b) Le document 1 montre que la terminaison axonique riche en vésicules synaptiques
est encastrée dans une gouttière de la fibre musculaire. Les 2 membranes plasmique (nerveuse et musculaire) sont appliquées l’une contre l’autre et la seconde présente de nombreux replis qui augmente considérablement sa surface. L’ensemble de ces replis constitue l’appareil sous neurale.
c) Le neurotransmetteur de la plaque motrice est toujours de l’acétylcholine.
2. La présence des ions Ca2+ dans le bouton synaptique modifie la membrane
présynaptique. Modification due au phénomène d’exocytose des vésicules synaptiques.
3. La modification du message nerveux à la fibre musculaire se fait au niveau d’une
synapse particulière : la jonction neuromusculaire ou plaque motrice. La jonction neuromusculaire a le même mode de fonctionnement que la synapse neuro- neuronique, mais contrairement à cette dernière, il n’y a pas de sommation spatio- temporelle ; un PA nerveux déclenche obligatoirement un PA musculaire. Le neurotransmetteur de la plaque motrice est toujours l’ACH. − L’influx nerveux PA arrive au niveau de l’axone présynaptique ; cela favorise l’entrée des ions Ca2+ dans le bouton synaptique. − L’entrée des ions Ca2+entraine l’exocytose de l’ACH contenu dans les vésicules (au niveau de la membrane présynaptique) − L’ACH libéré se fixe sur les récepteurs cholinergiques de la membrane postsynaptique, ce qui entraine l’ouverture des canaux à Na+ ayant pour conséquence l’entrée massive de Na+ puis sortie de K+ favorisant ainsi la genèse et la propagation du PA au niveau de l’axone postsynaptique. Le neurotransmetteur sera hydrolysé après son action et ses différentes composants réabsorbés dans le bouton synaptique. 4. Un PA nerveux arrivant au niveau de la plaque motrice entraine la création d’un PA musculaire qui se propage sur toute la membrane de cette fibre musculaire et en particulier sur les tubules transverses (réticulum transversal). A ce niveau, il déclenche la libération dans le hyaloplasme du Ca2+contenu dans les citernes du réticulum endoplasmique. Le Ca2+permet à la myosine d’établir des ponts avec l’actine. L’énergie libérée alors par hydrolyse de l’ATP permet à la myosine de faire coulisser les filaments d’actines, ce qui entraine le raccourcissement des sarcomères de la fibre.