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Qui a pour particularité d'être en conformité avec les institutions, c'est-à-dire à un ensemble de règles
érigées dans le but de garantir l'équilibre des relations entre les membres d'une société. Qui s'effectue
ou se mène au sein d'une institution comme un hôpital psychiatrique, une université.
Le secret professionnel est l’obligation à laquelle est tenu un professionnel de ne pas divulguer certaines
informations concernant un tiers. En cas de non-respect de ses obligations, le professionnel fautif
engage sa responsabilité pénale.
L’objectif du secret professionnel est de protéger la relation unissant un professionnel avec un tiers,
qu’il s’agisse de son patient, de son client ou bien encore de son partenaire d’affaires. L’idée sous-jacente
derrière le secret professionnel est de protéger la personne ou l’entreprise bénéficiant du secret contre
les risques pouvant résulter de la divulgation des informations. Les échanges ou correspondances entre
les parties font donc l’objet d’une protection maximale.
En France, différentes catégories de personnes sont soumises à une obligation de secret professionnel.
On peut citer par exemple les professionnels de santé comme les médecins et les pharmaciens, mais aussi
de nombreux professionnels du droit comme les notaires et les avocats. Par ailleurs, les comptables et
les experts-comptables, les banquiers ou bien encore les facteurs sont eux aussi soumis au secret
professionnel.
Le secret professionnel couvre plusieurs aspects d’une relation entre un professionnel et son client. Par
exemple, un client venant demandé un conseil juridique auprès de son avocat peut faire valoir le secret
professionnel pour protéger le contenu de l’échange. Cela signifie que l’avocat engagerait sa
responsabilité s’il communiquait à des tiers les informations échangées avec son client. Cette
problématique se poserait de la même manière entre un médecin et son patient.
Si le secret professionnel oblige le professionnel qui y est soumis à ne pas communiquer d’informations
relatives à son client ou son patient (ou son partenaire d’affaires), la confidentialité lui impose de ne pas
communiquer des informations sensibles au-delà du cercle restreint de personnes avec qui il peut en
discuter. Dans le domaine médical par exemple, le patient peut se prévaloir du droit à la confidentialité
afin que seules certaines personnes de son entourage puissent avoir accès aux informations le
concernant, à l’exclusion des autres personnes.
Exemple de non-respect du secret professionnel
Parmi les exemples de non-respect du secret professionnel figure le fait pour un banquier de
communiquer des informations à l’un de ses clients concernant la solvabilité ou l’insolvabilité
caractérisant un autre de ses clients.
- L'expression "secret partagé", bien que communément utilisée, est trompeuse et ne correspond pas à
la législation.
- L'usage de l'expression "secret partagé" induit souvent dans les services l'idée qu'il n'y aurait plus de
secret entre certains professionnels, ce qui peut parfois se traduire par l'invitation à ce que tout soit
révélé au sein d'un groupe de professionnels.
Quel impact la confusion entre "secret partagé" et "partage d'information" a sur le travail social ?
L'utilisation de l'expression "secret partagé" trouble les repères chez les professionnels et au sein
des équipes. Elle facilite la mise en œuvre de pratiques que le droit n'autorise pas : tout ne peut se dire,
tout ne peut être évoqué auprès d'un autre professionnel. Cette expression semble nous exonérer
d'une réflexion sur ce que nous partageons ou non. Elle facilite les circulations d'informations pas
nécessairement pertinentes. Elle évite de poser la question de ce que l'on transmet ou pas à une autorité
(hiérarchique, judiciaire, administrative ou de santé). L'utilisation de cette notion sans
approfondissement apparaît comme étant avant tout une facilité et un confort pour différents
professionnels. Le "partage d'informations à caractère secret" est lui un acte de discernement des
informations qui, partagées ou révélées, peuvent sous certaines conditions être utiles ou pas à
l'usager.
La protection de l'information est une démarche consciente visant à protéger, au sein de l'entreprise
étendue, ce qui vaut la peine d'être protégé, tant au niveau des données que des supports d'information.
L'objectif de la sécurité de l'information est de protéger l'organisme des atteintes liées à son
patrimoine informationnel. Celui de la protection de la vie privée est de protéger les personnes des
atteintes liées à leurs données.