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ANALYSE MICRO-ÉCONOMIQUE
Session II
Lahboub ZOUIRI
2
CHAPITRE II: LE CALCUL ECONOMIQUE DU
PRODUCTEUR ET LA FONCTION D’OFFRE
PRODUCTEUR
Q = f (K, L)
Court terme
Seul un facteur de production varie (L) tandis que l’autre est maintenu
constant (K) → K est fixe.
Les capacités de production sont constantes. Variation de l’utilisation des
capacités de production.
Q = f (K , L)
8
Puisque
Q = f (K , L)
la seule manière d’augmenter la production est d’augmenter L.
↓
• Combien de travailleurs embaucher?
• Quelle quantité produire?
Réponses : 1) b; 2) c;
12
1.1. La production à court terme (suite)
◼ La production totale (PT) décrit l’évolution de la
production en fonction de l’utilisation du facteur variable L
Q
PT = f (L)
112
D A → B : La production augmente
plus rapidement que le nombre
de travailleurs. Pourquoi? Grâce
à la division et à la spécialisation
du travail.
60 B B → D : La production augmente
moins rapidement que le nombre
de travailleurs. Pourquoi?
Comment expliquer que les
bénéfices de la spécialisation et
de la division du travail ne soient
pas constants?
A
0 3 8 L
Q Remarques: 13
D
112
PT
1. PM = Pm au point où PM atteint
son maximum
C
y3
y2
Q
y1
L1 L2 L3 L
16
Q = f (K, L)
Ceci signifie que la production peut être réalisée avec différentes
combinaisons de K et L
L
K 1 2 3 4 5
1 20 40 55 65 75
2 40 55 75 85 90
3 55 75 90 100 105
4 65 85 100 105 115
5 75 90 105 115 120
Les caractéristiques des facteurs de production
La démarche?
➢ Développer un outil pour représenter la production dans un
contexte de long terme (l’isoquante)
➢ Identifier les propriétés de cet outil
➢ Comprendre comment un facteur de production peut être substitué
à un autre tout en maintenant constant le niveau de production
➢ Vérifier comment la production évolue quand tous les facteurs de
production augmentent dans les mêmes proportions
19
2.1. Les courbes et propriétés des isoquantes (suite)
une firme n’est pas limitée à un seul niveau de production. Elle peut
choisir entre un grand nombre de niveaux de production
K
K5 E
carte d’isoquantes
K3
A B C
Q3 = 90
D Q2 = 75
K1
Q1 = 55
L1 L2 L3
L
20
2.1. Les courbes et propriétés des isoquantes (suite)
PT = 100
A C
PT = 90
B
L
21
2.1. Les courbes et propriétés des isoquantes (suite)
K
5. Les isoquantes sont convexes par A
rapport à l’origine. La convexité B
signifie qu’il n’y a pas parfaite
C
substituabilité entre K et L, car la D
PT = 90
Pm des facteurs est décroissante.
L
Question
Si le nombre de travailleurs diminue de 1, combien d’unités de K
faut-il ajouter pour maintenir le niveau de production constant.
En d’autres termes, à quel taux pouvons-nous substituer un
facteur de production à un autre?
Solution
La pente en un point sur l’isoquante indique le taux auquel un
facteur de production peut être remplacé par un autre sans
changer le niveau de production
↓
Taux marginal de substitution technique (TMST)
23
2.2. Taux marginal de substitution technique (TMST)
K
A
5
TMSTLK = - ΔK / ΔL
TMSTLK = 2
-2
3 1 B
C
2 TMSTLK = 2/3
-2/3 D
1 1
Q1 = 75
L
1 2 3 4 5
24
2.2. Taux marginal de substitution technique (TMST)
TMSTLK = - dK/ dL
Est la pente de la tangente en un point sur
l’isoquante en valeur absolue
(Cas continu : cas où l’on connaît la fonction de production Q =
f(K,L))
K
B
PT = 75
TMSTLK TMSTLK
L
25
2.2. Taux marginal de substitution technique (TMST)
4) Nous savons que les isoquantes sont convexes par rapport à l’origine.
Ainsi, la pente de la tangente en un point de l’isoquante diminue (en
valeur absolue) lorsqu’on se déplace de gauche à droite le long de
l’isoquante. Puisque TMST = pente de la tangente à l’isoquante en
valeur absolue, il s’ensuit qui le TMST diminue lorsqu’on se déplace
de gauche à droite le long de l’isoquante
27
1.La droite d’isocoût
Si une entreprise emploie 2 facteurs de production, K et L
Si PL = Prix de la main-d’œuvre
Si Pk = Prix du capital
Au point B: toute la
production est réalisée
avec du travail et (K = O)
B
0 L
CT/PL
28
1.1.La droite d’isocoût (suite)
Exemple Si PL = 20; PK = 40; et CT = 1000
K
1
K =− L + 25
2
25 B
Cette équation peut admettre plusieurs valeurs de K et L
C
15
Droite d’isocoût
D CT = PLL + PKK
10 lieu des points représentatifs de toutes
les combinaisons de K et L qui
occasionne le même coût total
E
5
PL 1
− = −
PK 2
A
L
0 20 30 40 50
29
a) Les déplacements parallèles de la droite d’isocoût
Lorsque le coût total change et les prix des facteurs ne varient pas , Il est possible
de tracer une multitude d’isocoûts (la droite se déplace parallèlement à elle même
et la pente reste constante).
K
25
Plus la droite d’isocoût s’éloigne de
l’origine, plus le CT est élevé
15
10
Droite d’isocoût
2000 = 20L + 40K
5
Droite d’isocoût
1000 = 20L + 40K
L
0 20 30 40 50
30
K
50 Variation du prix du facteur K (PK) :
La droite d’isocoût pivote le long de l’ordonnée
autour d’un point fixe situé sur l’abcisse
Optimum
N
E
Q3
Q2
Q1
M
L
Les combinaisons N, E et M sont possibles puisqu’elles se situent sur la même droite
d’isocoût, mais elles ne sont pas toutes souhaitables, le producteur pour réaliser sont
équilibre doit choisir la combinaison lui permettant d’atteindre un niveau de production,
ainsi E: est le point d’équilibre .
34
Equilibre de producteur : Approche mathématique
d£/δL = F’(K,L)L–λPL = 0
d£/dK = F’(K,L)K – λPK = 0 F’L/F’K= PmL/PmK= PL/PK
d£/dλ = CT- L PL - K PK =0
35
Les modifications de l’équilibre du producteur
K
50
25 Le sentier d’expansion
1
K = L
B* 2
K’*
K*
A*
L* L’*
L
50 100
Si on considère les prix des facteurs de production restent constants
et le coût total varie, on joint les différents point d’équilibre on
obtient le sentier d’expansion
36
2. Les rendements à l’échelle
➢ Constants
➢ Croissants
➢ Décroissants
38
2.1.Les rendements à l’échelle constants
6
30
Comment expliquer les rendements à
4 l’échelle constants?
20 Il est en principe possible pour une
firme de reproduire ce qu’elle fait
2
déjà
10
L
0 5 10 15
39
2.2.Les rendements à l’échelle croissants
0 5 10
L
40
2.3.Les rendements à l’échelle décroissants
CT = CF + CV
CT = PKK + PLL
43
Analyse des courbes des Coûts de production
Coûts
CT
CVT
CFT
Q
44
La typologie des coûts de courte période
… encore des mesures de coûts
dCT
Coût marginal (Cm) = -------- (cas continu)
dQ
Coûts
Cm Cm < CVM CVM diminue
• La courbe de CM coupe
la le CVM à son minimum
• Le Cm coupe le CTM à
Q son minimum
47
Q
48
Application
Quantité CT CM Cm CVM
0 72 - - -
1 113 113 33 41
2 140 70 22 34
3 159 53 17 29
4 176 44 18 26
5 197 39.4 25 25
6 228 38 38 26
7 275 39.29 57 29
8 344 43 82 34
9 441 49 113 41
50
Différentes courbes
Coûts
Cm
CTM
CVM
38
25
Q
5 6
51
Les courbes de coûts à long terme
Problème de l’entreprise
Choisir la taille des immobilisations qui lui permet de
minimiser ses coûts moyens en fonction
du volume de production.
52
Supposons qu’une entreprise puisse choisir entre 3 tailles pour produire
les quantités Q1,Q2, Q3..
dh
CTM1CT
CTM2CT
CTM3CT
Q
Q1 Q2
CMLT
Taille efficace
Q
Q1 Q2
Taille efficace
Q
Économies d’échelle:
le CMLT diminue quand la production augmente
Déséconomies d’échelle :
le CMLT augmente quand la production augmente
Taille efficace :
le CMLT reste constant quand la production augmente
Application
Calculer :
1) Le CF
2) Le CFM
3) Le CV
4) Le CVM
5) Le CTM
6) Le Cm
7) La quantité qui minimise le CTM
8) La quantité qui minimise le CVM
Réponses :
1) 2500
2) 2500/Q
3) 10Q + 4Q2
4) (10Q + 4Q2)/Q
6) 10 + 8Q
7) Cm = CTM → Q= 25
8) Cm = CVM → Q= 0
CHAPITRE III: l’offre, la demande
et l’équilibre du marché
58
Déplacement le long de
◼ Loi de l’offre Prix la courbe: O
si P augmente alors
⚫ la quantité offerte Q augmente
d’un bien augmente
lorsque le prix
augmente P2
Q1 Q2 Quantité
60
Qo = f (Px,Pf ,T,...)
x
61
La courbe d’offre
◼ Implantation d’une P
O O’
nouvelle technologie
⚫ La courbe d’offre P2
augmente
P1
⚫ Pour chaque niveau de
P, les quantités offertes
sont plus grandes
Q1 Q2 Q3 Q
62
La courbe d’offre
P
◼ Le prix des facteurs O’ O
augmente
⚫ La courbe d’offre
diminue
P2
⚫ Pour chaque niveau
de P, les quantités P1
offertes sont plus
petites
Q3 Q1 Q2 Q
63
bien diminue
lorsque le prix
augmente
P2
⚫ la demande est
donc une fonction
décroissante du prix
D
Q1 Q2 Quantité
65
◼ Déterminants de la demande
⚫ prix du produit
⚫ prix des produits substituts et
complémentaires
⚫ revenu des consommateurs
⚫ autres facteurs (goûts, anticipations, etc.)
Qd = f (Px,Ps, Pc,R,...)
x
66
Qd = f (Px,P s, P c, R,...)
x
67
◼ Déplacements de la demande
⚫ lorsqu’un facteur autre que le prix du
produit varie, c’est toute la courbe qui se
déplace
◆variationdu prix des produits substituts
et complémentaires
◆variation du revenu
◆changement dans les goûts, etc.
La courbe de demande
◼ Augmentation du P D D’
revenu P2
⚫ La courbe de
demande augmente
P1
⚫ Pour chaque niveau
de P, les quantités
demandées sont plus
grandes
Q2 Q1 Q3 Q
La courbe de demande
◼ Diminution du prix P D’ D
d’un substitut P2
⚫ La courbe de
demande diminue
P1
⚫ Pour chaque niveau
de P, les quantités
demandées sont plus
petites
Q3 Q2 Q1 Q
De l’offre individuelle à l’offre globale
70
Q marché = Q n
i =1 i
L’offre globale (suite)
5 8 10 16 34
4 4 8 12 24
3 2 6 11 19
2 1 5 7 13
1 0 3 4 7
72
6. L’offre à CT du marché
6
4
2
Qx Qx Qx
4 5 6 4 6 8 1 5 9
Px
Firme 1 + Firme 2 + Firme 3 =
Offre du marché
6
4
2
Qx
9 16 23
Exemple 3
Un marché est composé de trois firmes dont les fonctions d’offre sont
les suivantes :
QO1 = 12 + 4P
QO2 = 17 + 5P
QO3 = 20 + 8p
Réponses :
L’équilibre du marché
À Pe les quantités
◼ Le prix et la quantité Prix demandées sont égales aux
quantités offertes
d’équilibre sont
déterminés par O
l’intersection entre
l’offre et la demande E
Pe
◼ Le mécanisme de
marché fait en sorte
que P et Q tendent
toujours vers leur D
valeur d’équilibre
Qe Quantité
L’équilibre du marché
Prix O
Surplus
Pour un prix de P1
P1 - Qo > Q d
- un surplus apparaît
E - le P diminuera jusqu’à Pe
Pe - retour vers l’équilibre
Qd Qe Qo Quantité
L’équilibre du marché
Prix O
Pour un prix de P2
- Qd > Q o
- une pénurie apparaît
Pe - le P augmentera jusqu’à Pe
- retour vers l’équilibre
P2
Pénurie
D
Qo Qe Qd Quantité
81
Déplacements de l’équilibre
Déplacement de l’équilibre
⚫ Un surplus
P1
apparaît: Q3 - Q1
P2
⚫ Retour vers un
nouveau Prix
d’équilibre: P2
Q1 Q2 Q3 Q
83
Déplacements de l’équilibre
P
◼ Nouvelle technologie D D’ O O’
de l’offre
◼ L’augmentation du prix
était-elle prévisible?
Q1 Q2 Q
84
⚫ Conséquences:
◆ pénurie
◆ possibilité d’un
marché noir Plafond
⚫ Ex.: contrôle des Pénurie
loyers D
Qo Qd Quantité
86
Qd Qo Quantité
87
Exemple
◼ Soit un marché sur lequel se vend un produit Q.
sachant que le P est le prix de vente.
◼ La demande globale est : Qd = -P + 70
◼ L’offre globale est : Qo = 2P + 40
1. Quel est le prix d’équilibre du marché ?
2. Quelle sera la quantité échangée à ce prix ?
Solution
1) Prix d’équilibre égale à 10 dh
2) La quantité d’équilibre égale à 60
La concurrence pure
et parfaite
89
2. Homogénéité:
Le produit vendu est homogène (non différencié). Les biens offerts
par l’ensemble des firmes en présence sont de parfaits substituts.
L'acheteur est indifférent quant au choix du vendeur.
3. Fluidité:
Mobilité complète de tous les facteurs de production (absence de
barrières à l'entrée ou à la sortie). De nouvelles firmes peuvent
entrer sur le marché si elles identifient la possibilité de réaliser
des profits économiques. Elles peuvent également en sortir si
elles enregistrent des pertes économiques.
4.Transparence:
Information complète et parfaite. Les consommateurs
connaissent les caractéristiques et les prix de tous les produits sur
le marché.
Q Q
RT = P ×Q
RM = (P×Q)/Q
RM = P
Rm = dRT/dQ
P = Cm
P Cm
Profits Profits = RT – CT
économiques
CTM RT = oabq*
CVM CT = odcq*
a b Profits = abcd
P RM = Rm
c Remarque :
d Les profits diminuent pour toute
quantité supérieure ou
inférieure à q*
o q* q
98
Le seuil de rentabilité
P Cm
CTM
CVM Profits = RT – CT
RT = oabq*
CT = oabq*
a b
Les profits sont nuls
P RM = Rm car RM = CTM
Seuil de rentabilité
Minimum du CTM
o q* q
Ainsi, quand P = min CTM la firme enregistre des profits
économiques nuls.
99
P Cm
Profits = RT – CT
RT = odcq*
CTM
CVM CT = oabq*
La firme réalise des pertes
car RM < CTM
a b
P
Doit-elle cesser ses
d c RM = Rm
opérations?
↓
Pertes économiques
Oui, car RT < CVT
o q* q
Si la firme évolue dans un contexte de CPP et que toutes les autres firmes
sur le marché affichent un prix de 20dh
3) Profits = RT – CT
Profits = (5×20) – [10 + 2(5)2]
Profits = 100 – 60
Profits = 40
Exemple 2
E1
P1
P2 E2 Équilibre
CTM
P3 E3 de long
CVM terme
D
Profits
économiques
nuls
Le Monopole
▪ Le monopole est une situation de marché caractérisée
par la rencontre d’un offreur (le monopoleur) et d’un
grand nombre d’acheteurs.
▪ Autrement dit, le monopole est caractérisé par la
présence sur le marché d’un seul vendeur qui réalise
la totalité de l’offre d’un produit.
▪ Le terme « monopole » est alors appliqué à une
entreprise qui n'est pas à proprement parler en
situation de monopole mais domine largement un
marché où la concurrence existe encore, mais de
manière marginale.
113
Q1 Q2 Q
118
La demande à l’entreprise et les courbes de recettes
On suppose la fonction de demande suivante: P = -0,1X + 10.
On peut déduire les fonctions de recette totale (RT), recette moyenne (RM)
et recette marginale (Rm).
RT
RM = P = −0,1X + 10 RT = PX = −0,1 X + 10 X Alors Rm = = -0,2X + 10
2
et
X
RT
Q* Q
Rm RM = P = Demande
119
La relation entre la Rm et l’élasticité-prix
Rm
|Ep| =1
RT
Démonstration : si on pose Π = RT - CT
Les deux conditions de maximum sont les suivants:
d d 2
d 2 RT d 2 CT
=0
dRT
=
dCT
et 0
dX dX dX dX 2 dX 2 dX 2
O Q* Q
Rm
Une fois que le monopole détermine Q*, il doit trouver P* en remplaçant Q* dans la
fonction de demande. Le monopole va donc exiger le prix maximum que les
consommateurs sont prêts à payer.
126
P − Cm
L=
P
Le pouvoir de monopole (suite)
Nous avons vu que :
1
Rm= P (1 − )
Ep
La règle de maximisation des profits étant :
Rm = Cm
Nous pouvons réécrire :
1
Cm= P (1 − )
Ep
et donc :
P − Cm 1
L= =( )
P Ep
Le pouvoir de monopole (suite)
0 ≤ L≤1
solution
a) P = 102 – 2Q c) Les profits sont maximisés si
RT = 102Q - 2Q2 Rm = Cm
Rm = 102 – 4Q Cm = 2
Les recettes totales sont RT = P * Q = 102Q – 2Q2
maximisées si Rm = 0 Rm = 102 – 4Q
Rm = 102 – 4Q = 0 Rm = Cm
Q = 25,5 et P = 51 102 – 4Q = 2 → Q* = 25
Il faut ensuite remplacer Q par sa
dQ P
b) ε =
dP
.
Q
valeur dans la fonction de
demande :
Q = 51 – 0,5P P = 102 – 2(25) → P* = 52
Ep = -0,5 × 51/25,5
Profits = (52*25) - [10 + 2(25)] →
|Ep| = 1 Profits = 1240dh
133
Discrimination de prix
◼ La discrimination par le prix est une pratique aujourd’hui
généralisée chez les monopoleurs mais aussi par les
producteurs opérant dans d’autres structures de marché.
◼ Cette pratique consiste pour un producteur à vendre un bien
homogène donné à des prix différents selon les types
d’acheteurs.
Applications
La clientèle d’un monopole produisant un bien X est répartie sur
deux régions de l’Atlas 1 et 2. Les demandes respectives du bien X
sont:
Région 1 : X1 = 12 – (5/20)P
Région 2 : X2 = 12 – (3/20)P
Les coûts de production du monopole sont données par la fonction
de coût total: CT = X 2 + 4X + 100
Solution
RT = 60X-(5/2) X2 Rm= 60 – 5X
Solution (suite)
2) Si on considère maintenant le monopoleur pratique la
discrimination par les prix, pour déterminer l’équilibre on
doit vérifier l’égalité suivante: Rm1 = Rm2 = Cm
On a, X1 = 12 – (5/20)P1 donc P1 = 48 - 4X1
X2 = 12 – (3/20)P2 donc P2 = 80 – (20/3)X2
RT1 = 48 X 1 − 4 X 12 Rm1 = 48 − 8 X 1
20 2 40
RT2 = 80 X 2 − X 2 Rm2 = 80 − X2
3 3
Rm1 = Cm 48-8 X 1 = 20 X 1 = 3,5 et P1 = 34
40
Rm2 = Cm 80 - X 2 = 20 X 2 = 4,5 et P2 = 50
3