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Cités romaines d’occident

Cours 1 : 15/09/2023

Documentaire : Lubin a pris des notes manuscrites.

Cours 2 : 22/09/2023

2) Reportage sur les amphores

Gaule pas encore conquise -> pourtant énormément de commerce entre Gaule/Rome. Les
amphores témoignent de ce commerce, forme de conquête romaine de la Gaule avant l’heure.

Lors de chaque fouille, on retrouve des amphores. 1952 -> première fouille sous-marine, grand
Congloué, commandant Cousteau, etc.

Cette épave est chargée d’amphore ; c’est la première fouille archéologique sous-marine de
l’histoire. Le chargement est intact et compte plusieurs milliers d’amphores, une mine d’or pour les
chercheurs.

Amphore -> « que l’on prend par les deux anses ». C’est une unité de mesures, avec plus de 150
modèles différents, dont le contenant dépend de la forme. Celle qui vont générer le plus de profit, ce
sont les amphores à vins.

Jusqu’à l’expansion de Rome au IIe siècle, le commerce du vin est l’apanage des Grecques, qui
commercent en cabotant. Marseille est alors un carrefour commercial très important.

Deux types d’amphores remonte du grand Congloué : des amphores grecques du IIe siècle, et des
amphores romaines d’un siècle plus tard. Comment elles se retrouvent comme ça datée d’un siècle
d’écart ? L’interprétation : un navire part de Grèce, passe par Rome, et coule avant d’arriver. Mais on
revient sur ce double chargement.

En fait, il n’y a pas une, mais deux épaves : une de Grèce en-dessous (Congloué 1) et une, du
Latium, au-dessus (Congloué 2). Un siècle sépare les deux épaves, marquant le remplacement des
Grecques par les Romains sur l’espace méditerranéen.

Le mobilier était probablement destiné aux Gaulois, mais des prélèvements sont encore faits,
puisqu’en milieu terrestre, on n’a pas la chance d’avoir des choses aussi bien conservées, pour mieux
comprendre cette cargaison.

Des fouilles montrent que la consommation du vin était présente en Gaule, bien avant la conquête
romaine. Au Ier âge du Fer, 550 – 500 avant J.-C., on a un village près de Montpellier, qui montre
plein de mobilier d’importation : on a des fosses dépotoirs avec des amphores qui viennent d’Étrurie,
de Marseille, etc. Donc un proportion importante d’amphores, prouvant que le vin était acheté chez les
Étrusques ou chez les Grecques.

Plateau de Coran : on retrouve des amphores, des dressels 1. Toutes ces amphores proviennent
d’un entreposage publique, stocker en bordure de la place publique, et étaient revendues aux gens du
coin. Vente et consommation du vin, en Gaule.

Des timbres permettent d’identifier l’origine des amphores, l’un des timbres les plus simples SES -
> famille Sistus, grande famille d’Italie dans le vin.
C’est ce même timbre qu’on retrouve sur les Grand Congloué 2, marqueur d’un vin très demandé.
On part donc en Italie, vers le domaine de la famille Sestus. Comme en Grèce, le vin, c’est un attribut
de la réussite. A Pompéi, les élites comparent leur cru. C’est aussi un médicament, le vin, en somme,
sert à tout.

Déjà à l’époque, le vin coute parfois très cher. Le niveau de vie des classes moyennes romaines
augmentent.

Pour assurer la suprématie du vin romain en Gaule, on interdit la culture du vin là-bas.

Dans la législation le commerce est régulé : pas plus de 300 amphores par cargaison, pour éviter la
supériorité d’une famille sur les autres.

En Toscane, exemple d’une ferme sénatoriale, spécialisé dans la production du vin : comment on
peut faire un telle production ? Grâce aux esclaves, qui permet ce bon entre le IIe et le IIIe siècle,
grâce à cette organisation esclavagiste. On passe de la production simple à une production presque
industrielle.

Des amphores de la famille Sestus, il n’en reste presque rien, à part un four : difficile d’imagine
que toutes ces amphores ont été fabriqué par tout ces esclaves.

La majorité des amphores étaient chargées dans la région de Causa : il faut 3 jours et 3 nuits pour
atteindre la Gaule, suivant un itinéraire directe, pour aller à Marseille, ou vers la côte Narbonnaise. Les
marchandises sont débarquées, vont jusqu’à Toulouse dans des cargaisons.

Depuis Toulouse : on suit la route des amphores, jusqu’au pied de l’oppidum de Coran. C’est
comme ça que commence la conquête romaine en Gaule.

Oppidum de Coran, on retrouve un tas de chose, not la maison d’un aristocrate, qui est marqué par
la consommation d’une grande quantité de vin. Les amphores deviennent des déchets, not pour les
constructions (pavement en tesson d’amphores -> valeur ostentatoire, on montre qu’on a de la thunes).

Toujours là-bas : un sanctuaire. Pour fédérer les différents peuples, on fait des libations avec du
vin, qu’on offre aux dieux, les gaulois buvaient le reste. Le vin permet de se rapprocher des dieux.

Diodore de Sicile raconte : les gaulois boivent le vin pur, jusqu’à l’excès. Les marchant italiens
considèrent comme un trésor le gout des gaulois pour le vin, en échange d’une amphore, il avait un
esclave ?

L’amphore en tant que produit économique est en quelque sorte approprié par les Gaulois :
utilisation de l’image d’amphore sur les monnaies.

Bibracte : construction d’un centre de recherche sur les amphores, tellement on en a retrouvé.
L’argile communique des informations sur la provenance d’une amphore. L’analyse des particules
présentent dans l’argile, permet de donner une provenance précise. Au-delà des informations sur le
vin, le site communique des informations sur l’importation de plein d’autres produits.

En effet, il y avait peut-être un goût pour la consommation de produit méditerranéen. C’est un


commerce très important, mais pas à l’échelle de toute la Gaule, certains refusant cela. Peut-on parler
d’acculturation ?
Même pendant la Guerre des Gaules, le commerce continue d’exister. Après la victoire de Rome,
la Gaule est soumise : de l’Afrique à la Germanie, il faut approvisionner les légions en plus de tout
l’empire.

Épave d’un bateau apparut à cette époque : fouille près de la Corse. Au début de notre ère, ils
étaient des citernes d’approvisionnement, avec des centaines de dolia (= grosse céramique /
contenant). Ces bateaux allaient vers la France et l’Espagne, qui montre la volonté des commerçants
de continuer à vendre leur vin, de mauvaise qualité.

Concurrence importante : l’Espagne devient un producteur de vin, le plus important, et exporte à


Rome, c’est de ça que sont les témoins ces bateaux ?

Malgré les dolia, les amphores restent le mode de transport du vin le plus utilisé. Après la
conquête de la Gaule, le commerce du vin ne disparait pas, des colons s’installent en Gaule, et
replantent des vignes.

La viticulture est un moteur du développement économique, not à partir du Ier siècle après J.-C. :
la vigne se développe jusqu’en Normandie. Les Gaulois sont vus comme de très bon viticulteur.

Imitation d’amphore espagnol, contrefaçon de vin espagnol qui était très à la mode : vin de
narbonnaise, vendu comme du vin espagnol, dans des contrefaçon d’amphore espagnol dont l’argile
ressemble à celle d’Espagne.

C’est le tonneau qui remplacera l’amphore, mais le bois, se décompose, ne permettant pas de
connaître l’ampleur du commerce. Les amphores finiront d’exister, en provenance d’orient, au VIIe
siècle après J.-C.

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