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La construction parasismique (ou anti-sismique) regroupe l'étude du comportement des

bâtiments et structures sujets à un chargement dynamique du type sismique et la réalisation de


bâtiments et infrastructures résistant aux séismes.

Les objectifs principaux de la construction parasismique sont de :

-comprendre l'interaction entre les bâtiments ou autres infrastructures de génie civil et le sol

-prévoir les conséquences potentielles des tremblements de terre

-concevoir et construire des structures résistant aux tremblements de terre, conformément aux
normes de construction locales.

Une structure ne doit pas nécessairement être extrêmement résistante et dispendieuse.

Mode de calcul de la propagation des ondes sismiques


Avant les années 1960, les structures étaient parfois calculées simplement en ajoutant un effort
horizontal statique. Cela ignorait totalement les phénomènes de résonance liés au contenu
fréquentiel des mouvements du sol et aux modes propres de vibration des structures.

Classiquement, les bâtiments sont considérés comme des oscillateurs multiples : plusieurs
masses reliées entre elles et au sol par des ressorts et des amortisseurs, modélisés par des
barres ou par éléments finis.

Dans l'espace, un nœud possède six degrés de liberté ; certaines modélisations réduisent ce
nombre5.

En restant dans le domaine élastique et linéaire, la relation entre le vecteur des forces et celui
des déplacements fait intervenir une matrice de rigidité constante dans le temps.

Dans ce domaine, on dispose de deux grandes méthodes de calcul, basées sur le principe de la
décomposition modale :
la première a recours à un accélérogramme et permet de calculer à chaque instant le
déplacement des nœuds et d'en tirer les efforts dans la structure (analyse dynamique) ;

la seconde fait usage des spectres de réponse : elle calcule les réponses maximales pour chaque
mode propre pris séparément et elle les combine pour trouver les efforts maximaux (méthode
du spectre de réponse).

Le problème du bâti ancien


Il regroupe une grande partie des enjeux car le parc immobilier se renouvelant au rythme de 1 %
environ par an, il faudrait environ un siècle pour mettre aux normes tous les bâtiments sans
conforter le bâti ancien. Parfois, on peut associer à ces opérations des opérations d'isolation,
insonorisation et économies d'énergie qui en diminuent le coût global.

Sur un plan purement technique, la grande difficulté consiste à disposer de données fiables sur
la constitution de l'existant, en termes de rigidité et de résistance. Cette connaissance est en
effet nécessaire pour évaluer les capacités initiales du bâtiment et, ensuite, pouvoir faire le choix
d'un confortement adapté. L'Eurocode 8-3 traite de ces points sur un plan assez qualitatif et
donne quelques outils de calcul. Mais l'Ingénieur reste tout de même assez démuni lorsque les
données existantes sont maigres ou par trop incertaines.

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