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Exercice 1

1-On est dans le court terme parce que le capital est fixe et le travail est variable
2-Définitions
La Production Totale : La production (P1) correspond au total des biens fabriqués et des
services fournis au cours de la période comptable. La production est le plus souvent destinée
à d’autres unités institutionnelles que l’unité productrice, mais elle peut aussi être utilisée
par le producteur pour son usage final propre.
Production Moyenne : Le produit ou productivité moyenne (PML) est le résultat d’un calcul
consistant à diviser le produit total q par la quantité totale de facteur travail utilisé.
Productivité Marginale :
Le produit ou productivité marginale (PmL) est l’accroissement de production obtenue si on
utilise du facteur travail supplémentaire. Autrement dit, c’est la quantité additionnelle
d’output qui résulte de l’accroissement d’une unité supplémentaire d’input travail.
3-Complétons le tableau

Superficie Nombre Quantité de blé Productivité Productivité


D’employés Moyenne Marginale

20 0 0

20 1 3 3 3

20 2 10 5 7

20 3 24 8 14

20 4 36 9 12

20 5 40 8 4

20 6 42 7 2

20 7 42 6 0

20 8 40 5 -2

20 9 36 4 -4

4-Interprètation
La production dépend du nombre de travailleurs engagés par l’agriculteur. Si aucun
travailleur n’est embauché, il n’y a pas de production. La production totale augmente avec
l’embauche de travailleurs, mais à un rythme variable. Elle croît d’abord rapidement, puis
plus lentement. Elle atteint un niveau maximal avant de diminuer progressivement
5) La production marginale mesure la variation de la production totale pour un travailleur
supplémentaire. Elle évolue en fonction du nombre de travailleurs. Elle est croissante et
atteint son maximum à 14. Cela signifie que la production totale augmente de plus en plus
vite dans cette phase. Après 3 travailleurs, la production marginale décroît jusqu’à être nulle
avec 7 travailleurs. Cela signifie que la production totale continue à augmenter, mais de
moins en moins vite, jusqu’à son maximum. Après 7 travailleurs, la production marginale
devient négative. Cela signifie que la production totale diminue.
6-Graphe

7-Interprétation des graphiques

La production totale, la production moyenne et la production marginale sont des fonctions


du nombre de travailleurs utilisés. Quand le nombre de travailleurs passe de 0 à 3, la
production totale passe de 0 à 24, et les deux autres indicateurs augmentent également. La
production marginale atteint sa valeur maximale de 14 dans cette phase. Quand le nombre
de travailleurs passe de 3 à 7, la production totale continue à augmenter, mais plus
lentement, et atteint son niveau maximal de 42. La production moyenne suit la même
tendance, tandis que la production marginale diminue progressivement jusqu’à être nulle.
Quand le nombre de travailleurs passe de 7 à 9, la production totale commence à baisser,
passant de 42 à 36. La production moyenne baisse aussi, et la production marginale devient
négative.

Exercice 2
1- En économie, on dit que les rendements sont constants lorsque la production augmente
dans la même proportion que celle des facteurs de production utilisés. Cela signifie que
si l’on double les facteurs de production, la production double également. On peut
illustrer cela à l’aide d’une fonction de production linéaire de la forme suivante :
Q=a*K*L
Où :
Q : est la production
K : est le capital
L : est le travail
A : est une constante
Dans ce cas, le coefficient ‘a ‘est égal au coefficient d’échelle, qui mesure la variation de la
production lorsqu’on augmente les facteurs de production dans la même proportion.
L’hypothèse de rendements constants est une simplification qui est souvent utilisée dans les
modèles économiques. Elle permet de simplifier les calculs et d’obtenir des résultats plus
faciles à comprendre.
2-
La fonction de production Cobb-Douglas est une fonction de la forme suivante :
Q = A * K^α * L^β
Où :
Q est la production
K est le capital
L est le travail
A est une constante
Α et β sont des coefficients positifs qui représentent la part de la production attribuable au
capital et au travail, respectivement
Pour montrer que la fonction Cobb-Douglas est une fonction à rendements constants, il
suffit de montrer que la production augmente dans la même proportion que celle des
facteurs de production utilisés.
Si l’on double les facteurs de production, on obtient la nouvelle fonction de production
suivante :
Q’ = A * (2K)^α * (2L)^β
On peut réécrire cette fonction de la manière suivante :
Q’ = A * 2^α * K^α * 2^β * L^β
En utilisant la propriété de puissances, on obtient :
Q’ = A * 2^(α+β) * K^α * L^β
Puisque α et β sont positifs, on a α+β > 0. Par conséquent, Q’ est proportionnellement plus
grand que Q.
On peut donc conclure que la fonction Cobb-Douglas est une fonction à rendements
constants.
Une autre façon de montrer que la fonction Cobb-Douglas est une fonction à rendements
constants est d’utiliser la notion d’homogénéité. Une fonction de production est homogène
de degré n si, pour tout scalaire λ, la fonction suivante est vraie :
Q(λK, λL) = λ^n * Q(K, L)
La fonction Cobb-Douglas est homogène de degré 1. Cela signifie que, pour tout scalaire λ, la
fonction suivante est vraie :
Q(λK, λL) = λ * Q(K, L)
En particulier, si λ = 2, on obtient :
Q(2K, 2L) = 2 * Q(K, L)
Ce qui signifie que, si l’on double les facteurs de production, la production est également
doublée.
3- La fonction de production néoclassique est une fonction de la forme suivante :
Q = f(K, L)
Où :
Q est la production
K est le capital
L est le travail
F est une fonction croissante et concave
Pour déterminer l’expression de la fonction par tête, il faut diviser la fonction de production
par la population, qui est le nombre de travailleurs.
Q=Q/L
On obtient donc l’expression suivante :
Q = f(K, L) / L
Cette expression est appelée la fonction de production par tête. Elle représente la
production par travailleur.
On peut également écrire la fonction de production par tête de la manière suivante :
Q = f(k, 1)
Où :
K = K / L est le capital par tête
Cette expression signifie que la production par tête est une fonction du capital par tête.
Par exemple, si la fonction de production néoclassique est de la forme Cobb-Douglas, on
obtient l’expression suivante pour la fonction de production par tête :
Q = A * k^α
Où :
A est une constante
Α est un coefficient positif qui représente la part de la production attribuable au capital
Cette expression signifie que la production par tête est proportionnelle au capital par tête à
la puissance α.
En conclusion, la fonction de production par tête est obtenue en divisant la fonction de
production par la population. Elle représente la production par travailleur et est une fonction
croissante et concave du capital par tête
4- La fonction de production Cobb-Douglas est une fonction de la forme suivante :
Q = A * K^α * L^β
Où :
Q est la production
K est le capital
L est le travail
A est une constante
Α et β sont des coefficients positifs qui représentent la part de la production attribuable au
capital et au travail, respectivement
Pour déterminer l’expression de la fonction par tête, il faut diviser la fonction de production
par la population, qui est le nombre de travailleurs.
Q=Q/L
On obtient donc l’expression suivante :
Q = A * K^α * L^β / L
On peut simplifier cette expression en utilisant la propriété de puissances :
Q = A * K^α
Cette expression signifie que la production par tête est proportionnelle au capital par tête à
la puissance α.
En conclusion, la fonction de production par tête pour la fonction de production Cobb-
Douglas est la suivante :
Q = A * k^α
Où :
K = K / L est le capital par tête
Cette expression signifie que la production par tête est proportionnelle au capital par tête à
la puissance α.
5-La productivité marginale et le rendement d’échelle sont deux concepts importants en
économie de la production. Ils mesurent tous deux la capacité d’une entreprise à produire
des biens ou des services, mais ils le font de manière différente.
La productivité marginale mesure l’augmentation de la production résultant de l’utilisation
d’une unité supplémentaire d’un facteur de production. Par exemple, la productivité
marginale du travail est l’augmentation de la production résultant de l’embauche d’un
travailleur supplémentaire.
Le rendement d’échelle mesure l’augmentation de la production résultant d’une
augmentation de tous les facteurs de production dans la même proportion. Par exemple, le
rendement d’échelle constant signifie que la production augmente dans la même proportion
que les facteurs de production.
La différence entre les deux concepts est la suivante :
La productivité marginale mesure l’augmentation de la production résultant de l’utilisation
d’une unité supplémentaire d’un facteur de production, tandis que le rendement d’échelle
mesure l’augmentation de la production résultant d’une augmentation de tous les facteurs
de production dans la même proportion.
La productivité marginale est une mesure de la capacité d’une entreprise à produire des
biens ou des services à partir d’un facteur de production donné, tandis que le rendement
d’échelle est une mesure de la capacité d’une entreprise à produire des biens ou des
services à partir d’une combinaison de facteurs de production.
Voici un tableau récapitulatif de la différence entre les deux concepts :

Caractéristique Productivité Rendement


marginale d’échelle

Mesure Augmentation de Augmentation de


la production la production
résultant de résultant
l’utilisation d’une d’une
unité
augmentation de
supplémentaire
tous les facteurs
d’un facteur de
production de production
dans la même
proportion

Unité Unité de Unité de


production par production
unité de facteur
de production

Type de mesure Mesure de la Mesure de la


capacité d’une capacité d’une
entreprise à entreprise à
produire des produire des
biens ou des biens ou des
services à partir services à partir
d’un facteur de d’une
production combinaison de
donné facteurs de
production

Exemples
Productivité marginale : Une entreprise qui fabrique des voitures peut constater que la
productivité marginale du travail augmente au début, mais qu’elle commence à diminuer
lorsque le nombre d’ouvriers devient trop important.
Rendement d’échelle : Une entreprise qui fabrique des ordinateurs peut constater qu’elle
peut augmenter sa production en doublant ses facteurs de production, mais qu’elle ne
pourra pas doubler sa production en doublant ses facteurs de production une deuxième fois.
Conclusion
La productivité marginale et le rendement d’échelle sont deux concepts importants en
économie de la production. Ils permettent aux entreprises d’évaluer leur capacité à produire
des biens ou des services et de prendre des décisions en matière d’investissement et de
production.
6-
La productivité marginale est définie comme l’augmentation de la production résultant de
l’utilisation d’une unité supplémentaire d’un facteur de production.

La fonction de production Cobb-Douglas est une fonction de la forme suivante :


Q = A * K^α * L^β
Où :
Q est la production
K est le capital
L est le travail
A est une constante
Α et β sont des coefficients positifs qui représentent la part de la production attribuable au
capital et au travail, respectivement
Productivité marginale du travail
La productivité marginale du travail est l’augmentation de la production résultant de
l’embauche d’un travailleur supplémentaire. Elle est calculée en dérivant la fonction de
production Cobb-Douglas par rapport à L :
PML = ∂Q/∂L = A * α * K^(α-1) * L^(β-1)
On peut voir que la productivité marginale du travail est proportionnelle au capital par tête à
la puissance α-1. Cela signifie que la productivité marginale du travail augmente lorsque le
capital par tête augmente.
Productivité marginale du capital
La productivité marginale du capital est l’augmentation de la production résultant de l’ajout
d’une unité de capital. Elle est calculée en dérivant la fonction de production Cobb-Douglas
par rapport à K :
PMK = ∂Q/∂K = A * β * K^(α-1) * L^β
On peut voir que la productivité marginale du capital est proportionnelle au travail par tête à
la puissance β. Cela signifie que la productivité marginale du capital augmente lorsque le
travail par tête augmente.
Conclusion
La productivité marginale des facteurs travail et capital est proportionnelle au capital par
tête et au travail par tête, respectivement. La productivité marginale du travail augmente
lorsque le capital par tête augmente, et la productivité marginale du capital augmente
lorsque le travail par tête augmente.
7-La productivité marginale du capital est définie comme l’augmentation de la production
résultant de l’ajout d’une unité de capital.

La fonction de production par tête est obtenue en divisant la fonction de production par la
population, qui est le nombre de travailleurs. Pour la fonction de production Cobb-Douglas,
on obtient l’expression suivante :
Q = f(k, 1)
Où :
Q est la production par tête
K est le capital par tête
La productivité marginale du capital peut être calculée en dérivant la fonction de production
par tête par rapport à k :
PMK = ∂q/∂k = f’(k, 1)
Dans le cas de la fonction de production Cobb-Douglas, on obtient l’expression suivante :
PMK = A * β * k^(α-1)
On peut voir que la productivité marginale du capital est proportionnelle au travail par tête à
la puissance β. Cela signifie que la productivité marginale du capital augmente lorsque le
travail par tête augmente.
Conclusion
L’expression de la productivité marginale du capital à partir de la fonction de production par
tête est la suivante :
PMK = A * β * k^(α-1)
Où :
A est une constante
Β est un coefficient positif qui représente la part de la production attribuable au capital
K est le capital par tête
Cette expression signifie que la productivité marginale du capital est proportionnelle au
travail par tête à la puissance β.

Questions
1/Apports théoriques des classiques
Les économistes classiques ont fait d’énormes contributions théoriques à notre
compréhension de l’économie. Les principaux apports théoriques des classiques sont entre
autres :
•La théorie de la main invisible formulé par Adam Smith dans son ouvrage « La Richesse
des Nations », stipulant que lorsque les individus agissent dans leur propre intérêt, ils
contribuent également à la prospérité de la société dans son ensemble. Il a également
développé la théorie de la valeur-travail, qui explique que la valeur d’un bien est déterminée
par le travail nécessaire pour le produire.
• La théorie comparative des avantages de David Ricardo stipulant que les pays ont intérêt
à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels ils ont un avantage comparatif, et
à échanger avec d’autres pays pour obtenir les biens auxquels ils n’ont pas accès facilement.
Cette théorie a jeté les bases du libre-échange et a eu un impact significatif sur les politiques
commerciales et économiques.

•La théorie de l’offre et de la demande énoncée par Jean-Baptiste Say soutenant que la
production d’une marchandise crée sa propre demande, ce qui signifie que l’offre crée la
demande. Cette théorie est connue sous le nom de « loi de Say ».Elle a influencé la pensée
économique ultérieure, notamment la conception de l’équilibre général.

• John Stuart Mill à travers la théorie de la valeur en introduisit le concept de l’utilité


marginale. Pour lui, la valeur d’un bien est déterminée par son utilité marginale, c’est-à-dire
l’utilité supplémentaire que l’individu attribue à chaque unité supplémentaire de ce bien.
Cette théorie a eu une influence majeure sur le développement de l’économie néoclassique.

• La théorie de la population introduit par Thomas Malthus anticipait une plus grande
croissance de la population plus rapidement que la production de nourriture, ce qui
conduirait à des crises de famine et de surpopulation. Malgré qu’elle fut mal perçue, cette
théorie a permis de mieux comprendre les interactions entre la population et les ressources
disponibles.

• La théorie de la plus-value de Karl Marx, qui explique l’exploitation des travailleurs par les
propriétaires des moyens de production. Sa critique du capitalisme a influencé de nombreux
économistes ultérieurs et a suscité des débats sur l’équité et la justice dans les systèmes
économiques.

Les travaux des classiques ont permis une plus grande compréhension de l’économie, de la
valeur, du commerce international, de l’équilibre général et de l’interaction entre la
population et les ressources. Leurs différentes théories et idées ont établi les bases de
l’économie et continuent d’influencer la pensée économique de nos jours.

2/Analyse de l’évolution de la pauvreté au Bénin depuis 1990 :


Pour comprendre cette évolution, nous devons examiner les principaux indicateurs
pertinents, les politiques mises en œuvre et les facteurs qui ont influencé les résultats.
Du point de vue économique, le Bénin a connu une croissance économique relativement
stable au cours des dernières décennies, avec un taux moyen de croissance annuel du PIB
d’environ 4%. Cependant, malgré cette croissance, les progrès en matière de réduction de la
pauvreté ont été lents et inégaux. Selon les données de la Banque mondiale, le taux de
pauvreté au Bénin est passé de 47,8% en 1990 à 40,1% en 2018. Bien que cette baisse soit
significative, elle est restée insuffisante pour atteindre les objectifs de développement
durable fixés par les Nations Unies. Pour causes, on a d’une part le taux élevé de croissance
démographique qui a exercé une pression sur les ressources disponibles et d’autres parts la
forte dépendance de l’économie du Bénin à l’agriculture, qui est soumise à des facteurs
climatiques, des chocs externes et des limitations structurelles. En outre, les inégalités socio-
économiques persistent, avec des disparités importantes entre les zones urbaines et les
zones rurales, ainsi qu’entre les groupes socio-économiques. Par exemple, les populations
rurales ont un accès limité aux services de base tels que l’éducation, la santé et les
infrastructures réduisant ainsi leurs chances de sortir de la pauvreté et d’améliorer leur
situation économique. Sur le plan des politiques, le gouvernement béninois a mis en place
plusieurs initiatives pour lutter contre la pauvreté. Des programmes de protection sociale,
tels que la bourse nationale de sécurité sociale et les transferts monétaires conditionnels
3/Analyse des politiques mises en œuvre pour atteindre les ODD au Bénin
La question des objectifs de développement durable (ODD) et des politiques mises en
œuvre pour les atteindre est d’une importance cruciale pour chaque pays, y compris le
Bénin.

Tout d’abord, examinons la théorie de l’analyse des politiques publiques. Cette approche
nous permet d’analyser les processus et les résultats des politiques mises en œuvre pour
atteindre les ODD. Elle nous aide à comprendre les différentes étapes du cycle des politiques
publiques, telles que l’identification des problèmes, la formulation des politiques, la mise en
œuvre, l’évaluation et l’ajustement. Cette approche nous permet d’évaluer les résultats des
politiques dans la réalisation des ODD au Bénin.

Ensuite, nous pouvons considérer la théorie de la gouvernance et de la participation. Cette


perspective met l’accent sur l’importance de la participation des acteurs multiples, y compris
la société civile, les ONG, les partenaires internationaux, les citoyens, etc. Il est essentiel
d’impliquer ces acteurs dans la formulation et la mise en œuvre des politiques de
développement durable. La participation permet de renforcer la légitimité des politiques et
d’assurer leur mise en œuvre efficace.

Enfin, les classiques de l’analyse des politiques publiques soulignent l’importance de


l’évaluation des politiques. L’évaluation permet de mesurer l’efficacité des politiques mises
en œuvre et d’apporter des ajustements si nécessaires. Il est essentiel d’utiliser des
indicateurs pertinents et fiables pour évaluer les progrès réalisés par rapport aux ODD au
Bénin.

En synthèse, l’analyse des politiques publiques, la gouvernance participative, le rôle des


institutions et des acteurs clés, ainsi que l’évaluation des politiques sont des apports
théoriques essentiels pour comprendre et analyser les politiques mises en œuvre pour
atteindre les ODD au Bénin. Ces approches permettent d’évaluer l’efficacité des politiques
en termes de résultats et d’impact, et fournissent des bases solides pour l’amélioration
continue des politiques de développement durable.

4/Description et explication du sous-développement


Le sous-développement est souvent caractérisé par plusieurs indicateurs tels que le faible
revenu par habitant, la faible qualité de vie, le manque d’accès aux services de base tels que
l’éducation, la santé et les infrastructures, ainsi que l’instabilité sociale et politique. Ces
facteurs sont généralement interdépendants, créant un cercle vicieux de sous-
développement où chaque aspect aggrave les autres.

Plusieurs causes peuvent contribuer au sous-développement d’un pays. Parmi celles-ci, on


trouve les problèmes économiques tels que l’économie basée sur des ressources limitées ou
non diversifiées, l’inefficacité des politiques économiques, la corruption et la mauvaise
gouvernance. Les facteurs socio-culturels, tels que les inégalités de genre, les conflits
ethniques et les traditions préjudiciables, peuvent également jouer un rôle dans le sous-
développement. De plus, les pays sous-développés peuvent être confrontés à des défis
environnementaux tels que le manque de ressources naturelles, la dégradation de
l’environnement et le changement climatique, qui entravent leur développement. Il est
important de noter que le sous-développement n’est pas une condition fixe et permanente.
Les pays peuvent adopter des politiques et des stratégies de développement pour surmonter
les obstacles qui les empêchent de progresser vers un développement durable.

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