10.RPS 2000

Pr M.
RGUIG Calcul dynamique et sismique des structures 2011-12
CODE PARASISMIQUE
MAROCAIN
(RPS 2000)
Pr M. RGUIG Calcul dynamique et sismique des structures 2011-12
Objet et domaine d’application du RPS 2000

- Définir l’action sismique sur les bâtiments ordinaires
- Exigences minimales de conception et de calcul
- dispositions constructives pour résister convenablement aux
secousses sismiques
- Constructions nouvelles et existantes subissant des
modifications importantes
- Structures en BA et en acier avec 3 types de contreventement :
* Portiques : composés de poteaux et poutres à nœuds rigides
ou charpente contreventée,
* Refends : murs isolés ou couplés (murs couplés reliés par des linteaux
régulièrement espacés et renforcés)
* Systèmes mixtes : portiques et voiles (les portiques doivent
reprendre 80% min de la charge verticale) – système très peu utilisé 2/56
Structures non couvertes par ce règlement :
- Ponts et barrages (ouvrages d’art)
- Bâtiments industriels à destination particulière (centrales

nucléaires, usines chimiques, …)
- Ouvrages réalisés avec des matériaux autres que

le BA et l’acier.
- Structures à risques : adopter des méthodes et des modèles

plus poussés.
3/56
Objectifs du règlement
Sécurité du public :
- Limiter la probabilité d’effondrement des structures et les

dommages structuraux importants.
Protection des biens matériels :
- Limiter la déformabilité des structures et les déplacements

inter-étages,
- Equipements couteux à ancrer et à stabiliser contre un

séisme.
4/56
Séismes à faible intensité :

- Rigidité suffisante des structures pour limiter les déformations
et éviter les dommages,
Séismes modérés :
- Résistance suffisante, en plus de la rigidité, pour rester dans
le domaine élastique des matériaux,
Séismes violents :
- Ductilité importante, en plus de la rigidité et la résistance,
pour absorber l’énergie du séisme sans s’effondrer.
5/56
Sécurité et performance des bâtiments

- Vérification de l’équilibre, de la résistance et de la stabilité
de forme de la structure (Etat Limite Ultime ou de sécurité),
- Vérification de la déformation de la structure (Etat Limite d’Utilisation),
- Classement des bâtiments :
Classe I : Importance vitale

- hôpitaux, Protection civile, Réservoirs et châteaux d’eau, centrales électriques, postes
de police, …
- bâtiments publics : écoles, universités, mosquées, stades, …
- bâtiments de stockage des produits à haut risque pour la population et
l’environnement, …
Classe II : bâtiments d’habitation, bureaux, commerces, …
6/56
- Autre facteur de sécurité (Coefficient d’Importance I) :
Classe de constructions Coefficient I

Classe I 1.3
Classe II 1.0
- Niveaux de ductilité :
Niveau 1 (ND1) : Structures évoluant dans le domaine élastique; le règlement

n’impose pas de prescriptions spéciales.
Niveau 2 (ND2) : Dispositions spécifiques pour permettre aux structures de

travailler dans le domaine inélastique; protection raisonnable contre les
ruptures prématurées.
Niveau 3 (ND3) : Grande capacité de dissipation d’énergie; un nombre de dispositions

exigées (minimiser la probabilité de ruptures prématurées, augmenter la résistance)
7/56
- Ductilité et classes de bâtiments :

Classe amax < 0.1g 0.1g < amax < 0.2g amax > 0.2g
Classe I ND1 ND2 ND3
Classe II ND1 ND2
Facteur de comportement K (coefficient de ductilité) :
- il caractérise la capacité de dissipation d’énergie.
Système de
ND1 ND2 ND3
contreventement
Portiques 2 3.5 5
Portiques et
2 3 4
voiles
voiles 1.4 2.1 2.8
8/56
Coefficient d’amortissement  :
Type de structure  (en %)

- Structures en béton armé
5
- Ossatures métalliques avec murs extérieurs lourds et cloisons
- Ossatures métalliques avec murs extérieurs et intérieurs légers 3
- L’amortissement représente les frottements internes

développés dans la structure en mouvement
- Amortissement visqueux (force proportionnelle à la vitesse)
-  est exprimé en pourcentage de l’amortissement critique.
9/56
Règles de base de conception
- Béton :
* comportement stable en subissant de grandes
déformations réversibles,
* caractéristiques mécaniques conformes au règlement.
Toutefois, 28 doit être supérieur à 22 Mpa.
- Acier :
* armatures de haute adhérence (HA),
* limite d’élasticité de 500 MPa,
* adopter un coefficient de sécurité : s = 1.15
(autres règlements : s = 1 !!!)
* diagramme - est celui du règlement BA.
10/56
- Choix du site :
* éviter le voisinage des failles actives et passives,
* classification du site obligatoire (en analysant le sol),
* situations dangereuses :
 remblai non compacté ou sol reconstitué,

 présence de nappe peu profonde (risque de
liquéfaction)
 risque de glissement de terrain.
* mesures à prendre pour limiter les risques présents.

11/56
- Fondations :
* Assurer l’encastrement de la structure dans le sol,
* limiter les tassements différentiels pour ne pas affaiblir

la résistance de la structure,
* points d’appuis à solidariser par un réseau

bidimensionnel de longrines pour limiter les déplacements
horizontaux relatifs,
* favoriser la défaillance de la structure avant la

défaillance des fondations,
* entretoiser les pieux sur 2 directions,
12/56
- Régularité des structures :

Structure régulière si :
Forme en plan :
* formes simples (rectangles …). Distribution
sensiblement symétrique de masse et de rigidité suivant
les directions des éléments structuraux.
* parties saillantes ou rentrantes :
13/56
* A chaque niveau, la distance entre le centre de masse et le

centre de rigidité, mesurée perpendiculairement à la direction
de l’action sismique, ne doit pas dépasser 0.20 fois la racine
carrée du rapport de la raideur de torsion sur la raideur de
translation.
* Élancement :
Forme en élévation :
* Distribution sensiblement régulière de la rigidité et de la
masse sur la hauteur (Les variations de la rigidité et de la masse entre deux étages
successifs ne doivent pas dépasser respectivement 30 % et 15 %)
* Rétrécissement d’un niveau de 15% max /à au niveau en
dessous. Rétrécissement global de 25% max.
* Élargissement maximal d’un niveau de 10% /au niveau en
dessous. Ne pas dépasser 25% au total.
* Bâtiments de hauteurs < 12m : changement max de 40% au
lieu de 25%. 14/56
* séparer les bâtiments de

hauteurs et masses différentes
(écart > 15%)
* joint > à la somme des

déformations latérales yc les
déformations de torsion
* Joint > .H2 avec

=0.003 béton
=0.005 acier
H2 : hauteur du petit bâtiment
* Joint min = 50 mm
15/56
- Éléments non structuraux :
* S’assurer que les cloisons, négligées dans les calculs, ne

présentent pas d’efforts de torsion importants,
* Disposer les cloisons de sorte à ne pas transmettre d’efforts

au système structural s’ils ne sont pas pris en compte dans le
calcul
* s’assurer de la résistance du système en cas d’interactions

entre le système structural et les éléments non structuraux.
16/56
Données sismiques
Séismes enregistrés
entre 1900 et 1998
17/56
Zonage sismique
(accélération max) :
3 zones reliées à
l’accélération
horizontale max du sol
18/56
Coefficient d’accélération :
Les valeurs de A pour les 3 zones sismiques :
19/56
Types de sites de sol :
En cas d’absence de données sur le sol, on prend en compte

le site S2
20/56
Coefficients des sites :
21/56
Spectre de calcul :
(facteur d’amplification)
Coefficient
d’amortissement  = 5%
de l’amortissement
critique.
22/56
Tableau des facteurs

d’amplification :
* pour  ≠ 5%, on multiplie les

ordonnées du spectre par le
coefficient :
23/56
Evaluation de l’effort sismique
- Approche statique équivalente :
* Substituer les efforts dynamiques par des efforts statiques

équivalents,
* Calcul de contreventement par une méthode usuelle de calcul
des structures,
* Dimensionnement en utilisant les règlements de BA et
construction métallique,
Conditions d’application :
* Bâtiment régulier,
* Hauteur max ≤ 60m et période fondamentale ≤ 2 s.
24/56
Forces sismiques latérales équivalentes :
* Effort tranchant appliqué à la base, et il est calculé par :
A : coefficient d’accélération de la zone,

S : coefficient du site,
D : facteur d’amplification dynamique, (calculé par le spectre de réponse)
I : coefficient de priorité,
K : facteur de comportement,
W : charge prise en poids de la structure.
Charge W donnée par :
G : charges permanentes,
Q : charges d’exploitation.
25/56
Valeurs du coefficient  :
26/56
Répartition verticale de la charge

sismique :
* Force totale V répartie sur la
hauteur de la structure :
Ft appliquée au sommet et le reste
(V-Ft) appliqué sur tous les niveaux
yc le plus haut,
Fn : force horizontale de calcul du niveau n,

Wn : charge totale du niveau n,
hn : hauteur du niveau n à partir du sol,
T : période fondamentale de la structure. 27/56
- Evaluation de la période fondamentale :
* Ossature à nœuds :
* Autres structures :
N : nombre d’étages,
H : hauteur totale de la structure,
L : longueur du mur ou de l’ossature qui constitue le principal
système de contreventement dans la direction du séisme.
* Si L n’est pas bien défini, prendre la dimension du bâtiment
dans la direction du séisme.
* Bâtiments assimilés à des consoles :
m : masse linéique du bâtiment, H : hauteur totale et EI :
rigidité de flexion.
28/56
* Bâtiments en portiques :
N : nombre d’étages,
M et k=kp+kr : masse et rigidité par niveau
* Rigidité latérale du portique Kp :
Avec : et
(voir figure suivante)
* Rigidité latérale d’un panneau de remplissage :
m : nombre travées,
Er : module d’élasticité,
e : épaisseur du panneau
 : angle de la diagonale avec l’horizontale du panneau.
29/56
30/56
- Approche dynamique :
* Utilisée par exemple si la condition de régularité ou de

hauteur n’est pas vérifiée pour la méthode statique équivalente,
* l’approche dynamique peut être basée sur :
+ La réponse maximale de la structure au moyen de spectres de

réponse adaptés au site de la construction,
+ Un calcul direct en fonction du temps par l’utilisation

d’accélérogrammes adaptés au site de la construction.
* La force latérale V doit être supérieure à 0.9 fois la valeur

obtenue par la méthode statique.
31/56
Modélisation :
* Construire un modèle spatial qui tient compte des couplages

des DDL et des propriétés dynamiques réelles de la structure,
* Si la structure possède 2 directions orthogonales, sans

couplage entre les DDL horizontaux et verticaux, elle peut être
analysée au moyen de deux modèles plans séparés, chacun
suivant une direction orthogonale,
* Pour déterminer les forces d’inertie agissant à chaque niveau

de la structure, celle ci peut être modélisée par un système
élastique où les masses sont concentrées à chaque niveau.
32/56
Analyse par spectres de réponse « approche modale » :

* Détermination de la réponse max, par les spectres de
réponse, de la structure pour chacun de ses modes propres,
* Réponse max = combinaison des modes propres dominants,
* Combinaison classique = racine carrée des carrés des
réponses max.
* Modèle plan : adopter min les 3 premiers modes de vibration,
* Modèle 3D : adopter min les 4 premiers modes
Analyse par accélérogrammes (calcul direct) :
* Utilisation de plusieurs accélérogrammes adaptés au site,
* Système linéaire  technique des modes propres est la plus
utilisée. Réponse dyn. = combinaison des réponses des 4
premiers modes min.
* Système non linéaire  utiliser méthode dite « pas à pas »
33/56
- Effet de torsion :
* Sur chaque niveau du

bâtiment, force sismique F
déplacée de 1 puis 2 dans
l’autre sens :
e : distance entre centre de

rigidité et centre de masse,
L : dimension horizontale  à F
* Chaque élément de résistance est conçu pour résister aux

effets extrêmes des différents cas de chargement.
34/56
Dimensionnement et dispositions constructives
Combinaison fondamentale d’actions :
G : poids mort et charges permanentes de longue durée,

E : effet sismique,
N : action de la neige,
Q : charges d’exploitation
 : facteur d’accompagnement (voir tableau plus haut).
* L’action du vent n’est pas à combiner avec l’action sismique.
35/56
- Sollicitations de calcul :
* Sollicitations de dimensionnement (N, V, M, T) obtenues par
une analyse linéaire de la structure,
* Tenir compte du niveau de ductilité choisi,
ND1 : éléments structuraux dimensionnés et vérifiés
conformément au règlement (BA et CM) par les sollicitations
obtenues d’une analyse linéaire,
ND2 et ND3 :
* Éléments fléchis non comprimés :
N : effort axial; B : aire de la section de l’élément
Fc28 : résistance caractéristique.
* Les sollicitations de calcul pour les éléments structuraux non
soumis à un effort axial sont obtenues directement à partir de
l’analyse linéaire de la structure,
36/56
* Éléments fléchis comprimés :

- Portiques : si plus de 3 étages et approche statique équiv.
Utilisée  multiplier les moments fléch. Par le coef. dyn.  :
Portique plan :
Portique 3D :
 est constant sur les 2/3 sup et

Variable sur le 1/3 inf.
- Voiles :
Méthode statique équiv. Utilisée  multiplier les efforts de
cisaillement par  :
N : nombre d’étages du bâtiment.

37/56
- Dimensionnement et détails constructifs :

Zones critiques : (concentration de déformations)
- assurer la continuité des aciers,
- disposer armatures de confinement (spirales continues, cadres,
étriers et épingles). Ancrage par crochets à 135° ou retour
rectiligne de 10cm min.
Eléments linéaires fléchis non comprimés :
- dimensions transversales
d’une poutre h et b (h>b) :
bc : dim. poteau ment à la poutre,

hc : dim. poteau ǁment à la poutre.
38/56
- distance entre axes de la

poutre et du poteau support
≤ 0.25 fois la largeur du
poteau. (e ≤ 0.25*bc)
- Armatures longitudinales :
ND1 :
+ armatures long. HA et
min = 10mm²,
+ ratios d’armatures :
ND2 et ND3 : (en plus des 2 dispositions ci haut)

+ zone critique :
section comprimée  0.5* section tendue,
+ coudes et crochets non permis ds les poteaux (sauf ds
certains cas : liaisons avec semelle, voisinage surface libre …) 39/56
+ 25% min de la section sup d’armatures disposées aux

extrémités et à prolonger sur toute la longueur de poutre,
+ poutre en T ou L solidaire d’une dalle croise une autre poutre
similaire sur un poteau, on peut disposer dans la dalle, de
chaque coté de l’âme 1/8 de la section d’armatures tendues, la
largeur de la bande est égale à 2 * l’épaisseur de la dalle pour
les poteaux de rive et 4 * l’épaisseur pour les poteaux intérieurs
- Armatures transversales :
+ zones critiques :
++ extrémités non libres (lc=2*h)
++ zones contenant armatures
comprimées
++ zones de longueur = 2 * h
de la poutre pour une ductilité ND2,
situées de part et d’autre de la section de concentration max de contraintes (rotule
plastique). Cas ND3 : lc  2 * h.
40/56
+ min = 6mm,
+ 1ères armatures à 5cm max de la face du poteau,
+ structures ND1 et ND2, valeur max de l’espacement s :
L : diamètre des barres longitudinales,

T : diamètre des barres transversales.
+ structures ND3 :
41/56
Eléments linéaires fléchis comprimés :
- dimensions min. du poteau :
et
bc : dimension poteau ment à la poutre,

hc : dimension poteau ǁment à la poutre.
- zones critiques :
+ extrémité poteau sur lc :
hc : grande dim. De la section du poteau,
he : hauteur nette du poteau.
42/56
+ mur de remplissage
incomplet des 2 cotés du
poteau :
bc : dim. Poteau ǁ au mur,

hr : hauteur de remplissage.
43/56
+ espacement
max. :
Nœuds poteaux-poutres :
- Favoriser la formation de
rotules plastiques dans les
poutres,
- Moments ultimes (en valeurs
absolues) doivent vérifier :
44/56
- Assurer la continuité des armatures dans les poutres,

- Même densité de cadres et d’étriers dans les nœuds que dans
les extrémités des poteaux,
Poteaux supportant voile

discontinu : (ou mur de remplissage)
+ confiner ces poteaux sur toute
la hauteur
+ armatures transversales en
spirales continues, ou cadres
avec ancrage en crochets
de 10cm.
45/56
Voiles de contreventement :
- dimensions :
+ épaisseur min. :
Voile non rigidifié à ses 2 extrémités
Voile rigidifié à 1 extrémité
Voile rigidifié à ses 2 extrémités

he : hauteur nette de l’étage.
- ouvertures rangées verticalement dans les voiles et
régulièrement espacées,
- Disposer ou renforcer le ferraillage autour des ouvertures,
- Chaînage vertical sur la hauteur de l’étage aux extrémités et
intersections des voiles, assurer le recouvrement entre étages,
- Croisement voile-plancher : chaînage horizontal continu.
Chaînage des linteaux. 46/56
- Zones critiques des voiles sur une hauteur lc de la base :
H, L : hauteur et largeur du bâtiment.

Ferraillage min. :
- Les éléments verticaux (trumeaux) à armer par aciers verticaux
et horizontaux,
- Taux min. d’armatures : 0.2% de la section horizontale,
- Taux max. : 4%
- max ≤ 1/10 de l’épaisseur du mur,
- Espacement des barres :

e : épaisseur du voile.
- Les 2 nappes à relier. Barres horizontales vers l’ext. Avec

crochets à 135° et longueur de 10,
47/56
- chaînages verticaux aux extrémités en 4T10 min ligaturés avec

des cadres avec un espacement de 10 cm.
- chaînages horizontaux avec section min. de 3cm²,
- chaînages des linteaux en 2T10 ancrés de 50 cm,
- zones critiques : chaînages min. verticaux à chaque extrémité
de 4T12 et cadres T6 esp. 10cm au plus.
Linteaux entre trumeaux (poutres de jonction) :
- Largeur diagonale comprimée = max(0.2h, 200mm),
- Armatures min. :
+ Armatures long. A1, placées à la base et au sommet du
linteau avec une section min.  0.15% de la section du mur
(figure en bas),
- Armatures long. de peau disposées en 2 nappes Ap < 0.2%,
- Armatures transversales égales à :
48/56
49/56
- Armatures diagonales (2 cas) :

+ contrainte cisaillement :
Efforts de flexion et cisaillement repris par des bielles en acier
suivant les 2 directions diagonales. Section d’armature diag. :
Avec :
Tan  = h/l; T : effort de cisaillement;
h, l : hauteur et longueur du linteau,
Cadres ou spirales en T6 à disposer le long des diagonales avec

esp. max. de 10 cm.
+ contrainte cisaillement :
Adopter des armatures inf. et sup. identiques.

Linteau calculé en flexion simple comme une poutre ordinaire.
Ancrage d’armatures diag. dans les trumeaux majoré de 50%.
50/56
Éléments métalliques :
* A concevoir, en zone3, de manière que certains éléments
structuraux aient un comportement dissipatif par l’utilisation de
dispositif spécifique ou l’augmentation de l’hyperstaticité,
* Eviter l’instabilité locale des éléments comprimés siège de
rotules plastiques en respectant les dimensions nominales des
sections de ces éléments,
* Les structures en cadres nœuds rigides, doivent être
dimensionnées de telle sorte que les rotules plastiques se
produisent dans les poutres au voisinage des nœuds,
* Les poteaux doivent être vérifiés vis-à-vis de l’effort tranchant
pour s’assurer de la capacité de résistance des rotules qui
pourraient se former aux extrémités des poteaux,
* Les poutres doivent résister au déversement par les
dimensions de leurs sections ou par entretoises.
51/56
Constructions en maçonnerie :
* Matériaux :
- blocs en béton creux ou pleins;

- briques de terre cuite creuses ou pleines;
- moellons;
- mortier constitué de sable et ciment et dosé à 200 kg/m3.
Dispositions règlementaires (voir RPS 2000).
52/56
Règles de la vérification de la sécurité
Stabilité au glissement :
* constructions en pente : massif défini par la surface de
glissement la plus critique doit rester stable. Bâtiment à
dimensionner pour résister à une poussée de glissement  1.5 *
charges agissant sur le bâtiment.
Stabilité des fondations :
système des fondations : sol d’assise doit rester dans le domaine

élastique, c-à-d sans déformations résiduelles importantes.
53/56
Stabilité au renversement :
* Stabilité satisfaite si :
ϴ : indice de stabilité; K : coefficient de comportement.
W : poids au dessus de l’étage considéré;
V : action sismique au niveau considéré;
h : hauteur de l’étage; el : déplacement relatif;
* Effet du second ordre à considérer si :
* Stabilité non satisfaite si :
(ancrage exigé si stabilité non vérifiée)
Vérification de la résistance :
* Vérifier les éléments à grande dissipation d’énergie :
Sd : Sollicitation de calcul relative à la flexion avec et sans effort
axial, à la torsion, à l’ effort de cisaillement.
Rd : Résistance ultime de calcul du même élément.
54/56
Vérification des déformations :
* Déplacements latéraux inter-étage el doivent vérifier :
h : hauteur de l’étage;
K : coefficient de comportement.
* Déplacement latéral total g :
H : hauteur totale de la structure.
55/56
Fondations
56/56

10.RPS 2000

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Objet et domaine d’application du RPS 2000

Structures non couvertes par ce règlement :

- Ponts et barrages (ouvrages d’art)

- Bâtiments industriels à destination particulière (centrales

- Ouvrages réalisés avec des matériaux autres que

- Structures à risques : adopter des méthodes et des modèles

- Limiter la probabilité d’effondrement des structures et les

Protection des biens matériels :

- Limiter la déformabilité des structures et les déplacements

- Equipements couteux à ancrer et à stabiliser contre un

Séismes à faible intensité :

Sécurité et performance des bâtiments

- Vérification de la déformation de la structure (Etat Limite d’Utilisation),

- Classement des bâtiments :

Classe I : Importance vitale

Classe II : bâtiments d’habitation, bureaux, commerces, …

- Autre facteur de sécurité (Coefficient d’Importance I) :

Classe de constructions Coefficient I

Niveau 1 (ND1) : Structures évoluant dans le domaine élastique; le règlement

Niveau 2 (ND2) : Dispositions spécifiques pour permettre aux structures de

Niveau 3 (ND3) : Grande capacité de dissipation d’énergie; un nombre de dispositions

- Ductilité et classes de bâtiments :

Facteur de comportement K (coefficient de ductilité) :

- il caractérise la capacité de dissipation d’énergie.

Type de structure  (en %)

- L’amortissement représente les frottements internes

- Amortissement visqueux (force proportionnelle à la vitesse)

-  est exprimé en pourcentage de l’amortissement critique.

Règles de base de conception

* éviter le voisinage des failles actives et passives,

* classification du site obligatoire (en analysant le sol),

 remblai non compacté ou sol reconstitué,

* mesures à prendre pour limiter les risques présents.

* Assurer l’encastrement de la structure dans le sol,

* limiter les tassements différentiels pour ne pas affaiblir

* points d’appuis à solidariser par un réseau

* favoriser la défaillance de la structure avant la

* entretoiser les pieux sur 2 directions,

- Régularité des structures :

* A chaque niveau, la distance entre le centre de masse et le

* séparer les bâtiments de

* joint > à la somme des

* Joint > .H2 avec

- Éléments non structuraux :

* S’assurer que les cloisons, négligées dans les calculs, ne

* Disposer les cloisons de sorte à ne pas transmettre d’efforts

* s’assurer de la résistance du système en cas d’interactions

Les valeurs de A pour les 3 zones sismiques :

Types de sites de sol :

En cas d’absence de données sur le sol, on prend en compte

Coefficients des sites :

Tableau des facteurs

* pour  ≠ 5%, on multiplie les

Evaluation de l’effort sismique

- Approche statique équivalente :

* Substituer les efforts dynamiques par des efforts statiques

Forces sismiques latérales équivalentes :

* Effort tranchant appliqué à la base, et il est calculé par :

A : coefficient d’accélération de la zone,

Charge W donnée par :

Répartition verticale de la charge

Fn : force horizontale de calcul du niveau n,