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Pertes énergétiques
Parmi les machines génératrices, on trouve les installations de production de froid (appelées
machines frigorifiques), ou de chaleur (les pompes à chaleur).
Machine
Travail (énergie thermique Chaleur ou Froid
mécanique) génératrice
Pertes énergétiques
1 ENIG
TP Thermodynamique Appliquée : GCP2 2019/202
0
Condenseur
3
4 2
Détendeur
Compresseur
6
Evaporateur
2 ENIG
TP Thermodynamique Appliquée : GCP2 2019/202
0
obtient ainsi, en sortie d’évaporateur, du fluide frigorigène à l’état vapeur surchauffée à basse
pression.
Cette vapeur surchauffée à basse pression est aspirée par le compresseur qui va l’élever à une
haute pression, ce qui aura pour conséquence d’augmenter sa température.
Le compresseur va refouler cette vapeur surchauffée à haute pression et haute température vers
un échangeur thermique (condenseur) qui est dans un milieu extérieur à un niveau de température plus
bas que celui du fluide frigorigène.
Il y aura donc transfert d’énergie calorifique du fluide frigorigène vers le milieu extérieur. Le
fluide frigorigène va se refroidir, ce qui aura pour conséquence de le faire condenser. On obtiendra
ainsi, à la sortie du condenseur, du fluide frigorigène à l’état liquide sous refroidi à haute pression.
Le fluide frigorigène à l’état liquide, sous refroidi à haute pression, va ensuite alimenter le
détendeur, qui va détendre celui-ci de façon adiabatique (sans échange de chaleur). A la sortie du
détendeur, le fluide frigorigène sera à l’état liquide vapeur à basse température et basse pression et ira
alimenter l’évaporateur.
Le COP est très utile pour évaluer la rentabilité d’une pompe à chaleur.
Source froide
(Tf)
Qf
W PAC
Travail
Qc
Source chaude
(TC)
3 ENIG
TP Thermodynamique Appliquée : GCP2 2019/202
0
L’énergie utile pour une machine frigorifique (MF) étant la chaleur récupérée à la source froide
Qf, le COP d’une MF ditherme idéale peut alors s’écrire :
Qf
COPi =
d W (1)
L’application du premier et du second principe à cette machine considérée décrivant un cycle
thermodynamiquement idéal (donc réversible), conduit à :
Tc 1
COPid= =
Tc−Tf Tf
1−
Tc (2)
Ce COP (appelé parfois efficacité de Carnot ou COP de Carnot) constitue la limite théorique que l’on
peut obtenir pour une machine quelle que soit la perfection technique de celle-ci.
Dans la réalité les COP des machines réelles (qui sont thermodynamiquement irréversibles) sont
généralement voisins de la moitié des valeurs idéales attendues.
LIQUIDE
4 3 2’’ 2
Log PC
3’’
: cycle réel
compression
détente
LIQUIDE
: cycle idéal
VAPEUR
+
1’’
Log PF
5 4’’ VAPEUR 6 1
Figure 5 : Cycleévaporation
thermodynamique réel d’une
surchauffe machine frigorifique.
à l’aspiration
h (kJ/kg)
Les diverses transformations qui jalonnent le cycle frigorifique réel à compression sont décrites
ci-dessous :
Entre les points 1 et 2 : la vapeur de frigorigène est comprimée de P f à PC. L’enthalpie h2 et la
température T2 augmentent car le compresseur étant réel, la transformation est irréversible et non
adiabatique.
4 ENIG
TP Thermodynamique Appliquée : GCP2 2019/202
0
Entre les points 2 et 3 : la vapeur de frigorigène est désurchauffée de T 2 à TC, puis condensée à la
température constante TC, enfin le liquide formé est sous-refroidi de TC à T3.
Entre les points 3 et 4 : le liquide frigorigène se déplace dans la conduite de liquide ; sa température
continue, généralement, à s’abaisser de T3 à T4 ; son sous-refroidissement augmente.
Entre les points 4 et 5 : le liquide frigorigène se détend dans le détendeur de P C à PF en
n’échangeant, avec le milieu extérieur, ni énergie mécanique ni chaleur. L’enthalpie du frigorigène
reste constante, la détente est isenthalpique. Le liquide devant nécessairement se refroidir de T 4 à
TF, une partie de sa masse se vaporise (à la fin de la détente il y a un début d’évaporation du
liquide).
Entre les points 5 et 6 : le frigorigène se vaporise, sous la pression P F, à la température TF, dans
l’évaporateur. La vapeur se surchauffe ensuite légèrement de T F à T6, toujours sous la pression
constante PF.
Entre les points 6 et 1 ; le frigorigène, évaporé et aspiré par le compresseur, se réchauffe, dans la
conduite d’aspiration, de T6 à T1, toujours sous la pression PF.
VI. MANIPULATION
VI.1. Description
5 ENIG
TP Thermodynamique Appliquée : GCP2 2019/202
0
1 11
12
2
13
3 14
15
4
16
5
17
7
18
19
8
20
9
6 ENIG
TP Thermodynamique Appliquée : GCP2 2019/202
0
Mesures de débit
Mesures de pression
Mesures de température
Avec un thermomètre à contact, vous pouvez prendre les températures entrée et sortie
compresseur.
7 ENIG
TP Thermodynamique Appliquée : GCP2 2019/202
0
Mesures
labsorbée en [A]
U Tension en [V]
Cos φ
t4
t5
t6
t7
t8
t9
t10
8 ENIG
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0
9 ENIG
TP Thermodynamique Appliquée : GCP2 2019/202
0
Compresseur
hC = h10 – h9
Variation d’enthalpie dans le compresseur en [kJ/kg]
P = qmFF x hc
Puissance reçue (*) dans le compresseur en [kW]
Condenseur
hk = h5 – h4
Variation d’enthalpie (*) dans le condenseur en [kJ/kg]
φ k =qmFF × Δh k
Puissance cédée dans le condenseur en [kW]
Evaporateur
h0 = h8 – h7
Variation d’enthalpie dans l’évaporateur en [kJ/kg]
φ 0=qmFF ×Δh 0
Puissance reçue (*) dans l’évaporateur en [kW]
La puissance électrique peut être calculée par la relation : P=U ×I×cos ϕ la tension
d’alimentation du système.
En utilisant les informations recueillies et les relevés d’intensité réalisés, calculer le coefficient
de performance de l’installation considérée comme une machine frigorifique puis comme une pompe à
chaleur et compléter le tableau ci-dessous.
10 ENIG
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0
Machine frigorifique
Puissance absorbée en [kW]
Puissance frigorifique utile en [kW]
COPFRIGO en [KW/KW]
Pompe à chaleur
Puissance absorbée en [kW]
Puissance calorifique utile en [kW]
COPPAC en [KW/KW]
11 ENIG