L × us
jou
2 3
δN
Présence de plusieurs opérateurs u B10
-V
( )
10
Incertitude-type composée u ej ∑u 2
Bi + u A21
PIE
i =1
8.2.3.1 Généralités
Il est possible de ne pas effectuer les corrections dues aux effets de la température, c’est-à-
dire de ne pas ramener l’erreur de justesse de l’ensemble de mesurage à t jour . Cela revient à
choisir les facteurs de correction k et k ' de l’équation (1) égaux à 1 et la correction c(t1 ) nulle
soit de prendre pour conditions t1 = t 2 = 20°C . L’incertitude élargie U (e j ) calculée au 8.2.2.3
sera remplacée par U (e j ) + b où b représente la correction, U (e j ) étant calculé dans les
conditions où b = 0 soit t1 = t 2 = 20°C .
n
sio
8.2.3.2 Calcul des composantes d’incertitudes modifiées
Dans toute la suite, on notera ∆T la plage de température à l’intérieur de laquelle les
températures sont susceptibles de varier, l’organisme ayant fait le choix de ne pas effectuer de
res
mesures de températures. Les composantes u A1 , u B2 , u B3 , u B4 , u B5 , u B10 restent inchangées, la
température n’intervenant pas. u B1 devient nulle. uB8 = u B9 = 0 puisque t1 = t 2 = 20°C .
p
incertitude-type due à la méconnaissance de la température de l’eau traversant l’ensemble
'im
de mesurage : u B6
∂e j
u B6 = ut1 = α 2 (VJ 20 + s × L )u ∆T
el
∂t1
Finalement, il vient :
au
∆T
u B6 = α 2 max (VJ 20 + s × L ) ×
3
∂e j
u B7 = ut 2 = (VJ 20 + s × L )(α1 − α 2 )u ∆T
-V
∂t 2
∆T
rectangulaire, l’incertitude-type vaut u∆T = .
3
(
u B7 = (VJ 20 + s × L ) α1 − α 2min × ) ∆T
CO
Composante Incertitude-type
n
∑ (e )2
n
u A1 − ej
Répétabilité i =1
ji
sio
n −1
Etalonnage de la jauge u B2 2uét ( jauge)
d
res
(affichage analogique)
3 6
Résolution de l’ensemble de mesurage u B3
d
(affichage numérique)
6
p
d E2
s × 2uCE 2 +
'im
u B4 12
Lecture du niveau du liquide
s×
(0,3 + 0,2l )2 + d E2
3 12
Section du col de la jauge
Méconnaissance de la température de l’eau traversant el u B5
u B6
s×L
α 2 max (VJ 20 + s × L ) ×
∆T
rd
l’ensemble de mesurage 3
δN
Présence de plusieurs opérateurs u B10
3
au
( )
7
Incertitude-type composée u ej ∑u
i =2
2
Bi
+ u B210 + u 2A1
Vt 3 = Vt1 [1 + α 2 (t3 − t1 )]
CO
ej
V20 = Ind × 1 − [1 + α 2 (t3 − t1 )][1 + α 3 (20 − t3 )]
VJ 20
n
avec les notations suivantes :
Vt1 : volume réel délivré par l’ensemble de mesurage,
sio
Vt3 : volume contenu dans le récipient-mesure,
α2 : coefficient de dilatation cubique de l’eau,
res
α3 : coefficient de dilatation cubique du récipient-mesure,
Ind : valeur lue au niveau de l’ensemble de mesurage,
ej : erreur de justesse de l’ensemble de mesurage,
p
VJ 20 : volume correspondant au trait de la jauge étalon,
'im
t1 : température de l’eau traversant l’ensemble de mesurage,
t3 : température de l’eau dans le récipient-mesure.
el
Posons :
K = [1 + α 2 (t3 − t1 )]
K ' = [1 + α 3 (20 − t3 )]
rd
K et K ' sont des facteurs de correction.
jou
Chaque jaugeage est affecté d’une incertitude due à la répétabilité du processus d’étalonnage
du récipient-mesure. Cette incertitude u A1 est donnée par l’écart-type de plusieurs étalonnages
réalisés dans des conditions identiques. Cet écart-type est estimé à partir d’au moins n (n ≥ 5)
de
du volume contenu.
Pour les autres récipients-mesures, l’incertitude réglementaire soit respectée.
-V
Cette estimation est obtenue en effectuant pour chaque mesure le processus complet décrit
dans la méthode. Dans ces conditions :
∑ (h − h )
n
PIE
2
i
∆V i =1
u A1 =
∆h n −1
CO
Nota : lorsque l’écart-type est fondé sur très peu de mesures répétées, les valeurs estimées de
l’écart-type peuvent être fausses, et éventuellement trop faibles. Pour cette raison, on utilisera
un facteur de « sécurité » h. (extrait de la norme ISO/TS 14253-2 :1999).
n
Nombre de mesures Facteur de sécurité
sio
n h
5 1,4
6 1,3
res
7 1,3
8 1,2
9 1,2
≥ 10 1
p
'im
Cas où il y a plusieurs opérateurs : dans ces conditions, chaque opérateur réalise une série de
n mesures. Pour N opérateurs, il y aura donc N écarts-types. La valeur conservée pour u A1
sera la moyenne arithmétique de ces N écarts-types. Il sera tenu compte de la dispersion δ N
el
entre ces écarts-types par une composante d’incertitude-type supplémentaire uB10 .
rd
8.3.2.2 Composantes évaluées par une méthode de type B
Ces composantes sont déterminées en effectuant le produit de la variance des paramètres de
l’équation (2) par la dérivée partielle - appelée facteur de sensibilité. Le facteur de sensibilité
jou
est calculé en considérant variable un paramètre, les autres étant fixes. On a donc :
∂V20
u B1 = uV t
∂Vt1
au
∂V20
u B2 = ut
∂t1 1
∂V20
de
uB3 = ut
∂t3 3
∂V
u B4 = 20 uα 2
ali
∂α 2
∂V20
u B5 = uα
∂α 3 3
-V
∂V20
= [1 + α 2 (t3 − t1 )][1 + α 3 (20 − t3 )] ≈ 1
∂Vt1
CO
∂V20
= α 2 × [1 + α 3 (20 − t3 )]Vt1 ≈ α 2Vt1
∂t1
∂V20
= [(α 2 − α 3 ) + α 2α 3 (20 + t1 − 2t3 )] × Vt1 ≈ (α 2 − α 3 )Vt1
∂t3
∂V20
= (t3 − t1 ) × [1 + α 3 (20 − t3 )]Vt1 ≈ (t3 − t1 )Vt1
∂α 2
∂V20
= [1 + α 2 (t3 − t1 )](20 − t3 )Vt 3 ≈ (20 − t3 )Vt1
∂α 3
n
α 2 (t min ) + α 2 (t max )
1. utilisation d’une valeur moyenne α 2 moy =
sio
2
2. utilisation de la valeur de α 2 à t3 .
res
incertitude-type due à l’ensemble de mesurage : u B1
∂V20
u B1 = uV = uVt
p
∂Vt1 t1 1
'im
uVt
1
est la résultante de deux composantes qu’il faut sommer quadratiquement :
2
u B1 = Vt1 u e j ( )2 + dP3
de
∂V20
u B2 = ut = α 2Vt1 × ut1
∂t1 1
-V
n
estimée à d 3 . En considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire,
sio
d
l’incertitude-type u Lth retenue est égale à . Pour les instruments à affichage
6 3
numérique, il est choisi de retenir une distribution rectangulaire. L’incertitude-type
res
d
correspondante u Lth est égale à .
2 3
∆t12
ut1 2 = + 2uth2 + u L2th
p
3
'im
Finalement, il vient :
∆t12
el
u B2 = α 2Vt1 + 2uth2 + u L2th
3
rd
incertitude-type due à la méconnaissance de la température de l’eau dans le récipient-
mesure : u B3
jou
∂V20
u B3 = ut = (α 2 − α 3 )Vt1 × ut 3
∂t3 3
mesure à la fin des opérations de jaugeage. Soit ∆t3 le plus grand écart trouvé. En
considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire, l’incertitude-type vaut
ali
∆t3
u ∆t3 = . Si ∆t3 ne peut être mesuré, il sera pris systématiquement égal à 2°C.
3
2) Incertitude-type d’étalonnage du thermomètre ayant permis de réaliser la mesure. Soit
-V
d
l’incertitude-type u Lth retenue est égale à . Pour les instruments à affichage
6 3
numérique, il est choisi de retenir une distribution rectangulaire. L’incertitude-type
d
correspondante u Lth est égale à .
2 3
∆t32
ut 3 2 = + 2uth2 + u L2th
3
Finalement, il vient :
n
∆t32
u B3 = (α 2 − α 3 )Vt1 ×
sio
+ 2uth2 + u L2th
3
res
voisinage de t3 : u B4
∂V20
u B4 = uα = (t3 − t1 ) × Vt1 × uα 2
p
∂α 2 2
α 2 (t min ) + α 2 (t max )
'im
Premier cas : utilisation de la valeur moyenne α 2 moy =
2
La valeur utilisée pour α 2 moy est la valeur moyenne sur l’intervalle [tmin ; tmax ] et non à 20°C.
el
La plus grande erreur E2 pouvant être commise vaut donc E2 = α 2 (20°C ) − α 2 moy . Dans ces
conditions, en considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire, l’incertitude-
rd
E2
type vaut .
3
jou
valeur utilisée pour α 2 est celle calculée à t3 et non à 20°C. La plus grande erreur E2'
pouvant être commise vaut donc E2' = α 2 (20°C ) − α 2 (t3 ) . Dans ces conditions, en considérant
E2'
ali
E2
u B4 = (t3 − t1 ) × Vt1 × dans le premier cas.
3
PIE
' 2
E22 E2
u B4 = (t3 − t1 ) × Vt1 × + dans le deuxième cas.
12 3
CO
∂V20
u B5 = uα = (20 − t3 )Vt1 × uα 3
∂α 3 3
n
E3
conditions, l’incertitude-type vaut donc uα 3 = . Finalement, il vient :
2 3
sio
E3
u B5 = (20 − t3 )Vt1 ×
2 3
res
Nota : le calcul devra être effectué pour chaque type de nuance ou en considérant la nuance la
plus défavorable.
p
'im
incertitude-type sur la mesure de la hauteur : uB6
∆h
Cette incertitude est fonction de la sensibilité S du réservoir où S = au niveau considéré.
∆V
el
Elle est la résultante de plusieurs composantes (fonction des cas) qu’il faut sommer
quadratiquement :
rd
1) Incertitude-type due à l’instrument de longueur. Ce dernier étant de classe II,
EMT 0,3 + 0,2l
l’incertitude associée vaut = avec l longueur du réglet ou du sabre
3 3
jou
donc .
2 3
Les deux composantes suivantes ne concernent pas les camions citernes et wagons.
ali
hi
est rectangulaire, l’incertitude-type vaut .
3
3) Si le repérage des niveaux est constitué de plusieurs éléments gradués mis bout à bout,
PIE
le raccordement doit se faire à mieux que 0,5 mm. L’incertitude-type associée vaut
alors 0,5 ×
(n − 1) [mm] avec n le nombre de raccordements en dessous de la hauteur de
3
départ de barème (dans la majorité des cas n = 1 , par conséquent cette composante
CO
devient nulle).
Finalement, il vient :
uB6 =
∆V (0,3+0,2l) 2 + dE2
n
∆h 3 12 pour les camions citernes et wagons.
sio
u B6 =
∆V (0,3 + 0,2l ) 2 + d E2 +
hi 2 (n − 1)2
+ pour les autres récipients-mesures.
∆h 3 12 3 12
res
incertitude-type due aux arrêts et redémarrages de l’ensemble de mesurage : u B7
p
L’erreur ( E ) de l’ensemble de mesurage dans les conditions d’essais est donnée par la
'im
formule E = λ × EGD + λ' × ED .
el
EGD : erreur de l’ensemble de mesurage au débit principal.
ED : erreur de l’ensemble de mesurage telle que la différence EGD − ED soit maximale
rd
sur la courbe d’étalonnage,
λ et λ' :coefficients proportionnels aux volumes débités aux débits d’essais respectifs
( λ + λ' = 1 ).
jou
L’erreur maximale pouvant être commise après correction de l’erreur de justesse au débit
principal d’utilisation vaut :
au
Emax = E − EGD
= λ × EGD + λ' × ED − EGD
= (λ − 1) × EGD + λ' × ED
de
= λ' ED − EGD
ali
On estime que la distribution suit une loi rectangulaire d’où une incertitude-type :
-V
λ' E D − EGD
u B7 = × Vt1
3
PIE
barème (hors arrondissage des volumes) sera prise conventionnellement égale à ± 3 × 10 −4 pour
toutes les formes. Ceci suppose en particulier que le nombre et la répartition des points
volumétriques (couples hauteur-volume) soient compatibles avec la forme du récipient-
mesure et les principes de la méthode employée pour la calcul informatique.
n
incertitude-type liée à la déformation du récipient-mesure : u B9
sio
Les déformations liées aux conditions normales d’emploi ne doivent pas entraîner une erreur
Edéf . (camions citernes et wagons : Article 12 de l’arrêté du 28 septembre 1990 ; réservoirs à
res
dispositifs externes de repérage des niveaux : §5.1.1 et 5.1.2 de la circulaire
N°97.00.344.001.1 du 9 septembre 1997). En considérant que la loi de distribution associée
est rectangulaire, l’incertitude-type vaut :
p
Edéf
'im
u B9 = × Vt1
3
incertitude-type due à l’intervention de plusieurs opérateurs : u B10
el
δ N est la dispersion entre les différents écarts-types de répétabilité correspondant à chaque
opérateur. Dans ces conditions, en considérant que la loi de distribution associée est
rd
δN
rectangulaire, l’incertitude-type vaut u B10 = .
3
jou
δN
u B10 =
3
10
u (V20 ) = ∑u
i =1
2
Bi + u 2A1
ali
ej
V20 = Ind × 1 − [1 + α 2 (t3 − t1 )][1 + α 3 (20 − t3 )] ± 2u (V20 )
-V
V J 20
Composante Incertitude-type
n
n
∑ (h − h )
2
u A1
sio
Répétabilité ∆V i =1
i
∆h n −1
2
Ensemble de mesurage u B1 ( )2 + dP3 × Vt1
res
u ej
p
Méconnaissance de la température de l’eau dans ∆t32
u B3 (α 2 − α 3 ) × Vt × + 2uth2 + u L2th
'im
le récipient-mesure 1
3
(t3 − t1 ) × Vt1 × E2
Méconnaissance du coefficient de dilatation 3
el
u B4
cubique de l’eau E22 E2
' 2
(t3 − t1 ) × Vt ×+
1
12 3
rd
Méconnaissance du coefficient de dilatation u B5 (20 − t3 ) × Vt1 × E3
cubique du récipient-mesure 2 3
∆V (0,3 + 0,2l ) 2 + d E2
jou
'
λ ED − EGD
Arrêts et redémarrages u B7 × Vt1
3
Etablissement du barème u B8 1,5 × 10 −4 × Vt1
de
Edéf
Déformation du récipient-mesure u B9 × Vt1
3
ali
δN
Présence de plusieurs opérateurs u B10
3
-V
10
Incertitude-type composée u (V20 ) ∑u
i =1
2
Bi + u A21
2u (V20 )
PIE
8.3.3.1 Généralités
Il est possible de ne pas effectuer les corrections dues aux effets de la température. Cela
revient à avoir les facteurs de correction K et K ' de l’équation (2) égaux à 1 soit de prendre
pour conditions t1 = t3 = 20°C . L’incertitude élargie U (V20 ) calculée au 8.3.2.4 sera remplacée
par U (V20 ) + b où b représente la correction. U (V20 ) est calculé dans les conditions où b = 0
soit t1 = t3 = 20°C .
n
Dans toute la suite, on notera ∆T la plage de température à l’intérieur de laquelle les
températures sont susceptibles de varier, l’organisme ayant fait le choix de ne pas effectuer de
sio
mesures de températures. Les composantes u A1 , u B1 , u B6 , u B7 , u B8 , uB9 , u B10 restent
inchangées, la température n’intervenant pas. u B4 = u B5 = 0 puisque t1 = t3 = 20°C .
res
incertitude-type due à la méconnaissance de la température de l’eau traversant l’ensemble
de mesurage : u B2
p
'im
∂V20
u B2 = ut = α 2Vt1 × u ∆T
∂t1 1
el
u ∆T est due à l’hétérogénéité de la température de l’eau traversant l’ensemble de mesurage.
L’organisme ne réalisant aucune prise de température et en considérant que la loi de
rd
∆T
distribution associée est rectangulaire, l’incertitude-type vaut u∆T = .
3
Finalement, il vient :
jou
∆T
u B2 = α 2 max Vt1
3
au
mesure : u B3
∂V20
ali
u B3 = ut = (α 2 − α 3 )Vt1 × u ∆T
∂t3 3
-V
u ∆T = .
3
Finalement, il vient :
( ) ∆T
CO
u B3 = α 2 max − α 3 Vt1 ×
3
Composante Incertitude-type
n
n
∑ (h − h )
2
sio
Répétabilité u A1 i
∆V i =1
∆h n −1
2
Ensemble de mesurage u B1 ( )2 + dP3
res
u ej × Vt1
p
Méconnaissance de la température de l’eau dans u B3 (α 2 )
− α 3 × Vt1 ×
∆T
'im
le récipient-mesure max
3
Etablissement du barème u B8
1
Edéf
Déformation du récipient-mesure u B9 × Vt1
3
δN
au
10
∑u
de
10
D’après le paragraphe 8.3.2.4, l’incertitude finale sur le volume vaut u (V20 ) = ∑u
i =1
2
Bi + u 2A1 . Les
CO
g ∆V
répartition rectangulaire, on prendra u A1 = × . On doit donc résoudre l’inéquation
3 ∆h
suivante :
n
u A21 + u B21 + u B2 2 + u B23 + u B2 4 + u B25 + u B2 6 + u B2 7 + u B28 + u B2 9 + u B210 ≤ 1,5 × 10 −3V ou 2 × 10−3V . Inéquation (3)
sio
Posons :
u A21 + u B21 + u B2 2 + u B2 3 + u B2 4 + u B2 5 + u B2 7 + u B28 + u B2 9 + u B210 = u 2process × V 2 + u 2A1
res
(0,3 + 0,2l ) 2 + d E2 +
hi 2 (n − 1)2
+ = uh2
3 12 3 12
p
L’inéquation peut alors être ré-écrite :
'im
2
∆V g2 2
u 2process 2
× Vbar + × ( uh +
2
) ≤ Tol 2
× Vbar
∆h 3 4
el
avec Vbar , volume correspondant à la plus petite valeur c’est-à-dire à la hauteur de départ de
barème.
rd
∆V
Lorsque est constant, la solution est donnée par :
∆h
jou
∆V g2
× uh2 +
Vbar = ∆h 3
2
Tol
− u 2process
au
Un calcul de la hauteur de départ de barème devra être fourni dans tous les cas couverts par
∆V
de
n
Le poste de jaugeage est généralement constitué d'un ensemble de trois jauges : deux jauges à
créneaux de 500 litres et une jauge fractionnée de 100 litres. Ces trois jauges sont souvent
sio
fabriquées dans un matériau de nuance identique.
Les jauges à créneaux sont utilisées pour délivrer une quantité de liquide déterminée lors de
leur étalonnage, la jauge fractionnée peut délivrer soit un volume fixe déterminé lors de son
res
étalonnage, soit des volumes intermédiaires.
En pratique, après avoir rempli une jauge étalon, le volume d'eau Vt1 à une température t1 , est
versé dans le récipient à jauger. On a donc :
p
Vt1 = V j 20 × [1 + α1 (t1 − 20 )]
'im
avec V j 20 : volume de la jauge étalon à 20°C disponible dans le certificat d’étalonnage.
el
Pour un volume de récipient-mesure quelconque, cette opération est réalisée x fois avec la
rd
jauge de 500 litres et éventuellement, y fois avec la jauge fractionnée de 100 litres. Dans ces
conditions, le volume ainsi délivré dans le récipient-mesure à jauger est donc :
( )
Vt1 = x × V j (500 ) + y × V j (100 ) × [1 + α1 (t 1−20 )]
jou
Nota : pour des raisons de commodité, on suppose que le volume délivré par chacune des
ali
de t1 . Dans ces conditions, le volume d’eau Vt2 contenu dans le récipient-mesure vaut donc:
Vt 2 = Vt1 [1 + α 2 (t2 − t1 )]
PIE
V20 = Vt 2 [1 + α 3 (20 − t2 )]
CO
Soit :
n
t1 : température de l’eau au sein des jauges,
: température de l’eau dans le récipient-mesure.
sio
t2
L’équation (4) peut être écrite sous une autre forme en posant t1 = t 2 + ∆t . Dans ces conditions,
res
elle devient :
p
Cette dernière équation sera exploitée dans le paragraphe 9.3.3 « estimation de l’incertitude
'im
associée à V20 sans effectuer les corrections dues aux effets de la température ».
el
corrections dues aux effets de la température
réalisés dans des conditions identiques. Cet écart-type est estimé à partir d’au moins n (n ≥ 5)
séries de mesure correspondant à un jaugeage complet du récipient mesure effectué à un
niveau tel que la sensibilité soit au moins égale à 1,5 millimètre pour le millième du volume
contenu. Cette estimation est obtenue en effectuant pour chaque mesure le processus complet
au
∑ (h − h )
de
2
i
∆V i =1
u A1 =
∆h n −1
ali
∆V
: section au niveau de la prise de côte,
∆h
hi : hauteur mesurée,
PIE
Nota : quand le nombre d’essais réalisés est strictement inférieur à 10, se reporter au Nota du
paragraphe 8.2.2.1.
CO
Cas où il y a plusieurs opérateurs : dans ces conditions, chaque opérateur réalise une série de
n mesures. Pour N opérateurs, il y aura donc N écarts-types. La valeur conservée pour u A1
sera la moyenne arithmétique de ces N écarts-types. Il sera tenu compte de la dispersion δ N
entre ces écarts-types par une composante d’incertitude-type supplémentaire uB10 .
n
∂V20
sio
u B1 = uV
∂VJ 20 J 20
∂V20
u B2 = ut
∂t1 1
res
∂V20
u B3 = ut
∂t 2 2
∂V
u B4 = 20 uα 1
p
∂α1
'im
∂V
u B5 = 20 uα 2
∂α 2
∂V20
u B6 = uα
el
∂α 3 3
∂V20
= [1 + α1 (t1 − 20 )]× [1 + α 2 (t 2 − t1 )]× [1 + α 3 (20 − t 2 )] ≈ 1
∂VJ
20
au
∂V20
= [(α1 − α 2 ) + α1α 2 (20 + t 2 − 2t1 )]× VJ 20 ≈ VJ 20 × (α1 − α 2 )
∂t1
de
∂V20
= [(α 2 − α 3 ) + α 2α 3 (20 + t1 − 2t 2 )]× VJ 20 ≈ (α 2 − α 3 )VJ 20
∂t 2
ali
∂V20
= VJ 20 (t1 − 20 ) × [1 + α 2 (t 2 − t1 )]× [1 + α 3 (20 − t 2 )] ≈ VJ 20 (t1 − 20 )
∂α1
-V
∂V20
= VJ 20 [1 + α1 (t1 − 20 )]× (t 2 − t1 ) × [1 + α 3 (20 − t 2 )] ≈ VJ 20 × (t 2 − t1 )
∂α 2
PIE
∂V20
= VJ 20 [1 + α1 (t1 − 20 )] × [1 + α 2 (t 2 − t1 )] × (20 − t 2 ) ≈ VJ 20 × (20 − t 2 )
∂α 3
De la même façon, on obtient les coefficients de sensibilité suivants à partir de l’équation (5) :
CO
∂V20
u B1 = uV
∂VJ 20 J 20
∂V20
u B2 = u ∆t
∂∆t
∂V20
u B3 = ut
∂t 2 2
∂V
u B4 = 20 uα 1
∂α1
∂V
n
u B5 = 20 uα 2
∂α 2
sio
∂V
u B6 = 20 uα 3
∂α 3
Soit en développant le calcul et en effectuant les approximations suivantes :
res
[1 + α1 (t 2 + ∆t − 20)] ≈ 1 , [1 − α 2 ∆t ] ≈ 1 , [1 + α 3 (20 − t2 )] ≈ 1 , (α1 − α 3 ) + α1α 3 [2 × (20 − t2 ) − ∆t ] ≈ (α1 − α 3 ) et
(α1 − α 2 ) + α1α 2 (20 − t2 − 2∆t ) ≈ (α1 − α 2 )
p
'im
∂V20
= [1 + α1 (t1 − 20 )] × [1 − α 2 ∆t ] × [1 + α 3 (20 − t 2 )] ≈ 1
∂VJ
20
∂V20
∂∆t el
= [1 − α 2 ∆t ]× [(α1 − α 3 ) + α1α 3 [2 × (20 − t 2 ) − ∆t ]]× VJ 20 ≈ VJ 20 × (α1 − α 3 )
rd
∂V20
= [(α1 − α 2 ) + α1α 2 (20 − t 2 − 2∆t )] × [1 + α 3 (20 − t 2 )] × VJ 20 ≈ (α1 − α 2 ) × VJ 20
∂t 2
jou
∂V20
= VJ 20 (t 2 + ∆t − 20 ) × [1 − α 2 ∆t ]× [1 + α 3 (20 − t 2 )] ≈ VJ 20 (t 2 + ∆t − 20 )
∂α1
au
∂V20
= VJ 20 [1 + α1 (t 2 + ∆t − 20 )]× ∆t × [1 + α 3 (20 − t 2 )] ≈ VJ 20 × ∆t
∂α 2
de
∂V20
= VJ 20 [1 + α1 (t 2 + ∆t − 20 )] × [1 − α 2 ∆t ] × (20 − t 2 ) ≈ VJ 20 × (20 − t 2 )
∂α 3
ali
∂V20
u B1 = × uV J 20 = uV J 20
∂VJ
CO
20
1) Incertitude-type liée à l’étalonnage des jauges : elle est issue du certificat d’étalonnage des
jauges de 500 litres et de 100 litres où elle est indiquée avec un facteur d’élargissement de
k=2. Lorsque l'incertitude-type d’étalonnage des jauges de 500 litres est différente, on pourra
prendre la valeur maximale pour simplifier les calculs.
Pour ce qui concerne l'utilisation de la jauge fractionnée, l'incertitude-type utilisée sera celle
correspondant à son volume nominal, même si le point correspond à une utilisation partielle
de la jauge. Pour une utilisation multiple de jauges étalons, l’incertitude sera prise en
n
considérant autant de fois qu’il y aura eu d’utilisation de la jauge. Dans ces conditions :
sio
u ét ( jauges) = x . u ét ( jauge500 l ) + y . u ét ( jauge100 l ) .
res
Nota : si la jauge fractionnée est utilisée partiellement au moins une fois, la valeur de y est
arrondie à la partie entière supérieure.
p
2) Incertitude-type de constance des jauges : elle a pour objet de prendre en compte une
éventuelle variation de la valeur de l’étalon entre deux étalonnages. Celle-ci est estimée à
'im
partir de l’enregistrement des valeurs d’étalonnage obtenues sur une longue période. En
l’absence de telles informations, cette composante est estimée égale à l’incertitude-type
d’étalonnage.
el
3) Incertitude-type de lecture du niveau de lecture de la jauge fractionnée dans le cas où elle
est utilisée au moins une fois en fractionnement : soit d E le plus petit échelon de la jauge
rd
dE
fractionnée (généralement : 1 litre), l’incertitude-type u d E retenue est égale à .
3
jou
Finalement, il vient :
dE2
(
u B1 = 2. x . uét ( jauge500 l ) + y . uét ( jauge100 l ) 2 +) 9
de
∂V20
u B2 = × ut1 = VJ 20 × (α1 − α 2 ) × ut1
∂t1
-V
au cours d'un étalonnage. Elle peut être estimée en relevant la température au sein des
jauges. Soit ∆t1 le plus grand écart trouvé. En considérant que la loi de distribution
∆t1
associée est rectangulaire, l’incertitude-type vaut u ∆t1 = . Si ∆t1 ne peut être mesuré, il
3
CO
n
6 3
sio
numérique, il est choisi de retenir une distribution rectangulaire. L’incertitude-type
d
correspondante u Lth est égale à .
2 3
res
∆t12
u t1 2 = + 2uth2 + u L2th
3
Finalement, on trouve :
p
'im
∆t12
uB2 =VJ20 ×(α1 −α2 ) × + 2uth2 +uL2th
3
el
incertitude-type due à la méconnaissance de la température de l’eau dans le récipient-
mesure : u B3
rd
∂V20
u B3 = × ut 2 = VJ 20 × (α1 − α 3 ) × ut 2
jou
∂t 2
Pour les instruments à affichage analogique, l’erreur maximale de lecture peut être
estimée à d 3 . En considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire,
d
l’incertitude-type u Lth retenue est égale à . Pour les instruments à affichage
6 3
CO
∆t 22
ut 2 2 = + 2uth2 + u L2th
3
Finalement, il vient :
n
∆t22
uB3 = VJ 20 × (α1 − α3 ) × + 2uth2 + uL2th
3
sio
incertitude-type due à la méconnaissance du coefficient de dilatation cubique des jauges :
u B4
res
∂V20
u B4 = × uα1 = VJ 20 (t1 − 20 ) × uα1
∂α1
p
'im
Le certificat d’étalonnage des jauges permet de connaître son coefficient de dilatation
cubique. Les fabricants d’acier donnant une dispersion [ α1min ;α1max ] , soit E1 le plus grand écart
el
par rapport au coefficient cubique des jauges utilisées lors de
( )
l’étalonnage : E1 = max α1max − α1 jauge ; α1min − α1 jauge . Comme il s’agit d’une étendue, pour calculer
rd
l’incertitude-type, il convient de diviser E1 par 2 et par 3 car la distribution associée est
jou
E1
rectangulaire. Dans ces conditions, l’incertitude-type vaut donc uα1 = .
2 3
Finalement, il vient :
au
E1
u B4 = VJ 20 × (t1 − 20 ) ×
2 3
de
∂V20
u B5 = × uα 2 = VJ 20 × (t 2 − t1 ) × uα 2
∂α 2
-V
α 2 (t min ) + α 2 (t max )
a) Premier cas : utilisation de la valeur moyenne α 2 moy = .
2
La valeur utilisée pour α 2 moy est la valeur moyenne sur l’intervalle [tmin ;tmax ] et non à 20°C. La
PIE
plus grande erreur E2 pouvant être commise vaut donc E2 = α 2 (20°C ) − α 2 moy . Dans ces
conditions, en considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire, l’incertitude-
E2
type vaut .
CO
3
b) Deuxième cas : utilisation de la valeur de α 2 à t2 .
La température t 2 est connue à l’incertitude ut2 près. α2 varie alors entre
[α (t
2 2 − ut
2
);α (t
2 2 + ut 2 )]. Soit E2 l’écart correspondant. Comme il s’agit d’une étendue, pour
n
erreur E2' pouvant être commise vaut donc E2' = α 20°C − α 2 (t2 ) . Dans ces conditions, en
sio
E2'
considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire, l’incertitude-type vaut .
3
res
Finalement, il vient :
E2
u B5 = VJ 20 × (t 2 − t1 ) × dans le premier cas.
3
p
'im
' 2
E22 E2
u B5 = VJ 20 × (t2 − t1 ) × + dans le deuxième cas.
12 3
el
incertitude-type due à la méconnaissance du coefficient de dilatation cubique du récipient-
mesure : u B6
rd
∂V20
u B6 = × uα 3 = VJ 20 × (20 − t 2 ) × uα 3
∂α 3
jou
type, il convient de diviser E3 par 2 et par 3 car la distribution associée est rectangulaire.
E3
Dans ces conditions, l’incertitude-type vaut donc uα 3 = .
2 3
de
Finalement, il vient :
E3
u B6 = VJ 20 × (20 − t2 ) ×
2 3
ali
Nota : le calcul devra être effectué pour chaque type de nuance ou en considérant la nuance la
-V
plus défavorable.
∆h
Cette incertitude est fonction de la sensibilité S du réservoir avec S = . Elle est la
∆V
résultante de deux composantes qu’il faut sommer quadratiquement :
1) Incertitude-type due à l’instrument de longueur. Ce dernier étant de classe II,
CO
n
2 3
sio
Finalement, il vient :
(0,3 + 0,2l ) 2 + d E2
res
∆V
u B7 =
∆h 3 12
p
En l’absence de données complémentaires, l’incertitude relative due à l’établissement du
'im
barème (hors arrondissage des volumes) sera prise conventionnellement égale à ± 3 × 10 −4 pour
toutes les formes. Ceci suppose en particulier que le nombre et la répartition des points
volumétriques (couples hauteur-volume) soient compatibles avec la forme du récipient-
el
mesure et les principes de la méthode employée pour la calcul informatique.
rd
u B8 = 1,5 × 10 −4 × V20
Les déformations liées aux conditions normales d’emploi ne doivent pas entraîner une erreur
Edéf supérieure à plus ou moins un millième des capacités nominales indiquées dans le
certificat de jaugeage. (camions citernes et wagons : Article 12 de l’arrêté du 28 septembre
de
1990 ).
En considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire, l’incertitude-type vaut :
ali
Edéf
u B9 = × VJ 20
3
-V
opérateur. Dans ces conditions, en considérant que la loi de distribution associée est
δN
rectangulaire, l’incertitude-type vaut .
3
δN
CO
u B10 =
3
n
10
u (V20 ) = ∑u 2
Bi + u 2A1
sio
i =1
avec :
res
V20 =VJ 20 [1+α1(t1 −20)]×[1+α 2(t2 −t1 )]×[1+α3(20−t2 )]± 2u(V20 )
p
avec les notations suivantes :
α1 : coefficient de dilatation cubique de la jauge étalon,
'im
α2 : coefficient de dilatation cubique de l’eau,
α3 : coefficient de dilatation cubique du récipient-mesure,
el
VJ 20 : voir la définition au paragraphe 9.2.1,
t1 : température de l’eau au sein des jauges,
: température de l’eau dans le récipient-mesure.
rd
t2
jou
au
de
ali
-V
PIE
CO
Composante Incertitude-type
n
n
∑ (h − h )
2
u A1
sio
Répétabilité ∆V i =1
i
∆h n −1
2
2.(x . uét ( jauge500 l ) + y . uét ( jauge100 l ) ) +
u B1 dE
Jauge étalon 2
res
9
Méconnaissance de la température de l’eau dans ∆t12
u B2 V J 20 × (α1 − α 2 ) × + 2u th2 + u L2th
les jauges 3
Méconnaissance de la température de l’eau dans le ∆t 22
p
u B3 V J 20 × (α1 − α 3 ) × + 2u th2 + u L2th
récipient-mesure 3
'im
Méconnaissance du coefficient de dilatation E1
u B4 VJ 20 × (t1 − 20) ×
cubique de la jauge 2 3
E2
VJ 20 × (t 2 − t1 ) ×
el
Méconnaissance du coefficient de dilatation 3
u B5
cubique de l’eau E22 E2
' 2
VJ 20 × (t 2 − t1 ) × +
rd
12 3
Méconnaissance du coefficient de dilatation E3
u B6 VJ 20 × (20 − t 2 ) ×
cubique du récipient-mesure 2 3
jou
Edéf
Déformation du récipient-mesure u B9 × VJ 20
3
δN
Présence de plusieurs opérateurs u B10
de
3
ali
10
Incertitude-type composée u (V20 ) u (V20 ) = ∑u
i =1
2
Bi + u 2A1
U (V20 ) = 2u (V20 )
-V
9.2.3.1 Généralités
Il est possible de ne pas effectuer les corrections dues aux effets de la température. Cela
CO
n
température n’intervenant pas. u B6 = 0 puisque t1 = t 2 = 20°C .
sio
incertitude-type due à la méconnaissance de l’écart de température de l’eau entre les jauges
et le récipient-mesure : u B2
res
∂V20
u B2 = × u ∆t = VJ 20 × (α1 − α 2 ) × u ∆t
∂∆t
p
'im
L’incertitude-type u∆t est due à la méconnaissance de l’écart de température de l’eau au sein
des jauges au cours d'un étalonnage. Soit ∆tmax le plus grand écart trouvé. En considérant que
∆tmax
la loi de distribution associée est rectangulaire, l’incertitude-type vaut u∆t = . En
el
3
l’absence d’essais, on prendra comme valeur ∆tmax = 2°C.
rd
Finalement, on trouve :
jou
( )
u B2 = VJ 20 × α1 − α 2min ×
∆t max
3
∂V20
u B3 = × ut 2 = VJ 20 × (α1 − α 3 ) × u ∆T
∂t 2
ali
réalisant aucune prise de température et en considérant que la loi de distribution associée est
∆T
rectangulaire, l’incertitude-type vaut u∆t = .
3
PIE
Finalement, il vient :
∆T
u B3 = VJ 20 × (α1 − α 3 ) ×
3
CO
∂V20
u B4 = × uα1 = VJ 20 (t 2 + ∆t − 20 ) × uα1
∂α1
n
l’incertitude-type, il convient de diviser E1 par 2 et par 3 car la distribution associée est
sio
E1
rectangulaire. Dans ces conditions, l’incertitude-type vaut uα1 = . En prenant ∆T pour
3
majorant de l’expression (t 2 + ∆t − 20) , finalement, il vient :
res
E1
u B4 = VJ 20 × ∆T ×
3
p
'im
incertitude-type due à la méconnaissance du coefficient de dilatation cubique de l’eau dans
l’intervalle de température ∆T : u B5
el
∂V20
u B5 = × uα 2 = VJ 20 × ∆t × uα 2
∂α 2
rd
Dans l’intervalle de température ∆T , α 2 varie entre α 2 min et α 2 max . La plus grande erreur E2
que l’on peut commettre vaut donc E2 = α 2 max − α 2 min .
jou
Dans ces conditions, en considérant que la loi de distribution associée est rectangulaire,
α 2 max − α 2 min
l’incertitude-type vaut uα 2 = . Finalement, il vient en considérant l’écart maximal
3
au
E2
u B5 = VJ 20 × ∆tmax ×
de
3
ali
-V
PIE
CO
n
Composante Incertitude-type
sio
n
∑ (h − h )
2
Répétabilité u A1 i
∆V i =1
∆h n −1
res
2
2.(x . uét ( jauge500 l ) + y . uét ( jauge100 l ) ) +
u B1 dE
Jauge étalon 2
9
Méconnaissance de la température de l’eau dans u B2 (
V J 20 × α1 − α 2min × ) ∆t max
les jauges 3
p
Méconnaissance de la température de l’eau dans le ∆T
u B3 V J 20 × (α1 − α 3 ) ×
'im
récipient-mesure 3
el
Méconnaissance du coefficient de dilatation E2
u B5 VJ 20 × ∆t max ×
cubique de l’eau 3
(0,3 + 0,2l ) 2 + d E2
rd
u B7 ∆V
Hauteur
∆h 3 12
−4
Etablissement du barème u B8 1,5 × 10 × VJ 20
jou
Edéf
Déformation du récipient-mesure u B9 × VJ 20
3
δN
Présence de plusieurs opérateurs u B10
au
10
Incertitude-type composée u (V20 ) u (V20 ) = ∑u 2
+ u 2A1
de
Bi
i =1; i ≠ 6
n
sio
10.2.1 Jauges étalonnées
Si l’on utilise des jauges étalonnées, il faut détenir des jauges de capacités différentes
permettant de faire les combinaisons nécessaires à l’obtention des différents volumes
res
soustraits ; en particulier, se posera le problème de la mesure du dernier volume.
p
Ce moyen de mesure permet, avec une précision à déterminer, de mesurer le volume du
liquide soustrait sans être obligé de faire attention aux prises d’air, principalement au cours de
'im
la vidange totale. Une mesure de l’efficacité du séparateur de gaz devra être effectuée dans les
conditions de fonctionnement les plus défavorables. Si le séparateur de gaz est d’un modèle
approuvé alors son efficacité pourra être majorée par l’EMT réglementaire.
10.2.3
el
Ensemble de mesurage équipé d’un purgeur de gaz
rd
Ce paragraphe est tiré de la Circulaire N°91.00.400.001.1 du 02 avril 1991 relative aux
déclarations d’installation et autorisations de mise en service d’ensembles de mesurage de
liquides autres que l’eau.
jou
Le purgeur de gaz permettant uniquement d’évacuer les poches d’air contenues dans les
tuyauteries lors de la mise en eau de l’installation, une attention particulière devra être portée
à la présence possible de toute entrée d’air au niveau du raccordement des tuyaux.
Un problème important à résoudre sera celui du fonctionnement hydraulique de l’ensemble
au
cuve à dépoter-pompe d’aspiration. En effet, par construction, à un débit donné, une pompe a
besoin au niveau de l’aspiration d’une pression de liquide connue, c’est le NPSH (Net
Positive Suction Head) appelé en français « hauteur de charge nette ». La valeur du NPSH
disponible sera fonction des positions relatives de la pompe et du récipient-mesure à dépoter.
de
par :
(P0 + Pb − PV )
-V
NPSHdisponible= Z0 − J +
δ ×g
J est la somme des différents J i lorsque les canalisations en amont de la pompe ont des
sections et des formes différentes. De plus, J sera majorée de 20% pour tenir compte des
pertes de charge singulières. J est calculée généralement au moyen d’abaques ou de façon
équivalente, par la relation :
n
sio
∑ β × l ×Vi i
2
J = i
2 g × Di
res
Avec les notations suivantes :
β : coefficient de frottement entre le liquide et le tuyau,
p
li : longueur des portions de canalisation,
Vi : vitesse moyenne d’écoulement dans la portion i ,
'im
Di : diamètre de la canalisation de la portion i .
el
Dans le cas des jaugeages, il n’y a pas de pression à l’intérieur du récipient-mesure, donc
P0 = 0 .
Pour que l’on ait un pompage sans risque d’entrée d’air, il faudra toujours avoir une valeur de
rd
Z 0 telle que NPSH disponible > NPSH requis .
jou
mais effectuant aussi d’autres interventions non couvertes par l’accréditation, dont la
maintenance de tout ou partie du récipient-mesure, le document d’étalonnage doit mentionner
toutes les opérations effectuées sur le récipient-mesure avant son étalonnage.
L’organisme doit informer l’utilisateur de manière claire et non ambiguë de la nature du
document qu’il délivre. Pour cela, la phrase « le présent certificat d’étalonnage ne constitue
pas un certificat de jaugeage» devra être rajoutée en gras.
n
hauteur de creux correspondante, la hauteur de départ de barème réglementaire, la
sio
hauteur totale témoin à vide.
res
Au titre du présent document, l’organisme n’est pas autorisé à apposer, à l’issue de sa
prestation, une étiquette d’étalonnage telle que définie dans le document Cofrac N°2015.
p
13. TABLEAU DES POSSIBILITES D’ETALONNAGE
DE L’ORGANISME
'im
L’organisme doit établir un tableau récapitulatif des possibilités d’étalonnage contenant trois
colonnes :
el
• le domaine de mesure considéré (réservoir à dispositif externe de repérage des niveaux
à parois parallèles ou non parallèles, camion-citerne, wagon),
• l’incertitude relative,
rd
• les méthodes (empotement, dépotement) et moyens de mesure mis en œuvre pour
chaque domaine.
jou
au
de
ali
-V
PIE
CO
ANNEXE 1
n
sio
LISTE DES REFERENCES (VOIR § 6.2)
res
L202A - Révision 02 de Janvier 2003 - Guide d'utilisation de la norme NF EN ISO/CEI
17025 à l'usage des laboratoires accrédités ou candidats à l'accréditation.
2005 (pour les dispositions relatives à l’étalonnage et à la vérification sur site) –Révision
05 de décembre 1999 - Règlement d'accréditation.
p
2015 - Révision 04 de Juin 1998 - Présentation des certificats d'étalonnage Cofrac.
'im
2029 – Révision 00 de Février 1998 - Règlement d’accréditation – Organisme réalisant des
opérations de vérifications d’instrument de mesure réglementés.
el
NF X02-001 - Décembre 1993 - Grandeurs et unités - Principes généraux.
NF X02-003 - Décembre 1995 - Normes fondamentales - Principes de l'écriture des nombres,
des grandeurs, des unités et des symboles.
rd
NF X07-001 - Décembre 1994 - Normes fondamentales - Vocabulaire international des
termes fondamentaux et généraux de métrologie.
NF X07-010 - Octobre 2001 -Métrologie - La fonction métrologie dans l'entreprise.
jou
l'estimation de l'incertitude dans les mesures GPS, dans l'étalonnage des équipements de
mesure et dans la vérification des produits.
NF M08-020 - Mars 1996 - Pétrole et produits pétroliers liquides - Prescriptions
ali
métrologiques générales des réservoirs de stockage fixes de liquides autres que les vins, le lait
et les liquides cryogéniques.
-V
Loi du 4 juillet 1837 modifiée par la loi du 15 juillet 1944, relative au système métrique et à
la vérification des poids et mesures.
Ordonnance n° 45-2405 du 18 octobre 1945 relative au mesurage du volume des liquides.
PIE
Décret n° 70-791 du 2 septembre 1970 relatif au mesurage des appareils et des vaisseaux
affectés à la production, au logement et au transport de liquides soumis à un droit indirect.
Décret n° 79-763 du 30 août 1979 modifiant le décret n° 75-906 du 16 septembre 1975
réglementant la catégorie d’instruments de mesure Mesures de longueur.
CO
Arrêté du 21 juin 1996 modifiant l’arrêté du 28 septembre 1990 relatif aux récipients-
mesures utilisés pour le transport routier ou ferroviaire des produits liquides à la pression
atmosphérique.
Arrêté du 18 décembre 1996 relatif au contrôle métrologique des réservoirs de stockage
fixes munis de dispositifs externes de repérage des niveaux.
n
Arrêté du 9 septembre 1997 relatif à la construction des réservoirs de stockage fixes, munis
sio
de dispositifs externes de repérages des niveaux.
Arrêté du 15 novembre 1999 modifiant l’arrêté du 18 décembre 1996 relatif au contrôle
métrologique des réservoirs de stockage fixes munis de dispositifs externes de repérages des
res
niveaux.
Arrêté du 14 décembre 1999 modifiant l’arrêté du 28 septembre 1990 relatif aux récipients-
mesures utilisés pour le transport routier ou ferroviaire des produits liquides à la pression
atmosphérique.
p
Circulaire n° 91.00.340.001.1 du 15 mars 1991 relative aux récipients mesures utilisés pour
'im
le transport des produits liquides à la pression atmosphérique.
Circulaire n° 91.00.400.001.1 du 02 avril 1991 relative aux déclarations d’installation et
autorisation de mise en service d’ensembles de mesurage de liquides autres que l’eau.
el
Circulaire n° 93.00.110.001.1 du 18 mars 1993 relative à l’utilisation des moyens
d’étalonnage dans le domaine du mesurage statique ou dynamique des liquides.
Circulaire n° 96.00.340.001.1 du 18 décembre 1996 relative aux récipients-mesures et aux
rd
organismes de jaugeage.
Circulaire n° 97.00.344.001.1 du 9 septembre 1997 relative aux réservoirs de stockage fixes,
munis de dispositifs externes de repérage des niveaux.
jou
ANNEXE 2
EXEMPLE DE CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES ET ADMINISTRATIVES
n
RELATIVES A L’EQUIPEMENT ET AU FONCTIONNEMENT D’UNE STATION
DE JAUGEAGE.
sio
1. GENERALITES
res
La présente annexe définit des moyens matériels susceptibles de donner satisfaction pour
l’exécution de jaugeages. Des moyens ne répondant pas à toutes les dispositions peuvent être
approuvés sous réserve de l’accord de l’organisme désigné à cet effet par décision du
Ministère chargé de l’Industrie et que les principes généraux décrits au paragraphe 1.2. soient
p
satisfaisants. Les dispositions suivantes sont largement reprises de la Circulaire n°
'im
91.00.340.001.1 du 15 mars 1991 relative aux récipients mesures utilisés pour le transport des
produits liquides à la pression atmosphérique.
el
2. DISPOSITIONS COMMUNES A TOUTES LES STATIONS
conditions météorologiques.
Les stations utilisées pour jauger des citernes à plusieurs compartiments doivent notamment
-V
être réalisées de telle sorte qu’il ne soit pas nécessaire de déplacer les récipients-mesures
pendant les opérations ou d’utiliser de longs flexibles.
2.2.2. L’emplacement de travail de l’opérateur doit être plan, stable, horizontal, suffisamment
PIE
vaste, protégé par un garde-corps et situé à une hauteur telle que les diverses opérations à
effectuer (contrôle de la vacuité, relevé des hauteurs totales témoins et repérage des niveaux
de liquide dans chaque compartiment, commande des vannes sur les installations avec
compteurs, manœuvre des vannes et lecture des niveaux sur la jauge fractionnée dans les
CO
installations avec jauges, etc.) puissent être exécutées commodément et sans risque.
Note : Cet emplacement est de préférence constitué par des panneaux en métal déployé ou par
des caillebotis permettant à l’opérateur de voir de sa place ce qui se passe au-dessous
de lui (étanchéité des vannes de vidange notamment). Ses dimensions doivent être
telles qu’il permette, sans manœuvre particulière, l’accès facile et sans danger à tous
les compartiments de la citerne à jauger.
2.2.3. L’installation doit être conforme aux normes de sécurité du travail en vigueur.
2.2.4. Bien que le responsable de la station soit tenu de fournir la main d’œuvre nécessaire à
son fonctionnement, tous les éléments de l’installation de jaugeage doivent être disposés de
n
manière à donner à un opérateur seul la possibilité d’effectuer facilement tous les contrôles et
sio
toutes les manipulations nécessaires.
res
JAUGES
Dans les stations objet du présent paragraphe, le mesurage du liquide transvasé, généralement
de l’eau, est assuré au moyen de jauges étalonnées.
p
'im
3.1. Composition
el
─ pour le jaugeage des citernes, 2 jauges de 500 l à débordement et une jauge de 100 l
fractionnée à lecture continue de 0 à 99 l,
rd
─ pour le jaugeage des wagons, 2 jauges de 1 000 l à débordement et une jauge de 200 l
fractionnée à lecture continue de 0 à 199 l.
jou
Ces jauges sont revêtues intérieurement de résine époxy* ou sont en acier inoxydable.
Les jauges à lecture continue devraient posséder un échelon de graduation de 1 l sur toute
au
* Lorsque les jauges sont recouvertes de résine époxy, le matériau recouvert doit avoir
une résistance élastique proche de celle des aciers courants.
de
3.2.1. Les jauges sont disposées de manière à ce que l’opérateur puisse simultanément
contrôler leur vacuité ou leur remplissage et effectuer leur lecture depuis l’emplacement de
-V
3.2.2. Mobilité
Lorsque la station est utilisée pour jauger, soit des récipients-mesures à plusieurs
compartiments, soit plusieurs récipients-mesures dans une même séance, l’installation doit
CO
3.2.3. Alimentation
L’alimentation de la station en eau est assurée avec un débit tel que les jauges de plus grande
capacité puissent être remplies en moins d’une minute pour les jauges de 500 l et en moins de
n
deux minutes pour les jauges de 1 000 l.
sio
La canalisation d’alimentation pour chaque jauge comporte :
─ soit une vanne rapide d’interruption du débit principal et, sur une dérivation, un robinet
res
progressif permettant de terminer un remplissage à petit débit,
─ soit une vanne réglable unique.
Les vannes et les robinets doivent pouvoir être commandés à partir d’un pupitre à portée de
p
l’opérateur.
'im
3.2.4. Remplissage
el
Le remplissage des jauges est assuré à l’aide d’une tuyauterie d’alimentation dont l’extrémité,
munie d’un brise-jet efficace, peut être placée au-dessus de l’ouverture de l’une quelconque
des jauges.
rd
Les bords supérieurs des cols de toutes les jauges doivent être dans le même plan horizontal.
jou
Une ou des « galeries » formant entonnoir doivent être prévues pour recevoir le trop plein des
jauges et, le cas échéant, l’égouttage du tuyau d’alimentation. Chaque galerie doit être munie
d’une canalisation de vidange d’un diamètre intérieur minimal de 30 mm et son fond doit
avoir une pente minimale de 5 % vers l’orifice de vidange pour assurer un écoulement rapide
au
Les galeries sont disposées de telle sorte que leur contenu ne puisse pas s’écouler dans les
jauges ou dans le récipient à jauger.
de
Chaque jauge doit avoir une canalisation de vidange séparée ; la partie rigide de celle-ci
(tuyau et robinet ou vanne) doit être aussi courte que possible. La partie rigide et le flexible
-V
doivent avoir (et conserver en service) un diamètre intérieur au moins égal à 50 mm pour les
jauges de 100 l ou de 200 l, à 80 mm pour les jauges de 500 l ou de 1 000 l.
Toutes dispositions doivent être prises pour que la vidange complète des jauges soit
PIE
parfaitement contrôlable et que toute fuite du robinet (ou de la vanne) de vidange soit
immédiatement décelable.
Si la position des jauges n’est pas réglable en hauteur, l’extrémité de la partie rigide de la
canalisation de vidange (raccord du flexible compris) doit se trouver à 50 cm au moins du
plan de débordement de la plus haute citerne susceptible d’être jaugée ; la longueur des
flexibles est alors adaptée à la hauteur des citernes à jauger.
3.2.6. Sécurité
Un dispositif de sécurité efficace doit empêcher l’alimentation d’une jauge dont le robinet de
vidange est ouvert et l’ouverture du robinet de vidange d’une jauge en cours de remplissage.
n
sio
4. DISPOSITIONS RELATIVES AUX STATIONS DE JAUGEAGE EQUIPEES DE
COMPTEURS
res
Dans les stations objet du présent paragraphe, le mesurage du liquide, généralement de l’eau,
est assuré par un compteur inclus dans un ensemble de mesurage (appelé communément
groupe d’épalement).
p
4.1. Alimentation
'im
L’alimentation en liquide doit être réalisée par un réservoir tampon. Pendant toutes les
opérations de jaugeage, le volume contenu dans ce réservoir doit être supérieur au volume
el
débité en 10 minutes au débit maximal de l’ensemble de mesurage.
Le dispositif d’alimentation du réservoir tampon doit être conçu de façon à ne pas favoriser
rd
l’introduction de bulles d’air à l’entrée de la pompe. A cet effet, notamment, une alimentation
en « source » est préférable à une alimentation « en pluie ».
jou
hydraulique doivent être choisis de manière à assurer en permanence une pression supérieure
à la pression atmosphérique à l’entrée de la pompe.
Un manomètre doit être placé entre le préfiltre et la pompe afin de permettre la vérification de
CO
cette pression.
Le réservoir tampon doit comporter une plaque anti-vortex ou, de préférence, un dispositif
empêchant sa vidange complète.
n
d’extrémité, un limiteur de débit, et un indicateur de débit instantané dont l’erreur de justesse
sio
est inférieure à 5 % du débit maximal.
Il doit comprendre un moyen d’élimination des gaz contenus dans le liquide, dont l’efficacité
res
est compatible avec la précision recherchée.
p
Ce moyen peut être automatisé au moyen d’un calculateur ou constitué par un thermomètre
'im
étalonné, dont l’échelon est inférieur ou égal à 0,5 °C, placé dans un puits thermométrique
convenablement disposé pour mesurer la température du liquide utilisé.
el
L’ensemble de mesurage doit avoir une étendue des débits admissibles compatible avec
l’utilisation prévue. Il doit permettre l’utilisation de liquides envisagés.
rd
Il est recommandé que l’ensemble de mesurage soit approuvé pour l’application spécifique
des jaugeages.
jou
Lorsque l’alinéa précédant n’est pas satisfait, l’ensemble de mesurage doit faire l’objet d’une
autorisation de mise en service pour l’application particulière (voir les modalités au
paragraphe 7.2.4.1). Dans ce cas, les éléments ou sous-ensembles susceptibles d’être
approuvés doivent être approuvés pour les liquides envisagés. L’étude du dossier et l’examen
au
sur place doivent notamment porter sur l’aptitude de l’ensemble de mesurage à fonctionner de
façon correcte, dans le cas de volumes délivrés de façon continue ou de façon discontinue, et,
en particulier, sur la stabilité du point de transfert. Des précautions doivent être prises
concernant les possibilités de reflux du liquide (ex : clapet anti-retour).
de
Les débits d’utilisation doivent être choisis parmi les débits admissibles de l’ensemble de
mesurage, qui ne doit être utilisé à des débits plus faibles que dans des zones particulières du
-V
compartiment : angles, discontinuités. Le volume mesuré à ces débits doit représenter moins
de 5 % du volume total du compartiment à jauger.
Si nécessaire, l’étendue des débits possibles doit être limitée au moyen de sécurités,
PIE
notamment lorsque l’erreur de l’ensemble de mesurage est trop importante aux faibles débits,
ou pour les débits pour lesquels la fidélité n’est pas assurée.
4.4. Etalonnage
CO
4.4.1. Moyens
n
sio
Toutefois, lorsque ces conditions conduisent à un volume théorique de la jauge compris entre
1 000 l et 2 000 l, on pourra utiliser pour le contrôle et l’étalonnage une jauge de 1 000 l.
Deux remplissages sont alors effectués consécutivement, la lecture des indications étant
res
réalisée avant le premier remplissage et à la fin du second remplissage. Le dispositif
indicateur n’est pas remis à zéro entre les deux remplissages.
La jauge doit être re-étalonnée chaque fois que son état apparent le justifie et selon une
p
périodicité appropriée.
'im
1.5. PROCEDURE DE VALIDATION
el
Le demandeur doit, à l’appui de sa demande, déposer à la direction régionale de l’industrie, de
la recherche et de l’environnement dont il dépend un dossier en 2 exemplaires au moins,
comprenant les documents et renseignements suivants :
rd
─ les plans détaillés et cotés décrivant notamment :
• l’emplacement et la disposition de la station de jaugeage,
jou
─ le détail des calculs d’incertitudes liés aux étalons et à leur mise en œuvre,
travail en vigueur,
Le Cofrac peut demander des justifications sur les différentes pièces constituant le dossier.
ANNEXE 3
MASSE VOLUMIQUE DE L’EAU EXEMPTE D’AIR, EN KILOGRAMMES PAR
n
METRE CUBE, EN FONCTION DE LA TEMPERATURE EN DEGRES CELSIUS
SUR L’ECHELLE INTERNATIONALE DE TEMPERATURE DE 1990.
sio
[EXTRAIT DE LA NORME ISO 4269 : 2001(F)]
res
Température
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
°C
3 999,9659 999,9674 999,9688 999,9699 999,9709 999,9718 999,9724 999,9730 999,9733 999,9735
p
4 999,9736 999,9735 999,9732 999,9728 999,9722 999,9714 999,9705 999,9695 999,9683 999,9669
5
'im
999,9654 999,9637 999,9619 999,9599 999,9578 999,9555 999,9530 999,9504 999,9477 999,9448
6 999,9418 999,9386 999,9352 999,9317 999,9281 999,9243 999,9204 999,9163 999,9121 999,9077
7 999,9032 999,8985 999,8937 999,8888 999,8837 999,8784 999,8730 999,8675 999,8618 999,8560
el
8 999,8500 999,8439 999,8377 999,8313 999,8248 999,8181 999,8113 999,8044 999,7973 999,7901
9 999,7827 999,7753 999,7676 999,7599 999,7519 999,7439 999,7357 999,7274 999,7190 999,7104
10 999,7017 999,6928 999,6838 999,6747 999,6654 999,6561 999,6465 999,6369 999,6271 999,6172
rd
11 999,6072 999,5970 999,5867 999,5762 999,5657 999,5550 999,5442 999,5332 999,5221 999,5109
12 999,4996 999,4881 999,4765 999,4648 999,4530 999,4410 999,4289 999,4167 999,4043 999,3919
jou
13 999,3793 999,3665 999,3537 999,3407 999,3276 999,3144 999,3011 999,2876 999,2740 999,2603
14 999,2465 999,2326 999,2185 999,2043 999,1900 999,1756 999,1611 999,1464 999,1316 999,1167
15 999,1017 999,0865 999,0713 999,0559 999,0404 999,0248 999,0091 998,9932 998,9773 998,9612
au
16 998,9450 998,9287 998,9123 998,8958 998,8791 998,8624 998,8455 998,8285 998,8114 998,7942
17 998,7768 998,7594 998,7418 998,7242 998,7064 998,6885 998,6705 998,6524 998,6342 998,6158
18 998,5974 998,5788 998,5602 998,5414 998,5225 998,5035 998,4844 998,4652 998,4459 998,4265
19
de
998,4069 998,3873 998,3675 998,3477 998,3277 998,3076 998,2875 998,2672 998,2468 998,2263
20 998,2057 998,1850 998,1642 998,1433 998,1222 998,1011 998,0799 998,0586 998,0371 998,0156
ali
21 997,9939 997,9722 997,9503 997,9284 997,9063 997,8842 997,8619 997,8396 997,8171 997,7945
22 997,7719 997,7491 997,7262 997,7033 997,6802 997,6570 997,6338 997,6104 997,5870 997,5634
-V
23 997,5397 997,5160 997,4921 997,4681 997,4441 997,4199 997,3957 997,3713 997,3469 997,3223
24 997,2977 997,2729 997,2481 997,2232 997,1981 997,1730 997,1478 997,1225 997,0971 997,0715
25 997,0459 997,0202 996,9944 996,9686 996,9426 996,9165 996,8903 996,8641 996,8377 996,8112
26 996,7847 996,7581 996,7313 996,7045 996,6776 996,6506 996,6235 996,5963 996,5690 996,5416
PIE
27 996,5141 996,4865 996,4589 996,4311 996,4033 996,3754 996,3474 996,3192 996,2910 996,2627
28 996,2344 996,2059 996,1773 996,1487 996,1199 996,0911 996,0622 996,0332 996,0041 995,9749
29 995,9456 995,9163 995,8868 995,8573 995,8276 995,7979 995,7681 995,7382 995,7082 995,6782
30 995,6480 995,6178 995,5874 995,5570 995,5265 995,4959 995,4653 995,4345 995,4037 995,3727
CO
La relation entre la masse volumique de l’eau et le coefficient de dilatation cubique de l’eau est la suivante :
ρ (tn ) − ρ (tn +1 ) 1
α 2 (tn ) = ×
tn +1 − tn ρ (tn )
Température
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
°C
n
3 15,0 14,0 11,0 10,0 9,0 6,0 6,0 3,0 2,0 1,0
sio
4 1,0 3,0 4,0 6,0 8,0 9,0 10,0 12,0 14,0 15,0
5 17,0 18,0 20,0 21,0 23,0 25,0 26,0 27,0 29,0 30,0
6 32,0 34,0 35,0 36,0 38,0 39,0 41,0 42,0 44,0 45,0
7 47,0 48,0 49,0 51,0 53,0 54,0 55,0 57,0 58,0 60,0
res
8 61,0 62,0 64,0 65,0 67,0 68,0 69,0 71,0 72,0 74,0
9 74,0 77,0 77,0 80,0 80,0 82,0 83,0 84,0 86,0 87,0
10 89,0 90,0 91,0 93,0 93,0 96,0 96,0 98,0 99,0 100,0
p
11 102,0 103,0 105,0 105,0 107,0 108,0 110,1 111,1 112,1 113,1
12 115,1 116,1 117,1 118,1 120,1 121,1 122,1 124,1 124,1 126,1
'im
13 128,1 128,1 130,1 131,1 132,1 133,1 135,1 136,1 137,1 138,1
14 139,1 141,1 142,1 143,1 144,1 145,1 147,1 148,1 149,1 150,1
15 152,1 152,1 154,1 155,1 156,1 157,2 159,2 159,2 161,2 162,2
el
16 163,2 164,2 165,2 167,2 167,2 169,2 170,2 171,2 172,2 174,2
17 174,2 176,2 176,2 178,2 179,2 180,2 181,2 182,2 184,3 184,3
18 186,3 186,3 188,3 189,3 190,3 191,3 192,3 193,3 194,3 196,3
rd
19 196,3 198,3 198,3 200,3 201,3 201,3 203,3 204,4 205,4 206,4
20 207,4 208,4 209,4 211,4 211,4 212,4 213,4 215,4 215,4 217,4
21 217,4 219,4 219,4 221,5 221,5 223,5 223,5 225,5 226,5 226,5
jou
22 228,5 229,5 229,5 231,5 232,5 232,5 234,6 234,6 236,6 237,6
23 237,6 239,6 240,6 240,6 242,6 242,6 244,6 244,6 246,7 246,7
24 248,7 248,7 249,7 251,7 251,7 252,7 253,7 254,7 256,7 256,8
25 257,8 258,8 258,8 260,8 261,8 262,8 262,8 264,8 265,8 265,8
au
26 266,9 268,9 268,9 269,9 270,9 271,9 272,9 273,9 274,9 276,0
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29 294,2 296,2 296,2 298,2 298,2 299,3 300,3 301,3 301,3 303,3
de
350
300
-V
250
α2 (10 °C )
-1
200
PIE -6
150
100
CO
50
0
0 5 10 15 20 25 30
Température (°C)