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Vendredi 29 octobre 2023

Commentaire composé

Le texte de Zouhour Messli et Ben Aziza aborde la question du langage spécifique utilisé par les jeunes vivant
dans les cités en France. Il nous plonge dans un contexte contemporain et social, où l'identité culturelle et
l'exclusion jouent un rôle central. Les auteurs tentent de décrypter les mécanismes linguistiques et sociaux qui
sous-tendent ce langage. En quoi le langage des jeunes des cités en France, tel qu'exploré par Zouhour Messli et
Ben Aziza, révèle-t-il à la fois leur exclusion sociale et leur résistance culturelle ? Nous examinerons d'abord la
dimension codifiée du langage des jeunes des cités, en mettant en lumière l'utilisation du verlan. Ensuite, nous
nous pencherons sur la violence verbale présente dans ce langage.

I. Dimension codifiée du langage :

Le verlan est présenté comme un code linguistique complexe, créé à des fins d'identification et de rébellion. Les
jeunes des cités se servent de cette inversion des syllabes pour affirmer leur identité groupale et leur opposition à
la norme culturelle établie.
Le verlan, en inversant les syllabes, crée une sorte de langage secret au sein de la société, permettant aux jeunes
de se distinguer des autres. Il devient un symbole de leur résistance culturelle et de leur désir d'échapper à l'ordre
établi. L'utilisation du verlan montre également leur créativité linguistique et leur capacité à détourner les codes.

II. Violence du langage :


Cette violence verbale est interprétée comme une forme de défense contre la discrimination et la violence
symbolique auxquelles ces jeunes sont confrontés.

Les métaphores et les expressions à connotation violente utilisées par les jeunes des cités sont un moyen de
provoquer la société et de se faire entendre. Ils utilisent l'outrance verbale pour exprimer leur frustration et leur
colère face à l'exclusion sociale qu'ils subissent. Cependant, cette violence verbale peut aussi être perçue comme
une réaction défensive à une société qui les stigmatise.
III. Conclusion :

En conclusion, le texte de Zouhour Messli et Ben Aziza nous a permis de mieux comprendre comment le langage
des jeunes des cités en France est un reflet de leur exclusion sociale et de leur résistance culturelle. Le verlan et
la violence verbale servent d'outils pour s'affirmer et provoquer la société. Ce langage complexe révèle la réalité
vécue par ces jeunes et met en lumière leur besoin de se distinguer de la norme sociale établie.

En finissant cette étude, nous ne pouvons-nous empêcher de nous demander comment notre propre langage reflète
nos expériences et nos aspirations?

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