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CHAPITRE 5.

CORRIGÉS
ADDITIONNELS

5.1.1.
1. Un phonème est la plus petite unité distinctive (c’est-à-dire qui permet de distinguer des mots) que
l’on puisse isoler par segmentation dans la chaîne parlée. /u/ et /ü/ sont des phonèmes : ils permettent
d’opposer les mots /rü/ et /ru/. Au contraire, [R] n’est un phonème du français : il est indifférent (du
point de vue du sens) de dire [Rü] ou [rü], la différence n’est pas pertinente, ne distingue pas de
mots. N.B. : les phonèmes se notent entre barres obliques (/…/), les sons entre crochets droits ([…]).

2. Un allophone est une « variante d’un phonème. […] Chaque phonème possède un nombre infini
d’allophones qui ont en commun les traits pertinentes de ce phonème, mais se diversifient par ailleurs
par des variations non pertinentes, plus ou moins importantes3 ».

3. Double articulation. Théorie (Martinet) selon laquelle la langue est doublement articulée, est articulée
selon deux niveaux :
- celui des unités signifiantes : une forme correspond à un contenu. Il y a les mots (oiseau,
mot…) et les morphèmes (mang-, -ez…).
- celui des unités distinctives : ces formes sont dépourvues de sens, mais permettent d’opposer,
de discriminer des unités signifiantes. Ce sont les phonèmes (cf. supra)4.

3
DUBOIS (Jean) et alii, Dictionnaire de linguistique, Paris, Librairie Larousse, 1973, p. 21.
4
Cf. loc. cit., pp. 19-50.

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