Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PLAN DE TRAVAIL
DECLARATION
CERTIFICATION
ABSTRACT
RESUME
DEDICACE
REMERCIEMENTS
SIGLES ET ABREVIATIONS
La conjonction de ces deux évolutions débouche sur une situation paradoxale. D'un
côté, les mouvements stratégiques des dernières années (1'externalisation,
l'internationalisation des échanges, le recentrage, et le reengeneering) trouvent des supports
conceptuels qui les légitiment. De l'autre, les fondements traditionnels du management
stratégique subissent l'intrusion des nouvelles approches théoriques sans que n'émerge une
réelle cohérence entre les diverses hypothèses de recherche-ce qui fait dire à certains que le
management stratégique est en crise.
Sur le plan de l'analyse concurrentielle à proprement parler, les travaux de Porter ont
sans doute ouvert la voie à une utilisation rigoureuse de concepts provenant de l'économie
industrielle dans le management stratégique. Les apports essentiels de Porter ont consisté à la
fois à formuler une grille robuste d'explication de la performance des entreprises et à fournir
une démarche d'analyse de la position concurrentielle des firmes. A partir de là, le modèle de
Porter permet de définir les voies de développement stratégique que les entreprises doivent
suivre compte tenu de leur positionnement dans la structure concurrentielle de leur secteur
(Porter, 1990). Toutefois, il est apparu que les éléments de base fournis par Porter (1980,
1985) ne répondent qu'imparfaitement aux enjeux posés par les deux évolutions majeures,
signalées ci-dessus, que connaît le management stratégique.
En effet, les raisons fournies par l'analyse « porterienne » de l'apparition de nouvelles
visions de la concurrence, ou de l'émergence de comportements stratégiques atypiques,
paraissent insuffisantes. De plus, la grille de Porter est trop statique: les conséquences dans le
temps de ces manœuvres semblent mal évaluées. De même, sur le plan théorique, la
conciliation entre les fondements micro- économiques de l'analyse concurrentielle et les
apports d'autres perspectives théoriques est délicate.
Certaines hypothèses entrent en contradiction les unes avec les autres selon que l'on
axe la réflexion sur un problème stratégique donné en fonction de la théorie considérée:
théorie de l'agence, théorie des coûts de transaction, théorie de la contingence, écologie des
populations, etc. Il semble donc qu'aujourd'hui, le management stratégique ait besoin d'un
corpus théorique le plus unifié possible, sur lequel puissent venir se greffer à la fois des
réponses aux problèmes stratégiques concrets récents et des apports théoriques nouveaux.
Pour ce faire, sans doute, à Bukavu, nous observons une multitude des PME.
Actuellement on dénombre plus de 1.000 PME à Bukavu. Mais ces dernières connaissent des
difficultés d’ordre pratique (baisse de la clientèle, concurrence féroce), d’ordre économique
(accès au financement), d’ordre institutionnel (absence de management, absence de la
gouvernance,…) et d’ordre social (succession du pouvoir par le manager) qui incluent
l’absorption ou la dissolution ou même la non pérennité de ces institutions dans ce secteur
d’activité. Ce constat universel et de nature unanime nous pousse à poser les questions de
recherche suivantes :
- Quel est le niveau de management stratégique tel que perçu par les managers des PME
familiales de la ville de Bukavu ?
- Quelle est l’influence du management stratégique sur la performance des PME
familiales de la ville de Bukavu ?
Pour ce faire, notre hypothèse de travail est la suivante : « Les PME familiales de la
ville de Bukavu sont très dynamiques dans le développement économique local et renforcent
l’entreprenariat communautaire. Elles produisent de biens et des services en faveur de la
satisfaction des besoins de la population. Si ces PME appliquaient le management stratégique
dans leur organisation et leur fonctionnement, leur niveau de performance serait élevé ».
Cette hypothèse prend en compte les considérations de l’entreprenariat privé local et
l’importance du management stratégique pour le développement socio-économique de la ville
de Bukavu.
- Sur le plan spatial, notre étude est menée dans la ville de Bukavu, dans la province du
Sud- Kivu, en République Démocratique du Congo.
- Sur le plan temporel, cette étude est menée en 2022. La préférence de cette dernière
nous a permis de bien asseoir cette recherche, pour ainsi analyser le niveau de
management stratégique et celui de performance des PME familiales de la ville de
Bukavu.
Pour Koenig (1996), le management stratégique est « l’art d’employer les méthodes,
les modèles, les théories, en un mot les armes qui peuvent aider les dirigeants lorsqu’ils
effectuent de tels choix dans le cadre d’une politique générale ». L’auteur prend en
considération le processus à mettre en place pour appliquer le management stratégique dont
les méthodes, les modèles et les théories.
Selon Wacheux (1996), le management stratégique peut se définir par une triple
mission : percevoir le temps (passé, futur), agir dans l’espace (interne et externe) et penser à
l’imaginaire (collectif et individuel). Cette définition met en relief les aspects de temps, de
l’espace et des considérations individuelles ou collectives.
1.1.1.4. PME
La PME est une unité économique dont la propriété revient à une ou plusieurs
personnes physiques ou morales et au mode de gestion concentré. Elle est une unité de
production des biens et des services dans l’intérêt d’assurer son fonctionnement.
La PME familiale est une unité économique dont la propriété revient à la famille
dont sa gestion est guidée par une ou plusieurs personnes physiques ou morales et au mode de
gestion concentré à la famille.
1.1.1.6. Ville
Selon le dictionnaire Grand Robert (2020), une ville est une agglomération
relativement importante et dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées.
Sur le plan statistique, une ville compte au moins 2.000 habitants agglomérés. La ville est une
entité territoriale décentralisée dotée de la personnalité juridique. Elle jouisse de la libre
administration et de l’autonomie de gestion de leur ressource humaine, économique,
financière et technique. (loi organique n°08/01 du 07 octobre 2010).
De ce fait, la gestion des relations clients (GRC) peut être vue comme un processus
qui traite de tous les aspects relatifs à l’identification des clients, à l’acquisition d’une
connaissance clients, à la création et au renforcement de relations existantes (Peelen, 2009).
Cette démarche renvoie donc à deux niveaux d’appropriation dans l’entreprise :
1. Une stratégie orientée vers la relation client qui conduit à
2. La mise en œuvre et l’utilisation d’outils reposant ou non sur les technologies de
l’information.
De ce qui précède, nous pouvons donc opérationnaliser les concepts de management
stratégique comme suit :
Tableau 1 : Composantes des pratiques managériales
1.1.2.2. La performance
La performance fait appel à des indicateurs qu'il conviendra d'utiliser afin de faciliter
l'évaluation d'une entreprise. Cela dépend des moyens mis en place par les PME, les objectifs
fixés et les résultats enregistrés.
1. Delery et Doty (1996) dans leur étude portant sur « le management stratégique des RH et
performance des entreprises Américaines » a pour but de vérifier le lien de causalité entre
le management stratégique des RH et la performance des entreprises et s’appuyant par des
analyses qualitatives, suivi des interviews directes. Ils concluent que les pratiques de
partage des profits, de protection de l'emploi et d'évaluation du rendement des employés
constituent d'importants déterminants de l'efficacité financière des banques américaines
voir leurs performances.
3. Par ailleurs, Barette et Simeus (1997), dans une étude comprenant 80 entreprises du
secteur de la haute technologie, prouvent l'existence d'une relation entre l'accroissement
de l'efficacité financière de ces firmes et la présence de certaines activités RH dont les
activités de rémunération et d'évaluation du rendement. L'impact des pratiques de RH fut
aussi validé avec succès sur d'autres paramètres organisationnels.
4. La recherche menée par Welbourne et Andrews (1996) démontre également une relation
hautement significative entre le taux de survie d'entreprises nouvellement inscrites en
bourse et l'introduction de pratiques RH, essentiellement celles ayant trait aux politiques
de rémunération incitative.
5. Dans la même voie, Berg (1999) démontre que le niveau de satisfaction des employés
américains du secteur de l'acier est aussi fortement relié à la présence de pratiques RH
telles que les groupes autonomes de travail, la formation et la multiplication des canaux de
communication.
6. D'autres recherches ont, quant à elles, mesuré l'effet des pratiques « performantes » de
GRH en utilisant, cette fois ci, plusieurs critères de performance organisationnelle. Entre
autres, Betcherman, McMullen, Leckie et Caron (1994) prouvent l'existence d'une relation
significative entre la participation des employés, la rémunération incitative et
l'amélioration de certains indicateurs de performance tels que le climat social et la
productivité organisationnelle.
7. De la même façon, Batt et Applebaum (1995) démontrent que les organisations plus
participatives et plus flexibles peuvent compter sur des employés plus satisfaits et plus
engagés, mais montrent également une qualité de produit supérieure aux entreprises
réputées plus traditionnelles.
8. Enfin, Huselid (1995), tout comme Huselid, Jackson et Schuler (1997), prouvent
l'existence d'une importante relation entre le niveau d'investissement atteint dans certaines
innovations RH et divers critères de performance comme le taux de roulement, le niveau
de productivité et la valeur économique de la firme.
Toutefois, en dépit de résultats encourageants, une série de questionnements,
principalement d'ordre méthodologique, continuent de miner la portée de ces études (Gerhart,
1999). En restant dans le même angle d’idées par rapport à nos prédécesseurs qui ont mené
des recherches sur le management stratégique et performance des entreprises, notre recherche
se fixe un dépassement ; celui de déterminer le niveau de management stratégique tel que
perçu par les managers des PME familiales de la ville de Bukavu ; de déterminer le niveau de
performance des PME familiales de la ville de Bukavu tel que perçu par les managers ; mais
également d’analyser le lien entre le management stratégique et la performance des PME
familiales de la ville de Bukavu.
Il est subdivisé en deux sections, dont la première section portait sur la revue de la
littérature théorique, dans laquelle nous avons défini les concepts clés constituant le sujet de
recherche. En plus elle présente les aspects de la théorie sur le management stratégique et la
performance. La seconde section s’est penchée sur l’analyse des travaux des recherches
précédentes qui ont porté sur le management stratégique et la performance.
Chapitre deuxième :
PRESENTATION DE LA VILLE DE
BUKAVU ET APPROCHE
METHODOLOGIQUE
1.2. PRESENTATION DE LA VILLE DE BUKAVU
Dans ce sous point, nous présentons la ville de Bukavu sous une brève
historique, ainsi que sous son aspect géographique, administratif, démographique,
économique, socioculturel et sanitaire.
Bukavu était au départ un poste militaire, établi en 1900 dans l’État indépendant du
Congo du roi Léopold de Belgique, sur la péninsule de Muhumba, dans le territoire du
royaume du Bushi du Kivu. La ville a attiré les colons et s’est progressivement étendue,
passant de 3 km² à 58,26 km² à la veille de l’indépendance. Sa superficie ne s’est pas
beaucoup agrandie depuis l’indépendance, mais depuis le début des années 1990, le nombre
d’habitants a augmenté de manière importante. Outre la croissance démographique « naturelle
», l’essor récent de la population de Bukavu est principalement dû à trois facteurs : (1)
l’immigration en provenance des zones rurales causée par les conflits et l’activité de groupes
armés, (2) les opportunités commerciales, et (3) les problèmes d’aménagement du territoire
dans les périphéries de la ville où les gens n’ont pas accès à l’eau, à l’électricité ou aux routes.
Située à la frontière avec le Rwanda, Bukavu occupe une position géostratégique aux yeux de
Kinshasa.
La plupart des conflits armés en RDC au cours des 25 dernières années sont apparus
et se sont intensifiés dans ou autour de la ville. La province du Sud-Kivu a également une
place prépondérante en raison de ses importantes réserves de ressources naturelles (telles que
l’or, la cassitérite ou le coltan), qui sont souvent transportées illégalement vers l’Afrique de
l’Est et, de là, vers l’Europe, le Moyen-Orient ou l’Asie. C’est pour ces raisons que le
gouvernement national siégeant à Kinshasa s’intéresse à la gestion de la province et de
Bukavu, qui reste un lieu stratégique pour les forces armées du pays. L’intervention de
Kinshasa dans les affaires municipales s’exerce par le biais de multiples niveaux de
gouvernance et de couches administratives de l’État, mais aussi par le biais de partis
politiques, de mouvements politiques et de connexions personnelles. Bien que le gouverneur
du Sud-Kivu dispose de pouvoirs autonomes pour superviser les affaires politiques de la
province, celui-ci n’est jamais élue, par les parlements provinciaux, sans le consentement
voire l’instruction du président de la République. Les citoyens se plaignent de la micro-
gestion des affaires urbaines par Kinshasa, qui va jusqu’à la nomination des assistants
pédagogiques à l’université publique. Les fonctionnaires de Bukavu entretiennent des
relations complexes avec le gouvernement national de Kinshasa. En respectant la majorité au
pouvoir, en faisant preuve de fidélité envers le chef de l’État et en suivant le discours et la
politique de son parti, ils sont parvenus à obtenir un certain niveau d’autonomie. En outre, les
candidats politiques de l’est ont tendance à obtenir de bons résultats au niveau de la politique
électorale nationale. Ainsi, les élites politiques locales sont en mesure de s’assurer une
certaine marge de manœuvre sur des questions essentielles telles que le trafic de minerais, le
commerce avec les pays d’Afrique orientale et les relations avec les groupes armés. Les
figures politiques locales se positionnent stratégiquement vis-à-vis de Kinshasa afin de
rassurer leur électorat à Bukavu, ce qui, à terme, a fait de Bukavu un territoire semi-
autonome. Plusieurs observateurs affirment que l’un des enjeux les plus pressants auxquels
sont confrontées les autorités locales est d’identifier les possibilités de transformation urbaine
dans le contexte de cette autonomie partielle.
Parmi les nombreux enjeux auxquels Bukavu doit faire face, deux domaines
prioritaires directement liés à la gouvernance urbaine sont à souligner. En premier lieu se pose
le problème des logements et des infrastructures pauvres et précaires. Comme indiqué plus
haut, la croissance démographique de Bukavu n’a pas donné lieu à l’agrandissement de la
ville. L’une des conséquences de l’augmentation de la densité de population a été
l’empiètement sur la plupart des espaces verts et inoccupés de la ville. Le plan de ville initial
utilisé pendant la période coloniale séparait les « zones résidentielles » des colons européens
des cités réservées aux « Noirs ». La structure coloniale de la ville a complètement changé
dans les décennies qui ont suivi l’indépendance en 1960. La transformation urbaine s’est
accélérée pendant la période où Bukavu (et plus largement l’est de la RDC) était gouvernée
par l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre, puis par la
rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie après la chute du régime de
Mobutu (1997).
La ville de Bukavu est localisée dans le bassin dite « Eastern Valley » du Graben,
situé dans la Province du Sud-Kivu. Elle s’étend sur une superficie de 44,90 km2, soit 6,9%
de la superficie de la province du Sud-Kivu. La ville de Bukavu est limitée au Sud et à
l’Ouest par le territoire de Kabare, au Nord par le Lac Kivu, à l’Est par la rivière Ruzizi et la
frontière de la RDC avec la République du Rwanda et du Burundi.
Relief
La ville de Bukavu a un relief montagneux. Située à une altitude moyenne de 1.600
m, c’est l’une des villes les plus élevées du Congo. Le sommet le plus haut sur le mont
Mbongwe est à 2194 m d’altitude alors que le lac Kivu est à 1460 m, soit 734 m de
dénivellation. Elle abrite aussi Katutu-haut sur le sommet de la colline Ruvumba à 1891 m
d’altitude et Kadutu-bas à 1500 m d’altitude, avec une dénivellation évaluée à 391 m, la pente
générale étant de 20%.
Sols
La roche mère (sous-sol) de la ville de Bukavu étant des roches volcaniques (basaltes
et trachytes), les altérites et alluvions (sol) issues de sa décomposition sont principalement
argileuses. Ainsi, Bukavu est caractérisée par un sol et un substratum basaltique, donc
relativement fertiles. L’on peut retenir la succession suivante de bas en haut :
- basalte / trachyte sain (exploitable en carrière comme moellons) ;
- basalte / trachyte altéré grisâtre ;
- argile brune (couche savonneuse imperméable à la base des glissements de terrain) ;
- argile rouge (souvent le paléosol) ;
- alluvions actuelles (le long des cours d’eau et dans le bas fond : utile pour l’agriculture).
Climat
La ville connaît un climat pluvieux s'échelonnant sur plus ou moins 8 mois, le mois
de septembre est le début de cette période qui, se termine à la mi-mai. Elle est caractérisée par
un climat tropical tempéré dans la basse altitude (1.500 m du niveau de la mer) avec
l'influence du climat d'altitude (1.500 à 2.000 mètres). L’altitude, la latitude et la présence du
Lac Kivu influencent la température à Bukavu. La température moyenne journalière est de
22°c à 24°c.
Végétation
La ville de Bukavu connaît une végétation dominée par la savane boisée. La savane
africaine semée d’arbustes et des herbes sauvages est bien le type de la végétation dominante
de la ville de Bukavu.
2.1.3. HISTORIQUE
Les voiries secondaires assurent les liaisons entre les quartiers de la ville de Bukavu.
Cependant, tous les quartiers ne sont pas encore desservis en matière de voierie et
l’impraticabilité en saison de pluies est observée dans plusieurs secteurs de la ville. À ce jour,
seules les routes bétonnées susmentionnées ont résisté à l’érosion, tandis que les routes en
terre sont en dégradation.
Le système de transport urbain de Bukavu est dominé par des véhicules particuliers, et les
voitures taxis et engins à deux roues qui assurent le transport en commun dans la ville.
Mines
Le Sud-Kivu dispose d’énormes potentialités en minerais de diverses natures. La
ville de Bukavu, capitale du Sud-Kivu, est également un centre d’affaires. On y trouve des
comptoirs et des maisons de négociants des minerais, quelques sociétés minières en phase de
recherche, des étalages de substances minérales classées en carrière (Moellons et Graviers) et
des micro-entreprises de grossistes, détaillants et transporteurs autour de la vente du sable.
Les minerais les plus connus sont notamment l’or, la cassitérite, le colombo-tantalite (coltan)
et les wolframites.
Industrie
La Ville de Bukavu ne possède pas de grandes unités industrielles à part la
BRALIMA, la PHARMAKINA. Certaines anciennes usines de production agricole
appartenant aux colons Belges ont été rachetées par des opérateurs économiques nationaux et
étrangers. Les pillages des années 90 et les guerres de libération du Congo ont occasionné le
pillage, la destruction et la fermeture de plusieurs unités de production industrielle dans la
Ville. On note cependant l’existence d’industries manufacturières, BTP, agroalimentaires,
minières et forestières. Mais le problème de l’insuffisance d’électricité freine l’éclosion des
unités industrielles dans la ville de Bukavu. Par exemple, la réouverture du cimenterie de
Katana est hypothéquée par le manque de fourniture en énergie électrique.
Tourisme
Le secteur du tourisme à Bukavu est en effervescence surtout dans le domaine de
l’hôtellerie. Le statut de Chef-lieu de la Province du Sud-Kivu et la présence d’agences du
système des Nations Unies et d’ONGs internationales est un élément favorable pour
l’émergence du tourisme. En effet, la Ville possède plusieurs sites touristiques dont les plus
importants et les plus attrayants sont : le lac Kivu avec ses îlots touristiques, le cercle sportif
de Bukavu, le Musé Géologique d’Ibanda, la Botte, la Plage 18 Km de Kabare, le Parc
National de Kahuzi-Biega (Gorille de Montagne), le Centre de Recherche en Sciences
Naturelles de Lwiro (C.R.S.N), l’INERA – Mulungu (Centre de Recherches et Etudes
Agronomiques), la Cathédrale Notre Dame de la Paix, le Collège Notre Dame la Victoire
(Institut Alfajiri), etc.
Électricité
La production et la distribution de l’énergie électrique consommée dans les villes de
Bukavu, Goma et Uvira est réalisée par la Société Nationale d’Electricité à partir de Bukavu
(Centrales Hydroélectriques de Ruzizi). La puissance installée est de 28 MW. La situation
énergétique dans ces trois villes est caractérisée par un déficit considérable au niveau de la
production.
2.1.6. DEMOGRAPHIE
Santé
Le système de santé est structuré autour d’un (1) bureau de district de santé et de
trois (3) bureaux des zones de santé. Les infrastructures sanitaires sont composées de trois (3)
hôpitaux généraux de référence, six (6) centres hospitaliers, vingt-neuf (29) centres de santé,
une (1) usine de production de médicaments, deux (2) laboratoires de production, trois (3)
laboratoires d’analyse et quatre (4) dépôts de médicaments.
La situation épidémiologique du district sanitaire de Bukavu est prédominée par une forte
morbidité et mortalité principalement liées au paludisme et aux infections respiratoires aiguës,
particulièrement chez les enfants de moins de cinq ans. Les endémies locales sont classées
(par ordre d’importance décroissant) comme suit : paludisme, infections respiratoires aiguës,
maladies diarrhéiques, malnutritions protéino-énergétiques, affections ophtalmologiques,
infections sexuellement transmissibles (IST), choléra, et tuberculose. La prévalence du VIH
dans la ville de Bukavu est estimée à 3,1%.
Education
Selon l’audit urbain réalisé sur les lieux en 2018, la ville de Bukavu compte 130
écoles primaires et 63 établissements secondaires. Le nombre total d’élèves est de 119.331
(dont 83.795 élèves du primaire et 35.536 élèves du secondaire) tel que repartit dans le
tableau ci-dessous :
Tableau 4 : Répartition des effectifs et infrastructures scolaires
Communes Écoles primaires Écoles secondaires
Nombre d’écoles Nombre d’élèves Nombre d’écoles Nombre d’élèves
KADUTU 33 28 761 14 7.701
BAGIRA 29 21.306 11 16.241
IBANDA 68 33.728 38 11.594
TOTAL 130 83.795 63 35.536
Source : Monographie de la Province du Sud-Kivu, in « Audit Urbain, Financier et
Organisationnel des villes de Bukavu, Kalemie, Kindu, Kikwit, Matadi et Mbandaka », p.39
Fourniture en eau potable
La production et la distribution d’eau sont assurées dans la ville de Bukavu par la
REGIDESO. La production est d’environ 32.976 m3 par jour, capacité insuffisante par rapport
à la demande croissante de la population. À ce jour le déficit dans la de production est de
l’ordre de 10.000 m3 par jour pour une consommation estimée entre 20 à 30 litres par
personne et par jour. D’après le service technique de la REGIDESO, environ 25.000 abonnés
sont enregistrés, et sur ce nombre, seuls 15.607 sont actifs et son servis par la REGIDESO de
Bukavu, d’où un déficit d’environ 9.393 clients, soit 38% d’abonnés non servis. En effet,
toutes les communes de la ville de Bukavu (Ibanda, Kadutu et Bagira) sont confrontées à des
problèmes d'approvisionnement en eau potable. Ce qui est paradoxale par rapport aux
potentialités hydriques de la ville de Bukavu. La faiblesse de la couverture en termes de
desserte en eau potable et la gestion technique et commerciale de la REGIDESO sont souvent
indexés. Toutefois, la population a recours à des sources d’eaux souvent polluées et porteuses
des germes pathogènes, responsables des maladies hydriques.
Groupes vulnérables
A l’instar de la province du Sud-Kivu, la majorité de la population de la ville de
Bukavu vit dans l’extrême pauvreté. Toutefois, une catégorie de cette population est la plus
frappée par les affres de la pauvreté à cause de son état de vulnérabilité aux risques. Il s’agit
des catégories communément appelées « groupes vulnérables », c’est-à-dire des personnes
qui, sans appuis spécifiques extérieurs, ne peuvent pas sortir de l’état de précarité dans lequel
elles se trouvent. Elles sont généralement orphelins, déplacés de guerre, personnes vivant avec
handicap, personnes de 3ème âge. Les perturbations de la situation sécuritaire seraient à la base
de la destruction du tissus socio- économique pour la majorité de la population.
2.1.7.1. La culture
A BUKAVU, on ne manque pas de voir les membres d’une ethnie se grouper dans
des mutuelles à caractère tribal, une façon pour eux de vivre et de conserver leur authenticité
culturelle en milieu urbain. Le français reste la langue officielle bien que la population parle
généralement le swahili.
2.1.7.2. Les loisirs
Le sport est l’une d’activités ayant beaucoup de disciplines parmi lequel nous
trouvons le football, le basket-ball et le volley-ball. Le plus pratiqué au Sud-Kivu en général
et en particulier dans la ville de Bukavu est le football et a un grand nombre des terrains. A
titre illustratif, nous avons : le stade de Kadutu, Funu, ITFM, ISDR, SNCC, Mukukwe,
Collège Alfajiri, EDAP/ISP, NYAKAVOGO, etc.
Toutefois, nous avons aussi quelques clubs de boxe, de catch et de karaté. S’agissant
des activités récréatives, la majorité de la population de Bukavu se livre à la danse et à la
musique. La jeunesse est surtout intéressée par les loisirs dans la ville de Bukavu.
BUKAVU connait une multitude des religions dont les plus importantes sont les
religions catholiques, protestantes, musulmanes, anglicanes, et les témoins de Jéhovah, les
sectes religieuses qui se caractérisent par des tapages nocturnes et diurnes.
La méthode économétrique est une méthode qui consiste à concilier les démarches
qualitatives et quantitatives (Angers, 1997). Elle vise à quantifier et rendre accessible des
traitements mathématiques et rigoureuses (Aktou, 2013). Elle nous a permis de présenter les
résultats sous forme des tableaux économétriques, pour faciliter l’analyse et l’interprétation
des résultats de l’enquête. En plus de cette méthode, nous avons aussi utilisé la méthode des
analyses en composante principale.
Par cette méthode des analyses en composante principale nous avons fait recours à la
méthode des analyses factorielles exploratoires. En effet, il s’agit ici de l’Analyse en
Composante Principale (ACP). Inspirée de Carricano et Poujol (2009), cette technique permet
de passer d’un grand nombre d’items à un nombre plus restreint en regroupant ensemble les
items qui mesurent une même dimension appelée « composante » ou « facteur ». Ces
chercheurs ont développé deux tests permettant de s’assurer de la cohérence des données. Il
s’agit du test de Sphéricité de Bartlett et de l’indice de « Measure of Sampling Adequacy »
(MSA) ou Kaiser-Meyer-Olkin (KMO). D’une part, l’indice de KMO a été utilisé pour
vérifier la validité de l’échelle de mesure, c'est-à-dire dans quelle proportion les variables
retenues formaient un ensemble cohérent et mesuraient de façon adéquate les construits
management stratégique et performance. Ainsi, les valeurs de KMO comprises entre 0,3 et 0,7
représentent des solutions factorielles acceptables alors que celles comprises entre 0,80 et
0,89 est dite de grande validité. Elle est de très grande validité au-delà de 0,90. D’autre part,
le test de sphéricité de Bartlett a été utilisé pour vérifier l’hypothèse de l’absence
d’autocorrélation entre les items (indépendance des items).
Ce test doit être significatif à 5% pour rejeter cette hypothèse en vue de la faisabilité de
l’analyse factorielle. Deux critères nous ont permis d’extraire les composantes : le critère de
l’« eigenvalue », ou règle des valeurs propres qui représente la quantité d’information
capturée par une composante. Seules les composantes ayant une valeur propre supérieure à 1
ont été retenues et le critère du pourcentage de variance avec lequel l’extraction est imposée à
au moins 60% de la variance expliquée pour s’assurer que les facteurs expliquent une quantité
significative de la variance (Carricano & Poujol, 2009).
En outre, l’épuration de l’échelle de mesure a été faite en deux temps. D’une part par le seuil
du coefficient structurel qui est fonction de la taille de l’échantillon, qui a été fixé dans cette
étude à 0,41 (Carricano & Poujol, 2009). Ainsi, celui-ci nous a permis d’éliminer de l’échelle
tout item dont le poids factoriel était supérieur ou égal au coefficient structurel sur plusieurs
facteurs et celui ayant une contribution inférieure à 0,50 sur l’une des composantes
principales révélées.
L’intérêt de cette présentation est d’expliquer comment les données ont été collectées
et analysées et comment les résultats seront interprétés. En fait, elle essaie d’expliquer même
comment l’enquête s’est déroulée sur terrain afin de démontrer la véracité des informations
reçues auprès de l’échantillon d’étude.
Cette étude se focalise aux managers des PME familiales de la ville de Bukavu. Le
choix de ces mangers se justifie par le fait qu’ils ont des informations nécessaires à la
compréhension du concept « management stratégique et performance ». Il s’agit des
responsables des PME familiales. La récolte des données sera faite dans la ville de Bukavu
selon que nous allons repartir notre échantillon d’étude dans les trois communes de la ville.
Le choix de ces entrepreneurs se justifie par le fait qu’ils ont des informations pertinentes à
nous fournir par rapport à notre recherche.
En effet, suivant le nombre d’items retenus dans notre questionnaire d’enquête qui
s’élève à 40, une taille d’échantillon de 200 entrepreneurs des PME familiales de la ville de
Bukavu a été prise en compte (Carricano & Poujol, 2009).
En effet, la taille d’échantillon doit être comprise entre 5 et 10 fois le nombre d’items
du questionnaire servant aux analyses factorielles (Carricano & Poujol, 2009). Après avoir
déterminé la taille d’échantillon, la question du choix du plan de sondage permettant sa
répartition s’est soulevée. Pour améliorer la précision de nos estimateurs et face à une
population à enquêter homogène, nous avons opté pour un sondage stratifié avec comme
strate la commune. Le choix de la commune comme strate est faite par analogie à l’étude
d’Acemoglu et Verdier (1998). Ainsi, le tableau ci-après nous offre une répartition de
l’échantillon par commune :
Pour bien orienter mener nos analyses sur ce sujet, nous avons déterminé les variables
d’étude qui sont les aspects importants se rapportant à notre sujet de recherche. Ces
variables permettront de bien apprendre ce sujet. Il s’agit des variables suivantes ;
3.1.3.2. La performance
- L’Age du dirigeant (AGE) : c’est une variable quantitative qui correspond à l’âge du
dirigeant de l’entreprise au moment de l’enquête
- Secteur d’activité (SECTACTIV) : est une variable qualitative nominale. Elle prend la
valeur 1 si l’entreprise œuvre dans le secteur commercial, 2 si l’entreprise œuvre dans
le secteur industriel et 3 si l’entreprise œuvre dans le secteur de service.
Les données ont été collectées à travers un questionnaire d’enquête adressé aux
entrepreneurs des PME Familiale de la ville de Bukavu. Nous avons procédé par la
distribution des questionnaires aux entrepreneurs dans différents endroits à savoir d’une part
au niveau de leurs entreprises et d’autre part au quartier.
Pour ce fait, certains questionnaires ont été répondus sur place par des interviews
directes ; d’autres, devraient être retirés par l’enquêteur au moins deux jours après. Vu le
nombre de questions, cette seconde optique a été acceptée en vue d’accroitre le taux de
réponse.
Dans l’objectif de récolter les données grâce aux méthodes et techniques exposées
précédemment, nous nous sommes servis d’un questionnaire d’enquête. Les réponses
obtenues ont été numérisées. Elles ont été encodées et traitées à l’aide du l’application SPSS
version 20. Ces données de 3 communes de la ville de Bukavu ont été consolidées à une seule
base des données pour traitement. Cette base des données est composée des données
d’identification ou signalétiques et des données proprement dites se rapportant à la gestion
stratégique des PME.
Dans cette section, nous analysons le niveau de management stratégique tel que
perçu par les managers des PME familiales de la ville de Bukavu. Nous déterminons
également le niveau de performance des PME familiales de la ville de Bukavu tel que perçu
par les managers. En fin nous analysons le lien entre le management stratégique et la
performance des PME familiales de la ville de Bukavu.
Dans cette étude nous avons tenus compte de cinq principales caractéristiques pour
constituer notre échantillon à savoir le genre des enquêtés, l’âge des enquêtés, l’Etat civil, le
niveau d’étude ainsi que le statut du dirigeant.
Femmes 35 17.5
Secondaire 56 28
Universitaire 86 43
Divorcé 45 22.5
Entre 10 et 15 ans 20 10
Plus de 25 ans 6 3
Les résultats reportés dans le tableau ci-dessus relève que l’échantillon constitué pour
cette étude est majoritairement constitué d’hommes (82.5%). Les femmes représentent 17.5%
de notre échantillon. Ceci confirme les conclusions des travaux empiriques (Anne, 2016; Bel,
2009; Singer, Amoros, & Arreola, 2014), selon lesquelles, les femmes sont moins présentes
dans la carrière entrepreneuriale, malgré un niveau de désirabilité souvent identique à celui
des hommes. Ceci laisse sous-entendre des barrières socioculturelles, essentiellement des
normes sociales qui défavorisent encore l’entrepreneuriat féminin (Anne, 2016; Himrane &
Hassani, 2017). Aussi, d’après le Global Entrepreneurship Monitor, les femmes ont plus peur
d’échouer que les hommes, ce qui explique leur réticence à se lancer dans la carrière
entrepreneuriale (Singer et al., 2014).
Pour ce qui concerne le niveau d’instruction des dirigeants des petites et moyennes
entreprises, nos résultats montrent que la majorité dispose seulement d’un diplôme d’étude
universitaire (43%) et donc sont suffisamment instruit. Pour ce qui est de la situation
matrimoniale des dirigeants, nos résultats indiquent que 52% de notre échantillon sont mariés,
19% sont célibataires, 6.5% sont veufs (ves) et 22.5% sont divorcés.
En ce qui concerne l’âge du dirigeant, nos résultats indiquent que 47,9 % de notre
échantillon se situe dans la catégorie d’âge de moins de 30 ans, 23,6 % se situe dans la
tranche d’âge allant de 41 à 50 ans, 21,9 % se trouve dans la catégorie d’âge de 30 à 40 ans et
6,8 % sont dans la tranche d’âge allant de 50 ans et plus.
Entre 3 et 5 ans 34 17
Entre 6 et 9 ans 16 8
Plus de 15 ans 16 8
Plus de 4 employés 34 17
Service 75 37.5
Industrie 25 12.5
Pour ce qui est de la moyenne des ventes mensuelles, nos résultats indiquent que
22.5% de notre échantillon ont un CA inférieur à 400 dollars par mois, 17% de notre
échantillon ont un CA allant de 400 à 600 USD /mois, 28% de notre échantillon ont un CA
allant de 700 à 900 USD/mois et 32.5% de notre échantillon ont un CA allant de 900 USD et
plus.
Tableau no : xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
La Le climat Conditions é
Cette solution structurelle fait remarquer que tous les items retenus ont des poids
factoriels significatifs car supérieurs au seuil du coefficient structurel de 0.4.
Mis ensemble, ces deux résultats rassurent que nos différents items ont de degré de
correspondance élevée avec leur facteur respectif, c'est-à-dire qu’ils les définissent bien. En
outre, ces résultats nous amènent à affirmer que cette solution à 9 items et à 3 dimensions
offre une structure factorielle bien définie (Hair et al, 2010) du construit « Management
stratégique ». Sur le plan global, cette solution est acceptable. En effet, ils suggéraient un
construit à 3 dimensions avec une variance totale expliquée acceptable de 67.066 % et des
valeurs propres supérieures à 1. Pour les dimensions retenues, les propriétaires estiment que le
management stratégique est conditionné de la politique RH à un hauteur de 35,718% pour la
première dimension valorisée et le climat éthique et social à une hauteur de 18,199% pour la
deuxième dimension. En outre, ils estiment que le management stratégique est effectif à partir
des conditions de travail et information interne. Cette dimension a été valorisée à une
hauteur de 13,149%. Tous les items retenus sont d’une qualité acceptable (qualité de
représentation ou communalité ≥ 0,4, coefficient structurel supérieur à 0.5 sur au moins un
facteur et pas supérieur à 0.4 sur au moins deux facteurs à la fois).
Cette solution structurelle fait remarquer que tous les items retenus ont des poids
factoriels significatifs car supérieurs au seuil du coefficient structurel de 0.4.
Sur le plan global, cette solution est acceptable. En effet, ils suggéraient un construit
à 4 dimensions avec une variance totale expliquée acceptable de 97.081% et des valeurs
propres supérieures à 1.
Tous les items retenus sont d’une qualité acceptable (qualité de représentation ou
communalité ≥ 0,4, coefficient structurel supérieur à 0.5 sur au moins un facteur et pas
supérieur à 0.4 sur au moins deux facteurs à la fois).
3.2.3. EVALUATION DU NIVEAU DE LA PERCEPTION DU MANAGEMENT
STRATEGIQUE ET DE LA PERFORMANCE DES PME FAMILIALES DE
LA VILLE DE BUKAVU.
Dans cette partie de la présentation des résultats, nous voulons évaluer le niveau de la
perception du management stratégique et de la performance des PME familiales de la ville de
Bukavu. En effet, le tableau ci-après nous offre les explications par rapport :
Ces sont des résultats de la méthode des moindres carrés ordinaires obtenus sur des
données pondérées ou généralisées. Mais avant de générer ces résultats, il importe également
de vérifier si les données pondérées ne sont pas multicolinéaires dans leurs variables.
A. Test de la Multicolinéarité
Management La politique RH (X1) 1,00 0,18 0,06 0,00 0,11 0,04 0,06*
stratégique
Le climat éthique et social (X2) 1,00 0,38 0,11 0,03* 0,17 0,08
Nous remarquons de cette matrice de corrélation de deux variables (le management stratégique et la performance) que le management
stratégique influence positivement la performance des PME familiales de la ville de Bukavu. Les coefficients contenus dans cette matrice
traduisent un lien fort de cette relation.
En effet, nous constatons que la politique des ressources humaines a un lien positif et significatif avec la relation clients entreprise
(Coef. 0,06). En outre, nous constatons que le climat éthique et social influence positivement la performance du marché des PME familiales de
la ville de Bukavu (Coef. 0,03). Par contre, nous constatons que les conditions de travail et information interne à un lien avec la performance
financière des PME familiales de la ville de Bukavu (Coef. 0,07).
CONCLUSION PARTIELLE DU CHAPITRE TROISIEME
Quatrième chapitre :
DISCUSSION DES RESULTATS
Ce chapitre présente l’analyse du contexte, la synthèse de la revue de la littérature
empirique, la synthèse des principaux résultats, la discussion des résultats, les difficultés
rencontrées et les recommandations. C’est ce chapitre qui permet de vérifier notre hypothèse
de travail.
L'étude menée par Delery et Doty (1996) conclu que les pratiques de partage des
profits, de protection de l'emploi et d'évaluation du rendement des employés constituent
d'importants déterminants de l'efficacité financière des banques américaines voir leurs
performances. Dans le même sens, l'étude de Stephen et Verma (1995) réalisée auprès de
grandes entreprises syndiquées canadiennes démontre également une importante relation entre
les pratiques visant la protection de l'emploi, les programmes de qualité de vie au travail et le
niveau de profitabilité de ces dernières.
À cet effet, la recherche menée par Welbourne et Andrews (1996) démontre qu’une
relation hautement significative entre le taux de survie d'entreprises nouvellement inscrites en
bourse et l'introduction de pratiques RH, essentiellement celles ayant trait aux politiques de
rémunération incitative. Berg (1999) démontre que le niveau de satisfaction des employés
américains du secteur de l'acier est aussi fortement relié à la présence de pratiques RH telles
que les groupes autonomes de travail, la formation et la multiplication des canaux de
communication.
Les résultats de cette étude montrent que l’Etat civil des dirigeants exerce une
influence significative sur le management et sur la performance. Le test de Ducan testé dans
cette étude, révèle que le score moyen de la perception du management et de la performance
est très élevé chez les dirigeants célibataires ; contre un score de perception très faible chez
les dirigeants divorcés ; ces résultats peuvent être expliqués en parti par le fait que les
dirigeants sont en majorité successeur et conçoivent que le management stratégique est un
moyen de prospérité de la PME familiales vers sa performance. Les résultats montrent aussi
que le management stratégique et la performance sont faiblement influencés par le genre de
l’entrepreneur.
Les résultats de cette étude indiquent que le score moyen de perception du niveau de
management stratégique dans les PME familiales est de 18.56 % (1,856) et montrent que rare
sont les dirigeants des PME familiales de la ville de Bukavu qui perçoivent le succès de la
performance de leur entreprise qui est influencé par le management stratégique. Ces résultats
nous permettent de nuancer notre première partie de l’hypothèse et la deuxième partie et
montrent que les dirigeants des PME familiales évoluent dans l’impréparation ou l’absence de
la planification du management qui conduit au non performance des PME et en conséquence
de quoi les PME familiales de la ville de Bukavu entament une voie vers la disparition.
Les résultats montrent que l’Etat civil des dirigeants exerce une influence
significative sur le management et sur la performance. Le test de Ducan révèle que le score
moyen de la perception du management et de la performance est très élevé chez les dirigeants
célibataires ; contre un score de perception très faible chez les dirigeants divorcés ; Ces
résultats peuvent être expliqués en parti par le fait que les dirigeants sont en majorité
successeur et conçoivent que le management stratégique est un moyen de prospérité de la
PME familiales vers sa performance. Les résultats montrent aussi que le management
stratégique et la performance sont faiblement influencés par le genre de l’entrepreneur.
Nous remarquons de cette matrice de corrélation de deux variables (le management
stratégique et la performance) que le management stratégique influence positivement la
performance des PME familiales de la ville de Bukavu. Les coefficients contenus dans cette
matrice traduisent un lien fort de cette relation.
En effet, nous constatons que la politique des ressources humaines a un lien positif et
significatif avec la relation clients entreprise (Coef. 0,06). En outre nous constatons que le
climat éthique et social influence positivement la performance du marché des PME familiales
de la ville de Bukavu (Coef. 0,03). Par contre, nous constatons que les conditions de travail et
information interne à un lien avec la performance financière des PME familiales de la ville de
Bukavu (Coef. 0,07).
Dans le cadre de cette recherche, nous avons supposé que le niveau de management
stratégique tel que perçu par les managers des PME familiales de la ville de Bukavu serait
élevé, ainsi que le niveau de performance des PME familiales de la ville de Bukavu tel que
perçu par les managers serait élevé ; et enfin il existerait une influence positive du
management stratégique sur la performance des PME familiales de la ville de Bukavu.
En fin, nous avons constaté que la politique des ressources humaines a un lien positif
et significatif avec la relation clients entreprise (Coef. 0,06). En outre nous constatons que le
climat éthique et social influence positivement la performance du marché des PME familiales
de la ville de Bukavu (Coef. 0,03). Par contre, nous constatons que les conditions de travail et
information interne à un lien avec la performance financière des PME familiales de la ville de
Bukavu (Coef. 0,07).
4.5. RECOMMANDATIONS
CONCLUSION PARTIELLE DU CHAPITRE QUATRIEME
CONCLUSION GENERALE
Ce travail est intitulé : « portant sur le management stratégique et performance des
PME familiales de la ville de Bukavu est à terme ». Il a pour objectifs de déterminer le niveau
de management stratégique tel que perçu par les managers des PME familiales de la ville de
Bukavu ; de déterminer le niveau de performance des PME familiales de la ville de Bukavu
tel que perçu par les managers ; d’analyser le lien entre le management stratégique et la
performance des PME familiales de la ville de Bukavu.
Deuxièmement ; les résultats nous ont indiqué que le score moyen de perception du
niveau de management stratégique dans les PME familiales est de 18.56 % (1,856) et ont
montré que rare sont les dirigeants des PME familiales de la ville de Bukavu qui
perçoivent le succès de la performance de leur entreprise qui est influencé par le
management stratégique. Ces résultats nous a permis de nuancer notre hypothèse et ont
montré que les dirigeants des PME familiales évoluent dans l’impréparation ou l’absence
de la planification du management qui conduit au non performance des PME familiales et
en conséquence de quoi les PME familiales de la ville de Bukavu entament une voie vers
la disparition. Le coefficient de Skewness positif pour le construit Management
stratégique (Skewness=0,389) a montré que les observations sont concentrés vers les
valeurs élevées et que les dirigeants des PME familiales accordent une importance
significativement élevée au management stratégique dans leur entreprise. Cependant le
coefficient de Kurtosis étant positif (0,564) a montré que l’importance accordée au
management est différente entre les dirigeants ; ces derniers perçoivent de manière
différente la qualité du management stratégique dans leur entreprise pour conduire à une
performance avérée.
Troisièmement ; les résultats ont montré que l’Etat civil des dirigeants exerce une
influence significative sur le management et sur la performance. Le test de Ducan a
révélé que le score moyen de la perception du management et de la performance est très
élevé chez les dirigeants célibataires ; contre un score de perception très faible chez les
dirigeants divorcés. Ces résultats peuvent être expliqués en parti par le fait que les
dirigeants sont en majorité successeurs et conçoivent que le management stratégique est
un moyen de prospérité de la PME familiales vers sa performance. Les résultats ont
montré aussi que le management stratégique et la performance sont faiblement influencés
par le genre de l’entrepreneur.
Après l’analyse des résultats, nous avons trouvé que les résultats de notre travail
s’accordent avec notre hypothèse.
Sans prétendre avoir abordé tous les aspects liés au management stratégique et
performance des PME familiales, nous estimons y avoir apporté notre contribution et nous
prions les autres chercheurs intéressés par cette problématique de pouvoir compléter notre
étude.
BIBLIOGRAPHIE
1. Abdallah alaoui : pratiques managériales et performance à l'export des pme : la prégnance des
facteurs endogènes.
2. AGUINIS, H. (2003), Regression Analysis for Categorical Moderators, Guilford Publications,
202 p.
3. ALMANAE, M.: Organizational environment and its effects on performance – Applied study
in InsuranceCompanies in Libya.
4. Annuaire des statistiques mondiales du tourisme, 2016 – 2017
5. Ansoff, H. I., & Mc Donnell, E. J. (1990). Implanting Strategic Management (2nd Ed.). NY:
Prentice Hall.
6. Ansoff, H. I., & Sullivan, P. A. (1993). Optimizing profitability in turbulent environments: A
formula for strategic success.
7. ARAGON-CORREA, J.A. (1998), "Strategic proactivity and firm approach to the natural
environment", Academy of Management Journal, vol. 41, n°5, pp. 556-567.
8. ARAGON-CORREA, J.A. (1998), "Strategic proactivity and firm approach to the natural
environment", Academy of Management Journal, vol. 41, n°5, pp. 556-567
9. ARREGLE J.-L., CAUVIN E., GHERTMAN, M., GRAND B. et ROUSSEAU P. (2000), Les
nouvelles Approches de la Gestion des Organisations, Economica, collection Gestion
10. ASTLEY, W.G. et FOMBRUN, C.J. (1983), "Collective strategy : social ecology of
organizational environments", Academy of Management Review, vol. 8, n°4, pp. 576-587.
11. ASTLEY, W.G. et VAN de VEN, A.H. (1983), "Central perspectives and debates in
organization theory", Administrative Science Quarterly, vol. 28, pp. 245-273.
12. Bagire, V., &Namada, J. (2013).Managerial skills, financial capability and strategic planning
in organizations. American Journal of Industrial and Business Management
13. BECHERER, R.C. et MAURER, J.G. (1998), "The moderating effect of environmental
variables on the entrepreneurial and marketing orientation of entrepreneur-led firms",
Entrepreneurship Theory and Practice, vol. 22, n°1, pp. 47-58.
14. BECHERER, R.C. et MAURER, J.G. (1999), "The proactive personality disposition and
entrepreneurial behavior among small company presidents", Journal of Small Business
Management, vol. 37, n°1, pp. 28-36.
15. BEEKUN, R.I. et GINN, G.O. (1993), "business strategy and interorganizational linkages
within the acute care hospital industry : an expansion of the Miles and Snow topology",
Human Relation, vol. 46, n°11, pp. 1291-1304.
16. BENDIABDELLAH. (Université de Tlemcen) : L'apport des TIC à la réalisation des
performances des entreprises algériennes. Mr. D. BENABOU. Centre Universitaire Mascara.
17. BezzazeLamiaa. (2016) : Analyse de l'impact du Lean Management sur la performance des
organisations : une méta-analyse. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.
18. BOURCIEU, S. (2000), "L'internationalisation des PME. Du déterminisme au volontarisme
stratégique", Gestion, vol. 25, printemps, pp. 12-22.
19. BRAGUIER, I. (1993), Le Comportement Organisationnel et Stratégique des PME : l'Effet
de l'Incertitude Perçue de l'Environnement, Thèse en sciences de gestion, IAE de Poitiers.
20. BROWN, T.E. et KIRCHHOFF, B.A. (1997), "The effects of resource availability and
entrepreneurial orientation on firm growth", Frontiers of Entrepreneurship Research 1997
Edition. www.babson.edu/entrep/fer/papers97/kirtchoff/kir1.htm.
21. Bugandwa Muguakonkwa (2016) : Lire et écrire un article scientifique, atelier de lecture en
marketing, université catholique de Bukavu.
22. CHANDLER, G.N. et HANKS, S.H. (1993), "Measuring the performance of emerging
business: a validation study", Journal of Business Venturing, vol. 8, n°5, pp. 391-209
23. CHANDLER, G.N. et HANKS, S.H. (1993), "Measuring the performance of emerging
business : a validation study", Journal of Business Venturing, vol. 8, n°5, pp. 391-209
24. CHAPPOZ, Y. (1991), "La gestion de l'interactivité entreprise / environnement", RIPME,
vol.4, n°3, pp. 53-75.
25. CHAPPOZ, Y. (1991), "La gestion de l'interactivité entreprise / environnement", RIPME,
vol.4, n°3, pp. 53-75.
26. CHILD, J. (1972), " Organizational structure, environment and performance: the role of
strategic choice", Sociology, 6, pp.1 – 22
27. CHILD, J. (1972), " Organizational structure, environment and performance : the role of
strategic choice", Sociology, 6, pp.1 – 22
28. Danny Mukeba Mwamba, (2018) ; « Environnement externe et performance des hôtels dans
la ville de Bukavu : rôle des pratiques managériales », Mémoire, inédit, p. 20-21.
29. DESS, G.G. et BEARD, D.W. (1984), "Dimensions of organizational task environments",
Administrative Science Quarterly, 29, pp. 52-73.
30. DESS, G.G. et BEARD, D.W. (1984), "Dimensions of organizational task environments",
Administrative Science Quarterly, 29, pp. 52-73.
31. DESS, G.G. et ROBINSON, R.B. (1984), "Measuring organizational performance in the
absence of objective measures: the case of the privately-held firm and conglomerate business
unit", Strategic Management Journal, vol. 5, n°3, pp. 265-274.
32. DESS, G.G. et ROBINSON, R.B. (1984), "Measuring organizational performance in the
absence of objective measures : the case of the privately-held firm and conglomerate
business unit", Strategic Management Journal, vol. 5, n°3, pp. 265-274.
33. Dirk BösenbergMetzen (1995). Le Lean Management : Alléger structures et coûts pour
muscler l'organisation. Paris: Editions d'Organisation
34. Division du tourisme et de l’environnement : rapport sur l’état de lieu des établissements
hôteliers à Bukavu.
35. Dreyer, B., &Gronhaug, K. (2004).Uncertainty, flexibility, and sustained competitive
advantage.Journal of Business Research.
36. Duncan, R. G. (1972). Characteristics of organizational environments and perceived
environmental uncertainty.Administrative Science Quarterly.
37. DUNCAN, R.B. (1972), "Characteristics of organizational environments and perceived
environmentaluncertainty", Administrative Science Quarterly, vol. 17, pp. 313-327.
38. DUNCAN, R.B. (1972), "Characteristics of organizational environments and perceived
environmental uncertainty", Administrative Science Quarterly, vol. 17, pp. 313-327.
39. EMERY, F. E. et TRIST, E.L. (1964), "La trame causale de l’environnement des
organisations", Sociologie du Travail, n°4, pp. 337-350.
40. Gaël GUEGUEN(2001) : «Environnement et Management Stratégique des PME : le cas du
secteur Internet», Université Montpellier I,
41. GINSBERG, A. et VENKATRAMAN, N. (1985), "Contingency perspectives of
organizational strategy : a critical review of the empirical research", Academy of
Management Review, vol. 10, n°3, pp. 421-434.
42. GUEGUEN, G. (2000), "L'administration des enquêtes par Internet", 9ème Conférence
Internationale de l'AIMS, Montpellier, 24-26 Mai 2000.
43. GUEGUEN, G. (2001b), "Orientations stratégiques de la PME et influence de
l'environnement : entre déterminisme et volontarisme", 10ème Conférence Internationale de
Management Stratégique (AIMS), juin 2001, Québec, Canada.
44. GUEGUEN, G. et YAMI, S. (2004), "Vers une utilisation dynamique de l'Internet dans le
recueil des données", Colloque International sur les Méthodologies de Recherche, Lyon,
Mars 2004 - Academy of Management / ISEOR.
45. GUILHON, A. (1998), "Vers une nouvelle définition de la PME à partir du concept de
contrôlabilité", pp.55-67, in PME : de Nouvelles Approches, coord. O. Torrès, Economica.
46. HAMBRICK, D.C. et LEI, D. (1985), "Toward an empirical priorization of contingency
variables for business strategy", Academy of Management Journal, vol. 28, n° 4, pp. 763-
788.
47. HANNAN, M.T. et FREEMAN, J. (1977), "The population ecology of organizations",
American Journal of Sociology, vol. 82, n°5, pp.929-964.
48. HREBINIAK, L.G. et JOYCE, W.F. (1985), "Organizational adaptation : strategic choice
and environmental determinism", Administrative Science Quarterly, September 1985, pp.
336-
49. James P. Womack · Daniel T. Jones. Avril 1994: From Lean Production to the Lean
Enterprise.
50. JENNINGS, D.F. et SEAMAN, S.L. (1994), "High and low levels of organizational
adaptation : an empirical analysis of strategy, structure and performance", strategic
Management Journal, vol. 15, pp. 459-475.
51. JULIEN, P.-A. et MARCHESNAY, M. (1988), La Petite Entreprise, Vuibert.
52. Kacperczyk, A. (2009). With greater power comes greater responsibility? Takeover
protection and corporate attention to stakeholders. Strategic Management Journal,
53. Khandwalla, P. (1977). The Design of organizations. New York. Harcourt: Brace,
Jovanovich.
54. Kotler, Philip. l997. Marketing Management: Analysis, Planning, Implementation, and
Control, Ninth Edition, New York, Prentice Hall
55. LAWRENCE, P. et LORSCH, J. (1967), Adapter les Structures de l’Entreprise. Les Editions
d’Organisations, 1986, Paris.
56. LEGER, C. (1987), Statut et Capacité Stratégique de la PMI, Thèse N.R., Université Paris
Dauphine, 486 p.
57. LUO, Y. (1999), "Environment - strategy - performance relations in small businesses in
China: a case of township and village enterprises in southern China's", Journal of Small
Business Management, vol. 37, n°1, pp. 37-52.
58. Machuki, V. N., &Aosa, E. (2011). The influence of external environment on the
performance of publicly quoted companies in Kenya. Business Administration and
Management Journal.
59. Machuki, V. N., Aosa, E., & Letting, N. K. (2012).Firm-level institutions and performance of
publicly quoted companies in Kenya.International Journal of Humanities and Social Science.
60. MARCHESNAY, M. (2001), "Stratégie de la PME", contribution à la 3ème édition de
GREPME : Les PME : Bilan et Perspectives, Economica.
61. Marr, Bernard, 2009, Managing and Delivering Performance: How Government, Public
Sector and not for Profit Organization Can Measure and Manage What Really Matters,
Elsevier Ltd, Oxford, UK.
62. McARTHUR,A.W. et NYSTROM, P.C. (1991), "Environmental dynamism, complexity, and
munificence as moderators of strategy - performance relationships", Journal of Business
Research, vol. 23, n°4, pp. 349-361.
63. MERZ, G. R. et SAUBER, M.H. (1995), "Profiles of managerial activities in small firms",
Strategic Management Journal, vol. 16, pp. 551-564.
64. MESSEGHEM, K. (1999), Contribution à la Compréhension de l'Adoption d'un Modèle
d'Assurance Qualité en PME : le Cas des Industries Agro-Alimentaires, Thèse en sciences de
gestion, Université Montpellier I, 365 p.
65. METCALFE, J.L. (1976), "Organizational strategies and interorganizational networks",
Human Relations, vol. 29, n°4, pp. 327-343.
66. MILLER, D. (1986), " Configurations of strategy and structure : towards a synthesis",
Strategic Management Journal, vol. 7, n°3, pp. 233-249, traduit en français dans Gestion, vol.
21, n°1, mars 1996, pp. 43-54, "Configurations de stratégies et de structures : un pas vers la
synthèse".
67. MILLER, D. et FRIESEN, P.H. (1982), "Innovation in conservative and entrepreneurial
firms: two models of strategic momentum", Strategic Management Journal, vol.3, pp. 1-25.
68. MILLER, D. et FRIESEN, P.H. (1983), "Strategy - making and environment : the third link",
Strategic Management Journal, vol. 4, pp. 221-235.
69. MILLIKEN, F.J. (1990), "Perceiving and interpreting environmental change: an examination
of college administrators interpretation of changing demographics", Academy of
Management Journal, vol. 33, n°1, pp.42-63.
70. MINTZBERG H. Structure et dynamique des organisations, Editions d’Organisation, 2006
71. MORRIS, M.H., HANSEN, S.V. et PITT, L.F. (1995), "Environmental turbulence and
organizational buying : the case of health benefits in south Africa", Industrial Marketing
Management, n°24, pp. 305-315.
72. Mulema, J. (2004). Changes in the external environment case of Teachers Service
Commission. University of Nairobi.
73. Murgor, P. K. (2014). External environment, firm capabilities, strategic responses and
performance of large scale manufacturing firms in Kenya. University of Nairobi,
74. Muthama, J. W. (2006). Responses of NAS airport services to environmental challenges in
the catering industry.University of Nairobi.
75. Njoroge J. K., Ongeti W. J., Kinuu D, &Kasomi, F. M.: Does External Environment
Influence Organizational Performance? The Case of Kenyan State Corporations.
76. Njoroge, J. K., Machuki, V. N., Ongeti, W. J., &Kinuu D. (2015). The Effect of strategy
implementation on performance of Kenya state corporations.Prime Journals.
77. Njuguna, K., Munyoki, M., &Kibera, F. (2008). Influence of external organizational
environment on performance of community-based HIV and aids organizations in Nairobi
county, Kenya. European Scientific Journal.
78. Ombaka, B., Muindi F., &Machuki, V. (2015). Effectiveness of the balanced scorecard in
implementation of corporate strategy - A case study of a Kenyan insurance companies. Prime
Journal of Business Administration and Management.
79. Ongaga, F. O. (2006). Response of Kenol to changes in external environment.University of
Nairobi.
80. Ongeti, W. J. (2014). Organizational Resources, Corporate Governance and Performance of
Kenyan State Owned Corporations. University of Nairobi, Ph.D. Thesis.
81. PORTER M. Choix stratégiques et concurrence, Economica 1892
82. Porter, M. (1981).The contributions of industrial organization to strategic management.The
Academy of Management Review. Vol. 6, No. 4 (Oct., 1981)
83. PORTER, M.E. (1980), Choix Stratégiques et Concurrence, Techniques d’Analyse des
Secteurs et de la Concurrence dans l’Industrie, Economica.
84. SAPIENZA, H.J., SMITH, K.G. et GANNON, M.J. (1988), "Using subjective evaluations of
organizational performance", Entrepreneurship Theory and Practice, vol. 12, n°3, pp. 45-54.
85. SHARMA, S., DURAND, R.M. et GUR-ARIE, O. (1981), "Identification and analysis of
moderator variables", Journal of Marketing Research, vol. 18, n° 3, pp. 291-300.
86. SILVESTRE, H. et GOUJET, R. (1996) "Lisibilité de l'environnement, management
stratégique : éléments de recherche sur les PMI." RIPME, vol. 9, n°1, 1996. pp.61-78.
87. STRATEGOR, Politique Générale de l’Entreprise, Dunod, Paris, 1997
88. SUTCLIFFE, K.M. et HUBER, G.P. (1998), "Firm and industry as determinants of executive
perceptions of the environment", Strategic Management Journal 19, pp. 793-807.
89. TORRES, O. (2003), "Petitesse des entreprises et grossissement des effets de proximité",
Revue Française de Gestion, n°144, mai-juin 2003, p. 119-138
90. VENKATRAMAN, N. (1989), "Strategic orientation of business enterprises : the construct,
dimensionality and measurement", Management Science, vol. 35, n°8, pp. 942-962.
91. Venkatraman, N., &Ramunajam, V. (1987). Measurement of business economic
performance: an examination of method convergence. Journal of Management.
92. WEICK, K.E. (1979), The Social Psychology of Organizing, Mc Graw Hill, 294 p.
93. Welch, J., & Welch, S. (2005). Winning. Harper Business, New York.
94. WERNERFELT, B. (1984), "A Resource-Based view of the firm", Strategic Management
Journal, vol. 5, n°2, pp. 171-180.
95. WIKLUND, J. (1999), "The sustainability of the entrepreneurial orientation – performance
relationship", Entrepreneurship Theory and Practice, vol. 24, n°1, fall 1999, pp. 37-48.
ZAHRA, S.A. (1993), "Environment, corporate entrepreneurship, and financial performance:
a taxonomic approach", Journal of Business Venturing, vol. 8, pp. 319-340.
ANNEXE:
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
I. Identification de l'entreprise et du répondant
1. Sexe du dirigeant de l’entreprise :
a) Femme
b) Homme
2. Age du dirigeant de l’entreprise:……………………………….
3. Etat civil :
a) Célibataire
b) Marié
c) Divorcé
d) Veuf (ve)
4. Niveau d’étude :
a) Aucun
b) Primaire
c) Secondaire
d) Universitaire
I. Renseignements sur l’entreprise
1. Secteur d’activité : (1) secteur commercial (2) Secteur industriel
2. Age de l’entreprise : …………………….
3. Nombre d’employés : …………………..
4. Moyenne de ventes mensuelles (en USD) : (1) moins de 200 (2) entre 200 et 500 (3)
entre 500 et 1000 (4) entre 1000 et 10000 (5) 10000 et plus