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Analyse de SCARLETT ET NOVAK un roman de science-fiction, un livre d’Alain Damasio dont

la première parution à eu lieu en 2014.

Premier arrêt :
J’ai fait mon premier arrêt le mercredi 4 janvier aux urgences. J’ai alors lu 3 pages.

- En lisant cet extrait j’ai ressenti du stress et de l’incompréhension par rapport à la situation.
- J’ai trouvé que ce passage était un peu court et aurait peut-être mérité plus d’explications mais je
pense qu’elles arriveront par la suite.
- J’ai trouvé que le fait que Scarlett donne toute ces informations, assez inutiles dans cette situation
alors que le héros principal est en état de détresse, est comique, intriguant et inutile.
- J’ai trouvé que ce passage était assez bien écrit pour nous faire ressentir du stress et de nous perdre
comme l’est le héros principal en ne nous fournissant que très peu d’explications.

J’ai trouvé la phrase « Novak, tu viens de battre ton record de fractionné, veux tu twitter la
nouvelle à tes amis ? » totalement inutile dans cette situation et dénué de sens car normalement en
faisant du sport, le sportif ne peut pas répondre. C’est une immense preuve que l’IA, qui a été
commercialisée avec le Brightphone, est nulle, peu utile, ni adaptable et surtout pas finie. Le
Bightphone n’est donc pas fini et axer l’histoire dessus est, selon moi, peu judicieux pour faire
passer un message.

J’imagine que par la suite le héros va se faire attraper par ses poursuivants et nous allons découvrir
les raisons de cette poursuite.

Deuxième arrêt :
J’ai fait mon deuxième arrêt le mercredi 4 janvier aux urgernces. J’ai alors lu 8 pages.

- En lisant ce passage j’ai d’abord encore ressenti du stress puis de un peu d’espoir et finalement
une déception.
- J’ai trouvé ce passage plein de rebondissements mais un peu décevant.
- Quand Novak dit à Scarlett de sauvegarder dans le cloud ce qu’elle a filmé, j’ai trouvé ça
intelligent et inutile en même temps. En effet si il conserve son cloud, il pourra porter plainte contre
ses aggresseurs mais si ce sont des voleurs, ça n’aura juste servi à les énerver.
- J’ai trouvé l’écriture au niveau du début du livre, toujours bien pensé pour essayer de nous
transmettre des émotions.

J’ai trouvé cette phrase : « Ils avaient dû recréer leur site sur l’internet clandestin, en fondant un
dark net. » étant une preuve d’une profonde méconnaissance du sujet de la part de l’auteur. Car si
Apple et Google contrôlaient tout, ils empêcheraient l’accès à ce site très facilement. Une majorité
des sites légaux sur le dark web sont stockés dans des data center normaux. Et si ils avaient « fondé
un dark web », ils auraient créé un data center entier pour leur site, ce qui serait illogique.

Je pense que Novak va se faire voler son téléphone et se faire jeter dans le canal par ses agresseurs
et mourir car il n‘aura pas son Brightphone avec lui.

Extrait 3
J’ai fait mon troisième arrêt le mercredi 4 janvier aux urgences. J’ai alors lu 8 pages.

- En lisant cet extrait j’ai d’abord ressenti de la peur, puis de l’impuissance et de la tristesse, de
l’espoir et finalement de la perdition.
- J’ai trouvé ce passage éclairant sur le fonctionnement du monde de Damasio, car il montre qu’il
est peu sécurisé au possible.
- J’ai trouvé très bien le fait que Davor lui donne une sauvegarde de tout ce qu’il a. Je trouve ça
d’une grande bonté, car ça ne sert a rien aux hackers de la lui donner mais je ne comprends sans
doute pas les enjeux du Cloud dans ce monde.
- J’ai trouvé que certains passages de cet extrait étaient volontairement simpliste et non poussé sur
certains aspects comme la sécurité, je considère ça comme de la manipulation car l’auteur a un
objectif précis, qui est affiché dès le titre.

La phrase « C’est comme si on lui avait changé le visage ou changé ses 5 litres de sang d’une seule
perfusion massive » aurait pu être plus marquée, avec des expressions plus impactantes car son
téléphone, c’est toute sa vie, même son meilleur ami. Je l’ai donc trouvé pas assez impactante.

J’imagine que par la suite, sans son Brightphone, il sera totalement perdu et ne réussira pas à rentrer
chez lui.

Extrait 4 :
J’ai fait mon quatrième arrêt le mercredi 4 janvier aux urgences. J’ai alors lu 8 pages.

- En lisant ce passage j’ai ressenti de la perdition, de l’inquiétude, de l’incompréhension, et de la


curiosité sur comment il allait se débrouiller.
- J’ai trouvé ce passage plutôt intéressant sur la façon de le héros allait se débrouiller et dont il
redécouvrait son environnement.
- J’ai trouvé le moment où il parle avec sa gardienne d’immeuble croate et où il n’arrive pas à la
comprendre car il n’a pas Gapple translate est comique et intéressant. On aurait pu découvrir
comment il aurait pu appréhender les lien sociaux sans son brightphone.
- J’ai trouvé l’écriture concise, ne s’épanchant pas trop et étant du même acabit que les
chapitres précédents.

« Il se sentait augmenté, agrandi, plus puissant et écouté qu’avec une fille normale » prouve qu’il a
surtout un grand manque de confiance en lui, qu’il a du mal à aller vers les autres et qu’une IA faite
pour lui rassure plus que n’importe quel être humain. Mais là dessus, pas besoin d’écrire un livre, il
suffit juste de prendre les 0,2 % de la population japonaise qui sont désignés comme des
Hikikomori. Et cela montre à quel point l’IA du brightphone est devenue infra-normale pour lui en
étant devenue sa vie.

Je pense suite par la suite il reviendra chez lui, réussira à s’acheter un nouveau bightphone et rien ne
changera.

Extrait 5 :
J’ai fait mon cinquième arrêt le mercredi 4 janvier aux urgences. J’ai alors lu 3 pages.

- En lisant ce passage j’ai ressenti de l’étonnement et finalement de la joie en voyant le personnage


ressentir de la joie à l'idée de se découvrir de nouveaux champs de possibilités et de
nouvelles occasions.
- J’ai trouvé ce passage bien tourné pour nous montrer que Novak découvre la vraie vie derrière ses
Gapple Glass et que le monde existe derrière.
- J’ai trouvé le moment où Novak pleure devant le tableau de Van Gogh assez prenant et nous
montrant que pour lui le monde normale est incroyablement nouveau.
- J’ai trouvé que l’écrivain ne cachait même pas ses intentions par une écriture subtile mais qu’il a
juste mis ce qu’il voulait nous inculquer sans que nous soyons au courant comme un énorme bloc.
Dans le flow de la lecture, cela passe bien.
La phrase « Il eu pour première pulsion d’activer le GPS piétonnier, mais il n’alluma finalement
pas son Brightphone et s’étonnât de la joie qu’il eut à retrouver le Pont des Arts seul. » montre
qu’une fois qu’il a découvert le vrai monde il ne peut plus s’en passer. Le fait qu’il ai eu comme
premier réflexe d’utiliser un logiciel de Gapple, qui va être manié par son IA personnel permet de
penser que tout individu ferai la même chose.Cela montre aussi la servilité du monde entier à
Gapple, car leur IA peut manipuler tout le monde aisément.

Avis sur le livre : Je trouve que ce livre n’est qu’un manifeste contre les écrans pas très bien écrit
par un auteur qui donne l’impression de ne s’y connaître que très peu. Il fait de la « Science-
fiction » alors qu’il décrit juste notre société sous le prisme d’un jeune homme perdu dans la vie et
qui s’en remet à un IA. Bref, s’il voulait convaincre sa cible : les jeunes, de réduire leur temps sur
les écrans, il aurait dû faire un héros auquel les gens peuvent s’identifier. I aurait dû surtout essayé
de maitriser son sujet et de faire un livre mieux écrit. Ici ce ne sont que des arguments mal
déguisés et mal amenés. Ce roman semble écrit par un octogénaire qui radote pendant les très
petites 33 pages qu’il a écrites sur le fait que de son temps les jeunes jouaient dehors et regardaient
le ciel.

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