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Etnor Salihu 405

Rayan Karoui
Présentation du chapitre 3 – La philosophie devenue folle (Jean-François Braunstein)

Intro

En ce qui concerne le cas de David, Money a commis l’erreur de maintenir à tout prix la
distinction sexuelle entre les genres, c’est-à-dire le fait de fixer assez rapidement le sexe de
la personne en fonction de l’éducation reçue. Le problème est donc le suivant : David voulait
redevenir le garçon qu’il était, mais pour cela il avait besoin de récupérer le sexe qui va avec
et c’est ce qui pose un problème. Selon Butler, il fallait laisser à David le choix de passer de
l’un à l’autre genre sans difficulté. Il aurait donc fallu qu’il puisse changer de Jean et de sexe
dans tout l’essence sans jamais se trouver lié à une identité corporelle, quelle qu’ elle soit.

Le sexe n’existe pas

Pour Buttler, il est totalement logique qu’il n’y a pas de priorité du sexe par rapport au genre.
le genre ne doit donc pas être considéré comme la forme d’une matière préexistantes qui
serait le sexe. c’est donc en fait le genre qui constituerait le sexe. Ainsi, pour définir le
masculin et le féminin, seuls les actes comptent, c’est-à-dire que l’un pénètre et l’autre est
pénétré. De plus, le sexe n’est rien d’autres que le genre. C’est une construction culturelle
au même titre que le genre. et c’est pour cela qu’on arrive à la conclusion suivante : il n’y a
pas vraiment de distinction entre le sexe et le genre.

Le corps n’existe pas non plus

Pour Fausto sterling, le corps n’était que le résultat de la culture, c’est-à-dire que c’est la
culture qui fabrique le corps. Et donc cela signifie que les opérations chirurgicales, pour
changer de sexe ou transformer son corps, prouveraient qu’il n’y a pas de naturalité du
corps puisqu’il pourrait être transformé à volonté en fonction des désirs de la personne.
Selon Butler, Le corps n’existe pas, c’est-à-dire qu’il est incapable de reconnaître l’existence
du corps. Cela apparaît également dans le livre qu’il a consacré à la matérialité des corps.
Le problème de Butler est qui n’arrive pas à prendre en compte le caractère matérielle du
corps. Pour Spivak comme pour lui, le corps ne peut être pensé dans sa facticité, il est
entièrement construit. Afin de s’en sortir concernant cette question sur la matérialité, Butler
propose de changer la définition de la matérialité. Selon lui la matérialité n’est pas ce qui est
donné mais ce qui est construit, c’est-à-dire être matérielle signifie se matérialiser. De plus, il
faudrait comprendre que la matière c’est la substance à partir de laquelle les choses sont
faites. Enfin, Butler prétend s’inspirer de Hegel. Selon elle, L’esprit n’a soit pas de corps, soit
tente de renoncer à son corps. Hegel dit que l’homme a une nature double, il est à la fois un
esprit et une chose. Les choses de la nature n’existe que immédiatement et d’une seule
façon, tandis que l’homme, puisqu’il est esprit, a une double existence, c’est-à-dire qu’il
existe au même titre que les choses de la nature, mais aussi il existe pour soi. Ce qu’on
entend par-là c’est que l’homme se contemple, se représente à lui-même, se pensent et ne
esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi.

La gnose contemporaine : le mépris des corps

Butler ressent une certaine hostilité à l’égard du corps, il ne semble pas accepter que le
corps est là et qu’il est bien matériel et qu’il peut être sous toutes les formes. il n’accepte pas
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Rayan Karoui
non plus que le corps ne soit pas parfait et qu’il ait ses défauts parce qu' en effet le corps ne
peut pas être parfait et c’est ce qui rend chacun différent. Sa pensée ressemble à celle
d’Aristote qui semble très platonicien pour désigner le rapport de l’homme au corps. bateleur
ajoute également que le corps pour lui synonyme de dégoût il va même plus long en disant
que le corps le répugne il est convaincu que le corps est quelque chose de néfaste et qu’il
n’a rien à faire parmi nous et que nous sommes coincés dans ce corps. On nous parle aussi
des Fuko qui nous fait part des sentiments que lui inspire le corps. il lui inspire tout d’abord
le sentiment de l’enfermement il dit que dans sa tête il se sent comme dans une coquille une
sorte de cage qui va devoir montrer à l’extérieur il va devoir se promener avec cette grille
qu’on devra tout faire à partir de cette cage donc regarder parler et être regardé. . il dit
également que c’est le lieu où il est condamné et il a la vieille image platonicienne du corps
comme une prison de l’homme il dit qu’il est enfermé et que tous les matins il a la même
présence et la même blessure qui se dessine sous ses yeux il est obligé de contempler ce
corps qu’il le répugne tant.
pour lui ce qui serait idéal ce serait d’avoir un corps son corps c’est-à-dire un corbeau
limpide transparent lumineux etc. entre autres il cherche Detre dans cette utopie qui décrit
un corps son corps synonyme de corps majestueux et représentant une puissance
colossale. Ça se rapproche d’une sorte de corps divin et cela fait un rapprochement avec la
gnose qui représente une connaissance spirituelle. c’est finalement une représentation
utopique du corps et ils en donne une autre forme qui est celle d’effacer les corps par
exemple celle du pays des morts. On parle également du grand mythe de l’âme plutôt pied
de la zone, une image de ce que pourrait être un corps enfin glorieux.
Les transhumaniste partagent le même mépris pour le corps et disent qu’il est misérable.
günther anders a parlé de l’homme et de ce qui pouvait éprouver devant les machines c’est
parfait qu’il a fabriqué. Devant ses fabrication d’humains semble pour lui tellement mal
conçus est si fragile. On ressent du déshonneur face à l’imperfection de notre corps. et on
ressent également le déshonneur d’être né d’une manière contingente. Les prophètes de
l’intelligence artificielle ont également été frappés par la défectuosité du corps humain et
nous-mêmes comparés à la perfection des puces en silicium de l’ordinateur. William Gibson
hauteur de Neuro mention à comparer notre corps a de la viande il dit tout simplement que
notre corps n’a qu’une valeur c’est d’être de la chair et rien d’autre.
Les transes humaniste croient en la volonté, la conscience et pour eux le corps n’a qu’à
suivre. Et ressentent le mépris de la sexualité, de la chair et du corps. Slavoj Zizek résume
ce qu’il appelle la « cybergnose » en disant que les gnostiques assimiler le corps un
vêtement un cadavre un tombeau ou même une prison il voulait un corps parfait ce qui était
impossible. Il résume en exprimant toutes les pensées négatives qui pouvaient être liées au
corps imparfait et on peut voir que le corps imparfait est très détesté par les new stick et que
le corps n’est vu finalement que comme un matériel et rien de spécialement vivant.
Il y a un dernier point qui est abordé par le philosophe yann à King qui dit qu’il y a une
séparation de plus en plus radical entre l’âme et le corps car Il y a maintenant des
technologies qui nous permettent d’agir directement sur notre corps ce qui sépare l’homme
qui elle est intouchable à notre corps qui lui est modifiable à volonté on a par exemple les
grèves d’organes les changements de sexe à volonté lent plutôt Many et la nouvelle
définition de la mort comme mort cérébrale. il aborde également la transsexualité qui donne
la possibilité d’être une femme plutôt qu’un homme ou inversement un jeune plutôt qu’un
vieux en outre nous avons un nombre de manière incalculable va dire sur notre corps ce qui
le rend très matériel et le sépare avec lame qui elle est beaucoup plus spirituel et vu comme
quelque chose de glorieux par les philosophes.
Etnor Salihu 405
Rayan Karoui

Le comble de la gnose : l’amputomanie, et encore John Money…

Dans cette dernière partie de ce chapitre, on parle du transsexualisme ainsi que de


l’amputomanie, et on les met en relation. En ce qui concerne le transsexualisme, c’est l’une
des manifestations les plus visibles de idée que les corps doivent se plier aux volontés, à la
conscience que d'être tel ou tel. En réalité, lorsqu’on parle de transsexualisme, on parle d’un
refus de la finitude, ontologique, sexuée ou temporelle. On accepte pas le fait d’avoir été
créé par un couple humain, on accepte pas de n’être qu’homme ou que femme, on accepte
pas non plus la finitude temporelle qui est le simple fait d’être mortel. C’est grâce à John
Money qu’on va pouvoir illustrer le mieux cette en tendance contemporaine. Il est le premier
a observé un tel comportement qui n’avait pas de nom dans les nomenclature médicale. Il
propose le nom « d’apotemnophilie », Ce qui permet de désigner l’amour (Philie) de
l’amputation (apotemnein). Ce nom sera par la suite utilisé sous le nom d’amputomanie ou
d’amputisme. (Money va se baser sur deux cas d’hommes s’étant adressé à lui pour une
demande d’amputation volontaire d’un membre sain.) Concernant l’amputomanie, une fois
lancée, elle a commencé à se répandre de manière épidémique comme des maladies
mentales transitoires. Et bien évidemment le développement d’Internet a faciliter cette
épidémie. Internet est devenu un accès possible pour des personnes souffrant de ce trouble
de se Reconnaître et d’entrer en relation. Il est possible d’observer ici l’apparition d’une
maladie dont la solution serait l’amputation. Ensuite, Money fait un lien entre l’amputation et
le transsexualisme, où il dit que les deux impliquent une demande personnelle d’altération
chirurgicale du corps. De plus, Le psychiatre Michael first, Qui a inventé la notion de troubles
identitaire de l’intégrité corporelle, fait le même rapprochement. Donc selon first, les
personnes qui souhaitent s’amputer une jambe par exemple souffre seulement de troubles
de l’identité corporelle, rien de plus. Pour conclure cette partie, le désir de changer de sexe
n’est bien évidemment pas une maladie mais tout simplement un désir. Si on change un tel
désir en maladie et qu’on transforme la personne qui a ce désire en transsexuel, Alors la
vieille personne qui veut redevenir jeune est un transe chronologique, Ou encore le pauvre
qui veut devenir riche est un transe économique et ainsi de suite. Le fait de transformer des
gens qui se sentent mal dans leur peau en des gens malades n’est bénéfique que pour la
médecine puisqu’elle développe son pouvoir sur la société.

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