avimanaJeanA GES M1 06

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, DE L’ECONOMIE, DE LA GESTION ET

DE LA SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE
(Promotion « TARATRA »)
MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAITRISE
PROJET D’ELECTRIFICATION DU VILLAGE DE

MANOMBO ILAKAKA PAR UNE CENTRALE
HYBRIDE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DIESEL
Présenté par :
AVIMANA Jean Arnaud
Date de Soutenance : 06 Aout 2006
Sous la direction de :
Encadreur Enseignant : Monsieur RALISON Roger ; Maitre de conférence, Chef de département

En Gestion de l’UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
’ANTANANARIVO
Encadreur Professionnel : Monsieur RATSIAROEFADAHY Milson Directeur technique à

L’Agence de Développement de l’Electrification
l’Electrification Rurale (ADER)
auprès du Ministère De l’énergie Madagascar.
REMERCIEMENTS
La réalisation de cet ouvrage est le prix de nos efforts et surtout le fruit de la
grâce de Dieu. A cela ne tienne, nous tenons à adresser nos remerciements les
plus sincères à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à sa réalisation.
. Plus particulièrement, nos remerciements vont à l’endroit de :
 Monsieur RAKOTOBE Pascal, Professeur et Président de l’Université d’Antananarivo

 Monsieur RAKOTOARISON Rado Zoherilaza, Maître de conférence, Doyen de la
faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie
 Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, Chef de Département de Gestion à
la faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie, de l’Université
d’Antananarivo.
 Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Maître de conférence, Directeur du
Centre d’Etude et des Recherches en Gestion
Nous tenons également à remercier :

 Monsieur RALISON Roger, notre encadreur pédagogique, qui a bien voulu diriger
mon travail. En dépit de ses diverses obligations, il m’a toujours prodigué ses
encouragements. Ses critiques, ses observations et ses suggestions ont permis
d’améliorer certains passages de ce travail.
 Monsieur RATSIAROEFADAHY Milson, Directeur technique au sein de l’Agence de
Développement de l’Electrification Rurale (ADER), notre encadreur professionnel,
qui malgré ses multiples occupations a accepté de me conseiller et de ne pas ménager
ses efforts dans l’élaboration de ce mémoire.
 Monsieur le Président et à tous les membres du jury qui ont accepté d’assister à la
soutenance de ce mémoire.
 Tous les enseignants permanents et vacataires, ainsi que tous les personnels
administratifs du Département Gestion, qui m’ont apporté leur soutien tout au long de
mes études.
 Madame RAMIALIARISOA Herivelo, Directeur du Ministère de l’Energie,
 Monsieur Jules RAZAFIMANDIMBY, Directeur de la Planification au sein de la
société JIRAMA,
 Monsieur Harving, Responsable des achats chez »Alpha Sales Madagascar S.A »
Ankadimbahoaka
,
 Tout le personnel des autres Société qui a bien voulu répondre à mes demandes :
SMEF, FBOI, TOP TEX, CIMELTA, Master Trade, 3E, …
 -Ma famille, et mes amis pour leur fructueux échange d’idées et pour son exceptionnel
soutien que ce soit moral ou financier et son encouragement durant ma scolarisation.
Que vous trouveriez ici ma profonde gratitude et mes sincères remerciements.

SOMMAIRE
REMERCIEMENTS Page
LISTES DES FIGURES ET DES TABLEAUX
LISTES DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE 1
 objet et intérêt du projet
 choix de la région
 limite du sujet
o projet d’actualité
o problématique
o méthodologie
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET 5

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET 6
Section 1 : Historique 6
Section 2 : Caractéristiques du projet 7
CHAPITRE 2 : ETUDE DE MARCHE 15

Section 1 : Description du marché 15
Section 2 : Analyse de l’offre 15
Section 3 : Analyse de la demande 22
Section 4 : Evaluation de la demande d’électricité à Manombo 24
Section 5 : Etude et analyse de la concurrence 27
Section 6 : L’approche du marché par l’environnement 29
Section 7 : La politique et la stratégie marketing à adopter 30
CHAPITRE 3 : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERESD’EVALUATION 32

Section 1 : Selon les outils d’évaluation 32
Section 2 : Selon les critères d’évaluation 37
CONCLUSION PARTIELLE 37
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET 39
CHAPITRE 1 : TECHNIQUE DE PRODUCTION 40
Section 1 : Techniques de production envisagées 40
Section 2 : Identification des matériels 42
Section 3 : Technique de production envisagée 44
CHAPITRE 2 : DIMENSIONNEMENT DES DIFFERENTS COMPOSANTS
D’UNE INSTALLATION HYBRIDE PV- DIESEL 49
Section 1 : Dimensionnement des différents composants 42
Section 2 : Dimensionnement du générateur PV-Diesel 57
Section 3 : conclusion partielle 59
CHAPITRE 3 : AUTOMATISATION DE LA CENTRALE 59
Section 1 : Architecture matérielle des API 59
Section 2 : Fonctionnement de l’API 60
Section 3 : Les matériels nécessaires 60
CHAPITRE IV : CAPACITE DE PRODUCTION 62
Section1 : Planning de production de vente 62
Section 2 : Etude technico économique 64
CHAPITRE V : ETUDE OGANISATIONNELLE 69
Section1 : Gestion de personnel 69
Section2 : Orgnisation du travail 70
Section3 : Chronogramme de réalisation 73
PARTIE III: ETUDE FINANCIERE 76

CHAPITRE 1 : COUT DES INVESTISSEMENTS 77
Section 1 : Coût d’investissement et dotation aux amortissements 77
Section 2 : Le plan de financement 83
Section 3 : Le plan de remboursement des dettes 84
Section 4 : Les comptes de gestion 84
CHAPITRE 2 : ETUDE DE FAISABILITE 85
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel 85
Section 2 : Plan de trésorerie 88
Section 3 : TGCG 90
Section 4 : Bilan prévisionnel 93
CHAPITRE 3 : EVALUATION DU PROJET 95
Section 1 : Evaluation économique 95
Section 2 : Evaluation financière 97
Section 3 : Evaluation sociale 103
CONCLUSION GENERALE 104
ANNEXES
BIBLIOGRAHIES
TABLE DES MATIERES
Figure 1 : La position du soleil dans l’espace
Figure 2 : La position des capteurs dans l’espace
Figure 3 : Principe d’une cellule photovoltaïque
Figure 4 : Système hybride Photovoltaïque- diesel commuté
Figure 5 : - Plan simplifie du mode d’emplacement de centrale solaire au sol
Figure 6 : Processus d’assemblage d’un générateur photovoltaïque
Figure 7 : Photo du groupe électrogène 50KW
Figure 8 : Photo de l’onduleur chargeur
Figure 9 : Photo du régulateur
Figure 10 : Tableau de distribution générale ou TGBT
Figure 11 : Photo d’un transformateur
Figure 12 : Schéma fonctionnel d’un générateur Photovoltaïque
Figure 13 : Module solaire SOLARWORLD
Figure 14 : Batterie HOPPECKE 1520Ah
Figure 15 : Schéma de l’installation PV à un système STRING ou MODULAIRE
Figure 16 : Schéma fonctionnel d’un système hybride photovoltaïque - diesel
Figure 17 : courbe de besoin en électricité en milieu rural
Figure 18 : Modèle d’automate et schéma de son fonctionnement
Figure 19 : Organigramme de l’entreprise
Figure 20 : Le réseau PERT
Tableau n°1 : Contribution des différentes sources d’énergies
Tableau n°2 : Production d’électricité
Tableau n°3 : Puissance installée selon les sources d’énergies
Tableau n°4 : Type d’énergie utilisée par les ménages pour l’éclairage
Tableau n°5 : Consommation d’électricité
Tableau n°6 : Evolution du nombre d’ abonnés selon les catégories de consommateurs
Tableau n°7 : Consommation des acheteurs revendeurs de saphir
Tableau n°8 : Consommation des ménages de classe défavorisés
Tableau n°9 : Consommation des ménages de clase moyenne
Tableau n°10 : Consommation des ménages de classe favorisés
Tableau n°11 : Consommation au niveau des services publics à usages communautaires
Tableau n°12 : Récapitulation de la demande
Tableau n°13 : Tension nominale du champs
Tableau n°14 : Caractéristiques électriques du module
Tableau n°15 : Inclinaison du module en fonction de la latitude
Tableau n°16 : Tension minimale du parc de batterie
Tableau n°17 : Electricité consommation
Tableau n°18 : Electricité production( en milliard de Kwh)
Tableau n°19 : Evolution du nombre de population à Madagascar
Tableau n°20 : Les demandes prévisionnelles sur 15 ans
Tableau n°21 : Productible mensuel du site en quantité
Tableau n°22 : Les salaires des personnels en Ariary
Tableau n°23 : Charges de personnels
Tableau n°24 : Autres charges prévisionnelles
Tableau n°25 : Tableau de répartition de tache
Tableau n°26 : Diagramme de GANTT
Tableau n°27 : Couts des investissements des matériels à utiliser
Tableau n°28 : Couts de l’ investissement lié aux bâtiment et construction
Tableau n°29 : Couts de l’investissement au niveau des aménagements et installations
Tableau n°30 : - Couts de l’ investissement en Matériels et mobiliers de bureau
Tableau n°31 : Couts de l’investissement en matériels informatiques
Tableau n°32 : Récapitulatifs des investissements
Tableau n°33 : Les amortissements
Tableau n°34 : Tableau récapitulatif du fonds de roulement initial
Tableau n°35 : Tableau de financement
Tableau n°36 : Remboursement des dettes
Tableau n°37 : Recettes et chiffres d’affaires prévisionnelles
Tableau n°38 : Comptes de résultats prévisionnels
Tableau n°39 : Plan de trésorerie
Tableau n°40 : Tableau de grandeur caractéristique de gestion(TGCG)
Tableau n°41 : Tableau du bilan d’ouverture de l’année N
Tableau n°42 : Bilans prévisionnels de la première à la sixième année
Tableau n°43 : Calcul de la valeur ajoutée
Tableau n°44 : Marge brute d’autofinancement cumulé
Tableau n°45 : Calcul de TRI avec MBA et valeur actuelle
LISTE DES ABREVIATIONS
RN = Route National
ONG = Organisation Nom Gouvernemental
SARL = Société à Responsabilité Limitée
PME = Petite et moyenne entreprise
Ar = Ariary
W = Watt
Kwh = Kilo Watt heure
Kw = Kilowatt
MW = Mega Watt
GW = Giga Watt
J = Jour
VAN = Valeur Actuelle Nette
TRI = Taux de Rentabilité Interne
IP = Indice de Profitabilité
MBA =Marge Brute d’Autofinancement
N = Nombre d’année
i = Taux d’actualisation
IBS = Impôt sur les Bénéfices de la Société
IRSA = Impôt Sur Revenue Salariale
CNAPS = Caisse Nationale de la Prévention Sociale
OSIE = Organisme Sanitaire Inter –Entreprise
CA = Chiffre d’Affaire
MMB = Matériel et Mobilier de bureau
VNC = valeur nette comptable
Va = Valeur Ajouté
FDRI = Fonds De Roulement Initiale
DLMT = Dette à Long et à Moyen Terme
I = Investissement
JIRAMA = Jiro sy Rano Malagasy
ADER = Agence de Développement d’électrification Rural
ORE = Office de Régulation de l’électricité
KWh = Kilowatt heure
PV = Photovoltaique
Ev = Electro volt
V = Volt (Unité de mesure d’une tension de courant électrique)
A = Ampère (Unité de mesure d’intensité du courant électrique)
MT = Moyenne tension
BT = Basse tension
Gt = Giga tonne
Gm = Giga mètre
Mt = Million de tonne
Tep = Tonne équivalent pétrole
MWh = Mégawatt heure
NPE = nouvelle politique d’énergie
EDM = Electricité de Madagascar
€ = Euro (unité monétaire en Europe)
KVA = Kilo volt Ampère
Hz = Hertz (Unité de mesure de fréquence)
FNE = Fonds National de l’Electricité
API = Automate programmable industriel
Les énergies renouvelables : l’électricité photovoltaïque
INTRODUCTION GENERALE
1
Faisant partie des pays les moins avancés du monde, le gouvernement malagasy
s’efforce de déployer ses différentes ressources pour venir à bout de ses objectifs de
développement.
Parmi ces objectifs, l’on note la promotion du secteur énergétique, particulièrement
l’électrification du pays sous la direction du Ministère de l’énergie et de la JIRAMA.
En effet, à part l’hydraulique et le thermique, d’autre sources d’énergie pourront produire de
l’électricité. Il s’agit surtout des énergies renouvelables.
Les énergies renouvelables sont des énergies dont la source est illimitée et non polluante et
dont l'exploitation cause le moins de dégâts écologiques, c'est à dire: l'ensoleillement, le vent,
le mouvement de l'eau dans les cours d'eau ou les mers, les matières organiques et la chaleur
des entrailles de la terre
L’intérêt de la valorisation énergétique, comme celle de l’électricité photovoltaïque et

de toutes les énergies renouvelables, ne devrait plus à être à démontrer : lutte contre l’effet de
serre, moindre dépendance aux énergies conventionnelles (pétrole, gaz, uranium), réduction
des risques, entretien des espaces ruraux, valorisation et gestion des déchets, maintien d’un
savoir faire technique et industriel, et création d’emplois sur l’ensemble du territoire.
Le projet a aussi un intérêt à l’échelle national car il contribuera à la hausse du taux
d’électrification à Madagascar qui est l’un des problèmes majeurs de l’Etat et de la
population.
Madagascar, fait partie de l’un des pays jouissant d’un ensoleillement favorable, mais
la connaissance du gisement solaire est encore très imparfaite, malgré quelques études
systématiques globales. L’université de Madagascar a toutefois entrepris l’étude du gisement
solaire à Ihorombe (où l’on note une insolation de 2 800heures).
Située entre latitude de 22°45’(22,75°)Sud et longitude de 45°20’(45,3333)Est, Madagascar
dispose en principe d’un ensoleillement favorable.
Les durées d’insolation se situent entre 2 000 et 3 500h par an. Elle augmente de manière
régulière de l’Est à l’Ouest, traduisant ainsi l’influence directe du relief. En effet, la région Est
malgache est caractérisée par un étroit littoral adossé à des falaises, le relief adopte en allant
vers l’Ouest, une pente quasi régulière pour se terminer par les plus vastes plaines de la côte
Ouest. Les variations des températures moyennes annuelles suivent également cette
disposition du relief.
Profitant de cette opportunité, nous avons choisi d’implanter notre site à MANOMBO BE
Commune ANDOHANILAKAKA District IHOSY, Region IHOROMBE.
Les raisons de notre choix sont simples: comme le lieu bénéficie d’un bon ensoleillement, il
possède également un espace de sol de superficie assez suffisant pour en faire « une centrale,
solaire », une bonne orientation et inclinaison permettant un gisement solaire assez important
par le biais des capteurs.
Souciant de cette recherche d’autres sources d’énergie pouvant produire de

l’électricité, le gouvernement malagasy, par sa politique de la libéralisation du secteur
pétrolier a sorti le DECRET N° 2001 – 173 fixant les conditions et modalités d’application de
la Loi n°98-032 du 20 janvier 1999 portant réforme du secteur de l’électricité.
2
Ce décret contient donc les procédures applicables en matières de consommation et de

production d’électricité, autorisant ainsi, la production des particuliers et operateurs privés
tout en se conformant aux règles dudit décret.
Et le dernier symposium sur la promotion du secteur énergétique à Ambohimalaza a mis
l’accent particulièrement sur le cas des énergies renouvelables (l’énergie solaire).
Avec un faible taux d’électrification 4% de l’ensemble du pays, les centrales

thermiques diesels et / ou fuels : (avec une puissance totale installée de 215 500KW)
demeurent les principales sources de production de l’électricité, suivis par les centrales
hydrauliques (105 500KW).
Cependant, d’un côté, vu la hausse sans précédente du prix du baril du pétrole au
niveau mondial passant de Ar 64 500 ou 30 $ à Ar 172 000 ou 80 $ en espace d’une année, les
compagnies d’électricité à Madagascar connaissait une difficulté en matière d’approvisionnement
de pétrole (gaz oïl et fuel) pour faire tourner ces centrales thermiques..
De l’autre côté, pour la plupart des centrales hydrauliques, la production, le transport et
la distribution d’électricité nécessitent d’importants travaux de remise en état. D’où la nécessité
de
. recourir à d’autres sources d’énergies non traditionnelles
C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de mettre en œuvre ce projet, portant
sur le thème: «PROJET D’ELECTRIFICATION DU VILLAGE DE MANOMBO PAR UNE
CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE DIESEL
Ce projet a pour but d'offrir une forme nouvelle d’énergie fournirait l’énorme quantité
de courant électrique nécessaire à la population, sans qu’aucun changement du modèle actuel
de production, de transport et de distribution de l’électricité faite par JIRAMA ne soit nécessaire.
On pense qu’il y a peut de chance qu’il en soit ainsi. Bien au contraire, ce nouveau modèle
sera probablement basé sur une décentralisation poussée du système électrique, où la
production et la consommation seront à proximité l’une de l’autre.
Plusieurs avantages accompagnent cette hypothèse : la réduction des pertes en lignes, la

limitation des lignes à très haute tension, inesthétiques et à la pollution électrique mal
maîtrisée, la libéralisation du marché d’électricité qui offrira de nouvelles possibilités de
vente et d’achat libres d’électricité, comme le cas des autres biens.
Dans ce cas, il est fort probable que la production d’électricité photovoltaïque par unités
dispersées et raccordées au réseau de distribution basse tension aura un rôle très important à jouer.
En effet, la meilleure façon de produire sur site les modestes quantités d’électricité nécessaire
au consommateur est de convertir l’énergie solaire en électricité grâce à de simples capteurs
fixés sur le sol. L’installation étant reliée au réseau local, ce réseau s’utilise à distribuer l’énergie
fournie par la centrale solaire photovoltaïque. Il est possible aussi d’augmenter sa production, en
raccordant de nouveaux panneaux.
Le développement des énergies renouvelables est lié à la tarification de l'électricité et à

la prise en compte dans ce tarif du coût environnemental de sa production.
Jusqu’à maintenant, la JIRAMA jouissant encore du monopole de fait offre un prix variable
/kWh aux autoproducteurs hydroélectriciens, thermiciens (cas HYDELEC pour ces centrales
hydraulique à Antsirabe, et thermique à Ambohimanambola produisant environ 11MW); à
l'achat et aux autoproducteurs en solaire photovoltaïque.
3
Mais il est difficile de dire combien de temps il faudra pour atteindre un niveau de
prix où le KWh photovoltaïque sera compétitif avec le KWh conventionnel, issu de
combustibles fossiles (pétrole, gaz,…). Il est donc évident que ce choix n’est aujourd’hui
économiquement viable qu’avec un soutien d’autres fonds, et c’est ce qui se passe dans la
plupart des autres pays européens et africains.
Pourtant beaucoup de personne semble intéressé à ce projet, et souhaite participer à la

démonstration qu’il est possible de produire soi- même son électricité. Et compte tenu du coût
de la production du KWh photovoltaïque, qui est moindre par rapport à celui du thermique diesel
il sera moins couteux de faire une production photovoltaïque décentralisée raccordé à un réseau
électrique implanté sur le local de MANOMBO comme celle installée à Belobaka et Mahaboboka.
Ce mémoire est le fruit des recherches documentaires, d’une étude technique,

bibliographique et des observations sur le terrain. Nous avons ainsi procédé des enquêtes
auprès de la population du village de MANOMBO BE, des visites et enquêtes au sein
des Sociétés, Ministères et organisme œuvrant dans ce domaine, une étude de marché auprès
de la compagnie d’électricité Jirama et du Ministère tutelle, des recherches bibliographiques
dans les centres de documentation et les bibliothèques locales, et enfin des recherches sur
Internet.
Ce projet va nous donner les détails de notre étude basée sur l’installation de centrale
Hybride solaire photovoltaïque diésel sur le sol de MANOMBO commune Andohanilakaka
District IHOSY Région IHOROMBE.
A partir de l’analyse des données et des informations recueillies, le plan de

développement sera structuré en trois parties distinctes :
 Dans une première partie l’identification du projet où la présentation du projet, l’étude

du marché visé, et la théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation du projet seront
abordés ;
 La seconde partie conduite du projet traitera la technique de production, la capacité

de production envisagée et l’étude organisationnelle.
 L’étude financière figure dans la troisième partie, faisant office du coût des
investissements, de l’étude de faisabilité et l’évaluation du projet.
La réalisation de ce projet sera un atout pour le développement et nous conduira à

d’autres réflexions.
4
PREMIERE PARTIE :
IDENTIFICATION DU PROJET
5
Cette première partie de notre étude explicitera la présentation du projet, ses

caractéristiques et enfin la théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation.
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET

Pour ce chapitre, nous allons voir l’historique et les caractéristiques du projet.
Section 1 : HISTORIQUE
Chaque jour le Soleil déverse des milliards de kilowatts sur la Terre, d'où l'idée
séduisante de convertir ne serait-ce qu'une petite partie de cette énergie inépuisable en
électricité. C'est à partir de 1839 que ce rêve va commencer à prendre forme grâce à la
découverte par le français Edmond Becquerel de l'effet photovoltaïque, c'est-à-dire du moyen
de transformer directement la lumière en courant électrique.
La marche fut longue pour parvenir à un rendement de conversion quelque peu efficace car le
potentiel énergétique que représente l'astre solaire est aussi considérable que difficile à capter.
Pendant longtemps seule une poignée de scientifiques s'est souciée d'utiliser le soleil comme
source d'énergie. Ce n'est qu'à la suite du premier choc pétrolier que l'énergie solaire a suscité
de nombreux espoirs et que des projections énergétiques optimistes lui ont accordé une place
privilégiée.
Si les centrales expérimentales de grande puissance construites à cette époque ne se sont pas
avérées rentables comparées aux solutions traditionnelles, les systèmes photovoltaïques ont
réellement donné satisfaction pour les petites unités de production, dans les zones éloignées
des réseaux électriques traditionnels.
Développée pour les satellites, cette technologie est ainsi devenue une solution
efficace pour alimenter en électricité les sites isolés et a trouvé de nombreuses applications
dans le domaine des télécommunications, du couplage réseau, du froid, du pompage et de
l'éclairage.
Depuis quelques années, certains pays d'Europe engagent des politiques volontaristes
visant à accélérer l'accès à la rentabilité des systèmes photovoltaïques. Ainsi, l'Allemagne a
par exemple décidé de racheter les kWh photovoltaïques produits sur ses réseaux publics à un
tarif permettant aux opérateurs d'amortir des installations sur des durées économiquement
acceptables (environ 15 ans).
Ce concept de connexion au réseau permet, de plus, une décentralisation de la
production d'électricité, qui renforce la sécurité énergétique des utilisateurs face à des risques
de panne des centrales de production ou de destruction des réseaux (tempête par exemple).
Pour Madagascar, les systèmes photovoltaïques, se limitent encore dans les utilisations
en sites isolés pour la production d’électricité, pompages.
En effet, ces utilisations sont souvent couplées avec des groupes diesels et le stockage dans
les batteries accumulateurs rend possible les consommations nocturnes : éclairages,…
6
près ce bref historique de l’électricité photovoltaïque, nous verrons par la suite ses
caractéristiques.
Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET

Ce projet consiste d’abord à l’analyse des impacts social et environnemental, ensuite à
la description du projet.
21- Analyse des impacts social et environnemental :

211- Fixation des limites de l’analyse :
2111- Limites géographiques :
Le site sera implanté à Manombo be commune rurale d’ANDOHANILAKAKA District
d’IHOSY Région IHOROMBE, un village de 4700 habitants qui se trouve à788 km au sud de
Tananarive, à la lisière du Parc national de l'Isalo. Situé au bord de la route nationale 7 de Tuléar à
Fianarantsoa
. au sud-ouest de Madagascar, il se trouve à 205 km de Tuléar, 39 km de Ranohira et 71
km de Sakaraha1.
2112- Limites temporelles :
Il faudrait une année pour la préparation administrative, la demande de subventions, la
contraction des emprunts, la mise en place de l’infrastructure et l’installation avant
l’exploitation proprement dite. La durée de vie du projet sera estimée à 30Années.
2113- Limite budgétaire :

L’investissement est estimé à Neuf cent millions d’ariary (Ar 900 000 000).
212- Les caractéristiques du milieu social et environnemental :
2121- Méthodologie d’étude et d’analyse :

En vue d’évaluer la pérennité, l’autonomie technique et financière du projet, la
méthodologie préconisée est la suivante.
 Recherches documentaires
 Enquête quantitative auprès des Entreprises spécialisées dans les domaines des
énergies thermiques et renouvelables.
 Saisie, traitement et analyse
 Rédaction du travail
21211- Recherche documentaire :

Cette première phase d’étude concerne la collecte des informations secondaires à partir :
 Des centres d’informations économique et statistiques : Instat, cite, etc.
 Des différentes bases de données au sein :
 du service de la météorologie,
 direction du Ministère de l’énergie et des mines,
 de l’Ecole Supérieur Polytechnique Vontovorona,
 Des sociétés : ADER, 3 E, Cimelta, Energie technologie, Total énergie, Master Trade
JIRAMA (direction de la planification, direction équipement électricité),
 Références sur Internet : www.aides financières. Org ; http:// énergies-nouvelles-
entreprises ; http://www.hespul.org/pvtoitsol.html; www.raee.org;
total-energie@total-energie.fr, www.enfsolar.com; www.batterie-solar.com ,
,www.alma-solarshop.fr ;www.photovoltaique.info
7
Ces informations ont servi à établir une base de donnée sur :

 Les principes de base pour la mise en place du site
 L’analyse de l’environnement international et l’environnement socio-économique et
financier malgache.
 Les différentes types d’aides : aides à la décision et conseils, subventions directes et
indirectes,
 La segmentation des marché et les critères d’éligibilité des sites dans le système
servant de référence de l’étude à suivre pour l’enquête quantitative sur terrain.
21212- Enquêtes quantitatives auprès du site:

La deuxième phase de l’étude consistait en une enquête quantitative sur terrain auprès
du site. C'est-à-dire auprès de la population du village de Manombo be.
Partant du principe de la conception énergétique, l’évaluation des besoins en électricité et

le calcul de la production annuelle du centrale solaire seraient les facteurs de sélection adéquats. Et à
cela s’ajoute la spécificité de l’espace du site : orientation Nord, inclinaison 32°
2122- Caractéristiques sociales :

Il s’agit ici de connaître :
 Le niveau de revenu des Habitants aux village de MANOMBO ANDOHANILAKAKA
 La tendance générale des habitants sur la préférence en matière de source
d’énergie (énergie propre, moins de pollution, qualité,…)utilisé par eux pour leur besoins
213- Etablissement des préoccupations sociales et environnementales :

2131- Principales préoccupations sociales :
Les principales préoccupations sociales des Villageois à Manombo selon les couches sociales
dans le secteur étudié, consistent à :
 Avoir un emploi stable,
 Posséder une source d’énergie fiable, indépendante et adéquate,
 Confort.
2132- Principales préoccupations environnementales :
Les écoles, habitations et lieu de plantation aux alentour du site se préoccupent beaucoup
de la pollution. Ensemble, ils souhaitent un environnement propre. L’exploitation du site ne fait
que renforcer cette volonté de lutte contre la pollution par l’inexistence de déchets toxiques ou
autres produits pouvant nuire à l’environnement.
Après avoir pris connaissance des analyses sur l’impact social et environnement du
projet, nous allons nous allons entrer dans les détails en s’appuyant sur la description générale
du projet.
8
2.2- Description générale du projet:
Le projet consiste à installer au sol de MANOMBO ILAKAKA,une « centrale hybride.

solaire photovoltaïque diesel »branchée a un réseau électrique basse tension. Nous verrons dans
la description générale du projet : la définition du centrales solaire implanté au sol, le principe
de conversion photovoltaïque, le principe de fonctionnement et enfin le principe de
raccordement.
221-Définition d’une « CENTRALE SOLAIRE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE »
Une « centrale solaire photovoltaïque raccordé au réseau BT » est un ensemble de modules

Photovoltaïques posés sur un nombre important de supports installés au sol, et qui est raccordé
au réseau de distribution basse tension par l’intermédiaire de l’installation électrique intérieure.
Il est composé d’un ou plusieurs champs de panneaux produisant du courant continu.
Ce courant est ensuite transformé par un onduleur de sortie triphasée en courant alternatif
compatible avec les exigences de qualité, de fiabilité et de sécurité du réseau.
Nous allons voir successivement les positions dans l’espace, l’orientation des capteurs
dans l’espace et enfin le principe de conversion.
2211- Position dans l’espace :
Etant donné qu’il s’agit ici de l’utilisation du rayonnement du soleil, il est donc très
important de connaître les positions dans l’espace aussi bien pour le soleil que pour les
capteurs de rayon.Et l’analyse de ces positions nous indique davantage sur la position du soleil,
l’orientation des capteurs et enfin les principes de conversion.
22111- Position du soleil :
Le schéma suivant nous mettra au courant de la position spatiale du soleil qui va nous
servir de guide quant à la suite de notre étude.
Figure 1 : la position du soleil dans l’espace
W<0 sur la normale et du côté EST

H : hauteur angle mesuré % à l’horizontal
A : Azimut du soleil : H’O Sud
9
a>0 : si le soleil est du côté Ouest

a<0 : si le soleil est du côté Est
On peut mesurer aussi l ‘ azimut % au Nord ce qui supprime le problème de
signe
Azimut +
Nord
Azimut
 i : angle d ‘ incidence i= SOH : angle formé par le rayon solaire avec sa projection
sur le plan du capteur , elle a une formule :
sin (i) = cos. h sin  cos. (a – w) + sin h cos.

Cette formule permet de calculer l ‘ incidence de rayon solaire à toute heure de l ‘
année quelque soit l ‘ inclinaison du plan capteur.
ainsi donc, nous pouvons ajuster le positionnement des modules en fonction de la

positon du soleil que nous venons de voir.
2212- Orientation des capteurs dans l’espace :

Par définition, on entend par capteur solaire, tous matériels capable de transformer le
rayon solaire pour d’autres utilisations .Plus précisément, il s’agit donc pour le cas d’espèce
des modules photovoltaïques transformateurs de la lumière solaire en électricité.
Certes donc, les capteurs vont être orientés de manière à ce qu’ils puissent capter le
plus de rayonnement solaire pour assurer un rendement optimal.
Figure 2 : la position des capteurs dans l’espace
10
 : Angle d ‘ inclinaison : angle que fait le capteur avec l ‘ angle horizontal

W : azimut du capteur : angle que fait le normal à ce capteur avec le SUD (-180°<w< 180°)
-w<0 : si le normal est du côté OUEST

-w>0 : si le normal est du côté EST
NB :
Pour notre cas ici, l’optimal est d’avoir des capteurs ayant une inclinaison de 30 à 35° par
rapport à l’horizontal.
D’après l’analyse spatiale que nous venons de voir ci dessus, on peut dire que le
gisement solaire est très opportun : nous avons d’un côté une source d’énergie illimité, et de
l’autre coté, les capteurs nous donnent l’occasion d’en profiter pour notre exploitation.
Cependant, tout ceci ne sert à rien sans une connaissance technique maîtrisant la
transformation de la lumière solaire en électricité. Nous verrons donc dans notre prochaine
section le principe de conversion.
222- Le principe de conversion photovoltaïque :

Ce principe consiste surtout aux mécanismes de transformation assurés par la cellule
photovoltaïque d’un côté et du semi-conducteur de l’autre côté.
2221- La cellule photovoltaïque :

La cellule photovoltaïque est composée d'un matériau semi-conducteur qui absorbe l'énergie
lumineuse et la transforme directement en courant électrique.
Figure 3 : Principe d’une cellule photovoltaïque Figure 3 a Dopage P
Figure 3b-Dopage N
D’après ce schéma, le principe de fonctionnement de cette cellule fait appel aux

propriétés du rayonnement et celles des semi-conducteurs
11
La photopile ou cellule photovoltaïque constitue l’élément de base d’un
générateur photovoltaïque. Une cellule solaire est constituée d'un matériau semi conducteur, en
général, le silicium qui est traité par dopage (sinon il reste isolant).
La face avant, exposée à la lumière, est dopée négativement (dopée N) avec des atomes de
phosphore contenant plus d'électrons que le silicium(voir fig 3a).
La face arrière est dopée en général positivement (P) par adjonction d'atomes de
bore contenant moins d'électrons que le silicium.(voir fig 3b).
On installe ensuite, en guise d'électrode, une grille sur la face N et une plaque
métallique sur la face P. Le dopage du matériau entraîne la création d'une barrière
de potentiel au niveau de la zone de contact, cette zone est appelée "jonction PN"(voir fig3c)
Figure 3c : Jonction PN
Sous l'effet d’un rayonnement lumineux incident, les photons ayant une énergie suffisante,
(c’est à dire dont la longueur d’onde est comprise entre 0,4 et 1,1μm correspondant au spectre
visible), heurtent les atomes de silicium et arrachent les électrons les plus éloignés du noyau et leur
communiquent une certaine vitesse. On dit que ces électrons sont devenus libres. Ce phénomène va
créer au sein de la structure du semi-conducteur une paire électron-trou. Ceux-ci, sous l’effet de la
barrière de potentiel, vont s’accumuler sur chacune des faces extérieures des zones P et N. Ainsi, une
différence de potentiel entre les faces extérieures de la jonction
est créée : la photopile est prête à fonctionner. Quand les charges P et N sont isolées, le courant va
circuler dès la fermeture du circuit obtenue par la liaison des électrodes entre elle. C’est le courant de
court-circuit.
2222-Historiques et Principe de fonctionnement de la photovoltaïque
Le principe de l’effet photovoltaïque (transformation directe d'énergie portée par la lumière
en électricité) a été appliqué dès 1839 par Antoine Becquerel et son fils Edmond Becquerel qui ont
noté qu'une chaîne d'éléments conducteurs d'électricité donnait naissance à un courant électrique
spontané quand elle était éclairée. Plus tard, le sélénium puis le silicium se sont montrés aptes à la
production des premières cellules photovoltaïques. Enfin, les travaux de Gerald Pearson (en
1954) pour la production électrique ont permis d’arriver à des résultats exploitables. La recherche
porte également aujourd’hui sur des polymères et matériaux organiques (éventuellement souples)
susceptibles de remplacer le silicium.
La figure montrée au dessus montre le principe de fonctionnement photovoltaïque et la
création de l’électricité au niveau des plaques.
12
2223-Le semi-conducteur :
Un semi-conducteur est un matériau dont la concentration en charges libres est très
faible par rapport aux métaux. Pour qu'un électron lié à son atome (bande de valence)
devienne libre dans un semi-conducteur et participe à la conduction du courant, il faut lui
fournir une énergie minimum pour qu'il puisse atteindre les niveaux énergétiques supérieurs
(bande de conduction). C'est l'énergie du "band gap", Eg, en électron-volt (eV). Cette valeur
seuil est propre à chaque matériau semi-conducteur et va de 1,0 à 1,8 eV pour les applications
photovoltaïques. Elle est de 1,1 eV pour le silicium cristallin (c-Si), et 1,7 eV pour le silicium
amorphe (a-Si).
Le spectre du rayonnement solaire est la distribution des photons - particules de
lumière - en fonction de leur énergie (inversement proportionnelle à la longueur d'onde). Le
rayonnement arrivant sur la cellule solaire sera en partie réfléchi, une autre partie sera
absorbée et le reste passera au travers de l'épaisseur de la cellule.
Les photons absorbés dont l'énergie est supérieure à l'énergie du band gap vont libérer
un électron négatif, laissant un "trou" positif derrière lui. Pour séparer cette paire de charges
électriques de signes opposés (positive et négative) et recueillir un courant électrique, il faut
introduire un champ électrique, E, de part et d'autre de la cellule.
La méthode utilisée pour créer ce champ est celle du "dopage" par des impuretés.
Deux types de dopage sont possibles:
 Le dopage de type n (négatif) consiste à introduire dans la structure cristalline semi-
conductrice des atomes étrangers qui ont la propriété de donner chacun un électron
excédentaire (charge négative), libre de se mouvoir dans le cristal. C'est le cas du
phosphore (P) dans le silicium (Si). Dans un matériau de type n, on augmente
fortement la concentration en électrons libres.
 Le dopage de type p (positif) utilise des atomes dont l'insertion dans le réseau cristallin
donnera un trou excédentaire. Le bore (B) est le dopant de type p le plus couramment
utilisé pour le silicium.
Lorsque l'on effectue deux dopages différents (type n et type p) de part et d'autre de la
cellule, il en résulte, après recombinaison des charges libres (électrons et trous), un champ
électrique constant créé par la présence d'ions fixes positifs et négatifs. Les charges
électriques générées par l'absorption du rayonnement pourront contribuer au courant de la
cellule photovoltaïque. Lorsque l'énergie du band gap augmente, le courant diminue mais la
tension est plus élevée.
L'effet photovoltaïque permet donc de convertir directement de la lumière en

électricité grâce à des matériaux semi-conducteurs, principalement le silicium actuellement.
Les applications de l'électricité photovoltaïque peuvent être :
- les systèmes de production autonomes hors réseau électrique, le plus souvent avec
batteries d'accumulateurs,
- les systèmes connectés au réseau de transport et distribution d'électricité envoyant sur
le réseau l'excédent d'électricité non consommé localement.
De par ce principe de conversion qui transforme l’énergie lumineuse en électricité

grâce à la présence des cellules photovoltaïques et du semi-conducteur nous allons voir pour
la suite de notre étude le fonctionnement de notre « Générateur photovoltaïque ».
13
223- Principe de fonctionnement du générateur Photovoltaïque :

. La cellule PV est l’unité de base d’un panneau solaire photovoltaïque, en général,
elle produit une puissance de 1,3 Wc pour une surface de 100 cm2.Pour avoir plus de puissance,
des cellules solaires identiques sont assemblées (soit en série, soit en parallèle ou même mixte
pour former un module solaire (ou panneau photovoltaïque). La plupart des panneaux solaires
photovoltaïques destinés à un usage général sont composés de 36 cellules en silicium (mono ou
poly cristalline) connectées en série pour des applications en 12 V nominale. Un générateur
photovoltaïques est constituée d’une association de plusieurs modules reliés en série, et
parallèle pour former un champ photovoltaïque d’une puissance crête Pc définie selon des
conditions spécifiques d’éclairement, de température et de spectre solaire
(1000W/m², 25°C et AM 1.5).
224- Principe de raccordement
Tout ou partie de l’énergie produite est transportée par un réseau Moyen tension MT et
injectée dans le réseau de distribution électrique BT. Il existe principalement deux variantes :
 L’injection simple : la totalité de l’énergie produite est injectée dans le réseau dans le jour
 L’injection secours, avec batteries, permet de fournir de l’énergie de façon autonome
Pendant la nuit et les jours sans soleils
Comme nous sommes en présence du réseau avec stockage, notre étude sera basée à la fois à l’
injection simple et secours.
Nous avons vu que notre projet a connu des importances au point de vue socio-
économique, et surtout environnemental. , leur montage est donc très intéressant. D’où
l’identification de notre entreprise
2.3- Identification de l’entreprise
Notre entreprise est une Société à Responsabilité Limitée S.A.R.L composée de deux
associés dénommée « SO.FOUR.EL,(SOCIETEFOURNISSEUR d’ELECTRICITE DE
MADAGASCAR) au capital de Ar 900 000 000 ayant son siège social à Manombo
Andohanilakaka District Ihosy. Notre activité consiste à produire de l’électricité par une
centrale hybride solaire photovoltaïque diésel raccordée au réseau de basse tension et le vendre
au ménage.
Nom de l’unité : Société.Fourniseur d’Electricité de Madagascar(SO.FOUR.EL)
Forme juridique : Société à Responsabilité Limitée(S.A.R.L)
Capital : Ar 900 000 000
Siège social : à L’établissement Jupiter Manombo Commune Andohanilakaka IHOSY
activités : production et vente d’électricité photovoltaïque raccordé au réseau BT
Produits : Courant alternatif, Basse tension
En bref, grâce à notre potentiel solaire assurant un ensoleillement favorable au

développement de l’énergie solaire et la connaissance des positions dans l’espace du soleil et
des capteurs ainsi que les principes de conversion de l’énergie solaire ; aucun obstacle majeur
ne nous empêche jusqu’ici d’avancer notre étude. Mais avant d’aller plus loin, il est préférable
d’aller faire un tour quant à l’environnement global de la filière, c’est ce que nous allons
. entamer dans notre étude de marché qui sera notre prochaine chapitre
14
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Nous verrons tout au long de ce chapitre : une description du marché visé, une analyse
de l’offre, de la demande et de la concurrence et enfin l’environnement marketing.
Section 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
1.1- Définition :
Par définition, le « marché » est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande de

produits satisfaisant un besoin déterminé. Les éléments suivants doivent être réunis pour
qu’un marché existe : un besoin clairement défini, une demande solvable liée à leur
satisfaction, une offre répondant d’une manière plus ou moins complète à ce besoin, et un prix
correspondant à la valeur d’échange observé du produit.
Par contre, le marketing est l’art de faire converger les actions de l’Entreprise, en vue
de satisfaire au mieux les besoins de sa clientèle, à l’occasion de politique cohérente visant à
optimiser l’efficacité globale de l’Entreprise face à son marché.
1.2- Le marché cible :

Nous avons ciblé d’abord le marché de la localité de Manombo où le site sera implanté
et ensuite ceux des environs immédiats.
En effet, le terme localité indique le réseau du lieu d’implantation du site, puis les environs
signifient la possibilité d’alimentation des lignes d’autres secteurs qui en aura fort besoin :
le village proche de Manombo tels que Sakaviro et Akondro be, Manombo kely par exemple.
La connaissance du marché est nécessaire pour orienter notre production. L’étude de

marché nous permet donc de résoudre les problèmes de commercialisation, de fixer le niveau
de production à adopter et de nous situer par rapport à son environnement.
Après cette description du marché visé, nous allons voir ensuite une analyse de l’offre.
Section 2 : ANALYSE DE L’OFFRE

l’analyse de l’offre se rapporte à :
-L’analyse des sources d’énergies disponibles
.-La situation énergétique et l’Offre d’électricité à Madagascar et à Manombo
-Le choix de la production solaire et l’implantation du projet à Manombo
2.1- L’analyse des sources d’énergies :
L’évolution technologique moderne permet à l’humanité d’exploiter plusieurs sources
d’énergies, pour palier ses besoins énergétiques. Chacune de ses sources possède ses avantages
et inconvénients sur le plan économique, social et environnemental. Ce que nous allons voir
dans les étapes suivantes.
.
2.1.1Classification d’énergie
2.1.1.1. Les énergies non renouvelables
De nos jours la demande d’énergie ne cesse d’augmenter de manière exponentielle, alors
que l’offre énergétique dépend entièrement d’énergie fossile, qui face à l’épuisement de son stock
ne garantit pas l’avenir de l’humanité. Leurs sources d’énergie sont limitées dans la planète, elles
15
ne se renouvellent pas assez rapidement voire ne se renouvellent plus. L’énergie non renouvelable
peut se classer en deux familles : les énergies fossiles et l’énergie nucléaire
Les énergies fossiles

Ce sont des charbons, du gaz naturel et de pétrole. Le risque de l’épuisement est très rapide
causé par la consommation intensive et la retard de leur régénération à l'échelle humaine. La
reconstitution naturelle de leurs ressources demanderait des millions des années pour être
renouvelées, dues aux processus de formation à très long terme.
Le charbon est un minerai noir combustible extrait du sol dû à la transformation de débris
végétaux pré historiques accumulés à l'origine dans les marais et les tourbières. En terme
géologique, c’est une roche sédimentaire combustible composée essentiellement de carbone,
d’hydrogène et d’oxygène. Il est classé souvent ses propriétés physique et chimique
(anthracite et carbonisation). Le charbon est l’une des principales sources d’énergie
mondiales et produit près de 40% de l’électricité mondiale. Couvrant en 2011, le charbon est
actuellement une des principales ressources énergétiques de l'humanité avec 28,8 % des
besoins énergétiques mondiaux ..
Le Gaz naturel est un combustible fossile composé d'un mélange d'hydrocarbures présent
naturellement dans des roches poreuses sous forme gazeuse. Après le pétrole (37 % en 2005)
et le charbon (24 % en 2005),le gaz naturel est la troisième source d'énergie la plus utilisée
dans le monde avec 23 % de l'énergie consommée en 2005.
Le Pétrole est une roche liquide d'origine naturelle, une huile minérale composée d'une
multitude de composés organiques, essentiellement des hydrocarbures, piégé dans des
formations géologiques particulières.
L’énergie nucléaire
L’énergie nucléaire est une sorte d’énergie provenant d’une réaction chimique. Elle
dépend des gisements d'uranium qui sont limités. Seule la fusion nucléaire pourrait, à
condition d'être industriellement maîtrisée produire de l'énergie sur le très long terme.
2.1.1.2. Les énergies renouvelables
Vu que l’avenir de l’humanité est menacé, des chercheurs ont développé l’énergie
garantissant le besoin à long terme appelée Energie renouvelable. Cette dernière possède des
matières provenant de phénomènes naturels qui se produisent régulièrement (vent, soleil, chute
d’eau, végétaux, animaux, géothermique…). Les sources d’énergie renouvelable se renouvellent à
l’échelle du temps humain. Les sources renouvelables sont l’énergie solaire, éolienne,
hydraulique, géothermique, marine et la biomasse.
L’énergie biomasse
L’utilisation de la biomasse remonte au temps où l’homme découvrit le feu et se servit
encore du bois pour se chauffer et cuire ses aliments. Il s’agit de l’énergie contenue dans les
plantes et les matières organiques. La biomasse des plantes provient du soleil, quand la plante,
grâce à la photosynthèse, absorbe l’énergie solaire. Ensuite, les animaux absorbent à leur tour ces
plantes. La biomasse provient de divers secteurs et matières comme le bois, les récoltes (cultivées
spécialement pour la production d’énergie), les résidus agricoles et forestiers, les déchets
alimentaires et les matières organiques issues des déchets municipaux et industriels. Il
existe toute une variété de technologies pour convertir l’énergie de la biomasse en une forme
réutilisable. Ces technologies changent l’énergie en formes utilisables directement (chaleur ou
électricité) ou en d’autres formes telles que le biocarburant ou le biogaz.
L’énergie solaire
Ce terme désigne l’énergie fournie par les rayons du soleil. Le soleil est la source d’énergie la
plus puissante et cette énergie est gratuite. Les technologies sont réparties entre actives et passives.
Les technologies actives transforment l’énergie solaire en une forme électrique ou thermique que
nous pouvons utiliser directement.
16
Les capteurs solaires : ils convertissent directement le rayonnement solaire en énergie thermique
appelée chaleur. Cette dernière est récupérée par un fluide caloporteur, qui s’échauffe en circulant
dans un absorbeur placé sous vitrage.
Le photovoltaïque : c’est la conversion de la lumière en électricité. La lumière solaire peut
directement être transformée en électricité par des panneaux photovoltaïques, sans pièces tournantes
et sans bruit.
L’énergie éolienne
La force éolienne est connue et exploitée depuis des milliers d’années au travers des moulins à
vent et de la navigation, par exemple. Une éolienne permet la transformation de l’énergie cinétique du
vent en énergie mécanique qui peut être à son tour transformée en électricité. La puissance de
l’aérogénérateur est proportionnelle au cube de la vitesse du vent et à la surface balayée par les pales.
Energie géothermique
L’énergie géothermique désigne l’énergie créée et emmagasinée dans la terre sous forme
thermique. Cette technique permet d’exploiter les sources de chaleur présentes dans le sous-sol. En
fonction du type de ressource disponible, la géothermie permet de produire de la chaleur et de
l’électricité. Pour ce dernier usage, des puits sont forés pour atteindre des couches géologiques de
plus de 150°C et faire jaillir la vapeur d’eau. Cette vapeur actionne ensuite une turbine qui génère de
l’électricité.
Energie des océans
C’est une énergie renouvelable très peu exploitée jusqu’ici. Elle désigne l’énergie produite par
les vagues et les marées, ainsi que l’énergie thermique de l’océan chauffé par les rayons du soleil. Les
océans, qui couvrent presque 70 % de la surface du globe, pourraient constituer la source d’énergie
renouvelable du futur, même si, pour l’instant, leur exploitation pour produire de l’électricité n’est
pas rentable.
Energie hydraulique
L’eau est également une source renouvelable puisqu’elle se régénère grâce au cycle
d’évaporation et des précipitations. Sa force est connue et exploitée depuis des milliers d’années au
travers des barrages, des moulins à eau et des systèmes d’irrigation. Plusieurs technologies permettent
d’exploiter l’énergie produite par la chute ou le mouvement de l’eau. Les roues à aubes peuvent la
transformer directement en énergie mécanique, tandis que les turbines et les générateurs électriques la
transforment en électricité.
2.1.2-Potentialités énergétiques à Madagascar
2.1.2.1-Potentialité en Energie Fossile

Le pays est doté de ressources de pétrole conventionnel et non conventionnel, gaz naturel, et
charbon qui restent à exploiter, et qui peuvent réduire l’importation d’hydrocarbures. A titre
indicatif, le pays dispose de ressources importantes de charbon bitumineux (1 Gt) et plus modestes
d’huiles lourdes (6 Mt) et du gaz naturel (2 Gm3). La consommation d’énergie par habitant de
Madagascar est de l’ordre de 0,2 tep (tonne équivalent pétrole), dont 50 kWh d’électricité.
2.1.2.2- Potentialité en énergie renouvelables
 Potentialité Hydraulique :
Concernant la potentialité hydraulique, Madagascar ne produit actuellement que 360
mégawatts d’électricité, sur une potentialité hydroélectrique de 7 800 MWh.. En ce qui concerne
l’énergie éolienne, une potentialité de 2 000 MW est également indiquée dans le nord et dans le sud
du pays.
Le potentiel hydraulique de Madagascar est capable de couvrir à lui tout seul la totalité des
besoins en énergie électrique de l’île. Mais il est inégalement réparti sur le territoire (seuls les
versants Est et Nord - Ouest ainsi que le Haut Plateau Centre, possèdent un potentiel élevé).
Actuellement, 660 sites sont répertoriés par la JIRAMA avec des puissances estimatives qui
nécessitent des études hydrologiques complémentaires. On peut citer certaines sites, avec des
17
productions possibles, telles que Antafolo-Betsiboka, de 160 MW, Ivolobe 90 MW, Mahavola
30 MW, Lohavanana 120 MW, Sahaofika 300 MW et Antetezambato 240 MW ….
 Potentialité éolienne :
Le potentiel éolien de Madagascar est exploitable sur une période assez importante de l’année,
surtout dans le Nord et dans le Sud. Selon une source du ministère de l’énergie , cette potentialité est
évaluée à 2.000MW Cependant, Il est très important de prendre en considération le risque
cyclonique. Il ya 3 sortes de vents dans le pays, à savoir : les vents des côtes, les vents locaux, les
vents provenant de l’océan dont les alizées et les cyclones.
La Vitesse de vent favorable à la production d’électricité est de:
- 7,5 à 9m/s à 50m de hauteur dans le nord Nosy Be, Vohémar, Cap Diégo , Sambava, Antsirabe
Nord, Marambato
- 6 à 9m/s à 50m de hauteur dans le sud : Taolagnaro, Tsihombe, itampolo, Androka, Vohimena,
Tanjona
- 6,5m/s du nord au sud logeant la cote Est
 Potentialité solaire :
Selon les données statistiques de l’AIE, Le potentiel solaire est, pour sa part, globalement
élevé sur l’ensemble de l’île avec 2 800 heures d’ensoleillement annuel, soit une production
possible de 1 500 KWh par mètre carré. Toutes les régions de Madagascar ont en moyenne plus de
4000 Wh/m3 d’irradiation journalière), ce qui place Madagascar parmi les pays riches en gisement
solaire (de l’ordre de 2 000 kWh /m3/an). Toutefois, l’existence à Madagascar de nombreux sites
isolés, où l’énergie solaire est parmi les seules alternatives constitue un enjeu majeur.
 L’Agro carburant
L’agro carburant à Madagascar se trouve encore au stade de démarrage. Il n’y a pas encore
d’activités commerciales officielles concernant les produits comme l’agro diesel d’une part,qui se
base principalement sur la production de graines de Jatropha curcas et sa transformation en huile
végétale pure ou en ester méthylique d’huile végétale afin d’alimenter les moteurs. En 2011, 12
projets d’investissements ont été enregistrés avec un objectif de plantation de 462 000 ha dont la
réalisation reste assez faible, de l’ordre de 57 125 ha. Les principales régions d’installation de ces
projets sont : Atsimo andrefana Boeny, Diana, Haute Matsiatra, Ihorombe.De l’autre coté l’agro
éthanol qui est principalement basée sur la production de la canne à sucre et sa transformation par
distillation en agro éthanol , utilisé comme carburant alternatif à l’essence dans les moteurs ou en
tant que combustible pour la cuisson au niveau des ménages, elle est en phase d’exploitation. En
2011, huit (8) projets d’investissement industriels étaient en cours avec comme objectifs de planter
35 000 ha de canne à sucre. Seuls 156 ha de culture de canne à sucre et 80 ha de manioc ont été
installés à cette fn, et ce surtout pour la production d’éthanol à usage domestique. . Néanmoins, les
projets d’investissements en cours et les plus sérieux sont notoires à Madagascar.
2.2-La situation énergétique et l’Offre d’électricité à Madagascar et à Manombo

2.2.1-La situation énergétique à Madagascar
En générale la fourniture d’énergie à Madagascar est assureé à 92% par le bois énergie.
Le bois énergie est principalement utilisé comme combustible pour la cuisson, au niveau des
ménages vu la cherté du prix de l’électricité à Madagascar.
A part le bois énergie les Produits Pétroliers fournissent 7,3 % des offres énergétiques à
Madagascar. Le pays importe 7 types de Produits Pétroliers depuis 2011 : Gasoil qui représente 54
% du volume, Fuel oil avec 13 % du volume, Gaz, Essence super 95 (sans plomb), Essence .Le
gasoil constitue le Produit Pétrolier le plus consommé à Madagascar avec 430 000 m3 en 2011. L’un
des plus importants utilisateurs est constitué par le secteur du transport terrestre, notamment les
professionnels du transport en commun et des marchandises. Mais l’on enregistre aussi l’utilisation
du gasoil dans le secteur de la production d’Energie pour alimenter les groupes électrogènes afin de
produire de l’Electricité. En raisonnant suivant les utilisateurs, la production d’Energie électrique
18
représente 13 % de la consommation en gasoil et la quasi-totalité du fuel oil. La part de la
consommation du transport (voiture particulière, voiture en commun, véhicules de marchandises)
représente en moyenne 75 % de la consommation de gasoil. L’enquête EPM de l’INSTAT 2010 a
montré également que 81,2 % des ménages malgaches utilisent le pétrole lampant comme source
d’éclairage, et une petite partie l’utilise comme combustible pour la cuisson, soit à peu près 3 391
460 ménages dont 493 835 ménages urbains et 2 897 825 ménages ruraux.
Le secteur électricité représente 7% de la consommation énergétique à Madagascar dont
l’énergie hydraulique fournit le 54% de cette énergie électrique.
La fourniture en Energie électrique à Madagascar est assurée par le réseau de la société
d’Etat JIRAMA créée en 1975 qui approvisionne les milieux urbains et l’ADER en milieu rural.
Afin de mieux cerner notre étude nous présentons avec ce tableau suivant la
consommation énergétique de Madagascar suivant les sources d’énergie utilisées
TABLEAU N°01. Contribution des différentes sources d’Energie en 2011

Qté Unité Qté Unité %
Bois énergie 21 519 500 Tonne 9 781 591 Tep 92,6443 %
Energies renouvelables 696 GWh 60 Tep 0,0006 %
Produits pétroliers 769 825 TM 776 558224 Tep 7,3551 %
Total 100 %
Source : Calcul AIDES, OMH, JIRAMA, 2011
Selon ce tableau l’énergie utilisé dépende à 92% de Bois énergie, la contribution de
l’énergies renouvelable ne représente que moins de 1% seulement de l’énergie consommée..
2.2.2-Le secteur électrique à Madagascar

Selon les statistiques officielles en termes d’électrification, Madagascar présente en 2012 un
taux de pénétration de 12% dont 46%en milieux urbains et de 4% dans les zones rurales. Sur la
totalité de la puissance installée,
406 Mw est d’origine Thermique ( dont 3 Mw en milieu rural ), soit 75 % Puissance installée
 162Mw, Hydraulique ( dont 0,8 Mw en milieu rural ), 25% Puissance installée
 Solaire : 50 Kwc
 Eolien : 177 Kw en milieu rural
 Biomasse : 234 Kw en milieu rural
Avec des chiffres pareils, la Grande-Île figure parmi les pays les moins électrifiés dans le monde. La
JIRAMA, compagnie nationale d’électricité et d’eau créée en 1975, reste encore le principal
fournisseur d’Electricité à Madagascar. Elle est chargée de distribuer l’électricité sur tout le
territoire à un prix abordable pour ses abonnés. Elle gère l’ensemble des infrastructures, la
production, le transport et la distribution. Cependant, de faibles capacités d’investissement ainsi que
le nécessaire renouvellement de son parc de production ne lui permettent plus, depuis quelques
années, d’assurer l’électrification de l’ensemble du pays, et notamment des zones rurales. Le
gouvernement malgache a donc mis en place un cadre législatif attractif pour de nouveaux
opérateurs privés d’électricité. En 1999, l’État a ainsi voté la loi sur la libéralisation du secteur de
l’électricité avec notamment comme objectif le développement des productions indépendantes
d’électricité, la promotion de la concurrence, le développement de partenariats public-privé, et
l’approvisionnement fiable et durable des zones rurales. Depuis la réforme en 1999, des opérateurs
privés fournissent de l’électricité à de nombreuses communes en zone rurale, mais la majorité utilise
encore l’ énergie, essentiellement basée sur l’utilisation de groupes électrogènes, qui ne
19
répond ni aux capacités financières de la population, ni aux contraintes liées à l’éloignement des
sites, ni aux exigences environnementales. L’augmentation des coûts du combustible met par
ailleurs en péril leur viabilité financière. Un approvisionnement en électricité basé sur l’utilisation
des énergies renouvelables permet d’éviter ces difficultés et permet de se situer de plus dans la
droite ligne de la réforme du secteur entamée par l’État malgache en 2013 par la nouvelle politique
de l’énergie(NPE). Sur le plan énergétique, l’objectif du gouvernement est d’atteindre en 2020,le
85 % du mix énergétique dominé par le énergies renouvelables dont :75 %hydraulique, 5 % solaire
et 5 % éolienne de 10 % c’et à dire, substituer des sources d’énergies conventionnelles par les
ressources renouvelables et améliorer l’environnement des affaires pour attirer les investissements
privés et assurer la viabilité financière du secteur. « Les énergies renouvelables représentaient il y a
dix ans 75 % de la production d’électricité, mais elles sont passées à 35 % aujourd’hui ! Faute de
pouvoir faire les investissements nécessaires, on a eu recours à l’électricité thermique, moins chère à
mettre en œuvre et plus vite rentabilisée, qui représente actuellement 65 % de la production
électrique malgache. Cependant, le maintien de tarifs de consommation constants se heurte à la
hausse du coût des produits pétroliers
. La société JIRAMA opère de deux manières :

• Production d’Energie électrique en régie avec ses propres groupes
• Achat de l’Electricité produite par un producteur privé ou par location des groupes auprès d’une
société privée..
La part des opérateurs privés dans la production d’Energie électrique a progressivement
augmenté de l’ordre de 4 %de la production totale avec 34 801 MWH en 2001 pour atteindre 288
586 MWH soit 22 % de la production totale en 2011. Le parc en groupes des centrales thermiques
est au nombre de 552 dont 104 appartiennent à des sociétés privées.
En ce qui concerne l’électrification rurale, la production d’énergie électrique est assurée
entièrement par des opérateurs privés sous l’égide du plan et directive mis en œuvre par l’ADER
suivant des règles claires et transparentes conformément aux dispositions du cadre légal et
règlementaire en vigueur.
Les tableaux suivant nous montre l’évolution tendancielle de l’offre et de production

d’électricité à Madagascar ainsi que la puissance installée selon les sources d’énergies utilisées
TABLEAU N°02 : production d’Électricité ( en milliards kWh)

Pays 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Madagascar 0,75 0,81 0,82 0,83 0,83 0,84 0,83 0,98 1,05 1,05 1,05 1,05 1,11 1,35
Source: CIA World Factbook
TABLEAU N°03 :Puissance Installée Selon Les Sources D’énergie (en 2012)
RESEAU JIRAMA RESEAU ADER
PUISSANCE PUISSANCE
SOURCES D’ENERGIE % %
(kW) (kW)
Thermique diesel 345 540 72,0 3 159 75,2
Hydraulique 127 646 26,6 788 18,8
Eolienne 145 3,5
Solaire 7 000 1,4 14 0,3
Thermique biomasse 94 2,2
TOTAL 480 186 100 4 200 100
20
La production est croissante au cours des années consécutive mais dépende essentiellement du
thermique diesel ce qui nécessite beaucoup d’effort et volonté pour atteindre l’objectif de rendre
l’utilisation des ressources renouvelables comme principale énergie de production d’électricité.
Si telle était la situation de Madagascar en général, voyons ensuite, l’utilisation d’énergie et la

situation d’électricité à Manombo.
2.2.3-La situation énergétique et électrique à Manombo
Comme la majorité des villes à Madagascar, la fourniture en électricité fiable, abordable, et

pérenne n’existe pas pour l’instant à Manombo. Les villageois se contentent d’utiliser le bois de
chauffe pour la cuisson, la bougie, la torche à pile et le pétrole lampant pour l’éclairage,
l’autoproduction d’électricité domestique par le mini groupe électrogène et de batterie chargée par
quelques panneaux solaires pour certains ménages. Influencé par l’usage d’électricité publique à
Ilakaka, les résidants de Manombo attend impatiemment l’implantation de ce projet.
2.3-le choix de la production solaire et l’implantation du projet à Manombo
Ici, on se demande pourquoi ce projet sera installé à Manombo et pas ailleurs, quelles
ressources conviennent aux besoins et conditions économiques, techniques, sociales et
environnementales requises pour l’efficacité de ce projet ?
Etant donné :
-le faible taux d’accès en électricité à Madagascar en général (qui est de 12% en milieu urbain et
4% en milieu rural), et l’absence de la fourniture publique de cette électricité à Manombo
Andohanilakaka en particulier,
- la Vaste marché de l’énergie en croissance continue au niveau des ménages, et la forte

demande d’électricité,
-la distance très loin du lieu par rapport à des lignes de réseau électrique existant, soit 200 km
de Tulear, 370 km de fianarantsoa, et 67 km de Sakaraha,
- la potentialité solaire du lieu, allant de 2800 heures d’ensoleillement annuel et d'un niveau de
rayonnement supérieur à 5 500 Wh/m² avec une Energie incidente de l'ordre de 2 000 kWh/m²/an .
- l’impossibilité et la non faisabilité de la production d’électricité par le moyen des autres

sources renouvelables d’énergies (tels que l’éolien et l’hydroélectricité) faute de conditions
suffisantes,
- la cherté et la non durabilité de la production via thermique diesel toute seule,
-la situation économique du village plus améliorée par la ressource de revenue principale qui est
l’exploitation de pierre gemme (gisement et vente de saphir) qui par la suite accroitre le taux de la
monnaie circulant dans ce village et favorise la capacité à payer de la population .
l’implantation du projet d’électrification hybride solaire photovoltaïque-diésel à Manombo est

une opportunité plus intéressantes, activité faisable, rentable et une solution décentralisée pour le
développement de l’électricité à Madagascar.
21
.Section 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE
Pour conquérir durablement un client (le réseau), il faut d’abord connaître ses besoins
et ses modes de consommation afin de les satisfaire le maximum possible. Donc cette analyse
consiste à définir les besoins de chaque catégorie de consommation.
La politique du gouvernement sur la libéralisation du secteur énergétique (loi n°98-

032 du 20 janvier 1999 portant réforme du secteur de l’électricité) a favorisé l’accès des
opérateurs privés : HENRI FRAISE, HYDELEC,EDM,…..à la production de l’électricité.
Notre étude montrera que malgré l’entrée en scène des opérateurs privés, la production en
électricité demeure insuffisant selon différentes centres de consommation :
3.1-Situation énergétique et demande d’électricité à Madagascar

.
3.1.1 - Consommation d’énergie par source d’éclairage :
Selon la statistique indiquée dans le tableau suivant, en matière d’usage d’électricité pour
éclairage Le pétrole lampant reste la principale source d’éclairage pour les ménages malgaches
jusqu’à ce jour.
TABLEAU N°04 Type d’énergie utilisé par les ménages pour l’éclairage:
TYPE D’ENERGIE RURAL URBAIN TOTAL
Nombre % Nombre % Nombre %
Electricité 155474 4,8 357712 39,1 5513186 12,3
Generateur 34161 1,1 7618 0,8 41779 1
Petrole Lampant 2897625 88,9 493835 53,8 3391460 81,2
Bougies 104842 3,2 53335 5,8 158177 3,8
Autres 67238 2,1 4520 0,5 71758 1,7
TOTAL 3259340 100 917020 100 4176360 100
SOURCE:Ministere de l’energie
Ce tableau nous montre à quel point, la demande en matière d’éclairage ne cesse

d’augmenter sauf pour le pétrole. Particulièrement, l’électricité figure en deuxième liste après
le pétrole comme source d’énergie. Etant donné que l’utilisation du pétrole diminue au profit de
l’électricité, nous pouvons dire que la demande en électricité est en évolution croissante, suivi
de la bougie
3.1.2 - Consommation en électricité par la cuisson
Par rapport au pays développé ou la cuisson et chauffage sont assurés par l’électricité à
faible tarif(0,04€/Kwh), Madagascar est en retard .A cause de la cherté de l’électricité
(0,25€/Kwh), très peu de ménages utilisent l’électricité comme source d’énergie à la cuisson.la
majorité des ménages urbains et ruraux utilisent encore le bois de chauffe et le charbon de bois
en raison de son prix compétitif variant de 250 à 600 Ar le kilo, avec une consommation par
ménage estimée entre 1 à 2 kg par jour. Le charbon de bois possède le coût le moins élevé par
rapport aux autres énergies et est accessible à la majorité de la population à revenu moyen et
faible. La logique nous permet de déduire que la production d’électricité à prix compétitif par
les moyens de ressources renouvelables(solaire, éolien, hydraulique) peut changer la tendance et
la pratique des ménages à utiliser l’électricité comme source d’énergie utilisée à la cuisson.
3.1.3 - Consommation en électricité pour usage domestique,
industrielle et commerciale
L’utilisation d’électricité pour alimenter les appareils électroménagers constitue encore
la grande consommation électrique des ménages Malagasy, suivi par l’utilisation industrielle et
commerciale. Selon la JIRAMA 95% des abonnés sont les ménages,5% l’industrie et le PME.
.
22
3.2-L’évolution de la consommation globale d’Energie électrique
Si l’on veut étudier l’évolution globale de la consommation d’électricité à Madagascar, il
est évident de se référer à la société nationale JIRAMA car elle englobe la majorité de la fourniture
d’électricité dans les 22 régions de Madagascar. D’apres la statistique de la JIRAMA, la
consommation d’électricité suit généralement une courbe croissante entre 2001 et 2011. Pour
l’ensemble des 118 agglomérations couvertes par le réseau de la JIRAMA, la consommation
nationale traduite par la vente d’Electricité a montré un volume de 644 236 MWh pour un nombre
d’abonnés de 320 817 en 2001. Elle est passée à 882 910 MWh pour un nombre d’abonnés de 444
575 en 2011 soit 5,1% d’augmentation annuelle.Une légère baisse de consommation a été
constatée en 2002 et en 2009, qui pourraient être causées en partie par les crises sociopolitiques
qu’a connues le Pays entraînant une baisse de la consommation chez les industries à cause du
ralentissement ou d’arrêt des activités, et également à cause des désabonnements de certains
clients.la consommation totale par tête en KWh de la population de Madagascar est de 50Kwh en
2012 si elle n’était que 45Kwh en 2001, et celle ci s’accroit suivant le nombre de population.
TABLEAU N°05 Électricité - consommation (milliards kWh) Source: CIA World Factbook
Pays 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Madagascar 0,7 0,75 0,76 0,77 0,77 0,78 0,77 0,92 0,91 0,91 0,97 0,97 1,03 1,26
TABLEAU N°06. Evolution du nombre des abonnés selon les catégories de consommateurs
Nombre 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Résidentiels 311672 328869 354863 381401 390989 393111 383909 386947 398340 413999 434485
Industriels 891 869 860 870 906 891 900 993 908 912 976
PME/Service 7352 7568 7789 8482 8914 8662 8557 7796 7646 7844 7981
Eclairage
902 976 971 1040 1091 1113 1030 991 1109 1130 1133
publique
Consommateurs
320817 338282 364483 391793 401900 403777 394396 396727 408003 423885 444575
totaux
Source : JIRAMA, 2012
Ces figures montrent qu’entre 2001 et 2011, le nombre des abonnés totaux est passé de 320 817
à 444 575. Le nombre d’abonnés résidentiels est passé de 311 672 à 434 485, soit une augmentation
de 39 %. Au niveau des industriels, le nombre d’abonnés est passé de 891 à 976 soit une
augmentation de 10 %. Ceci confirme le faible dynamisme des industries à Madagascar. Le secteur
des services est passé de 7 352 abonnés en 2001 à 7 981 abonnés en 2011 soit une augmentation de
9 %. Ainsi, la structure du marché n’a pas subi de changement, les abonnés résidentiels c'est-à-dire
les ménages représentent toujours 97 % des consommateurs. Les industriels ont par contre diminué
en 10 ans passant de 2,29 % en 2001 à 1,79 % en 2011.
3.3-Evolution de la consommation dans les principales agglomérations à Madagascar
La consommation auprès des onze (11) principales villes dont les neuf (9) villes les plus
desservies en matière de ligne de distribution auxquelles s’ajoutent Moramanga et Nosy Be est
passé de 547 561 MWh soit 85 % de la consommation totale en 2001, à 781 605 MWh soit 89 % de
la consommation totale en 2011. Par rapport à la croissance de la consommation au niveau national
qui est de 37 %, ces 11 villes enregistrent une croissance de 43 %.En terme de nombre d’abonnés,
ces onze (11) villes représentent 76% des abonnés en 2011 avec 336 424 abonnés sur 444 575. et
23
ont enregistré 106 692 nouveaux abonnés en 10 ans dont 70 % à Antananarivo. La croissance des
abonnements pour ces villes dépassent la moyenne nationale, entre 2001 et 2011, avec 46 % contre
39 % au niveau
Section 4 : EVALUATION DE LA DEMANDE
D’ELECTRICITE A MANOMBO
4.1 : Méthode d’analyse de la demande en électricité
Afin de bien cerner les besoins en électricité du village de Manombo, nous avons effectué
des descentes sur terrain auprès de la Commune d’Andohanilakaka et on a observe la
consommation des usagers d’électricité et identifier leur demandes. On a ensuite mené des
enquêtes auprès des ménages à Manombo. Les collectes d’informations nous a permis de connaitre
qu’il y a différentes groupes et catégories de consommateurs
4.1.1-Enquêtes auprès des ménages et futur clients

Puisque les clients cibles sont la population du village de Manombo et Sakaviro, des
enquêtes ont été faites auprès des ménages, des operateurs acheteurs revendeurs de saphir, des
épiceries et bar, hôtel, des décortiqueries, des écoles, églises et centre de santé , les écoles
privées et publiques, les artisans, afin de déterminer la capacité de Site à aménager.
Ces clients pourraient être distingués par ses différences. Avec les informations
recueillies on a pu énumérer le nombre des ménages dans chaque village possédant des
appareils électroménagers (télévisions, radios. congélateurs sns...) et leurs besoins d’électricité
pour alimenter leurs appareils. Pour faciliter l’étude, nous avons classé les consommateurs par
secteur selon leur consommations respectives et selon les données socio-économiques,
activités, pouvoir d’achat, et potentiel de développement.
4.1.2- Classification des consommateurs

Au regard de la consommation de l’électricité, il est important de différencier les
ménages, qui ont principalement des besoins liés au confort, les opérateurs économiques pour des
besoins liés à leurs activités économiques et les services publics qui ont également des besoins liés
à leurs activités. Suivant ces différents usagers, les besoins d’électricité varient en quantité et en
temps. on peut alors classifier les consommateurs à 3 groupes Principales dont :
-Les operateurs économiques (à forte consommation d’énergie)
-Les Ménages à usage domestique
- Le service public à usages communautaires
Pour les ménages, on les classes en 3 selon le pouvoir d’achat:
- Ménage de classe favorisée noté Catégorie 1
- Ménage de classe moyenne noté Catégorie 2
- Ménage de classe défavorisée noté Catégorie 3
Catégorie de ménages Matériels utilisés

Catégorie 1 : DÉFAVORISÉE Lampe, radio
Catégorie 2 : MOYEN Lampe, radio, TV couleur, lecteur
Catégorie 3 : FAVORISÉE Lampe, radio, TV, lecteur, réfrigérateur, hi-fi
4.2 : consommation prévisionnelle des ménages a Manombo
Dans la zone rurale, la principale énergie demandée est l’énergie électrique : l’électricité.
Cette demande est évidemment liée au type des appareils utilisés comme ampoule, radio,
télévision sns…
24
4.2.1-Les différentes catégories de consommateurs et leurs consommations énergétiques

journalières
-TABLEAU N°07 : Consommation des Acheteurs Revendeurs de saphir
LES OPERATEURS ACHETEUR REVENDEUR DE SAPHIR

Appareil Puissance Nombr Heure de Consommation Consommation
electrique Nominale e marche(h) journaliere(w/j) mensuelle(W/M)
(W)
109 5 9810 294300
Lampe 18
51 4 3672 110160
Televiseur avec 07 5 4200 126000
lecteur ou decodeur 120 07 4 3360 100800
canal sat 06 3 2160 64800
Chaine HI-FI 80 06 6 2880 86400
Machine de
150 05 1 750 22500
pollissage de pierre
Refrigerateur 120 4 6 2880 86400
TOTAL 29712 891360
TABLEAU N°08 : Consommation des ménages de classe défavorisé
MENAGE DE CLASSE DEFAVORISE

Appareil Puissance Nombre Heure de Consommation Consommation
électrique Nominale(W) marche(h) journalière(w/j) mensuelle(W/M)
Lampe 18 160 4 11520 345600
Radio 10 37 6 2220 66600
TOTAL 13740 412200
TABLEAU N°09 : Consommation des ménages de classe moyenne

MENAGE DE CLASSE MOYENNE
Appareils Puissance Nombre Heure de Consommation Consommation
électriques nominale(W) marche(h) journalière(W/J) mensuelle(W/M)
Lampe 18 68 6 7344 220320
Radio 10 15 8 1200 36000
Amplificateur 4 6 3600 108000
150
2 4 1200 36000
TV Couleur 4 6 2160 64800
90
24 3 6840 205200
LecteurDVD 4 6 720 21600
ou VCD ou 30
Decodeur 24 3 2160 64800
TOTAL 25224 756720
25
TABLEAU N°10 : Consommation des ménages de classe favorisée
MENAGE DE CLASSE FAVORISEE

Appareils Puissance Nombre Heure de Consommation Consommation
électriques nominale(W) marche(h) journalière(W/J) mensuelle(W/m)
Lampe 18 39 6 4212 126360
Chaine HI-FI 80 8 6 3840 115200
TV Couleur 90 16 4 5760 172800
LecteurDVD ou
VCD ,Decodeur 30 16 4 1920 57600
Congelateur 200 12 6 14400 432000
Ordinateur de
bureau 300 3 8 7200 216000
Ordinateur
portable 60 6 10 3600 108000
Imprimante
etPhotocopieuse 120 4 3 1440 43200
TOTAL 42372 1271160
La catégorie de consommation suivante concerne les services publics à usage communautaire

d’électricité comme :
Les Bureaux d’administration : les représentants des ministères, bureau de la police et de
la Gendarmerie, bureau du Fokontany
Les Centres de santé :CSB1, hôpital, maternité et dispensaire, Dépôt de médicament
Les Centres d’enseignement :les écoles primaires publics et privés, collège
d’enseignement général, lycée
 Les institutions religieuses : Eglises et mosquée
Eclairage publique
On recense à Manombo, un bureau de la police nationale, un bureau de Fokontany, quatre

établissements scolaires d’école primaire, un établissement d’école secondaire, un mosquée,
cinq églises. Leurs consommations respectives d’électricité sont estimées dans le tableau
suivant :
26
TABLEAU N°11Consommation au niveau des services publics à usages communautaires
SERVICE PUBLIC A USAGES COMMUNAUTAIRES

Puissan Heure Heure Nomb Consom Conso
ce de de re mation m
nomina marche march par jour matio
Appareils
le par jour e par Type d’Usagers (Wh/J) par
électriques
(W) (h) semai mois
ne (Wh/M
(h) ois)
2 2 Centre de sante 72 2160
Centre 270 8100
3 5
d’enseignement
18 Bureau 108 3240
Lampe 3 2
d’administration
4 12 Eglise 3456
4 12 Mosquée 864 25920
50 12 8 Eclairage publique 4800 144000
Radio 10 Bureau 60 1800
6 1
d’administration
4 4 Eglise 19200
Amplificateur 300
1 1 Mosquée 300 9000
Téléviseur Centre de santé 180 5400
90 2 1
couleur
Lecteur Centre de santé 60 1800
DVD/VCD 30 2 1
4 1 Centre de santé 1200 36000

Bureau 1800 54000
Ordinateur de 6 1
300 d’administration
bureau
4 2 Enseignement 2400 72000
2 1 Eglise et mosquée 2400
Bureau 120 3600
Imprimante 120 1 1
d’administration
1 2 enseignement 240 7200
Réfrigérateur 100 6 1 Centre de santé 600 18000
TOTAL CONSOMMATION(KWH) 13254 422676
Pour l’éclairage public, on utilise des lampadaires solaire LED 50W fonctionnant pendant
12heures temps, ceci se fait pour assurer l’éclairage du village pendant la nuit afin de réduire
l’insécurité.
26
TABLEAU N° 12 : Récapitulation de la demande
Opérateur Ménage Ménage Ménage Service public TOTAL TOTAL

Acheteur de classe de classe de à usages En En
CONSOM
revendeur défavorisé moyenne classe communautaires Watt kilowatt
MATION
de saphir favorisé heure (KWH)
(WH)
Journalière 29712 13740 25224 42372 13254 124302 124,302
Mensuelle 891360 412200 756720 1271160 422676 3754116 3754,116
D’après ce tableau récapitulatif, la consommation journalière prévisionnelle des usagers

d’électricité à MANOMBO s’élève à 124,302 KWH, et une consommation mensuelle
prévisionnelle de 3754,116 KWH, et par suite de calcule on trouve une consommation
prévisionnelle de 3754116 x12mois =45049392 Wh soit 45049,392KWH pendant la première
année d’exploitation
Pour finir cette rubrique d’évaluation de la demande, Il est évident que la demande en
électricité va s’amplifier à compter du moment de la mise en marche du projet mais son rythme
de croissance dépend solidement du développement économique et démographique de la
Commune Rurale à desservir. Outre l’accaparation de nouveaux clients, on peut aussi
indéniablement envisager l’augmentation du volume de la consommation des clients actuels. Ce
qui nécessitera pour eux l’ajout d’équipements plus performants, ou même le remplacement de
leur équipement électrique antérieur en un autre.
Section 5 : ETUDE ET ANALYSE DE LA CONCURRENCE
La concurrence comprend tous ceux qui cherchent à satisfaire les mêmes besoins à
travers les mêmes produits, également ceux qui pourraient offrir de nouvelles façons d’y
parvenir.
5.1 – La concurrence indirecte
Sur le plan de la production d’électricité, la société nationale JIRAMA reste toujours le
plus grand producteur d’électricité à Madagascar. Créée en17 octobre 1975, elle détenait depuis
le monopole en matière de production, de transport, et de distribution de l’électricité. Mais
depuis l’adoption et la mise en vigueur en 1999 de la loi n° 98-032 portant réforme du secteur de
l’électricité qui a changé la politique dans le secteur électrification à Madagascar qui est de
promouvoir les investissements privés, l’État ne devant plus jouer qu’un rôle d’arbitre et de
régulateur. Les grands principes de cette loi sont les suivants :
- abolition du monopole public sur le secteur électrification
- création d’un Fonds national de l’électricité, pour extension de parc de production
- création d’un organisme régulateur, c’est l’organe de régulation d’électricité(ORE), un
établissement public chargé du contrôle du secteur électricité, et en particulier de ces tarifs
- abrogation de la domanialité publique sur les installations réalisées sous concession
ou autorisation ;
- facilitation pour la mise en place de capacités d’auto production.
Vu cette loi, de nombreux operateurs privés ont accès à la production, transport et distribution
d’électricité à Madagascar comme HENRI FRAISE, HYDELEC,JIRAFI,EDM, SEEM,,
JOVENNA et la société que nous somme en train de créer parce projets, Ils sont tous des
concurrents indirects entre eux et de la société nationale JIRAMA
27
.5-2-La concurrence directe
:
La concurrence directe se définit ici comme les autres moyens de substituts utilisés
par les consommateurs cibles du village(dans la limite de leurs budgets disponibles) pour
satisfaire leurs besoins énergétique surtout en électricité. L’analyse des variantes possibles de
sources d’énergie qui pourraient être utilisés nous conduit à identifier : le pétrole lampant et
bougie(besoin d’éclairage), le bois de chauffe, le charbon de bois(besoin à la cuisson) , et le
générateur électrique fonctionnant avec essence ou thermique diesel( besoin d’électricité pour
utilisation de matériels électroménagers)batterie et pile lampe torche.
Concurrents Points forts Points faibles

-multiplication de l’investissement Les tarifs d’électricité ne sont pas pareils et ne
en électricité à Madagascar sont pas compensatoires comme ceux de la
-Transfert de technologie JIRAMA vu que chaque société dispose ses
INDIRECT -contribution des sociétés existantes couts de productions spécifiques.les moyens
à la subvention des nouvellement utilisés pour la production d’électricité
créées par le moyen du versement de (thermique, hydraulique, éolien solaire) sont
taxe du Fonds pour l’électricité différents
- Peut offrir de courant continu - Electricité limitée par le prix
DIRECTS
- Multi usage élevé de carburant gasoil ou
Auto production :
- Mobilité, on peut le déplacer essence
-Groupe électrogène
d’une maison à une autre - Pas trop chère mais non durable
- Batterie
- Volume non encombrant - Besoins de recharges fréquentes
- Suffocant
- Pétrole lampant - Habitude d’utilisation
- Insécurité par son caractère
- Toujours disponible en quantité produit inflammable
- Bougie dans le village
- Prix élevé
- De même que le pétrole lampant
- Prix en cours d’inflation
sauf qu’elle est plus pratique
- Insécurité : risque d’incendie
- Lampe torche - Portable donc pratique
- Achat fréquent des piles voltaïques
Réduire les dépenses et budget consacrés par les consommateurs à l’utilisation de

ces
. substituts sus cités sera donc le défi majeur de la concurrence sur l’approvisionnement en
électricité fiable, à prix abordable et bénéfique pour la population du village de MANOMBO
.
5.3- Avantages de l’énergie photovoltaïque :
Nombreux sont les avantages de l’énergie photovoltaïque :
 disponibilité de l’énergie : l’énergie photovoltaïque est renouvelable et gratuite
 coût d’exploitation réduite entrainant développement socio-économique, relance des activités
 respectueux de l’environnement
 maintenance réduite
 danger d’incendie réduit
 résistance extrême aux conditions naturelles
 génie civil simplifié
 aucune pièce employée n'est en mouvement. Les matériaux utilisés (silicium, verre,
aluminium )résistent aux conditions météorologiques extrêmes.
 Source renouvelable et inépuisable
La lumière du soleil étant disponible partout, l'énergie photovoltaïque est exploitable
aussi bien en montagne, dans un village isolé que dans les grandes villes, dans le Nord
comme dans le Sud.
28
5.3.1- Particularité :
La particularité de l’énergie photovoltaïque réside au fait que l’ensoleillement est
présent presque toute l’année.
Mais encore, le soleil est partout en l’absence d’ombrage. D’où, le gisement solaire utilisant
les techniques adéquates permet une exploitation pérenne de la filière.
5.3.2- Recommandation :
Compte tenu des études techniques faites sur terrain et le privilège qu’il procure sur le lieu, le
photovoltaïque parait la seule alternative pouvant être utilisé comme source d’énergie pour alimenter
le village de MANOMBO en comparaison avec une Centrale hydraulique ou éolienne dont
l’exploitation n’est pas possible faute de source appropriée. Ce sera donc la source d’énergie à retenir.
5.4- Inconvénient de l’énergie photovoltaïque :
Certes, le photovoltaïque présente des avantages incontestables, mais ses
inconvénients sont aussi inévitables quant à ses répercussions sur son exploitation.
Il s’agit d’un côté du coût d’acquisition des équipements, et de l’autre côté de la législation en
vigueur sur la fixation du coût d’achat de la production.
Après analyse de la situation tant énergétique et économique de MANOMBO, le

promoteur a choisi la solution PHOTOVOLTAÏQUE pour la production d’électricité
pour les futurs usagers d’électricité dudit village.
En effet, pour satisfaire ces besoins, le projet « création d’un site de production
d’électricité photovoltaïque raccordé au réseau espère compter sur :
 La qualité de production :
Mettre à la disposition des usagers une production de courant alternatif compatible au réseau
électrique. Ainsi, la production sera injectée principalement au réseau.et le reste injecté au parc
de batterie pour accumulation de charge.
 La quantité de production :
Le site produira du courant électrique de l’ordre de 156 KWh par jour soit 4680Kwh
par mois. La production annuelle escomptée est de 56160 KWh.
Le problème de baisse de production ne devrait pas poser vu la performance des
installations et qu’un programme d’entretien, de maintenance périodique comme la détection
des panneaux improductifs ou de câbles hors normes, l’enlèvement des poussières serait
régulièrement respecté.
Après cette petite analyse de la concurrence, nous avons vu que la demande est de plus
en plus accrue. Mais nous devons aussi tenir compte du rôle de l’environnement dans la vente
de la production. Nous allons voir donc un bref aperçu de l’approche du marché selon
l’environnement.
Section 6- L’approche du marché par l’environnement :

Les plus essentiels de ce projet : « Création d’un site pilote producteur d’électricité
Pour le village de MANOMBO sont : l’environnement socio-économique, technologique et
surtout l’environnement juridique.
6.1- L’environnement socio-économique :

Le domaine commercial est particulièrement sensible à l’évolution du tarif d’achat.
Nous savons que le tarif d’achat de la production des opérateurs privés reste une discussion.
En effet, aucun tarif officiel n’est fixé selon les types de production.
6.2 L’environnement technologique :

. Au cours de cette dernière décennie, la tendance d’installation de centrale photovoltaïque s’est
beaucoup plus développée et prend de l’ampleur dans le monde .La statistique révèle que
29
en 2006, les installations solaires photovoltaïques ont représenté, dans le monde, une
puissance de 1 500 MW, portant la totalité des installations mondiales à 6 700 MW. Le Japon
(1 750 MW), l'Allemagne (3 063 MW) et les États-Unis (610 MW) représentent ensemble
81 % du marché mondial. Les installations connectées aux réseaux (sans stockage de
l'électricité) représentaient la majorité des installations.
A la fin de 2015, Selon l’institut allemand Fraunhofer , la capacité totale installée dans
le monde a atteint 242 GW . Elle était de 134 GW en 2013 et de 178 GW en 2014, ce qui
confirme une croissance soutenue du photovoltaïque (elle a été en moyenne annuelle de 42 %
entre 2000 et 2015).L’Europe reste la zone mondiale la plus équipée en solaire photovoltaïque
avec une capacité installée représentant 40 % du total mondial. L’Allemagne compte pour
16 % et est désormais devancée par la Chine (21 %). Le Japon vient en 3e position (14 %),
devant l’Amérique du Nord (13 %). Suivent l’Italie, le Royaume-Uni et la France, qui est donc
en 7e position mondiale, suivie de près par l’Espagne et l’Inde.
6.3- L’environnement juridique :

Le dernier qui n’est pas le moindre, l’environnement juridique tourne surtout autour
des facteurs réglementaires. En effet, ce type d’installation dépend étroitement de la
législation en vigueur tant dans le domaine de contrat d’achat et le contrat de raccordement
L’Etat Malagasy s’est manifesté sa volonté de développer le secteur énergétique à
Madagascar en adoptant la loi 98-032, la loi n° 2002-001 du 07 octobre 2002 et ses décrets
d’application , le décret n°2002-1550 du 03 décembre 2002 et élaborant une nouvelle
politique d’énergie en 2013.Malgré les efforts entrepris, Plusieurs défaillances ont été relevées
par les acteurs du secteur d’Electricité en ce qui concerne les attributions des institutions et la
gouvernance du secteur, les seuils des contrats d’Autorisation et de Concession, la lourdeur
des procédures prévues par la loi, le manque de dispositions liées à l’utilisation des sources
d’Energies Renouvelables (EnR)
Actuellement l’Etat pense à la mise à jour de la loi d’électricité à Madagascar qui
rendrait le secteur Electricité plus attractif et plus sécurisant pour les investisseurs/promoteurs
potentiels. Cette nouvelle loi intègre des dispositions plus bénéfiques relatives à l’exploitation
des sources d’énergie renouvelable, y compris le photovoltaïque comme notre cas ici.
En résumé le cadre réglementaire défini dans les lois appliquées à Madagascar jusqu’
’ici favorise à notre projet d’électrifier le village de MANOMBO par une centrale hybride
solaire photovoltaïque diesel.
Après avoir vu la concurrence à travers l’analyse des différentes solutions : les

énergies renouvelables et l’approche du marché par l’environnement, nous allons terminer
cette étude de marché par la politique et la stratégie marketing à adopter.
Section 7 : LA POLITIQUE ET LA STRATEGIE MARKETING A ADOPTER

Le marketing est un ensemble de technique et d’outils de détermination de la demande
des besoins et des motivations du marché ainsi que des meilleurs canaux de distribution pour
vendre des biens et des services. Le marketing mix intègre l’ensemble des variables dont
l’entreprise dispose pour influencer le marché cible. Ces variables sont les produits, les prix,
la distribution, et la communication.
7.1- Politique de produit
Le produit est un bien ou un service destiné au marché et capable de satisfaire plus ou
moins complètement un besoin. Notre Entreprise se consacrera à la production d’électricité
Photovoltaïque et de donner le meilleur de services. Suite à l’étude de marché, notre produit
est caractérisé par ses avantages, sa particularité, sa qualité et sa quantité (énergie propre et
non polluante, modulable,…).
30
7.2 Politique de prix

Le prix est une valeur d’échange du produit. Il guide les consommateurs à choisir les
produits. Le prix du kWh produit par une installation solaire photovoltaïque dépend des coûts
fixes liés à l'investissement initial (achat du matériel et travaux), de la quantité de l'énergie
solaire reçue par l'installation, du rendement de l'installation et surtout de la durée considérée
. pour l'amortissement de l'investissement.
Compte tenu de ce paramètre et suite à l’analyse de la demande, de l’offre, et de la
concurrence, notre prix sera fixé à 1500 Ar le kilowatt heure. Ce coût sera compte tenu de son
environnement économique (coût de production).En effet, la production par le groupe
thermique diesel au moment de la pointe de 5h à 22h augmente le cout de production et
augmente à son tour le prix à appliquer.
Les différentes composantes du tarif consignées dans la facture de chaque client sont :
Le coût de l’abonnement mensuel, Le coût du forfait de raccordement, Le montant du dépôt
de garantie,- Le prix du kwh avec la consommation, - Le montant de la redevance mensuelle et
la location mensuelle du compteur, la taxe communale et la taxe pour Fond d’électricité.
Malgré tous cela, il sera bénéfique pour les consommateurs d’utiliser l’électricité produite
Par notre projet que d’utiliser les produits substituts cités dessus.
7.3- Politique de distribution
La distribution désigne l’ensemble des moyens et des opérations permettant de mettre

les biens et les services produits à la disposition de consommateurs. La vente directe au réseau
électrique à basse tension(BT) a été choisie comme moyen de commercialisation (stratégie push),
Afin de garder la conformité entre la rentabilité de l’entreprise et les attentes des consommateurs
l’heure de fourniture de l’électricité s’étale de 8h du matin à 4h du matin, c’est-à-dire 20 heures de
marche par jour(c’est le canal de distribution choisi).
7.4- Politique de communication
Pour faire connaître l’existence de notre site et de ses produits, les caractéristiques
particulières de nos produits, pour construire une image et pour convaincre les acheteurs, il est
nécessaire de définir divers politiques de communication, à savoir :
Communication par les relations publiques : Participation à divers symposium
sur la promotion de l’énergie renouvelable (énergie solaire).Sponsoring, Atelier de l’électricité
La publicité faite sur le lieu de vente, c’est à dire avant le démarrage de la fourniture
d’électricité, les personnels de l’entreprise font la porte à porte pour convaincre les futurs
usagers.
. participation de sponsoring à des activités économiques, socioculturelles, fêtes dans la
la
capitale, ainsi que la participation aux différentes manifestations organisées comme les différents
salons de l’habitat ou les foires nationaux ou l’on conseil les gens à connaitre l’entreprise et on
leurs expliquent les services à rendre par l’entreprise, le tarif et l’abonnement.
.
En somme, face à un marché loin d’être saturé, et avec une politique de communication
assez fiable, nous pouvons nous positionner sans grande difficulté sur ce marché d’électricité
photovoltaïque. Et déjà nous pouvons faire une évaluation sur les investissements nécessaires
et les processus de décisions sur la possibilité de réalisation de ce projet.
La suite de notre étude sera donc accès à la théorie générale des critères d’évaluations
31
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES

D’EVALUATION
Nous allons étudier dans ce chapitre, les outils et les critères d’évaluation du projet.
Section 1: OUTILS D’EVALUATION
Tout investissement représente un engagement de capitaux dans une opération où l'on

attend des gains futurs étalés dans le temps. Il faut donc faire un choix avant de prendre une
décision fondée sur un maximum de données et de prévisions. Les critères de choix
permettent de classer les différents projets en compétition ou de sélectionner les projets
acceptables. Il existe de nombreux critères de choix d'investissement mais le critère financier
peut être classé en deux groupes, selon qu'ils privilégient l'une des deux contraintes
financières, celle de la rentabilité ou celle de la solvabilité:
-la valeur actuelle nette et le taux de rendement interne privilégient celle de la
rentabilité
-le délai de récupération ou pay- back privilégie la contrainte de solvabilité
-l’indice de profitabilité
-le ratio de productibilité
1.1- Valeur Actuelle Nette (VAN)

1.1.1- Définition
La Valeur Actuelle Nette correspond à la somme des valeurs actuelles des flux
financiers provenant de l'investissement de laquelle on déduit le montant de ce dernier.
Pour utiliser ce critère, il faut au préalable, déterminer le taux d'actualisation qu'il convient
d'appliquer pour actualiser chaque revenu futur, puis en faire la somme de façon à comparer
les revenus futurs actualisés et le capital investi.
1.1.2- Formule
Soit C l'investissement, n sa durée de vie, MBA la marge brut d'autofinancement, t le

taux du capital; la formulation de la VAN est la suivante:
VAN = ∑ é−
1.1.3- Interprétation
La VAN peut être positive, nulle ou négative:

-VAN>0: la rentabilité est supérieure au taux exigé t
-VAN=0: la rentabilité est égale au taux exigé t
-VAN<0: la rentabilité est inférieure au taux exigé t
32
Pour qu’un projet soit acceptable alors, il faut qu’elle soit positive. Toutefois si l’on est
confronté à des projets mutuellement exclusifs
 -de même durée, on retient le projet qui a la VAN la plus grande
 -des durées différentes, la comparaison se fait selon l’une des trois méthodes :
-le renouvellement à l’identique du projet le plus court (méthode utilisable dans le cas
où la durée du projet long serait un multiple de la durée du projet le plus court)
-l’alignement sur la durée du projet le plus court
-la méthode de l’annuité constante équivalente (elle consiste à calculer l’annuité
constante qui permettrait d’amortir un emprunt dont le montant est égal à la VAN, de même
durée que le projet et avec un même taux que le taux d’actualisation de la VAN. On retient le
projet qui a l’annuité constante la plus importante.
Leur limite :
Elle est une très forte sensibilité au taux d’intérêt choisi. Elle est une méthode difficile à
mettre en œuvre si le montant du capital investi des projets est différent.
La VAN ne permet pas de classer les investissements entre eux mais simplement de les
accepter ou de les rejeter. Pour les classer, on utilise un critère relatif comme le taux de
rentabilité interne, le délai de récupération des capitaux investis, et l'indice de profitabilité.
1.2- Taux de Rentabilité Interne (TRI)
1.2.1- Définition :
C'est le taux d'actualisation qui donne une valeur nette actualisée nulle.
1.2.2- Formule :
On le détermine en calculant la valeur i dans l'équation suivante:

-
0 =∑ ( + ) −
«i» est le taux de rendement interne et les autres symboles ont la même signification que
précédemment. Il varie de 9 à 13%.
1.2.3- Interprétation :
Le TRI peut être supérieure, égal ou inférieur à t:

 i>t: la rentabilité est supérieure au taux exigé t
 i=t: la rentabilité est égale au taux exigé t
 i<t: la rentabilité est inférieure au taux exigé t
En utilisant le TRI, l’investisseur connaît alors immédiatement sa rémunération pour
un niveau de risque donné et peut la comparer au taux de rentabilité qu’il exige. La décision
est alors relativement aisée.
Règle de décision :
-pour qu’un projet soit retenu, il est nécessaire que son TRI soit supérieur au taux de
rentabilité minimum exigé par l’entreprise ou au coût de capital. Dans le cas inverse le projet
est rejeté
33
-un projet d’investissement est d’autant plus intéressant que son TRI est élevé. Ainsi si
l’entreprise est confrontée à des projets d’investissement mutuellement exclusif, on accepte le
projet qui a un TRI le plus élevé et supérieur au taux de rentabilité minimum exigé
-le calcul du TRI suppose le réinvestissement des flux au TRI
-pour un même projet, la VAN et le TRI peuvent donner des résultats opposés. La pratique
donne une préférence à la VAN. En effet l’hypothèse de réinvestissement des flux au TRI est
difficile à soutenir vu le niveau des taux d’intérêt sur le marché financier.
1.3- Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
Cette méthode repose sur le fait qu’un montant investi doit être récupéré rapidement
de manière à être rentable et à limiter le risque.
C’est la méthode très utilisée dans la PME. Elle s’intéresse plus à la liquidité du projet qu’à sa
rentabilité.
Il est représenté par le temps au bout duquel le cumul des marges bruts
d'autofinancement est égal au montant du capital investi.
1.3.2- Formule :
Il existe deux méthodes de calcul soit à partir des cash flow sans actualisation, soit à
partir des cash flow actualisés.
Le DRCI en matière photovoltaïque peut être compris entre 7 et 15 ans pour être
acceptable (Investissement subventionné).
Règles de décision :
-l’entreprise fixe arbitrairement une limite ou un norme qui lui permet de rejeter les projets
pour lesquels le délai de récupération est supérieur à cette limite
-si l’entreprise est confrontée à des projets d’investissement exclusifs, on retiendra le projet
qui a le délai de récupération le plus petit à condition que celui ci soit inférieur à la norme
fixée par l’entreprise.
Donc plus le délai est court, plus le projet est intéressant et il comporte moins de
risque.
1.4- Indice de profitabilité ou IP
L'indice de profitabilité est représenté par le rapport entre la somme des marges brutes
d'autofinancement (MBA) et la somme des capitaux investis actualisés. Il mesure l’avantage
induit pour un franc investi dans un projet.
34
1.4.2- Formule :
L'indice de profitabilité est calculé par la formule:
∑ ( )
IP =
L'IP peut être supérieur, égal ou inférieur à l'unité:

-IP>1: la rentabilité est supérieure au taux exigé t
-IP=1: la rentabilité est égale au taux exigé t
-IP<1: la rentabilité est inférieure au taux exigé t
-un projet sera retenu si l’Ip est supérieur à 1
-un projet d’investissement est d’autant plus intéressant que son IP est grand
-en cas de rationnement du capital, la méthode de l’IP permet de hiérarchiser les projets à
financer
1.5- Ratio de productibilité ou Rp :
Le ratio de productibilité est le rapport entre la production annuelle escomptée et la

puissance installée. Il mesure l’avantage du nombre des modules installés et l’ensoleillement
du lieu.
1.5.2- Formule :
Le ratio de productibilité se calcule d’après la formule suivante :
Production annuelle escomptée

Rp =
Puissance installée
35
Le Rp peut être inférieur ou supérieur à 1500
-Rp>1500: il y a trop d’ensoleillement
-Rp<1500 : on enregistre une perte, on doit diminuer le nombre des modules
près avoir vu les outils d’évaluation, nous allons fixer aussi les critères d’évaluation.
Il s’agit donc de la pertinence, de l’efficacité, de l’efficience et de la durée de vie du projet
36
Section 2: CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
2.1- Pertinence
La pertinence mesure la corrélation entre les objectifs du projet et les objectifs

priorités de développement sur le plan global et sectoriel ou le bien fondé du concept du
programme par rapport aux besoins réels des groupes cibles. L'Entreprise est pertinente si elle
peut atteindre ses objectifs du programme par rapport aux besoins et attentes des
bénéficiaires.
2.2- Efficacité
L'efficacité s'apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats c'est à dire la
différence entre ce qui était prévu et les réalisations. C'est le degré des réalisations des
objectifs ou des résultats. Elle se mesure donc par rapport à des objectifs de référence qui
peuvent être exprimés en termes physiques (augmentation du chiffre de la productivité,
amélioration de la qualité grâce à la diminution de la part de production mise au rebus…) ou
en termes monétaires (augmentation du chiffre d'affaires, augmentation de la marge…).
2.3- Efficience
L'efficacité et l'efficience font souvent l'objet d'appréciation convergente. Elle s’est

montrée dès que les progrès de productivité favorisent la réalisation des objectifs majeurs
assignés à une unité. Ainsi, la réalisation d'un objectif d'augmentation du chiffre d'affaires
(test d'efficacité) peut être assurée par la diminution des consommations intermédiaires (signe
d'efficience) qui, en réduisant le coût de production, améliore la compétitivité-prix de
l'entreprise sur le marché.
L'efficience se réfère aux coûts et aux rythmes auxquels les interventions sont
transformées en résultat. Elle se mesure par la comparaison des coûts et des résultats. Elle se
réfère à l'utilisation optimale des ressources dans la production des outputs. C'est l'économie
dans la poursuite des objectifs. Leur appréciation renvoie à la notion de productivité, et met
en rapport les ressources consommées et la production obtenue de façon générale. Elle
s'attache à évaluer la maîtrise, par l'entreprise, de processus technico-économiques qu'elle
conduit.
Une entreprise fait preuve d'efficience lorsqu'elle manifeste leur aptitude à tirer, parti,
au mieux, des ressources qui lui est confiée. L'efficience traduit donc la productivité d'une
entité.
2.4- Durée de vie du projet
La durabilité ou la viabilité vise à évaluer la capacité de l'action ou des résultats à

se poursuivre de façon autonome après le retrait de l'assistance extérieure (nationale ou
étrangère). Il s’agira de la viabilité organisationnelle, technique, économique, financière,
politique, et culturelle.
37
CONCLUSION PARTIELLE
Nous avons vu dans cette première partie que l’implantation du projet au Village
de MANOMBO Andohanilakaka semble intéressante. Il peut correspondre à la situation
socio-économique, démographique, climatologique et géographique de la Région.
De plus, l’étude de marché présente une grande opportunité (la description du marché
visé, l’analyse de l’offre, l’analyse de la demande, la concurrence et la stratégie marketing)
afin de connaître les besoins de la clientèle (le réseau), la part de marché visé qui d’après
notre étude est d’une taille importante, c'est-à-dire qu’elle est loin d’être saturé pour ce projet.
Leur étude : la présentation du projet, étude de marché, et la mise en place des outils
d’évaluation s’avèrent nécessaire avant d’entamer la conduite du projet qui sera notre
prochaine partie.
38
DEUXIEME PARTIE :
CONDUITE DU PROJET
39
La présence d’un marché en évolution croissante n’est pas suffisante pour réaliser un
projet. Certes, il n’a pas ses raisons d’être si le marché est déjà saturé mais il faut aussi
prévoir son déroulement pour que nous puissions nous assurer qu’il atteindra les objectifs
fixés (satisfaction des clients et rentabilité). C’est ce que nous allons expliciter dans cette
deuxième partie.
Pour mener à bien cette partie, nous allons voir en premier lieu les techniques de
production où nous détaillerons tous les éléments qui font partie de la production.
En second lieu, nous allons prévoir la capacité de production qui nous informera sur
les recettes et les dépenses engendrées par cette production.
En dernier lieu, nous complèterons la partie par l’étude organisationnelle qui aura pour
objet la rationalisation et l’organisation interne du site.
En suivant ce plan, nous allons donc commencer cette deuxième partie par la
technique de production.
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION

Section 1 : TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Cette section concerne l’étude de production envisagée qui soit le système Hybride solaire diesel.
1-1 Présentation du système hybride :
Le système hybride de production de l’énergie, dans sa vue la plus générale, est celui qui
combine et exploite plusieurs sources disponibles facilement mobilisables. Le système qui nous
intéresse regroupe deux parties à savoir les panneaux solaires et comme appoint le groupe
électrogène. Ces deux sources de production de l’énergie passent par un stockage électrochimique
(figure.1). Sur notre figure nous avons un champ de panneaux photovoltaïques et un groupe
électrogène. Le groupe électrogène débite un courant alternatif dont l’utilisation d’un
convertisseur AC/DC est indispensable. En cas de panne l’alimentation se fera directement par le
groupe électrogène. il est souvent nécessaire d’adjoindre au système un onduleur. De cette façon,
le générateur photovoltaïque fonctionne en parallèle ou en alternance avec le générateur diesel. On
distingue les configurations suivantes:
Système hybride PV - Diesel série
Système hybride PV - Diesel commuté
Système hybride PV - Diesel parallèle
mais ce qui est convenable à notre projet c’est le système hybride PV-Diesel commuté
Figure 4 : Système hybride PV - Diesel commuté
40
Ce systeme a pour avantages :
La possibilité de différents formes de courants (sinusoïdales, signal carré)
Le générateur peut fournir l’énergie produite directement à la charge, ce qui
augmente le rendement du système et diminue la consommation de carburant.
Par contre,
les inconvénients sont:
Il y a une coupure instantanée, lors de la commutation des sources
alternatives.
Le générateur et l’onduleur sont dimensionnés pour la puissance de pointe de
la charge, ce qui réduit leurs rendements en fonctionnement à faible charge.
1-2 Atout et Fonctionnement d’un système hybride PV-générateur diésel
En effet La courbe de charge typique d'un village rural est habituellement composée d'une
pointe significative en soirée, (qui correspond principalement aux usages d'éclairage, et
matériaux électroménagers)d'une demande importante le matin et l'après-midi. Dans ce cas, la
puissance de pointe le soir est deux à cinq fois plus élevé que la plus forte puissance appelée en
période de base. La demande énergétique nocturne est assez limitée dans les zones rurales : la
puissance appelée est donc d'ordinaire très basse la nuit, comparée aux pointes du soir et de la
mi-journée .Un système de production composé uniquement d'un groupe électrogène ne permet
pas d'alimenter pendant plusieurs heures une demande trop faible. La différence significative
entre les niveaux de demande du matin et du soir favorise les solutions à deux generateurs de
puissances différentes, afin de pouvoir s'adapter à ces différents niveaux de demande. Ainsi
l'hybridation avec des panneaux photovoltaïques et un parc de batteries offre la possibilité de
répondre à une demande basse pendant plusieurs heures durant la nuit et le matin. Grâce à la
batterie et, selon la capacité PV installée, les panneaux PV permettent de couvrir partiellement
ou complètement les demandes du matin et de l'après-midi. Le groupe électrogène diesel est
utilisé pour couvrir la pointe du soir et pour assurer la recharge complète des batteries en cas de
nécessité (Jours sans soleil).
Comme il s’agit de combiner deux générateurs de sources énergétiques différentes,

allons entamer à la configuration schématique de l’installation photovoltaïque ainsi apres, le
centrale thermique diésel
1-3 Schémas de raccordement des installations
Figure 5 : Plan simplifié indiquant le modèle d’emplacement du centrale solaire au sol
41
La figure met en évidence deux parties distinctes : la partie continue notée DC, reliée aux
modules en amont de l’onduleur, et la partie alternative notée AC, reliée au réseau en aval de
l’onduleur.
Tous les composants du système sont choisis en fonction des valeurs de courant et tension
maximum des modules connectés en série constituant le champ PV
1.4-Les caractéristiques des produits offerts
L’Electricité produite à Madagascar est livrée aux consommateurs sous forme de

trois (3) types de courants : haute tension, moyenne tension, basse tension, quels ques soient les
producteurs.
Les courants les plus connus sont :
• le courant alternatif de 220 V, monophasé produit aussi bien par les producteurs du
réseau de la JIRAMA que par les opérateurs en électrification rurale
Ce produit est principalement proposé aux ménages pour l’éclairage
• le courant alternatif de 380 V, triphasé
Ce produit est principalement proposé aux industriels pour faire fonctionner les machines et
les équipements industriels
En bref, la technique de production nous a renseignée sur la faisabilité technique du

projet. Il semble que le projet est faisable techniquement. La faisabilité technique se résume
.
surtout à ce que le déroulement de la production a été maîtrisé.
Elle nous permet d’envisager les matériels de production de notre centrale
PVsolaire-diesel
Section 2 : IDENTIFICATION DES MATERIELS
2-1-Le module photovoltaïque et e générateur photovoltaïque
Un module photovoltaïque est constitué d’un ensemble de cellules photovoltaïques

élémentaires montées en série et/ou parallèle afin d’obtenir des caractéristiques électriques
désirées tels que la puissance, le courant de court-circuit ou la tension en circuit ouvert. Et
l’association des modules photovoltaïques forme un générateur photovoltaïque.
:
Figure n°06- Processus d’assemblage de générateur photovoltaïque
42
 Le générateur thermique Groupe électrogène
Figure n°07 Photo du groupe

électrogène 50KW
 : generateurs à utiliser
Caractéristiques des
Caractéristiques des panneaux solaires Caractéristique du groupe électrogène Diésel
-Panneaux solaire de marque SOLARWORLD -Groupe électrogène de marque FUAN
-Type : poly cristallin SW 250 -Fabrication : CHINE
-Fabrication : ALLEMAGNE -Moteur Diésel 410 S-ZDS 4cylindres
-Puissance unitaire du module: 250Wc -Puissance : 40KW – 50KVA
-Dimensions : 1675mm *1001mm*31mm -Alternateur : CF2-40(excitation magnétique)
-Nombre de cellules par panneau solaire : 60 -Phase : Triphasé, voltage : 380 Volt
-Encadrement : aluminium argent anodisé -RPM : 1500tr/mn ; Fréquence : 50Hz
-Prix unitaire : 315,36 € TTC -Prix : 19.670.000Ar TTC
2.2-Les onduleurs :
 Rôles :
Ils ont pour rôle :
 de convertir le courant continu des panneaux photovoltaïques en courant
alternatif identique à celui de la JIRAMA. C'est un appareil électronique de
haute technologie, géré par microprocesseur, garantissant que le courant
produit répond exactement aux normes fixées par la compagnie
d'électricité (norme Pulsar Extrême).
 De se comporter comme un coupleur automatique assurant la compatibilité et
de la qualité de la production vis-à-vis du réseau électrique
 De protéger la concession d’une éventuelle surtension du réseau par exemple
d’une part, et de la perturbation au niveau de la ligne électrique par
l’intermédiaire de ses disjoncteurs internes.
 2.2.1Présentation
:
Un onduleur se présente sous la forme d'un boîtier métallique de petite dimension,
muni d'un radiateur et doit être placé sur un support vertical (mur par exemple). Il n'émet
aucun parasite électromagnétique et ne génère quasiment aucun bruit.
Afin de limiter les pertes, il doit être placé le plus près possible des panneaux
photovoltaïques.
L'onduleur s'arrête automatiquement de fonctionner lorsque le réseau est mis hors
tension. Une sécurité est en effet prévue afin de supprimer les risques d'électrocution lorsque
des techniciens font une opération de maintenance sur le réseau.
En principe, un onduleur a la forme suivante :
43
La régulation du courant injecté par un microcontrôleur garantie une forme

parfaitement sinusoïdale de courant et un taux d'harmoniques extrêmement faible. La
régulation assure le fonctionnement
tionnement automatique et la recherche du point de fonctionnement
optimal du générateur.

2.2.2-Caractéristiques
Caractéristiques techniques de l’ONDULEUR/ CHARGEUR
-Onduleur/chargeur VICTRON ENERGYENERG Quattro 5000

-Technologie : on – line double conversion avec by-pass
by
-Puissance
Puissance VA/W : 5000W / 3000V
-Plage
Plage de tension d’entrée : 90V à 140V (à 50 - 100% de charge)
-Fréquence : 50 / 60Hz
-Tension
Tension / fréquence de sortie : 230V ajustable
à 200 / 208 / 220 / 230 / 240V, 50 / 60Hz
-Capacité
Capacité de surcharge : 110% permanent
-Utilisation
Utilisation des batteries : démarrage possible secteur absent,
Protection contre les décharges profondes
-Modèle
Modèle : raccordement sur le réseau moyenne et basse tension
-Durée de vie :10 ans ; poids : 30Kg
-Dimensions
Dimensions en millimetre(H*L*P) :444*328*240 mm Figure n°08 Photo de l’onduleur
-Prix unitaire : 2 499,00€ TTC Victro energy quatro 5000
2.2.3-Principe
Principe de fonctionnement
Le courant continu des panneaux est haché (50 kHz) par un pont de transistors MOSFET
en un courant alternatif. Le couplage au réseau s'effectue alors par l'intermédiaire d'un
transformateur torique. Il demande
mande les informations sur la fréquence, l’amplitude et le
déphasage fournies par le réseau Et grâce à l’action du régulateur de l’onduleur, il pourra
comparer les informations dans les deux côtés et permet par la suite l’injection de la production
dans le réseau.
Ils ouvrent ou ferment le circuit selon deux cas :
:
Le circuit est ouvert, lorsque la production est compatible avec le réseau
Le circuit est fermé dans le cas contraire
contrair
2.3- Les Régulateurs
Le régulateur est un dispositif électronique qui permet de contrôler et de piloter le

processus de charge (recharge) d’une ouou plusieurs batteries. Le régulateur s’intercale entre le
:
système de production d’énergie (ici,c’est
( le panneau solaire
olaire photovoltaïque,
photovoltaïque,.) et le dispositif
de batterie. C’est un maillon
lon important car il protège les batteries des surcharges et permet
même dans certains cas (régulation
régulation MPPT)
MPPT d’optimiser le rendement du dispositif de
production. Plusieurs régulateurs peuvent être installés au sein de la même iinstallation
2.3.1-Caractéristiques
Caractéristiques techniques des régulateurs
-Contrôleurs
Contrôleurs de charge BLUESOLAR MPPT 150/85
charge avec connexion PV MC4
-Tension de batterie : 12V/24V/48V automatique
-Courant
Courant de charge nominal :85 A
-Puissance nominale PV 12V 1a b : 1200W
-Puissance
Puissance nominale PV 24V 1a b : 2400W
-Dimension ::246 x 295 x 103mm ; poids :4,5KG
Figure n°09-Photo
Photo du régulateur
44
Les énergies renouvelables : l’électricité
l’électricité photovoltaïque
Remarque
Des cartes de communication assurent la mise en série des onduleurs afin de les relier à un
multiplexeur. Ce dernier fournira un branchement unique triphasé vers le réseau.
2.4-Les câblesà utiliser au branchement des modules, batteries,
batteries, régulateurs, onduleurs :
 Rôle :
Les câbles ont pour rôle d’assurer le transport et la distribution de la production en
fonction de la distance séparant le réseau et la concession.
L’utilisation des câbles adéquats est utile pour éviter les pertes en lignes ou les risques
d’accident.
 Fonctionnement :
La section des câbles varie selon trois critères :
 de la tension : 230V (220V) tri cos=
cos 0,8
 de la distance entre le champ et l’onduleur : <50m, de section 2,5mmi
 de la distance entre l’onduleur et le réseau : >100m, de section 50mmi
 l’intensité nominale du courant 14A et augmente avec les branchements.
Pour véhiculer donc un courant d’environ 14A en triphasé 230V (220V) pour autres usages
que l’éclairage, on utilise donc un fil à âme en cuivre de section 6mmi
6mmi jusqu’à une distance
d’environ 200m.
2.5- Le TGDS ou Tableau Général de Distribution Social

 rôle :
Le tableau de distribution a été conçu d’une part, pour faciliter le câblage de
l’installation, et d’autre part pour éviter nombre d’erreurs qui, sans empêcher l’installation de
fonctionner. Sont générateur source d’ennuis, parfois graves, la destruction de lignes
électriques par échauffement exagéré, …, par exemple.
Leur présence dans une installation, outre le temps gagné, permet un câblag
câblage clair et précis,
parfaitement repéré, donc un entretien, et une éventuelle recherche de pannes facilitées.
Tous les tableaux sont livrés complets, pré câblés, avec façade sérigraphiée.
Figure 10:: le tableau de distribution général ou tableau général basse

basse tension (TGBT)
Et Boîtier de raccordement des panneaux
 fonctionnement :
Le tableau de distribution se comporte comme intermédiaire entre la ligne électrique et
les utilisations. Par conséquent, il distribue le courant lorsqu’il n’y a pas de risque, et dans le
cas contraire, l’alimentation s’arrête
45
2.6- Les batteries d’accumulation de charges et ses caractéristiques
-Batterie HOPPECKE 10 OPZS

solar.power 1520 - 2V 1520 Ah
-Capacité nominale (C100) : 1520 Ah
-Dimensions : Lxlxh = 215mm x 235mm x 710 mm
-Durée de vie : 1500 cycles à 80 % de décharge
-fabrication : Allemagne
-Poids total :76,4Kg
-Producteur:HOPPECKE Batterien GmbH & Co. KG
-Distributeur: Energie douce, batterie-sola.com
HOPPECKE est une société allemande créée-Prix en 1927 spécialisée
unitaire :498€ dans les batteries. Donc elle
dispose d’une forte expérience a la matière. Il est le leader Européen indépendant, pour la
fabrication de batteries, chargeurs et systèmes. Les batteries OPzS solar power de chez
Hoppecke sont actuellement des plus performantes sur le marché en termes de performances de
cyclage,
2.7-Matériels de pose et installation des panneaux solaires
Nous allons utiliser les matériels et technique de technologie deSéries: Huge-Ground ,
Le Huge Solar Terrasse initié et développée pour des modules PV au niveau des installations au
sol d'un espace ouvert par la Société Xiamen Huge Energy Technology de CHINE dont le cout
est estimé par le prestataire à €0.0687 / Wp ou de €619 / 36 Panneaux .Ce type de montage au
sol est garantie 10 ans, et permet d’orienter les panneaux au portrait ou au paysage avec l’angle
voulu et peut soutenir une charge de vent de 216Km/h.
Le système est composé de tubes OD60mm en acier galvanisé à chaud, rails, connecteurs de
traverses, kits de capuchons et vis de mise à la terre. Le pré-assemblage élimine la nécessité de
découpe sur place et de soudage et permet d'effectuer une installation rapide et facile.
2.8-Matériel, équipement de la centrale

Les matériels et équipements ci-dessous seront prévus pour l’exploitation des installations et
pour assurer la bonne marche ainsi que l’entretien et la maintenance.
A - Matériels et équipements de centrale, d’entretien et de branchement
Pour les matériels et équipements de centrale, d’entretien et de branchement on a besoin de :
- grimpette, ceinture de sécurité, échelle, caisson de clé, casque de sécurité,
scie, équipement d’ateliers et divers accessoires.
B - Matériels informatiques
Les matériels informatiques c’est l’ensemble des éléments suivants :
- micro-ordinateur Dual core ;
- onduleur, imprimante, consommable informatique, photocopieuse,
C - Matériels et mobiliers de bureau :
Pour les matériels et mobiliers de bureau, on a besoin de table de bureau, chaise,
armoire, table de décharge et divers accessoires ;
D - Matériels de communication :
Pour les matériels de communication, on a besoin de téléphone et divers accessoires ;
E - Fournitures de bureau :
Pour les fournitures de bureau, on a besoin de papiers (A4/A3), de machine à
calculer, de chemises et classeurs
. F-Le Bâtiment ou sera installé le générateur Groupe électrogène et le parc de batterie
46
2.9-Les matériels concernant les lignes de réseaux de transport et distribution
Les éléments constituant le coût d’installation des lignes de réseaux sont les câbles et les
poteaux pour la ligne Moyenne Tension ou MT, les câbles et les poteaux pour la ligne Basse
Tension ou BT, et les postes de transformations.
Les matériels à utiliser sont :
- poteau bois d’une longueur de 9 m
- câble de réseau MT de 4Km x3 lignes de câbles ,soit 12km
- câble de réseau BT en térylène de section :
3 x 25 + 1 x 54,6mm2 pour les réseaux de distribution (ligne principale)
4 x 16mm2 pour les réseaux de distribution triphasés
2 x 16 mm2 pour les réseaux monophasés
- pince d’alignement et d’ancrage, Connecteur CM 59 C ou 58 C pour les dérivations ;
- Piquet de terre et barrette de mesure pour la protection des installations
- boulonnerie à queue de cochon pour la fixation de pinces sur poteau ;
- piquet de terre de mesure pour la protection des installations.
En effet A la sortie de la centrale, un transformateur élévateur de tension, avec une

puissance de 50kVA, est à installer, pour augmenter la tension d’électricité produite de 380V à
20.000V ou 20 kV. Nous classifions ce niveau de tension de courant en Moyenne Tension ou MT.
C’est à ce point que le réseau de transport débute, et il fait transiter de courant de MT de 20 kV.
Au bout du réseau de transport, c’est-à-dire à l’arrivée du village de MANOMBO et SAKAVIRO,
il y aura 2 postes de transformateur abaisseur de tension, pour faire diminuer la tension
d’électricité transité de 20 kV à 380 V. C’est à ce point que le réseau de transport se termine et le
réseau de distribution commence, qui fait transiter le courant en Basse Tension ou BT de 380 V.
La puissance de 2ème transformateur est de 25 kVA.
Concernant le réseau de transport, la longueur de la ligne reliant la centrale au bout du
village à électrifier est de 1 km pour arriver à MANOMBO et 4km pour arriver à SAKAVIRO. Il
transporte d’énergie électrique de 20 kV..
Pour le réseau de distribution, la longueur de la ligne est de 2,3 km. Il distribue d’énergie
électrique de 380 V, tout au long de la route principale des villages à électrifier.
Figure 11-Photo d’un

transformateur
Caractéristique des Transformateurs
-Transformateur élévateur de tension de 380/10000V

et de50 KVA
-Transformateur abaisseur de 10000V/380V et de 50 KVA
-Transformateur abaisseur de 10000V/380V et de 15KVA,
Remarque
Les matériels énumérés ci-dessus sont les principaux matériels nécessaires à l’installation. Mais
d’autres matériels comme, les compteurs (en dehors de la limite de notre concession à la charge
de l’ADER), les visseries, et d’autres matériels de protection et de supports doivent encore s’y
ajouter.
47
ainsi, notre « concession » sera composé principalement de :
champ de panneaux (160 panneaux marque SOLARWORLD 250Wc, 17,3V, 4,6A
chacun)
des câbles de connexion 2,5mmi vers les onduleurs, et 50mmi vers le raccord.
d’un coffret de dérivation
5 onduleurs de 10KVA ou 10 onduleurs de 5KVA chacun et de sortie triphasée
En somme, l’identification des matériels de production nous a permis de définir les
éléments constitutifs de notre concession : capteurs, coffret de dérivation et onduleur d’un
côté, et ceux de raccordement de l’autre côté : coupleur automatique avec régulateur intégré,
disjoncteurs, câbles.
Nous pouvons entamer alors le dimensionnement des différents composants d’une

installation photovoltaïque.
48
CHAPITRE II : DIMENSIONNEMENT DES DIFFERENTS COMPOSANTS
D’UNE INSTALLATION HYBRIDE PHOTOVOLTAÏQUE-DIESEL
Section 1 : dimensionnement des différents composants d’une

installation photovoltaïque
Pour le bon fonctionnement du champ photovoltaïque et pour la satisfaction des besoins des
ménages, il est essentiel de bien dimensionner les systèmes photovoltaïques. Pour ce faire, il est
important de bien étudier chacun de leurs composants comme le montre la figure suivante :
Modules PV
Figure 12: Schéma fonctionnel d’un générateur PV
Il faut donc bien déterminer les étapes suivantes :

- Dimensionnement des modules photovoltaïques
-Dimensionnement des batteries d’accumulateurs
-Dimensionnement du régulateur de charge et des décharges
-Dimensionnement de l’onduleur
-Dimensionnement des câbles
1-1. Evaluation de La Consommation Electrique Journalière
Pour dimensionner un champ photovoltaïque, il faut d’abord calculer la consommation

énergétique journalière totale. Pour ce faire, il est nécessaire de faire un inventaire de tous les
équipements avec leur puissance et les heures de fonctionnement journalières.
Elle est donnée par la formule suivante : =∑ ( ℎ )
Pi: Puissance de l’équipement de type i exprimé en Watt
ni : Nombre de l’équipement i ,hi : Heures de marche de l’équipement
D’après le tableau récapitulatif indiquant l’énergie totale demandée par les usagers
d’électricité à MANOMBO, Er=124302Wh/j
I-2. Dimensionnement Des Modules Photovoltaïques
Dans ce projet, on utilise des panneaux au silicium poly cristallin

SOLARWORLD à haut rendement 250Watt, 24Volt et 8,27 Ampère. Dans cette première étape
,on évalue tous ceux qui concernent les modules PV : tels que la puissance crête, tension nominale
du champ PV, nombre total des modules.
1-2-1. Puissance crête
49
Les énergies renouvelables : L’électricité photovoltaïque
Le principe est que l’énergie journalière fournie par une installation photovoltaïque est
égale, à un coefficient correctif K près, à l’énergie journalière moyenne délivrée par le soleil
soleil.
Il existe en effet plusieurs paramètres influençant la quantité d’énergie produite par un
générateur photovoltaïque, qu’il est nécessaire de prendre en compte, pour calculer au mieux
l’énergie nette disponible à l’entrée du réseau électrique.
électrique Ils sont : L’adaptabilité
adaptabilité des modules
modules, Les
pertes dues à une température de jonction élevée,
élevée Les pertes dues à l’onduleur
l’onduleur, Les pertes dues
au régulateur, Les pertes dues à l’auto décharge et recharge du batterie , Les pertes de câblage
D’après ce que nous avons vu dans la partie précédente, on peut déterminer la valeur de la
puissance crête à partir de la formule :
124302
= soit dans notre cas = 0,65∗6 =31872Wc ≈ 32KWc
.
Ici, on prend une marge de 25% pour assurer l’évaluation rapide de la de mande pendant la
première au cinquième année.. La puissance totale à installe sera donc 32*1, 25=40KWc
Ej: Consommation énergétique totale journalière.
journalière
Ei :Ensoleillement du lieu ou rayonnement journalier, ici pour MANOMBO c’est 6Kwh/m2/J
Pour les systèmes avec batterie, le coefficient k est en général compris entre 0,55 et 0,75. La
valeur souvent utilisée dansns les calculs de système avec batterie
batter est : k = 0,65.
0,65.Donc
k:coefficient de pertes =0,65
1-2-2. Tension nominale du champ photovoltaïque

C’est à partir de la consommation moyenne journalière qu’on peut déterminer la valeur de
la tension nominale à courantt continu du champ solaire ou appelé aussi tension d’entrée de
l’onduleur. le choix de la tension à courant continu sortie du panneau et batterie dépend de la
puissance voulue. Soit :
12V pour une puissance inférieure à 150 Wc
12V
24V pour une puissance entretre 150 Wc et 1000 Wc
48V pour une puissance supérieure à 1000 Wc
48V
Ou bien on n peut déterminer cette valeur selon la puissance consommée journalière que
l’on résume dans le tableau suivant
TABLEAU N°13:: Tension nominale du champ

Consommation moyenne journalière(en
nalière(en KWh/j) Tension nominale Ucc (en V)
1 Etotal 12
1≤ total≤ 24
5 Etotal≤ 48
50 Etotal≤ 120
Etotal≥ 240
Dans notre cas Etotal=Pc=32KWc majoré de 25% pour les besoins au futur proche,
soit 40 000Wc
Ici on choisit la tension de sortie du panneau et de batterie est 120V pour garder le courant
moins important afin de faciliter le choix de la section du fil
1-2-3. Calcul du nombre de modules
a. Le nombre de cellules branchées en série est donc donné par la relation : =
U ec= Tension nominale d’entrée du convertisseur (tension du système)
Umodule= Tension nominale des modules Soit,N= soit N=5 modules en series
b. Le nombre de cellules branchées en parallèles est donné par : =

∗
Pmod =Puissance
Puissance unitaire du module (en Wc),
Wc), ici c’est 250Wc(SOLARWORLD)
50
Nms=nombre de module en serie , on a donc Nmp=40000/5*120 ,

∗
soit Nmp= 32 modules en parallèle
c. Nombre de modules :
On peut maintenant déterminer le nombre des modules totales nécessaires à partir du nombre
des
branches parallèles et de la branche en série
Nm=Nmp*Nms, soit au total, Nm =5*32 = 160 modules
TABLEAU N°14 : Caractéristiques électriques du module Fig13 :Module solaire
Caractéristiques du module solaire poly cristallin
SOLARWORLD SW 250 de puissance 250Wc 24V
Puissance nominale 250 W
Tolérance (module) +5/–0%
Rendement moyen (module) 19,8%
Courant à puissance max (Vmpp) : 30,5V
Courant à puissance maximale(Impp) 8,27A
Tension à vide (Voc) : 37,6V
Courant de court-circuit (Isc) 8,81 A
Tension maximale du système 1000 V
longueur 1675mm
Largeur 1001mm
hauteur 31mm
Coef. Temp. Courant (Isc) 3,5 mA / °C
Garantie de puisance linéaire 25 ans
Poids 21,2 kg
1-2-4. Orientation et emplacement des modules

Techniquement, les modules solaires peuvent être installés sur toute zone non
ombragée (terrain, terrasse, toiture, etc...). L'orientation et l'inclinaison idéale
dépendent du lieu d'implantation des capteurs (latitude) et des saisons d'utilisation. Il
est alors fortement recommandé de bien placer et de bien orienter les modules pour
leurs protections et pour le maximum de leur rendement.
a. Emplacement
Les modules photovoltaïques doivent être bien placés selon les conditions suivantes :
• hors de portée de tous, autres que les personnes chargées de leur entretien,
• bien exposé aux rayons solaire toute la journée et en toute saison,
• plus près possible de l’utilisation pour minimiser les pertes dans les câbles,
• plus près possible de la surveillance,
• solidement fixé pour résister aux vents,
• à l’abri des jets de projectiles et des oiseaux.
b. Orientation et inclinaison des modules
L’orientation des modules doit être plein Sud pour les sites de l’hémisphère Nord et plein Nord
pour les sites de l’hémisphère Sud. Les capteurs solaires vont délivrer le maximum de puissance
dans le cas où le rayonnement solaire parvient à 90° dans le plan du champ solaire. Il est alors
intéressant d'incliner les capteurs pour maximiser la période où l'on souhaite le plus de
production. Puisque la puissance produite à la sortie est proportionnelle au rayonnement solaire, il
faut donc bien définir l’inclinaison pour que les surfaces des modules soient perpendiculaires aux
rayons solaires.
Le tableau suivant donne l’inclinaison recommandée des modules en fonction de la latitude du site
51
TABLEAU N°15 : Inclinaison du module en fonction de la latitude

LATTITUDE DU SITE INCLINAISON DU MODULE
L< 10° ∝= 10
10° L< 20° ∝=
20° L< 35° ∝=
= + 10°
L> 35° ∝=
= + 15°
 Dans notre cas, les données météorologiques d’ILAKAKA (ville qui est tous pres de
MANOMBO) indique :Latitude: 22° 45' (22,75°) sud et Longitude: 45° 20' (45,3333°) est
Et Altitude: 690 mètres (2 264 pieds)(source
pieds)( )20°≤L=22°≤35°, soit
:carte google Map)20°
α=22°+10
On déduit donc que les modules doivent être orientés à 32° par rapport à l’l’horizontal
c. Maintenance des modules :

Il Il faut nettoyer régulièrement les modules en utilisant un chiffon bien propre et doux ; là où les
salissures sont dures à enlever, utiliser d'abord de l'eau pour ramollir la substance, puis du gaz
propre. Le nettoyage
oyage peut se faire lorsque le ciel est couvert ou en soirée.
Éviter
Éviter toute intervention en plein jour.
N'utiliser
N'utiliser pas d'outils durs ou de solution agressive pour le nettoyage, afin de ne pas rayer la
surface du module et ainsi d'abaisser le rendement du d module.
L'utilisation
L'utilisation d'eau fraîche pour nettoyer un module photovoltaïque chauffé par la lumière
solaire peut entraîner l'apparition de fissures à la surface du module.
Vérifier
Vérifier régulièrement le câblage électrique des modules, ainsi que la connexion aux
composants de l'équipement et au système.
Après un orage ou avant la saison des tempêtes, vérifier que le boîtier de convergence et les
systèmes de protection contre la foudre installés fonctionnent correctement. Il faut les remplacer
immédiatement en cas de nécessité.
Prévention de l’ombre :
• Enlever les arbustes autour du générateur.
• S’assurer que personne n’a rien entreposé qui puisse masquer les panneaux.
• Interdire la construction de maisons risquant de faire de l’ombre sur les panneaux.
Eviter
Eviter le vandalisme, pénétration des animaux errants, jets des pierres par les enfants….
d. Superficie d’une installation
Le rendement d’une cellule photovoltaïque en silicium monocristallin est de 13 à 20 % en
moyenne. Ainsi, une installation de 24m2 2 de capteurs photovoltaïques permet de fournir une
puissance de l’ordre de 1Kilowatts-crête
1Kilowatts Soit l’installation d’une 40Kwc occupera 24m2*40
(Wc).Soit
2
=960m d’espace sur le sol de MANOMBO.
1-3 Estimation de La Capacité de Stockage de Batterie Requise(Ah) :
La capacité de la batterie exprimée en ampère heure [Ah] est donnée en fonction :

- de l’énergie consommée par les diverses utilisations
- de la tension du système photovoltaïque,
- du nombre de jours d’autonomie souhaité,
- de la profondeur de décharge maximale acceptable par la batterie d’après le type de
batterie utilisée.
Remarque : Il ne faut pas décharger les accumulateurs complètement, puisque cela réduit
leur vie utile. Par conséquent, la capacité disponible sera inférieure à la valeur
valeur nominale indiquée
sur la plaque signalétique. On doit s’assurer
s ainsi que la charge des accumulateurs ne descendra
jamais au-dessous
dessous de 50 % de leur capacité
52
∗
Elle est donnée par la formule suivante : = soit
∗
∗
Ct= , ∗
= , soit 4440Ah
Ct = Capacité de la batterie exprimée en Ampèreheure (Ah)
Et = Consommation totale journalière(en Wh/j)
n = nombre du jour d’autonomie, ici on a besoin de 3 jours d’autonomie, c'est-à-dire la parc
de batterie peut toujours alimenter le site dans le cas de 3 jours sans soleil.
Kd = Coefficient de décharge (0.5 à 0.8),ici on prend K=0,7
U = tension nominale de la batterie à utiliser au système photovoltaïque [en V], ici U=2V
1-3-2. Détermination du nombre de batteries

Ici on choisit les Batteries HOPPECKE 10 OPzS solar.power 1520 - 2V fabriqué en
Allemagne. Elles disposent 1520 Ah de charge soit .Elles offrent un excellent rendement et
peuvent avoir un grand nombre de cycle, supérieur à 3000 cycles. Elles ont une durée qui peut
dépasser les 20ans.Neanmoins,il faut Limiter une profondeur de décharde de plus de 50%.
Le nombre de batteries se détermine comme suit :
a. Nombres de batteries branchées en série
Le nombre de batteries à mettre en série est fonction de la tension par élément de batterie
disponible et de la tension du générateur photovoltaïque comme indique la formule suivante :
= soit = 60 Batteries Fig14:batterie HOPPECKE 10 OPzS
Nbs = Nombre de batteries branchées en série SOLAR.POWER 1520Ah
U = Tension du générateur photovoltaïque (en V)
Ubatt = Tension unitaire de la batterie
b. Nombre de branches de batteries en parallèle

Le nombre de branches de batteries en parallèle est en
fonction de la capacité par élément de batteries
disponibles et de la capacité calculée du système.
Il se calcule à l’aide de la formule suivante
= soit ≈03 Batteries
Nbp = Nombre de batteries branchées en parallèle.

Ct = Capacité totale du système de stockage en [Ah]
Cbatt = Capacité d’une batterie, ici c’est 1520 Ah
c. Nombre de batteries nécessaires
En connaissant le nombre de batteries à mettre en série et le nombre de branches en parallèle, le
nombre de batteries nécessaires à l’installation est :
= ∗ soit, N = 60*03 =180 Batteries de 2V 1520Ah
d. Maintenance des batteries
La batterie est le composant qui requiert plus de maintenance car un état de décharge
prononcée et chronique affecte de façon sensible sa durée de vie. Il est indispensable de relever de
la tension globale du parc batterie et la température de la locale batterie. Il est nécessaire de vérifier
le niveau de l’électrolyte dans les batteries et il convient de le compléter avec de l’eau
déminéralisée pour les batteries à type plomb ouvert et de ne jamais laisser les plaques émergées. Il
s’avère aussi nécessaire d’effectuer un entretien classique pour maintenir un bon état de propreté
des éléments, des couvercles, de la locale batterie, entre autres éliminer les cristaux de sulfate qui
apparaissent sur les bornes et les couvercles.
53
I-4. Dimensionnement du Régulateur
Le régulateur est dimensionné à partir du calcul de l’intensité de courant nominal fournit par le
champ photovoltaïque. C’est à partir de ce courant qu’on va choisir le régulateur convenable à
l’installation. Le choix du régulateur repose sur le dimensionnement de la régulation de charge (à
l’entrée) et sur le dimensionnement de la régulation de décharge (à la sortie)
Le courant de sortie maximal du régulateur doit être supérieur à la valeur maximale
demandée par l’utilisation. Il peut être déterminé par la formule suivante :
= soit Iu= = ,
Avec =
Le courant de sortie maximal, supérieur à la valeur maximale que les modules délivrent.
= soit Ip= = ,
L’intensité nominale du régulateur est donc donnée par :
= max ( , ) soit Ireg = max(350,7A ;280,7A)
= ,
D’où l’on peut utiliser 5 régulateurs de marque VICTRON de 85Ampere chacun
Iu = Intensité du courant entre régulateur et utilisateur (en A)
Ip = Intensité entre panneau et régulateur en [A]
Umin = Tension minimale [V] donnée en fonction de la tension du système,
La valeur de Umin peut se déterminer à partir du tableau suivant
TABLEAU N°16 : Tension minimale du parc batterie
Tension du système(V) Tension minimale(V)
12 11,4
24 22,8
48 45,6
1-5. Dimensionnement De L’onduleur

Les principaux composants d'un système hybride, sont désormais des produits courants. Mais du
point de vue technique le composant central, porteur de valeur ajoutée est l'onduleur. Les
panneaux photovoltaïques produisent du courant continu alors que dans la pratique, on utilise
principalement du courant alternatif, et plus rarement du courant continu. L’onduleur opère
plusieurs fonctions, tels que :
Le contrôle du point de fonctionnement du champ PV en optimisant la production.
La conversion du courant continu (provenant de la batterie ou du champ PV) en
courant alternatif.
Le redressement du courant alternatif pour recharger la batterie.
Le contrôle du processus de charge de la batterie afin de prolonger sa durée de vie.
Il est installé à la sortie des batteries ou des modules pour donner un courant alternatif
propre à être utilisé par des appareils électriques conventionnels.
La puissance apparente de l’onduleur se calcule selon la formule suivante :
= = = 47,05 ≈47KW
,
Po = Puissance active de l’onduleur en [kW]
Pt = Puissance du système en [kW],
r = Rendement de l’onduleur
54
Le nombre d’onduleur à utiliser est donc/
On peut utiliser 5 onduleur de 10 KVA Chacun ou 10 onduleurs de 5KVA chacun
Les onduleurs multifonctionnels conçus pour les mini-réseaux hybrides sont différents
des onduleurs réseau qui ajustent leurs tensions, fréquence et phase à celles du réseau,fixées par la
centrale principale de production. Pour des raisons de sécurité, les onduleurs réseau doivent se
déconnecter automatiquement en cas de perte de la production principale. À l'inverse, les
onduleurs multifonctionnels employés dans les systèmes hybrides sont conçus pour constituer le
mini-réseau, en établissant la tension et la fréquence de celui-ci.
Il existe trois manières de concevoir une centrale solaire photovoltaïque :

Un système centralisé, avec un seul onduleur dimensionné pour la puissance totale des
panneaux,
Un système « modulaire » ou « string », avec plusieurs petits onduleurs, chacun relié à une
série de panneaux,
Un système avec « panneaux alternatifs », chaque panneau étant équipé d’un tout petit
onduleur à la place du boîtier de connexion habituel.
Chaque système a ses avantages et ses inconvénients et le choix peut se faire sur la
base des critères techniques, financiers ou commerciaux. En ce qui concerne notre installation,
le système « modulaire » semble le mieux adapté, car c’est plus souple, plus performant, plus
sûr et en principe moins coûteux et le plus utilisé dans nombreuses installations
photovoltaïques. En tout état de cause, le champ de panneaux et les onduleurs doivent être
correctement dimensionnés les uns par rapport aux autres afin d’optimiser techniquement et
économiquement l’installation.
Fig15 :Schéma d’une installation à un système « string » ou modulaire
1-6. Dimensionnement des Câbles
Il est très important de bien choisir les types de câbles à utiliser pour l’interconnexion des
composants afin de bien maintenir la fiabilité et le bon rendement du système. Tout conducteur
mis en place dans une connexion électrique engendre des pertes, et une chute de tension, dues à la
résistance du conducteur durant le passage du courant.
Pour les fils conducteurs utilisés dans le système PV, cette chute de tension n’excède
pas de 3%.Dans notre cas ici, Les pertes d’énergie dans le câblage sont estimées à 2%..Ces pertes
55
pour chaque circuit de récepteur sont:

• proportionnelles au carré de l’intensité ;
• proportionnelles à la longueur des câbles électriques ;
• inversement proportionnelles à la section des câbles.
Les pertes se produisent dans un conducteur reliant deux composants selon la formule :
Pperte= R*
In = Courantnominal dans le circuit [A]
R = Résistance du conducteur [Ω] qui peut se calculer par les formules suivantes:
=
Avec = ∗ (1 + )
o = la résistivité du matériau à 0°C[Ω.m]
= Résistivité linéaire du matériau conducteur [Ω.m],
α =le coefficient de température [1/°C]
Te = Température effective des parties conductrices qui est égale à la température ambiante
pour une section minimale.
 =16.10−9 [Ω.m] pour le cuivre,
 =25.10−9 [Ω.m] pour l’aluminium
L = Longueur du conducteur [m],
S = Section du conducteur [en m2],
Rl = Résistance linéique du conducteur [Ω/m]
D’où, on peut écrire finalement la puissance dissipée par effet joule P[W] dans un
conducteur élémentaire de longueur l[m] et de section S[m²] lors du passage du courant
nominal I[en A] comme suit :
1
= ∗ ∗
1
= ∗ (1 + )∗ ∗
1.6.1-Calcule du courant de sortie d’un panneau à sa puissance nominale :
I = P/U = 250 / 24 = 10,42 A
Détermination de la section des conducteurs entre les panneaux et le boîtier de
raccordement sur une distance de 14 mètre
U = 24 x 0,02 = 0,48 V donc R max de la ligne R= U /I = 0,48 / 10,42 = 0,046
S = ( .L)/R= (1,6 10-8 . 14) / 0,046 = 4,87.10-6 m² soit un câble d’une section de 4,8 mm² on
prendra donc des câbles de 5 mm²
1.6.2-Calcule du courant circulant entre le boîtier de raccordement et l’onduleur :
La puissance crête du champ photovoltaïque Pc = 160 x 250 = 40000 W
I = Pc / U = 40000 / 120 = 333,33A
Comme il est prévu d’installer 10 onduleurs de 5 KVA donc il y aura donc 10 branchements
D’où la puissance d’un branchement est P=40000/10 =4000Watt
Donc il y aura 10 branchements de 4000 Watt de puissance de panneau
D’où I=Pcb/U =4000/120 =33,3A
1.6.3-Détermination de la section des conducteurs entre le boîtier de raccordement et

l’onduleur sur 20 mètre d’u branchement
U = 24 x 0,02 = 0,48 V donc R max de la ligne R= ∆U /I = 0,48 / 33,3 = 0,015
S = ( .L)/R= (1,6 10-8. 20) / 0,015= 21,3.10-6m2
Soit un conducteur d’une section minimale de 22 mm² (section normalisée 25 mm²)
56
Calcule du courant circulant entre les batteries et l’onduleur lorsque celui-ci débite sa
puissance nominale :
I max batteries = P max onduleur / U batterie = 50000 Va/ 120V = 416,6 A
1.6.4-Détermination de la section des conducteurs entre le parc batterie et l’onduleur

sur10metre
U = 24 x 0,02 = 0,48 V donc R max de la ligne R= U /I = 0,48 / 416 ,6= 0,0011
S = ( .L)/R= (1,6 10-8. 10) / 0,0011 = 145.10-6m2
Soit un conducteur d’une section minimale de 145 mm²
Section 2 : DIMENSIONNEMENT DU GENERATEUR HYBRIDE PV-GROUPE

DIESEL
2.1. Définition
Un système de production hybride est un système combinant deux sources d'énergie (ou
davantage) utilisées conjointement, incluant souvent (mais pas nécessairement) une unité de
stockage, et raccordé à un réseau de distribution local (mini-réseau).Son schéma fonctionnel est
indiqué par la figure suivante:
Figure 16 : Schéma fonctionnel d’un système hybride photovoltaïque-diesel
Les panneaux photovoltaïques produisant du courant continu (CC) et les mini-réseaux

fonctionnant en courant alternatif (CA), le cœur d'un système hybride est constitué d'un onduleur
multifonctionnel capable de convertir les courants continu en alternatif et de contrôler les systèmes
de production et de stockage, ainsi que de fixer la tension et la fréquence du mini-réseau. Dans le
cas des installations autonomes, il est donc nécessaire de recourir au stockage ou d’ajouter un ou
plusieurs groupes électrogènes diesels pour couvrir les besoins en heures de pointes. En
fonctionnement normal du réseau, le générateur se trouve en mode « stand by », et n’entre en
activité que pour compenser les pointes de consommation électrique
57
Besoins en électricité en milieu rural
Figure 17 : Courbe du besoin en électricité

électr en milieu rural
La courbe de charge typique d'un village rural est habituellement composée d'une pointe
significative en soirée, qui correspond principalement aux usages d'éclairage, d'une demande
importante le matin et l'après-midi.
midi. Dans ce
c cas, la puissance de pointe le soir est deux à cinq fois
plus élevé que la plus forte puissance appelée en période de base. La demande énergétique
nocturne est assez limitée dans les zones rurales : l puissance appelée est donc d'ordinaire très
basse la nuit, comparée aux pointes du soir et de la mi-journée.
Un système de production composé uniquement d'un groupe électrogène ne permet
pas d'alimenter pendant plusieurs heures une demande trop faible. La différence significative entre
les niveaux dee demande du matin et du soir favorise les solutions à deux groupes électrogènes de
puissances différentes, afin de pouvoir s'adapter à ces différents niveaux de demande. Ainsi
l'hybridation avec des panneaux photovoltaïques et un parc de batteries offre lla possibilité de
répondre à une demande basse pendant plusieurs heures durant la nuit. Grâce à la batterie et, selon
la capacité PV installée, les panneaux PV permettent de couvrir partiellement ou complètement les
demandes du matin et de l'après-midi.
l'après Le groupe électrogène diesel est utilisé pour couvrir la
pointe du soir et pour assurer la recharge complète des batteries en cas de nécessité (Jours sans
soleil).
2.3. Energie directe fournie par le groupe
L’énergie directe fournie par le générateur électrique
électrique est donnée par la relation suivante :
Avec
Eg = Energie fournie par le groupe
Pp = Puissance de pointe journalière
Tg = Temps de fonctionnement du groupe
r = Rendement moyen du réseau
2.4-Evaluation
Evaluation de la capacité réelle du parc batterie
La capacité du parc batterie d’un système hybride solaire-diesel,
solaire diesel, sera donnée par la
relation :
Avec
58
Eu = Energie à fournir par la centrale hybride diesel solaire (en KWh/j)

Ej = Consommation journalière
Nj = Nombre de jours d’autonomie du parc batteries
U = Tension nominale du champ solaire ;
Kd = Coefficient de décharge de la batterie (0,5 )
o = Rendement de l’onduleur
a. Puissance du groupe électrogène
La puissance délivrée par un groupe électrogène est donné par la relation :
Pg = Puissance délivrée du générateur

: Puissance fournie par le groupe au chargeur
Ps = Puissance souscrite
scrite [kW]
r = Rendement du chargeur
Pch = Puissance du chargeur en [kW]
b. Puissance apparente du groupe électrogène
La puissance apparente se définit comme la valeur maximale qui peut être prise par la
puissance active pour des amplitudes de tension
tension et d'intensité fixées. Le rapport de la puissance
active sur la puissance apparente est appelé facteur de puissance d’un onduleur est donnée par la
formule suivante.
Avec cos g est le facteur de puissance du groupe
Chapitre III - AUTOMATISATION DE LA CENTRALE HYBRIDE
Afin de mieux assurer la continuité sans interruption de la fourniture d’électricité auprès

des usagers, la société va utiliser la technologie d’automatisme, pour cela on va utiliser l’Automate
programmable industriel(API) dont dont l’architecture matérielle se décrive comme suivant.
Section 1 :Architecture
Architecture matérielle des API
- Description générale :
Un automate programmable industriel se présente sous la forme d’un ou plusieurs profilés
supports (racks) dans lesquels viennent s’enficher
s’enficher les différents modules fonctionnels :
-l’alimentation
l’alimentation 110/220 VCA ou 24 VCC
-L’unité
L’unité centrale de trainement à base de microprocesseur,
-Des
Des cartes d’entrées/sorties logiques (TOR),
-Des
Des cartes d’entrées/sorties analogiques (ANA),
-Des cartes de comptage
omptage rapide,
-Des
Des cartes de communication (CP),
-Des
Des cartes spécifiques pour : réseaux, asservissement, régulation commande d’axe….
59
Section 2 : Fonctionnement de l’API
La réalisation et l’exploitation des automatismes industriels ont besoins de divers outils

matériels et logiciels qui doivent être conformément bien choisis et utilisés en vue de remplir
certaines fonctions.
Afin de rendre l'exploitation de la centrale hybride plus aisée et plus sure, un automate
programmable doit être câblé et programmé. Il est conçu pour assurer les fonctions de démarrage,
de régulation des cycles en fonctionnement et d'arrêt en cas de demande de l'utilisateur, de
problème ou de manque de puissance. L’avantage de son utilisation est de réduire la nécessité de la
présence permanente d'un opérateur pour l'exploitation de la centrale.
Ici, le système d’automation sera conçu pour une centrale hybride
PV/DIESEL/BATTERIE.C’est une centrale composée de groupes électrogènes (50 kVA), d’un
parc batterie de 4440Ah, de 10 onduleurs hybrides de 5kW et d’un champ solaire de 40kWc.cLe
monitoring se fera à partir des transducteurs placés sur les deux départs, l’arrivée du champ
solaire, à la sortie des groupes électrogènes et des onduleurs hybrides.
Le groupe fonctionnera avec un taux de charge de 70% avec une précision de ±5%. A
des intervalles de temps de 30 secondes on viendra lire son pourcentage de charge au travers des
informations remontées par les transducteurs ; si ce dernier est compris entre 65%-75%, on ne
fera aucune action. Mais s’il est supérieur à 75% on ordonnera à l’onduleur hybride d’injecter
en plus une puissance correspondant à 2% de la demande. S’il est supérieur à 80%, 5% de plus
de la demande en puissance. On reviendra lire pour observer les variations et agir en
conséquence. Lorsque le pourcentage de charge est inférieur à 65% on ordonnera à l’onduleur
de diminuer son taux d’injection avec les mêmes pourcentages pour les mêmes plages.
le système gère les sorties et permettra de donner les ordres aux contacteurs pour par
exemple arrêter et démarrer les groupes électrogènes.
Section3 - Les Matériels nécessaires
Les matériels utilisés pour la réalisation de l’ application du système sont :
Transducteurs AC
Ce sont des transducteurs SOLEA qui mesurent la tension, intensité, fréquence,
facteur de puissance, puissance active et réactive, énergie active, réactive, positive et négative.
Ils peuvent communiquer en MODBUS et ils peuvent donner des informations même quand le
courant le traverse dans le sens inverse (tension, courant, puissance, énergie.). Ils seront
placés à la sortie du groupe électrogène, sur les départs de consommation des villages, à la
sortie des onduleurs.
Transducteur DC
Ce sont des transducteurs SOLEA qui mesurent la tension, l’intensité, la puissance et
l’énergie sur un circuit DC. Ils communiquent aussi en MODBUS. Il peut également donner
des informations quand le courant le traverse dans le sens inverse (tension, courant, puissance,
énergie…).
Fox
C’est un module qui intègre le meilleur des standards industriels et destiné à tous types
deprojets de supervision. Il intègre les fonctions de :
Centralisation et horodatage des données,Gestion des droits d’utilisateurs,Export au format
CSV,Pages web : HTML, PHP, Alarmes, surveillance,Séquenceur de scripts (python),Nombre
de variables illimitées
Modem
un périphérique informatique qui assure la communication entre des ordinateurs distants. Plus
généralement, le modem sert à se connecter à Internet et ainsi à consulter des sites, échanger des
60
fichiers et des courriels.

 Automate mArm7-A1
C’est un automate programmable SIREA, économique, pour le pilotage de systèmes
automatisés ou l’acquisition de données de production en temps réel. Il intègre:
Multiples interfaces de communication (afficheur, Ethernet, bus de terrain…) intégrés
en standard ;Forte capacité d’évolution, à travers notre large gamme de cartes d’extension
;IHM ;Équipé d’un lecteur SD.
μLadder
μLadder est un logiciel multi langages IEC1131 pour la programmation intuitive des
automates: langage Ladder, très populaire auprès des automaticiens, compréhensible par un
très grand nombre d’intervenants dans l’industrie; et langage C aussi, très populaire dans la
communauté informatique.
μServer
μServer est un logiciel de télégestion et d'exploitation d’installations et d'équipements de tous
types.Il permet le contrôle local ou à distance d'installations techniques (réseaux de capteurs,
gestion technique centralisée...) pour répondre spécifiquement aux besoins de surveillance et
de télécontrôle d'installations techniques ou systèmes instrumentalisés.
Le serveur central pour la télégestion d'un grand nombre d'équipements distants.
Le logiciel de supervision sur site pour la gestion d'automates (Panel PC ou serveur
Web seul)
La passerelle de communication vers un serveur central
Le graphique suivant montre un modèle de API et illustre son fonctionnement
Figure n°18 : modèle d’ automate et son fonctionnement

Conclusion partielle
On a vu dans cette partie les méthodes de dimensionnement des différents
composants d’une installation PV. Le groupe électrogène ne satisfait pas la demande de la
population, donc on utilise un générateur hybride PV-Groupe électrogène diesel pour la bonne
satisfaction de la demande énergétique du village. Pour cela, le générateur photovoltaïques sera
utilisé pour assurer la demande de base des ménages et le groupe diesel est généralement utilisé
comme source d’énergie temporaire ; c'est-à-dire lorsque le besoin en puissance électrique
dépasse ou risque de dépasser un seuil limite de puissance fixée (heure de pointes).
En bref, la technique de production nous a renseignée sur la faisabilité technique du
projet. Il semble que le projet est faisable techniquement. La faisabilité technique se résume
surtout à ce que le déroulement de la production a été maîtrisé.
Elle nous permet d’envisager la capacité de production de la centrale hybride PV-diesel.
61
CHAPITRE-IV : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Nous allons diviser ce chapitre en trois sections :

La première définira le planning de production et de vente et fera ressortir les recettes
prévisionnelles,

La seconde s’appuiera davantage sur les facteurs de production qui permettront
d’atteindre cette vente et fera ressortir les différentes charges de production.
.
Section 1 : PLANNING DE PRODUCTION ET DE VENTE
C’est le programme de production et de vente prévu pour atteindre l’objectif de

rentabilité. Nous allons l’exprimer en deux étapes :
Description de la production
Volume de production
1.1- Description de la production :
Nous pouvons définir notre production à partir de notre installation. Elle sera donc
fonction des éléments assemblés : modules, branchements, onduleurs, et pertes de conversion.
Le produit peut donc se définir comme étant spécifique à la surface disponible
111- Capacité de production maximale pour notre site :
Comme il est prévu dans notre étude une consommation prévisionnelle des ménages de
MANOMBO à 124302Wh par jour, qui doit être fourni par des modules solaires de 32 KW.
La capacité maximale de production de notre modules solaires de 40KW revient à calculer la
production journalière possible de cette puissance installée de 40KWc en fonction des pertes de
coefficient « K » engendrées par le réseau, câblage, l’onduleur, le régulateur. Cette perte est
évaluée à 15% sur la totalité de l’installation .Donc 15% de la production brute d’une
puissance installée de 40 KW doit être déduite pour avoir la production nette après perte.
Le mode de calcul de cette production sera explicité comme suivants :

32KW produit 124302Wh/j, 40KW produira XWh/j= ?
∗
Soit x = =155377Wh/j et on en déduit la 15% de perte sur la production, et
on aura une production nette prévisionnelle du site égale à 132070Wh/j pour la première année
d’exploitation.
Donc,
Production prévisionnelle = 132070Wh/j , soit 3962100Wh/mois =3962,1KWH/mois
Notre site produira en moyenne 47545,2 KWh/an.et le site bénéficie d’une forte
ensoleillement.
Afin de déterminer la production prévisionnelle et la consommation prévisionnelle de

notre projet, nous avons fait une étude comparative des productions des autres industries sur le
secteur, a savoir la compagnie JIRAMA et les autres entreprises privées. Et on fera référence à
l’évolution annuelle de ces demandes et production tout en tenant compte de l’accroissement
moyen de la population en générale.
62
TABLEAU N°17 Électricité - consommation (milliards kWh)
Pays 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Madagascar 0,57 0,7 0,75 0,76 0,77 0,77 0,78 0,77 0,92 0,91 0,91 0,97 0,97 1,03 1,26
Evolution
22,1 7,5 1,34 1,32 0 1 ,3 -1,28 19,5 -1,09 0 6,6 0 6,2 22,34
Pourcentage(%)
.
De ce tableau, on en déduit qu’il ya une évolution de consommation moyenne de 6% annuelle sur

la consommation d’électricité à Madagascar .On constate ici qu’il ya augmentation importante de
consommation en 2000, 2007 et 2013. La hausse brusque en 2000 s’explique par l’augmentation des taux
d’accessibilités à l’électricité, effet induit de la création de la loi sur reforme d’électricité en1998
autorisant l’accès des investisseurs privé sur le secteur .Tandis que l’augmentation en 2007 et 201 3 révèle
l’augmentation de l’infrastructure d’électricité due à l’acquisition de financement émanant des bailleurs
de fond comme FID X de l’Union Européenne par exemple. La stagnation constatée sur quelques années
s’explique par l’effet de crise politique à Madagascar pendant laquelle, aucun Financement n’a été reçu
et aucun investissement sur le secteur n’a été fait.
TABLEAU N°18 : Électricité - production (milliards kWh)
. Pays 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Madagascar 0,75 0,81 0,82 0,83 0,83 0,84 0,83 0,98 1,05 1,05 1,05 1,05 1,11 1,35

TABLEAU N°19 : Evolution du nombre de la Population à madagascar
Pays 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Madagascar 15 506 470 15 982 560 16 473 480 16 979 740 17 501 870 18 040 340 18 595 470 19 448 820
Pays 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Madagascar 20 042 550 20 653 560 21 281 840 21 926 220 22 005 220 22 599 100
Une analyse comparative des cas des operateurs privés investissant sur le secteur d’électricité à
Madagascar indique qu’en générale, après la première année d’exploitation vers la deuxième année
d’exploitation, on constate souvent une augmentation significative de 15% sur la consommation
d’électricité chez les sites nouvellement exploités.
Une étude faite avec ces références cités ci dessus nous mène à définir le tableau suivant, qui
montre les demandes en électricité prévisionnelles de la population du village de Manombo dont on
estime une augmentation de 15% de la demande pendant la deuxième année d’exploitation et on estime
une évolution moyenne de 6% de la demande tous les ans, des la troisième année jusqu’à la quinzième
année.
63
TABLEAU N°20 Les demandes prévisionnelles sur 15 ans(en KWh) :
Année N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6 N+7

Evolution de
0 15 6 6 6 6 6 6
demande en%
Demande
47545,2 54676,98 57957,60 61435,01 65121,11 69028,38 73170,08 77560,28
prévisionnelle
Année N+8 N+9 N+10 N+11 N+12 N+13 N+14

Evolution de
6 6 6 6 6 6 6
demande en%
Demande
82213,90 87146,73 92375,53 97918,06 103793,14 110020,73 116621,97
prévisionnelle
Vers la 16eme année la demande est de 116621,97+6%=123619,29KWh

1.1.2- détermination du tarif de vente :
Comme notre production est à distribuer auprès des futurs usagers d’électricité de
Manombo par voie du réseau de distribution, le tarif de vente de l’électricité produite de
pend de la rentabilité du cout d’investissement total et du cout de production.
Donc, afin de trouver le tarif adéquat qui sera applique à notre projet il nous faudrait
faire une étude technico économique du projet.
Section2 : ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE :

Dans cette rubrique on va déterminer le cout de l’installation du projet et le cout
engendrée par différents facteurs de production
2.1- Cout De L’installation Du Centrale Hybride Photovoltaïque diesel
Les principaux coûts financiers en investissement qui sont liés à la réalisation

et à l’installation peuvent être décomposés selon certaines rubriques à savoir :
-Coût relatif aux études de conception.
-Coût relatif aux équipements et matériels solaires (modules photovoltaïques,
régulateur de charge et de décharge, onduleur, éléments de batterie, diverses
fournitures,…).Groupe diesel et les matériels lies a la mise en marche du groupe diesel.
-Coût de l’installation du système sur site.
.-Coût des travaux de génie civil.
-Installation et mise en fonctionnement de la centrale
2.2- Productible mensuel :
Nous allons surtout voir le volume de production mensuelle des trois premières années
d’exploitation des sites pour nous rendre compte de l’évolution du chiffre d’affaire.
64
Etant donné que Manombo Andohanilakaka fait partie de la région d’IHOROMBE de

Madagascar alors que la plupart des stations météorologiques de la région ne sont plus
opérationnelles actuellement et qu’une donneé fiable sur le lieu de Manombo ou Ilakaka n’est
pas encore disponible . Le service de la météorologie n’a pas les moyens nécessaires pour mettre
à la disposition des opérateurs des données concernant le gisement solaire. Donc, Nous allons
prendre les donnée météorologiques de certaines sites à IHOROMBE pour illustrer le
productible mensuel d’une installation photovoltaïque à Manombo.
TABLEAU N°21 Données climatiques du site d’une ville de la Région IHOROMBE
Rayonnement Vitesse
Température Température
Mois solaire quotidien du
de l'air du sol
- horizontal vent
°C kWh/m²/j m/s °C
Janvier 23,0 6,14 3,2 24,6
Février 22,5 6,14 3,3 23,8
Mars 22,1 6,01 3,3 23,5
Avril 21,3 5,63 3,4 22,8
Mai 19,4 4,88 3,3 20,8
Juin 17,2 4,62 3,6 18,7
Juillet 17,0 4,86 3,7 18,7
Août 18,3 5,65 3,9 20,9
Septembre 21,1 6,43 4,0 24,9
Octobre 22,7 6,76 3,9 26,9
Novembre 23,4 6,83 3,7 27,2
Décembre 23,1 6,62 3,2 25,7
Annuel 20,9 5,88 3,5 23,2
Mesuré à m 10,0 0,0
. D’après ce tableau, nous remarquons que cette région est riche en ensoleillement car
durant l'année, l'ensoleillement minimal est de 4,62 kWh/m2/j le rayonnement solaire est au
sommet de son pic le mois de Novembre donc le productible est au maximum en mois de
Novembre, il diminue au plus bas en Juin pour progresser jusqu’à la fin de l’année.
65
La variation de Production mensuelle en énergie se trouve par l’utilisation

des données estimatifs du site, on a Ej = 1000kwh/j
donc on a
Pc = d’où Ej =Pc*0,65*Ei
, ∗
Avec Ei , la radiation journalière,
D’après ce que nous avons déjà au calcul de dimensionnement, Ici le coefficient
correcteur k est égale à k=0,65
Ej =40kw*0,65*Ei du mois, Ei =26*Ei
La variation du productible mensuel peut être présenté selon la figure suivante :

TABLEAU N°21 B: productible mensuel du site en quantité
NOMBRE
PUISSANCE TENSION PUISSANCE
TOTAL
250 24 160 40KW
PRODUCTION
PERIODE IRRADIATION
INCLUANT PRODUCTIBLE
D’UTILISATION GLOBALE
COEFFICIENT MENSUEL
ANNUELLE JOURNALIERE
DE SECURITE
2
MOIS Wh/m /J Kwh/j KWh/mois
JANVIER
6,14 159,64 4789,2
FEVRIER 6,14 159,64 4789,2
MARS 6,01 156,26 4687,8
AVRIL 5,63 146,38 4391,4
MAI 4,88 126,88 3806,4
JUIN 4,62 120,12 3603,6
JUILLET 4,86 126,36 3790,8
AOUT 5,65 146,9 4407
SEPTEMBRE 6,43 167,18 5015,4
OCTOBRE 6,76 175,76 5272,8
NOVEMBRE 6,83 177,58 5327,4
DECEMBRE 6,62 172,12 5163,6
MOYENNE 5,88 TOTAL 55044,6
D’après ce tableau, nous pouvons constater que la valeur du volume de production

mensuelle est au maximum le mois de novembre et on remarque une certaine diminution
progressive du mois de décembre jusqu’en juin. Cependant la production d’électricité par
la lumière de soleil est certaine et disponible toute l’année. La totalité de la production
annuelle de notre installation est de Ej = 55044,6 KWh. Pour ne pas rester à mains croisées
avec ce gisement, nous proposons dans ce présent travail d'exploiter cette ressource naturelle
pour produire de l'électricité.
66
En effet, nous savons que Madagascar possède un climat de hautes saisons et de basses
saisons. Les hautes saisons sont surtout le mois de Septembre, Octobre, Novembre,
Décembre, Janvier, Février. Ce qui explique notre prévision qui a tendance à monter durant
ces mois.
Avec un volume de production annuelle de Ej = 55044,6 KWh et une demande de 455049KWh,

nous pourrons prévoir un chiffre d’affaire de Ar 80077800 pour la première anneé. Il nous reste
maintenant à déterminer les facteurs de production qui sera notre prochaine section afin d’atteindre
nos objectifs de vente.
Section 3: LES DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION
Pour pouvoir calculer la rentabilité du projet, et pour pouvoir maîtriser le coût de

production, nous devons connaître les besoins en facteurs de production et leurs prix
respectifs. Après avoir vu le planning de production, nous pouvons en déduire facilement le
coût engendré par cette production.
Les facteurs de production sont de quatre sortes :
main d’œuvre : son coût est l’ensemble des charges du personnel (y comprisl’installation)
matières et fournitures non stockées
charges externes
Nous allons voir successivement les charges afférentes à ces différents facteurs de production.
3.1- Main d’œuvre :
Le salaire total annuel des personnels est de Ar 28.800 000 pour la première année.
Cette charge est détaillée comme suit :
TABLEAU N°22 : Les salaires des personnels (en ariary)
Salaire Total salaire Salaire

FONCTION Nombre
mensuel mensuel annuel
Directeur Gérant 01 600000 600000 7200000
Secrétaire comptable 01 350000 350000 4200000
Resp admin ;Fin, logist 01 450000 450000 5400000
Technicien centrale 01 350000 350000 4200000
Technicien branchement 02 250000 500000 6000000
Agent de garde et menag 01 150000 150000 1800000
TOTAL 07 2400000 28800000
Une augmentation de 10% de salaire de personnel sans distinction tous les deux ans est
prevu dans la politique de personnel de l’entreprise.
TABLEAU N°23 : Charges de personnels
DESIGNATION N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6

Salaire annuel(A) 28800000 2880000 31680000 31680000 34848000 34848000 38332800
CNAPS (13%A) 3744000 3744000 4118400 4118400 4530240 4530240 4983264
OSTIE (5%A) 1440000 1440000 1584000 1584000 1742400 1742400 1916640
TOTAL 34560000 34560000 37382400 37382400 41120640 41120640 45232704
N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12 N+13 N+14 N+15

38332800 42166080 42166080 46382688 46382688 51020957 51020957 56123052 56123052
4983264 5481590 5481590 6029750 6029750 6632724 6632724 7295997 7295997
1916640 2108304 2108304 2319134 2319134 2551048 2551048 2806153 2806153
.
45232704 49755974 49755974 54731572 54731572 60204729 60204729 66225202 66225202
67
3.2 - Autres charges :

Les autres charges qui incombent à la production sont les suivantes :
-Entretiens, Maintenance et réparations
-Loyer de bureau
-Frais de communication
-Approvisionnement carburant et lubrifiant
-Fournitures administratives
-Impôts et taxes
3.3 – Récapitulation des autres charges :
A part les charges de personnel, amortissement sur les immobilisation et la charge financière
sur la somme à emprunter, nous allons récapituler dans un tableau ci après les autres charges qui font
parties des besoins en facteurs de production .
L’entreprise loue un bureau devant la RN7 pour accueillir les clients et les fournisseurs. La
location mensuelle du dit bureau est estimée à 60000Ar pendant les cinq premières années d’exercice
soit, 720.000Ar par an.A partir de la sixième année une augmentation de location à70000Ar est prévu
soit 840000Ar par an,et ainsi après 10 ans, la location mensuelle sera 80000Ar soit 960000Ar par an.
Concernant les charges sur entretiens et réparations. Aucun entretien n’est vraiment nécessaire
pour les installations photovoltaïques de faible puissance comme celle de notre projet. Cependant
l’exploitation du groupe électrogène, utilisé en appoint engendre quelques charges d’entretien et
réparations pour s’assurer de son bon fonctionnement. Cette charge est estimée à 700000Ar par an.
La dépense en communication faite par l’entreprise est estimée à 15000Ar par mois,
soit180000 ar par ans.
Les impôts et taxes à payer sont les taxes communales de 2% du chiffre d’affaire en vente
d’électricité et la taxe à verser sur le fonds national de l’électricité décrit dans la LOI N° 2002-001 qui
est de 1,2% de la vente totale d’électricité. Soit au total 3,2% du chiffre d’affaire réalisé par
l’entreprise.
TABLEAU N°24 : Autres charges prévisionnelles
CHARGE N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6

Loyer 720000 720000 720000 720000 720000 8400000 840000
Entretiens et 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000
réparations
Communication 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000
Impôts et taxes 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA
N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12 N+13 N+14

840000 840000 840000 960000 960000 960000 960000 960000
700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000
180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000
3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA 3,2%CA
68
CHAPITRE V : ETUDE ORGANISATIONNELLE
La technique de production et la capacité de production ne sont pas suffisantes pour

atteindre notre objectif de production. En effet, l’étude organisationnelle joue un rôle très
important pour le bon déroulement de la production.
Pour cette étude, nous allons mettre l’accent sur la gestion du personnel
(l’organigramme envisagé), l’organisation du travail et le chronogramme d’exécution.
Section 1 : GESTION DU PERSONNEL
L’entreprise compte sept personnels dont :Un directeur gérant, un Secrétaire

comptable ,Un responsable administratif, financier et logistique ;un technicien de centrale ;
deux techniciens de branchement et installation ; un Agent de garde et de ménage.
11- Organigramme envisagé:
Nous allons schématiser ci-après leur relation:
Fig 19 : Organigramme de l’entreprise

Gérant Directeur
d’exploitation
Secrétaire
Comptable
Responsable logistique
Administratif et financier
Agent de garde Technicien du Technicien de Réseau,

Et de ménage Centrale Branchement Et installation
L’organigramme envisagé ne comporte que sept personnels au début de l’exploitation,

la direction et la gestion de la société sera assurée par le Gérant Directeur de l’exploitation. c’est
lui qui assure et veille à la bonne marche de l’entreprise. Les autres personnels sont sous
commandement hiérarchique du Gérant directeur d’exploitation.
12- Description des principales fonctions du personnel :

121- Le Gérant Directeur d’exploitation:
Le Gérant a pour principales fonctions de :
Définir la politique générale de l’entreprise
Planifier, diriger, organiser et contrôler les activités de production et distribution
Gérer et former les personnels et s’occuper du marketing
Superviser et coordonner les activités, taches et services
 Représente l’entreprise auprès des entité tierce
69
 Favoriser la relation publique (accueil, communication téléphonique,….)

 Etablir les états financiers périodiques avec le secrétaire comptable
TABLEAU N°25 : Tableau de répartition des tâches.
CATEGORIE DE
ATTRIBUTIONS ET TACHES
PERSONNEL
SECRETAIRE -Tenir les livres et pièces comptables, journal, livre de caisse,
COMPTABLE -Enregistrer les opérations comptables journalières
- Coopérer avec le gérant à établir les états financiers et faire les déclarations
fiscales
RESPONSABLE - Gestion des contrats du personnel et établissement des états de paie
ADMINISTRATIF, - Suivi des congés et permissions
FINANCIER ET - Gestion de portefeuille d’assurance et Suivi des dossiers contentieux
LOGISTIQUE - Etablissement des états de déclaration fiscale et sociale
- Elaboration et transmission des reporting périodique au gérant
- Elaboration des factures des abonnés et élaboration du budget annuel
- Gestion physique du parc matériel et mobilier
- Vérification des pièces probantes de paiement, de l’éligibilité des dépenses
et paiement des facteurs
TECHNICIEN -Sous la direction du directeur Gérant, il assure la maintenance de la centrale
DE LA solaire et le groupe électrogène
CENTRALE -Contrôler le fonctionnement des équipements mécaniques et électriques
-Détecter les éventuels pannes techniques au sein de centrale et réseau et réparer
-Veille à la bonne marche des matériels des centrales PV -Diesel
TECHNICIENS -Sous la direction du Directeur Gérant, il assure les branchements et
DE installations électriques des abonnés, détecter les pannes techniques
BRANCHEMENT -Effectuer la distribution des factures de consommation mensuelle des abonnés
ET
INSTALLATION
AGENT DE -Assurer la sécurité et la protection des biens de la société
GARDIIENNAGE -Maintenir le ménage du bureau, de la centrale et des panneaux solaires
ET DE
MENAGE
L’organigramme de fonction permet d’identifier au préalable le responsable de chaque

attribution dans le projet. Le personnel de la société sera embauché compte tenu de leurs
compétences et de leur moralité. Un problème sera ainsi identifié et réglé dans les plus brefs délais
pour éviter un retard important dans le timing de la réalisation du projet.
Nous verrons ensuite l’organisation du travail.
Section 2 : ORGANISATION DU TRAVAIL

L’organisation du travail consiste dans un premier temps à la mise en place du système
de production, du système organisationnel,.
2.1- Système de production :

Nous devons définir deux termes usuels de ce système qui sont le procédé et le processus.
2.1.1- Le procédé
C’est l’ensemble des opérations organisées de façons à transformer l’Intrant en Extrant.
L’intrant peut se diviser en deux :
70
O Les éléments d’entrée : énergie (lumière du soleil), informationnel (donnée comptable,

heure de travail,…), physiques (module et fournitures nécessaires à la transformation de la
lumière du soleil et de l’énergie cinétique en électricité).
O Les agents du système : agents physiques (outillages et matériels d’installation,
équipements), agents humains
L’extrant est le courant injecté au réseau.
2.1.2- Le processus :
C’est le mécanisme de production. Nous l’avons déjà vu dans la technique de
production.
 Concevoir l’installation
 Evaluer le potentiel de notre champ photovoltaïque installé au sol
 Associer les éléments
 Localiser les éléments
Conception de l’installation
Evaluation du potentiel du
site
association des éléments
Localisation des éléments
2.2- Le système organisationnel :

Il est divisé en deux sous-systèmes :
 Système d’organisation sociale
 Système d’information
2.2.1- Système d’organisation sociale :

L’organisation de ce système sera surtout basée sur la motivation du personnel et sur
leur formation car il ne faut pas oublier que le personnel fait partie du système opérationnel :
c’est donc la politique du personnel.
En effet, le personnel joue un rôle très important dans l’exploitation du site. Il est
comparable aux ressources de l’entreprise, donc nécessite une politique adéquate afin
d’obtenir un meilleur résultat.
71
Toute entreprise qui néglige cette politique du personnel verra sa production diminuée tant sur
la qualité que la quantité. Ce qui peut provoquer une forte baisse de vente. Par conséquent, la
politique du personnel occupe une place importante à l’organisation de la production, au
chiffre d’affaires et au développement de l’entreprise.
Cette politique concerne donc la motivation et la formation.

 La motivation :
La motivation du personnel peut se présenter sous différentes formes. C’est une façon
de pousser et d’inciter le personnel à donner le meilleur de lui-même.
Elle englobe les conditions de travail :
o L’ambiance de travail : nous minimisons les nuisances causées par la
production vis-à-vis du personnel et du client (perturbation du réseau).
o La prise de décision : elle doit être communément sans pour autant négliger
l’avis des associés
o La possibilité de travail autonome : le gérant et le secrétaire comptable
travailleront sans surveillance. Cette autonomie de travail permet au personnel
de travailler de son plein gré, de faire pour leur mieux, de sentir son
indépendance et surtout d’améliorer « la confiance en soi ».
o L’attribution des satisfecit : la distribution de prime à la fin de chaque année.
o La sécurité de travail : la maintenance des équipements et des matériels et
outillages permet de réduire les risques d’accident.
 La formation :
C’est un système d’implication du personnel dans toutes les affaires du site.
La formation est de deux sortes :
o Formation aux matériels : elle concerne surtout du personnel temporaire. C’est
nécessaire pour une meilleure utilisation des matériels et surtout d’accroître la
compétence des utilisateurs.
L’encadrement technique doit mettre tout en œuvre pour assurer l’utilisation de
toutes les capacités des matériels des son achat.
o Formation aux travaux : avant que le personnel prenne le travail effectif, il
suivra une formation détaillée concernant les tâches qu’il doit entreprendre et
le résultat que le site attend de lui.
La principale méthode d’organisation de ce système est donc de répartir les

responsabilités conformément à la politique générale et des objectifs y afférentes. Et ceci va
de pair avec la motivation du personnel.
Voyons maintenant en ce qui concerne le système d’information.
2.2.2- Système d’information :

La rationalisation du système d’information est de deux sortes :
 Amélioration de la qualité et de la circulation de l’information
 Développement des canaux de l’information afin de dépister la concurrence, le
développement technologique, les nouvelles conditions économiques et sociales,
les variations de la disponibilité des ressources.
72
L’entreprise a besoin de s’informer pour une mise à jour de son exploitation.

o Information interne : de la base du personnel exécutant jusqu’au niveau
hiérarchique supérieur
o Information d’exploitation : comme formulaire à remplir, ordre de travail,
facture,…
o Information de gestion qui permet au système de pilotage de contrôler la mise
en œuvre de tous les éléments de l’entreprise.
L’analyse de ces informations doit aboutir à une meilleure utilisation des moyens pour
une meilleure production tant quantitative que qualitative.
Rappelons qu’elles sont aussi des intrants du système opérationnel comme nous l’avons déjà
précisé.
Et pour terminer cette partie, nous allons voir le chronogramme de réalisation du
projet.
Section 3: CHRONOGRAMME DE REALISATION

Le chronogramme des activités consiste à établir le calendrier de la réalisation du
projet.
Le calendrier de réalisation du projet comprend :
 Le tableau des antécédents,
 Diagramme de Gantt,
 Détermination du chemin critique.
3.1- Le tableau des antécédents : (durée en mois)

En supposant que l’accord sur le financement des investissements sera positif, nous
aurons le tableau des antécédents suivants :
Activités : Durée Antécédents
A-Préparation du dossier de projet 1,5A -
B-Constitution de la société 0,25
C-Demande de subventions et Contraction d’emprunt 4 ,B
D-Négociation de l’emplacement du site 1 ,B
E-Contraction de bail location de l’emplacement du site 0,25 , B, C, D
F- Aménagement spatial 5 , B, C, D, H
G-Installation téléphonique 1 , B, C, D, E, F
H-Acquisitions des équipements et matériels 0,5 , B, C, D
I-Recrutement du personnel 1 , B, C, D, E, F
J-Installation des équipements 1 , B, C, D, E, F
73
3.2- Diagramme de GANTT :
TABLEAU N°26 : Diagramme de GANTT

ctivités Temps de réalisation (en mois)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1
- Préparation du dossier de projet
B- Constitution de la société
C- Demande de subventions et Contraction d’emprunt
E- Contraction de bail location de l’emplacement du site
F- Aménagement spatial
G- Installation téléphonique
H- Acquisitions des équipements et matériels
I- Recrutement du personnel
J- Installation des équipements
K- Début de l’exploitation
74
3.3- Détermination du chemin critique :

Le diagramme de Gantt ci-dessus permet de déterminer le chemin critique pour la
réalisation du projet :
Figure 20 : Le réseau PERT

4
C H J
0,25 0,5 5 1
1,5 4 5 1
B F I K
0,25 0,25 5 1
1
D E G
: Chemin critique (12,25mois)
A l’issue de cette étude technique, il en ressort que la réalisation du « projet d’

électrification du village de Manombo Andohanilakaka par une centrale hybride solaire
photovoltaïque –diesel » est possible et realisable. Les conditions du site se
prêtent bien à l’exploitation : disponibilité de l’ensoleillement minimum de 4,03KWh/mi/j,
surface exploitable capable de recevoir une grande installation et d’envergure , une bonne
orientation des modules, Nord -sud, et une pente de 32° dont l’ensemble va nous produire
une production annuelle de 55044,6 KWh .
On prévoit une augmentation de 15% du chiffre d’affaires vers la deuxième année. Le prix
de vente sera de Ar 1500 au début de l’exploitation. Nous avons du limité ce coût prévisionnel du
fait qu’il doit au contraire diminuer avec le temps parallèlement avec le coût des modules.
Ce qui nous a permis de sortir les charges de Ar118709381) et une valeur de Marge
Brute d’autofinancement égale à 17835630Ar, ce qui semble que le projet est acceptable. Mais
ce pourcentage ne sera définitif qu’après la prise en compte d’autres paramètres (charges
financières, amortissement, impôt).
D’où, cette petite aperçue de la partie conduite de projet nous conduit à l’étude
financière du projet afin de sortir le coût des investissements et compte de gestion,
d’apprécier la rentabilité et d’évaluer le projet.
75
TROISIEME PARTIE :
ETUDE FINANCIERE DU PROJET
76
L’étude financière permet d’évaluer les besoins financiers du projet en fonction des
données issues des recherches préalables de l’étude de marché et aussi de voir comment ils
sont couverts.
L’étude financière induit une démarche prévisionnelle. En effet, le créateur ne doit pas
se limiter à organiser la période de démarrage de sa future entreprise. Il doit aussi penser aux
premières années de l’activité. Il s’agit dans cette étude (financière) de traduire en terme
financier les différentes données de recherche citées ci-dessus et d’examiner un certain
nombre d’équilibre que tous financiers et banquiers recherchent.
L’étude financière va permettre aussi au créateur :

-d’avoir confiance à son projet : c'est-à-dire de savoir si son projet de création d’entreprise est
viable en moyen terme.
-de démontrer à ses partenaires le sérieux du projet, la finalité essentielle de l’étude financière
et de convaincre que ce soit dans le but de s’associer avec des partenaires financiers ou
d’obtenir des prêts ou subventions.
L’étude financière est donc la base indispensable à toute négociation.

Dans cette partie, nous allons donc analyser en premier lieu le coût des investissements,
ensuite nous verrons l’étude de faisabilité et nous terminerons avec le volet évaluation du
projet.
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS

Ce chapitre comprend cinq sections, à savoir le coût des investissements, le tableau
d’amortissement, le plan de financement, le tableau de remboursement des dettes et enfin
l’évaluation du projet Nous verrons donc successivement ces sections l’une après l’autre.
Section 1 : COÛT DES INVESTISSEMENTS ET DOTATION AUX

AMORTISSEMENTS
Les investissements rassemblent tous les capitaux nécessaires pour la réalisation du
projet. Grâce à ces investissements, l’entreprise pourrait se doter des immobilisations lui
permettant une exploitation une exploitation durable.
Pour le montage du site, nous envisageons d’effectuer un investissement qui s’élève à

Ar 900 000 000. Il sera composé du coût des immobilisations, du fonds de roulement initial
et l’imprévu.
1.1- Coût des immobilisations :

Le site comprend deux parties distinctes : la partie concession, et la partie hors
concession.
o La partie concession est constituée essentiellement des équipements solaires et
Groupe électrogène et modules solaires, coffret de dérivation,
des onduleurs et, régulateurs, à cela s’ajoute l’aménagement du site
o La partie hors concession est composée : de compteurs dont le coût est à la

charge de l’ADER.
77
Le tableau suivant nous montre une liste des équipements et matériels
TABLEAU N°27 : Couts des investissement des matériels à utiliser(En Euro[€] ou

en Ariary[Ar]) 1€=3850Ar
Nombre Montant en
MATERIELS ET Prix Montant total
Caractéristique ou Euro ou
OUTILLAGES unitaire en Ariary
Quantité Ariary
Panneaux SOLARWORLD
160 315€ 50400€ 194.040.000
Solaires 250Wc-24 V
Groupe électrogène marque FUAN 19.670.0
Diesel 50KVA -40KW 01 19.670.000
00Ar
Batteries HOPPECKE 10 OPzS
SOLAR.POWER 1520Ah 180 498€ 89640€ 345.114.000
onduleur/ chargeur VICTRON ENERGY

Quattro 5000
10 2935€ 29350€ 112.997.500
5000W / 3000V
Te90V-140V Ts230V
Régulateurs Regulateur MPPT 70A 1155000
05 5.775.000
Ar
Transformateurs Elévateur 380V/20000V
50KVA 01 15.200.000 15.200.000
Abaisseur20000V/380V
01 15.200.000 15.200.000
50KVA
Abaisseur20000V/380V
20KVA 01 5.400.000 5.400.000
Câbles de connexion Câble solaire PV1-TUV
2x3x160 6600Ar 6.336.000 6.336.000
batteries, panneaux, de Section 2x6mm2
Onduleur, régulateur Câble unipolaires 25mm2 2x5x10 8000Ar 800.000 800.000
Câbles unipolaires
2x50m 15000Ar 1.500.000 1.500.000
En aluminium de 145mm2
Câble de réseau Câble torsadé éthylène
Distribution aluminium de Section 1300
25000Ar 32500000 32.500.000
1x16mm+3 x 25mm + 1 x Mètre
54,6mm2
Câble aluminium retylene de 500
4500Ar 2250000 2.250.000
Section 2 x 16mm2 Mètre
Câble de réseau Cables HTA(MT)ALU 3x3500
5000Ar 52.500.000 52.500.000
Transport(MT) ALMELEC 34,4mm2 Mètre
Poteau en bois Long : 9metre 30Pces 170.000 5.100.000
Long : 8metre 25Pces 140.000 3.500.000
Kit complet support de Charpente métallique,
liaison de câble pour Isolateur et boulon et 30 500000 15.000.000
poteau 9m accessoire de fixation ….
Lampadaires avec 465 000A
Lampadaires solaireS LED 15 6.975.000
lampes r
Kit complet support de Queue de cochon et 25 6000Ar
450.000
câble poteau 8m Etrier avec boulon 12000A
Cosses et Article de Cosse tubulaire
180 3900 702.000
connexion batterie 25mm/D=10mm
Matériels de poses et 0,0557€/
40000Wp 2228€ 8579800
support des panneaux wp
Escalier Alu Double escalier de 4mx2 01 750.000 750.000
TOTAL 850.339.300
78
Les tableaux suivant nous montrent les autres investissements :
TABLEAU N°28 :Couts des investissements aux bâtiments et construction
Construction
Caractéristique
et Autres Nombre Prix unitaire Montant Total
immobilisations
Construction du Une maison de
Bâtiment pour le 4 chambres
1 19 .000.000Ar 19000000
groupe électrogène 8mx10m=80m2
et le parc batterie
Cout du Génie civil
du support des
- - - 2500000
panneaux implantés
au sol
21500000
TOTAL
Le frais d’établissement de l’entreprise est évalué à 300000Ariary
TABLEAU N°29: couts des investissement au niveau des Aménagements et installations
Montant
Prix Montant
RUBRIQUES Caractéristique Nombre Total en
unitaire Total(Euro)
Ariary
Aménagement
500000
de terrain
Prestataire
Installation du parc technique du
40000Wp 0,013€/Wp 520€ 2000000
solaire et batteries Tech nique
Huge Solar
Pose des
Installation Réseau poteaux et câble - - - 1500000
de réseau
Installation au
400000
centrale diesel
4.400.000
TOTAL
TABLEAU N°30 : Couts des investissements en Matériels et Mobiliers de Bureau
Caractéristique
Matériels Nombre Prix unitaire Montant Total
Des matériels
Table de bureau 02 300.000 600.000
Chaise de bureau 10 35000 350.000
TOTAL 950000
79
TABLEAU N°31:Couts des investissements en Matériels Informatiques(en Ariary)
Caractéristique
Matériels Nombre Prix unitaire Montant Total
des matériels
Ordinateur de DELL OPTIPLEX
Bureau Corduo duo 2x3,4Mhz O2 450000 900000
Ordinateur ASUS Core i 3

portable 01 620.000 620000
Imprimante LASERJET PRO

multifonction MFP-M26A 01 540000 540000
Onduleur PROLINK 1200 VA 01 210000 210000

2270000
TOTAL
TABLEAU N° 32: Récapitulatif des investissements
MONTANT (En
DESIGNATION
Ariary)
IMMOBILISATION INCORPORELLE
-Frais 300.000
d’établissement…………………………………………………………..
IMMOBILISATION CORPORELLE
-Terrain………………………………………………………………………… 0
-Bâtiment et construction …………………………………………………… 21.500 .000
-Aménagements et installations………………………………………….. 4.400.000
-Matériels et outillages ………………………………………………………. 850.339.300
-Matériels et Mobiliers de bureau……………………………………….. 950.000
-Matériels informatiques……………………………………………………… 2.270.000
-Autres immobilisations……………………………………………………. 10 240700
900.000.000
TOTAL DES INVESTISSEMENTS
1.2-Tableaux des amortissements

Il est à noter que certaines immobilisations se déprécient avec le temps. Ces immobilisations
subissent une détérioration physique irréversible. La durée d’amortissement technique des
immobilisations est de 25ans pour modules, structure et pose, 10ans pour les onduleurs et régulateurs,
15ans pour les batteries, 30ans pour les câbles, transport , raccordement et génie civil, cinq ans pour
les matériels informatiques et mobiliers de bureaux D’où cet amortissement constant (ou linéaire) se
calcule à partir de la formule :
Annuité =
é
80
TABLEAU N° 33: Les amortissements
IMMOBILSATION Valeur d’ N N+1 N+2 N+3 N+4

Et duree de vie origine
Frais detablissement(5ans) 300000 60000 60000 60000 60000 60000
Modules solaires (25ans) 194040000 7761600 7761600 7761600 7761600 7761600
Materiel de pose des 8579800 343192 343192 343192 343192 343192
panneaux(25ans)
Groupe électrogène (5ans) 19670000 3934000 3934000 3934000 3934000 3934000
Batteries (15ans) 345114000 23007600 23007600 23007600 23007600 23007600
Cosse batterie, acc(15ans) 702000 46800 46800 46800 46800 46800
Onduleur chargeur(10ans) 112997500 11299750 11299750 11299750 11299750 11299750
Regulateur(10ans) 5775000 577500 577500 577500 577500 577500
Transformateurs(30ans) 35800000 1193333 1193333 1193333 1193333 1193333
Cables,accesssoires(30ans) 111336000 3711200 3711200 3711200 3711200 3711200
Poteau en bois(10ans) 8600000 860000 860000 860000 860000 860000
Lampandaire(10ans) 6975000 697500 697500 697500 697500 697500
Escalier-alu(5ans) 750000 150000 150000 150000 150000 150000
Bat et construction(30ans) 21500000 716666 716666 716666 716666 716666
Amenag ,Installat°(10ans) 4400000 440000 440000 440000 440000 440000
Mat et mob bureau(5ans) 950000 190000 190000 190000 190000 190000
Materiel info(5ans) 2270000 454000 454000 454000 454000 454000
Autre Imobilisations(10an) 10240700 1024070 1024070 1024070 1024070 1024070
TOTAL 900000000 56467211 56467211 56467211 56467211 56467211
IMMOBILSATION Valeur d’ N+5 N+6 N+11 N+12 N+16

Et duree de vie origine
Frais detablissement(5ans) 300000 0 0 0 0 0
Modules solaires (25ans) 194040000 7761600 7761600 7761600 7761600 7761600
Materiels de pose des 8579800 343192 343192 343192 343192 343192
panneaux(25 ans)
Groupe électrogène (5ans) 19670000 3934000 3934000 3934000 3934000 3934000
Batteries (15ans) 345114000 23007600 23007600 23007600 23007600 23007600
Cosse batterie, acc(15ans) 702000 46800 46800 46800 46800 46800
Onduleur chargeur(10ans) 112997500 11299750 11299750 11299750 11299750 11299750
Regulateur(10ans) 5775000 577500 577500 577500 577500 577500
Transformateurs(30ans) 35800000 1193333 1193333 1193333 1193333 1193333
Cables,accesssoires(30ans) 111336000 3711200 3711200 3711200 3711200 3711200
Poteau en bois(10ans) 8600000 860000 860000 860000 860000 860000
Lampandaire(10ans) 6975000 697500 697500 697500 697500 697500
Escalier-alu(5ans) 750000 150000 150000 150000 150000 150000
Bat et construction(30ans) 21500000 716666 716666 716666 716666 716666
Amenag ,Installat°(10ans) 4400000 440000 440000 440000 440000 440000
Mat et mob bureau(5ans) 950000 190000 190000 190000 190000 190000
Materiel info(5ans) 2270000 454000 454000 454000 454000 454000
Autre immobilisation(10an 10240700 1024070 1024070 1024070 1024070 1024070
TOTAL 900000000 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211
81
On constate que pendant les cinq premières années d’exploitation, l’amortissement

annuel des immobilisations est de 56.467211 Ariary. Après 5 ans, le frais d’établissement est
amorti totalement. L’amortissement annuel sera donc 56.407.211 jusqu'à 25 ans car des autres
immobilisations de durer de cinq ans sont également amorties mais une politique de
renouvellement des matériels de même valeur fait partie du programme de l’entreprise. Les
nouveaux matériels seront amortis de la même façon donc de même valeur d’amortissement
annuel. Les matériels amortis sur le plan comptable seront revendus et les recettes de ventes
figureront dans le compte de produit exceptionnels.
La suite de notre travail consiste à définir le fonds de roulement initial qui va assurer le
démarrage de l’entreprise.
1.3- Le fonds de roulement initial ou FDRI :
C’est la somme que nous devons posséder pour faire démarrer l’exploitation. Cette
somme doit recouvrir les charges de personnel, charge divers et carburant pour faire rouler le
groupe électrogène pendant deux mois d’exploitation. Le groupe électrogène consomme
60.000Ar/j, soit 1.800.000Ar/mois, soit 3.600.000Ar pour deux mois et 21600000 pour un an.
Le Fond de roulement initial est reparti comme suivant :
TABLEAU N°34 :Tableau récapitulatif du fond de roulement initial
DESIGNATION MONTANT(en ariary)

Charge de personnel 4800000
Carburant 3600000
Charge divers 1600000
TOTAL 10.000.000
D’après ce tableau Le FDRI est évalué à Ar 10.000.000.
Comme toutes activités il ya toujours quelques choses qui échappe au devis et à la

prévision, par conséquent, il est essentiel de déterminer les imprévus.
82
1.4- L’imprévu :
Nous avons estimé le montant de l’imprévu à 1,14% de la somme des

immobilisations.
. Il s’élèvera donc à 10.240.700 Ariary
Cet imprévu englobe les couts des investissements liés aux dépenses effectués sur autres
immobilisations corporelles ou incorporelles
.
1.5- Récapitulation des investissements (en ariary) :
La somme des investissements se résume donc comme suit :
o immobilisations 879.759.300
o FDRI 10.000.000
o Autres immob Imprévus 10.240.700
900 000 000
Après avoir défini le coût des investissements qui est estimé à Ar 900 000 000, nous
allons voir pour la suite le plan de financement du projet. Notre prochaine section nous
permet de voir donc, comment nous allons financer nos investissements.
Section 2 : LE PLAN DE FINANCEMENT

Pour financer ce projet, les subventions sont souvent les premiers recours pour les
investisseurs pour éviter la perte dans leur exploitation. Mais, nous avons constaté qu’aucune
subvention n’a été accordée par le gouvernement de Madagascar à cette filière sur l’ensemble
du territoire national.
Cependant, différentes aides et subventions financières sont disponibles au niveau
international pour la promotion des énergies renouvelables (financement de projet, étude,
formation,…). Mais l’octroi de ces subventions quelques soient leur formes nécessite une
certaine étude approfondi de la part des bailleurs afin de vérifier et de contrôler l’utilisation
des fonds en cas d’éligibilité.
TABLEAU N°35 :Tableau de financement
EMPLOIS MONTANT RESSOURCES MONTANT

Investissement 890.000.000 Apport des actionnaires 250.000.000
Fond de roulement 10.000.000 Subvention 630.000.000
Emprunt a moyen terme 20.000.000
TOTAL 900.000.000 TOTAL 900.000.000
Ce tableau montre que 20.000.0000Ar, soit 2,22% du montant total des investissements
seront financés par un emprunt bancaire, 250.000.000Ar (27,78%) financé par l’apport du
promoteur et la majorité d’investissement de 630.000.000Ar (70%) seront financés par des
subventions des bailleurs de fonds qui financent les projets énergétiques tels que Projet Facilite
Energie de l’Union européenne, Le scaling solar de la SFI ; la PAGOSE de la BM. D’où
l’établissement d’un plan de remboursement des dettes qui sera notre prochaine section.
83
Section 3 : PLAN DE REMBOURSEMENT DES DETTES

L’emprunt est évalué à Ar 20 000 000
Le taux d’intérêt est de 10%
L’emprunt est remboursable en 10ans
Le début du remboursement aura lieu dès la première année d’exploitation.
Le tableau de remboursement des dettes se résume donc comme suit :
TABLEAU N°36 : Remboursement de dette
TOTAL DES INTERET REMBOUR
ANNEE EMPRUNT ANNUITE RESTE DU
DETTES 10% SEMENT
N 20000000 20000000 2000000 2000000 4000000 18000000
N+1 18000000 1800000 2000000 3800000 16000000
N+2 16000000 1600000 2000000 3600000 14000000
N+3 14000000 1400000 2000000 3400000 12000000
N+4 12000000 1200000 2000000 3200000 10000000
N+5 10000000 1000000 2000000 3000000 8000000
N+6 8000000 800000 2000000 2800000 6000000
N+7 6000000 600000 2000000 2600000 4000000
N+8 4000000 400000 2000000 2400000 2000000
N+9 2000000 200000 2000000 2200000 0
TOTAL 20000000 11000000 20000000 31000000
. D’après ce tableau, l’emprunt a généré un intérêt total de Ar 11000000 au bout de10ans

Remarque :
Nous avons appliqué ici u n taux d’intérêt préférentiel de 10%. C’est le minimum que doit
accorder les banques pour que le projet soit rentable. Ce taux nous permettra d’avoir une
actualisation inférieure ou égale à 13%
Section 4 : LES COMPTES DE GESTION
Les comptes de gestion regroupent les comptes de charges et les comptes de produit.
4.1-Le compte de charges
Ils sont constitués par : L’achat de fournitures consommables (tels que l’achat de gasoil) ,
et Fournitures administratives. la charge sur entretien et réparation, charge sur communication,
personnel, impôts et taxes, loyer de bureau et Amortissement. Charge financière.
4-2- Le Compte de Produits

Ils sont constitués par le montant total des chiffres d’affaires réalisés par l’entreprise,
(dont consommation par KWh +Redevance mensuelle de 10000ariary à chaque abonné) ainsi que
les autres produits exceptionnels obtenus par l’entreprise. L’entreprise compte 70 abonnés au
début de l’exploitation. La redevance à recevoir sera donc de 70*10000Ar, soit700 000Ar par
mois soit 8.400.000Ar par an. Donc, le montant total du chiffre d’affaire est donné par la formule
CA = Redevance annuelle + Prix/Kwh*nKWH.
Comme on a déjà vu la consommation annuelle prévisionnelle, la valeur des chiffres
d’affaires au cours de 15 ans est donné dans le tableau suivant :
84
.TABLEAU N°37 :Recettes et chiffre d’affaires prévisionnelles(Prix =1500Ar/KWh)
N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6

Energie
consommée 47545,2 54676,98 57957,60 61435,01 65121,11 69028,38 73170,08
Annuelle (en Kwh)
Recette sur
71317800 82015470 86936400 92152515 97681665 103542570 109755120
consommation(A)
Redevance
8400000 9660000 10239600 10853976 11505215 12195528 12927260
annuelle(B)
TOTAL Chiffre
79717800 91675470 97176000 103006491 109186880 115738098 122682380
d’Affaire(A+B)
N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12 N+13 N+14 N+15
77560 ,28 82213,90 87146,73 92375,53 97918,06 103793,14 110020,73 116621,97 123619,29
116340420 123320850 130720095 138563295 146877090 155689710 165031095 174932955 185428932
13702896 14525070 15396574 16320368 17299590 18337565 19437819 20604088 21840333
130043316 137845920 146116669 154883663 164176680 174027275 184468914 195537043 207269265
D’après ce tableau, en générale, on peut constater ici une augmentation annuelle du chiffre d’affaire de
l’entreprise. ce qui signifie que ce projet crée des richesses
. CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
L’étude de faisabilité nous permet une analyse plus succincte sur la rentabilité
prévisionnelle du projet. Elle comprendra donc le compte de résultat prévisionnel, le plan de
trésorerie, le tableau de grandeurs caractéristiques de gestion et le bilan prévisionnel.
Section 1: COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
Le compte de résultat prévisionnel nous permet de mesurer et d’apprécier la

performance de l’entreprise à réaliser des profits ou des pertes. Nous allons expliciter dans
cette section les comptes de résultat prévisionnel des cinq premières années d’exploitation
– Les charges prévisionnelles

Dans le cas de notre projet, les comptes de charges sont constitués par l’achat de carburants
pour faire marcher le groupe électrogène destiné a l’usage de l’appoint, la consommation des
fournitures informatiques et fournitures de bureau, les coûts de maintenances et d’entretiens, le
frais de location de bureau, le coût des crédits téléphoniques, les charges personnelles, et la
dotation d’amortissements
-Remarques sur les Revenus Imposables
Selon le code général des impôts de 2015 art 01.01.02. et Sous réserve de conventions
internationales, bilatérales ou multilatérales, sont imposables à l’impôt sur les revenus, sauf s’ils
en sont expressément exonérés par les dispositions du présent Code, tous les revenus de quelque
nature qu’ils soient, réalisés à Madagascar par les personnes physiques ou morales non soumises
à l’IRSA dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur ou égal à Ar 20 000 000 ou par
celles optant pour le régime du réel. L’Article 01.01.14.-decrit que Le taux de l’impôt est fixé à
20%
85
.TABLEAU N°38 Comptes de résultats prévisionnels

CHARGE N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6
Achat Carburant 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000
Fournitures consommables 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000
Entretiens et réparations 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000
loyer 720000 720000 720000 720000 720000 8400000 840000
communication 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000
Impôts et taxes 2282170 2624495 2781965 2948880 3125813 3313362 3512164
Charges de personnels 34560000 34560000 37382400 37382400 41120640 41120640 45232704
Charge financière 2000000 1800000 1600000 1400000 1200000 1000000 800000
Amortissement 56467211 56467211 56467211 56467211 56467211 56407211 56407211
TOTAL DES CHARGES(A) 118709381 118851706 121631576 121598491 125313664 132921213 129472079
PRODUIT N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6
Produit d’exploitation 79717800 91675470 97176000 103006491 109186880 115738098 122682380
Autre produit d’exploitation 360000 360000 360000 360000 360000 360000 360000
Produit exceptionnel 0 0 0 0 0 5000000 0
TOTAL DES PRODUITS(B) 80077800 92035470 97536000 103366491 109546880 121098098 123042380
RESULTAT AVANT
IMPOTS(B –A) (38631581) (26816236) (24095576) (18232000) (15766784) (11823115) (6429699)
IBS(20%) - - - 0 0 0 0
RESULTAT NET D’IMPOTS (38631581) (26816236) (24095576) (18232000) (15766784) (11823115) (6429699)
MBA 17835630 29650975 32371635 38235211 40700427 44584096 49977512
MBA CUMULE 17835630 47486605 79858240 118093451 158793878 203377974 253355486
Ce tableau montre que les résultats sont négatifs pendant les sept années d’exploitation, ce ci est du aux valeurs d’amortissement des
matériels investis au niveau de la centrale photovoltaïque qui alourdit les comptes de charges. Ce signe différencie les investissements en
photovoltaïque par rapport aux autres investissements, Il exige un volume d’investissement important au début d’exploitation mais peu de charge
d’exploitation et de fonctionnement. Malgré cela les MBA ne cessent de croître ce qui signifie que le projet est rentable à log terme.
Toutefois le compte de résultat prévisionnel ne tient pas compte des délais d’encaissement ou de décaissement des produits réalisés ou des
charges engagées par l’entreprise, ce qui nous conduit à examiner le plan de trésorerie. Ile est à noter que le groupe serait totalement amorti après cinq
ans d’utilisation après lequel sa valeur nette comptable VNC est égale à zéro et il serait revendu à 5000000Ar, valeur qui serait imputé dans le
compte de produit exceptionnel.
86
CHARGES N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12 N+13 N+14 N+15
Achat carburant 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000
Fournitures consommables 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000
Entretiens et réparations 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000
loyer 840000 840000 840000 960000 960000 960000 960000 960000 1080000
communication 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000
Impôts et taxes 3722893 3946267 4183043 4434025 4700067 4982071 5280995 5597855 5933726
Charges de personnels 45232704 49755974 49755974 54731572 54731572 60204729 60204729 66225202 66225202
Charge financière 600000 400000 200000 0 0 0 0 0 0
Amortissement 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211
TOTAL DES CHARGES(A) 129482808 134029452 134066228 139212808 139478850 145234011 145532935 151870268 152326139
PRODUIT N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12 N+13 N+14 N+15
Produit d’exploitation 130043316 137845920 146116669 154883663 164176680 174027275 184468914 195537043 207269265
Autre produit d’exploitation 360000 360000 360000 360000 360000 360000 360000 360000 360000
Produit exceptionnel 0 0 0 0 0 5000000 0 0 0
TOTAL DES PRODUITS(B) 130403316 138205920 146476669 155243663 164536680 179387275 184828914 195897043 207629265
RESULTAT AVANT 55303126
IMPOTS(B –A) 920508 4176468 12410441 16030855 25057830 34153264 39295979 44026775
IBS(20%) 184102 835294 2482088 3206171 5011566 6830653 7859196 8805355 11060625
RESULTAT NET D’IMPOTS 736406 3341174 9928353 12824684 20046264 27322611 31436783 35221420 44242501
MBA 57143617 59748385 66335564 69231895 76453475 83729822 87843994 91628631 100649712
MBA CUMULE 310499103 370247488 436583052 505814947 582268422 665998244 753842238 845470869 946120581
Vers l’année N+16, le total des ventes est de 196.554.675Ar et redevance de 23.150753Ar d’où total CA égale à 219.705.428Ar et total des produits
égale à 220.065.428Ar, tandis que le total des charges est de 159304683Ar ce qui conduit à avoir le résultat avant impôts de 60760745Ar net d’impôts
égale à 48608596Ar , d’ou MBA égale à 105015807et MBA cumulé égale à946120581+105015807=1051136388
Les marges brutes d’autofinancement (MBA) se calculent par :

MBA = Résultat Net + Amortissement
Elles ne cessent d’augmenter pendant les dix années d’activité. Telle est la preuve que le projet dispose d’une capacité de remboursement du crédit
demandé. Le résultat s’obtient par l’application de la formule : Résultat avant impôt = produits - charges
87
Section 2 : PLAN DE TRESORERIE

Le plan de trésorerie va servir de balise pour le trésorier qui doit veiller à la solvabilité de l’entreprise. Parallèlement à ce que nous avons
fait pour les comptes de résultat, nous allons aussi étudier des plans de trésorerie.
TABLEAU N°39 : Plan De Trésorerie
DESIGNATION N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6
ENCAISSEMENT
Chiffre d’affaire 80077800 92035470 97536000 103366491 109546880 121098098 123042380
Apport en numéraire 10000000
Subvention 870000000
Emprunt à LMT 20000000
TOTAL ENCAISSEMENT 900000000 80077800 92035470 97536000 103366491 109546880 121098098 123042380
DECAISSEMENT
Investissement 890000000
Achat carburant 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000
Fournitures consommables 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000
Entretiens et reparation 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000
location 720000 720000 720000 720000 720000 8400000 840000
Communication 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000
Impots et taxes 2282170 2624495 2781965 2948880 3125813 3313362 3512164
Charges de personnels 34560000 34560000 37382400 37382400 41120640 41120640 45232704
Charges financiere 2000000 1800000 1600000 1400000 1200000 1000000 800000
Remboursement dette 2000000 2000000 2000000 2000000 2000000 2000000 2000000
TOTAL DECAISSEMENT 890000000 64242170 64384495 67164365 67131280 70846453 78514002 75064868
SOLDE 10000000 15835630 27650975 30371635 36235211 38700427 42584096 47977512
TRESORERIE DEBUT DE 25835630
PERIODE 10000000 10000000 53486605 83858240 120093451 158793878 201377974
TRESORERIE FIN 25835630
DE PERIODE 10000000 53486605 83858240 120093451 158793878 201377974 249355486
88
DESIGNATION N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12 N+13 N+14 N+15
ENCAISSEMENT
Chiffre d’affaire 130403316 138205920 146476669 155243663 164536680 179387275 184828914 195897043 207269265
Apport en numéraire
Subvention
Emprunt à LMT
TOTAL ENCAISSEMENT 130403316 138205920 146476669 155243663 164536680 179387275 184828914 195897043 207269265
DECAISSEMENT
Investissement
Achat carburant 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000 21600000
Fournitures consommables 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000
Entretiens et reparation 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000 700000
location 840000 840000 840000 960000 960000 960000 960000 960000 1080000
Communication 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000 180000
Impots et taxes 3722893 3946267 4183043 4434025 4700067 4982071 5280995 5597855 5933726
Charges de personnels 45232704 49755974 49755974 54731572 54731572 60204729 60204729 66225202 66225202
Charges financiere 600000 400000 200000 0 0 0 0 0 0
Remboursement dette 2000000 2000000 2000000 0 0 0 0 0 0
TOTAL DECAISSEMENT 75075597 79622241 79659017 82805597 83071639 88826800 89125724 95463057 95918928
SOLDE 304830754 363414433 430232085 502670151 584135192 674695667 770398857 870832843 982183180
TRESORERIE DEBUT DE
PERIODE
249503035 304830754 363414433 430232085 502670151 584135192 674695667 770398857 870832843
TRESORERIE FIN
DE PERIODE
304830754 363414433 430232085 502670151 584135192 674695667 770398857 870832843 982183180
Ce tableau nous montre que l’entreprise connaissait un accroissement depuis sa création.

D’après cette analyse financière de l’entreprise , elle présente une situation saine, nous verrons dans la suite de notre étude le tableau de
grandeurs caractéristique de gestion.
89
Section 3 :TABLEAU DE GRANDEUR CARCTERISTIQUES DE GESTION ou TGCG
C’est un compte de résultat prévisionnel présenté sous une autre forme. Il nous permet
de mesurer la performance de l’exploitation à un moment donné.
Le tableau de Grandeurs Caractéristiques de Gestion est un état qui représente une série
d’agrégats expliquant la formation de résultat net de l’exercice. On l’appelle aussi Compte de
Résultat en liste.
Dans le compte de gestion, on affecte les rubriques suivantes :

 Le chiffre d’affaires annuel : (ventes) ;
 La valeur ajoutée : Production de l’exercice – Consommations Intermédiaires.

Comptablement, la valeur ajoutée est égale à la différence entre la production de
l’exercice et la somme des charges de la société ou consommations intermédiaires.
La valeur ajoutée est un instrument de mesure :
 Pour déterminer la richesse créés par l’entreprise ;
 Pour cerner la taille économique de l’entreprise ;
 Pour marquer la contribution de l’entreprise à l’économie nationale.
Elle renseignement la véritable production économique de l’entreprise et la marge sur valeur
apportée par la société.
 Excédent Brut de l’exploitation (E.B.E) :

C’est un indicateur de rentabilité réelle d’exploitation. Il mesure l’efficacité de l’outil
de productions (marge dégagée par l’exploitation). En effet, c’est le résultat dégagé par les
seules opérations d’exploitation indépendamment des politiques d’amortissements, des
financements, de dividende de l’entreprise. C’est la ressource fondamentale que l’entreprise
tire de son exploitation avant l’impôt sur le bénéfice.
 Résultat d’exploitation :
C’est le résultat permet la comparaison entre entreprises et indépendantes de leur
structure financière.
 Résultat financier :
C’est le reflet des besoins et des excédents de financement de l’entreprise.
 Résultat exceptionnel :
C’est le résultat représenté par les produits et les charges à l’occasion des opérations
inhabituelles réalisées au cours de la période.
 Résultat avant impôt :

Il permet de déterminer le montant de l’impôt sur bénéfice à percevoir par
l’administration fiscale.
 Résultat net :
C’est le résultat final figurant au passif du bilan.
90
TABLEAU N°40: Tableau de Grandeurs Caractéristiques de Gestion (T.G.C.G.) (en ariary)

RUBRIQUE ET ANNEE N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6
Chiffre d’affaire 80077800 92035470 97536000 103366491 109546880 116098098 123042380
Production stockée 0 0 0 0 0 0 0
Production immobilisée 0 0 0 0 0 0 0
1-PRODUCTION DE L’EXERCICE 80077800 92035470 97536000 103366491 109546880 116098098 123042380
Achats consommés 21800000 21800000 21800000 21800000 21800000 21800000 21800000
Charge externe 1600000 1600000 1600000 1600000 1600000 1720000 1720000
2-CONSOMMATION INTERMEDIAIRE 23400000 23400000 23400000 23400000 23400000 23520000 23520000
3-VALEUR AJOUTEE ou VA=1-2 56677800 68635470 74136000 79966491 86146880 92578098 99522380
-Subvention d’exploitation 0 0 0 0 0 0 0
-Charge du personnel 34560000 34560000 37382400 37382400 41120640 41120640 45232704
-Impôts et taxes 2282170 2624495 2781965 2948880 3125813 3313362 3512164
4-EXCEDENT BRUTE
D’EXPLOITATION ou EBE 19835630 31450975 33971635 39635211 41900427 48144096 50777512
-Dotations aux amortissements 56467211 56467211 56467211 56467211 56467211 56407211 56407211
5-R ESULTAT D’EXPLOITATION -36631581 -25016236 -22495576 -16832000 -14566784 -8263115 -5629699
-Produit financier 0 0 0 0 0 0 0
-Charge financière 2000000 1800000 1600000 1400000 1200000 1000000 800000
6-RESULTAT FINANCIER (2000000) (1800000) (1600000) (1400000) (1200000) (1000000) (800000)
7-RESULTAT EXCEPTIONNEL 0 0 0 0 0 5000000 0
8-RESULTAT AVANT IMPOTS (38631581) (26816236) (24095576) (18232000) (15766784) (4263115) (6429699)
9-IBS - - - 0 0 0 0
10-RESULTAT NET D’IMPOTS (38631581) (26816236) (24095576) (18232000) (15766784) (4263115) (6429699)
Où
La Marge commerciale: c'est l'indicateur de performance de l'activité commerciale ( on ne peut la calculer que dans le cas où il y a une activité commerciale).
Dans le cas d’une entreprise commerciale c’est le seul poste qui permet de couvrir tous les autres frais.
La Valeur ajoutée: elle tient compte des consommations, elle mesure la création de richesse dégagée par les activités commerciales, industrielles ou de service,
elle sert à rémunérer les facteurs de production. C’est un élément qui permet de calculer le PIB au niveau national.
L'EBE: il tient compte des charges de personnel et des taxes, il permet de mesurer la performance de la rentabilité de l'exploitation avant incidence des produits
et des charges calculés; c'est le SIG le plus important, il représente réellement le résultat de l'activité de l'entreprise puisqu'il ne fait intervenir que les charges
et produits dus à l'activité de l'entreprise, et qu il ne tient PAS encore compte des charges et produits calculés pour des raisons fiscales mais qui ne sont pas
décaissées ou encaissées et quil n’est PAS non plus influencé par les résultats financiers et exceptionnels
Résultat d'exploitation: il tient compte des amortissements, c'est résultat dégagé par les activités habituelles de l'entreprise (cette fois-ci il tient compte des
mesures fiscales prises par l'entreprise).
91
N+7 N+8 N+9 N+10 N+11 N+12 N+13 N+14 N+15

130403316 138205920 146476669 155243663 164536680 174387275 184828914 195897043 207629265
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
130403316 138205920 146476669 155243663 164536680 174387275 184828914 195897043 207629265
21800000 21800000 21800000 21800000 21800000 21800000 21800000 21800000 21800000
1720000 1720000 1720000 1840000 1840000 1840000 1840000 1840000 1960000
23520000 23520000 23520000 23640000 23640000 23640000 23640000 23640000 23760000
106883316 114685920 122956669 131603663 140896680 150747275 161188914 172257043 183869265
0 0 0 0 0 0 0 0 0
3722893 3946267 4183043 4434025 4700067 4982071 5280995 5597855 5933726
45232704 49755974 49755974 54731572 54731572 60204729 60204729 66225202 66225202
57927719 60983679 69017652 72438066 81465041 85560475 95703190 100433986 111710337
56407211 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211 56407211
1520508 4576468 12610441 16030855 25057830 29153264 39295979 44026775 55303126
0 0 0 0 0 0 0 0 0
600000 400000 200000 0 0 0 0 0 0
(600000) (400000) (200000) 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 5000000 0 0 0
920508 4176468 12410441 16030855 25057830 34153264 39295979 44026775 55303126
184102 835294 2482088 3206171 5011566 6830653 7859196 8805355 11060625
736406 3341174 9928353 12824684 20046264 27322611 31436783 35221420 44242501
L’examen d’ensemble des différentes soldes intermédiaires de gestion ainsi que leurs variations sur la période observée indique que la
situation de l’entreprise s’améliore d’année en année.
Nous pouvons donc présenter dans la section suivante le bilan prévisionnel.
92
. Section 4: BILAN PREVISIONNEL
Le bilan comporte d’un côte « l’actif du bilan » : il représente tous ce que l’entreprise
Possède. De l’autre côté, « le passif du bilan » : représente tout ce que l’entreprise doit (les
dettes).
L’étude du bilan de plusieurs exercices successifs permet de déceler les caractéristiques et
l’évolution de l’entreprise étudiée .Pour ce projet, les différents bilans prévisionnels nous
indiquent la situation patrimoniale de l’entreprise.
4.1- Bilan D’ouverture
Le bilan d’ouverture c’est l’état récapitulatif des actifs, des passifs et des capitaux
propres de l’entité, avant le commencement de l’exercice comptable
TABLEAU N°41 : Tableau du Bilan d’ouverture de l’Année N(En Ariary)
ACTIF PASSIF
Libellés Montant Libellés Montant
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
-Frais d’établissement 300.000 -Capital social 90.000.000

-Bâtiments et Construction 21.500.000
-Aménagements et installations 4.400.000 -Subvention 790.000.000
-Matériels et outillages 850.339.300
-Matériels et mobiliers de bureau 950.000 DETTES
-Matériels informatiques 2.270.000
-Autres Immobilisations 10.240.700 Emprunt à LMT 20.000.000
ACTIF CIRCULANT
Banque 10.000.000
TOTAL 900.000.000 TOTAL 900.000.000
Le bilan donne des informations sur l’état de santé en général de l’exploitation. Le

bilan prévisionnel présenté ici montre les aménagements du poste actif et du poste passif,
ainsi que les augmentations des ressources, lors de la période de démarrage et les différentes
utilisations de ces fonds. L’étude s’étend sur Quinze années de prévision
Pour la suite, nous allons analyser les bilans prévisionnels pour cinq années d’exercice.
93
TABLEAU N°42 : Bilans prévisionnels de la première au Sixième année

Amortissem
INTITULE Montant Brut ent N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
Annuel
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisation
incorporelle
Frais d’établissement 300000 60 000 240000 180 000 120 000 60 000 0 0
Immobilisations
corporelles
Bâtiments et constructions 21 500 000 716666 20783334 20 066 668 19 350 002 18 633 336 17 916 670 17 200 004
Aménagem et installations 4 400 000 440000 3960000 3 520 000 3 080 000 2 640 000 2 200 000 1 760 000
Matériels et outillages 850339300 53582475 796756825 743 174 350 689 591 875 636 009 400 582 426 925 528 844 450
Matériels et mob de bureau 950000 190000 760000 570 000 380 000 190 000 0 0
Matériels informatiques 2270000 454000 1816000 1 362 000 908 000 454 000 0 0
Autres immobilisations 10240700 1024070 9216630 8 192 560 7 168 490 6 144 420 5 120 350 4 096 280
ACTIF CIRCULANT
Banque 10000000 25835630 53486605 83858240 120093451 158793878 201377974
900000000 56 467 211 859368419 830 552 183 804 456 607 784 224 607 766 457 823 752 634 708
TOTAL
PASSIF N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5

CAPITAUX PROPRES
Capital social 250000000 250000000 250000000 250000000 250000000 250000000 250000000
Subvention 630000000 630000000 630000000 630000000 630000000 630000000 630000000
Résultats net (38631581) (26816236) (24095576) (18232000) (15766784) (11823115)
Report à nouveau (38631581) (65447817) (89543393) (107775393) (123542177)
DETTES
Emprunt à LMT 20000000 18000000 16000000 14000000 12000000 10000000 8000000
900000000 859368419 830552183 804456607 784224607 766457823 752634708
TOTAL
Ces tableaux montrent que le patrimoine de l’entreprise ne cesse d’augmenter. Et parallèlement à cela, le résultat ne cesse de croître
aussi. Le projet est bien faisable.
94
De plus, la durée d’amortissement des équipements et matériels solaires peut aller plus
loin selon la régularité de leur maintenance et entretien (jusqu’à plus de 30ans).
.
Une fois faisable, nous avons besoins d’apporter quelques précisions pour confirmer
les constatations sur les précédentes études. Nombre d’indicateurs nous permettent de mesurer
ses valeurs nous amenant à évaluer ses aspects du point de vue économique, financière et
social dans notre prochain chapitre.
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET

Nous verrons successivement tout au long de ce chapitre l’évaluation économique,
l’évaluation financière et l’évaluation sociale du projet.
En suivant ce plan, nous allons commencer donc par l’évaluation économique du projet
Section 1 : EVALUATION ECONOMIQUE

Il s’agit de la valorisation des ressources d’énergies renouvelables, l’augmentation du
PIB, l’apport en valeur ajoutée, en impôt IBS), les revenus, la satisfaction des besoins et de la
formation professionnelle.
1.1- Valorisation des ressources d’énergies renouvelables

La création de ce projet permet de promouvoir l’exploitation des énergies
renouvelable.
Contrairement aux ressources conventionnelles telles que le nucléaire ou les combustibles
fossiles de matières extraite du sous-sol de la terre qui provoque des dégâts à long terme plus
ou moins important sur l’environnement, les énergies renouvelables ont recours à des flux
naturels qui traversent de façon plus ou moins permanente la biosphère. Comme elles
n’utilisent qu’une infime partie de ces flux , elles sont inoffensives pour l’environnement
naturel aussi bien localement que globalement.
1.2- Augmentation du PIB

Le PIB est la somme des valeurs actuelles de toutes les activités économiques sur le
territoire national. Le projet contribue au PIB par la richesse qu’elle crée et à l’équilibre de la
balance commerciale, du fait qu’il n’est pas nécessaire d’importer.
1.3- Apport en valeur ajoutée :

Au niveau de la nation, la valeur ajoutée permet de mesurer la contribution productive
d’une entreprise à la richesse globale.
Elle représente donc la contribution productive d’une Entreprise à la richesse globale à

l’échelle nationale.
Valeur ajoutée = Production de l’exercice + Marge commerciale – Consommation
intermédiaire
95
.TABLEAU N°43 : Calcul de la valeur ajoutée
Rubrique et Année N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6

1-Production de l’exercice 80077800 92035470 97536000 103366491 109546880 116098098 123042380
2-Consommation intermédiaire 23400000 23400000 23400000 23400000 23400000 23520000 23520000
3-Valeur ajoutée
56677800 68635470 74136000 79966491 86146880 92578098 99522380
D’après ce tableau, nous avons pu constatér que la valeur ajoutée reste inchangée. Ce qui signifie que notre projet contribue
pleinement à l’amélioration de la richesse nationale.
1.4 – Impôt sur les bénéfices ou IBS :
Comme nous le savons, l’impôt est un prélèvement effectué par l’administration étatique pour assurer la couverture des charges
publiques. Le taux de l’IBS à Madagascar est de 20% du Bénéfice net. Néanmoins l’entreprise nouvellement créé bénéficie d’une aide fiscale
de ne pas payer l’IBS que vers la troisième année de son exercice. L’impôt est donc essentiel pour l’Etat pour se procurer les ressources qui lui
fonctionner Permettent de faire les services publics d’intérêt général (armée, police, justice, éducation nationale,…).Et nous avons constaté que
l’IBS que nous procurerons à l’Etat est assez élevé et augmente avec le temps.
1.5 – Revenus :
Si le développement économique se traduit par l’amélioration du niveau de vie, la réalisation de ce projet contribuera pleinement à
cette fin, grâce aux revenus que procure le site aux travailleurs. L’octroi d’un revenu constitue une nette amélioration de leur niveau de vie.
De plus, le projet contribuera à la résorption du chômage. En effet, le chômage a toujours constitué un problème pour un pays en voie de
développement comme le nôtre : ces nouveaux emplois que nous procurerons sur le marché du travail seront porteur pour l’économie nationale
96
1.6 – Satisfaction des besoins :

A première vue, nous pouvons dire que la satisfaction des besoins ne doit pas figurer
dans l’évaluation économique. Pourtant, la collectivité a des besoins et la satisfaction des
besoins lui est un avantage. Et quand nous parlons de collectivité, nous parlons de l’Etat.
1.7- Formation professionnelle :

La formation professionnelle contribue à l’élévation du niveau intellectuel de la
population. Elle lui permet d’acquérir des connaissances supplémentaires qui faciliteront
l’obtention d’un emploi d’où l’amélioration du niveau de vie.
Le niveau intellectuel est aussi bénéfique pour le pays car plus le niveau est élevé, plus
la production augmente que ce soit du bien ou du travail.
En somme, la réalisation de ce projet apportera beaucoup de choses au pays sur le plan

économique. : Valorisation des ressources d’énergies renouvelables, augmentation du PIB,
apport en valeur, ajoutée, impôt, revenu satisfaction des besoins et formation professionnelle.
D’ailleurs, c’est écrit dans un projet de loi 1998 que nous avons pu consulter au ministère du
l’économie et du budget que : « le secteur privé devrait prendre le relais suite à la stratégie de
croissance de l’entreprise basée sur la relance d’investissement ».
Si tels ont été les paramètres économiques du projet, notre prochaine section sera
donc consacrée à l’évaluation financière.
Section 2 : EVALUATION FINANCIERE

A fin d’évaluer financièrement notre projet, nous allons procéder selon deux
paramètres :
 évaluation selon les outils d’évaluation
 évaluation selon les critères d’évaluation.
2.1- Evaluation sur les outils d’évaluation

Pour cela, nous avons quelques outils qui nous permettront de juger si l’investissement
n’est pas en vain. Ces outils sont :
 la valeur actuelle nette (VAN)
 le taux de rentabilité interne (TRI)
 le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
 l’indice de profitabilité (IP)
 Ratio de productibilité (Rp)
Nous allons donc voir successivement ces outils dans la suite de notre travail. Mais pour
pouvoir calculer ces outils nous ne devons connaître d’abord notre marge brute
d’autofinancement (MBA).
97
2.1.1- Marge brute d’autofinancement ou (MBA)

Le taux d’actualisation appliqué est le taux d’intérêt (12%) .
Les calculs de la MBA sont résumés dans le tableau ci-après : TABLEAU N°44 : Marge brut d’autofinancement cumulé
Rubrique et année N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6 N+7

MBA
9435630 19990975 22132035 27381235 29195212 32388568 37050252 57143617
Coeff d’actualisation de
0,89 0,80 0,71 0,63 0,57 0,51 0,45 0,40
12%=(1+i)-n
MBA actualisé 8397711 15992780 15713745 17250178 16641271 16518170 16672613 22857447
MBA actualisé cumulé 8397711 24390491 40104236 57354414 73995685 90513855 107186468 130043915
Rubrique et année N+8 N+9 N+10 N+11 N+12 N+13 N+14 N+15 N+16
MBA
59748385 66335564 69231895 76453475 83729822 87843994 91628631 100649712 105015807
Coeff d’actualisation
0,36 0,32 0,29 0,26 0,23 0,20 0,18 0,16 0,15
de 12%=(1+i)-n
MBA actualisé 21509419 21227380 20077250 19877904 19257859 17568799 16493154 16103954 15752371
MBA actualisé cumulé 151553334 172780714 192857964 212735868 231993727 249562526 266055680 282159634 297912005
98
Ce tableau nous permet de constater que la MBA commence à être positive dès le début de l’exploitation. Ce projet sera rentable. Le
montant de la VAN sera largement supérieur à zéro.
2.1.2- Valeur actuelle nette ou VAN

C’est la somme des MBA actualisées diminuée du montant de l’investissement l.
VAN =  MBA actualisée – Investissement (subventions déduites)
AN u :
VAN = 266055680 – 250 000 000
VAN = 16 055 680 >0
La VAN est largement supérieur à 0, le taux de rentabilité est donc supérieur au taux exigé. Ainsi que le montant des investissements
(subventions déduites) Ar 250 000 000 est récupéré et que notre projet dégage un excédent de liquidité de Ar 16.055.680
. La VAN positive signifie que si l’on investit un montant de 250 000 000 Ariary dans ce projet , à l’espace de 15 ans, on espère recevoir
immédiatement 16 055 680 Ariary en sus. L’opération est donc avantageuse D’où notre projet est rentable
REMARQUE :
La subvention, désormais bien connue dans les projets photovoltaïques, permet de réduire les coûts d’investissement. Elle présente les
avantages de s‘appliquer immédiatement, d’être relativement sûre et de pouvoir faire appel aux fonds environnementaux comme :
- Le Mécanisme de Développement Propre qui permet aux entités des secteurs public et privé des Pays Industrialisés de développer dans les
Pays Emergents, des activités réduisant les émissions de gaz à effet de serre pour acquérir des crédits en retour (ces crédits pouvant
ensuite être utilisés par les parties engagées pour réduire leurs propres émissions ou vendues sur le marché libre).
- Le Fond pour l’Environnement Mondial (GEF en anglais) qui, depuis 1991, octroie des subventions aux Pays en Développement pour des
projets respectueux de l'environnement.
D’après une analyse d’experts en installations photovoltaïques, l’investissement en photovoltaïque demande un budget colossal auquel
l’investisseur privé ne peut pas assurer à 100%, donc une subvention seule peut difficilement rentabiliser un projet photovoltaïque. Elle est
.désormais mis en place pour être un mécanisme de soutien qui rendrait attrayant l’investissement photovoltaïque… puisque pour une
installation de 5 MWc (qui correspond au plus grande installation disponible), un tarif de rachat de 10 c€/kWh (supérieur au coût de
production de la turbine à gaz), il faudrait une subvention sur l’investissement de 71% pour obtenir une VAN positive (ce qui demanderait des
budgets colossaux à mettre en place dans le cadre d’un programme photovoltaïque)
99
2.1.3- Taux de rentabilité interne ou (TRI)

C’est le taux d’actualisation qui rend la MBA actualisée cumulée égale à l’investissement
initial. Il doit être supérieur ou égal au taux d’actualisation. Il permet à prévoir aussi si
l’emprunt effectué ne conduit pas à une perte.
TABLEAU N°45 : Les Marges brute d’autofinancement et ses valeurs actuelles
ANNEE MBA Coefficient MBA MBA Coefficient MBA MBA
d’actualisat actualisé Actualisé d’actualisati actualisé Actualisé
ion cumulé on cumulé
13% 12%
N 9435630 0,88 8303354 8303354 0,89 8397711 8397711
N+1 19990975 0,78 15592961 23896315 0,80 15992780 24390491
N+2 22132035 0,69 15271104 39167419 0,71 15713745 40104236
N+3 27381235 0,61 16702553 55869972 0,64 17250178 57354414
N+4 29195212 0,54 15765415 71635387 0,57 16641271 73995685
N+5 32388568 0,48 15546513 87181900 0,51 16518170 90513855
N+6 37050252 0,43 15931608 103113508 0,45 16672613 107186468
N+7 57143617 0,38 21714575 124828083 0,40 22857447 130043915
N+8 59748385 0,33 19716967 144545050 0,36 21509419 151553334
N+9 66335564 0,29 19237314 163782364 0,32 21227381 172780714
N+10 69231895 0,26 18000293 181782657 0,29 20077250 192857964
N+11 76453475 0,23 17584299 199366956 0,26 19877904 212735868
N+12 83729822 0,20 16745964 216112920 0,23 19257859 231993727
N+13 87843994 0,18 15811919 231924839 0,20 17568799 249562526
N+14 91628631 0,16 14660581 246585420 0,18 16493154 266055680
: 769689290
Le taux de rentabilité interne (TRI) équivaut au taux d’actualisation qui annule la VAN soit
D’après ce tableau, le taux exact est compris entre 12% et 13%. En faisant une
extrapolation proportionnelle, on a les résultats suivants :
( )( )
i = 12 +
( )
i = 12,824%
Le taux de rentabilité est supérieur au taux exigé (taux d’emprunt = 10%). Alors que
l’unité dispose une marge d’emprunt acceptable de 2,824% et que le projet est acceptable.
2.1.4- Délai de récupération des capitaux investis ou (DRCI)
C’est le délai où l’investissement initial est totalement récupéré.

D’après le tableau de la MBA ci dessus, le montant investi sera récupéré entre l’année 14 et
l’année 15 :
Année N+13 : 249562526
Investissement :250 000 000
Année N+14 : 266055680
En faisant une interpolation linéaire, nous avons :
100
(250 000 000 - 249562526)
DRCI =14 +
(266055680 - 249562526
DRCI = 14,023 ans
C'est-à-dire, l’investissement sera récupéré après 14 ans 8 jours après le temps de

. démarrage du projet. Le projet est donc rentable, le DRCI n’a pas dépassé l’année 15.
2.1.5- Indice de profitabilité ou (IP)

L’indice de profitabilité sert à mesurer directement le profit engendré par
l’investissement. Il est obtenu par la formule suivante :
 MBA actualisée
Ip =
Investissement initial
Par calcul donc, il est de :
266 055 680
Ip =
250 000 000
Ip = 1.064 > 1
La réalisation de l’investissement considéré consiste donc, à avoir Ar1,064 par Ar1

décaissé c’est à dire queAr1 des capitaux investis génère Ar 0.064 de bénéfice. De ce fait,
l’opération est avantageuse.
2.1.6- Le ratio de productibilité ou Rp :

C’est le rapport entre la production escomptée annuelle en KWh /an et la puissance
installée en KWc.
Il se calcule de la manière suivante :
Production escomptée annuelle
Rp =
Puissance installée
AN u :
45049 KWh/ an
RP =
40KWc
101
Rp =1126,25>1000
L’installation est considérée comme si elle a reçu un fort ensoleillement. Mais il faut
noter que ce résultat n’est pas le même tout l’année du fait que nous avons le minimum de
radiation solaire du mois de juin.
En tout cas, comme l’installation est modulable, nous pouvons effectuer des
ajustements à tout moment sans que l’exploitation s’arrête.
près cette évaluation selon les outils d’évaluation, nous allons continuer avec
l’évaluation selon les critères d’évaluation.
2.2- Evaluation selon les critères d’évaluation
A part de ces outils que nous venons de voir ci-dessus, il y a encore l’évaluation sur
les critères d’évaluation tels que :
La pertinence
L’efficacité
L’efficience
La durée de vie
Nous allons voir donc un à un ces critères d’évaluation.
2.2.1- Pertinence
L’entreprise atteint ses objectifs par rapport aux besoins et aux attentes du réseau. De
plus ce présent projet est faisable, donc l’entreprise est pertinente.
2.2.2- Efficacité
Notre entreprise manifeste son efficacité parce qu’elle se montre apte à atteindre les
objectifs de gestion qui lui a été assignée par les responsables dont elle dépend.
Vu l’accroissement de notre résultat par an et sans tenir compte des coûts, on peut dire
que notre projet est efficace.
2.2.3- Efficience
Notre entreprise fait preuve d’efficience parce qu’elle manifeste son aptitude à tirer
parti au mieux des ressources qui lui est confiée. Son efficience traduit donc sa productivité.
2.2.4- Durée de vie du projet
Nous avons effectués une étude sur quinze ans à partir de la quelle nous avons pu
constater que l’entreprise pourra récupérer la somme des capitaux investis entre la quatorzième
et la quinzième année (DRCI = 14ans 8 jours). Avec une marge brute d’autofinancement
de Ar 769 689 290 à la quinzième année, l’entreprise pourra survivre pendant une longue durée
102
en faisant un réinvestissement et/ou une extension des activités. Ce qui permet de dire que
notre projet est viable à long et moyen terme.
Enfin, l’impact du projet peut être aussi mesure sur son aspect social. Nous verrons
les détails dans l’évaluation sociale du projet que nous verrons dans la suite de notre étude.
Si telle est le résultat de l’évaluation financière du projet, nous allons terminer cette
partie avec l’évaluation sociale du projet.
Section 3 : EVALUATION SOCIALE
Le projet aura des impacts positifs pour la zone du projet et les communautés qui s’y
trouvent. Pendant la phase de construction, le projet va créer des emplois directs et indirects. et
.de nouvelles opportunités génératrices de revenu à deux niveaux. Ces emplois indirects sont
notamment liés à l’augmentation de l’activité des entreprises locales existantes pour la
fourniture de matériaux et d’équipements nécessaires à l’activité d’entreprise pour
l’assemblage du champ solaire. Pendant la phase d’exploitation, une centrale PV sur le site
embauchera des employés à plein temps.
Le projet aura d’autres impacts sociaux positifs :
Le projet facilitera l’électrification des zones rurales et périurbaines et permettra
l’accès à l'énergie électrique à des catégories sociales jusqu'ici exclues, réduisant l'isolement de
diverses régions. Il contribue à l’amélioration de niveau de vie de chaque individu, à savoir :
accès à l’information et le développement des conditions de soins de sante, réduction de
l’insécurité rurale à travers l’amélioration de l’éclairage public. Les technologies proposées
dans le cadre du projet contribueront à développer des expertises nationales par la formation des
techniciens aux nouvelles technologies d’énergies renouvelables et non polluantes. Cette
expertise pourra être partagée dans la sous-région et dans d’autres régions. Le site devant abriter
le projet est libre de toute occupation et ce projet ne nécessite aucune destruction d’habitat,
déplacement de population ou d’activités économiques. Le site du projet est situé sur un terrain
qui n’avait pas de vocation économique particulière.
Sur le plan environnemental, on peut dire que le photovoltaïque est l’un des moyens de
production d’électricité les plus écologiques vu que les matériaux de base (verre, silicium et
Composants électroniques) peuvent tous être réutilisés ou recyclés sans inconvénient. Le
photovoltaïque contribue à la réduction de l’émission de gaz à effet de serre facteur du
réchauffement climatique terrestre. Par rapport à d’autres moyens de production d’électricité,
aucun bruit gênant et destructif de l’environnement n’est constaté.
L’entreprise projette de mettre en place un système de management environnemental et
social qui intègre l’hygiène et la sécurité et ceci à la fois pendant la phase de construction et la
phase d’exploitation, et que des rapports de suivi environnementaux seront produits
annuellement et transmis aux autorités concernées et aux bailleurs de fonds
Après ces évaluations du projet, nous pouvons dire que le projet est très intéressant sur
.tous les points de vue (économique, financier, social surtout environnemental). En un mot, il
est bénéfique pour l’Etat, l’opérateur et la société.
La réussite du projet dépend toutefois de l’implication totale des personnes concernées
(employés, opérateur), de toutes les parties prenantes (Etat, Compagnie d’électricité, Agence
national et bailleur / ou international travaillant pour la préservation de l’environnement), du
suivi du calendrier de réalisation et surtout du budget préétabli
103
CONCLUSION GENERALE
Avec ce mémoire, nous pensons avoir apporté suffisamment d’informations et

d’arguments convaincants pour un projet d’installation d’une centrale hybride solaire photo
voltaïque –diesel implanté sur le sol de Manombo ANDOHANILAKAKA).
104
L’un des moyens de produire l’électricité photovoltaïque de proximité est donc la

réalisation de ce projet. Il est donc nécessaire de suivre un certain nombre de démarche
avant de concevoir l’installation : le financement de l’investissement (subventions, crédit
d’impôt, emprunt,…), l’urbanisme (permis de construire, déclaration de travaux), l’obtention
du statut du producteur bénéficiant avec la d’une obligation d’achat, les relations JIRAMA
Non seulement, nous pouvons produire de proximité mais encore nous participons
concrètement à la protection de l’environnement et à l’avènement du développement durable.
D’une manière général, nous avons vu au cours de notre étude que notre projet répond
parfaitement à ces diverses conditions sus énumérées. En effet, ce projet va produire et vendre
annuellement environ 45049,392KWh de courant alternatif au réseau électrique basse tension
(220V).
Après analyse de la fiabilité des sources de données toute en tenant compte des
recommandations (financières et techniques).nous avons pu dégager que, la centrale solaire sise
à Manombo be commune ANDOHANILAKAKA, avec un investissement évalué à Ar
900 000 000 subventionné à 70%, dont Ar 250 000 000 d’apport en fonds propre et
Ar 20 000 000 d’emprunt présente une valeur actuelle nette de Ar16 055 680, et de
rentabilité interne de 12,824%, un indice de profitabilité de 1,064.
Le temps de retour brut (DRCI) de l’investissement auquel l’on a déduit les subventions, est
de 14ans, 8jours
L’étude effectuée a montré que ce projet de création d’une centrale hybride solaire
photovoltaïque –diesel à Manombo be ANDOHANILAKAKA est rentable aussi bien sur le plan
financier, social qu’environnemental à conditions que des mesures d’accompagnements
soient fournis.
Ces mesures concernent les subventions des équipements solaires, les subventions
du bailleur lui permettant d’avoir le financement total de la production photovoltaïque diesel
, et le dernier le plus important c’est la législation fixant les différents droit des producteurs
y afférents (taux bancaire, don en matériels), et la recherche des partenaires
étrangers ou nationaux ne sera que bénéfique..
Si toutes les conditions sont respectées, le site nous procurera les profits prévus (éco
nomique et surtout le respect de l’environnement). Sa réalisation prendra énormément part au
développement de la capital et du pays entier (apport en valeur ajoutée, création d’emplois,
utilisation d’énergie propre,…). On pourra même envisager de créer d’autres sites dans
d’autres endroits spécifiques au projet (objet d’un autre projet).
Sans les mesures d’accompagnements, ce projet restera un rêve. En effet, aucune

banque n’accepterait d’emprunter à un taux 10%.
De plus, il est difficile pour les organismes privés de subventionner ce genre d’activité qui
n’est pas une petite affaire. D’où la solution est de segmenter les subventions dès l’acquisition
des matériels et équipements jusqu’à la vente finale.
Pour l’avenir, le concept du centrale solaire présente une bonne perspective du fait que le
coût des modules solaires diminue de 10% tous les ans. Mais le plus spectaculaire dans cette
histoire, c’est la découverte de nouveaux matériels tels que les couches minces qui vont
105
remplacer le silicium. Ces matériels semblent plus rentables techniquement et

économiquement. Et le dernier qui n’est pas le moindre, il y a aussi l’utilisation des
concentrateurs par les Espagnols qui présentent un rendement beaucoup plus important des
modules.
Selon l'Office of Technology Assessment du Congrès Américain, les réserves

mondiales connues de pétrole seront épuisées en 2037 et parallèlement, la demande d'énergie
ne cesse d'augmenter (la production mondiale d'électricité a triplé depuis 1960). Ainsi,
l'énergie photovoltaïque semble plus que jamais une énergie d'avenir.
D’ailleurs, l'énergie solaire est une source inépuisable et très importante. En effet,
même si seulement un millième de l'énergie solaire disponible était utilisée, cela
représenterait plus de trois fois la consommation énergétique de l'ensemble des habitants de la
planète.
Nous sommes à votre disposition pour toutes autres informations complémentaires, et

nous sommes à votre écoute pour toutes remarques sur le projet.
106
ANNEXES
Nom :
Prénom :
Domicile :
Ministère de l’Industrie
Direction de l’énergie
Objet : déclaration d’exploiter une centrale hybride solaire photovoltaïque

Diésel à Manombo commune ANDOHANILAKAKA
Monsieur le Ministre,
Ayant l’intention d’exploiter une installation de production hybride d’électricité d’une puissance
40 KW comme centrale solaire et 50KW comme centrale diesel,
J’ai l’honneur de vous faire parvenir, conformément au DECRET N° 2001 – 173fixant les
conditions et modalités d’application de la Loi n°98-032 du 20 janvier 1999 portant réforme
du secteur de l’électricité, une déclaration d’exploitation.
Vous trouverez ci – dessous les indications et les pièces suivantes exigées par le décret du
20Janvier 1999 :
1. Identité du demandeur :
2. Capacités techniques, économiques et financières du pétitionnaire :
Le coût du projet est de Ar 900 000 000, qui est financée à hauteur
 De Ar 250 000 000 par les associés
 De Ar 630 000 000 par des subventions
 De Ar 20 000 000 par un emprunt à LMT
3. Caractéristiques principales de l’installation : (informations transmises par les

installateurs)
Energie primaire : énergie radiative du soleil
Puissance crête installée : (en 40 000W)
Puissance nominale (en W)
(Puissance à la sortie de l’onduleur)
Productibilité moyenne : (en KWh/an)
(Puissance crête installée en Wc multipliée par 1200, qui est le nombre d’heures de
fonctionnement équivalent pleine puissance)
4. localisation de l’installation
5. Incidence du projet sur la sécurité et la sûreté des réseaux publics d’électricité : étant
donné la puissance de l’installation de production, l’incidence sur la sécurité et la
sûreté des réseaux publics d’électricité sera très limitée. Par ailleurs,vous trouverez ci-
joint une copie de la fiche qui a été envoyé à la Jirama pour le raccordement de
l’installation au réseau BT précisant que l’onduleur dispose des protections de
découplage nécessaire ou le certificat de conformité établi par mon installateur.
6. pplication de la législation sociale dans l’établissement : sans objet
7. Influence, sur l’environnement, du parti de production retenu : la production
d’électricité à partir d’énergie solaire est un mode de production décentralisé efficace
respectueux de l’environnement qui participe à la réduction des émissions de gaz à

effet de serre. Vous trouverez ci-joint la copie de la déclaration des travaux
démontrant la bonne insertion de l’installation dans son environnement.
8. Destination prévue de l’électricité : la totalité de la production d’électricité sera
vendue aux ménages du village de Manombo, deuxième site saphir à Madagascar.
Je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le Ministre, mes salutations les meilleures.
Lieu :
Date :
Signature
Nom :
Prénom :
Domicile :
ATTESTATION DE CONFORMITE
Je soussigné…………………………………………………………..(nom, prénom)
responsable d’une installation comprenant un générateur d’énergie photovoltaïque située à
dresse :…………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………………….
Certifie sur l’honneur que cette installation a été réalisée conformément au norme en vigueur.
Lieu :………………..
Date :………………..
Signature :……………
MANOMBO Vue Generale del’ouest

Nom :…………… ……………….

Prénom :…………………………..
Domicile :…………………………
…………………………………….
…………………………………….
Monsieur le Maire
……………………………
…………………………….
…………………………….
Objet : demande de certificat ouvrant droit à l’obligation d’achat d’électricité
Monsieur le Maire,
Ayant fait l’acquisition d’une installation de production d’électricité photovoltaïque, j’ai

l’honneur de vous demander, conformément au décret N° 2001 – 173fixant les conditions et
modalités d’application de la Loi n°98-032 du 20 janvier 1999 portant réforme du secteur de
l’électricité, de bien vouloir me délivrer un certificat ouvrant droit à l’obligation d’achat
d’électricité.
Caractéristiques de l’installation de production de l’électricité :

Localisation (adresse) :……………………………………………..
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
fnergie primaire : énergie radiative du soleil
Puissance installée : 120..KWc
Capacité de production : 140 000KWh par an
Je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le Mire, mes salutations les meilleures..
Lieu :……………………..
Date :…………………….
Signature :…………………………….
COORDONNEES UTILES AU CONTRAT D’ACHAT ET DE RACCORDEMENT
 DIRECTION DE LA PLANIFICATION
JIRAMA Antsahavola
MINISTERE DE L’ENERGIE Ampandrianomby
 DIRECTION EQUIPEMENT ELECTRICITE

JIRAMA Ambodifilao
JIRAMA Amparibe
Source :
Direction Planification de la JIRAMA Novembre 2005 / Ministère de l’énergie
HEPSUL / EDF (Electricité De France) – Août 2004
ANNEXE 2 : LES APPLICATIONS

PHOTOVOLTAÏQUES A MADAGASCAR
1. ELECTRIFICATION :
 Fenerive Est Ampasimaningory
 MAHABOBOKA : - éclairage publique et centrale photovoltaique
- points lumineux
 Mahatsinjo (sur la RN4)
 Benenitra : centrale hybride : solaire et groupe diesel (TOTAL)
Pour 7 840Wc ; 15KVA s’élève à Ar 183 000 000
 CRESAN : installation photovoltaïque
 Ankaramena (FID) :2003
Pour dix points lumineux, une pièce à la mairie, gendarme, école, CSBII
avec 1 250Wc s’élève à Ar 36 800 000 (équipements compris)
2. ALIMENTATON EN EAU PAR EFFET PHOTOVOLTAÏQUE DANS LE SUD:
REMARQUE :
Le système implique un coût d’investissement élevé (prix des panneaux solaires)
Exemple :
L’électrification d’un Centre Hospitalier (CSBII) pour cinq (5) points lumineux ; et deux (2)
autres pièces coûte dans les 16 à 20 000 000ariary y compris le coût d’installation.
Cependant, le taux d’électrification sur le territoire national est encore très faible (3%).
Source :
Direction de l’Enneige Ampandrianomby – Juin 2004
ANNEXE 3 :QUELQUES PHOTOS MONTRANT LES

VIES QUOTIDIENNES DES VILLAGEOIS
DE MANOMBO
Les élèves de Manombo en train de faire un travail

de classe en groupe. Sans électricité, ils utilisent les
lampes à pétroles
Les acheteur de saphir à Manombo en train de trier

les pierres selon les tailles et qualités
Photos montrant l’evolution de la ville de Ilakaka,,site

saphir comme Manombo be
Source :Promoteur du projet
Les
ANNEXE 4 :POTENTIALITE EN ENERGIES

RENOUVELABLES A MADAGASCAR
La place ou se trouv
Manombo ILAKAKA
MADAGASCAR
LE POTENTIEL SOLAIRE
- Irradiation : 2800h/an
- Potentiel : 1,500 – 2,100kwh/m2 /an
Source
Direction de l’Energiee Ampandrianomby
LE POTENTIEL HYDROELECTRIQUE DE
MADAGASCAR
- Potentiel estimé à 7800MW
- Seulement 165MW exploités
LE POTENTIEL EOLIEN DE
MADAGASCAR
- Vitesse du vent entre 7m/s à 9m/s

A 50m de hauteur
- A l’extrême nord et sud
Source :
Direction de l’Energie Ampandrianomby
L
ANNEXE 5 : LES DIFFERENTS TYPES D’AIDES

Energies renouvelables: toujours de grandes intentions
I- AIE
D’un côté l’Agence internationale de l'énergie (AIE) met en garde contre la faiblesse
des actions engagées pour favoriser les énergies renouvelables au regard des intentions
affichées. De l’autre, la Banque mondiale décide de donner un coup d’accélérateur à leur
développement en augmentant ses financements de 20% en moyenne par an pendant les cinq
prochaines années.
Selon une étude de l'AIE, la part des énergies renouvelables dans la consommation
énergétique des pays membres de l’AIE a diminué dans les dernières années en dépit des
intentions affichées des gouvernements. L’étude de l’AIE concerne ses 26 Etats membres
(tous les pays occidentaux plus Turquie, Hongrie, république Tchèque, Corée du Sud). Après
avoir progressé à 6% jusqu'en 1992 contre 4,6% en 1970, elle a régressé à 5,5% en 2001.
Entre 1990 et 2001, alors que la consommation énergétique globale a progressé de 1,6%
par an, la consommation issue de sources d’énergie renouvelable n’augmentait que de 1,2%. De
même, la part des renouvelables dans la production d'électricité a constamment diminué, de
24,1% en 1970 à 17,4% en 1990 et 15,1% en 2001.
L'AIE constate que les énergies renouvelables ont pâti de la baisse de la recherche
publique et des subventions à partir de 1982. Elles ont représenté seulement 7,7% des de crédits
recherche-développement consacrés à l'énergie dans la période 1987-2002, contre 8,4% entre
1974 et 1986. Et 70,4% des efforts de recherche sur l'ensemble de la période sont concentrés
dans trois pays (Etats-Unis, Japon, Allemagne).
La hausse initiale des crédits de recherche et des subventions après le choc pétrolier de
1973 a bénéficié aux filières existantes: biomasse (production d'énergie issue du bois et des
déchets biodégradables), hydroélectricité et géothermie à faible profondeur (chaleur de l'écorce
terrestre). La rechute des crédits après la baisse des prix pétroliers, au début des années 1980,
a entraîné une concentration des efforts sur les "nouvelles filières" (éolien, solaire, océan).
Eolien et solaire ont fait des bonds de production spectaculaires (23% par an entre 1980-
2001). Mais ils partaient de zéro. La biomasse représentait encore 55% de la consommation
d'énergies "propres" en 2001 et l'hydroélectricité 35% (86% de l'électricité "verte").
Face à ce constat, la Banque mondiale a annoncé qu'elle allait augmenter ses financements
en faveur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. L’organisme leur consacre
actuellement 200 millions de dollars par an. Ainsi la Banque va-t-elle doubler ces
financements d'ici 2010.
II- TOTAL ENERGIE
Le métier de photovoltaïcien est entré dans l’économie de marché depuis quelques

années. Il requiert de plus en plus de compétences au niveau de l’élaboration des plans de
financement des projets montés en partenariat (institutionnels, entreprises, utilisateurs,
ONG…).
TOTAL ENERGIE dispose à ce sujet d’une palette de solutions en adéquation avec les
besoins du marché
Qu’il soit totalement privé :

 crédit-bail, leasing avec des banques commerciales
 micro-finance, micro-crédit
Ou
 Subventions d'investissements ou d'exploitation issues des fonds gouvernementaux,

multilatéraux ou de bailleurs type Banque Mondiale, PNUD, Union Européenne,
ONG...
 préfinancement à taux préférentiels
(SFI, fonds d'investissements éthiques, banques vertes..).
TOTAL ENERGIE épaule ses clients dans la recherche de financements adaptés aux
contraintes du projet.
Source :
http:// energies-nouvelles-entreprises
ANNEXE 6 : LES ETAPES DE RECHERCHE DE

FINANCEMENT
Une recherche de financement classique peut comporter deux phases. Dans un
premier temps, il s'agira de vous informer sur les bailleurs de fonds potentiels, leurs
instruments de financement et les modalités d'attribution de ces financements. La première
partie du guide vous permet d'identifier les bailleurs de fonds potentiels et d’avoir une vision
globale des différentes sources de financement à votre disposition.
Par la suite, il s'agira de vous faire connaître et de faire connaître le projet pour lequel vous
sollicitez un financement.
1. Connaître
Cette démarche comprend les étapes suivantes :
t L’identification des bailleurs de fonds susceptibles de financer votre projet et de leurs
instruments de financement,
t La vérification de l'éligibilité de votre organisme ou de la recevabilité de votre projet compte
tenu des modalités d'attribution des subventions.
a) Identification des bailleurs de fonds finançant des actions menées par des ONG du Sud
(1) Recommandations générales
Les différentes catégories d’organismes susceptibles de financer des ONG du Sud est détaillée
dans la première partie du guide.
(2) Les ambassades des pays d Nord
La majorité des ambassades des pays de l'OCDE disposent de fonds destinés à financer des
initiatives de petite taille. Prenez contact avec le responsable de ces fonds. Ce premier contact,
même s’il n'aboutit pas dans l'immédiat pourra vous être utile pour mieux comprendre la
nature et les procédures du programme de manière à reformuler votre projet ou à mieux
présenter un futur projet.
Elles peuvent en outre constituer un précieux conseil pour votre recherche de financement car
elles connaissent bien, en règle générale, les différentes institutions financières d'aide
présentes dans le pays dans lequel elles se trouvent.
Vous pouvez également, lors de votre visite dans les ambassades, demander à consulter la
liste des principales ONG du pays ainsi que leurs adresses. Certaines de ces ONG sont en
effet des sources potentielles de financement et ont parfois des bureaux de représentation dans
votre pays que vous pourrez contacter directement.
(3) Les représentations locales des agences de coopération bilatérale
L’ONG du Sud doit s’informer des opportunités d’accès aux crédits déconcentrés ou
décentralisés (gérés par les représentations locales des agences) et aux programmes bilatéraux
de ces agences (négociés dans un cadre gouvernemental) et se faire connaître auprès :
t des bureaux ou représentations locales,
t des ONG du Nord partenaires ou du même domaine d’activité, qui collaborent déjà avec des
institutions publiques. La caution d’une ONG du Nord est souvent déterminante.
Dans le cas de la France, il vous faudra prendre contact avec la Mission locale de Coopération
et d’action culturelle (MCAC) qui propose de nombreux outils de financement déconcentrés
aux ONG du Sud.
Dans le cas britannique, l’ODA possède dans certains pays des bureaux régionaux de
coopération en matière de développement qui gèrent des programmes d’aide pour les ONG.
(4) L'Union européenne
Celle-ci a également des représentations locales ou délégations dans de nombreux pays du
Sud. La personne chargée des relations avec les ONG (si elle existe) pourra vous indiquer les
possibilités de financement correspondant au profil de votre ONG et aux types de projets que
vous souhaitez voir financer.
Il s’agit de se faire connaître notamment :
t - au niveau des instances responsables de la coopération dans l’Etat ACP concerné,
t - au niveau des services de l’ordonnateur national et de la délégation (pays ACP),
t - auprès du responsable géographique à la DG VIII ou DG I à Bruxelles,
(5) Le bureau ONG du PNUD et les autres agences de l’ONU
Chaque bureau de représentation du PNUD dispose d'un point focal ONG dont le responsable
est tenu d'informer les ONG sur les opportunités de financement de projets par les divers
programmes de l'organisation (Afrique 2000, LIFE, Partenaires en Développement, etc.).
N'hésitez donc pas à prendre contact avec le responsable de ce point focal qui pourra
également vous orienter sur d'autres opérateurs d'aide en fonction de la nature de votre projet.
Vous pouvez contacter sur place d’autres agences spécialisées de l’ONU telles que l’UNICEF
(enfance, jeunesse et femmes), la FAO (développement rural et formation rurale), etc.
(6) Les ONG du Nord et leurs représentations locales
De nombreuses ONG telles OXFAM ou Terre des Hommes disposent de représentations
locales dans les pays du Sud. Une de leur tâche est d'identifier voire de financer des initiatives
portées par des groupes de base ou des associations locales.
Vous pouvez obtenir les coordonnées des bureaux de représentations d'ONG à travers le
bureau PNUD, via les ambassades des pays du Nord ou encore auprès des administrations
nationales en charge des ONG.
Les ONG qui ne disposent pas de bureaux de représentation dans le Sud envoient pour leur
part régulièrement des chargés de mission sur le terrain dans le but d'évaluer des projets et/ou
d'identifier de nouveaux projets.
Soumettez donc votre demande de financement au siège de l'ONG ; si cette demande n'aboutit
pas dans l'immédiat, vous pourrez néanmoins être contactés lors de la prochaine mission
d'identification menée par l'opérateur d'aide qui pourra en cas d'intérêt sélectionner votre
projet.
(7) La coopération décentralisée (de ville à ville) et les organismes professionnels privés
Les collectivités locales (communes, départements, régions et leurs groupements), les
universités, les centres d’étude et de recherche, les Fondations, les entreprises et autres
organismes professionnels spécialisés recèlent également des potentialités de financement
pour votre organisation.
2. Se faire connaître et faire connaître votre projet

a) Démarche générale
En suivant les premières étapes du processus de recherche de financement, vous avez
sélectionné un certain nombre d'organismes disposant d'outils de financement pour lesquels
vous êtes théoriquement éligible.
Cependant, outre des critères formalisés et explicites, le financement de projets de
développement est également soumis à des critères moins apparents et parfois subjectifs
(exemples : contraintes budgétaires, crédibilité ou reconnaissance de votre organisme,
positionnement politique ou idéologique de votre organisme, relations personnelles avec les
décideurs, ... ).
Votre tâche consiste donc désormais à :
- vous assurer que l'organisme est bien en mesure de financer votre projet : il se pourrait en
effet que l'organisme ou le programme soit soumis à des contraintes financières majeures ou
que vous ne remplissez pas une condition que vous n’aurez pas identifié lors de la première
étape.
- vous faire connaître et apporter la preuve de votre sérieux et de votre capacité à mettre en
œuvre le projet .
et vous devez présenter à l'opérateur d'aide votre organisme (votre identité),
et vous devez le convaincre de votre capacité à mettre en œuvre le projet que vous soumettez à
financement (références, expériences acquises, etc.)
et de bien défendre (vendre) votre projet.
Vous devez trouver les arguments pour prouver à l’opérateur d’aide que votre projet est
intéressant et utile et qu’il devrait donc le financer.
b) Méthodologie conseillée
(1) Premier contact
Il est conseillé au préalable de prendre contact (téléphone, rendez-vous ou courrier) avec
l'organisme de manière à identifier la personne chargée au sein de l'ONG ou de l'agence de
l'examen de votre projet (responsable géographique ou thématique).
L'objectif de ce premier contact sera :
- de vous présenter,
-de présenter votre projet,
-de vérifier si l'opérateur d'aide est en mesure de financer votre projet.
L'objectif est également d'établir un contact direct avec une personne clé dans l'instruction
de votre dossier. En effet, et comme nous le verrons plus loin, la qalité des relations entre
le(s) promoteur(s) du projet et le(s) décideur(s) au sein de l'organisme de financement revêt
une importance considérable.
(2) Premier envoi : un résumé du projet et une série de "pièces convaincantes"
Si votre projet est éligible et s’il rencontre l'intérêt du bailleur de fonds, il est probable que
celui-ci vous demandera de lui faire parvenir, dans un premier temps, un résumé du projet.
En vue de renforcer votre demande et dans le cas où l'opérateur d'aide ne connaît pas encore
votre organisation, il est conseillé d'accompagner le résumé d'un jeu de documents qui
renforceront votre crédibilité et indiqueront au bailleur l'étendue de votre expérience (photos,
articles de presse, lettres de références, rapports d'activité, rapports d'évaluation, films vidéo,
dossiers-types de projets ayant déjà été financés, exemplaires de vos publications, etc.)
Un moyen utile pour amener le bailleur de fonds à être bien disposé à votre égard est de
produire une recommandation d’un partenaire habituel de l’opérateur d’aide (ONG du Nord
ou du Sud) ou d’organisations telles que le PNUD ou l’UE. De même, il peut être opportun de
recueillir au préalable l’engagement financier d’un partenaire sur une partie ou une phase du
projet présenté ; le cofinancement d’un projet qui engage plusieurs partenaires peut en effet
rassurer un interlocuteur hésitant.
(3) Relances
Quelques temps après l'envoi de vos premiers documents, il vous appartiendra en général de
relancer la personne chargée de l'examen de votre projet. En règle générale, cette dernière
vous indiquera rapidement si il y a lieu de fournir un dossier plus complet ou s’il vaut mieux
renoncer à votre demande de financement.
En suivant la procédure indiquée ci-dessus vous aurez économisé du temps et de l'argent (les
temps de préparation de dossiers complets et leurs coûts sont en effet considérables) ; vous
aurez en outre engagé un dialogue avec un décideur qui, au milieu de la pléthore de dossiers
qu'il instruit, saura vous identifier et pourra mettre un nom, un visage ou une voix (de
préférence sympathique) sur votre dossier.
Source :
www.aides financières. Org ; http:// energies-nouvelles-entreprises ;
BIBLIOGRAPHIES
 vec le concours de l’AUPELF, l’UNESCO, l’IME : « COLLOQUE
SUR LA MAITRISE DE L’ENERGIE », institut Pasteur –
ntananarivo : 8 – 10 Décembre 1997 : 364pages
 CATED : « Les équipements solaires actifs dans le bâtiment »,

COMMISSARIAT A L’ENERGIE SOLAIRE avec le concours du
Ministère de l’environnement et cadre de vie : 256pages
 EDITH GINGLINGER : « Gestion financière de l’entreprise », édition

Dalloz 1991 : 180pages
 J-P.Auriault, J-P Franca et B. Sené : « Projet pour 1000 maisons

solaires », MINISTERE DE L’ENERGIE ET DU CADRE DE VIE,
édition du MONITEUR.1981 : 191 pages
 LEON VALETTE, EUGENE RAUSCH : « Possibilité d’implantation de

microcentrales utilisant des énergies renouvelables à Madagascar ».
Novembre1980 : 24pages
 MICHEL L / BERNARD P : « Analyse et gestion financière de

l’entreprise », édition Dalloz : 215pages
 PERSEUS, « Guide des installations photovoltaïques raccordées au réseau

électrique destinée aux usagers » : Edition 2004 :46 pages
 Serge ASENCIO : « Maîtrise de l’énergie et développement,

Electrification rurale ».Décembre1984 :133pages
 Théodore FOGELMAN : « Systèmes photovoltaïques pour les pays en

développement », MANUEL D’INSTALLATION ET D’UTILISATION,
Système A.M.I. septembre 1982 : 251pages
TABLE DES MATIERES
Page
REMERCIEMENTS
LISTES DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE 1
 objet et intérêt du projet
 choix de la région
 limite du sujet
o projet d’actualité
o problématique
o méthodologie
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET 5
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET 6
Section 1 : Historique 6
Section 2 : Caractéristiques du projet 7
21- Analyse des impacts social et environnemental 7
211- Fixation des limites 7
212- Les caractéristiques du milieu social et environnemental
213- Etablissement des préoccupations sociales et
environnementales 8
22- Description générale du projet 9
221- Définition du « toit solaire photovoltaïque » 9
222-Principe de conversion photovoltaïque 11
223- Principe de fonctionnement 14
224- Principe de raccordement 14
23- Identification de l’entreprise 14
CHAPITRE 2 : ETUDE DE MARCHE 15
Section 1 : Description du marché 15
11- Définition du marché 15
12- Le marché cible 15
Section 2 : Analyse de l’offre 15
21- Analyse des sources d’énergie 15
211-Classification d’énergie 15
212-Potentialité énergétique à Madagascar 17
22-La situation énergétique et l’offre d’électricité à Madagascar 18
Section 3 : Analyse de la demande 21
31- Situation de la demande d’électricité 22
311- Consommation par source d’éclairage 22
32- Consommation en électricité total du pays 17
Section 4 : La concurrence 18
41- Analyse des différentes solutions 18
411- Energie éolienne 18
412- Energie solaire 18
42- L’approche du marché par l’environnement 19
421- L’environnement socio-économique 19
422- L’environnement technologique 20
423- L’environnement juridique 20
Section 5 : La politique et la stratégie marketing à adopter 20
51- La politique de produit 20
52- La politique du prix 21
53- La politique de distribution 21
54- La politique de communication 21
CHAPITRE 3 : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES

D’EVALUATION 32
Section 1 : Selon les outils d’évaluation 32
11- VAN 32
12- TRI 33
13- DRCI 34
14- IP 34
15- Ratio de productibilité 35
Section 2 : Selon les critères d’évaluation 37
21- Pertinence 37
22- Efficacité 37
23- Efficience 37
24- Durée de vie du projet 37
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET 39

CHAPITRE 1 : TECHNIQUE DE PRODUCTION 40
Section 1 : Technique de production envisagée 40
11- Présentation du système hybride 40
12- Atout et fonctionnement d’un système hybride 41
13- Schéma de raccordement des installations 41
14- Les caractéristiques des produits offerts 42
Section 2 : Identification des Matériels 42
21- les modules photovoltaïques et générateurs 42
22- Les onduleurs 43
23- Régulateurs 44
24 Les câbles à utiliser au branchement des modules, batteries, 45
25 TGDS ou Tableau général de distribution sociale, 45
26- Les batteries d’accumulation de charges et ses caractéristiques 46
27- Matériel de pose et installation des panneaux 46
28- Matériels et équipements de la centrale 46
CHAPITRE 2 :DIMENSIONNEMENT DES COMPOSANTS 49
D’INSTALLATION HYBRIDE
Section 1 :Dimensionnement des composants d’une installation PV 49
11- Evaluation de la consommation électrique journalière 49
12- Dimensionnement des modules photovoltaïques 49
13- Estimation de la capacité de stockage des batteries 52
Section 2 : Dimensionnement du système hybride PV diesel 57
21-Définition 57
22-Energie directe fournie par le Groupe 58
23- Evaluation de la capacité réelle du parc de batteries 58
12- Description des principales fonctions du personnel 58
Section 3 : Conclusion partielle 59
CHAPITRE 3 : AUTOMATISATION DE LA CENTRALE 59
Section 1 : Architecture matérielle des API 59
Section 2 : Fonctionnement de l’API 60
Section 3 :Les matériels nécessaires 60
CHAPITRE IV : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE 62
Section 1 : Planning de production de vente 62
Section 2 : Etude technico économique 64
21- Productible mensuel 64
Section 3 : Les différents facteurs de production 67
31- Main d’œuvre 67
32-Autres charges 68
33-Récapitulation des autres charges 68
CHAPITRE V : ETUDE ORGANISATIONNELLE 69
Section 1 : Gestion du personnel 69
11-Organigramme 69
12- Description des fonctions des personnels 69
Section 2 : Organisation du travail 70
21-Système de production 70
22- Système organisationnel 71
Section 3 : Chronogramme de réalisation 73
31- Le tableau des antécédents 73
32- Diagramme de GANTT 74
33- Détermination du chemin critique 75
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET 76

CHAPITRE 1: COUTS DES INVESTISSEMENTS 77
Section 1 : Couts des investissements et Amortissements 77
11- Couts des immobilisations 77
12- Tableau des amortissements 80
13- Le fons de roulement initial 82
14- L’imprévu 83
Section 2 : Plan de Financement 83
Section 3 : Plan de remboursement des dettes 84
Section 4 : Le compte de gestion 84
41- Le compte de charges 84
42-Le compte de produits 84
CHAPITRE 2 : ETUDE DE FAISABILITE 85
Section 1 : Compte de résultats prévisionnels 85
Section 2 : Plan de tresorerie 88
Section 3 : Tableau de grandeur TGCG 90
Section 4: Bilan previsionnel 93
41- Bilan d’ouverture 93
CHAPITRE 3 : EVALUATION DU PROJET 95
Section 1 : Evaluation économique 95
11- Valorisation des ressources renouvelables 95
12- Augmentation du PIB 95
13- Apport en valeur ajoutée 95
14- Impôts sur les bénéfices 96
15- Revenus 96
16- Satisfaction des besoins 97
17- Formation professionnelle 97
Section 2 : Evaluation Financière 97
21- Evaluation selon les outils d’évaluation 97
22- Evaluation selon les critères d’évaluation 102
Section 3- Evaluation sociale 103
31- Respect de l’environnement 103
CONCLUSION GENERALE 104
ANNEXES :
ANNEXE 1 : DECLARATION D’EXPLOITER UNE CENTRALE HYBRIDE A MANOMBO
ANNEXE 2 : LES APPLICATIONS PHOTOVOLTAÏQUES A
MADAGASCAR
ANNEXE 3 : QUELQUES PHOTOS MONTRANT LES VIES QUOTIDIENNES
ANNEXE 4 : POTENTIALITE EN ENERGIES RENOUVELABLES DE
MADAGASCAR
ANNEXE 5 : LES DIFFERENTS TYPES D’AIDES
ANNEXE 6 : LES ETAPES DE RECHERCHE DE FINANCEMENT
BIBLIOGRAHIES
TABLE DES MATIERES

avimanaJeanA GES M1 06

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, DE L’ECONOMIE, DE LA GESTION ET

PROJET D’ELECTRIFICATION DU VILLAGE DE

Encadreur Enseignant : Monsieur RALISON Roger ; Maitre de conférence, Chef de département

Encadreur Professionnel : Monsieur RATSIAROEFADAHY Milson Directeur technique à

 Monsieur RAKOTOBE Pascal, Professeur et Président de l’Université d’Antananarivo

Nous tenons également à remercier :

Que vous trouveriez ici ma profonde gratitude et mes sincères remerciements.

PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET 5

CHAPITRE 2 : ETUDE DE MARCHE 15

CHAPITRE 3 : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERESD’EVALUATION 32

PARTIE III: ETUDE FINANCIERE 76

L’intérêt de la valorisation énergétique, comme celle de l’électricité photovoltaïque et

Souciant de cette recherche d’autres sources d’énergie pouvant produire de

Ce décret contient donc les procédures applicables en matières de consommation et de

Avec un faible taux d’électrification 4% de l’ensemble du pays, les centrales

Plusieurs avantages accompagnent cette hypothèse : la réduction des pertes en lignes, la

Le développement des énergies renouvelables est lié à la tarification de l'électricité et à

Pourtant beaucoup de personne semble intéressé à ce projet, et souhaite participer à la

Ce mémoire est le fruit des recherches documentaires, d’une étude technique,

A partir de l’analyse des données et des informations recueillies, le plan de

 Dans une première partie l’identification du projet où la présentation du projet, l’étude

 La seconde partie conduite du projet traitera la technique de production, la capacité

La réalisation de ce projet sera un atout pour le développement et nous conduira à

Cette première partie de notre étude explicitera la présentation du projet, ses

CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET

Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET

21- Analyse des impacts social et environnemental :

2113- Limite budgétaire :

212- Les caractéristiques du milieu social et environnemental :

2121- Méthodologie d’étude et d’analyse :

21211- Recherche documentaire :

Ces informations ont servi à établir une base de donnée sur :

21212- Enquêtes quantitatives auprès du site:

Partant du principe de la conception énergétique, l’évaluation des besoins en électricité et

2122- Caractéristiques sociales :

213- Etablissement des préoccupations sociales et environnementales :

2132- Principales préoccupations environnementales :

Le projet consiste à installer au sol de MANOMBO ILAKAKA,une « centrale hybride.

221-Définition d’une « CENTRALE SOLAIRE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE »

Une « centrale solaire photovoltaïque raccordé au réseau BT » est un ensemble de modules

Figure 1 : la position du soleil dans l’espace

W<0 sur la normale et du côté EST

a>0 : si le soleil est du côté Ouest

sin (i) = cos. h sin  cos. (a – w) + sin h cos.

ainsi donc, nous pouvons ajuster le positionnement des modules en fonction de la

2212- Orientation des capteurs dans l’espace :

 : Angle d ‘ inclinaison : angle que fait le capteur avec l ‘ angle horizontal

-w<0 : si le normal est du côté OUEST

222- Le principe de conversion photovoltaïque :

2221- La cellule photovoltaïque :

Figure 3 : Principe d’une cellule photovoltaïque Figure 3 a Dopage P

D’après ce schéma, le principe de fonctionnement de cette cellule fait appel aux

L'effet photovoltaïque permet donc de convertir directement de la lumière en

De par ce principe de conversion qui transforme l’énergie lumineuse en électricité

223- Principe de fonctionnement du générateur Photovoltaïque :

224- Principe de raccordement

2.3- Identification de l’entreprise

En bref, grâce à notre potentiel solaire assurant un ensoleillement favorable au

CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE

Section 1 : DESCRIPTION DU MARCHE

Par définition, le « marché » est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande de

1.2- Le marché cible :