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Union-Discipline-TRAVAIL

ANNEE SCOLAIRE : 2022-2023 1ère D1

EXPOSE DE GEOGRAPHIE

LES GRANDES ETAPES DE LA


POLITIQUE D’AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE IVOIRIEN

NOM DU PROFESSEUR :

M. OUATTARA

PRESENTE PAR :

.DIABATE TCHIMA

.LONZO EVA

.CISSE RACHIDA

.ZAKO CINDY

.KAUBOU CHRIS
SOMMAIRE

I-Introduction………………………………………………………………….p.3

II- L’EVOLUTION DE LA PLANIFICATION………………….p.3


1-Les plans quinquennaux………………………………………………….p.3

A- Le plan quinquennal 1971-1975………………..p.3

B- Le plan quinquennal 1976-1980 ………………..p.4

c- Le plan quinquennal 1981-1985…………………..p.6

d- DE 1980 à nos jours…………………………………….p.6

2- Les programmes sectoriels……………………………………………….p.7

3- Le PAS (Programme d’Ajustement Structurel)…………………………..p.8

IV-Conclusion……………………………………….…………………………p.8
I-Introduction
Dès les premières années de l’indépendance de la côte d’ivoire, les autorités politiques ont
marquée un intérêt particulier pour le développement. Cette ambition de développement
s’inscrit dans un contexte d’état postcolonial voulant prendre en main les reines de son
épanouissement culturel, économique, politique, social etc.… Dans cet élan, les dirigeants
vont mener des actions en usant d’un certain nombre de systèmes qui seront qualifiés de
programmes de développement intégrés. Ces programmes dans leur application conduirons
la côte d’ivoire à ce qui sera qualifié de ‘’miracle économique’’. Il est important de notifier
que ces programmes dans leur mise en place partent de 1960 à nos jours.
II-L’EVOLUTION DE LA PLANIFICATION

1- Les plans quinquennaux


Le plan quinquennal se défini comme l’ensemble des mesures gouvernementales prisent en
vu de planifier l’activité économique qui s’étend sur cinq ans. Dans le cadre du
développement de la côte d’ivoire, trois plans quinquennaux ont été adoptés : le premier
part de 1971 à 1975, le deuxième de 1976 à 1980 et le troisième de 1981 à 1985.

a- Le plan quinquennal de 1971 à 1975

Le plan quinquennal 1971-1975 contrairement aux précédentes études, a inscrit


l’aménagement territorial comme in axe important de réflexion dans la politique de
développement économique et social du pays. Cette prise de conscience des autorités
politiques de l’époque vient du fait que le pays, après dix ans d’existence légale, était
confronté à de graves disparités régionales liées en partie à une mauvaise ventilation des
investissements entre les villes et les campagnes. Ce diagnostic va amener l’Etat à proposer
pour la période 1971- 1975 une politique d’aménagement du territoire visant
principalement un rééquilibrage du territoire national. Pour faciliter la régionalisation du
développement, un certain nombre de structures administratives sont crée. Ensuite, trois
actions spécifiques sont entreprissent dans le but de répondre à des besoins urgents et pour
pallier la faiblesse des mécanismes de financement en matière d’équipement. Ce sont : les
Fonds Régionaux d’Aménagement Rural (FRAR) institué par le plan de développement
économique et social pour aider les villages à se doter d’équipement d’intérêt collectif
(écoles, centres de santé, marchés etc.…), les Programmes d’Urgence ainsi que les
programmes des fêtes d’indépendance qui permettent aux villes de se doter d’équipements
et d’infrastructures publiques importants. Parallèlement aux actions qui viennent d’être
d’écrites (FRAR, Programme d’Urgence, et fête d’indépendance), deux opérations intégrées
qui partent de 1970 à 1980 sont entreprises. Ils sont la concrétisation de deux régions
particulières de la politique d’aménagement du territoire. Ces opérations sont exécutées par
deux sociétés d’état à compétence régionale. Ceux sont : l’Autorité pour l’aménagement de
la Région du Sud-ouest (ARSO) et l’Autorité pour l’aménagement de la Vallée du Bandama
(AVB). Dans deux missions essentielles : aménager les eaux de la vallée du Bandama et
élaborer une stratégie de développement régionale
L’aménagement des eaux de la vallée du Bandama comporte plusieurs aspects ; à savoir la
construction d’ouvrages hydro-électriques, étude et réalisation du transfère des populations
sinistrées, reconstruction de l’habitat, restriction des espaces etc.… Quand à l’ARSO créée
par le décret no 69-548 du 22 décembre 1969 est investi par deux missions comme l’AVB.
D’une part prendre en charge l’aménagement de la région du sud-ouest et d’autre part
élaborer un schéma directeur pour son développement. La première qui commence en 1969
et s’arête en 1980 comporte une série d’opérations très divers.
Il s’agit de la construction du port de San Pedro, la mise en place d’un réseau routier de 216
km, de 304 km de routes bitumées auxquelles s’ajoute les pistes forestières. Il s’agit
également de la mise en valeur des richesses forestières, de l’installation de 5000 immigrés
de Kossou. La deuxième mission de l’ARSO est rendu difficile par le report sine die de trois
projets qui doivent d’organiser le développement régional, c’est-à-dire l’implantation en aval
d’une sidérurgie à San Pedro, la construction d’une usine de pâte à papier d’une capacité de
300 000 tonnes par an. A ces deux autorités nous pouvons ajouter le Programme
d’Enseignement Télévisuel (PETV) introduit à la rentrée scolaire 1971-1972. Depuis son
introduction dans les écoles jusqu’à la décision prise en 1980 de sa suppression, le ministère
de l’enseignement présentait le programme comme suit : « Le matin est consacré à
l’enseignement des matières essentielles. L’âpres midi, l’élève mobilisera ses connaissances
pour des exercices sous la surveillance éclairée de son maître, à apprendre une leçon,
résoudre un problème…. » Au niveau de l’enseignement supérieur, une sélection plus
rigoureuse visera à l’amélioration des rendements. D’autre mesures sont envisagées,
notamment la formation des formateurs en nombre suffisant, l’ivoirisation du personnel
enseignant, la rigueur de l’orientation et de sélection pour l’accès aux filières spécialisées, le
contrôle séré des dépenses, le réexamen des modalités d’attribution des bourses, enfin la
nécessité de développer dans les programmes d’enseignement de l’éducation civique et
morale, le sens de l’effort et de la
Pour ce qui concerne la réalisation des programmes et formation des maîtres, le travail
effectué dans le complexe de Bouake était le fait d’un très grand nombre d’assistant
technique français ou canadiens. La période quinquennale 1971 à 1975 s’agit de faire de la
côte d’ivoire un important exportateur de sucre. C’est donc dans cet environnement qu’il a
été décidé l’élaboration du plan sucrier permettant de sédentariser les populations en leur
offrant des emplois dans les usines de sucre de Ferkessédougou et Touba. Ce vaste
programme sucrier a permis de réveiller les économies des départements des savanes par
l’installation d’équipements et par l’injection des revenus.

b- Le plan quinquennal 1976-1980

Dans le courant de la période qui part de 1976 à 1980, un second plan quinquennal sera
adopté dans l’élan du développement de la côte d’ivoire. C’est dans ce deuxième
programme quinquennal 1976-1980 que fut posée véritablement la problématique de
l’aménagement du territoire dans le processus de développement de la côte d’ivoire. Ainsi
ce vaste programme d’aménagement oriente ses efforts vers les objectifs suivants :
- Une meilleure réponse aux aspirations des populations
- La mise en valeur de l’ensemble du territoire
- La participation des populations aux processus de développement
- Protection de l’environnement et préservation des ressources naturelles, notamment
forestières, hydrauliques et faunistiques. Divers formes d’action sont menées dans cette
période. C’est le cas des programmes sanitaires. Pour la réduction de la mortalité prénatale
et infantile, les moyens ci-dessous seront retenus :
- Le programme d’éducation sanitaire et nutritionnelle devait permettre d’éviter les
pratiques nutritionnelles erronée, notamment au moment du sevrage et de faire suivre à
toutes les mères un certains nombre de règle d’hygiène au moment de la grossesse ou de
l’accouchement et aux enfants dans les périodes qui suivent leur naissance jusqu’à l’âge de
cinq ans.
- Le programme de protection maternelle et infantile mené dans le cadre des PMI des
maternités rurales sera envisagé. En cela il sera question de l’accroissement de la
surveillance médicale des futures mères, la surveillance des nourrissons ou de l’enfant d’âge
préscolaire.
- Des campagnes de vaccination notamment en ce qui concerne la rougeole et la rubéole
afin que toute les filles de 13 ans puissent être vaccinées de même que le plus grand nombre
d’enfant quelque soit leur sexe.
Pour pallier les nuisances environnementales, il sera question de l’entrée en service de la
commission nationale de l’environnement. La réduction des pollutions et des nuisances sera
recherchée par le biais de la mise en place du programme d’assainissement d’Abidjan et
autres centres urbains. Pour Abidjan, il est question de l’éradication des eaux de surface et
les risque de pollution des nappes phréatiques. En ce qui concerne les villes de l’intérieur, il
est question des conditions d’hygiène de l’habitat individuel et un énorme équipement
collectif tant pour les eaux usées que pour les eaux pluviales qui dégradent l’environnement.
En matière de télécommunication nationale, les objectifs dans le plan 1976- 1980 consistent
à améliorer la qualité du service téléphonique : satisfaire les demandes téléphoniques et
favoriser la pénétration du téléphone au sein des populations afin d’accroitre et améliorer la
maintenance. Il faut aussi noter que dans le programme de développement de la côte
d’ivoire, le gouvernement n’a pas mis en marge la recherche scientifique. Cette volonté s’est
traduite par la définition du plan quinquennal 1976-1980 d’une politique de recherche
scientifique qui a progressivement étendu sa tutelle sur la quasi-totalité des organismes de
recherche existants en côte d’ivoire. Cette politique, vigoureuse prise et amplifiée dans le
plan quinquennal de développement 1981-1985, est poursuivie de nos jours. En vue de
donner à la politique d’ivoirisation la vigueur et la cohérence nécessaire, il est proposé de
créer une commission nationale d’ivoirisation directement placé sous l’autorité du président
de la république Mr Félix Houphouët Boigny. L’objectif de ce plan 1976-1980 en matière
d’ivoirisation consiste à assurer l’insertion des jeunes en milieu rural, contribuer à
l’aménagement du territoire et à l’équilibre des comptes extérieurs, enfin le développement
de la coopération industrielle avec les autres pays de l’Afrique
S’agissant particulièrement de l’ivoirisation de l’appareil industriel, l’objectif est d’amoindrir
le sous-emploi des nationaux, à augmenter leurs revenus, atténuer leur dépendance vis-à-vis
de l’étranger et enfin diminuer les coûts salariaux en général.

c- Le plan quinquennal 1981-1985 Contexte et objectifs

Les insuffisances décelées dans la stratégie de l’aménagement du territoire adoptée au cours


de la période du plan quinquennal 1976-1980 ont conduit les autorités ivoiriennes à
proposer une nouvelle approche de l’aménagement du territoire pour la période 1981-1985.
Le diagnostic de la politique d’aménagement du territoire des périodes précédentes fait
ressortir les limites de la conception volontariste de l’aménagement du territoire. Il s’agit
entre autres, de la faible coordination des opérations sur le terrain qui empêche la
maximisation de l’impact global des projets, d’une connaissance insuffisante des
dynamismes des agents des régions qui inhibe les initiatives locales, d’une conception lourde
et onéreuse de l’investissement et de l’absence de cadre institutionnel régionaux qui
rendent plus difficile la maîtrise des processus locaux du développement. La nouvelle
politique d’aménagement du territoire alors proposée vise à maintenir les objectifs généraux
de la politique d’aménagement du territoire définis au cours de la période précédente, qui
ne sont pas en contradiction avec le diagnostic, mais aussi et surtout à consacrer une
approche plus participative du développement. Autrement dit, une stratégie articulée
autour d’une plus grande participation des populations et des autorités administratives
locales et régionales au développement. Cette approche devra également déboucher sur
une nouvelle orientation en matière de structuration de l’espace et de zonage des actions.
Elle a consisté donc à distinguer les équipements et les services structurants (infrastructures
de transport, télécommunication, services aux entreprises….) des équipements dits non
structurants (santé, enseignement, équipements sociaux…..).

d-DE 1980 à nos jours


DE 1980 à nos jours l’aménagement du territoire à permis de construire des route des ponts
etc.
En effet, depuis 2011, le pays est en chantier dans le domaine des infrastructures routières.
De l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud en passant par le Centre. Aucune région n’est en marge.
La route, dit-on, précède le développement. Partout, des routes sont construites, réhabilitées
pour relier les localités entre elles et leur ouvrir de belles perspectives pour l’amélioration des
conditions de vie des populations. La construction de ce réseau routier apporte le confort et
la sécurité aux citoyens et la croissance économique au pays. De 2011 à fin 2019, ce sont 3
894 km de routes et une vingtaine de ponts qui ont été réalisés pour un investissement de
plus de 3 000 milliards de FCFA.
Des voies bitumées ont surgi entre des villes qui en rêvaient depuis longtemps et avaient fini
par ne plus y croire. C’est le cas de l’axe Tiéningboué-Mankono (60 km) et celui de
Boundiali-Odienné (134 km).
Les routes bitumées dégradées ont été refaites. Les axes Yamoussoukro-Bouaflé-Daloa
(135 km) et Ferkessédougou-Ouangolo (46 km) s’étirent reluisants pour le grand plaisir des
automobilistes. Bientôt, d’autres zones verront la fin de leurs travaux de bitumage. Il s’agit,
entre autres, de Divo-Guitry (76 km), Bloléquin-Toulepleu (65 km), Touba-Séguéla (170 km),
Séguéla-Mankono (65 km) et l’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou (39,9km).

Dans des villes comme Abidjan, Yamoussoukro, Daloa, Korhogo, Bouaké, les grandes
artères ont fière allure. La voirie a fait peau neuve. Et conduire redevient un plaisir pour de
nombreux automobilistes.
À titre de rappel, la Côte d’Ivoire dispose d’un réseau routier de 82 612 km, dont 7 500 km
bitumés. Et en termes d’entretien, plus de 22 000 km sont traités chaque année.
Loin de se satisfaire des progrès réalisés dans le secteur, le gouvernement poursuit les
investissements pour rapprocher les régions et les populations, faciliter les échanges et
accroître la compétitivité de l’économie.

Des ponts se dressent fièrement

En Côte d’Ivoire, une vingtaine de ponts et échangeurs ont été construits à hauteur de 270
milliards de FCFA. À Béoumi, Bettié, Jacqueville, Dioulatiédougou, Koulikoro, etc. des ponts,
instruments de désenclavement, symboles de renaissance, se dressent fièrement. Ces
régions, grâce à ces infrastructures, peuvent penser et planifier leur développement.
À Béoumi, le pont relie désormais le Centre, l’Ouest et le Nord du pays. À Bettié, les heures
interminables à attendre le bac pour traverser le fleuve Comoé sont un lointain souvenir.
Transporteurs, agriculteurs et commerçants ont retrouvé une liberté de mouvement qui
facilite leurs activités. Les ponts ont fortement réduit le temps de déplacement des
personnes et des biens et contribué à la réduction du coût de la vie. Ils facilitent l’écoulement
des produits agricoles et offrent un meilleur accès aux services sociaux (centres de santé,
écoles, etc.).

À Abidjan, le Pont HKB, l’échangeur de l’Amitié ivoiro-japonaise, l’échangeur sur le


boulevard Valery Giscard d’Estaing, etc. ont changé la physionomie de la capitale
économique. La réalisation de ces ouvrages assure désormais une meilleure mobilité des
personnes et réduit les embouteillages aux heures de pointe.

2- Les programmes sectoriels


En 1975, les pouvoirs publics ivoiriens s’aperçoivent qu’il est impossible de couvrir toute la
côte d’ivoire par des opérations intégrés, mais qu’en revanche l’amélioration des conditions
d’existence des ruraux permettra de toucher la totalité des régions par des programmes
sectoriels. C’est le cas du programme de plantation de la Société pour le Développement et
l’exploitation du Palmier à huile (SODEPALM), du programme de reboisement proposé pour
la période 1976-1985. Ce programme sera progressivement accéléré à partir de 1979 pour
atteindre un rythme annuel de 10 hectares et sur la période de 1981 à 1985, 50 000 hectare.
3- Le PAS (Programme d’Ajustement Structurel)
L’ajustement ou le plan ou programme d’ajustement structurel est l’ensemble des mesures
et actes de politique économique destinées à atteindre un objectif, celui d’assainir la
situation économique d’un état et donc pour les ajustements de l’environnement
économique et financier. Le but visant les institutions de brettons Wood en instituant le PAS
était de pouvoir relever le niveau le niveau économique de la côte d’ivoire. Avec
l’avènement du PAS, l’économie ivoirienne a connu quatre phases de niveau économique,
mais en raison de notre sujet qui limite nos explications à 1990, nous ne pourrons pas
pénétrer celles de 1989 à 1993, de 1994 à 1998 et de depuis fin 1998. Ainsi la première
phase qui par de 1981 à 1988 sera marquée par les premières tentatives de stabilisation. A
cet effet deux programmes de stabilisation ont été signé. Le premier portant sur les années
1981-1983 avec pour priorité de réduire le niveau des interventions publics, passant de
15,6% du PIB à 6,2%. Le deuxième portant sur les années 1984-1986. Tous les deux
programmes avaient pour objectif l’accession au privé d’une vingtaine d’entreprises
publiques, le gel des salaires et l’arrêt des embauches dans la fonction publique., la hausse
des prix des services publiques, la baisse des impôts indirects (TVA) et les droits de douane.
Suite à l’application de ces différents programmes de développement intégrés adoptés par la
côte d’ivoire dans l’intervalle des années 1960 à 1990, un certain nombre d’impact va se
faire ressentir dans l’univers ivoirien.

III-Conclusion
Depuis 1960, le développement économique de la cote d’ivoire s’est réalisé suivant des
plans quinquennaux qui mettent un accent sur l’aménagement du territoire. Cette politique
sera appuyée par l’organisation du système des fêtes tournantes et avait pour but de réduire
les disparités régionales.

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