Rapport Stage Ouvrier

Institut Supérieur des Etudes
Technologique en Communication
De Tunis
RAPPORT DE
Stage Ouvrier
Lieu:
Central Jemmel
Réalisé par
Ben Ali Baraket

Encadré par
Haouala Habib
Période du Stage: Du 21/01/2004 Au 20/02/2004
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Rapport de Stage Ouvrier ISET’COM
Remerciement
Je profite de cette occasion pour présenter mes vifs
remerciements à ceux qui n’ont aidé à effectuer ce stage dans les
meilleures conditions :
Je remercie en premier lieu Mr Hawala Habib pour m’avoir
permis d’effectuer le stage faisant objet du présent rapport ce qui
m’a permis de découvrir de prés les différentes activités du CCL.
Je remercie en deuxième lieu, les membres des équipes de
CCL de Jemmel : les techniciens, les ouvriers et le chef d’équipes
pour son aide, ses conseils et réponses à mes demandes et
interrogations, pour la confiance qu’ils n’ont accordé et pour les
moyens qu’ils ont mis à ma disposition pour bien mener ce stage.
EN GRISE DE CONCLUSION, JE VOUS REMERCIE MESSIEURS

LES MEMBRES DE JURY D ‘AVOIR ASSISTE A CETTE SOUTENANCE.
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II-PRESENTATION DU CCL --------------------------------------------------- 4

II-1-DEFINITION ET FONCTION : ----------------------------------------------------------------- 4
II-2-ORGANISATION DU CCL : ------------------------------------------------------------------ 4
III-LES ACTIVITES DU CCL --------------------------------------------------- 5
III-1-INSTALLATION DES NOUVELLES LIGNES : ----------------------------------- 5
III-1-1-Methode d’installation : --------------------------------------------------------------- 5
III-2-REPARATION DES DERANGEMENTS :------------------------------------------- 5
IV-STRUCTURE GENERALE D’UN RESEAU TELEPHONIQUE-------------- 6
IV-1-DEFINITION ET FONCTION : -------------------------------------------------------- 6
IV-2-LES EQUIPEMENTS DU RESEAU TELEPHONIQUE : ------------------------ 6
IV-2-1-Le commutateur automatique : ------------------------------------------------------- 6
IV-2-2-Le répartiteur général (RG) : --------------------------------------------------------- 7
IV-2-3-Le sous-répartiteur(SR) : -------------------------------------------------------------- 7
IV-2-4-Le point de concentration (PC) : ----------------------------------------------------- 8
V-LES CABLES TELEPHONIQUES--------------------------------------------10
V-1-GENERALITE : --------------------------------------------------------------------------- 10
V-1-1-Rôle : ------------------------------------------------------------------------------------ 10
V-1-2-Les catégories des câbles : ----------------------------------------------------------- 10
V-1-3-Nomenclature des câbles: ------------------------------------------------------------ 10
V-1-4-Code couleur et repérage des câbles: (Annexe7)---------------------------------- 10
V-2-LE RACCORDEMENT DES CABLES :--------------------------------------------- 11
V-2-1-Les connecteurs : ---------------------------------------------------------------------- 11
V-2-2-Les manchons :------------------------------------------------------------------------- 12
V-2-3 les poteaux : ---------------------------------------------------------------------------- 12
VI-LE CENTRE DE COMMUTATION AUTOMATIQUE----------------------15
VI-1 LA COMMUTATION :----------------------------------------------------------------------- 15
VI-2- LE COMMUTATEUR DE MULTIPLEXAGE NUMERIQUE (CMN) : -------------------- 15
Introduction :----------------------------------------------------------------------------- 15
Principaux commutateurs :------------------------------------------------------------- 15
Les fonctions assurées par un autocommutateur: ----------------------------------- 16
VI-3-LE DMS 100, DIGITAL MULTIPLEX SYSTEM : --------------------------------------- 17
Introduction :----------------------------------------------------------------------------- 17
Notions théoriques de base : ----------------------------------------------------------- 17
DMS-Core : ------------------------------------------------------------------------------ 21
Caractéristiques et architecture du DMS: ------------------------------------------- 22
Zone d’exploitation et de maitenance : ----------------------------------------------- 23
Appel intracentral (LCM-LCM) : ----------------------------------------------------- 29
Les services offerts par le DMS 100 :------------------------------------------------- 33
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II-PRESENTATION DU CCL
II-1-Definition et fonction :
Le centre de construction des lignes abrégé par le CCL a pour rôle de réaliser
tous les services externes appartenant au domaine de télécommunication tel
que l’étude sur-le-champ des nouvelles demandes d’abonnement pour savoir
s’il est réalisable ou non, la réparation de tous type de dérangement et
l’installation des nouvelles lignes d’abonné
II-2-ORganisation du CCL :
Le CCL est organisé comme suit :
♦ Le chef CCL : C’est celui qui dirige les agents de CCL tout en leur
affectant le programme des travaux .Généralement, il s’occupe par la
surveillance d’état du réseau en suivant l’évolution du travail interne et
externe.
♦ Bureau d’étude : Ce service accomplit les études nécessaires sur l’état
de réseau téléphonique et l’évolution qui la touche ont future
♦ Bureau d’orientation : Recevoir les réclamations et les transmette à
l’équipe concernée
♦ Bureau d’ordre : Il a pour rôle de s’occuper à la présence des
personnels, superviser l’échange des matériels et collecter les
renseignements concernant les dérangements.
♦ Bureau de suivi et statistique : Il est chargé’ d’établir les récapitulation
des travaux effectués chaque jour et contrôler les différentes activités du
CLL
♦ Magasin : Ce service est concerné par l’achat des matériels et des
équipements nécessaires pour la construction ou la réparation d’une
ligne.
CHEF CCL
Bureau d’étude Bureau de suivi

Bureau d’ordre
Bureau d’orientation Magasin
- SCHEMA D’ORGANISATION DU CCL -
4
III-LES ACTIVITES DU CCL
Le centre de construction de ligne assure les fonctions suivantes :

• Installation des nouvelles lignes
• Réparation des dérangements
III-1-INSTALLATION DES NOUVELLES LIGNES :

III-1-1-Methode d’installation :
Après la recevoir de la fiche des travaux, l’équipe de construction de ligne
mène les matériels nécessaires et dirige vers le domicile d’abonné pour finir
l’installation
Cette opération est effectuée suivant 3 étapes :
• Au niveau de PC : Le PC correspond à l’amorce de la distribution
indiquée dans la fiche des travaux, l’équipe de travail mène un câble 5/1
de PC jusqu'au lieu de résidence d’abonné, ensuite on le raccorde avec
le câble uni paire grise par un domino, ce câble gris est relié à la poste
par une boite appelé rosace .
Le câble 5/1 est acheminé par des crochets 5/36 et 5/35( Annexe5et6)
• Au niveau de SR : L’agent de construction n’a de rôle que de relier avec
une jarretière entre la paire de tête de transport et qui lui correspond du
tête de distribution
• Au niveau de RG : A la fin l’équipe de CCL appel la table d’essai pour
rétablire le nouvel abonné et assurer les tests nécessaires afin de
contrôler le bon fonctionnement.
En cas où la ligne est mauvaise on assiste à permuter la ligne ou relever le
dérangement.
III-2-REPARATION DES DERANGEMENTS :

Le dérangement est toute perturbation au niveau de la ligne téléphonique
qui peut influer sur la qualité du son ou la réception de la tonalité .
III-2-1-Les différents types de dérangements :

• Boucle : c’est le court circuit qui se produit sur la ligne téléphonique
empêchant le courant d’alimentation de parvenir à l’abonné.
• L’isolement : c’est la coupure de l’un ou des deux fils de paire, c’est à dire
la présence de circuit ouvert.
• Mélange : c’est le contact entre deux fils de différente paire
• Diaphonie ou friture : c’est le cas d’un mauvais contact qui produit une
qualité d’audition médiocre due à l’usure, l’humidité …
• Perte à la terre : c’est à cause d’un dévoilement du cuivre, se produit un
contact à la terre
• Courant étranger : c’est le courant d’un fil d’énergie étranger à l’une des
pairs d’abonné
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III-2-2-Reparation des dérangements :

Après que l’agent de table d’essai vérifie que le défaut n’est pas coté
centrale, il envoi au CCL un avis de dérangement (Annexe 9) contenant le type
de défaut, le numéro d’abonné l’adresse et la position.
L’équipe de construction de ligne commence toujours par tester le PC pour
localiser le défaut .
Tout d’abord si la tonalité arrive au PC alors le défaut se trouve au niveau de
l’installation interne(câble 5/1 ou poste) si non, le défaut se trouve donc le câble
de transport ou câble de distribution.
On cherche la tonalité au niveau de SR, si elle arrive, donc le défaut est situé
dans le câble de distribution, si non le de faut se localise dans la partie de
transport.
Après ces tests l’équipe effectue des différentes mesure pour bien préciser
la position de défaut et le repérer même s’il est souterrain.
REMARQUE : si le PC comprend des paires disponibles et le

dérangement attaquant la ligne est située au niveau de manchon, l’équipe
recourt à le permuter par une autre paire saine sans faire ouvrir le manchon.
IV-STRUCTURE GENERALE D’UN

RESEAU TELEPHONIQUE
IV-1-DEFINITION ET FONCTION :
Un réseau téléphonique est un réseau maillé, étoilé, et commuté, il permet la
mise en relation de deux abonnés quelconque et le changement des signaux
vocaux entre eux
Le réseau téléphonique est composé de quatre parties essentielles :
• Le commutateur automatique (CA)
• Le répartiteur général (RG)
• Le sous-répartiteur (SR)
• Le point de concentration (PC)
Avec ces éléments il doit y avoir un support pour assurer la liaison entre les
composants du réseau et permettre l’acheminement des paroles, dont il est
divisé en trois parties :
• Câble de transport
• Câble de distribution
• Câble de branchement 5/1
IV-2-LES EQUIPEMENTS DU RESEAU TELEPHONIQUE :

IV-2-1-Le commutateur automatique :
Le commutateur automatique est composé de plusieurs systèmes et organes
assurant la fonction suivante : l’établissement d’une connexion temporelle entre
6
deux abonnés distants et les réglettes horizontales joue le rôle d’un

intermédiaire entre le commutateur et le répartiteur général.
IV-2-2-Le répartiteur général (RG) :

Un répartiteur général est un élément de connexion sert d’intermédiaire
entre les câbles venant du commutateur et les câbles qui sorte vers les sous-
répartiteurs à l’extérieur.
La connexion entre ces câbles se fait au niveau des réglettes horizontale et
verticale
• Les réglettes horizontales : sur lesquelles sont raccordés les lignes
venant du centrale
• Les réglettes verticales : sur lesquelles son raccordés les lignes

d’abonnés.
La connexion entre les réglettes ce fait par des fils électriques appelé
jarretière
• Jarretière : elle est constituée de deux fils conducteurs torsadé et
présentant une certaine souplesse
IV-2-3-Le sous-répartiteur(SR) :
C’est une boite métallique implanté sur la voie publique liant le centre au
PC, ceci s’effectue en connectant un câble de grande capacité dit de transport
ou d’alimentation et des câbles de distribution portant vers les points de
concentration
Les sous-répartiteurs se compose d’un bâti sur lesquels sont fixé des testes
d’alimentation et de distribution qui sont relié entre eux par des fils jarretière.
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Il existe deux types de sous-répartiteur :

• Sous-répartiteur de zone(SRZ) : Il permet de repartir des câbles de
transport en câble de distribution sur toute une zone
• Sous-répartiteur d’ilote (SRI) : Il joue le rôle de SRZ mais il desserve
soit les très grand immeuble soit plusieurs immeubles en même temps
Remarque : A chaque SR on peut associer plusieurs SRZ et à chaque SRZ
on peut associer plusieurs SRI .
IV-2-4-Le point de concentration (PC) :

C’est une boite à 7 ou 14 paires appelé coffret fixé au poteaux ou potelet
ces coffrets sont protégés par capot mobile où se trouve le socle pour le
passage du câble de branchement
Remarque : En cas de saturation, les ouvriers utilisent le gain de paire

comme une solution provisoire. Cette paire peut être considérée comme une
entrée à une boite spéciale qui a pour sortie 4 à 10 paires
Le problème posé par cette technique, quant un dé rangement attaque la
paire principale, les autres secondaire seront dérangés automatiquement
On réserve pour les gains de paire armoire spéciale dans le central
contenant des cartes mémoire et des processeurs assurant le multiplexage des
voies téléphoniques.
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COMMUTATEUR
AUTOMATIQUE
REPARTITEUR GENERAL
Transport primaire Distribution directe
SOUS-REPARTITEUR
SOUS- REPARTITEUR DE ZONE
D’ILOT
Transport secondaire
Câble de branchement PC
SOUS-REPARTOITEUR
D’ILOT
PC
PC
Câble de branchement
Câble de branchement
Prise
téléphonique
- STRUCTURE GENERALE D’UN RESEAU TELEPHONIQUE -
9
V-LES CABLES TELEPHONIQUES
V-1-GENERALITE :
V-1-1-Rôle :
Une communication téléphonique, une information ou une donnée est
codée puis transmise à l’aide d’un câble sous forme de courant électrique d’un
point de réseau vers un autre point
V-1-2-Les catégories des câbles :

□ Câble de transport : c’est un câble souterrain consacré pour le transport de
l’alimentation électrique du central vers le SR, ce câble es t caractérisé par
grande capacité
□ câble de distribution : c’est un câble sous terrain reliant le SR au PC ou le
RG au PC directement, celui ci permet la distribution de l’alimentation de SR
vers le PC ce câble est caractérisé par une moyenne capacité
□ Câble de branchement : c’est un câble formé d’une paire et appelé et
appelé 5/1 liant le point de concentration au poste d’abonné
V-1-3-Nomenclature des câbles:

Chaque type de câble est identifié par un numéro de nomenclature à 7
chiffres :
• Les trois chiffres premiers indiquent le numéro de la série
• Les trois chiffres suivants indiquent le nombre de paires qui contient le
câble
• Le septième chiffre indique le calibre ou diamètre du conducteur en
dixième de millimètre dont on trouve les câbles 4/10,6/10et 8/10 chaque
fois qu’on s’éloigne du central on utilise un câble de calibre plus
important
V-1-4-Code couleur et repérage des câbles: (Annexe7)

Le repérage des câbles se fait en utilisant le code couleur en différenciant les
faisceaux par les torons ou les quartes :
Un faisceaux est un ensemble de112 paires
Un toron est un ensemble de 28 paires
Un quatre est le groupement de deux paires successives
Le code couleur appelé aussi gamme de couleur est composé par 2 groupes:
• Groupe de 7 couleurs: Blanc (Ba), Bleu (Be), Jaune (J), marron (M),
noir (N), Rouge (R)et Vert (V).
• Groupe de 4 couleurs: Gris (G), Incolore (I), Orangé (O) et Violet (Vi).
Dans un toron, les sept premier quatre sont obtenus par la combinaison de sept
couleurs de base avec les couleurs accompagnant G et I et de même pour les
sept seconds paires en remplaçant G par O et I par Vi.
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Numéro 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
de quatre
Paire Fil1 G G G G G G G O O O O O O O
2 Fil2 Ba J N V Be M R Ba J N V Be M V
Paire Fil1 I I I I I I I Vi Vi Vi Vi Vi Vi Vi
2 Fil2 Be M R Ba J N V Be M R Ba J N V
Fil de terre
•
Fil de terre Câble112
Ba Be Ba Be
• Toron
Be Ba
J M J M
J M
Ba Be Ba Be
Câble de 112
J M J M
paires
Câble de 448 paires

Exemple :
Le premiers amorce se trouve sous un filin blanc et se fait avec le couleur
gris et incolore
Amorce 1 paire 1 Blanc-Gris
Amorce 2 paire 1 Blanc –Incolore
Amorce 3 paire 3 Blanc-Orangé
Amorce 4 paire 4 Blanc-Violet
V-2-LE RACCORDEMENT DES CABLES :

Le raccordement est le faite de faire la liaison entre deux ou plusieurs
câble en assurant la continuité électrique en protégeant les fils à raccorder
contre l’humidité, la chaleur et les effets mécanique
Les matériels de raccordement sont :
V-2-1-Les connecteurs :
LES DIFFERENTS TYPES DE CONNECTEURS : (Annexe8)
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* Les connecteurs unifilaires 61/25 : Les deux fils à connecter sont déridé et
maintenus à côté sans être torsadés puis on les introduit dans le connecteur qui
en le vissant assure leur torsion. ce type de connecteur assure la jonction
électrique des câbles uni paire 5/1
* Les connecteurs unifilaire UY et UF : ce type de connecteur présente
l’avantage de réaliser par sertissage à l’aide d’une pince, la connexion des
conducteurs isolés sans être torsadé ni déridés
- Le type UY (61/21) à chapeau jaune : il permet le raccordement
des conducteur de calibre 0.4 et 0.6 mm
- Le type UF à 61/22 chapeau bleu : il permet le raccordement des
conducteurs de calibre 0.6 et 0.8 mm
L’opération de raccordement des conducteurs ce fait comme suit :
On introduit l’extrémité des 2 conducteurs dans le connecteur puis on réalise
l’opération de sertissage à l’aide d’une pince de sertissage
V-2-2-Les manchons :
Apres le raccordement des câbles on aura une épissure qui doit être
protégé contre l’humidité, la chaleur et les effets mécanique
Cette protection est assuré grâce au manchon à travers un enroulement de
deux couches de ruban plastique plus trois couches de papier kraft assurant
une barrière thermique, ensuite l’épissure est protégé par un support métallique
puis par un manchon fermé par deux glissières lorsqu’on le chauffe il se
contracte et exerce une force pression sur l’épissure et sur l’extrémité des câble
raccordés
Par conséquent il évite l’oxydation et le pénétration de l’eau dans les
conducteurs
Il existe deux types de manchons : manchon RECTE et manchon à glissière
V-2-3 les poteaux :

− Introduction:
Les poteaux q’utilisent Tunisie TÉLÉCOM sont fabriqués en bois et sert soit
pour installer au-dessus d’un PC soit pour les poses des câbles 5/1.
Ils se distinguent par leurs hauteurs de la quelles dépendent la profondeur de
fouille (du trou). La correspondance entre la profondeur du trou et la longueur
du poteau est donnée par la relation suivante :
Profondeur du poteau = ( longueur du poteau/10 ) + 70cm
• Types d’appuis
Selon la force exercée sur les poteaux on y trouve 3 types d’appuis qui sont
encore exploités par Tunisie télécoms :
a) Appui simple :
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On s’intéresse à cet appui lorsque la force exercée sur le poteau est entre
30 et 40 daN. Un tel appui est constitué par un poteau unique en bois implanté
au sol.
Appui simple
b) Appui moisé :
dans ce type d’appui, la force exercée sur les poteaux est entre 75 et 100 daN
et il est constitué de deux poteaux assemblés par trois boulons
Appui moisé
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c) Appui couple : Cet appui se réalise par l'emploi de deux poteaux,

l’un présente le pied-droit et l’autre présente une jambe de force
Appui couple
pour le premier. Cet appui est caractérisé
Par sa capacité résistive qui varie entre 300 et 600 daN.

Remarque :
Il existe d’autres types d’appui mais qui ne sont plus exploités en Tunisie
vue que le réseau aérien est remplacé par le réseau souterrain d’où les
poteaux ne seraient plus supporter à supposer des câbles à grandes capacités
( des masses élevés ).
14
VI-Le Centre de Commutation Automatique
VI-1 La commutation :
C’est la fonction intelligente du réseau. Elle permet de réunir une ligne
d’abonné demandeur à une ligne d’abonné demandé où à un circuit aboutissant
au central où relié le demandé. Ces sont les autocommutateurs qui assurent
ces fonctions de connexion provisoires et de déconnexion à la fin de
communication et ce ci selon le comportement de l’abonné. Il assure aussi la
taxation de la communication.
VI-2- Le commutateur de multiplexage numérique (CMN) :
Introduction :
Le commutateur de multiplexage numérique (CMN) est un
commutateur entièrement numérique assisté par ordinateur. En 1979, NORTEL
a lancé sur le marché canadien ses commutateurs numériques, le DMS-100 et
le DMS-200. Bien que le CMN ne soit pas le seul commutateur numérique sur
le marché, il domine le réseau canadien et servira pour le sujet de mon stage.
La famille de commutateurs DMS-100 utilise la technique du « multiplexage

par répartition dans le temps » (MRT) décrite dans la page. Le MRT permet
d’acheminer de nombreux signaux sur une voie unique en transmettant chaque
signal en série, à intervalles différents.
Le logiciel de base du CMN joue un rôle important. Il intègre les

technologies de diagnostic, de mesure de performance et de service à la
clientèle les plus avancées.
Principaux commutateurs :
À l’heure actuelle, plusieurs modèles de CMN sont utilisés pour assurer

une inter connectivité téléphonique complète. La dimension et les applications
des commutateurs varient. Les CMN sont utilisés pour les appels locaux, pour
les appels interurbains et pour les appels outremer. Les deux commutateurs les
plus communs sont le DMS-100 et le DMS-200.
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Modèles de commutateurs de multiplexage numérique
-CAPACITÉ DU CIRCUIT -CAPACITÉ DE LA LIGNE

LOCALE INTERURBAINE
Le DMS-100 est un commutateur économique utilisé en grande partie

pour les appels téléphoniques locaux. Il peut accueillir de 1500 à 100 000
lignes résidentielles ou commerciales (clients). Le DMS-200 dessert le réseau
interurbain. Il s’agit essentiellement d’un réseau de télécommunication inter
provincial qui compte un maximum de 60 000 circuits.
Il existe en Tunisie cinq systèmes :
- EWSD
- AXE
- OCB
- DMS 10
- DMS 100
Les fonctions assurées par un autocommutateur:
a) La Connexion : La première fonction assurée par un autocommutateur est

d’établir une connexion temporelle entre deux abonnés ou entre un abonné et
un autre autocommutateur distant qui est raccordé à l’abonné demandé, celle ci
permet d’avoir un réseau que l’on positionne en fonction de transfert à opérer :
c’est le réseau de connexion.
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b) La fonction relation (signalisation ) :
L’établissement de connexion nécessite des échanges d’information pour

que l’autocommutateur assure la fonction du dialogue avec l’extérieur : ces sont
les fonctions de relation.
c) Les fonctions de commande :
L’unité de commande exécute toutes les fonctions nécessitant un

traitement tel que les fonctions de traduction, de taxation, d’exploitation des
évènements. Elle assure également l’acquisition des évènements et la
commande des équipements de signalisation et de connexion qui constituent le
reste de l’autocommutateur.
d) La fonction de traduction ou d’analyse :
Le numéro du demandé est la principale information utilisée pour

commander les opérations de commutation. Donc l’analyse consiste à
matérialiser la combinaison unique des informations d’entrée.
e) La fonction de taxation :
Les services rendus par l’autocommutateur doivent être facturés aux abonnés.
En exploitation normale, c’est l’abonné demandeur qui supporte le cout de sa
demande de communication.
f) Les fonctions d’exploitation et de maintenance :
La gestion d’un autocommutateur recouvre les opérations quotidiennes tel que

la gestion des abonnés, la mise en service d’une jonction, la modification des
catégories d’abonnés, etc. …
VI-3-Le DMS 100, Digital Multiplex System :

Introduction :
Jusqu’à l’avènement de la technologie numérique, au début des années 60, la
plu part des réseaux téléphoniques étaient des réseaux analogiques. La
Tunisie Telecom a constaté qu’il était plus économique de remplacer le
matériel analogique existant par du matériel numérique à fin d’augmenter le
nombre des lignes téléphoniques et d’améliorer la qualité des services.
Parmis ces commutateurs on trouve le DMS 100 de Jemmel qui a été

implémenté par la société canadienne Northern Telecom en 1996
Notions théoriques de base :
- Conversion d’un signal analogique en signal numérique :
Un signal analogique qui pénètre dans un réseau numérique doit être converti
en signal numérique avant d’être envoyé à destination. Une fois rendu à
destination, il est décodé et remis à son état initial. La conversion analogique-
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numérique s’effectue selon un processus en quatre étapes appelé : modulation

par impulsions et codage (MIC).
Les quatre étapes sont l’échantillonnage, la quantification, le codage et le

multiplexage par répartition dans le temps (MRT).
a)-Modulation par impulsions et codage : échantillonnage
L’échantillonnage est le processus qui consiste à mesurer l’amplitude variable

d’un signal analogique à intervalles réguliers. Le signal est échantillonné 8000
fois par seconde. Pour assurer la qualité du signal analogique, l’échantillonnage
doit s’effectuer à un rythme au moins deux fois plus rapide que la fréquence la
plus élevée du signal pour que le signal original puisse être codé et décodé
sans perdre sa forme initiale.
La largeur de bande d’une voie téléphonique est d’environ 4000 hertz. Dans le
cas mentionné, le rythme d’échantillonnage de 8000 fois par seconde
correspond au double de la fréquence hecto kilométrique la plus élevée (2 x 4
000 = 8 000), ce qui est conforme aux exigences.
b)-Modulation par impulsions et codage : quantification

Chaque échantillon de l’impulsion doit ensuite être quantifié. La quantification
est le processus qui consiste à attribuer l’une de 255 valeurs distinctes à
chacun des échantillons. Les 255 valeurs distinctes comprennent 127 valeurs
positives et 127 valeurs négatives. La quantification peut être illustrée à l’aide
d’un diagramme.
Des échantillons de chaque voie sont placés sur le diagramme de

quantification. Un nombre décimal est ensuite attribué à l’échantillon, mesuré à
l’aide du diagramme. Le nombre attribué ne doit pas être une fraction mais un
nombre entier. Si la mesure obtenue est une valeur intermédiaire entre deux
nombres entiers, le moins élevé des deux nombres est choisi pour représenter
l’échantillon, et on laisse tomber la fraction. Une fois qu’une valeur lui a été
attribuée, l’échantillon est acheminé au codeur. Si l'on enlève de petites
portions d’un signal, il ne pourra jamais être une reproduction exacte de
l’original une fois reconstitué. Ce processus provoque le « bruit de quantification
», terme utilisé pour décrire la distorsion que l’on trouve sur le signal reproduit.
18
c)-Modulation par impulsions et codage : codage
Les échantillons quantifiés doivent ensuite être

codés. Le codage consiste à convertir les données
en données binaires.
Chaque échantillon est converti en un mot de 8 bits

qui correspond à l’amplitude et à la polarité
(positive ou négative) du signal quantifié. Le « mot
» de 8 bits est une combinaison d'états en fonction
(« on ») ou d'états hors fonction (« off ») qui sont décodés numériquement sous
forme de « 1 » dans le cas des états en fonction ou de « 0 » dans le cas des
états hors fonction. Le code binaire d’un échantillon d’une valeur quantifiée de
122 positif serait 01111010. Le premier bit, le bit le plus à gauche, est un 0, ce
qui représente une valeur positive
d)-Multiplexage par répartition dans le temps (MRT)
La dernière étape est le multiplexage par répartition dans le temps (MRT) du

signal échantillonné. Le multiplexage permet de transmettre deux trains de
données ou plus sur une voie unique. Un intervalle de temps est alloué pour la
transmission de chacun des échantillons, d’où le terme « par répartition dans le
temps ». Le MRT imbrique le trafic de 24 conversations individuelles et
l'achemine sur la ligne de télécommunications.
Le processus d’« imbrication » des données signifie que 24 trains de données

individuels font partie d'un seul train numérique. Ce processus est comparable
à l’exemple suivant : les élèves d’une classe de 10e année, d’une classe de
11e année et d’une classe de 12e année quittent trois salles de classe
différentes. Les élèves descendent le corridor en une seule file : un élève de
10e année est suivi d’un élève de 11e année, qui est suivi d’un élève de 12e
année et ainsi de suite, cet ordre se répétant jusqu’à ce que tous les élèves
soient en ligne. Arrivés au bout du corridor, les élèves quittent le rang, un à la
fois, jusqu’à ce qu’ils soient tous entrés dans leur salle de classe respective.
Le MRT combine 24 sources sur une seule voie, en attribuant successivement
à chaque voie un intervalle de temps au cours duquel son échantillon peut être
acheminé.
e) Multiplexage temporel interne :
Les liaisons DS3O, DS3OA et DS 512 permettent d’interconnecter les

différents modules du système pour assurer la synchronisation et l’échange
d’information.
-Les liaisons DS3O permettent d’acheminer dans les deux sens de

transmission des trames de 32 intervalles de temps (IT), avec un débit de 2,56
Mb/s.
19
La trame DS 30 est de durée 125 µs.
Le débit par 125 µs est :
32 (canal/trame) x 10(bits/canal) =320 bits/125 µs
Le débit par seconde est :

La trame DS 30 est de durée 125 µs, donc pendant une seconde on achemine
8000 trames/s.
320(bits/s) x 8000(trames/s)= 2 560 000 Bits/s
Un IT représente un échantillon codé du signal analogique, il est formé de 10

bits dont 8 sont alloués pour les signaux de parole (bit 2 bit 9), un pour le
contrôle de parité et la synchronisation (bit 0) et le dernier pour la supervision
(bit 1).
La trame DS3O est constituée de 32 intervalles de temps, achemine 30 voies

de paroles et 2 voies de signalisation (ITO et 1T16). Ces voies de signalisation
(actuellement seul l’ITO est utilisé), servent à acheminer les messages via le
réseau de connexion de et vers l’unité centrale.
La longueur maximale du support de transmission à 4 fils (2 émissions et 2 réceptions)
est de 250m environ.
—La liaison DS3OA : est similaire à la liaison DS3O sauf en ce qui concerne le
support de transmission. En effet sa longueur maximale est restreinte à une
distance de 20m environ et est constituée de 8 fils: 2 pour l’émission, 2 pour la
réception, 2 pour la synchronisation et 2 pour l’intégrité.
— La liaison DS512 à support en fibre optique a été introduite avec la création du

Supenode. Une trame DS5 12, de durée 125 µs, est formé de 512 IT dont un (IT0)
est alloué pour la signalisation et tous les autres pour les signaux de parole. La
liaison DS512 a un débit de 49,152Mb/s.
Un IT de parole est formé de 12 bits: 8 bits pour le PCM, 2 bits pour la
signalisation hors bande et 2 bits non utilisés.
20
DMS-Core :
Le DMS-Core assure le contrôle des différentes applications du DMS

Supemode SE:
- Acheminement d’appel,
- fonctions de maintenance.
Il assure aussi, l’intégrité du système, le chargement et le déchargement du
logiciel. La figure suivante illustre les composantes de base du DMS-Core:
Le DMS-Core est constitué d’un module de calcul (CM, Computing Module)
-Module de calcul (CM):
Le CM (Computing Module) est un module dupliqué et synchronisé. Ses deux

— Contrôle l’intégrité des programmes et des données avec un seul bit
— Possède des contrôleurs de messages dupliqués.
— Possède un système de réinitialisation décentralisé
— Possède des accès directs au disque dur et au lecteur de cartouche
magnétique.
— Dispose de processus d’identification des équipements composant le
système.
— Contrôle l’interface Homme Machine.
— Contrôle la progression d’appels.
-les sous systèmes de CM :
le CM contient les sous systèmes fonctionnels suivant :
— Processeur et mémoire(NT9X13 et NT9X14):
Le sous système processeur et mémoire est responsable de la progression
d’appels, de la configuration et de la maintenance des autres sous systemes.
Chaque plan du CM contient une carte CPU (NT9X13MB) et un maximum de 5
21
cartes mémoires (NT9X14EA) de 96 Moctets.
—Interface (NT9XI 2, NT9X46, NT9X86 et NT9X62:

La carte interface NT9X12 et la carte paddel board port parallèle NT9X46
servent à interconnecter le CPU au SLM au moyen de câbles
d’interconnexions.
La carte dual port interface NT9X86 et la carte paddel board dual link SubRate
fiber interface NTX62 permettent la liaison entre le CM et la carte. ~CMIC du
MS à travers deux liaisons en fibre optique.
— Reset control (NT9X26):

La carte paddel board NT9X26 RTIF (Reset Terminal InterFace) permet de
raccorder un VDU (Visual Display Unit) au CM pour l’acquisition directe
d’informations sur l’état du processeur et pour une éventuelle réinitialisation.
Cette carte possède deux ports RS-232: un pour raccorder un RTIF local et
l’autre pour raccorder un RTIF distant (optionnel).
— Terminaison de bus (NT9X21):

C’est une carte paddel board qui effectue une terminaison résistive aux bus
des processeurs du CM et du SLM.
— Convertisseurs d’énergie (NT9X91, NTDX15):

Ces caftes fournissent l’alimentation à toutes les composantes du châssis
DMS- core: deux convertisseurs d’énergie ±5V et deux autres +5V/12V pour le
SLM.
- Mode de fonctionnement du CM:
Le CM opère selon trois modes: duplex synchronism, simnplex split et
simplex stand alone.
— Duplex synchronism: C’est le mode de fonctionnement en condition
normale: les deux plans fonctionnent en synchronisme en échangeant
leurs données a travers le bus MEB.
—Simplex split: dans ce mode de fonctionnement, les deux plans sont
opérationnels mais non synchronisés. Les deux CPU effectuent des tâches
différentes; chaque processeur fonctionne suivant son propre rythme d’horloge
pour exécuter ses propres instructions se basant sur ses propres données. Le CM
adoptent ce mode lors d’un chargement d’une nouvelle version du logiciel ou lors
de certaines procédures de maintenance.
-Simplex stand alone: dans ce mode un seul plan est opérationnel; le plan actif du
CM effectue des tests de diagnostic sur le CPU de l’autre plan.
Caractéristiques et architecture du DMS:
Le MS possède les caractéristiques suivantes:
22
— Achemine 240000 messages de 64 octets par seconde.

— Offre une commutation de messages port à port.
— Dispose de processeur d’autodiagnostic et d’automaintenance.
— Contient l’horloge centrale du système.
— Possède une configuration dupliquée avec un mode de
fonctionnement en partage de tâche.
Chaque MS est contrôlé par un processeur MOTOROLA de 32 bits qui
communique avec les autres sous systèmes du MS via le bus processeur (P-
Bus).
Le P-Bus a aussi pour rôle de:
— Mettre à jour les tables de routage.

— Initialiser, configurer et assurer la maintenance des autres éléments du
MS.
— Vérifier les paramètres de l’horloge du système.
L’acheminement des messages provenant du CCC et des processeurs
périphériques est assurés par le bus de transaction (T-Bus) du MS. Ce bus
leurs permet d’accéder à n’importe quel port suivant leurs destinations.
Zone d’exploitation et de maitenance :

Introduction:
La zone d’exploitation et de maintenance MAP (Maintenance
Adntinistration Position) est l’interface Homme Machine pour l’exploitation et la
maintenance du DMS 100. Les tâches principales qu’on peut effectuer dans cette
zone sont:
— Les fonctions de maintenance (détection de fautes et diagnostic).

— Les fonctions d’exploitation (gestion des réseaux, gestion des
abonnés).
— Les tests des jonctions.
Contrôleur d’entrée/sortie IOC (lnput Output Controller):
Le DMS peut avoir au maximum 20 IOC, chacun d’eux peut contenir 9
cartes contrôleurs d’équipement d’entrée sortie IOD (Input Output Device).
Il existe 3 types de cartes IOD:
—Contrôleur de bandes magnétiques: interface un dérouleur de bande

magnétique (MTD Magnetic Tape Device) avec un débit de 19.2 Kbaud.
— Contrôleur de disque dur: interface un disque dur de capacité 229
Moctets.
— Contrôleur de terminaux: interface 4 terminaux avec un débit de
9600 bauds.
Les équipements d’E/S IOD :
Les équipements d’E/S IOD sont les interfaces Homme- Machine qui
permettent aux agents d’exploitation et de maintenance de dialoguer avec le
23
système pour réaliser les fonctions suivantes:
- Tester le système (test automatique de ligne..).

- Demande d’information (Interroger le système sur son état..).
- Contrôle du système.
- Visualisation des messages du système (Mesure opérationnelle).
Les équipements d’E/S sont:

- Console de visualisation VDU
- Lecteur de bande magnétique (MTD).
- Disque dur (DDU).
- Imprimante
- Modems.
Position d’exploitation et de maintenance (MAP):

Les composantes de base de la position MAP sont:
− VDU
− Imprimantes
− Poste téléphonique
− Plots de test.
VDU:
L’écran d’un VDU est divisé en 7 zones:
— Zone d’état du système: Affiche les alarmes et l’état opérationnel du

système avec une mise à jour automatique et instantanée.
— Zone de travail: permet d’afficher:

* l’état des sous systèmes.
* Des informations opérationnelles sur des organes

sélectionnes.
— Zone des menus de commande: affiche les commandes qui peuvent

être exécutées dans chaque menu.
— Zone d’interprétation de commande: permet d’afficher:

* Les rapports du système requis par l’utilisateur.
* Les réponses du système aux commandes introduites par

l’exploitant.
— Zone d’écho: Dans cette zone le système affiche la commande la

plus récente introduite par l’utilisateur.
24
— Zone d’identification de l’utilisateur
— Zone d’affiche de l’heure courante
Ecran de VDU
Les commandes SERVORD:
Le SERVORD (Système de commande de service) est utilisé pour changer,

ajouter ou supprimer des abonnés, leurs options ou leurs services.
— Les données manipulées par le SERVORD sont:
— Le Numéros d’appel (DN: Directory Number)
— Le Numéro d’équipement de ligne (LEN)
— Le code de classe de ligne (LCC: Line Class Code)
— Les Caractéristiques de service, d’équipements et de taxation.
Le SERVORD est un ensemble de commandes qui permettent une manipulation

juste et performante des données relatives aux abonnés
Les commandes SERVORD les plus utilisées sont
ADO: Ajouter une option.
25
CDN: Changer le numéro d’appels (DN)

CLN: Changer le numéro d’équipement de ligne (LEN).
DEO: Supprimer une option.
CLTG :changer ltg
NEW: créer une nouvelle ligne
OUT : résiliation de la ligne d’abonné
RES : rétablir la ligne d’abonné suite suspension
SUS: Suspendre
Toutes ces commandes ne seront exécutés que si on active l’utilitaire

SERVORD (en tapant SERVORD au VDU). Voici quelques exemples :
Création d’un nouveau abonné :
New
SONUMBER: Now 2 8 8 AM
DN:
482807
Lcc:
Std
LTG: 0
10
LEN-OR- LTID:
1022
OPTION:
DGT
OPTION:
WUC
OPTION:
$
NAME:
Med-ali
COMMAND AS ENTERED:
NEW NOW 2 8 8 AM 482807 STD 10 HOST 01 0 02 02 ( DGT ) ( WUC ) $
MED-ALI
ENTER Y TO CONFIRM, N TO REJECT OR E TO EDIT
y
rétablissement d’un abonné:

res
483807
COMMAND AS ENTERED:
RES NOW 2 8 8 AM 483 807
y
Changement de DN:
Cdn
26
SONUMBER: NOW 2 8 8 AM
OLD-DN:
483 807
NEW-DN:
483 805
COMMAND AS ENTERED:
CDN NOW 2 8 8 AM 483 807 483 805
y
changement de groupe de traitement des lignes:
CLTG
LTG:
12
DN:
$
COMMAND AS ENTERED:
CLTG NOW 2 8 8 AM 12 (483 807) $
y
ajouter une option:
discrimination à l’international
Ado
DN-OR-LEN:
483 807
OPTION:
ilr
ILRCLASS:
Didd
ILRPW:
nnnn
OPTION:
$
COMMAND AS ENTERED:
ADO NOW 2 8 8 AM 483 807 (ILR DNI NNNN) $
y
suppression d’une option:
Deo
DN-OR-LEN:
483 807
OPTION:
Ilr
OPTION:
$
COMMAND AS ENTERED:
DEO NOW 2 8 8 AM 483 807 (ILR) $
ENTER Y TO CONFIRM N TO REJECT OR E TO EDIT
27
Resilier une ligne:

Out
DN
483 807
LEN-OR-LITED:
1010
COMMAND AS ENTERED:
OUT NOW 2 8 AM 483 807HOST 01 0 01 00
ENTER Y TO CNFIRM, N TO REJECT OR E TO EDIT
N
Les commandes QUERY:
Les commandes QUERY sont utilisées pour déterminer l’état d’un numéro
d’appel (DN) ou d’un numéro d’équipement de ligne (LEN) (Fonctionnel ou non
assigné) et pour identifier les paramètres associés à une ligne fonctionnelle.
Ces commandes peuvent être exécutées à n’importe quel niveau du système
sans accéder à un niveau ou mode particulier.
Les commandes les plus utilisées sont:
* QDN et QLEN: Ce sont les deux commandes les plus utilisées;
QDN est utilisée pour obtenir toutes les informations concernant la ligne
d’abonnée quand on connaît son numéro d’appel. On peut accéder aux mêmes
informations à partir du numéro LEN en utilisant la commande QLEN.
* QDNWRK et QLENWRK servent à afficher la liste des DN ou
des LEN
fonctionnels (attribués)
* QDNSU Permet de savoir combien de DN non assignés sont
disponibles.
* QLOAD: Sert à afficher la liste des LEN assignés par code de classe
de ligne (Publiphone, standard,…)
* QHASU (Matériel attribué logiciel non attribué): Affiche la liste des
cartes de lignes disponibles dans le LCM et qui n’ont pas un numéro
d’appel DN correspondant.
* OUA (Logiciel non attribué): affiche la liste de tous les LEN.
* OHU : Affiche la liste des LEN non attribués (pas de carte de ligne
correspondante).
Acheminement d’appel :
L’acheminement d’appels dans le commutateur numérique DMS- 100,
nécessite des programmes et des données résidants dans plusieurs
endroit de la mémoire. Toutes les fonctions nécessaires au routage ou à
l’établissement d’appels sont effectuées sous le contrôle du CPU guidé
par un programme résidant.
28
Il existe quatre cas d'acheminement des appels intracentraux, sortants,

entrants et de transit.
Les principales étapes d’acheminement d’appel sont:
détection de l’origine des appels

envoi de la tonalité
réception des digits
traduction et routage
envoie de la sonnerie
établissement du chemin de parole
fin d’appel
Appel intracentral (LCM-LCM) :

Scrutation de l’état des lignes par le LCM
La carte BIC (NT 6X54: Bus Interface Card), se trouvant dans chaque tiroir
de
carte lignes du LCM, effectue constamment une scrutation de l’état de la
ligne à fin de
détecter tout changement. Si un changement d’état est détecté, la carte
BIC envoie immédiatemment cette information au processeur du LCM.
Détection d’une demande d’appel :
Si un abonné décroche son combiné:
• Le changement d’état est détecté par la carte de ligne LC, cette

information sera transmise au processeur du LCM via la carte BIC.
• Le processeur du LCM envoie cette information vers le LGC via le ITO

de la liaison DS3OA liant le LCM au LGC.
• Le LGC transmet à son tour cette information vers l’unité centrale via le
réseau de connexion. En effet ce message est véhiculé vers le réseau dans
l’ITO de la liaison DS3O reliant les PM au réseau de connexion. Ce dernier
extrait tous les ITO des liaisons DS3O et constitue avec, une trame de
message qui sera transmise à l’unité centrale via une liaison DS512 en fibre
optique.
Réception du message de détection d’une demande d’appel par le CCC.
29
1- Le CCC reçoit ces informations envoyées par le LCM

2-Le CCC se réfère à ces informations pour scruter sa base de données
à fin d’obtenir toutes les données associées à la ligne de l’abonné demandeur
(originating ) telles que:
- Les options et les caractéristiques de la ligne:
* Si la ligne a des options telles que le 3WC, CWT, CFW
* Si la carte est de type DP ou MF
* Si la ligne est autorisée à générer des appels
- la classe de la ligne (standard, 1FR , coin…)
- les pointeurs des différentes tables qui serviront à la traduction et

l’acheminement correct de l’appel.
3. si le CCC détermine que la ligne qui a généré la demande d’appel est

valide, une partie de la mémoire est alors allouée à cet appel où sera enregistré
tout changement dans la progression d’appel. Le CC marque dans sa base de
données que cette ligne est devenue occupée, il envoiera ensuite un message
au LGC l’invitant à fournir la tonalité à la ligne et à recevoir les digits.
Envoie de la tonalité et réception des digits:
1. Le CC envoie un message au LGC lui demandant d’envoyer la tonalité

à la ligne et de recevoir les digits.
2- Dés que le LGC reçoit ce message, il réserve un IT de la liaison

DS3OA le liant au LCM et le met en contact avec la carte d’interface message
NT6X69 et la carte de réception de digit (en DTMF) Universal Tone Receiver
UTR NT6X92 (récepteur universel de tonalité):
- La tonalité, générée numériquement par la carte d’interface message

(NT6X69) se trouvant dans le LGC, est envoyée via l’IT réservé vers la carte
contrôleur digroupe du LCM, ensuite vers la carte BIC et enfin vers la carte
d’abonné
- où sera convertie en analogique et envoyé vers le poste appelant. La
génération de tonalité cessera dés que l’abonné commence à composer le
premier chiffre.
- les digits composés par l’abonné en DTMF seront numérisés par la
carte d’ abonné
-. et présentés à la carte UTR où ils seront décodés, et sauvegardés dans

la mémoire du LGC
Après la réception de tous les digits, le LGC construit un message
représentant ces derniers et l’envoie au CCC via le réseau de connexion.
Analyse de digits:
30
1. Le CCC interprète les digits reçus et détermine l’unité de raccordement

de l’abonné et la route à prendre. Dans ce paragraphe on considèrera que le
demandé se trouve dans le même central que le demandeur.
2. Le CCC scrute sa base de données à fin d’obtenir toutes les

informations relatives à la ligne appelée:
- options et caractéristiques.
- type de sonnerie et sa fréquence.
- Le LEN: line equipement nunber: numéro de carte de ligne.
- la classe de la ligne demandé.
3. Le CCC identifie le LCM associé a la ligne appelée.
4. Le CCC identifie le LGC raccordé au LCM en question.
5. Le CCC assigne un lT de la liaison DS3O raccordé au LGC
6. Le CCC assigne un code d’intégrité de cet appel aux deux LGC

demandeur et demandé
7. Le CCC choisit un plan du réseau de connexion d’où il va recevoir les
1T de messages.
8. Le CCC envoie des messages aux deux LGC pour qu’ils associent
leurs IT et
commencent à envoyer et à examiner l’intégrité.
9. Le LGC demandé assigne un IT voie disponible de la liaison DS3OA le

reliant au LCM.
10 .Le LGC demandé ordonne au LCM demandé d’arrêter sa

scrutation pour un éventuel demande d’appel de la ligne demandée.
Etablissement du chemin de parole dans le réseau de connexion:
1. Le CCC identifie un chemin dans le réseau pour connecter les deux LGC
demandeur et demandé.
2. Le CCC envoie des messages aux contrôleurs des deux plans du

réseau pour qu’ils établissent ce chemin.
3 L’intégrité du chemin de parole dans le réseau est vérifié par les deux
LGC.
Envoi de la sonnerie:
31
1- Le CCC envoie un message au LGC appelant lui demandant d’envoyer

le signal de retour d’appel (ring back) à l’abonné demandeur et de scruter sa
ligne pour un éventuel raccrochage Le retour d’appel est généré
numériquement par la carte d’interface message
NT6X69) dans le LGC demandeur.
2. Le CCC demande au LCM appelé via le LGC d’envoyer la sonnerie à la

ligne demandée. La fréquence appropriée de la sonnerie est générée par le
générateur de sonnerie NT6X3O) qui se trouve dans le baie LÇE. Elle est
transmise à la ligne appelée via la carte convertisseur de puissance (NT6X53:
power converle, card) du LCM, ensuite via la carte BIC NT6X54) et enfin via la
carte de ligne.
IX-2-8 Etablissement de la communication
L’abonné appelé décroche:
I. Le LCM informe le CC, via le LGC et le réseau de connexion, qu’il y a

un changement <état de la ligne Le LGC appelé change alors le bit de
supervision channel Supervison Bit le CSM pour indiquer au PM appelant qu’il y
a une réponse du demandé.
2. Le CCC demande au LGC appelant d’interrompre la tonalité du retour

d’appel
3. Le CCC informe le LCM appelé via le LGC qu’il doit déconnecter la

sonnerie.
La communication est maintenant établie, le CC n’a plus à intervenir sauf

si un des deux abonnés raccroche ou s’ils font appel a une option telle que le
3WC.
Fin de la communication:
L’abonné appelant raccroche:
1. Le LCM appelant détecte le raccrochage de l’abonné et envoie cette

information au CC via le LGC et le réseau de connexion. Le LGC change alors
le bit ie supervision dans la trame CSM pour indiquer au PM appelé le
raccrochage.
2. Le CCC libère la partie mémoire qu’il a réservé et marque dans sa base

de données que la ligne et le chemin de parole dans le réseau de connexion
sont devenus libres.
3. Le CCC envoie un messages au LGC appelant pour qu’il libère l’IT

réservé de la liaison DS3O.
4. Le LGC appelant demande au LCM de libérer l’IT de la liaison DS3OA.
5. Le CCC demande au LGC appelé de libérer l’IT de la liaison DS3O.
32
6. Le LGC appelé demande au LCM de libérer l’IT de la liaison DS3OA.
Le CCC continue à attendre le raccrochage de l’abonné appelé. Si

l’abonné dépasse un certain délais sa ligne aura un traitement bien spécifique
définie par le personnel du central. S’il raccroche dans le temps alloué, le CCC
marquera que la i~me est devenue libre.
Si l’abonné appelé raccroche le premier la progression d’appel sera la
même sauf que les messages pour l’appelant et l’appelé seront inversés.
Les services offerts par le DMS 100 :
* Service restreint (Feature Acces): Permet d’établir le type de restriction
voulu sur une ligne d’abonne.
* Abonné spécialisé entrant ou sortant: un abonné spécialisé entrant
dispose d’un poste téléphonique récepteur d’appels uniquement. Il peut être
appelé sans pouvoir appeler. Un abonné spécialisé sortant peut appeler sans
pouvoir être appelé.
* Ligne essentielle ou prioritaire: Une connexion est préétablit dans le
DMSIOO de façon à ce que l’abonné auquel ce service a été accordé soit
automatiquement raccordé à un abonné prédéterminé au décroché de son
combiné.
* Composition à l’abrégé (Speed dialing): Lorsqu’un abonné dispose de ce
service, il peut programmer un numéro en composition abrégé.
* Service de facturation à distance à 12 Khz: Ce service permet la
facturation àdistance à 12 Khz (Téléphone publique).
* Réveil automatique: Ce service permet à un abonné de programmer à
partir de son poste l’heure à laquelle il veut être appelé par le service de réveil
automatique. Il n est pas possible d’activer se service lorsque l’écart entre le
moment de la demande et l’heure demandé est inférieur à 5 minutes.
* Renvoie d’appel (Call Forward CFW): Ce service permet à un abonné

à travers son poste de détourner les appels entrants vers un numéro différent
du sien. Ce renvoie est effectué de plusieurs manières:
- Renvoie d’appel sur abonné occupé.
- Renvoie d’appel par sélection d’abonné.

* Appel en attente (Call Waiting): Permet à un abonné de mettre un
deuxième appelant en attente lorsqu’il est déjà en conversation téléphonique.
* Identification d’appels malveillant: Ce service permet à un abonné
d’identifier le numéro de la ligne d’un appel pertinent ou malveillant. Il est activé
en effectuant un appel de crochet.
* Abonné absent: Un abonné absent peut au moyen de ce service
réacheminer temporairement ses appels soit vers un enregistrement soit vert
un autre numero.
* Ligne sans frais: Ce service permet à un abonné de bénéficier d’une
ligne téléphonique non facturée.
* Messages enregistrés: Ce service permet de fournir des messages
33
enregistrés aux abonnés via la machine d’enregistrement digital du DM5 100

(DRAM): par exemple dans le cas d’une erreur dans la composition du numéro
appelé. La durée maximale d’un message est de 31 secondes.
* Connexion semi-permanente: Il est possible sur le DMS100 de
programmer une connexion semi-permanente entre deux lignes, deux circuits
ou encore entre une ligne et un circuit.
* Vérification de facturation: Cet option permet d’obtenir une facturation
des abonnés sélectionnés par l’utilisation de la fonction « Hall de Service ».
* Conférence à trois (Three way Calling, 3WC): L’appel en conférence
permet a trois abonnés de converser simultanément.
34

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Institut Supérieur des Etudes

Ben Ali Baraket

EN GRISE DE CONCLUSION, JE VOUS REMERCIE MESSIEURS

II-PRESENTATION DU CCL --------------------------------------------------- 4

Bureau d’étude Bureau de suivi

Bureau d’orientation Magasin

- SCHEMA D’ORGANISATION DU CCL -

III-LES ACTIVITES DU CCL

Le centre de construction de ligne assure les fonctions suivantes :

III-1-INSTALLATION DES NOUVELLES LIGNES :

III-2-REPARATION DES DERANGEMENTS :

III-2-1-Les différents types de dérangements :

III-2-2-Reparation des dérangements :

REMARQUE : si le PC comprend des paires disponibles et le

IV-STRUCTURE GENERALE D’UN

IV-2-LES EQUIPEMENTS DU RESEAU TELEPHONIQUE :

deux abonnés distants et les réglettes horizontales joue le rôle d’un

IV-2-2-Le répartiteur général (RG) :

• Les réglettes verticales : sur lesquelles son raccordés les lignes

Il existe deux types de sous-répartiteur :

IV-2-4-Le point de concentration (PC) :

Remarque : En cas de saturation, les ouvriers utilisent le gain de paire

Transport primaire Distribution directe

- STRUCTURE GENERALE D’UN RESEAU TELEPHONIQUE -

V-LES CABLES TELEPHONIQUES

V-1-2-Les catégories des câbles :

V-1-3-Nomenclature des câbles:

V-1-4-Code couleur et repérage des câbles: (Annexe7)

Câble de 448 paires

V-2-LE RACCORDEMENT DES CABLES :

V-2-3 les poteaux :

c) Appui couple : Cet appui se réalise par l'emploi de deux poteaux,

pour le premier. Cet appui est caractérisé

Par sa capacité résistive qui varie entre 300 et 600 daN.

VI-Le Centre de Commutation Automatique

La famille de commutateurs DMS-100 utilise la technique du « multiplexage

Le logiciel de base du CMN joue un rôle important. Il intègre les

À l’heure actuelle, plusieurs modèles de CMN sont utilisés pour assurer

Modèles de commutateurs de multiplexage numérique

-CAPACITÉ DU CIRCUIT -CAPACITÉ DE LA LIGNE

Le DMS-100 est un commutateur économique utilisé en grande partie

Il existe en Tunisie cinq systèmes :

Les fonctions assurées par un autocommutateur:

a) La Connexion : La première fonction assurée par un autocommutateur est

b) La fonction relation (signalisation ) :

L’établissement de connexion nécessite des échanges d’information pour

c) Les fonctions de commande :

L’unité de commande exécute toutes les fonctions nécessitant un

d) La fonction de traduction ou d’analyse :

Le numéro du demandé est la principale information utilisée pour

f) Les fonctions d’exploitation et de maintenance :

La gestion d’un autocommutateur recouvre les opérations quotidiennes tel que

VI-3-Le DMS 100, Digital Multiplex System :

Parmis ces commutateurs on trouve le DMS 100 de Jemmel qui a été

Notions théoriques de base :

- Conversion d’un signal analogique en signal numérique :

numérique s’effectue selon un processus en quatre étapes appelé : modulation

Les quatre étapes sont l’échantillonnage, la quantification, le codage et le

a)-Modulation par impulsions et codage : échantillonnage

L’échantillonnage est le processus qui consiste à mesurer l’amplitude variable

b)-Modulation par impulsions et codage : quantification

Des échantillons de chaque voie sont placés sur le diagramme de

c)-Modulation par impulsions et codage : codage