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Ministère Délégué Chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme ﺍﻟﻭﺯﺍﺭﺓ ﺍﻟﻤﻨﺘﺩﺒﺔ ﺍﻟﻤﻜﻠﻔﺔ ﺒﺎﻹﺴﻜﺎﻥ ﻭﺍﻟﺘﻌﻤﻴﺭ
HABITAT ET URBANISME
Février 2006
SOMMAIRE
INTRODUCTION...........................................................................................................................3
2
HABITAT ET URBANISME
BILAN ET PERSPECTIVES D’ACTION
INTRODUCTION
3
I- VISION STRATEGIQUE ET INSTRUMENTS DE MISE EN OEUVRE
En dépit des efforts entrepris par les pouvoirs publics pour résorber le déficit sans
cesse croissant en matière de logements et garantir un logement décent à tous les
citoyens, les ménages à revenu faible ou limité, ne trouvaient pas sur le marché
immobilier réglementaire, un produit logement approprié, du fait de leur pouvoir
d’achat limité et des difficultés d’accès au crédit bancaire.
Cet effort, pour accroître l’offre, doit être accompagné d’actions visant la
diversification des produits, notamment, la promotion d’une offre constituée de
logements dont la VIT est comprise entre 80.000 et 120.000 DH.
La précarité des conditions de vie dans les bidonvilles et les risques encourus par
les ménages habitant les constructions menaçant, ruine justifient amplement le
caractère prioritaire et urgent de l’intervention publique en vue de résorber ces
deux composantes de l’habitat insalubre qui traduisent une situation alarmante de
pauvreté et d’exclusion.
La concentration des efforts sur les programmes de résorption des bidonvilles dans
le cadre d’une nouvelle approche se basant sur "le contrat de ville", permettra à
l’horizon 2010, l’éradication des bidonvilles recensés à ce jour.
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Parallèlement, la redéfinition des responsabilités au niveau de l’urbanisme et de la
gestion urbaine et la révision des dispositions relatives à la sanction des infractions
sont des mesures de nature à freiner la prolifération des quartiers d’habitat non
réglementaires.
Ainsi, au niveau de l’offre, les actions à entreprendre doivent porter en priorité sur
la mobilisation des réserves foncières publiques, la révision des normes
d’urbanisme, de construction et des grilles d’équipement, la simplification des
procédures d’urbanisme, la réduction des délais d’autorisation, l’adoption d’une
nouvelle approche de lutte contre l’habitat insalubre, le renforcement du rôle de
l’Etat dans l’encadrement et l’orientation du secteur et le développement d’un
nouveau partenariat avec le secteur privé.
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II-BILAN 2003-2005 ET FEUILLE DE ROUTE 2006-2007
La première tranche des terrains publics mobilisés a porté sur 3.400 ha (terrains
domaniaux et terrains gérés par la SODEA et la SOGETA) qui ont été mis à la
disposition des Organismes Publics de l’Habitat.
Parmi les chantiers phares, ouverts durant cette période, figure le lancement des
travaux de deux villes nouvelles baptisées par SA MAJESTE LE ROI
MOHAMMED VI QUE DIEU L’ASSITE, TAMANSOURT, près de Marrakech et
TAMASNA, aux environs de Rabat.
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Une deuxième tranche du foncier public a été identifiée, en vue de la mise en
œuvre dès 2006 de trois nouveaux chantiers de villes nouvelles (« Tagadirt » près
d’Agadir, « Melloussa » à proximité de Tanger et « Lakhyayta » dans la zone
d’extension du centre de Had Soualem) et de poursuivre et consolider la politique
de partenariat avec le secteur privé.
Le support foncier des villes nouvelles en étude, est constitué de 4.400 hectares de
terrains domaniaux, collectifs et forestiers.
Compte tenu des dimensions alarmantes prises par l’habitat insalubre et non
réglementaire, le Ministère a procédé à une refonte totale des moyens et méthodes
d’intervention en matière de lutte contre ce type d’habitat.
Ainsi, une approche novatrice a été adoptée, puisant ses fondements dans les
Hautes Directives Royales et dans les dispositions législatives et réglementaires
régissant la gestion urbaine dans notre pays.
Les contrats de ville portent sur des programmes ayant fait l’objet précédemment
de conventions de financement et de réalisation, et de programmes nouveaux à
conventionner.
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comptabilisation des opérations afférentes aux projets d’habitat social et aux
actions et programmes de résorption de l’habitat insalubre.
La loi de Finances 2004 a porté le montant de la taxe sur le ciment à 0,10 DH/Kg,
ce qui a permis d’augmenter les ressources du FSH qui sont passées de
400 millions de DH en 2003 à 1 milliard de DH en 2004 et 1,05 milliard de DH en
2005.
Ces fonds ont été créés en remplacement du système des ristournes d’intérêt
accordés par l’Etat dans le cadre du Programme National des 200.000 logements
qui ne concernait, de par ses dispositions, qu’une catégorie de la population,
notamment celle à revenu régulier (environ 8.000 à 10.000 acquéreurs
annuellement nécessitant la mobilisation par l’Etat d’une enveloppe budgétaire
annuelle de 300 millions de DH) et excluait ainsi une grande partie de la
population non éligible au crédit bancaire à cause de l’irrégularité de ses revenus.
A fin 2004, seules 298 demandes de crédits ont pu être traitées par la CCG, soit
268 dossiers pour FOGARIM et 30 dossiers pour FOGALOGE PUBLIC.
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A fin 2005, la CCG a traité 2.951 dossiers pour un montant de crédit
de 288,4 millions de DH, répartis comme suit : 2.897 dossiers pour un montant de
282 millions de DH pour le FOGARIM et 54 dossiers pour un montant
de 5,8 millions de DH pour FOGALOGE PUBLIC
- Regrouper les OPH dans un Holding d’Aménagement doté d’une plus grande
capacité d’intervention pour accompagner la mise en œuvre des nouvelles
orientations gouvernementales en matière d’habitat et d’urbanisme ;
- Recentrer les missions des OPH vers des activités d’aménagement en mesure
d’accroître l’offre foncière destinée à satisfaire les besoins en habitat et à
promouvoir le partenariat public-privé pour la production de logements
sociaux ;
- Assurer une meilleure maîtrise de l’action de lutte contre l’habitat insalubre et
accélérer la mise en œuvre des programmes.
Dans le cadre de ce projet, il a été procédé dans une première étape à la création
du Holding d’Aménagement AL OMRANE (HAO) qui a regroupé les capitaux
fonciers et financiers ainsi que les ressources humaines et techniques dont
disposaient l’ANHI, la SNEC et ATTACHAROUK.
Ainsi, à fin 2004, il a été procédé au remboursement total des dettes envers le
Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) pour un montant de 800 millions de DH.
Des mesures ont été engagées pour dynamiser et réorienter les activités des
Agences Urbaines afin de les ériger en outils de développement urbain et de mise
à niveau des agglomérations.
Dans cette vision, l’ensemble des Agences Urbaines ont engagé la préparation de
"projets d’agglomérations" pour les villes pôles de développement et de "projets de
territoire" couvrant leur ressort territorial, ce qui permet un renouveau des modes
d’intervention en regroupant les principaux acteurs, au niveau local et régional,
autour d’objectifs communs.
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Pour développer la politique de proximité, en matière de gestion urbaine, il a été
procédé à la mise en place de 14 antennes d’agences urbaines qui sont d’ores et
déjà opérationnelles : Khouribga, Benslimane, El Jadida, Chefchaouen, Larache,
Sidi Kacem, Ifrane, Taounate, Azilal, Boulemane, Salé, Témara, Taroudant, Tiznit.
La mise en place du guichet unique a montré son efficacité dans le traitement avec
le maximum de souplesse et célérité des demandes d’autorisation de construire, de
lotir et de morceler, tout en respectant les dispositions fondamentales des
règlements en vigueur en matière d'urbanisme et de construction.
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- le développement du système de classification et qualification des
entreprises ;
- le renforcement des normes se rapportant aux matériaux et produits de la
construction.
Les efforts déployés ont abouti à l’adoption des décrets d’application relatifs à la
loi sur la copropriété, la loi sur la vente en état de futur achèvement et la loi sur la
location accession.
Le Message Royal a mis l’accent sur les grandes orientations qui doivent présider
à l’élaboration du code, à savoir :
- La prise en compte des choix du SNAT et des orientations arrêtées à la
lumière de la diversité de nos espaces territoriaux ;
- La mise à niveau des agglomérations urbaines et rurales ;
- La sauvegarde de l’identité architecturale et des spécificités locales ;
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- La réalisation des objectifs du développement humain et la résorption du
déficit social ;
- La conception de mécanismes rigoureux destinés à la mise en œuvre des
plans et documents d’urbanisme et l’établissement d’un échéancier propre
aux investissements publics d’accompagnement ;
- La participation des collectivités locales à l’élaboration et au contrôle des
plans d’aménagement et d’urbanisme.
Sur le plan de l’approche pour l’élaboration du code, l’accent est mis sur une
démarche de concertation élargie à l’échelle régionale et locale, animée par les
Agences Urbaines.
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2- Programmes et réalisations physiques
Depuis son intronisation, les projets d’habitat lancés ou inaugurés par SM le Roi à
fin 2005 sont au nombre de 201, portant sur la réalisation de 357.125 unités
d’habitat avec un coût global de près de 36,8 milliards de dirhams.
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Durant la période décembre 2002 - décembre 2005, le nombre de projets inaugurés
ou lancés par SM le Roi a atteint 135 projets, portant sur 302.240 unités pour un
coût de 30,8 milliards de dirhams.
Un suivi permanent de ces projets est assuré par le Ministère chargé de l’Habitat et
de l’Urbanisme (MHU) et les organismes qui en assurent la réalisation dans le but
de respecter les engagements en terme de coûts et de délais de réalisation.
Le recours à un audit annuel effectué par des experts du secteur privé permet de
dresser des bilans périodiques et d’évaluer les stades d’avancement sur le terrain.
La situation des projets d’habitat confrontés à des difficultés établie en mars 2003 a
fait ressortir un total de 408 projets bloqués concernant les 16 régions du
Royaume, regroupant 124.342 lots et 50.440 logements pour un investissement
global estimé à 20 milliards de dirhams.
Afin de trouver des solutions concrètes pour le déblocage desdits projets, les
différentes parties concernées aussi bien au niveau régional et local (Wilaya,
Directions Régionales de l’habitat et de l’urbanisme, Promoteurs, Agences
Urbaines...) ont tenu des réunions régulières, dans le cadre des commissions
régionales présidées par MM. les Walis.
Ces efforts ont abouti, à fin décembre 2005, au déblocage de 247 projets (soit 61%
du total bloqué) regroupant 80.210 lots et 22.300 logements pour un
investissement estimé à 11 milliards de dirhams. Ils seront poursuivis en 2006 pour
assainir de manière définitive la situation des projets restants sachant que la
majorité d’entre eux est confrontée à des difficultés foncières, financières et
juridiques ne pouvant trouver leur solution dans le cadre des commissions
instituées à cet effet.
Les exonérations et avantages fiscaux accordés par les pouvoirs publics dans le
cadre de l’article 19 de la loi des finances 1999-2000 (Tel que complété et modifié
par l'Article 16bis de la loi des finances 2001) aux promoteurs immobiliers qui
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s’engagent dans un cadre conventionnel avec l’Etat, à réaliser un programme de
construction de 2.500 logements sociaux, étalé sur une période maximum de cinq
ans, ont eu un impact indéniable dans la promotion de l’habitat social.
A fin décembre 2005, 35.698 logements ont été achevés et 19.984 unités sont en
cours de réalisation.
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Il est mis en œuvre dans le cadre de contrats-villes signés entre le MHU, les
Gouverneurs et les Présidents de communes, précisant les options de résorption,
les responsabilités et engagements des différents partenaires.
Le nombre de baraques démolies a atteint 25.500, dont 15.200 baraques ont été
démolies en 2005.
A fin 2005, 17.000 unités d’accueil disponibles n’ont pas encore été attribuées.
Les actions à entreprendre portent, d’une part, sur le relogement des ménages
habitant les bâtiments à démolir et, d’autre part, l’engagement d’actions de
confortement et de consolidation des structures des bâtiments récupérables.
Les actions engagées à fin 2005, portent sur 17.000 ménages et ont bénéficié d’une
subvention de près 336 millions de dirhams.
Parmi ces actions, quatre conventions ont été engagées et signées en décembre
2004 à Fès, sous la présidence de SA MAJESTE LE ROI, portant sur le
programme d’urgence de cette ville. Ces conventions visent le relogement de 1.167
ménages et le confortement de 3600 logements pour un coût global de 228,14
millions de dirhams dont 190,14 millions de DH financés par le FSH.
Le programme achevé à fin 2005, porte sur 62 quartiers abritant 63.000 ménages,
pour un coût de 1 milliards de DH et une subvention de 550 MDH.
Pour l’amélioration des conditions de vie des ménages dans les provinces du Sud
et contribuer à la résorption du déficit en logements que connaissent ces
provinces, le MHU a terminé les travaux des programmes AL AOUDA et
AL WAHDA qui comportent 20.000 unités, pour un coût global de 1,2 milliards
de dirhams.
Un nouveau programme portant sur 40.000 unités (1.000 logements, 15.000 lots
avec distribution des matériaux de construction et 24.000 unités de restructuration)
a été lancé pour un coût global de 1,4 milliards de dirhams en partenariat avec
l’Agence de Promotion et de Développement des Provinces du Sud.
A fin 2005, 33 opérations ont été conventionnées portant sur 8.073 ménages pour
un investissement global de l’ordre de 194,9 millions de dirhams et une subvention
de 101,26 millions de dirhams.
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Par ailleurs, et suite au séisme qui a frappé la ville d’Al Hoceima, l’action du
Ministère a été focalisée sur l’accompagnement technique de la reconstruction des
logements en milieu rural.
Les réalisations de ces opérateurs peuvent être appréciées à travers les indicateurs
se rapportant aux mises en chantiers, aux achèvements et au niveau
d’investissement.
Cette évolution traduit les efforts déployés par les OPH pour contribuer à la
concrétisation du programme gouvernemental visant le doublement du rythme de
production de l’habitat social.
• Partenariat public-privé
Entre 2003 à 2005, 85 projets répartis sur 19 villes ont fait l’objet de conventions
signées avec les promoteurs privés engageant une superficie de 53,17 Ha
permettant la réalisation de 12.240 logements dont 52% sont de logements à
faibles VIT.
L’augmentation du rythme des mises en chantier, ainsi que celui des achèvements
s’est répercuté sur le volume des investissements réalisés par les OPH qui a
également enregistré une hausse notable passant de 2, 3 milliards de dirhams en
2002 à 2,6 milliards de dirhams en 2003, puis à plus de 3 milliards de dirhams en
2004 pour atteindre 4,7 milliards de dirhams en 2005.
Les évaluations des mises en chantiers pour la période 2003 - 2005 ont été faites
sur la base d’états établis par les Directions Régionales de l’Habitat et de
l’Urbanisme à partir des autorisations de construire délivrées par les communes. Il
en ressort que les mises en chantier du secteur privé sont de l’ordre
de 394.400 unités.
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Ces mises en chantier concernent aussi bien les programmes de lotissement que les
programmes de construction de logements, réalisés par le secteur organisé de la
promotion immobilière et dans le cadre de l’autopromotion individuelle.
Les achèvements du secteur privé en 2005, portent sur près de 83.000 unités, dont
69.000 unités d’habitat social.
Les efforts déployés par le Ministère et les Agences Urbaines en vue d’étendre la
couverture territoriale en documents d’urbanisme, se sont traduits par le lancement
de 129 documents d’urbanisme et l’approbation de 182 documents.
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Dans ce cadre, un ensemble de systèmes de suivi du secteur a été mis en
place, il s’agit notamment des systèmes suivants :
Le secteur a connu une croissance soutenue au cours des années 2003-2005 comme le montrent
les indicateurs suivants :
- la consommation de ciment a connu une augmentation significative puisque le volume
des ventes est passé de 8,5 millions de tonnes en 2002 à 10,3 millions de tonnes en
2005, soit une augmentation de 21,3% ;
- l’encours des crédits bancaires au secteur immobilier est passé de 35,2 milliards de
dirhams en 2002 à 56,9 milliards de dirhams en 2005, soit une augmentation de 61,6% ;
- la valeur ajoutée du secteur est passée de 19,3 milliards de dirhams en 2002 à 22,3
milliards de dirhams en 2004, soit une augmentation de 15,5% ;
- le volume des investissements est passé de 24,9 milliards de dirhams en 2002 à 30,8
milliards de dirhams en 2004, soit une augmentation de 23,4% ;
- quant à l’emploi, le secteur a pu drainer près de 9,7% de la population urbaine active en
2004, durant le troisième trimestre de 2005, le secteur BTP, au niveau national, a créé
environ 65.000 postes nouveaux.
- Les mises en chantier ont connu une progression très soutenue au cours des années
2003 à 2005, elles ont porté sur 773.000 unités d’habitations dont 174.500 unités de
restructuration. Le secteur privé a participé au côté du secteur public à l’augmentation de
ce rythme en assurant plus de la moitié des mises en chantier ce qui dénote du nouveau
climat de confiance instauré parmi les investisseurs et les professionnels du secteur ;
- L’année 2005 a connu la production de plus de 113.000 unités d’habitat social sous
forme de lots équipés et de logements finis, en plus de l’achèvement d’actions de
restructuration au profit de 31.500 ménages. Ainsi, le secteur a pu franchir des étapes
importantes pour atteindre le nouveau rythme de production fixé par le programme
gouvernemental.
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B- ACTIONS PRIORITAIRES PROGRAMMEES POUR L’ANNEE 2006
Les années 2003 et 2004 ont constitué une étape décisive pour la mise en place des
premiers jalons de l’exécution du programme gouvernemental dans le domaine de
l’habitat et de l’urbanisme et le lancement des grands chantiers de réformes visant
à renforcer la production de l’habitat social et à accélérer les programmes de
résorption de l’habitat insalubre.
Les actions prioritaires de 2006, porteront d’une part sur le parachèvement des
chantiers de réformes engagées notamment ceux relatifs au cadre institutionnel,
juridique et réglementaire du secteur et à la mise à niveau de la demande et d’autre
part sur la consolidation du nouveau rythme de production des unités d’habitat
social.
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- Poursuite du projet de refonte des Organismes Publics de l’Habitat
Il est prévu en 2006, la création de cinq agences urbaines dans les provinces
d’Essaouira, El Jadida, Kelaâ Sraghna, Kémisset et Khénifra, dont le projet de
décret est visé par le Ministère des Finances.
Un projet de loi a été établi à cet effet, en vue de conférer à l’ENA un statut lui
permettant de développer son programme pédagogique, de moderniser ses
structures, d’accroître ses moyens et de promouvoir la coopération avec des
institutions étrangères similaires.
- Réformes financières
- Programme "VSB"
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- Programme habitat rural
L’année 2006, connaîtra outre la poursuite des actions engagées, la mise en œuvre
d’un premier programme qui profitera aux centres émergents identifiés en milieu
rural et disposant des potentialités foncières nécessaires.
Les mises en chantier prévisionnelles de 2006 portent sur près de 152.000 unités
(70.000 lots, 17.000 logements, 64.000 restructurations et 1 .000 commerces). De
même, il est prévu l’achèvement de 128.000 unités (56.000 lots, 7.500 logements,
63.000 restructurations et 1.500 commerces).
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4- Poursuite de l’exécution des programmes d’urbanisme et d’architecture
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C- ACTIONS MAJEURES A CONDUIRE EN 2007
L’existence dans le parc logements urbain, d'un parc vacant de plus en plus
important, estimé à près de 800.000 unités, et le rythme soutenu des mises en
chantier et de la production, rendent nécessaire l’adoption de mesures destinées à
fluidifier le marché (accès à la propriété et locatif), à solvabiliser la demande et à
pérenniser les acquis du secteur.
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Dans le domaine de l’urbanisme, le MHU engagera le processus de
provincialisation des Agences Urbaines dans le cadre d’une restructuration de leur
ressort territorial.
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III- PERSPECTIVES A MOYEN TERME
Dans ce cadre, le programme pour la prochaine période doit avoir comme objectif
prioritaire le relèvement du rythme de production de l’habitat social de 100.000 à
150.000 unités par an.
Le rythme élevé des mises en chantier, réalisées entre 2003 et 2005, et les
prévisions de mises en chantier de 2006 et 2007, concourront à la réalisation de
l’objectif de production fixé pour la prochaine période.
En vue d’accroître les capacités d’intégration des villes, développer des Zones
d’Urbanisation Nouvelles (ZUN) et des Pôles Urbains Nouveaux, la politique de
mobilisation du foncier public devra être poursuivie et couvrir aussi bien les
terrains domaniaux que les autres statuts publics.
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Dans le cadre des mécanismes de mise en œuvre des documents d’urbanisme, tels
qu’ils seront arrêtés par le nouveau code de l’urbanisme, un programme visant le
renforcement de l’infrastructure urbaine existante, notamment l’infrastructure hors
site et primaire des zones d’extension des agglomérations urbaines devra être mis
en œuvre pour induire et encadrer l’urbanisation de ces zones indépendamment de
leurs statuts fonciers.
Le locatif social devra bénéficier d’une attention particulière à travers une fiscalité
appropriée et la mobilisation des fonds de prévoyance sociale gérés par la Caisse
de dépôt et de Gestion (CDG), ainsi que l’émergence d’un instrument public
spécialisé.
Une attention particulière devra être accordée à la formation des architectes et aux
métiers de la construction et en vue d’assurer une meilleure qualification des
intervenants.
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De même que la consolidation des systèmes d’information pour une bonne maîtrise
des données et leur évolution doit constituer une préoccupation constante du
secteur pour orienter les politiques y afférentes.
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Programmation Pluriannuelle du FSH et du BGE en millions de dirhams
Période Période
2003 2004 2005 2006 2007 2003-2007 2008 2009 2010 2008-2010 Total
RESSOURCES
Taxe sur le ciment 702 1188 1146 1351 1160 5547 1220 1300 1380 3900 9447
BGE 362,52 345 336,1 307,75 345 1696,37 345 345 345 1035 2731,37
MEDA 165 165 330 135 135 465
Total Ressources 1064,52 1533 1482,1 1823,75 1670 7573,37 1700 1645 1725 5070 12643,37
C N C N C N C N C N C N C N C N C N C N
Villes sans bidonvilles (*) 212,6 136,7 145,7 320,1 374,2 183,6 640,5 160,0 678,7 124,0 2051,8 924,4 743,0 200,0 510,0 646,0 1899,0 200,0 5075,2
Aménagement Foncier 279,5 159,5 140,0 76,0 375,5 279,5 328,0 200,0 520,0 200,0 848,0 400,0 1903,0
Provinces du Sud 133,2 190,6 50,0 268,6 215,0 160,7 314,3 30,0 1121,7 240,7 320,0 150,0 470,0 0,0 1832,4
Habitat menaçant ruine 20,7 24,7 19,5 22,0 57,3 68,1 111,6 60,0 70,0 60,0 279,1 234,8 105,4 60,0 140,0 60,0 40,0 60,0 285,4 180,0 979,3
Dotations Fonds de
Garantie 200,0 100,0 0,0 300,0 100,0 100,0 100,0 0,0 300,0 600,0
Centres ruraux émergents +
EMPLOIS
ZAP 31,9 7,9 11,1 3,0 35,7 26,5 30,0 21,0 30,0 90,3 106,8 37,0 40,0 28,0 50,0 33,0 60,0 98,0 150,0 445,1
Quartiers non
réglementaires 157,3 143,5 145,2 124,1 128,3 56,4 209,4 50,0 120,0 20,0 760,2 394,0 58,0 10,6 26,0 17,0 20,0 84,0 47,6 1285,8
Micro crédit 0,0 10,0 10,0 0,0 20,0 10,0 20,0 30,0 0,0 60,0 80,0
Etudes 3,1 5,0 10,0 3,1 15,0 10,0 10,0 10,0 0,0 30,0 48,1
assistance à l'auto
construction 5,0 5,0 0,0 0,0 0,0 5,0
soutien à l'investissement 0,7 5,0 6,0 0,7 11,0 6,0 6,0 6,0 0,0 18,0 29,7
Sous Total 555,7 304,9 508,9 1006,8 999,7 343,8 1343,1 480,7 1280,0 390,0 4687,4 2526,2 1263,4 436,6 1182,0 463,0 1239,0 486,0 3684,4 1385,6 12283,6
Total emplois 860,6 1515,7 1343,6 1823,8 1670,0 7213,6 1700,0 1645,0 1725,0 5070,0
(*) Cette ligne comporte les opérations "VSB" ainsi que les opérations partielles de résorption de bidonvilles entamées en 2004 et avant.
C : Crédit de consolidation N : Nouveau crédit
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