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Je présente mes sincères reconnaissances tout particulièrement aux personnes citées ci-
dessous :
Au Président de l’Université d’Antananarivo, Monsieur Le Professeur RAKOTOBE
Pascal
A Monsieur le Président du jury et à tous les membres du jury qui nous ont fait le plus
grand honneur de présider et de juger notre soutenance.
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Mémoire de Fin d’études – Décembre 2005 –
RATSIMBASON Hasina Anjarasoa
Section 2 : Planification des tâches opérationnelles, techniques et
administratives 62
Section 3 : Calendrier de réalisation 62
Conclusion
Annexes
Bibliographie
Tables des matières
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Mémoire de Fin d’études – Décembre 2005 –
RATSIMBASON Hasina Anjarasoa
LISTE DES TABLEAUX
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Mémoire de Fin d’études – Décembre 2005 –
RATSIMBASON Hasina Anjarasoa
AVANT PROPOS
Le but de ce projet est de mettre en pratique les acquis théoriques durant les quatre
années d’études effectuées, pour que l’étudiant soit expérimenté quand il intègrera dans la vie
active.
Ce mémoire de fin d’études portera sur l’étude d’un projet de création d’une unité de
production et de commercialisation locale de confitures de fruits dans le quartier
d’Ankazomanga, ceci afin de développer ce quartier et de contribuer au développement
économique de Madagascar.
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Mémoire de Fin d’études – Décembre 2005 –
RATSIMBASON Hasina Anjarasoa
INTRODUCTION
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Mémoire de Fin d’études – Décembre 2005 –
RATSIMBASON Hasina Anjarasoa
Les avantages concurrentiels pour mieux se positionner et connaître
les attentes du marché.
La disponibilité des infrastructures et de la main d’œuvre qualifiée.
L’approvisionnement en matières premières est plus pratique,
minimisant ainsi les divers coûts inhérents à la production (frais de
transport…).
Limites du projet :
La faiblesse du pouvoir d’achat explique la faible importance du marché. En effet, les
Malgaches sont peu habitués à la consommation de produits transformés et préfèrent la
consommation de produits frais. Ainsi, les étrangers et les Malgaches aisés constituent
la majorité des consommateurs de fruits transformés et notamment les confitures de
fruits. Toutefois, même si ces raisons ont été mentionnées, ceci ne veut pas dire que
les Malgaches ne sont pas du tout intéressés par cers produits vue l’amélioration de la
consommation durant ces six dernières années.
Pour mener à bien ce mémoire, nous allons le subdiviser en trois grandes parties :
- La première partie sera consacrée à l’identification du projet, dans laquelle nous allons
traiter la présentation du projet, l’étude de marché et la théorie générale sur les outils et
les critères d’évaluation.
- La deuxième partie analysera la conduite du projet au niveau de la capacité de
production, de l’étude technique et de l’étude organisationnelle.
La troisième partie évoquera l’aspect financier du projet notamment la préparation des états
financiers prévisionnels, l’étude de faisabilité et l’évaluation du projet.
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Mémoire de Fin d’études – Décembre 2005 –
RATSIMBASON Hasina Anjarasoa
Cette première partie est consacrée à la théorisation du projet. Elle contient trois
chapitres, à savoir :
• La présentation du projet
• L’étude de marché
• La théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
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Chapitre 1 . Présentation du projet
La diversité climatique de Madagascar permet d’avoir une gamme très large de fruits :
Les fruits tropicaux sur la côte Est et la partie Nord Ouest de l’Ile : bananes,
ananas, litchis, papayes, goyaves et mangues. La saison de récolte varie suivant
les fruits :
litchis ( mi novembre – décembre )
ananas ( mi novembre – fin février )
Les fruits tempérés sur les hautes terres centrales ( région du Vakinankaratra ) :
pommes, poires, prunes, fraises. La période de récolte de ces fruits commence en
mi novembre jusqu’en mars – avril.
(1) : Source Internet
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La mangue, dont la principale zone de production est la partie Ouest de l’Ile, de
Toliary au Sud, en passant par Morondava, Maintirano, le Moyen Ouest, le Nord
Ouest ( Mahajanga, Maevatanana, Antsohihy ) et se terminant au Nord (
Ambanja, Ambilobe, Antsiranana ).
La production de ce secteur se chiffre à 6,2 milliards d’Ariary pour une valeur ajoutée
de50,6 milliards d’Ariary.
Les grandes unités industrielles de transformation fruitière sont concentrées à
Antananarivo, Antsirabe et Toamasina, parmi lesquels les plus importantes sont : CODAL
( conserves en boîte métallique de concentrés, jus, nectars, confitures, fruits au sirop ) et
TIKO ( jus conditionnés en tetrapak ).
Pour les moyennes entreprises ou unités semi industrielles, on peut citer : GAM
( confitures et pâtes de fruits Melodie et Valiha ).
Pour les unités artisanales, on peut citer ARCHE DE NOE ( production de confitures,
pâtes de fruits et fruits confits ), FRE ( production de boissons à base de fruits ) et JAM
( production artisanale de confitures ).
Les entreprises bien positionnés sur le marché comme TIKO, CODAL, GAM et
ARCHE DE NOE font appel à l’importation pour avoir des emballages de qualité. Les
impressions des étiquettes sont assurés par des imprimeries locales performantes qui peuvent
fournir des étiquettes de très bonne présentation.
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1 . 2 . La commercialisation des confitures de fruits à Madagascar :
1 . 2 . 1 . Distribution :
Les produits transformés à base de fruits tes que les confitures sont vendus dans :
• les grandes surfaces,
• les épiceries,
• quelques points de vente de boutiques spécialisées,
• les ventes expositions.
En ce qui concerne les confitures, les importations touchent surtout les fruits qui
n’existent pas à Madagascar à savoir les myrtilles, les framboises, les groseilles…
Si l’on regarde les données françaises en 1997, Madagascar auraient importés en
France 14 tonnes de confitures pour une valeur ajoutée de 22 154 Euros.
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Tableau 1 : Comparaison des prix des confitures locales et importées
Nous pouvons donc confirmer que les produits locaux sont largement moins chers que
les produits importés. La qualité actuelle est proche de celle des produits importés, ces
importations ne peuvent se justifier que par un déficit des produits locaux ou une cible de
clientèle faible et particulière (les étrangers et les malgaches aisés).
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5 ) Objet de l’entreprise : Production et commercialisation de confitures de fruits et
autres fruits transformés
6 ) Siège social : Lot III E 38 J Ankazomanga
7 ) Durée de vie : 99 ans
8 ) N° Immatriculation Statistique : en cours
9 ) N° Registre de Commerce : en cours
2 . 2 . Forme juridique :
Nous avons choisi cette forme juridique pour les raisons suivantes :
Les donnée relatives aux démarches de création d’entreprise ont été soutirées auprès
du Centre de Facilitation de Création d’Entreprise CFCE.
Selon la loi en vigueur à Madagascar, un certain nombre de conditions et de
démarches à suivre doivent être respectées pour pouvoir créer une Société à Responsabilité
Limitée.
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Le montant du capital social.
Le nombre des associés et les parts sociales.
La dénomination sociale.
L’adresse et le siège social.
La nomination du Gérant.
La durée de vie de la Société.
Les pièces énumérées ci-dessous sont nécessaires pour la constitution d’une SARL.
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2 . 3 . 3 . Les démarches administratives pour la constitution
d’une SARL :
Nous allons représenter dans le schéma ci après, les différentes étapes des démarches
administratives pour la constitution d’une SARL.
Elaboration du statut
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Section 3 : Objectifs du projet
Pour la première année, le principal objectif visé par l’entreprise est le lancement du
produit sur le marché local, afin de connaître le produit pour attirer le maximum de clients.
Ensuite, l’entreprise essayera de faire connaître davantage son produit et d’acquérir
une notoriété suffisante pour pérenniser son marché.
Etant donné que, les organisations n’oeuvrent pas seules en vase clos, mais plutôt dans
un secteur d’activité où la concurrence est loin d’être parfaite et s’accroît fortement, il est
ainsi vital pour l’entreprise de connaître l’environnement et le secteur d’activité auxquels elle
évoluera.
4 . 1 . Secteur d’activité :
Nous comptons nous investir dans le secteur de l’alimentation dans lequel la tendance
de croissance au cour de ces dernières années a beaucoup évolués, favorisant ainsi la
commercialisation de nos produits finis.
Bien auparavant, on avait noté une faible importance du marché, expliquée par la
faiblesse du pouvoir d’achat : Seuls les étrangers et les malgaches aisés constituaient la
majeure partie des consommateurs de confitures et autres fruits transformés.
Actuellement, on a remarqué une progression de la consommation, même si les
confitures de fruits sont encore considérées comme des produits de luxe car les gens
commencent à connaître le produit et à s’y intéresser davantage.
En effet, la consommation de confitures de fruits est passée de 3 436 Kg à 6 165 Kg de
1999 à 2004, soit une augmentation de la consommation de 2 729 Kg, ce qui équivaut à une
croissance de 79% pendant une période de 5 ans. A partir de ce taux de croissance a pu être
évaluée la croissance annuelle de la consommation en confitures de fruits se chiffrant à 13%.
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4 . 2 . Environnement général :
Environnement politique :
Environnement économique :
La dégradation de la productivité.
La diminution de la consommation.
La hausse des diverses charges afférentes à l’exploitation normale de
l’entreprise.
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pouvoir d’achat des Malgaches est fonction de ces phénomènes qui conditionnent la hausse ou
la baisse de la consommation.
De ce fait, nous pouvons dire que le développement normal de l’entreprise dépend de
la situation économique du pays.
Environnement socioculturel :
Il importe que l’entreprise se conforme au vécu social de ses employés ainsi que de la
société qui l’entoure. De ce fait, elle devra respecter la culture même de l’entreprise ainsi que
la culture du pays.
On entend par culture du pays, l’ensemble de structures sociales et des manifestations
artistiques, religieuses, intellectuelles qui définissent un groupe, une société par rapport à une
autre ? la culture malgache est notamment composée de la croyance, des traditions, des
valeurs, des comportements et d’attitudes.
Quant à l’entreprise, il existe d’innombrables définitions de la culture, toutes plus
compliquées les unes que les autres. La culture d’entreprise est essentiellement sa manière de
fonctionner au quotidien et ceci par l’ensemble des valeurs partagées dans l’entreprise dont la
force s’appuie sur des mythes, des symboles, et des rites.
C’est la culture d’entreprise qui vous fait apprécier ou détester d’aller au travail. Elle
est en général transmise individuellement par le supérieur direct ou les collègues.
Environnement écologique :
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La géographie économique fait intervenir :
• Les relations entre régions économiques
• Les différentes implantations et les réseaux économiques
• Les débouchés
• Les concurrents
• Les fournisseurs
• Les marchés
• Les réseaux de vente et de distribution
Environnement psychologique :
1) Les connaissances à posséder pour que le projet soit basé sur un aspect cognitif
solide.
2) Les opinions à acquérir pour afficher une motivation à toute épreuve dans
l’accomplissement des actes et des activités demandées.
3) Les tâches globales à effectuer en termes de réalisation effective du projet ou de la
production prévue.
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Le type de commandement adopté notamment la centralisation, la
décentralisation, la déconcentration, la dévolution ou la sécession.
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Chapitre 2 : Etude de marché
1 – QUI ?
a) Les enquêtés :
- Femmes : 57%
- Hommes : 43%
b) Tranches d’âge :
c) Fréquence d’achat :
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Mais 35 personnes sur les 48 qui n’en mangent pas du tout sont intéressées par le
produit et veulent bien goûter et consommer des confitures de fruits. Ceci équivaut à 35% des
personnes enquêtées et représente pour nous des clients potentiels.
2 – QUOI ?
Les différents parfums des confitures de fruits appréciés par les gens :
- Papaye : 18%
- Goyave : 12%
- Pomme : 21%
- Prune : 7%
- Mangue : 9%
- Ananas : 15%
- Autres : 18%
3 – POURQUOI ?
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Occasionnellement (34) :
N’en trouvent pas (12) 35.29%
Problème de goût (9) 26.47%
Pas d’argent (13) 38.23%
Rarement (2) :
N’en trouvent pas (1) 50%
Pas d’argent (1) 50%
4 – OU ?
- Epicerie : 4%
- Libre service : 48%
- Boutiques spécialisées : 8%
5 – COMMENT ?
a) goût :
Acidulé : 40%
Sucré : 44%
b) facteurs d’achat :
Plaisir, saveur : 72%
Santé, énergie : 12%
c) emballage :
Boîte : 36%
Bocal : 64%
6 – COMBIEN ?
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• entre 220 à 500 Ariary : 29%
• entre 520 à 1000 Ariary : 31%
• entre 1020 à 1500 Ariary : 16%
• supérieur à 1500 Ariary : 8%
INTERPRETATION :
Parmi les 100 personnes enquêtées, 52 d’entre elles sont déjà consommateurs et
connaissent les confitures de fruits. Les 48 personnes restantes n’ont jamais connu le
produit proposé tandis que 35 d’entre elles sont intéressées par cette forme de fruits
transformés et veulent bien en consommer.
Parmi ces 35 personnes non consommateurs intéressées, seuls avions-nous
considéré comme base de calcul, les consommateurs justifiant le critère de « catégorie de
consommateurs, à revenu aisé, intéressé par le produit ».
Parmi les 52 personnes déjà consommateurs, 19 sont satisfaits de leurs
consommations et les 33 restants ne le sont pas. Ainsi après calcul, nous avions pu
conclure que 63,5% (Cf.page 22 ) du marché des concurrents nous est encore pénétrable
mais seul avions-nous pris comme base de calcul les consommateurs ayant répondu aux
critères de consommateurs potentiels à revenu aisé.
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1 . 2 . Nature et caractéristiques physiques du produit :
Emballage et poids :
Couleurs :
Le produit fini gardera la couleur naturelle des fruits frais, utilisés comme base de
fabrication.
1 . 3 . Identification de la clientèle :
La zone d’étude couvre la ville d’Antananarivo. Les clients visés sont les suivants :
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Section 2 : Analyse de l’offre
La présentation.
Les qualités des produits : les goûts, produit 100% naturels…).
Prix stable du fait qu’on utilise seulement des matières premières locales.
3 . 1 . Nature de la clientèle :
Tableau 2 : Volume moyen de produits écoulés par les concurrents entre 1997 et 2002
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3 . 2 . Montant de la demande globale :
Une autre enquête effectuée sur un échantillon de 100 individus dans la ville
d’Antananarivo, nous a permis d’établir le tableau suivant :
Les 52 individus sur les 100 enquêtés représentent 100% des consommateurs actuels.
Les enquêtes faites auprès des consommateurs et des producteurs, nous ont permis
également d’identifier notre clientèle cible, compte tenu de l’habitude et les comportements
d’achat de chaque type de consommateur identifié. Nous sommes alors parvenus au résultat
suivant :
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Dans les pays en voie de développement comme Madagascar, les confitures de fruits
sont consommées, en particulier, par les familles aisées et par un pourcentage minime de
classe moyenne et défavorisée. En effet, elles sont encore considérées comme des produits de
luxe.
Cependant, la consommation progresse petit à petit. Les Malgaches commencent à
connaître le produit et ont tendance à s’y intéresser de plus en plus.
Ainsi, si la consommation a été de 3 436 Kg en 1999, elle a augmenté à 6 165 Kg en
2004, soit une croissance de 79% pendant une période de 5 ans.
Les facteurs déterminant la demande pour chaque catégorie de consommateurs sont les
suivants :
De ce fait, nous pourrons espérer que 123 300 * 63,5 % = 78 295 clients des
concurrents constitueront pour nous, un marché encore pénétrable.
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52 consommateurs 100%
33 consommateurs x
x = 100 * 33 / 52 = 63,5%
• Marché potentiel :
Le marché total à satisfaire est constitué par l’ensemble du marché concurrent encore
pénétrable et du marché potentiel soit,
350 137 + 78 295 = 428 432 individus / an
Tableau 5 : Part détenue par les concurrents sur le marché consommateur actuel ( en terme
de quantité écoulée)
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Tableau 6 : Part détenue par les concurrents sur le marché consommateur actuel ( en
terme de C A en Ariary)
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- Bonne image auprès des - Bonne image de marque
auprès de son marché et de
surfaces et les autres ses
Le concurrent Forces distributeurs. distributeurs.
sur le marché - Part de marché détenue sur
le plan national.
- Produit mis sur le marché - Large gamme de produits :
depuis 1996. confitures, fruits confits, fruits
- Forte propension à
Forces l'innovation: séchés et pâtes de fruits.
mise sur le marché de méringue
Politique de et achards en 2003.
produit - Produit 100% naturel.
Faiblesses - Présentation des produits. - Prsentation des produits
- Prix du 450g : - Prix du 450g :
- 400 Ariary prix d'usine - 500 Ariary prix d'usine
- 900 Ariary (lieux de
Politique de prix - 800 Ariary (lieux de vente) vente)
- Prix assez cher pour le public, - Prix trop élevé pour le public
par rapport à la qualité de
produit cible.
offerte.
- Ventes à travers des points
- Vente sur commande des de
surfaces de la capitale. vente : La Landaise, Bongou et
Politique de distribution - Vente à l'usine le Grillon.
- Aucun engagement aves les
distributeurs.
Politique de consommation - Pas de publicité médiatique. - Pas de publicité médiatique.
- Connaît bien le domaine de - Fidélisation à la marque de
Divers l'agoalimentaire. ses clients cibles.
L’étude faite sur la concurrence nous montre que le marché des confitures de fruits est
encore fortement exploitable à Madagascar, à la seule condition de miser sur certaines
conditions de performance et de surmonter les faiblesses identifiées sur chacun des
concurrents.
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Section 5 : Stratégie Marketing adoptée : le Marketing Mix
Avant d’aborder l’étude des quatre éléments du mix, nous allons définir ce qu’on en
tend par MARKETING et MARKETING MIX.
5 . 1 . La Politique de Produit :
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Généralement, un produit est acheté par une personne pour satisfaire un besoin
déterminé compte tenue des fonctions qu’il remplisse. Ce sont justement ces fonctions que
nous allons essayer de mettre en valeur pour définir notre stratégie de produit.
L’entreprise « Confi – Délices » se concentre uniquement sur la production et la vente
de confitures de fruits. De plus, certaines caractéristiques seront également attribuées à notre
produit :
Les fruits utilisés dans la fabrication seront variés. En effet, ils confèrent un rôle très
important dans la nutrition humaine, notamment chez les enfants en croissance et les
personnes âgées. Nutriments indispensables à l’équilibre alimentaire, les acides gras dits
essentiels ou vitamine E tiennent un rôle fonctionnel sur la santé de la peau, la croissance des
organismes jeunes et des cellules rétiniennes sans oublier l’apport énergétique important de 9
calories par gramme de glucide. De plus, 100 g de fruits suffisent pour combler le besoin en
glucide d’un homme dans une journée.
Pour pouvoir positionner nos produits dans le haut de gamme, l’entreprise
maintiendrait le niveau de qualité de nos produits.
En effet, ils doivent toujours être de bonne qualité et présenter des caractéristiques qui
pourraient plaire aux consommateurs et susciter, attirer leur envie d’acheter.
Pour parvenir à cette fin, l’entreprise prendra les initiatives suivantes :
- Améliorer nos produits à travers leur design, leur qualité, leur finition et surtout
leur esthétique,
- Améliorer l’emballage et le conditionnement des produits
5 . 2 . La Politique de Prix :
« Le prix » est l’une des plus importantes composantes du marketing mix, du fait qu’il
constitue un élément vital pour toute entreprise. En effet, le prix représente d’une part le
moteur du développement de l’entreprise et d’autre part la contrepartie des satisfactions des
besoins offertes à la clientèle.
En outre, il ne suffit pas qu’un bon produit soit bien conçu et bien présenté pour
vendre, encore faut-il que son prix soit bien déterminé.
Il existe trois manières de fixer le prix, à savoir :
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- Prix de vente = Marge bénéficiaire + Coût de revient.
- Le prix de vente est fixé compte tenu du prix de la concurrence.
- Le prix psychologique, prix auquel le client accepte de payer le produit. La
fixation du prix psychologique devrait résulter d’une étude marketing.
Pour pouvoir fixer les prix de nos produits, plusieurs facteurs doivent être pris en
compte entre autres : le coût de production (coût des matières premières et des main
d’œuvre) ; les dépenses additionnelles qui interviennent notamment le coût de transport, les
frais d’analyse…
Par contre pour pouvoir être compétitif sur le marché, le prix de notre produit doit
également convenir au pouvoir d’achat de la majorité des malgaches.
Ainsi, compte tenu de tous ces paramètres, notre politique de prix est ainsi basée sur la
remise à la quantité. En effet, nous offrons une remise de 10% pour toute commande
supérieure à 140 Kg.
Par ailleurs, le prix de notre produit sera inférieur à celui des concurrents, ce qui
constitue notre prix de pénétration du marché. Ceci a été évalué par rapport au coût de revient
et au prix de la concurrence.
En outre, nous allons fixer un taux conseillé de 10% en qualité de marge bénéficiaire
pour le distributeur. Par exemple, une boîte métallique de 450g de confiture de fruits étant
livrée au distributeur à 500 Ariary, il lui sera accordé une marge de 50 Ariary par boîte
vendue.
5 . 3 . La Politique de Distribution :
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Pour mettre en place cette structure, la première approche est d’identifier les
distributeurs potentiels comme la boutique spécialisée, les grandes surfaces, les grandes
épiceries et les grossistes…
Il faudrait ensuite aller sur place pour s’entretenir avec les distributeurs éventuels et
passer un contrat avec celui ou ceux retenus.
Pour l’entreprise, le distributeur idéal est celui qui soit en mesure de commercialiser
les produits de l’entreprise.
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5 . 4 . 1 . Participation dans des foires et manifestations
commerciales :
- D’une part, pour une jeune entreprise récemment constituée, c’est un moyen de
se faire connaître sur le marché ;
- D’autre part, la présence d’autres entreprises concurrentes donne des
opportunités d’examiner leur stratégie.
Nous entendons par cette méthode, les moyens de communication en marketing que
nous pouvons diriger directement vers des clients nommément identifiés.
Les exemples les plus évidents sont les publipostages, la documentation publicitaire…
La publicité par Internet est l’un des moyens de communication en marketing le plus
utilisé dans le commerce.
Cette forme de publicité consiste à créer des sites Internet dans le but d’écouler les
produits.
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Après avoir étudié le marché et présenté la stratégie adoptée, passons maintenant au
dernier chapitre de cette partie, la théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation.
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Chapitre 3 : Théorie générale sur les outils et les critères
d’évaluation
Pratiquement, ces outils sont au nombre de quatre, tous basé sur les autofinancements
ou marges brutes d’autofinancement (M.B.A) :
1 . 1 . 1 . Définition :
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1 . 1 . 2 . Formule :
VAN = ∑ MBA (1 + i) –n – C
1 . 1 . 3 . Interprétation :
32
1 . 2 . Le taux de rentabilité interne :
1 . 2 . 1 . Définition :
1 . 2 . 2 . Formule :
1 - (1 + i) –n
TRI = MBA
C
Le TRI n’est autre donc que le taux du projet dont on obtient lorsque la somme de
MBA est égale à celui du capital investi.
Pratiquement pour trouver ce taux, on procède à une interpolation linéaire.
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1 . 2 . 3 . Interprétation :
1 . 3 . Indice de Profitabilité :
1 . 3 . 1. Définition :
L’IP mesure la rentabilité des MBA actualisées par rapport à l’investissement réalisé.
1 . 3 . 2 . Formule :
∑ MBA (1 + i) –n
IP =
C
1 . 3 . 3 . Interprétation :
Si IP > 1 donc le projet est profitable car la somme de MBA actualisée est
supérieure au capital investi C.
Si IP = 1 on se trouve sur le seuil de profitabilité c'est-à-dire, au dessous duquel le
projet sera rejeté.
Si IP < 1 le projet était rejeté car la somme de la MBA actualisée reste inférieure à
celui du capital investi.
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1 . 4 . Délai de récupération des capitaux investis :
1 . 4 . 1 . Définition :
1 . 4 . 2 . Formule :
∑ MBA (1 + i) –n = C
1 . 4 . 3 . Interprétation :
Il est à préciser que la pertinence, l’efficacité et l’efficience sont liés l’un à l’autre
par un indicateur qui est la performance en fixant des objectifs à atteindre et à
l’optimisation des ressources utilisés pour aboutir aux résultats prédéfinis.
2 . 1 . La pertinence :
35
On peut ainsi étudier la pertinence entre deux produits par une analyse des ratios
d’exploitation qui permettent d’apprécier la gestion de l’entreprise et en particulier les
performances réalisées. Si l’on veut disposer d’un indicateur de la performance
économique de l’entreprise, il faut identifier quel est son revenu et quelle est la ressource
que ce revenu rémunère, ceci peut être évalué par le ratio qui détermine le rapport entre le
bénéfice et les capitaux investis.
Il est notamment intéressant de s’interroger sur la pertinence du ration marge/prix
de vente, très classiquement utilisé pour évaluer la rentabilité des différents produits
traités dans l’entreprise.
Deux produits peuvent avoir un même prix de vente, le même coût de revient et
par conséquent la même marge. Mais ce qui est pertinent c’est qu’ils n’ont pas eu la même
structure dans leur prix de revient.
2 . 2 . L’efficacité :
2 . 3 . L’efficience :
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Marge brute = bénéfice net d’exploitation avant impôt sur le revenu et amortissement
Chiffres d’affaires
Le ratio de marge brute mesure l’efficience financière de l’entreprise pour ce qui est
des fonds générés directement par l’exploitation. Plus le ratio est élevé, plus l’entreprise est
efficiente. La valeur souhaitable de ce ratio dépend du type d’entreprise.
Ratio des dépenses = Poste de dépense
Chiffres d’affaires
Ces ratios servent à mesurer la capacité de l’entreprise de contrôler ses coûts. Plus
le ratio est faible, plus l’exploitation a un bon rapport coût efficience. La valeur
souhaitable varie selon les denrées produites.
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Dans cette partie, la partie pratique du projet sera traitée à travers trois chapitres :
• La capacité de production
• L’étude technique
• L’étude organisationnelle
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Chapitre 1 : La capacité de production envisagée
L’évolution du chiffre d’affaires pour les cinq premières années est présentée dans ce
premier chapitre. En effet, il importe d’élaborer le chiffre d’affaires pour pouvoir gérer les
ventes.
Bien que nos concurrents aient chacun leurs propres forces et spécificités, nous allons
quant à nous, exploiter leurs faiblesses et établir une stratégie globale de pénétration du
marché basée sur la mise en place d’une politique renforçant nos avantages concurrentiels.
Nous spécialiser dans la production de confitures de fruits, tandis que, les autres
produits à base de fruits transformés pourront dans le futur, faire l’affaire de
compléments de gamme.
A noter que, 26 % du marché actuel (potentiel + déjà consommateurs) est servi par les
concurrents.
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1) Produire des :
• Confitures de fruits au goût sucré.
• Confitures de fruits au goût acidulés.
A noter que, 40 % des consommateurs actuels et futurs ont relaté ce besoin lors de
l’enquête.
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Nous prévoyons en outre une progression annuelle fixée à 15 %, chiffre que nous
estimons raisonnable, compte tenu de l’évolution de la consommation dans le passé.
Part de marché sur 5 ans :
Tableau 8 : Volume de produit écoulé (en Kg) :
Notons que, 75 % du volume de produit écoulé sera conditionné sous emballage dont :
o les 2 / 3 seront emballés sous boîtes métalliques de 450g,
o les 1 / 3 sera emballé sous bocaux de verre de 450g.
41
Tableau 9 : Prévision de vente sur une période de 5 ans (en Kg) :
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Détails des calculs :
Vente de produits livrés en vrac pour l’année 1 :
1 685.75 Kg * 7.000 Ariary = 11 800 250 Ariary
Vente de produits sous emballages de boîtes métalliques pour l’année 1 :
3 371.5 Kg *9.000 Ariary = 30 343 500 Ariary
Vente de produits sous emballage de bocaux en verre pour l’année 1 :
1 685.75 Kg *12.000 Ariary = 20 229 000 Ariary
Total des ventes pour l’année 1: (11 800 250 + 30 343 500 + 20 229 000) = 62 372 750 Ariary
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Chapitre 2 : L’étude technique
Dans ce chapitre, la partie purement technique du projet est présentée à travers quatre
sections :
- Le choix et la localisation du site
- L’identification des matériels
- La technique de production envisagée
- L’aménagement et les équipements reçus
Le choix s’est arrêté sur le quartier d’Ankazomanga pour de multiples raisons, à savoir :
Son accessibilité : en effet, avec la construction du « Boulevard de l’Europe », le
quartier est désormais accessible du centre ville et de ses alentours. Cela facilitera
aussi bien notre approvisionnement en matières premières que la livraison des
distributeurs et revendeurs de nos produits finis.
La densité de la population et la proximité par rapport au marché.
La réduction des frais inhérents au transport et à l’approvisionnement en matières
premières.
L’existence d’un local nous servant d’usine de fabrication.
44
Voici une succession de tableaux représentant les calculs à effectuer pour avoir la
quantité de fruits prévisibles pour les 5 années à venir.
Les pertes en fruits représentent en moyenne 15% lors de la préparation. Ces pertes
proviennent essentiellement de la queue, du noyau, des pépins ou de la peau, selon le type de
fruits utilisé : fraise, prune, abricot, mangue et autres fruits de saison.
Pour obtenir le volume d’approvisionnement en fruits, nous affecterons un coefficient
à la quantité de fruits préparés. Ce coefficient remplace les déchets dégagés tout au long des
opérations de préparation.
45
Tableau 12 : Quantité de fruits à acheter (en Kg) :
Les additifs :
La consommation en sucre :
46
La consommation en pectine sur une période de 5 ans :
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Les pectines doivent faire l’objet d’une importation à raison de 20.000 Ariary / 100g.
La prévision des coûts sera présentée sur un tableau dont les données ont été obtenues
par la multiplication du prix par les tableaux 9, 10, 11.
Comme stipulé plus haut, l’approvisionnement sera effectué pendant la saison où les
fruits seront disponibles. Nous comptons également nous approvisionner et nous faire livrer
par des producteurs fournisseurs, suivant un contrat d’approvisionnement et de livraison.
Les critères de sélection des fournisseurs seront en fonction du coût, de la qualité des
matières premières ainsi que du délai de livraison et du mode de paiement ? aussi, aurons-
nous plusieurs fournisseurs pour chacun des types de matières premières utilisées (pectine,
sucre, fruits frais).
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3 . 1 . Schéma du processus de fabrication :
Triage
Lavage
Equettage ou
dénoyautage ou
épluchage
Découpage de
matières premières
Mixage
Tamisage
Adjonction de
Mélange sue le feu sucre, pectine et
acide
Concentré de fruits
Cuisson 2h 15’
Séchage
Emballage
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3 . 2 . Description de la technologie :
Tout le processus se fera manuellement depuis le triage des fruits à leur cuisson
jusqu’au refroidissement, notre principe étant de minimiser les coûts étant donné également
que notre fabrique est encore à un stade semi industriel.
a) Opérations préliminaires :
- A leur réception, les fruits seront d’abord pesés, contrôlés, et stockés en magasin. Un
lavage soigneux élimine les éléments indésirables présents sur la peau : terre, micro-
organisme…
- Un triage permet d’éliminer :
• Les fruits pourris qui donnent mauvais goût. Un seul fruit pourri peut
contaminer tout un lot de confitures de fruits.
• Les fruits moisis, couverts de micro-organismes.
• Les fruits impropres à la transformation, un produit transformé ne peut être de
qualité que si les fruits entrant dans la fabrication le sont.
Le triage permet également de sélectionner, en fonction de leur maturité, les fruits
aptes à la transformation.
b) Dépulpage :
Il consiste à séparer la pulpe du fruit des éléments indésirables (peaux, pépins, noyaux,
queues) et à la broyer. La purée ainsi obtenue peut servir de base à la fabrication de confitures
de fruits. Le pressage consiste à extraire le jus des cellules des fruits.
On presse la pulpe des fruits broyés au préalable ou de façon simultanée. L’intensité
de pressage doit respecter la matière première.
c) La transformation :
50
Le produit fini doit avoir une teneur en sucres totaux supérieure à 60%. En fait,
l’extrait sec total doit être supérieur ou égal à 76° Brix pour garantir une bonne
conservation des confitures de fruits.
Les fruits destinés à la transformation doivent subir les opérations de lavage,
épluchage, découpage, dénoyautage et éventuellement épépinage. Ils sont ensuite
réduits en purée, soit à chaud par broyage, soit à chaud par cuisson tendre.
La purée obtenue est ensuite tamisée.
Durant la cuisson, on ajoute à la pulpe un volume égal de sucre (saccharose) que
l’on verse en plusieurs fois pour ne pas casser l’ébullition.
Ensuite, on a la possibilité de rajouter de la pectine selon la richesse du fruit traité
et la durée de cuisson. On peut utiliser soit :
De la pulpe de fruits riches en pectine ( pomme…) que l’on ajoutera à la
purée de fruits avant la cuisson.
De la pectine du commerce que l’on incorporera à sec pendant la cuisson.
La pectine sera préalablement mélangée à du sucre en poudre à raison de
1g de pectine pour 10g de sucre, afin d’éviter la prise en masse et de
faciliter l’homogénéisation des confitures de fruits.
En fin de cuisson, on ajoute du sirop de glucose afin de limiter le brunissement de
la préparation.
Il est également souhaitable après cuisson, d’ajouter de l’acide (jus de citron ou de
lime ; ou acide citrique, tartrique etc…) dans le cas de fruits peu acides, cela en
vue d’obtenir un pH voisin de3.3 à 5.5. Les proportions à utiliser sont les
suivantes :
Fruits : 50% au moins
Sucre : 60%
Pectine du commerce :6% au plus
Acide :jusqu’à ce que le pH atteigne 3.0 à5.5.
Le temps de cuisson ne doit être ni trop lent ni trop court. Elle est en fait terminée
lorsque la confiture de fruits atteint un taux de matières sèches de 73 à 90%. On
détermine le taux de matières sèches par lecture au réfractomètre. La seule
précaution à prendre est d’effectuer la mesure avec une confiture à une
température ambiante de 20°C environ.
Le séchage peut se faire, soit dans un endroit aéré et à l’air libre, soit dans une
étuve de 75 à 80°C pendant 10 à 12 heures.
51
Après le refroidissement total de la confiture, on peut passer à la mise en
emballage des confitures de fruits pour vente ou stockage.
L’avantage de cette transformation est qu’elle peut valoriser des écarts de triage à
l’aide d’un matériel peu sophistiqué.
Le tableau suivant représente notre choix technologique dans la fabrication de
confitures de fruits.
Tableau 16 : Choix technologique
- Terrain :
L’unité de production a besoin d’une superficie assez large pour pouvoir exercer au
mieux. Le terrain mesure 250m², avec une estimation de la valeur au m² de 20.000 Ariary, le
coût du terrain sera ainsi évalué à 5.000.000 Ariary.
- Bâtiment :
La valeur du bâtiment, tenant lieu de bureau et d’usine atteint les 20 000.000 Ariary, à
raison de 100.000 Ariary par m².
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- Agencement, aménagement et installation :
• L’unité doit aménager son usine par l’installation de deux fours à cuissons
à 200.000 Ariary l’un.
• L’installation de la JIRAMA est fixée à 400.000 Ariary et celle de la
TELMA à 60.000 Ariary.
Les différents types de matériels présentés dans les rubriques suivantes relatent les 4
phases de production.
Le lavage soigneux des fruits doit être effectué avec l’eau potable au moyen de bacs de
lavage.
b) Le dépulpage :
Le dépulpage consiste à séparer la pulpe du fruit, des éléments indésirables (peaux, pépins,
noyaux) et à la broyer. Il est effectué au moyen d’un épulpeur à entraînement moteur.
c) Le pressage :
Le pressage consiste à extraire le jus des cellules des fruits. On presse la pulpe des
fruits broyés au préalable ou de façon simultanée. L’intensité du pressage doit respecter la
53
matière première. Il faut éviter d’écraser noyaux, pépins, peaux et queues. Le pressage se fait
au moyen de presses.
Le degré Brix est le poids en grammes de matières sèches contenues dans 100g de
produit.
Sa mesure est effectuée à l’aide d’un réfractomètre dont la méthodologie est la suivante :
• Mesure de l’acidité :
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• Mesure du pH :
Le papier pH est trempé dans le produit broyé et dilué dans de l’eau distillée. Sa
couleur est comparée à celle du rouleau (chaque couleur du rouleau correspond à un pH
précis).
Il s’agit des équipements spécifiques à la production, tels que les presses à main dont
le montant est de 300.000 Ariary pour les 2. Les bacs de lavage des fruits remontent à
200.000 Ariary donnant un total de 500.000 Ariary.
2) Matériels et outillages :
Les matériels nécessaires à l’unité de production sont détaillés dans le tableau suivant :
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3) Matériels et mobiliers ( en Ariary) :
Par conséquent, nous pouvons obtenir le tableau suivant représentant le total des
investissements fixes :
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Tableau 19 : Coût total des investissements ( en Ariary) :
Montant
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles:
Terrain 5.000.000
Construction 20 000.000
Agencement, aménagement, installation 660.000
Matériels et équipements d'exploitation 500.000
Matériels et outillages 1.900.200
Matériels et mobiliers de bureau 2.624.000
Matériels de transport 16.000.000
TOTAL 46.684.200
Après avoir présenté l’étude technique, voyons à présent dans ce dernier chapitre,
l’étude organisationnelle du projet.
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Chapitre 3 : Etude organisationnelle
Pour remplir ces fonctions, comme d’ailleurs pour accomplir toute tâche complexe
exigeant la participation de quelques personnes et mettant en œuvre des moyens divers, il faut
s’organiser ; cependant une bonne organisation est un atout pour une entreprise. Dans ce
chapitre, l’organigramme à adopter et ‘organisation du travail du personnel seront traités.
Dans cette section, nous allons faire l’étude de l’organisation de l’entreprise, des
ressources humaines et les différents postes attribués. Les tâches ont été réparties selon la
taille de notre unité pour chaque poste et l’objectif global de l’entreprise.
1 . 1 . Organigramme :
Gérance
Responsible
Marketing et
Commercial
Service Service
Vente Production
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1 . 2 . Principales fonctions du personnel :
1. La gérance :
Il est chargé de :
• L’étude de marché.
• Le suivi des commandes.
• L’élaboration de la politique commerciale.
• La relation avec la clientèle.
3. Le service Vente :
Il sera chargé de :
• La réalisation des tâches sous le supervision de la gérance.
• D’aider la gérance
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• La commercialisation des produits.
• L’approvisionnement.
• Contact des clients.
• Recouvrement auprès des clients.
• La gestion des stocks.
4 . Le service Production :
Il sera chargé de :
• Assurer la qualité.
• La supervision des activités dans l’usine.
• L’entretien des matériels et équipements.
• La supervision des activités des ouvriers et du gardien.
5. Les ouvriers :
L’entreprise va disposer de quatre ouvriers dispersés selon les trois phases du processus
de production.
La phase préparatoire nécessite un ouvrier, chargé principalement du lavage, du
triage et de la préparation des fruits.
La phase de transformation requiert deux ouvriers spécialisés pour assurer le
dosage des ingrédients, le mélange et la cuisson des confitures de fruits.
La phase de finition nécessite un ouvrier pour surveiller le refroidissement,
assurer le séchage, le démoulage et la mise en emballage des produits finis.
6 . Les gardiens :
60
1 . 3 . Les charges du personnel :
Voici un tableau détaillant la rémunération du personnel sur 5 ans, avec u,e prévision
d’augmentation de salaire de 10% après 2 ans de service.
1 . 4 . Philosophie de Gestion :
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l’organisation, en vue de son amélioration continue et d’inciter l’adhésion et l’engagement du
personnel au système.
Le personnel de l’entreprise travaille 5 jours par semaine à raison de 8 heures par jour.
La journée commence à 7h30 et se termine à 17h30 avec une pause de 2h pour le déjeuner.
L’atelier fonctionne de façon régulière toute l’année; la production de confitures de
fruits ne s’arrête qu’un mois par an (congé annuel pour inventaire de stock). A l’approche de
cette période, la production sera alors augmentée pour constituer un stock de confitures de
fruits.
2 . 2 . Programme de formation :
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Tableau 21 : Calendrier de réalisation ( après son démarrage) :
TACHES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
1 - Démarche de constitution et
dossier de création
d’entreprise
2 - Notariat
3 - Contact avec les fournisseurs
équipement
4 - Demande d’agrément auprès du
Ministère de l’Industrie et des
Mines
5 - Contact et contrat avec les
bailleurs de fonds
6 - Obtention du crédit de
lancement
7 - Formation technique et
managériaux des associés
8 - Etudes des profils du candidat
à recruter
9 – Aménagement, agencements
et installation
10 – Etude des profils du candidat
à recruter
11 – Annonce offre d’emplois
12 – Recrutement des personnels
compétents
13 – Contrat de bail (boutique
spécialisée)
Cette deuxième partie nous a montré la réalisation du projet par l’étude technique
proprement dite, la capacité de production envisagée ainsi que son étude organisationnelle.
Après avoir exposé en quoi consiste le projet ainsi que les divers moyens techniques,
organisationnelles et opérationnels à mettre en œuvre pour sa réalisation, nous allons
maintenant étudier sa faisabilité financière dans la troisième partie.
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L’étude financière est une démarche importante dans le processus de création d’une
entreprise puisqu’elle permet de connaître le montant des investissements nécessaires pour
pouvoir créer une entreprise et de faire une analyse prévisionnelle quant à la rentabilité et à la
viabilité du projet.
Pour se faire, nous allons voir une à une les parties suivantes :
- La préparation des états financiers prévisionnels
- L’étude de faisabilité
- L’évaluation du projet
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Chapitre 1 : Préparation des états financiers prévisionnels
La préparation des états financiers prévisionnels nécessite que nous donnions au projet
préalable la liste des charges prévisionnelles sur les 5 années couvertes par le projet ainsi que
le plan de financement des immobilisations.
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Tableau 22 : Fournitures d’atelier (en Ariary) :
4 ) Les emballages :
Rappelons que nous comptons écouler les ¼ de nos produits en vrac, les ¾ seront
vendus sous emballage, soit une dépense annuelle moyenne de :
• 5.660 boîtes métalliques, à 200 Ariary l’une pour un contenu de 450g / boîte, soit
1.132.000 Ariary pour la première année.
• 6.800 bocaux en verre à 300 Ariary, ce qui équivaut à 2.040.000 Ariary pour la
première année .
• 22.640 étiquettes de 60 Ariary / unité, soit une dépense annuelle de 1.358.400
Ariary pour la première année .
D’où un montant total annuel en moyenne de 4.530.000 Ariary pour les emballages.
5) La location immobilière :
6) L’entretien et réparation :
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Tableau 23 : Charges d’entretien et de réparation (en Ariary) :
7) Publicité :
Le coût de la première campagne publicitaire est estimée à 400.000 Ariary. Pour les
années suivantes, selon les résultats de la première apparition, un coût unique de 200.000
Ariary / an sera appliqué.
8 ) Frais de transport :
La livraison des confitures de fruits s’effectue tous les 15 jours, à raison de 5.000
Ariary par livraison, soit un total de 120.000 Ariary pour la première année.
Les autres coûts de déplacement s’élèvent à 20.000 Ariary / mois, soit 240.000 Ariary
pour la première année.
9) Frais d’analyse :
Les produits nécessitent une analyse auprès des laboratoires d’alimentation, faisant
l’objet d’une dépense trimestrielle de 40.000 Ariary, soit un coût total de 160.000 Ariary / an.
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On estime à 200.000 Ariary, la dépense trimestrielle sur l’abonnement TELMA, soit
800.000 Ariary / an.
11) Impôts et taxes :
- Impôt foncier sur les terrains et les immeubles atteints 50.000 Ariary pour la première
année.
- La taxe professionnelle est évaluée à 40.000 Ariary pour la première année, d’où un
total de 90.000 Ariary.
Pour assurer l’hygiène des produits finis, les ouvriers doivent porter des tenues
spéciales. Ainsi, les charges y afférentes se répartissent comme suit :
A noter que cette charge fera l’objet d’une dépense pour la 1ère, 3ème, 5ème années.
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Tableau 25 : Les charges externes (en Ariary) :
Nous obtenons le tableau suivant en récapitulation des charges sur la période du projet.
Tableau 26 : Récapitulation des charges (en Ariary) :
TOTAL 37 863 950 38 421 950 42 262 700 43 284 800 47 840 700
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Section 2 : Le plan de financement :
Le coût du projet étant assez élevé, nous comptons faire un prêt auprès des partenaires.
Il s’agit de crédit d’investissement destiné à financer une partie des investissements fixes du
projet, non couverts par nos apports.
70
Il ressort de ce tableau que 60% des investissements initiaux nécessaires à la création
de l’entreprise sont à emprunter auprès des partenaires financiers (bailleurs de fonds ou autres
organismes de crédit) et les 40% restants sont constitués par les apports des associés.
Capital Capital de
Année début de Annuité Intérêt Amortissement fin de
période période
1 26 940 200 8 980 060 5 388 040 3 592 020 23 348 180
2 23 348 180 8 980 060 4 669 636 4 310 424 19 037 756
3 19 037 756 8 980 060 3 807 551 5 172 509 13 865 247
4 13 865 247 8 980 060 2 773 049 6 207 011 7 658 236
71
2 . 3 . Bilan d’ouverture :
Banque
10.000.000
TOTAL 57.284.200 TOTAL 57.284.200
72
Section 3 : Les amortissements
Nous avons déjà donné dans le plan des opération la liste des éléments amortissables.
Maintenant, nous allons voir succinctement l’amortissement des immobilisations réparti sur 5
ans.
L’amortissement est la constatation comptable de la perte de valeur de l’actif
immobilisé résultant de son utilisation, de sa vétusté ou de son obsolescence, ainsi que toute
autre cause dont les effets sont jugés irréversibles. Il a pour but de faire figurer les
immobilisations au bilan pour leur valeur comptable.
L’amortissement est un processus de répartition des coûts. En effet, il a pour objet de
répartir le coût d’un élément d’actif immobilisé, diminué le cas échéant de sa valeur de
récupération (valeur résiduelle) sur sa durée probable de vie et non de l’évaluer.
L’amortissement est également une technique de renouvellement des immobilisations
par l’affectation du bénéfice à la reconstitution d’un capital pour renouveler ces
immobilisations.
La société étale les coûts d’amortissement des immobilisations sur leur durée de vie
probable afin de les renouveler. C’est pourquoi, il est indispensable de constituer des
amortissements.
La méthode d’amortissement utilisé par l’entreprise est l’amortissement linéaire ou
constant du fait que le PCG 87 préconise cette méthode par mesure de simplification. La
caractéristique principale de cette méthode consiste à calculer la dotation aux amortissements,
à passer en charge pour chaque exercice, une fraction identique du coût d’acquisition sauf des
fois pour la première et la dernière année de calcul d’amortissement où l’on applique le
principe du prorata temporis.
73
Tableau 30 : Le tableau d’amortissement (en Ariary) :
Matériels et Outillages
Bascule 160.000 5 32.000 32.000 32.000 32.000 32.000
Cagette plastique 16.000 5 3.200 3.200 3.200 3.200 3.200
Mixeur 259.600 5 51.920 51.920 51.920 51.920 51.920
Balance de précision 65.000 5 13.000 13.000 13.000 13.000 13.000
Bassine de cuisson 600.000 5 120.000 120.000 120.000 120.000 120.000
Réfractomètre 320.000 5 64.000 64.000 64.000 64.000 64.000
PH-mètre 320.000 5 64.000 64.000 64.000 64.000 64.000
Moules 103.600 5 10.720 10.720 10.720 10.720 10.720
Presse outil 16.000 5 3.200 3.200 3.200 3.200 3.200
Couteaux 12.000 5 2.400 2.400 2.400 2.400 2.400
Passoires 8.000 5 1.600 1.600 1.600 1.600 1.600
Spatules 20.000 5 4.000 4.000 4.000 4.000 4.000
Moules 207.600 5 41.440 41.440 41.440
Bassine de cuisson 600.000 5 120.000 120.000 120.000
Matériels et équipements
Presse à main 300.000 10 30.000 30.000 30.000 30.000 30.000
Bacs plastique 200.000 5 40.000 40.000 40.000 40.000 40.000
Matériels performant 2.000.000 10 200.000
Matériels et mobiliers
Armoire 600.000 10 60.000 60.000 60.000 60.000 60.000
Ordinateur complet 1.400.000 10 140.000 140.000 140.000 140.000 140.000
Bureau complet 320.000 10 32.000 32.000 32.000 32.000 32.000
Chaise 30.000 5 6.000 6.000 6.000 6.000 6.000
Table de bureau 20.000 5 4.000 4.000 4.000 4.000 4.000
Machine à calculer 14.000 5 2.800 2.800 2.800 2.800 2.800
Extincteur à eau 140.000 10 14.000 14.000 14.000 14.000 14.000
Ordinateur 1.400.000 10 140.000
16.000.000 20 800.000 800.000 800.000 800.000 800.000
Matériel de transport
74
Chapitre 2 : Etude de faisabilité et analyse de rentabilité
du projet
Le compte de résultat est un état financier où sont virés les soldes des comptes de
produits et de charges à la fin d’un exercice comptable, en vue de déterminer le bénéfice net
ou la perte nette de la période en question.
Le compte de résultat permet d’expliquer la formation du résultat obtenu au bilan.
Le résultat de l’exercice clos peut être obtenu de deux manières différentes :
Par le compte d’exploitation prévisionnel.
Par le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion.
Voici un tableau qui permettra d’obtenir le résultat net du projet sur une durée de cinq ans.
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Tableau 31 : Le compte d’exploitation prévisionnel après frais financiers (en Ariary) :
Ventes 62 372 750 71 733 750 82 491 500 94 868 000 109 949 500
TOTAL DES
PRODUITS 62 372 750 71 733 750 82 491 500 94 868 000 109 949 500
Achats de Matières
premières 4 686 750 5 393 950 6 203 200 7 134 300 8 203 200
Fournitures
consommables 116.800 116.800 128.480 128.500 141.400
Emballage 4.530.400 4.530.400 4.983.400 4.983.400 5.481.800
Fournitures non
stockées 816.000 856.800 899.600 944.600 991.900
Charges externes 2.784.000 2.584.000 2.704.000 2.704.000 2.836.000
Impôts et taxes 90.000 100.000 110.000 120.000 130.000
Charges du personnel 29 311 200 29 311 200 32 242 320 32 242 320 35 466 552
Charges financières 5 388 040 4 669 636 3 807 551 2 773 049 1 489 682
Amortissement 2.638.840 2.638.840 2.820.280 2.820.280 3.160.280
TOTAL DES
CHARGES 50 362 030 20 201 626 53 898 831 53 850 449 57 900 814
Résultat avant impôt 12 010 720 21 532 124 28 592 669 41 017 551 52 048 686
IBS 35% 4 203 752 7 536 243 10 007 434 14 356 142 18 217 040
Résultat net 7 806 968 13 995 880 18 585 234 26 661 408 33 831 645
MBA cash flow 10 445 808 16 634 720 21 405 514 29 481 688 36 991 925
76
1 . 2 . Le tableau des grandeurs caractéristiques de
gestion :
Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion est un état qui présente une série
d’agrégats expliquant la formation du résultat net de l’exercice.
On l’appelle aussi « Compte de résultat en liste » vu qu’il renferme tous les éléments
du compte de résultat traditionnel, mais présentés d’une manière à fournir des informations
pratique à la comptabilité nationale.
Il fait partie intégrante des états financiers exigés par le PCG 87. Le tableau des
grandeurs caractéristiques de gestion est représenté dans le tableau suivant :
77
Libellé Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
1-MARGE
COMMERCIALE
2-PRODUCTION DE 62 372 750 71 733 750 82 491 500 94 868 000 109 949 500
L’ EXERCICE
62 372 750 71 733 750 82 491 500 94 868 000 109 949 500
Vente
3-CONSOMMATION 12 933 950 13 481 950 14 918 680 15 894 800 17 654 600
INTERMEDIAIRE
(+) Matières premières 4 686 750 5 393 950 6 203 200 7 134 300 8 203 200
(+) Fournitures 116.800 116.800 128.480 128.500 141.400
(+) Emballages 4.530.400 4.530.400 4.983.400 4.983.400 5.481.800
(+) Fournitures non 816.000 856.800 899.600 944.600 991.900
stockées
(+) Charges externes 2.784.000 2.584.000 2.704.000 2.704.000 2.836.000
4-VALEUR AJOUTEE 49 438 800 58 251 800 67 572 820 78 973 200 92 295 200
(+) Production de 62 372 750 71 733 750 82 491 500 94 868 000 109 949 500
l’exercice
(+) Marge commerciale
(-) Consommation 12 933 950 13 841 950 14 918 680 15 894 800 17 654 600
intermédiaire
5-EXCEDENT BRUT 20 037 600 28 840 600 35 220 500 46 610 880 56 698 648
D’EXPLOITATION
(+) Valeur ajoutée 49 438 800 58 251 800 67 572 820 78 973 200 92 295 200
(-) Impôts et taxes 90.000 100.000 110.000 120.000 130.000
(-) Charges du personnel 29 311 200 29 311 200 32 242 320 32 242 320 35 466 552
6-RESULTAT 17 398 760 26 201 760 32 400 220 43 790 600 53 538 368
D’EXPLOITATION
(+) E.B.E 20 037 600 28 840 600 35 220 500 46 610 880 56 698 648
(-) Dotations aux 2 638 840 2 638 840 2 820 280 2 820 280 3 160 280
amortissements
7-RESULTAT (5 388 040) (4 669 636) (3 807 551) (2 773 049) (1 489 682)
FINANCIER
9-RESULTAT AVANT 12 010 720 21 532 124 28 592 669 41 017 551 52 048 686
IBS
6+7+8
IBS 35% 4 203 752 7 536 243 10 007 434 14 356 142 18 217 040
10-RESULTAT NET 7 806 968 13 995 880 18 585 234 26 661 408 33 831 645
78
Section 2 : Le budget de trésorerie
Il est à préciser que le cash flow utilisé dans ce tableau est soustrait des charges
financières.
79
A noter que nous envisageons l’acquisition de deux bassines de cuisson, de huit
moules ainsi que l’installation de deux autres fours à cuisson au cours de la 3ème année et de
faire un investissement en matériel plus performant et une acquisition d’un second ordinateur
au cours de la 5ème année.
Par la suite, nous allons montrer les bilans prévisionnels des cinq années d’exercice de
l’entreprise, ces derniers vont décrire la situation financière à une date précise et refléter la
santé de l’entreprise.
80
Tableau 34 : Bilan de fin f’exercice année 1 (en Ariary) :
Bilan au 31/12/Année 1
ACTIF PASSIF
Libellé Montant brut Amortissement Montant net Libellé Montant
et provisions
ACTIF IMMOBILISE 44.535.360 CAPITAUX 38.369.169
PROPRES
Immobilisations
incorporelles : Capital 10.000.000
Matériel et mobilier :
Armoire 600.000 60.000 540.000
Ordinateur 1.400.000 140.000 1.260.000
Bureau complet 320.000 32.000 288.000
Chaises 30.000 6.000 24.000
Tables de bureau 20.000 4.000 16.000
Machine à calculer 14.000 2.800 11.200
Extincteur 140.000 14.000 126.000
Stocks :
Créances :
Disponibilités :
TOTAL
TOTAL ACTIF 64 147 988 2 648 840 61 499 148 PASSIF 61 499 148
81
Tableau 35 : Bilan de fin d’exercice année 2 (en Ariary) :
Bilan au 31/12/Année 2
ACTIF PASSIF
Libellé Montant brut Amortissement Montant net Libellé Montant
et provisions
ACTIF IMMOBILISE 41 887 520 CAPITAUX 52 146 848
PROPRES
Immobilisations
incorporelles : Capital 10.000.000
Matériel et mobilier :
Armoire 540.000 60.000 480.000
Ordinateur 1.260.000 140.000 1.120.000
Bureau complet 288.000 32.000 256.000
Chaises 24.000 6.000 18.000
Tables de bureau 16.000 4.000 12.000
Machine à calculer 11.200 2.800 8.400
Extincteur 126.000 14.000 112.000
Stocks :
Créances :
Disponibilités :
TOTAL
TOTAL ACTIF 73 833 444 2 648 840 71 184 604 PASSIF 71 184 604
82
Tableau 36 : Bilan de fin d’exercice année 3 (en Ariary) :
Bilan au 31/12/Année 3
ACTIF PASSIF
Libellé Montant Amortissement Montant Libellé Montant
brut et provisions net
ACTIF IMMOBILISE 40 683 440 CAPITAUX 70 732 082
PROPRES
Immobilisations
incorporelles : Capital 10.000.000
Stocks :
Créances :
Disponibilités :
TOTAL
TOTAL ACTIF 87 407 279 2 809 950 84 597 329 PASSIF 84 597 329
83
Tableau 37 : Bilan de fin d’exercice année 4 (en Ariary) :
Bilan au 31/12/Année 4
ACTIF PASSIF
Libellé Montant Amortissement Montant Libellé Montant
brut et provisions net
ACTIF IMMOBILISE 37 073 490 CAPITAUX 97 393 490
PROPRES
Immobilisations
incorporelles : Capital 10.000.000
Stocks :
Créances :
Disponibilités :
TOTAL
TOTAL ACTIF 107 861 676 2 809 950 105 051 726 PASSIF 105 051 726
84
Tableau 38 : Bilan de fin d’exercice année 5 (en Ariary) :
Bilan au 31/12/Année 5
ACTIF PASSIF
Libellé Montant Amortissement Montant net Libellé Montant
brut et provisions
ACTIF IMMOBILISE 36 322 880 CAPITAUX 131 225 135
PROPRES
Immobilisations
incorporelles : Capital 10.000.000
Matériel et mobilier :
Armoire 360.000 60.000 300.000
Ordinateur 840.000 140.000 700.000
Bureau complet 192.000 32.000 160.000
Chaises 6.000 6.000 0
Tables de bureau 4.000 4.000 0
Machine à calculer 2.800 2.800 0
Extincteur 84.000 14.000 70.000
Ordinateur 1.400.000 140.000 1.260.000
85
Tableau 39 : Récapitulation des bilans prévisionnels :
Un ratio est le rapport de deux grandeurs. Celles-ci peuvent recouvrir des données
brutes telles que les stocks ou un poste du bilan, ainsi que des données plus élaborées telles
que les fonds de roulement, la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation.
Dans notre cas, selon les éléments qui sont comparés, les ratios donneront une
information susceptible d’informer le promoteur ou l’analyste financier sur un des aspects de
l’entreprise que nous souhaitons mettre en valeur : l’indépendance financière, la rentabilité du
projet, etc.
La rentabilité de l’entreprise peut être appréciée aussi bien dans une optique
commerciale, économique que financière.
86
ses créanciers et plus, elle dispose d’une capacité d’endettement en égard à son
aptitude à faire face à ses engagements. Le tableau suivant donne l’évolution de la
ration d’autonomie financière dans le projet:
Total passif
61 499 148 71 184 604 84 597 329 105 051 726 131 225 135
Capitaux propres
38 150 968 52 146 848 70 732 082 97 393 490 131 225 135
R1 = Capitaux
propres / Total 0.62 0.73 0.84 0.93 1.00
passif
Résultats nets 7 806 968 13 995 800 18 585 234 26 661 408 33 831 645
Capitaux propres 38 150 968 52 146 848 70 732 082 97 393 490 131 225 135
R2 = Résultats nets
/ capitaux propres 0.20 0.26 0.26 0.25 0.24
87
distribuées de l’exercice en cours, aux capitaux propres de l’exercice suivant, raison pour
laquelle on constate une baisse de ce ratio pour les trois dernières années.
Résultats nets 7 806 968 13 995 800 18 585 234 26 661 408 33 831 645
Excédent brut
d’exploitation 20 037 600 28 840 600 35 220 500 46 610 880 56 698 648
(E.B.E)
CA hors taxes 62 372 750 71 733 750 82 491 500 94 868 000 109 949 500
R3 = Résultats
nets / CA 0.12 0.19 0.23 0.28 0.31
R4 = E.B.E /
CA 0.32 0.40 0.43 0.49 0.52
88
Conclusion générale sur l’analyse des ratios :
Après avoir exposé l’étude de faisabilité, passons au dernier chapitre de cette dernière
partie, l’évaluation financière du projet.
89
Chapitre 3 : Evaluation du projet
- L’évaluation financière
- L’évaluation économique
- L’évaluation sociale
La valeur actuelle s’évalue comme étant la différence entre la valeur actuelle des
entrées et la valeur actuelle des sorties. C’est un autre critère d’évaluation de la rentabilité des
ressources affectées au projet, elle permet de juger si l’investissement est acceptable ou non ,
par l’expression des cash-flows au moment de l’évaluation à l’aide du taux d’intérêt de
l’emprunt. .
Nous avons la formule suivante :
VAN = ∑ MBA (1 + i) –n – Io
Ou MBA : Marge Brut d’Autofinancement
I : Taux d’intérêt (20 %)
Io : Montant de l’Investissement initial
Ainsi, avec un taux d’intérêt de 20% , nous obtenons le tableau suivant :
Tableau 43 : Calcul de la VAN ( en Ariary )
90
D’où VAN = 61 728 225 – 47 284 200
VAN = 14 444 025 ≈ 14 444 000 Ariary
Nous pouvons conclure qu’avec une VAN de 14 444 000 Ariary, le projet est
largement rentable.
MBA actualisé
Année MBA
Taux 20% Taux 30%
1 10 445 808 8 704 837 8 035 229
2 16 634 720 11 551 881 9 842 930
3 21 405 514 12 387 457 9 742 934
4 29 481 688 14 217 809 10 322 128
5 36 991 925 14 866 241 9 962 665
Total 114 959 655 61 728 225 47 905 886
91
Pour un taux de 20%, on a VAN= 61 728 225 – 47 284 200
VAN= 14 446 025 Ariary
Par interpolation, nous obtenons :
TRI = 29.58 %
Cette méthode présente sous forme d’indice les résultats de la VAN et indique le
rendement par Ariary investi.
L’ indice de profitabilité s’obtient par le rapport entre la valeur actuelle des entrées sur
la valeur actuelle des sorties.
IP¨= 114 959 655 / 47 284 200
IP ≈ 1.30
Avec un IP > 1, nous pouvons dire que le projet est rentable.
Cette méthode consiste à estimer la durée de temps requis (en nombre d’années)
nécessaire pour reconstituer l’ensemble des sorties de fonds à partir des entrée nettes générées
par le projet. Le délai de récupération permet de voir l’impact du projet sur la liquidité et de
s’ajuster face aux risques.
92
Tableau 45 : Calcul du DR (en Ariary) :
n = 2,9596
0,9596 * 12 = 11,515 0,515 * 30 = 15
93
Ce délai de récupération est réaliste et raisonnable par rapport au secteur de
l’agroalimentaire où nous comptons nous investir.
Soit DR = 1 an 11 mois et 15 jours
2 . 1 . La valeur ajoutée :
La valeur ajoutée est l’un des indicateurs économiques pour l’évaluation d’un projet.
Elle peut être définie comme étant la valeur nouvelle ou la valeur essentielle créée par un
agent économique au cours de son activité de production.
Elle st constituée par la différence de la production totale (activité de l’entreprise) et la
consommation intermédiaire (valeur des biens et services utilisés dans le processus de
fabrication).
La valeur ajoutée rémunère :
• Le travail (masse salariale)
• L’ Etat (impôts et taxes)
• Les prêteurs (charges financières)
• Les actionnaires (dividendes)
• L’entreprise (résultat non distribué, dotations aux amortissements
et provisions).
2 . 2 . Contributions à l’augmentation du PIB :
94
Par ailleurs, la somme de valeurs ajoutées dégagées par l’ensemble du territoire
national constitue le Produit Intérieur Brut (PIB).
D’après les études financières du projet, nous avons constaté que l’entreprise génère
des valeurs ajoutées très importante à chaque exercice ( Cf. Tableau 32).
Par conséquent, le cumul de ces valeurs ajoutée générées par l’entreprise au cours des
années confirme la contribution de ce projet à la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB).
L’identification des principaux agents cibles par le projet sera appréhendée à travers le
marketing mix du projet. Il est donc nécessaire d’énumérer les différents changements
affectant l’extérieur du projet.
Nous allons présenté sur un schéma simplifié les relations qui existent entre eux :
ENTREPRISE
“Confi – Délices” Distributeur Marché
(1) (6)
ETAT (4)
95
Légendes : (1) : Entreprise de production et de commercialisation locale de confiture de
fruits (les promoteurs et les ouvriers).
(2) : Emprunt (Remboursement et Intérêt dans 5 cinq ans) + flux financiers.
(3) : Achats de fruits frais et autres matières premières.
(4) : Paiement des impôts et taxes ainsi que les droits divers.
(5) : Augmentation de capitaux et dividendes.
(6) : Distribution des produits finis.
Eléments Cible
Société Ouvriers Bailleurs Etat Promoteur Ménages
de fonds
Besoin Profit et Revenu Profit Augmentation Dividendes Produit
bénéfice de produits
agroalimentaires
Produit Vente de Salaire Intérêt Recette fiscale Bénéfice Satisfaction
confitures
de fruits
(CA)
Prix Production Force de Emprunt Promulgation Action Moindres
travail code des participative coûts
investissements Capital
apport
Système de Evaluation Offre Dossier Statut Publicité
communication financière d’emploi financier juridique Promotion
Rentabilité
Système de Etats Etat de Contrat de Ordre de Contrat Qualité des
distribution financiers paiement partenariat versement entre services
Situation IRSA avec les promoteurs après vente
des écarts CNAPS bailleurs
Décision OSTIE de fonds
96
Il ressort de ce tableau que les principaux agents concernés par le projet sont :
L’entreprise elle-même ;
Les ouvriers ;
Les promoteurs et les actionnaires ;
Les bailleurs de fonds ;
L’ Etat ;
Les ménages.
D’après le tableau du Marketing Mix, le projet va créer au niveau de chaque cible des
revenus exprimés sous ses différentes formes et selon les agents concernés (profit, droits et
taxe, dividendes etc…).
Les impôts, droits et taxes versés au trésor public alimentent le budget national et
permettent le fonctionnement de l’Etat ainsi que la réalisation des programmes de
développement.
Cette augmentation de revenu entraînera également des consommations intermédiaires
et de la main d’œuvre auprès des fournisseurs d’une part et d’autre part une augmentation de
la consommation finale auprès des ménages qui va entraîner à son tour le développement
d’autres activités et ainsi de suite .
Par ailleurs, la réalisation du projet contribue à l’application de la stratégie nationale
de remplacement des importations à travers la diversification des denrées alimentaires.
De ce fait, le pays pourrait économiser ses devises qu’il affectera à la réhabilitation des
infrastructures routières ou à l’achat de machines agricoles et autres matériaux. Les
Malgaches pourraient eux aussi apprendre à mieux apprécier les produits de luxe naturels
fabriqués localement.
Par son activité, l’entreprise consomme une grande quantité de fruits frais. Les
producteurs peuvent ainsi trouver plus de débouchés pour écouler leurs récoltes. Ce qui
augmente la valeur de leurs productions, leur permettant d’augmenter leurs ressources afin
qu’ils puissent accroître le volume de leurs productions et à élargir les surfaces des terrains
cultivés.
97
Section 3 : Evaluation sociale
3 . 1 . Création d’emplois :
L’emploi direct :
L’emploi direct est constitué par les employés travaillant au sein de l’entreprise.
L’emploi induit :
L’emploi induit à son tour concerne les emplois crées indirectement par le projet, comme
le commerce, le transport…
Les effets de revenu sur les ouvriers sont représentés par les salaires distribués par le
projet. Aussi, la distribution de revenus aux salariés se traduit-elle par un relèvement de leur
pouvoir d’achat.
Comme les salariés sont supposés être de nouveaux recrus et que le revenu sans le projet
est nul, nous pouvons ainsi dire que la création de notre entreprise va améliorer la vie sociale
de la population concernée. A savoir :
- La réduction du taux de chômage (création de nouveaux emplois) ;
- L’amélioration du niveau de vie des paysans et des producteurs de fruits ;
- La transformation des producteurs de fruits et des paysans en une force sociale active
dans le développement socio-économique.
98
CONCLUSION
ANNEXE 1 :
1– Votre identité :
- Age :
- Sexe :
- Profession :
- Revenu moyen mensuel :
< 100 000 ariary 100 000 à 200 000 ariary >200 000 ariary
…………………………………………………………………………………….
Si NON, pourquoi ?
…………………………………………………………………………………………
OUI NON
………………………………………………..
- Sucré
- Acidulé
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………….
10- Quels sont les facteurs déterminants votre achat ? (plaisir, apport d’énergie, saveur…)
………………………………………………………………………………
11- Où achetez-vous ou achèteriez-vous le produit ? (boutiques spécialisées, épicerie, libre
service, restaurants…)
…………………………………………………………………………………..
ANNEXE 2 :
ANANAS
ANNEXE 3:
FRAISE
ANNEXE 4:
ABRICOT
ANNEXE 5:
PECHE
BIBLIOGRAPHIE
Conclusion
Annexes
Bibliographie
Tables des matières