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1. Généralités
La construction sismique est une préoccupation récurrente dans les pays exposés aux
tremblements de terre à l’instar de la Suisse, de la France, du Japon, d’Haïti de la Turquie et en
particulier de la RDC.
Les tremblements de terre provoquent des vibrations du sol qui, transmises aux bâti-
ments et constructions, les soumettent à des forces dynamiques cycliques horizontales, verti-
cales et de torsion dont les caractéristiques ne dépendent pas seulement de la secousse géni-
trice mais aussi de la géologie locale, de l’état des couches de surface, du type de construction,
etc. Ces sollicitations entrainent parfois la structure au-delà des contraintes maximales qu’elle
peut supporter si bien que des dégâts importants s’en suivent, notamment l’effondrement géné-
ral de la construction, dit en galette.
Les cas les plus dramatiques au monde sont : celui de Sumatra en Indonésie 26 dé-
cembre 2004, le plus fort en terme de magnitude 9,4 à l’échelle de Richter avec un bilan de227
898 morts et le plus meurtrier est de celui de Tangshan en Chine 27 juillet 1976 magnitude 8,2
avec un bilan de 240000 morts.
En République Démocratique du Congo, les cas récent datent du vendredi 19 septembre
2016, un séisme de magnitude 5,8 qui a fait 6 morts et des maisons effondrées.
Evidemment pour résister aux sollicitations sismiques, la stabilisation latérale de la
structure est primordiale étant donné que les forces horizontales induites par les accélérations
sismiques sont particulièrement redoutables pour les structures. En effet, ces dernières sont
surtout conçues pour résister à des charges essentiellement verticales.
De ce fait, des systèmes de contreventement habituels peuvent être envisagés pour la stabilisa-
tion sismique.
Ces principaux systèmes sont les suivants :
- Les voiles (mur de refend)
- Les portiques (cadres)
- Contreventements triangulés (treillis)
D’une manière générale, les éléments de stabilisation doivent être disposés de façon à
conférer à la construction une grande rigidité à la torsion.
Actuellement le choix est plus porté sur l’utilisation des voiles en béton armé pour la construc-
tion des structures dans les régions sismiques. La raison est que les voiles, outre leur rôle por-
teur vis-à-vis des charges verticales, sont particulièrement efficaces pour assurer la résistance
aux forces horizontales. Reprenant la plus grande partie de l’effort sismique, ils conditionnent
le comportement des structures et jouent un rôle primordial pour la sécurité.
Outre la stabilisation latérale, un certain nombre des dispositions des
constructions est à observer, on parle des normes de construction parasismiques pouvant per-
mettre le contrôle des sollicitations sismiques.
Notons que devant un séisme de magnitude 10, quelques soit les dispositions
parasismiques prisent, toutes les structures cèdent (détruites), on parle de catastrophe naturelle.
2. Problématique
Parmi les catastrophes naturelles qui affectent la surface de la terre, les secousses sismiques
sont sans doute celles qui ont le plus d’effets destructeurs possibles dans les zones urbanisées.
Face à ce risque et à l’impossibilité de le prévoir, il est nécessaire de mener une bonne étude
de construction des structures à ces zones ; les structures pouvant résister à des tels phéno-
mènes, afin d’assurer au moins une protection acceptable des vies humaines, d’où l’apparition
de la construction sismique.
Cette dernière se base généralement sur une étude dynamique des constructions agitées.
La construction doit être conçue et construite de manière à résister aux actions sismiques de
calcul définies dans une zone ; sans effondrement local et général ; conservant ainsi son inté-
grité structurale et une capacité portante résiduelle après l’événement sismique.
La conception parasismique serait alors efficace pour résister aux actions sismiques présen-
tant une probabilité de produire les dommages.
Comme nous l’avons souligné plus haut, le voile en béton armé étant le moyen de contre-
ventement par excellence, il est important de maitriser les méthodes de calcul de ces éléments
de structure pour garantir un niveau de sécurité satisfaisant des constructions érigées dans les
régions à risque sismique important, notamment à l’est de la République Démocratique du
Congo.
Mais aussi il est question de voir de plus près la différence sur le plan structural et orga-
nique le taux de participation d’un bâtiment en béton armé dans une zone sismique, les limites
des résistances et les dispositions à prendre pour empêcher l’écroulement de celui-ci.
Ayant ceci comme idées perplexes et alors à rendre claires, on poursuivra dans ce mémoire de
répondre à certaines questions dont :
comment concevoir les structures parasismiques ?
Quelles sont les méthodes liées à chaque cas d’ouvrage ?
3. Quelles sont les dispositions générales à mettre en pratique s’il y a ce changement d’état
des actions d’une structure ?
3. Hypothèses de travail
Le choix de ce sujet est dû au constat selon lequel les structures en zones sismiques
sont frappées à la longue par des catastrophes et n’offrent de bon résultat.
Ainsi, nous avons voulu lancer un défi à cette opinion et présenter une analyse judicieuse ou
un intérêt très évident, d’abord :
6. Délimitation du sujet
Nous avons limité nos investigations sur l’analyse de la stabilité globale du bâtiment
(techniquement) face au séisme (étude séismique, ce qui veut dire que l’analyse statique nous
servira que de passage) ;
Étude d’un bâtiment à usage des appartements d’habitation à Goma (espace) ; tout au long de
l’année 2023
7. Méthodologie
Elle consiste à se prémunir des informations possibles sur un projet et ensuite les éta-
ler.
Elle se résume en 3 phases :
A. Phase préliminaire
B. Phase secondaire
- Elle comporte les éléments qui sont :
Des entretiens avec les responsables municipaux ;
- Une visite de site pour les plus simples connaissances, ceci directement ou indirecte-
ment ;
- L’acquisition des plans et cartes du site.
Phase tertiaire (phase du bureau)
Dans celui-ci, il est question de compiler toutes les informations d’enquêtes et les différentes
d’années afin de rédiger le travail.
Soulignons que dans ce travail, on a eu à utiliser les logiciels tels :
- Robot structural analyses : modélisation et calcul de la structure,
- Le Revit : pour les dessins d’architecture ;
- Excel : pour quelques opérations mathématiques ;
- Google Earth pour la photo satellitaire ;
8. Division du travail
Outre l’introduction et la conclusion, le présent travail comporte quatre chapitres, à savoir :
I.1 INTRODUCTION
Les infrastructures publiques telles que écoles, hôpitaux, bâtiment d’habitation, visent-
elles à répondre aux besoins du plus grand nombre, quitte à réduire la qualité des construc-
tions ou à fournir des interventions pérennes quelles qui en soit leur prix vaste débat qui oc-
cupe beaucoup de responsables en charges des investissements publics depuis des nombreuses
années
L.3. CADRE THEORIQUE ET ARCHITECTUR DE L’OUVRAGE
І.3.1. Cadre Théorique
On propose dans ce rapport de projet, l’étude complète des éléments résistants et secondaires
D’un bloc irrégulier (R+10) d’habitation avec un commerce au Retz de chaussée.
Le bâtiment est composé de :
Un Retz de chaussée à usage commercial.
Le reste des étages sont à usage d’habitation.
Le bâtiment est un ouvrage classé dans le groupe 2, car il est à usage d'habitation et la hauteur
ne dépasse pas 48 m.
Elle se situe au bord du lac Kivu, à 29°14' de longitude Est et à 1°45' de latitude Sud. La ville
de Goma est limitée : Au Nord par le Territoire de Nyiragongo • Au Sud par le Lac Kivu • A
l'Est par la République Rwandaise • A l'Ouest par le Territoire de
Dans l’espace Notre champ d’investigations se trouve dans la ville de Goma, précisément
dans la commune de la Karisimbi au quartier Virunga ou le bâtiment d’habitation est
construit.
b. Température
Goma possède un climat océanique chaud sans saison sèche (Cfb) selon la classifica-
tion de Köppen-Geiger. Sur l'année, la température moyenne à Goma est de 18°C et les préci-
pitations sont en moyenne de 363.6 mm.
c. Végétation
Difficile de dire quelle végétation domine la ville de Goma puisqu'elle est recouverte à
quasi-totalité par les laves d'origine volcanique ou en d'autres lieux, par des maisons d'habita-
tion.
A l’instar d’autres entités administratives, la ville dispose d’une végétation et d’un paysage
riche.
e. Eléments démographiques
Toute fois les tribus autochtones de la province du Nord Kivu, sont représentées dans la ville
de Goma, à savoir :
Aussi également paisiblement ainsi que les étrangers africains, européens, asiatiques, améri-
cains et océaniques. Il est à noter que la diversité des tribus dans la ville de Goma avec des
cultures différentes a un impact négatif sur la promiscuité de logement et ses conséquences
sur la santé publique de la population.
Les origines récentes de la ville de Goma remontent de l’époque coloniale vers 1912.
Son site correspondrait au camp des travailleurs de la société nationale des chemins de fer
congolais (SNCC) situé près du port de la SNCC.
La SNCC voulait relier le Katanga au Kivu, par train et par bateau selon l’itinéraire suivant :
Lubumbashi-Kalemie-Unira-Bukavu-Goma.
Avant 1945, Goma fonctionnait comme un poste d’Etat en dépendance du territoire de Ru-
seur. Par la suite, Goma grandissait rapidement avec une population de 1000 habitants. En
1948, elle est d’un parquet sur l’initiative d gouverneur colonial. En 1951, elle devient le
chef-lieu du district du Nord-Kivu. En ce moment-là, la ville de Goma commence à prendre
de l’extension et à exercer un attrait considérable sur la population des milieux ruraux envi-
ronnants. Ce fut le début de l’exode rural.
Par la suite, l’autorité coloniale administrative décide de construire un centre pour ac-
cueillir la main-d’œuvre nombreuse. Goma change encore une fois des statuts et devient un
centre extra-coutumier par le décret du 08 Septembre 1954 avec une population estimée à
8600 habitants.
Les années 1950 revêtent un sens particulier pour la ville Goma. En 1954, cette entité a été
élevée à la fois au rang du territoire et du chef-lieu du district du Nord-Kivu.
Le fait de reconnaître le Nord-Kivu comme district trouvait sa raison d’être dans le
rôle économique combien important reconnu à Goma en 1950. A cela s’ajoute l’arrivée mas-
sive des colons blancs vers les années 1945 à 1950 dans l’ex-Kivu et l’extension de l’exploita-
tion minière dans le Kivu. Ces facteurs ont milité en faveur de la dislocation administrative
entre deux centres de Goma et de Bukavu.
Dans son évolution Goma devient Cité en 1946 et un centre extra-coutumier en 1954. Le 14
Août 1962, Goma devient le chef-lieu de la province du Nord-Kivu avec comme premier
Gouverneur Mole-BENENZETH. Mais suite à la contestation des territoires de Goma et de
Ruseur, les organes délibérants et exécutifs fonctionneront à Kiyose, puis à Saké. Dénis Palk
tiendra l’intérim du gouverneur à l’absence du titulaire et deviendra plus tard gouverneur en
1965.
En Décembre 1966, le Nord-Kivu redevient district quand fut décidé le retour aux anciennes
provinces et districts avant le référendum constitutionnel de juin 1967.
Le Nord-Kivu est élevé au rang de la région test en 1988 par l’ordonnance-loi n° 88-031 du
20 Juillet 1988, après le découpage de la région Kivu en trois provinces autonomes à savoir :
le Nord, le Sud et Maniema. Pour le Nord-Kivu, son chef-lieu est la ville de Goma selon l’es-
prit de l’ordonnance-loi n° 88-170 du 15 Novembre 1988
I.6.2. La dénomination
HOTEL DE VILLE est une dénomination de la deuxième république avec Mobutu. A l’avè-
nement de l’AFDL, l’Hôtel de ville deviendra, comme appellation Mairie de Goma
Les étrangers quant à eux nous remarquons qu’il des réfugiés et de non refugiés et ceci s’ex-
plique par la politique de l’hospitalité du bon voisinage qu’adopte notre pays.
CHAPITRE DEUXIEME : METHODES TECHNIQUE ET ANALYSE DES MATERIAUX
II.1 Méthodes et Technique
Introduction
Tous travail scientifique doit suivre une certaine démarche, une certaine voix sous le terme de
méthode afin d’arriver à acquérir des nouvelles connaissances, elle est définie comme l’en-
semble d’Operations intellectuelles par les quelles une discipline cherchent atteindre le résul-
tat démontrables et vérifiables.
a. Méthodes du Travail
Pour y arriver à la réalisation de notre travail, nous avons utilisé la méthode de travaux pu-
blics qui consiste à décomposer les différentes parties d’un tout et a les énumérées pour abou-
tir à ce qui est projeter à faire.
b. Technique de Recherche
Pour la récolte aux collectes des données nous avons recourus aux différentes techniques :
- Technique documentaire : dont la lecture des différents travaux de fin d’étude et des
ouvrages du domaine et d’autre source écrite, sans oublier les notes des certains cours.
- La technique d’observation directe : pour s’imprégner de la réalité topographique, la
forme et la géographie du site en étude.
- La technique d’interview libre : se basent sur les échanger avec les interlocuteurs
- La web graphie : pour nous aide à compléter certaine information aux notions non
trouvé dans les différents documents consulté.
Les matériaux de construction naturelle sont les matériaux de construction qui se trouvent
dans la nature, c’est-à-dire qui ne sont pas fabrique.
Parmi ces matériaux naturels, nous aurons à utiliser :
Les moellons
Les graviers
Le bois
L’eau de gâchage
a. Les moellons
Pierre de petites dimensions, brute embouchée ou équarrie (moellon d’appareil) employée
avec du mortier pour maçonner un mur.
Caractéristique physique
C’est une pierre tendre et qui résiste peu ou mal à l’écrasement. Sa forme irrégulière est
d’ailleurs due à cette caractéristique et a sa fragilité pour ne pas l’affaiblir encore, on ne peut
pas la tailler, mais juste l’effleurer.
Caractéristique chimique
Les caractéristiques chimiques d’un moellon se basent sur les phénomènes qui se passent lors-
qu’on soumet le moellon a la chaleur, des accidents ou des réactifs chimiques en général.
Ces phénomènes peuvent être les actions du feu et de l’acide.
Caractéristique mécanique
Les caractéristiques mécaniques d’une pierre à bâtir(moellon) sont basée sur la résistance en
compression, a la traction, a la torsion, etc.…
Un bon moellon qui peut être utilisée dans une construction doit présenter les qualités sui-
vantes :
Dure c’est-à-dire résistant aux différentes charges qui lui seront soumis
Misent en œuvre
Le moellon peut être utilisé dans la construction pour la réalisation des parois et des murs
lourds, la fondation et l’élévation.
Pour ce qui est de notre projet d’étude, le moellon nous servira pour la réalisation de la fonda-
tion, il doit présenter les mêmes qualités que nous venons de citée ci haut.
b. Les granulats
On appel granulant (autre fois agrégats) des roches casées ou broyées ou encore des fragments
roulés dans le lit des rivières ou du fleuve.
On peut aussi la définir comme étant un matériau inerte (sans volume défini) destinée notam-
ment à la confection de mortier et de béton.
Ils sont désignés par le rapport d/D dans le quel d et D représente respectivement la plus petite
et la plus grandes des dimensions du produit. Ces dimensions correspondent à la grosseur des
grains détermines par l’analyse granulométrique par tamisage selon la norme P18—560
Les roches mères doivent être sans action chimique sur le ciment et possible inaltérables du
point de vue construction, on s’intéresse à la qualité d’impuretés contenues à la forme et a la
compacité des granulats.
Sable : qui est l’agrégat qui a la plus petite grosseur qui varie de 0,08 à 5mm.
Gravier : sont des granulats qui ont des grosseurs variantes entre 5 à 12 mm pour les petits, 12
a 16mm pour les moyens et 16 à 35 mm pour les gros.
Les cailloux : ont des dimensions qui varient entre 25 à 40 mm pour les petits, 40 à 60 mm
pour les moyens et 60 à 100 pour les gros.
L’analyse granulométrique
La sedimenometrie qui s’adresse à des échantillons de contenant que des éléments de dia-
mètre inférieur à 100 Um, c’est-à-dire ce qui est désigné sans l’appellation de sol fin.
Pour ce qui est de notre projet d’étude, les granulats nous servirons pour confectionner le bé-
ton, ainsi que le mortier. Ils doivent être propres et de la forme arrondi ou concassée avec un
diamètre variant de 2 à 5 mm pour le sable et 12 à 16 pour le gravier.
c. Le bois
Le bois peut être défini comme la substance compacte de l’intérieur d’un arbre. Il constitue le
troc, les branches et les racines.
Ils constituent un matériau complexe dont les caractères sont essentiellement différents des
ceux des autres matériaux utilises dans la construction.
Classification de bois
Le troc comprend dans sa partie extérieure l’écorce. Sous l’écorce on trouve les libres tissus
perces canaux qui permettent la circulation de la sève élaborée. L’oublier ou cambium se
trouve au-dessous du liber et constituée des cellules en pleine activité de prolifération. Le
cœur, partie la plus développée de l’arbre est appelée bois parfait au durement, moelle, c’est
le centre du cœur.
Composition chimique
Sur le plan chimique, le bois est constitué de cellulose, matière principale qui entre 50%. La
lignine, matière très complexe de nature résineuse entre pour environ 20 à 30%.
Pour la charpente, nous aurons à utiliser les bois durs de marque chêne avec taux d’humidité
de 15% et pour la menuiserie, la marque a Formosa.
d. L’eau de gâchage
Eau incorporée au mélange de liant et granulat afin d’en clenche sa prise et de conférer au bé-
ton sa plasticité, donc son ouvrabilité, la qualité de l’eau de gâchage doit répondre à la bonne
NF EN 1008.
Il est évident que nous puissions bien faire la distinction qui existe entre l’eau de gâchage et
eau de prise.
L’eau de gâchage : c’est la quantité d’eau qu’on ajoute au mélange sec,
L’eau de prise : c’est la quantité d’eau que le ciment absorbe lors de sa prise, c’est-à-dire
l’eau d’hydratation du ciment.
Qualité d’eau de gâchage
L’eau de gâchage doit avoir la même caractéristique que l’eau potables. L’eau utilisée pour la
confection du béton ne doit pas contenir de matières en suspension au-delà des proportions
suivantes :
Nature de construction A
Donc, la quantité d’eau de gâchage varie d’un béton a l’autre avec sa composition granulomé-
trique.
II.3.5 Les matériaux artificiels
Les matériaux de constructions artificielles sont des matériaux extraits des matériaux naturels
ayant subi des modifications chimique t physique dans leurs structure interne.
Parmi ces matériaux artificiels, nous aurons :
Les ciments
La brique
Le mortier
Le béton
L’acier
a. Le ciment
Pour ce qui est de notre projet, le ciment utilisé sera le portland artificiel.La norme N.B.N 48
de l’I.B.N. définie le ciment portland, comme un produit obtenu en partant d’un mélange arti-
ficiel de carbonate de chaux et d’argile ou de toutes autres matières renferment essentielle-
ment de la chaux, de la silence et alumine et elle ajoute ce mélange rigoureusement dosé fine-
ment moulu et parfaitement hémogénies dans toutes les parties et soumis à la cuisson jusqu’au
commencement du ramollissement.
Apres cuisson, les ciments portland ne peuvent être additionnes d’aucune matière sans
prendre leur dénomination.
Composition chimique
La composition chimique du ciment portland varie entre les limites suivantes, pour un ciment
moulu débarrassé de toute humidité :
Chaux : 62 à 67%
Silice : 19 à 25%
Anhydride sulfurique : 1 à 3 %
Alumine : 3 à 8 %
Oxyde de fer : 2 à 5%
Magnésium : 0,5 à 2%
K2O + Na2O : 0,5 à 1,2%
Qualité d’un bon ciment
Un bon ciment ne doit pas durcir rapidement ni charger de volume pendant le durcissement. Il
doit avoir une teinte uniforme et adhérer fortement à la pierre.
Pour connaitre si le durcissement fait augmenter le volume du ciment on place celui-ci entre
des verres minces on le laisse durcir si le volume augmente, le verre soute.
Utilisation dans le projet
Pour ce qui est de notre projet, le ciment sera utilisé comme liant de mortier de maçonnerie et
les bétons.
b. La brique
Le brique est un matériaux de construction qui est fabrique en partant d’une petite quantité
d’argile, préalablement mise en forme a une température appropriée a la température de frit-
tage.
Les particules d’argile commencent alors à fondre et s’agglomèrent pour former une masse a
caractère pierreux. Après la cuisson, la brique conserve une certaine porosité qui lui confrère
d’ailleurs des propriétés spécifiques et la distingue des autres matériaux de construction.
Resistance des briques
Les bonnes briques ordinaires pleines résistent à des compressions, pouvant atteindre 300 a
350kg/cm2. Les briques moyenne atteignent entre de service de 12kg/cm2.
Qualité d’une bonne brique
Une bonne brique doit être parfaitement moulée, arête vives et sans ébréchure. Elle doit
rendre un son clair quand on la frappe contre un corps dur ou contre une autre brique, avoir le
grain fin et serre et être homogène dans la cassure, ne renfermer aucun élément décomposable
a l’aire et susceptible de la dégrader, ne pas renfleraient à l’humidité et la feraient doit résister
aux intempéries et aux pressions.
Tableau N°6
Les dimensions de brique utilisé au Congo
FORME DE BRIQUE DIMENSION
Pour ce qui est de notre projet d’étude, nous allons utiliser le brique pleine grand format pour
la maçonnerie d’élévation et de mur pignon.
c. Le mortier
Un mortier est un mélangé de liant (chaux, ciment) de sable et de l’eau réalisée dans des pro-
portion bien définies de manières à obtenir une pâtée de plastique convenable pour la mise en
œuvre. Il sert à lier les différents éléments constituants toute maçonnerie ou à exécuter des re-
vêtements.
Fabrication de mortier
Les mortiers seront fabrique selon la prescription, consignée dans le cahier de charge par le
maitre d’œuvre ou encore du fabricant de ciment.
Ils seront couramment faits manuellement car utilisé d’habitude pour les petits travaux (béton
de propriété, enduits etc…)
Qualité de mortier
Pour ce qui est de notre projet en étude, le mortier nous servira pour la maçonnerie en brique
avec un dosage de 250kg/m3.
d. le béton
Le béton hydraulique est un mélange optimal de liant (ciments artificiels) de granulats natu-
rels ou artificiels (sables, gravillons, graviers) d’eau et éventuellement d’adjuvant c’est aussi
un matériau qui est caractérisée par la résistance a la traction et en compression.
Composition du béton
Comme nous venons de définir ci haut, le béton est composé de :
Granulat (sable et gravier)
Ciment
Eau de gâchage
Qualité du béton
La qualité essentielle du béton est : la résistance à l’écrasement et son ouvrabilité. Ces deux
propriétés dépendent en grande partie d’un facteur qui est la teneur en eau.
D’autres qualité a considéré sont : la perméabilité, l’isolat contre la chaleur.
Pour ce qui est de notre projet, le béton sera utilisé pour : le coulage de béton de propriété,
coulage des escaliers, coulage de chainage et Chappe d’égalisation.
Dans le coulage des socles, de Chappe de chainage : nous aurons a les associer par des arma-
tures pour nous donner ce que nous appelons béton arme.
e. Acier
L’acier est un alliage métallique utilise dans les domaines de la construction métallique et de
la construction mécanique.
Dans le commerce, on distingue les différentes sortes d’acier en fonction de leurs contraintes
de ruptures. Ces contraintes de ruptures ont également en fonction de la teneur de carbone de
l’alliage.
Qualité d’un bon acier
Les aciers de la construction doivent remplir les conditions suivantes :
Ils ne doivent pas se casse ni chaud ni à froid
Il doit se plier à 180° à l’essai de pliage sans se fissurer du cotée de sa traction.