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LE PARC OUTREMONT

APA1150-A-A
APA1150 22 APPROCHE DE LA RÉCEPTION DES
-A-A22
PAYSAGE TP3 « ENTREVUE SEMI-DIRIGÉE ET ARTICLE SUR LA
PERCEPTION ET L’APPRÉCIATION D’UN LIEU PUBLIC»

TRAVAIL RÉALISÉ PAR JEANNE PHILIPPOT - LOUIS VLAEMYNCK - JADE


BOULÉ - CÉDRICK PARENTS ET ISABELLE AUGÉ
INTRODUCTION
LE PARC OUTREMONT
Le parc Outremont est un parc résidentiel situé au cœur du quartier

Outremont.

De taille plutôt réduite, il abrite un grand étang en son centre, au milieu

duquel s’érige la Fontaine des Chérubains.


Fontaine des Chérubins
On y trouve également le Monument aux Braves d’Outremont, une
Monument aux Braves sculpture commémorative pour les 250 citoyens du quartier qui ont servi

au cours de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, et dont une

cinquantaine sont morts au combat.

Ce parc est un écrin de verdure qui abrite plus de 235 arbres.

MÉTHODOLOGIE
La vocation de ce travail vise à analyser la perception et l’appréciation d’un lieu public par ses usagers à travers diverses

questions ainsi que la production d’une carte mentale.

Pour ce faire, nous avons entrepris la réalisation de 5 entrevues semi-dirigées élaborées lors d’entretiens de 30 à 45min.

Selon Benoît Gauthier et Isabelle Bourgeois, une entrevue semi-dirigée permet de « rendre explicite l’univers de l’autre.

Dans cette forme d’entrevue, un contact direct et personnel entre les deux parties est établi ; le participant à la recherche

est ainsi en mesure de décrire, de façon détaillée et nuancée, son expérience, son savoir, son expertise. ». (Isabelle

Bourgeois et Benoît Gauthier (2009), Recherche sociale : de la problématique à la collecte des données, Sainte-Foy, Les Presses de

l’Université du Québec).

Nous avons ainsi préalablement établi une vingtaine de questions, l’entrevue consistant en « une interaction verbale

animée de façon souple par le chercheur. Celui-ci se laissera guider par le rythme et le contenu unique de l’échange dans

le but d’aborder, sur un mode qui ressemble à celui de la conversation, les thèmes généraux qu’il souhaite explorer avec

le participant à la recherche. Grâce à cette interaction, une compréhension riche du phénomène à l’étude sera construite

conjointement avec l’interviewé ». (Isabelle Bourgeois et Benoît Gauthier (2009), Recherche sociale : de la problématique à la

collecte des données, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université du Québec).

L’entièreté de ces entrevues ont été réalisées via la plateforme Zoom, un service de vidéoconférence.

Les questions posées en premier lieu portaient sur les informations personnelles des participants, comme leur âge, leur

niveau d’éducation ainsi que leurs origines. Nous avons ensuite abordé leurs expériences vis-à-vis du Parc Outremont : la

fréquence de leurs visites, la date de leur première expérience du parc, leur élément préféré du site, ….
Pour finir, nous avons ajouté des questions basées sur la mémoire et le souvenir, avec leur expérience la plus marquante

vécue dans le Parc Outremont.

Au terme de celles-ci, il a également été demandé aux participants de réaliser une carte mentale du site. Pour ce faire,

les participants bénéficiaient de l’ensemble du matériel de dessin qu’ils avaient en leur possession (crayons de couleurs,

feutres, …) et d’autant de temps qu’il leur était nécessaire.

Selon Kevin Lynch dans son ouvrage “The image of the city”, “Les images de l’environnement sont le résultat d’une

opération de va-et-vient entre l’observateur et son milieu. L’environnement suggère des distinctions et des relations et

l’observateur […] choisit, organise et charge de sens ce qu’il voit. L’image ainsi mise en valeur limite et amplifie alors

ce qui est vu, tandis qu’elle-même est mise à l’épreuve des impressions sensorielles filtrées, en un processus constant

d’interaction. Aussi l’image d’une réalité donnée peut présenter des variations significatives d’un observateur à un autre. ”.

L’analyse des cartes mentales réalisées par notre échantillon permet ainsi de mettre en lumière les éléments du parc et de

son contexte qui ont marqué les participants lors de leurs diverses visites du site, pour en tirer des conclusions.

DESCRIPTION DE L’ÉCHANTILLON
Notre échantillon est composé de personnes d’âges, d’origine et de niveau d’éducation différents. Une seule de ces

personnes habite dans le quartier à ce jour, les autres logent à proximité où y ont vécu dans le passé.

La moyenne d’âge est de 49,6 ans. La plus jeune personne interviewée étant âgée de 25 ans contre 69 ans pour la plus

âgée. Deux des participants sont des hommes, trois sont des femmes.
ANALYSE
ENTREVUES SEMI-DIRIGÉES [VOIR ANNEXE]
Au terme de nos cinq entrevues, plusieurs points communs entre les discours tenus par les participants se sont dévoilés.

Plusieurs similitudes sont apparues concernant leur vision quant au contexte du Parc Outremont. En effet, hormis les

personnes habitant ou ayant auparavant habité dans Outremont, ce quartier est qualifié de riche et bourgeois. Mais cet

ancrage du parc au sein d’un tel quartier offre un sentiment de sécurité souligné par les participants.

Selon les dires des participants, le Parc Outremont semble avoir majoritairement une vocation résidentielle. En effet, ce

n’est pas un parc qui vaut le détour car il est situé à proximité d’autres parcs bien plus grands et plus polyvalents. Ainsi, il

profite majoritairement aux habitants du quartiers, ce qui explique pourquoi les participants s’y rendent majoritairement

en moyen de transports doux, comme la marche ou le vélo. De cela résulte une faible fréquentation du parc, qui le rend

intime et offre plus de tranquillité.

A travers leurs réponses, les participants dévoilent un attrait pour l’écrin de verdure qu’offre le parc, et soulignent en

particulier l’apaisement et le caractère esthétique de l’étang et de sa fontaine. Cette étendue d’eau est l’endroit du parc le

plus apprécié par 4 personnes sur les 5 interrogées, soit 80% de l’échantillon.

Le parc semble majoritairement fréquenté en été, ou du moins quand les températures et l’ensoleillement sont propices à

la détente. Trois des participants fréquentent principalement le parc en groupes retreints. De plus, les rassemblements de

personnes au sein du Parc Outremont lors des périodes de restrictions due à la COVID19 ont été mentionnés trois fois lors

des cinq entrevues semi-dirigées.


CARTES MENTALES
De prime abord, l’élément qui ressort en premier pour la totalité des cartes mentales

obtenues est la forme carrée, bien définie, qui a été donnée au parc. Cela fait écho réponses

obtenues lors des entrevues semi-dirigées, qui mentionnent l’ancrage du parc au sein

du quartier Outremont. Certains participants l’ont d’ailleurs qualifié de « square ». Deux

participants ont d’ailleurs représenté les habitations qui encerclent le parc, avec quelques
SOPHIE

fois des inscriptions qui permettent de se localiser dans l’espace (comme le nom d’une

amie, ou l’inscription « Saint Viateur »).

Dans la réalité, le parc adopte effectivement une forme carrée, qui semble donc être bien

perçue par les personnes interrogées.

Le second élément le plus flagrant est la représentation de l’étang sur la totalité des cartes

mentales, c’est d’ailleurs à chaque fois le premier élément tracé par les participants pour
CHARLES

débuter leur carte mentale. Pour quatre personnes sur cinq, il est représenté au centre du

parc, les dimensions qui lui sont données en font à chaque fois l’élément le plus imposant

du dessin. Les bancs qui longent l’étang sont d’ailleurs représentés sur trois des cinq cartes.

On remarque également que tous les participants ont représenté les toilettes du chalet.

Mais après réflexion, il est possible que l’entrevue semi-dirigée préalablement réalisée ait

influencé cette observation. Car on y mentionnait justement le projet de rénovation de ce


DANIELA

bâtiment.

Les parcours qui traversent le parc adoptent sensiblement le même itinéraire pour les 4

participants qui les ont représentés. Il s’agit des chemins principaux qui divisent le parc

transversalement.
Enfin, un autre point qu’il est intéressant d’observer est la représentation de la végétation à

travers ces cinq cartes mentales. Trois participants n’ont représenté aucun élément végétal,

tandis que les deux autres ont uniquement indiqué la présence de quelques arbres, bien
FRANCIS

moins nombreux que dans la réalité. Cette quasi absence de représentation de la végétation

peut s’expliquer par le fait que cette présence végétale est tellement intégrée dans l’esprit

des participants, qu’ils ne pensent pas à le représenter lors de l’exercice, car cela semble

être une évidence pour eux.

Dans l’ensemble, la programmation du parc semble être bien comprise par les participants,
SUZANNE

qui indiquent en général l’étang, le chalet, les itinéraires de marche, les zones d’assises et la

plaine de jeux.
APPROFONDISSEMENT DE 4 CONCEPTS
INTRODUCTION
L’analyse de ces entrevues nous a permis de faire émerger cinq thèmes principaux, qu’il nous semble pertinent

d’approfondir à travers différentes recherches et lectures supplémentaires.

Ces thèmes sont les suivants :

• Les raisons pour lesquelles la présence de verdure apaise et est appréciée des visiteurs.

• Les effets de l’été, de la lumière et des températures optimales sur l’appréciation du lieu par les promeneurs.

• Les effets de la présence d’eau dans le parc, et comment celle-ci capte l’attention et apaise le promeneur.

• Comment l’ancrage du parc dans un quartier résidentiel et qualifié de bourgeois influence le sentiment de sécurité.

Dans les pages qui suivent, nous appuierons nos propos grâce à des textes et recherches de divers auteurs, pour explorer

ces divers concepts.


APPROFONDISSEMENT DE 4 CONCEPTS
LA PRÉSENCE DE VERDURE ET SES BIENFAITS SUR NOTRE SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE
Lors de nos entrevues, les participants ont régulièrement appuyé le sentiment agréable et positif offert par la présence

d’éléments naturels au sein du Parc Outremont. Deux d’entre eux conseillaient même l’ajout d’arbres supplémentaires

pour améliorer leur expérience du site.

Cette appréciation des espaces verdurisé et du contact avec la nature s’explique par différents éléments. Tout d’abord,

l’arborescence des arbres matures offre un sentiment de sécurité, car il forme une espèce de petit cocon privé, qui donne

l’impression d’être ailleurs. (Waldeinsamkeit : La solitude dans la forêt, Parc Ontario, 2021). Et cela en réduisant l’impact des

îlots de chaleur en ville. (Verdir Montréal pour s’adapter aux changements climatiques, Auteur inconnu, 2020)

Il a également été prouvé que la couleur vert foncé du feuillage et de la pelouse est d’une grande aide pour faciliter le

sentiment de calme, et pour nous ramener vers des évènements plus doux et relaxants. Il s’agit en fait d’une couleur

apaisante qui réduit notre sensibilité au stress. (PORTAL Frédéric «Des couleurs symboliques dans l’antiquité, le moyen âge et

les temps modernes», 1857)

Francis Hallé, célèbre botaniste français, a d’ailleurs déclaré dans une entrevue accordée à Radio-Canada en 2015 : « Je

suis absolument persuadé que nous dépendons des plantes pour notre survie ».

Pour illustrer les impacts considérables sur la santé physique et mentale des gens qui côtoient des es-paces verdurisés,

nous pouvons mentionner une étude menée en 2015 au Royaume-Uni (BioScience, Volume 65, Issue 12, 01 December 2015,

Pages 1141–1153, T.M. Beardsley). L’étude fut pratiquée sur un laps de temps de sept jours et avait pour objet les habitudes

d’un groupe d’individus s’exposant à la nature.

Un ensemble d’environ 20 000 cobayes s’est prêté à une série de tests pour déterminer deux facteurs :

• le temps idéal d’exposition nécessaire afin de maximiser les bénéfices offerts lors d’un contact avec un espace vert,

• la distance optimale requise entre l’être humain et la nature.

Il ressort de ces recherches qu’une exposition intermittente de deux heures par semaine serait assez forte pour contribuer

à une meilleure santé mentale. Cette exposition peut être directe, comme lors d’une visite dans un parc de voisinage, mais

peut également être indirecte, comme l’orientation vers une fenêtre avec une vue sur de la verdure. Car malgré la distance,

les effets bénéfiques de la végétation restent les mêmes, que l’on soit assis sur un banc sous une canopée dense ou bien

que l’on ait unique-ment un contact visuel avec celle-ci.


Une seconde étude britannique (BioScience, Volume 65, Issue 12, 01 December 2015, Pages 1141–1153, T.M. Beardsley) s’est

penchée sur la corrélation qu’il existe entre la présence de nature et les taux de criminalité dans des communautés

hostiles. Cette étude constate que le taux de criminalité est drastiquement plus faible dans les villes plus vertes et

sauvages.

La présence de la nature contribue donc également au sentiment de sécurité, qui est souligné par l’ensemble des

participants de notre entrevue semi-dirigée.

Pour finir, en se basant sur les expériences des dernières années, il est clair que la pandémie mondiale de COVID19 a su

confirmer l’importance d’un accès rapide et de la proximité avec des environnements extérieurs apaisants. Les espaces

verdurisés se sont avérés être bénéfiques pour le maintien de la santé, tant mentale que physique (Dr. Scott Lear «Les

bienfaits de la nature sur votre santé», 2020). Il a également été démontré que, suite aux mesures sanitaires mises en

place, les Montréalais, ainsi que plusieurs autres communautés, ont drastiquement changé leurs habitudes de sorties

extérieures, ce qui a été un pilier important au maintien de la santé des citoyens (A. Eykelbosh A. Chow «Espaces verts

canadiens durant la pandémie de COVID-19 : avantages pour la santé publique et planification de la résilience», 2022). Cela

s’observe dans les réponses obtenues à notre questionnaire, où trois des participants mentionnent la présence de

rassemblements de personnes au sein du Parc Outremont lors des périodes de restrictions due à la COVID19.

En résumé, la présence de végétaux est un des éléments clés du parc, qui le rend reposant et rassurant, et qui est

fortement apprécié des visiteurs.


APPROFONDISSEMENT DE 4 CONCEPTS
L’ÉTÉ, DE LA LUMIÈRE ET DES TEMPÉRATURES OPTIMALES SUR
LES EFFETS DE L’ÉTÉ,
L’APPRÉCIATION DU LIEU PAR LES PROMENEURS

Un second élément relevé lors de nos entrevues est l’impact des conditions météorologiques sur l’expérience vécue au

sein du parc. En effet, la dernière visite du Parc Outremont remonte à l’été pour 80% de notre échantillon, période de

l’année où les températures sont souvent douces et où l’ensoleillement est important. Plusieurs participants mentionnent

également l’exposition optimale du parc, et la sensation agréable de se relaxer au soleil.

Lors de notre précédent travail d’observation sur ce même site (J. Philippot,

L. Vlaemynck, J. Boulé, Augé et C. Parents « Approche de la réception des

paysage, TP1 - observations : le Parc Outremont ») nous avions déjà souligné

la corrélation qu’il existe entre la localisation des activités stationnaire et les

zones d’ensoleillement.

Nous avions notifié que les assises et zones du parc les plus sollicitées par

le public sont celles exposées au soleil, tandis que les assises orientées à

l’ombre sont plutôt utilisées par dépit, lorsque les places ensoleillées sont

Zone ensoleillée déjà occupées par d’autres individus.

comparaison
comp araison entre les zones ensoleillées et la localisation des
activités stationnaires du 2 octobre
(JP, LV, JB, IA, CP «Approche de la réception des paysages, TP1 Ainsi, l’utilisation du mobilier est dictée par notre désir d’être au soleil.
- observations : le Parc Outremont»)

Avant de tenter d’expliquer les bienfaits que procure l’ensoleillement, penchons-nous d’abord sur l’importance qui lui est

accordée dans les travaux d’aménagement.

Dans la deuxième moitié du 19ième siècle, les chercheurs mettent en évidence l’importance de l’air et de la lumière sur la

prévention des maladies comme la Tuberculose (cf. Pasteur et la pénicilline). L’ensoleillement est alors décrit comme facteur

microbien. C’est le début de l’intérêt porté au soleil dans les projets d’urbanisme et d’architecture. Le principal objectif est

d’optimiser l’accès au soleil en toute saison afin que les utilisateurs puissent profiter au maximum de ses bienfaits.

La recherche de l’ensoleillement pour lutter contre les maladies devient une thématique phare dans l’architecture, si bien

que plusieurs théories vont ensuite en découler.

Une des théories emblématiques du 20ième siècle est celle de Rey, Pidoux et Barde, développée dans un ouvrage

appelé « Science des plans de villes ». C’est ce qu’on appelle la théorie héliothermique. Elle est supposée conduire à une

optimisation solaire des tracés urbains.


Elle se base sur le constat que la température maximale de l’air (vague thermique) n’est pas exactement superposée au flux

solaire. Les chercheurs déterminent ainsi l’orientation optimale des bâtiments (autour de 20° par rapport à l’axe Nord-Sud).

Le Corbusier, architecte pionnier du mouvement moderniste, adhère à cette théorie et l’intègre dans ses cités radieuses. Il

la met notamment en pratique dans la disposition de la cité radieuse à Marseille.

De nos jours, avec les progrès de la science, les maladies contagieuses se font de plus en plus rares et la théorie

héliothermique est abandonnée. Cependant, l’ensoleillement reste au cœur des préoccupations des architectes.

Des recherches ont en effet démontré que l’exposition au soleil pourrait diminuer les risques de maladies et notamment

l’apparition de certains cancers (sein, colorectal) en plus d’avoir des impacts bénéfiques sur l’hypertension et autres

maladies cardiovasculaires.

On distingue trois types de rayonnements émis par le soleil : les ultraviolets (responsable la production de mélatonine), les

rayons infra-rouges (responsable de l’effet de chaleur) et la lumière visible. Ces trois rayonnements ont tous un impact sur

notre santé.

• Les rayons ultraviolets favorisent la production d’hormones appelées endorphines.

Ce sont des opiacés naturels qui atténuent la douleur et nous font nous sentir bien. (d’après Jean-François Doré, directeur

de recherche à l’Inserm au centre de recherche de cancérologie de Lyon). Ils permettent la libération de la sérotonine,

appelée également « hormone du bonheur ». Ainsi, le manque de luminosité chronique peut entrainer de la dépression

saisonnière.

Les UV permettent également de réguler notre horloge interne et synthétiser la vitamine D qui permet de solidifier les os.

• Les rayons infra-rouges permettent de ressentir la chaleur qui permet la dilatation des vaisseaux sanguins et améliore

la respiration (car il y a augmentation de l’apport en oxygène). Ces rayonnements seraient également bénéfiques pour

les allergies, le sommeil ou contre la dépression.


• Enfin, les rayons lumineux ou visibles du soleil ont une action bienfaisante sur l’état psychologique. Un manque de

cette lumière peut entrainer des troubles du sommeil.

Le soleil aide à faire fleurir les relations sociales. En effet, d’après les travaux de Guéguen, deux individus sont plus aptes à

échanger et à créer un lien si le temps est ensoleillé.

L’exposition aux rayons lumineux nous rend plus disponible aux autres. Ce résultat provient d’une étude sur l’analyse

de l’effet du soleil sur les comportements humains, produite par Cunningham en 1979. Il tente d’isoler le poids de

l’ensoleillement sur l’altruisme. Pour ce faire, il a été demandé à plusieurs participants de répondre à une série de 80

questions, en ayant la possibilité d’interrompre l’échange dès qu’ils le souhaitaient. Les résultats montrent que plus il

y avait d’ensoleillement, plus les participants répondaient à davantage de questions. Et cela à n’importe quelle saison.

Ce n’est donc pas la température qui influe mais l’ensoleillement. Ainsi, il est important de prêter attention au niveau

d’ensoleillement, même en hiver.


Or, les villes comme Montréal sont confrontées à des températures très basses en saison hivernale. Ces conditions

météorologiques influent grandement sur les comportements dans l’espace public, car en hiver, la luminosité est plus

faible et l’ensoleillement est présent sur une plage horaire plus restreinte qu’en été. L’objectif est donc de continuer à

rendre ces places attrayantes, même dans des conditions rudes.

Comme le décrit Jean Gehl, la présence d’individus dans l’espace public permet d’en évaluer le succès. Mais, même si nous

devons tirer profit du maximum d’ensoleillement en hiver pour attirer des gens et continuer à maintenir un lien social, il

faut également valoriser la réalité climatique de l’hiver. Selon Gehl, l’environnement urbain se doit d’apporter des activités

hivernales, comme la reconversion d’un lac en patinoire par exemple. Cela permettrait d’attirer les gens, et cela même si

l’ensoleillement n’est pas optimal.

En résumé, la présence de lumière et de soleil a un impact non négligeable sur notre bien-être et notre perception d’un

lieu. Mais malgré tout, même si l’ensoleillement manque en hiver et que les températures n’incitent pas à occuper l’espace

public, il existe des solutions pour maintenir sa fréquentation.


APPROFONDISSEMENT DE 4 CONCEPTS
LA PRÉSENCE D’EAU ET COMMENT CELLE-CI CAPTE L’ATTENTION ET APAISE L’USAGER
Comme analysé précédemment, l’élément qui ressort le plus des cartes mentales réalisées par nos cinq participants est

l’étang. Cela signifie que les usagers du parc lui accordent une grande importance.

De plus, lors de notre précédent travail d’observation du Parc Outremont (J. Philippot, L. Vlaemynck, J. Boulé, Augé et C.

Parents « Approche de la réception des paysage, TP1 - observations : le Parc Outremont »), nous avons pu observer la tendance

des visiteurs du parc à se promener autour de l’étang, quitte à emprunter un détour par rapport à leur itinéraire initial. Les

activités stationnaires étaient également principalement concentrées vers cette étendue d’eau, et les places assises les

plus sollicitées étaient celles situées face à l’étang.

[1] [2]

[1] lien entre le plan d’eau et la synthèse des actvités sta-


tionnaires (JP, LV, JB, IA, CP «Approche de la réception des pay-
sages, TP1 - observations : le Parc Outremont»)

[2] lien entre le plan d’eau et la synthèse des itinéraires des


activités mobiles
(JP, LV, JB, IA, CP «Approche de la réception des paysages, TP1
- observations : le Parc Outremont»)

La présence d’eau dans un parc est en effet bénéfique pour les individus, car, comme l’affirme Marc Berman « L’eau aide

l’esprit à vagabonder de manière positive ».

De nombreuses recherches ont démontré l’impact de la présence d’eau sur le bien-être mental des humains. Dans son
livre « Blue Mind », le Docteur en biologie Wallace J. Nichols déclare que le contact de l’eau améliore nos performances,

nous apaise et réduit notre anxiété. Nichols nomme ce lien entre l’homme et l’eau « l’esprit bleu ». Cet esprit explique les

changements neurologiques, psychologiques et émotionnels auxquels notre cerveau fait face lorsque nous sommes à

proximité d’une étendue d’eau. Ainsi, « L’esprit bleu » illustre non seulement le caractère essentiel de notre connexion à

l’eau, mais aussi l’importance de s’en rapprocher.

Lors de notre travail d’observation Outremont (J. Philippot, L. Vlaemynck, J. Boulé, Augé et C. Parents « Approche de la

réception des paysage, TP1 - observations : le Parc Outremont »), nous avons également notifié plusieurs interactions entre

les usagers et l’eau. En effet, en plus d’être irrésistiblement attirés le long de l’étang, plusieurs individus entretiennent une

interaction physique avec lui, et plus uniquement un simple contact visuel. Certains visiteurs viennent y nourrir les canards

où y tremper leurs mains, les enfants viennent toucher l’eau, jouer avec elle en y lançant des cailloux, …
Parc Outremont : interaction des usagers avec l’eau (JP, LV, JB, IA, CP «Approche de la réception des paysages, TP1 - observations : le Parc Outremont»)

Pour expliquer cela, le biologiste et naturaliste Edward O. Wilson emprunte le terme « biophilia » pour exposer son

hypothèse concernant le lien intuitif qui lie l’homme à la nature. « L’homme est instinctivement lié à la nature, à l’eau,

et ce, physiquement, cognitivement et émotionnellement. Le concept de biophilie renvoie au besoin inné de l’homme

de s’intégrer au monde naturel. Ayant perdu ses repères, l’homme moderne doit renouer avec son amour fondamental

pour le vivant. Un amour inné aussi fort qu’indispensable. Le contact visuel avec l’eau et la nature procurerait des effets

rassurants et bénéfiques sur le cerveau. Aussi simple que cela puisse paraître, l’homme y retrouverait ce qui lui a permis de

vivre depuis des siècles. » (Wilson, Edward (1984). Biophilia)

En suivant les propos de Nichols et Wilson, il semble donc crucial pour l’humain de se retrouver dans des milieux qui

contiennent des éléments naturels. Cela lui permet un retour aux sources, en plus s’évader, le temps d’un instant, de la vie

contemporaine mouvementée.

Mais cette attirance des individus pour l’étang et ces multiples interactions avec l’eau peuvent également être rapportées

au concept de triangulation théorisé par William Whyte dans son livre « The Social Life of Small Urban Spaces », qui est

défini comme « Le processus par lequel des stimulus externes créent une opportunité d’interaction sociale qui incite des

étrangers à se parler ». Ainsi, l’étang, par sa centralité dans le parc, endosse le rôle de ce stimulus externe, qui entraine des

interactions entre individus mais également entre les individus et l’eau.

En plus de ses bienfaits sur le bien-être mental des humains, l’eau est étroitement liée à la rêverie et à l’imaginaire des

hommes. Comme Gaston Bachelard l’exprime à travers son ouvrage « L’Eau et les Rêves », « En capturant l’image du ciel

et de la nature, le cours d’eau fait miroiter son propre décor. De son reflet émerge une réalité nouvelle, une forme d’unité

vouée à la rêverie créatrice. Multipliant les images et les possibilités, l’infini au sein du rêveur est aussi profond que les

eaux qu’il observe. Ici, l’eau se fait muse ou encore source d’inspiration illimitée. ». Ainsi, si nous suivons les propos de

Gaston Bachelard, l’eau est un élément qui nous permet de nous échapper de la réalité et nous offre la possibilité à notre

imaginaire de se révéler.
APPROFONDISSEMENT DE 4 CONCEPTS
LA SÉCURITÉ AU SEIN DU PARC OUTREMONT
Lors de nos cinq entrevues semi-dirigées, l’unanimité des participants a affirmé se sentir en sécurité au sein du Parc

Outremont. Après l’analyse de leurs réponses, il semblerait que le contexte du site joue un rôle important dans ce

sentiment de tranquillité. En effet, le cadre résidentiel, qualifié de bourgeois par les participants, abrite principalement des

familles et des personnes âgées. Cet environnement réservé à l’habitation offre une ambiance plus calme, communautaire

et rassurante.

Pour expliquer l’effet rassurant d’un cadre principalement à vocation résidentielle, Oscar Newman théorise le «defensible

space» qui est « un modèle d’environnement résidentiel qui décourage la criminalité en créant l’expression matérielle d’un

tissu social qui assure sa propre défense ». Il s’agit donc « d’encourager la formation d’une communauté réelle de gens

partageant un sentiment de responsabilité collective et d’un droit de regard sur un territoire qui leur est commun et dont

ils assurent ensemble la sécurité en exerçant un contrôle social sur toutes les activités qui s’y déroulent. » (Michel Conan,

1988)

Les habitations du quartier Outremont sont principalement des maisons victoriennes ne dépassant pas les 2 ou 3 étages.

Cette faible hauteur des bâtiments est encouragée par Jane Jacobs pour renforcer le sentiment de sécurité au sein de

l’espace public car « les quartiers à usage mixte de faible hauteur avec les yeux sur la rue permettent aux résidents de

contrôler leur propre quartier. L’auto-surveillance permise par la conception pourrait améliorer l’ambiance urbaine et le

taux réel de criminalité, dans le cadre de Jacobs, car la peur réelle et rhétorique du crime étaient étroitement liées. » (Joie

Knoblauch ,28 mars 2018).

Mais il n’y a pas uniquement le sentiment de communauté et l’altimétrie du bâti qui impactent le sentiment de sécurité au

sein du parc. En effet, les compositions végétales et les strates végétatives imaginées par le concepteur paysager peuvent

également influencer la quiétude d’un lieu.

Dans le cas du Parc Outremont, la strate arbustive est complètement absente, au profit de grands arbres qui parsèment

une vaste étendue de pelouse. Cette composition végétale permet un contact visuel constant vers l’intérieur et l’extérieur

du parc, et réduit les espaces propices pour se cacher. De ce fait, les usagers avec des intentions malveillantes n’ont pas

la possibilité de s’y dissimuler. Comme l’explique Éric Valerio « La visibilité se rapporte au fait « de voir et d’être vu ». Les

habitants d’un quartier veulent savoir et voir tout ce qui s’y déroule et se sentent rassurés du fait que les autres citoyens

sont également informés de ce qui se passe. Il convient d’interpréter dans un sens large le concept de « voir et être vu ».
Cela signifie qu’un nombre suffisant de personnes doit être présent pour voir et entendre tout ce qui se passe et

qu’il faut une certaine contiguïté grâce à laquelle les habitants d’un quartier connaîtront rapidement leurs voisins et

l’environnement proche de leur habitation » (Éric Valerio, 2022)

Un autre point qui vient renforcer le sentiment de sécurité dans le parc est la multitude d’activités diverses que l’on

peut y pratiquer. Cela signifie que parc est accueille en permanence divers usagers, d’âges et de cultures différents. Or,

« la mixité de fonctions doit également être étendue à la population : le fait que des résidents plus âgés et des familles

plus jeunes vivent dans un même quartier peut réduire le sentiment d’insécurité éprouvé par les personnes âgées. En

effet, cette mixité intergénérationnelle dans les quartiers facilite des rencontres entre ces deux types de population qui

autrement n’auraient pas eu lieu. Ces échanges peuvent, à leur tour, diminuer les préjugés et les craintes que certains

seniors pourraient avoir à l’égard des plus jeunes. En même temps, les jeunes ont la possibilité d’apprendre à connaître

l’expérience des aînés. » (Éric Valerio, 2022)

En analysant le concept de sécurité, il apparaît qu’une multitude de facteurs différents influencent ce sentiment. C’est en

combinant ces différents facteurs entre eux que l’on parvient à créer des aménagements sécuritaires où la population se

sent rassurée.
CONCLUSION
En conclusion, en s’appuyant sur les cartes mentales et les réponses obtenues lors de nos cinq entrevues semi-dirigées

et en s’appuyant sur les concepts et théories de différents auteurs et scientifiques, nous pouvons dégager les différents

éléments qui font l’attrait du Parc Outremont.

Tout d’abord, son contexte bourgeois et résidentiel, de même que sa programmation végétale en font un lieu sécuritaire,

qui rassure les usagers.

De plus l’écrin de verdure qu’il offre au quartier ainsi que la possibilité de reconnexion aux éléments naturels tels que l’eau,

la nature et le soleil impactent positivement la santé mentale et physique des usagers. Tout en offrant un cadre propice à

la détente et au ressourcement, loin du brouhaha ambiant du centre-ville.


BIBLIOGRAPHIE
MÉTHODOLOGIE

• LYNCH Kevin “The image of the city”, The MIT Press, 1990
• GHEL Jan et SVARRE Birgitte “La vie dans l’espace public : comment l’étudier”, Ecosociété, 2019
• CHAPOULIE Jean-Michel “Le travail de terrain, l’observation des actions et des interactions, et la sociologie” article PDF
en ligne sur : https://www.persee.fr/doc/socco_1150-1944_2000_num_40_1_1811
• Outils et questionnaire pour l’étude de l’espace public: https://www.lesespacespublics.com/fr/outils
• Rapport ‘’Espace public : méthodes pour observer et écouter les usagers’’ https://www.cerema.fr/system/files/
documents/2020/07/ceremace_methodes_pour_observer_et_ecouter_rapport_juillet_2020.pdf
• · Article ‘’L’analyse de la perception de la place’’ https://unt.unice.fr/uoh/espaces-publics-places/essentiel_
methodologique-entretiens-questionnaires-et-cartes-mentales/
• Article ‘’Design : comment mener un entretien semi-directif’’ https://blog.openclassrooms.com/2019/04/12/design-
comment-mener-un-entretien-semi-directif/
• Guide ‘’Conduire un entretien semi-directif’’ https://ritabencivenga.files.wordpress.com/2018/03/guide_entretien.pdf
• Livre ‘’Guide d’organisation d’entretiens semi-dirigés avec des informations clés’’ https://numerique.banq.qc.ca/
patrimoine/details/52327/1852719
• Article ‘’Création et analyse de cartes mentales’’ https://ourednik.info/maps/2021/11/07/creation-et-analyse-de-
cartes-mentales/
• Texte ‘’Where do we go from here: the mental sketch mapping method and it’s analytic components’’ https://www.
researchgate.net/publication/258182250_Where_We_Go_From_Here_The_Mental_Sketch_Mapping_Method_and_
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LA PRÉSENCE DE VERDURE ET SES BIENFAITS SUR NOTRE SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE

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Site web: https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/medium-large/segments/entrevue/77017/
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zit1SCXzj7j-zZFY5q9O7Z_qfl9xYW9G4
Consulté le 13 décembre 2022
• Espace pour le vie Montréal, Pourquoi conserver les plantes?
Site web : https://espacepourlavie.ca/pourquoi-conserver-les-plantes
Consulté le 13 décembre2022
• Ville de Montréal, Verdir Montréal pour s’adapter aux changements climatiques (22 décembre 2022)
Site web : https://montreal.ca/articles/verdir-montreal-pour-sadapter-aux-changements-climatiques
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• Adobe, La couleur verte : le guide complet.
Site web : https://www.adobe.com/fr/creativecloud/design/discover/color-guide-green.html
Consulté le 14 décembre 2022
• Des couleurs symboliques, Frédéric Portal (1875)
Site web : https://books.google.fr/books?id=DHpbAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
Consulté le 14 décembre 2022
• Scott Lear, Les bienfaits de la nature sur votre état de santé (14 août 2020)
Site web : https://www.coeuretavc.ca/articles/les-bienfaits-de-la-nature-sur-votre-etat-de-sante-
Consulté le 14 décembre 2022
• Angela Eykelbosh et Anna Chow, Espaces verts canadiens durant la pandémie de COVID-19 : avantages pour la santé
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Site web : https://ccnse.ca/documents/evidence-review/espaces-verts-canadiens-durant-la-pandemie-de-covid-19-avan-
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Consulté le 14 décembre 2022

L’ÉTÉ, DE LA LUMIÈRE ET DES TEMPÉRATURES OPTIMALES SUR L’APPRÉCIATION DU


LES EFFETS DE L’ÉTÉ,
LIEU PAR LES PROMENEURS

• Hubert Gaboury-Potvin, COMMENT SE RÉAPPROPRIER NOS ESPACES PUBLICS EN HIVER ? (mai 2020)
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Site web : https://www.journaldemontreal.com/2017/06/09/7-bienfaits-du-soleil-sur-notre-humeur
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• Daniel Siret, Amina Harzallah. Architecture et contrôle de l’ensoleillement. Congrès IBPSA France, Nov 2006, Saint
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• Marie-Hélène Lessard, Les impacts de l’exposition au soleil sur notre santé
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Site web : https://frq.gouv.qc.ca/app/uploads/2021/09/pc_pazarellim_rapport-2013_espaces-publics-vs-itinerance.pdf
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• NICOLAS GUÉGUEN, L’effet du soleil sur notre humeur et nos comportements (10 juin 2012)
Site web : https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-bien-etre-sante-nature-1491/page/6/
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LA PRÉSENCE D’EAU ET COMMENT CELLE-CI CAPTE L’ATTENTION ET APAISE L’USAGER

• Diane Cacciarella, L’eau serait bénéfique pour la santé mentale ( 5 septembre 2022)
Site web : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/40531-L-eau-serait-benefique-sante-mentale
Consulté le 13 décembre 2022
• Medias Citoyens Diois, LES BIENFAITS INSOUPÇONNÉS DE L’EAU SUR NOTRE SANTÉ MENTALE (11 septembre 2022)
Site web : https://mediascitoyens-diois.info/2022/09/les-bienfaits-insoupconnes-de-leau-sur-notre-sante-mentale/
Consulté le 13 décembre 2022
• Strøm spa nordique, L’homme et l’eau : miroir d’une relation multidimensionnelle
Site web : https://www.stromspa.com/magazine/bien-etre/lhomme-et-leau-miroir-dune-relation-multidimensionnelle/
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• Bachelard, Gason (1942). L’Eau et les Rêves. Paris, France
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• Nichols, Wallace (2014). Blue Mind. New York, États-Unis
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• Strøm spa nordique, L’architecture de l’eau
Site web : https://www.stromspa.com/magazine/architecture-design/larchitecture-de-leau/
Consulté le 14 décembre 2022
• Strøm spa nordique, Ode à l’or bleu, une leçon de vie sous-marine : Entrevue avec Mario Cyr
Site web : https://www.stromspa.com/magazine/entrevues/ode-a-lor-bleu-une-lecon-de-vie-sous-marine/
Consulté le 14 décembre 2022

LA SÉCURITÉ AU SEIN DU PARC OUTREMONT

• Michel Conan,Les Annales de la Recherche Urbaine pp. 73-83 (1988)


Site web : https://www.persee.fr/doc/aru_0180-930x_1988_num_40_1_1408
Consulté le 13 décembre 2022
• Eric Valerio, Vers une conception sûre de l’espace public : un guide PACTESUR par Eric Valerio (2022)
Site web : https://efus.eu/thematiques/espaces-publics/vers-une-conception-sure-de-lespace-public-eric-valerio/?lang=fr
Consulté le 17 décembre 2022
• Joy Knoblauch, Do You Feel Secure? (28 mars 2018)
Site web: https://urbanomnibus.net/2018/03/do-you-feel-secure/
Consulté le 17 décembre 2022
• Pascal Corniquet, Les jeunes, boucs-émissaires du sentiment d’insécurité (mai 2002)
Site web : https://regardconscient.net/archives/0202exclusion.html
Consulté le 17 décembre 2022

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