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Le jeu échecs à l'école

"Il y a plus d'aventures sur un échiquier que sur toutes les mers du monde"
Pierre Mac Orlan

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Des échecs pour mieux grandir

« Les échecs sont un jeu par leur forme, un art par leur essence et une science par leur difficulté
d'acquisition. Ils peuvent vous procurer autant de plaisir qu'un bon livre ou une belle musique,
mais vous n'aurez une réelle joie que si vous arrivez à bien jouer. »

Tigran Petrossian

Les enfants s'amusent en jouant aux échecs !


Loin d'imaginer, lorsqu'ils poussent leur pièce, qu'ils sont en train de progresser sur bien des plans :
✗ Les mathématiques : tout le monde en est persuadé ! La géométrie, l'espace, le calcul...
✗ L'expression française : les enfants utilisent des phrases pour formuler leurs pensées.
✗ L'imagination : il faut la développer pour concevoir un plan et surprendre son adversaire.
✗ L'esprit critique : ils doivent argumenter leur choix.
✗ Le fair-play : il n'est pas facile de perdre sans verser une larme, il n'est pas simple de gagner
sans exulter bruyamment... !

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Le jeu d’échecs bientôt enseigné à l’école ?

« Considérant que le jeu d’échecs est un sport accessible aux enfants de toutes les catégories
sociales et que ce jeu pourrait contribuer à la cohésion sociale et à la réalisation d’objectifs de
politique générale, tels que l’intégration sociale, la lutte contre la discrimination, la réduction du
taux de criminalité et même la lutte contre différentes formes d’addiction…

Tout bonus pour nos élèves


Considérant que, indépendamment de l’âge de
l’enfant, il peut améliorer sa concentration, sa
patience et sa persévérance ; qu’il peut
développer son sens de la créativité, de
l’intuition, sa mémoire, sa capacité d’analyse
et ses compétences décisionnelles ; que le jeu
d’échecs permet également d’apprendre la
détermination, la motivation et l’esprit
sportif », le Parlement européen plaide pour
son introduction dans le cursus scolaire des
écoles. Une déclaration écrite qui allait dans ce
sens avait même été adoptée le 15 mars dernier,
soutenue par plus de 400 députés.
Toutes les études sur le sujet aboutissent à la
même conclusion : le jeu d’échecs serait un
formidable outil… pour lutter contre l’échec !
Comment cela? On sait que nos jeunes ont bien
souvent des problèmes de concentration… et
que rester assis à une table pendant des heures
exige un véritable effort. Le fameux plateau à
damier leur permettrait de développer cette
rigueur tout en apprenant la patience et le goût
de l’effort.
Ce n’est pas tout! L’intérêt du jeu d’échecs est
aussi de stimuler, chez les jeunes, le sens de la
réflexion et de la stratégie. Tout bonus pour
l’apprentissage des mathématiques, par
exemple. Que ce soit chez les plus petits ou les
plus grands, la discipline leur enseigne le
respect des règles, la maîtrise de soi et améliore
leur mémorisaton et leur logique… Toutes ces
compétences sont des facteurs de réussite.

http://www.enseignons.be/actualites/2012/10/12/jeu-
echecs-bientot-integre-programme-scolaire/

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Jouer aux échecs, c'est agir.

"Les échecs c'est comme la vie."


a dit un jour Boris Spassky, champion du monde en
1969.

"Les échecs, c'est la vie."


répondit Bobby Fischer, qui battit Spassky pour le titre
en 1972.

Avec ses ressources Être autonome et responsable


Les forces de départ sont équilibrées. Chacun Seul face à l'échiquier, le joueur à son destin en
dispose de 16 pièces : 1 roi, 1 dame, 2 tours, 2 main. Il pose une succession d'actes mûrement
fous, 2 cavaliers et 8 pions. Leur rayonnement réfléchis. Il apprend à gérer la tension entre la
peut varier en fonction de leur position sur raison et l'émotion. Il apprend à gérer son temps.
l'échiquier et du nombre de pièces en présence. Il sait que chaque coup aura des conséquences.
Il devra les assumer. Il savoure sa victoire, il
Dans l'espace encaisse sa défaite. Dans tous les cas, il retient
L'échiquier est le terrain d'actions. les leçons de cette expérience.
Déambuler sur les cases, les colonnes, les
rangées, les diagonales au travers les pièces, les Observer
siennes, celles de l'autre. Avant de poser un acte, le joueur regarde la
Occuper le territoire. situation : la tension entre les pièces, le territoire
convoité, le temps disponible de chacun.
Dans le temps Comprendre la stratégie adverse, revisiter la
La partie d'échecs est limitée dans le temps. La sienne.
rapidité de développement des pièces est
capitale dans l'occupation spatiale et leur Analyser
optimisation. Sur base de cette observation, le joueur énumère
les coups possibles pouvant à la fois contrer le
Dans un système jeu de l'adversaire, protéger ou capturer du
La partie se joue à deux. Il est important de tenir matériel ou du territoire tout en renforçant son
compte du jeu de l'adversaire, de le comprendre plan de jeu ou en l'orientant vers un issue plus
afin d'y poser le sien. avantageuse. Ensuite, il classe ces différents
Tel un mobile, les pièces de l'échiquier sont coups en fonction des conséquences qu'ils
reliées entre elles par des forces invisibles induisent.
proposant un jeu en équilibre. Bouger une pièce
modifie ces forces invisibles. Choisir
Sur base de cette analyse, le joueur va décider. Il
Selon des règles va choisir le meilleur coup, le plus raisonnable.
Cette partie se joue selon des règles techniques Il va devoir maîtriser son émotion, son
liées aux déplacements et au temps imparti et impétuosité. Il peut ne pas être assuré que son
selon des règles de fair-play liées à la noblesse coup tienne la route. Il n'a pas le choix. Il doit
du jeu : se serrer la main en début et en fin de décider. La belle aventure doit continuer. Le
partie, respecter la concentration de l'autre, joueur d’échecs est un aventurier, pas un
adopter une attitude posée et courtoise. téméraire.

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Jouer aux échecs à l'école, que du positif.

« Les échecs sont utiles à l'exercice de la


faculté de penser et à celle de
l'imagination. Car nous devons posséder
une méthode élaborée pour atteindre des
buts partout où nous devons conduire
notre raison. »
Leibnitz

Influer sur le comportement de l'élève.


Il est aisé de déduire que le jeu d'échecs
contribue au développement des aptitudes
de l'enfant face à une tâche scolaire. Celle-
ci lui paraîtra dès lors plus accessible. Sa
motivation et ses résultats en seront les
premiers bénéficiaires.

Contribuer à certains apprentissages


scolaires.
Le jeu d'échecs peut être un support dans
plusieurs cours, tantôt direct comme en
géométrie ou en vocabulaire, tantôt indirect
comme dans le développement du langage
ou l'histoire.

Aider à la dynamique de l'établissement.


Le jeu d'échecs est un outil supplémentaire
à la disposition du projet de l'école. Il
appuie ses rôles éducatifs.
Versé tantôt dans l'art tantôt dans le sport,
tantôt dans les sciences, le noble jeu, le roi
des jeux et le jeu des rois renforcera la
qualité du projet pédagogique de
l'établissement.
Il pourra aussi soutenir les projets
extrascolaires de l'école durant les garderies
et les récréations mais aussi lors des fancy-
fairs, marchés de Noël, activités inter-
écoles ou autres événements.

Illustrations : Miss Boll Créations http://missboll.over-blog.com/pages/MAIS_QUI_CEST_MISS_BOLL_-887414.html

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