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Introduction :

Réunion des représentants de tous les secteurs engagés dans la guerre d'Algérie,
qui se tint sur le cours inférieur de l'oued Sahel ou Sahel-Soummam.

À partir du 24 août 1956, se tint dans la région une réunion des émissaires des
divers secteurs d'Algérie, représentant l'ensemble de l'insurrection. Une sorte de
charte de la révolution y fut rédigée : elle se prononçait pour une indépendance
complète du pays et pour une transformation de l'économie, au profit des
travailleurs et des fellahs. Une « organisation politico-administrative » (OPA)
fut implantée sur tout le territoire, et celui-ci fut divisé en 6 wilayas, subdivisées
en mintaqas (zones), nahias (régions) et qisin (secteurs).

L'Armée de libération nationale (ALN) fut organisée définitivement, et l'on


établit la distinction entre les combattants réguliers (moudjahidin) et les
auxiliaires (moussabilin).

Enfin, un Conseil national de 34 membres fut élu, instance suprême de la


révolution. Il désigna un « Comité de coordination et d'exécution » de 5
membres, organe exécutif formé par Abane, Ben Mehidi, Belkacem Krim, Ben
Khedda et Dahleb.1

Déroulement

Les travaux du congrès se sont déroulés du 13 au 20 août une semaine et furent


présidés par Larbi Ben M'hidi, assisté de Abane Ramdane en qualité de
secrétaire général. Après une étude approfondie du bilan de 22 mois de
processus révolutionnaire présentés par les délégués de chaque zone (hormis la
zone I et la délégation extérieure lesquelles n'avaient pas pu assister. La région
sud avait, quant à elle, transmis son rapport au Congrès.

La rédaction des procès-verbaux et des résolutions du congrès qui se tient dans


le plus grand secret dans la chambre d'à côté, Tahar Amirouchène et Hocine
Salhi sont chargés de la dactylographie des manuscrits ramenés au fur et à
mesure de la chambre des congressistes. Devant la porte de la chambre qui
abrite les rédacteurs, Saïd Mohammedi monte la garde et faisait la navette entre
la chambre des chefs congressistes et celle des rédacteurs.2

1
- Daniel Guérin, Ci-gît le colonialisme, 2011, 505 p. (ISBN 978-3-11-165436-2, lire en ligne [archive]), p. 88.
2
- http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/112829
Les raisons : 3

-Étudiez les résultats de la révolution armée en Algérie.

-Élaborer des plans pour poursuivre la révolution armée.

-L'existence d'une direction unifiée de la révolution.

-Étudiez ce dont les révolutionnaires ont besoin dans leurs batailles.

-Organisation militaire et révolutionnaire des révolutionnaires.

-Définissez les zones de combat au cours de la bataille.

Résolutions4

-Le découpage et la délimitation en wilaya

-Organisation des PC de wilaya

-Définitions des grades

-Unités de combat

-Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA)

-Comité de coordination et d'exécution (CCE)

-Relations entre l'ALN et le FLN

-Relations entre l’extérieur et l'intérieur

-Conditions d’un cessez-le-feu

3
- Yves Courrière, La guerre d'Algérie, édition Robert Laffont, pages 63-64
4
- Yves Courrière, La Guerre d'Algérie, édition Robert Laffont, page 75.
Conclusion :

Les rapports du Congrès de la SOUMAM 20 Août 1956, inclus le nombre de


recrues et des armes dans la troisième, quatrième et la sixième région, le nombre
de militants du Front de Libération Nationale (FLN) et l'argent appartenu au
Commandement de la Révolution, ainsi que la formation du Conseil national de
la Révolution et le Comité de coordination.

Il y avait de nettes différences entre les rapports présentés par la direction de la


révolution et les rapports français à l'égard du recensement de l'Armée de
libération, son armement, ainsi que l'argent collecté.

Ce congrès a connu, également, l'émergence de nouvelles institutions, de la


révolution comme: le C.N.R.A et le Comité de Coordination et de l'Exécution
(CCE).

Durant le mois d'Août 1957, une réunion a eu lieu au Caire où a émergé


d'importants résultats dont les plus essentiels sont: la restructuration du Conseil
national de la Révolution, et le Comité de coordination et de l'Exécution, ainsi
que de réexaminer la priorité de l'intérieur par rapport à l'extérieur et de la
politique par rapport au militaire; et tenter de surmonter les différences qui ont
eu lieu depuis 1956 entre certains dirigeants de la révolution algérienne.

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