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Semestre 6
Année universitaire: 202O/2021
1
Chapitre introductif
2
Le marché : Définition
L’information
Demandeurs Offreurs Lieu et temps réciproque
3
Conditions de fonctionnements
➢Il faut des personnes, des entreprises ou des organismes qui manifestent des
besoins ou des envies solvables : les demandeurs.
➢Sur ce marché doivent figurer des produits ou des services adaptés aux besoins
ou envies des personnes qui les manifestent : ce sont les offreurs qui répondent à
de tels besoins ou parfois les suscitent.
➢ Les biens ou services, objets de l'échange marchand, doivent être livrés à une
date précise à un lieu précis. Ces règles de lieu et de temps doivent être
respectées
➢Une information réciproque entre demandeurs et offreurs s'impose également.
Information des demandeurs sur les produits ou services existants et sur leurs
conditions d'acquisition, information des offreurs sur les besoins des demandeurs
et leurs possibilités de paiement.
4
Objectifs d’une étude de marché
6
L’étude de marché: définition
• L’étude de marché est donc avant tout ,un processus, une démarche
rationnelle qui permet d'examiner des problèmes à résoudre, et
d'obtenir des réponses précises à partir d'investigations.
Apporter des
Poser des réponses en vue de
Analyser/examiner
questionnements prendre des
décisions optimales
7
L’étude de marché: définition
8
L’étude de marché: Une approche globale
• Une entreprise désireuse de réaliser une étude de marché devra prêter attention au marché
global (recouvrant à la fois des notions de micro-environnement mais aussi de macro-
environnement), afin d'obtenir une vue plus large de son marché.
9
La place pour l'étude de marché dans le business plan
10
Quelques fiascos dus à l’absence d’études
• Macintosh portable: Lancé en 1989, son retrait intervient deux ans plus tard. Il coûtait 6
500 dollars et pesait plus de 7 kg.
• Macintosh TV. Premier Macintosh à tuner TV intégré, véritable hybride qui mêlait un
téléviseur Sony Trinitron et un Apple Performa 520, il fut lancé en 1993. Il permettait de
regarder la télévision, mais on ne pouvait pas l’utiliser en même temps en tant
qu’ordinateur. Il était peu évolutif et peu puissant. Produit à 10 000 exemplaires, il
disparut six mois plus tard
➢ Une véritable méconnaissance des attentes des consommateurs
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La démarche méthodologique
• Un problème surgit généralement quand par exemple un manager est confronté à une décision
incertaine.
• L’incertitude existe lorsque celui-ci envisage plusieurs solutions ou événements sans pouvoir
déterminer lequel est préférable.
• Or la valeur ajoutée de l’étude de marché est la réduction de l’incertitude du décideur par la
production d’informations utilisables pour résoudre un problème spécifique.
13
De l’émergence du problème à la détermination de l’idée de l’étude
• Les renseignements fournis permettent d’évaluer les risques associés à chaque solution, par
exemple :
• « Quels sont les risques d’échec respectifs d’un lancement de produit effectué avec l’emballage A,
B ou C ? »
• « Quel prix retenir pour le lancement : 1 DH,1,5 DH ou 2DH? »
➢ Dans cette perspective, un des critères d’appréciation de l’efficacité d’une étude réside dans
sa capacité à orienter le manager vers les « bonnes » décisions
14
Exemples de question d’étude à analyser
Questions managériales initiales Questions d’étude envisageables
Quelle est l’efficacité de la campagne de publicité faite pour la – Comparer (toutes choses égales par ailleurs) les ventes
marque X avant et après la campagne de publicité.
– Estimer les scores de mémorisation et d’agrément selon les
médias.
Quel est le marché potentiel d’un nouveau service de – Déterminer les meilleures cibles.
dépannage à domicile ? – Estimer les intentions d’achats.
Faut-il proposer le GPS en série ou en option sur une voiture Déterminer si cet avantage correspond à une attente
? déterminante.
– Mesurer les variations des intentions d’achat, dans chaque
cas, selon les scénarios de prix.
– Observer les choix des concurrents
Peut-on augmenter le prix du produit ? – Estimer les volumes de ventes avec un prix supérieur de 10
%.
– Évaluer l’impact sur l’image de marque.
– Comparer les prix des concurrents ayant un positionnement
proche
Faut-il distribuer le produit en grandes surfaces ou chez les -Mesurer l’image de chaque canal et comparer avec le
distributeurs spécialisés ? positionnement voulu.
– Étudier les prix publics et la présence des marques dans
chaque canal.
15
Etude documentaire
• Recenser l’ensemble des personnes et organismes clés du
secteur d’activité ciblé
• Obtenir un maximum d’informations et d’études réalisées sur
le marché
• COMMENT ?
Traiter/analy Structurer
ser
16
L’approche qualitative
18
L’enquête
19
Définitions et concepts fondamentaux : l’échantillon
• Une population est un ensemble, fini ou non, d 'éléments que l'on souhaite étudier. Ces éléments portent
le nom d' individus ou d’ unités statistiques. II peut s'agir par exemple d 'êtres humains (adultes, enfants,
chômeurs, salariés, etc.), d’ animaux ou encore d 'objets (entreprises, voitures, ordinateurs, incendies,
accidents, etc.).
Restreindre l’étude
l'échantillonnage
aléatoire simple
Définir le type de
questions à poser
Répertorier les
et leur forme
éléments réaliser le prétest Evaluer la fiabilité
(question ouverte,
d’informations du questionnaire du test
fermée...), leur
souhaités
nombre et l’ordre
des questions
21
Méthode d’administration du questionnaire
• La méthode ou le mode d'administration est la méthode selon laquelle un questionnaire
d'étude est soumis aux individus faisant partie de l'échantillon pour être complété.
• L'administration d'un questionnaire peut se faire en face à face avec :
Face à face
Par
Par
téléphon
internet
e
22
Analyse de données
• Analyses univariées :
• Analyses multivariées
o Plus généralement elles concernent les modélisations économétrique: Une variable a
expliquer en fonction de plusieurs variables explicatives
Résultats
Pertinents/ répondent à
la problématique
25
Étude de marché
• On fait des études de marché pour guider les prises de décision et pour réduire les risques.
Les études de marché sont une condition nécessaire à de bonnes décisions au sein de l’entreprise.
Pour anticiper et
intégrer les évolutions
Pour concevoir et Pour mener des
Pour affronter les du
conduire une projets de
attaques de la macroenvironnement
politique marketing er développements
concurrence qui auront un impact
commerciale réalistes
sur l’offre et la
demande
26
Étude de marché
• Il est certes possible de se lancer sans aucune étude, sur la base d’une conviction
ou d’une intuition
27
La démarche méthodologique
29
Exemple
• Une étude qualitative auprès des clients d’un distributeur permet d’esquisser une
typologie de clients, c’est-à-dire d’identifier des groupes de clients qui ont des
attentes similaires.
• Une étude quantitative peut quantifier ces types de clients pour mesurer leurs
poids dans la fréquentation et de la identifier le chiffre d’affaires de l’enseigne.
30
Nature et complémentarité des études exploratoires et quantitatives
31
Les études documentaires
Aujourd’hui, l’explosion des informations disponibles sur Internet (archives des journaux, sites
d’entreprise, bases de données, etc.) a grandement facilité l’accès aux informations secondaires, ce
qui rend les études documentaires particulièrement attrayantes
32
Les études documentaires: Existence de certains biais
Toutefois, les données secondaires sur lesquelles s’appuient les études documentaires ne sont pas
nécessairement fiables : des biais apparaissent souvent quand les études sont réalisées par des
organismes qui cherchent à défendre des positions ou des intérêts propres (il est rare que des
organismes professionnels publient des études qui contredisent leurs positions et leurs intérêts !)
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Les études documentaires: les sources d’information
Sources d’information
Externes
Internes « Elles sont offline ou online, la plupart de ces sources ayant
désormais une version en ligne »
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Etude documentaire: base de données
Exemple: base de électronique de Cairn
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Les études qualitatives ou « études en profondeur »
• Les études qualitatives, appelées aussi « études non directives », « études en profondeur »
ou « études de motivations », cherchent à mieux comprendre le comportement de publics
cibles et ses raisons, c’est-à-dire les usages mais aussi les attitudes, les motivations, les
besoins, les opinions.
• Elles se distinguent des études quantitatives (enquêtes classiques par questionnaire) par la
complexité plus grande de leurs méthodes, inspirées des techniques de la psychologie
appliquée, au détriment de la représentativité de leurs résultats
37
Exemple
38
Les techniques des études qualitatives
39
Les techniques des études qualitatives
40
Etude quantitative
41
L’étude quantitative
43
Construction d’un questionnaire
44
Qu’est ce qu’un questionnaire ?
• Le questionnaire est l’une des trois grandes méthodes pour étudier un phénomène
donné. C’est une méthode de recueil des informations en vue de comprendre et
d’expliquer les faits. Les deux autres méthodes les plus couramment utilisées étant
l’entretien et l’observation.
• C’est une méthode quantitative qui s’applique à un ensemble (échantillon).
45
Le questionnaire
• L’élaboration et l’administration d’un questionnaire permet d’étudier des comportements (acheter
ou non des un produit ou un service ), des opinions (opinions sur une campagne publicitaire
réalisée par telle banque), des attitudes (attitudes vis-à-vis de l’argent), des intentions (intention ou
non d’épargner) et sur les caractéristiques ou identité de la personne interrogée (sexe, âge...).
• La démarche de construction d’un questionnaire comprend quatre phases :
Définir le type de
questions à poser
Répertorier les
et leur forme Evaluer la validité
éléments réaliser le prétest
(question ouverte, des échelles de
d’informations du questionnaire
fermée...), leur mesures
souhaités
nombre et l’ordre
des questions
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I-Analyse du problème étudié
47
I-Analyse du problème étudié
48
II-La Nature des questions
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II-Nature des questions
• Dans une seconde étape il convient de définir les questions à poser et la forme qu’elles doivent
prendre.
• Il convient notamment de se demander si la question est strictement nécessaire, si une seule question
suffit à obtenir l’information recherchée et si l’interlocuteur voudra et pourra répondre à celles-ci.
• Il convient, lors de la formulation des questions, d’éviter l’emploi de termes mal définis (la réponse
doit être sans ambiguïté pour éviter qu’une même réponse recouvre des idées différentes), de termes
trop techniques (qu’il convient alors de définir ou d’illustrer par un exemple), de questions complexes
ou suggérant la réponse.
50
Nature des questions : La forme des questions
51
Exemple: Questions Ouvertes
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Nature des questions: Les questions fermées
• Dans les questions fermées les réponses sont préétablies, il y a une liste
exhaustive, exclusive, catégorisée de réponses possibles.
• La standardisation des questions et des réponses possibles permet de réaliser
facilement de bons traitements statistiques.
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Nature de questions: les avantages et les inconvénients des questions ouvertes/fermées
54
Les questions fermées
55
III-catégories des questions fermées
Les questions
dichotomiques: (
Parmi les questions fermées offrant une seule
on peux distinguer: alternative au
répondant)
Les questions
correspondant à Les questions à
des échelles choix simple ou
mesurant un multiple
phénomène
56
III-1La catégorie des questions fermées: les questions dichotomiques
57
III-1 La catégorie des questions fermées: les questions dichotomiques
• À chaque question peut être associée une variable binaire prenant par exemple la valeur 1 si oui
ou 0 dans le cas contraire.
• Ce type de question sert à caractériser un comportement (Y = 1 si achat ou Y = 0 si non achat), une
identité (X = 1 si homme, X = 2 si femme)
58
III-2: La catégorie des questions fermées: la réponse nominale
59
III-2: la catégorie des questions fermées: la réponse nominale
60
III-3.Les échelles de notation
• L’échelle dite numérique lorsque toutes les catégories de réponses sont repérées par
des chiffres
•
61
III-4. Les questions semi fermées
Caractéristiques:
• • Elles comportent des réponses proposées et offrent la
possibilité d’ajouter des réponses libres. -Utiles quand on ne maitrise
qu’une partie du champ des
Ex : Pourquoi suivez-vous cet enseignement ? réponses possibles.
1-Parce qu’il m’est imposé dans un programme de cours
– Permettent de diminuer les
2-Parce qu’il constitue un préalable `a d’autres
enseignements que je souhaite suivre non-réponses pour absence
3-Parce que le sujet m’intéresse d’exhaustivité.
4-Parce qu’il me permet d’améliorer une formation
5-Parce qu’il me permettra d’avoir une promotion dans ma
profession
• Autres raisons à préciser: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
...................................................
...............................
62
III-ORDRE DES QUESTIONS ET PRÉ-TEST
63
Ordre des questions et prétest: « Effets de halo»/ « effets de contamination »
64
Ordre des questions et prétest: « Effets de halo»/ « effets de contamination »
Exemple
65
Règles et consignes
66
Formulation des questions
67
Agencement du questionnaire
69
Vérifier l’intégrité de chaque question
70
Ordre des questions et prétest
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IV- La validation d’une échelle de mesure
72
Introduction
Les concepts sont mesurés avec plusieurs questions ou items. Lors d’une étude, nous
distinguons deux types de variables
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Variables Manifestes versus Variables latentes:
Exemples
Sexe intention
Age
Variable Niveau
attitude
Variable Motivation
éducation
Manifeste latente
Salaire Risque
74
Variables latentes
• Exemple : Pour mesure l’innovativité du consommateur relative à une catégorie de
produits donnée, le chargé d’étude pose plusieurs questions :
Figure: échelle de l’innovativité appliquée au Cinéma
76
La problématique de la validation de la mesure
• La fiabilité (ou fidélité) est vérifiée lorsque, utilisé plusieurs fois dans les
mêmes conditions, un instrument donne les mêmes résultats.
• La validité est bonne lorsqu’un instrument mesure vraiment le
phénomène que l’on cherche à mesurer.
• La fiabilité et la validité peuvent être affectées par nombreuses sources
d’erreurs pouvant être regroupées en deux grande catégories :
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Les types d’erreurs affectant la fiabilité et la viabilité d’une mesure
78
La démarche méthodologique pour développer des échelles de mesure
La validité
La validité du trait
faciale ou du
construit
80
La validité faciale ou du contenu
81
la validité de trait ou de construit :
La méthode
La méthode La technique
du « Split half
du « des formes
», ou des deux
test/retest » alternatives
moitiés
83
la méthode du « test/retest »
84
2Méthode du test/retest: Exemple
85
La méthode du « Split half »
86
La technique des formes alternatives :
• il s’agit d’introduire dans le questionnaire plusieurs questions sur le même phénomène mais
formulées différemment. Le questionnaire est administré aux mêmes individus. Le coefficient
alpha de Cronbach est calculé pour vérifier si les énoncés partagent des notions communes, et
s’ils sont en cohérence entre eux
• La valeur du coefficient α est comprise entre 0 et 1. Plus la valeur du coefficient α est proche de 1,
plus les items qui composent l’énoncé sont corrélés entre eux.
• Lorsque la valeur de α est proche de 1 on dira qu’il existe une bonne cohérence interne entre ces
items qui participent à expliquer le même phénomène
87
III-L ’analyse Factorielle
• Résumer les données. L’analyse factorielle fait ressortir les dimensions sous-
jacentes qui, une fois interprétées, décrivent les données de manière
synthétique.
• Réduire les données. Elle calcule des scores pour chaque dimension et les
substitue aux variables originelles.
88
Exemple
89
Exemple
90
Les conditions et options de l’analyse factorielle
La taille de l’échantillon
La rotations L’adéquation
des facteurs des données
91
La taille de L'échantillon nécessaire
92
L’adéquation des données
Avant de réaliser l'analyse, il est important de s'assurer que les données sont
factorisables. Elles doivent former un ensemble cohérent pour pouvoir y chercher
des dimensions communes qui aient un sens (Evrard et al., 2009).
93
L’extraction des facteurs
94
La rotation des facteurs
• La rotation permet d'identifier des groupes de variables fortement liés les uns
aux autres. En faisant tourner le système d'axe, la rotation minimise la distance
entre les variables et les axes de telle sorte que chaque item initial ne soit
fortement corrélé qu'à un seul facteur.
• Lorsque les axes sont maintenus à 90 degrés, on parle de rotation orthogonale;
lorsque les axes ne sont pas contraints à être indépendants, c'est-à dire non
corrélés entre eux, on parle de rotation oblique.
• À noter que dans la solution factorielle obtenue sans rotation, les axes sont
orthogonaux, c'est-à-dire que les composantes principales partagent une
corrélation nulle.
95
Les méthodes de rotations des facteurs
96
Epuration d’une échelle de mesure se fait en deux temps
• La formation des facteurs repose sur le poids des variables initiales dans l'explication
de ces facteurs. Les « communalités » (part de variance des composantes expliquées
par l'item) doivent dépasser 0,5 et si possible 0,7.
• Le niveau des communalités est considéré comme moyen s'il est compris entre 0,40
et 0,65, bon s'il est compris entre 0,65 à 0,80 et excellent au-delà*.
• Il est d'usage d'éliminer les items de communalité inférieure à 0,5.
* (Evrard et al; 2009).
97
Epuration d’une échelle de mesure se fait en deux temps
98
Exemple de l’échelle destinée à mesurer
l’ambition professionnelle
99
Exemple de l’échelle destinée à mesurer l’ambition
professionnelle
Dans cet exemple, nous testons l’échelle destinée à mesurer l’ambition professionnelle. Cette échelle
unidimensionnelle de 10 items est issue de la littérature. Les réponses aux questions sont collectées grâce à
une échelle de Likert à cinq échelons allant de « Pas du tout d’accord » à « Tout à fait d’accord »
Item 1 - J'aimerais avoir un poste plus important et que les autres m'envient.
Item 2 - J'aime bien discuter avec des gens importants.
Item 3 - Je veux être une personne importante dans la communauté.
100
Une valeur
propre
représente la
quantité
d'information
s capturée
par un
facteur. Un
facteur qui
aurait une
valeur propre
inférieure à 1
représenterai
t moins
d'information
s qu'un
simple item
initial.
Choix de la méthode de rotation.
105
L'application du critère de la valeur propre conduit à ne garder que deux composantes principales qui
n'expliquent pas plus de 50 % (48,21) de la variance initiale
Cette faible valeur s'explique certainement par la présence d'items qui ne sont pas suffisamment
corrélés aux autres. Le tableau des communalités permet de les identifier. Nous éliminons les items
dont les communalités sont trop faibles (soit 8r et 9 qui ont des communalités respectives de 0,24 et
106
0,19).
Le tableau de droite indique la corrélation entre les
composantes principales. On constate qu'elle est
faible. Cela nous amènerait à privilégier par la suite,
une rotation Varimax.
Ambition1
Ambition1
Ambition2
Ambition2
Ambition3
Ambition3 Ambition1
Ambition4 Ambition2
Ambition4
Ambition5
Ambition5 Ambition4
Ambition6
Ambition6
Ambition7 Ambition7
Ambition7
Ambition8 Ambition10
Ambition9
Ambition8
Ambition10
Ambition9
Ambition10
Détermination de l’échantillon
115
Intérêt
• La population à étudier doit être définie avec le plus grand soin (par exemple les
clients d’une enseigne de distribution). Cette définition inclut celle des unités
de sondage (l’individu détenant l’information) qui sont l’objet de l’observation.
• Dans de nombreux cas, en marketing, on ne se préoccupe pas de l’ensemble de
la population mais plutôt des consommateurs de tel ou tel produit, ou catégorie
de produits, qui constituent la cible des actions envisagées
116
Les méthodes d’échantillonnage
117
Les méthodes d’échantillonnage
118
Les méthodes non probabilistes
• Méthode des quotas : cette méthode présente l’avantage de la simplicité : on choisit quelques
caractéristiques dont on connaît la distribution statistique dans la population étudiée (par
exemple, sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle [CSP] du chef de famille), puis on donne à
chaque enquêteur un plan de travail qui lui impose le respect de certaines proportions au sein des
interviewés.
• Méthode des itinéraires (ou random route) : dans une commune, par exemple, on impose à
l’enquêteur un point de départ et un itinéraire à suivre, avec tirage systématique des logements dans
lesquels il doit effectuer des interviews (par exemple, interroger les foyers toutes les trois portes
dans un immeuble).
119
Les méthodes non probabilistes
• Échantillonnage de convenance : il est conçu par l’enquêteur pour des raisons de praticité. Il fait
généralement appel à des personnes interceptées dans la rue, à la sortie des caisses en magasin,
etc. C’est la moins coûteuse et la plus rapide de toutes les techniques d’échantillonnage mais elle
présente de fortes limites : biais de sélection, non-représentativité. Il n’est donc théoriquement;
pas significatif de généraliser les résultats.
120
La détermination de la taille de l’échantillon
121
La détermination de la taille de l’échantillon
• Dans la pratique, les chargés d’études utilisent des abaques (feuilles de calcul)
donnant la taille de l’échantillon en fonction du degré de précision des résultats
que l’on veut obtenir.
• Pour trouver la taille adéquate de l’échantillon N, une règle empirique facile à
appliquer – même si elle est contestable d’un point de vue purement statistique –
consiste à partir de l’erreur, exprimée en pourcentage, que l’on est prêt à tolérer :
N = 1/erreur2.
• Par exemple, si l’on accepte une erreur de +/–5 % au niveau de la précision des
résultats, on obtient une taille d’échantillon de 1/0,052, soit 400 répondants.
122
Mode d’administration
123
Méthode d’administration du questionnaire
• Il existe deux méthodes pour administrer un questionnaire : soit on fait appel à un enquêteur,
soit on demande aux individus retenus dans l’échantillon de remplir eux-mêmes le
questionnaire qui est alors dit « auto-administré »
124
Méthode d’administration du questionnaire: Avantages/ inconvénients
125
Analyse des données
126
Intérêt
• La description des données est une étape importante de la démarche d’analyse. La plupart des
enquêtes se limitent à cette étape, qui donne un premier niveau de lecture des résultats ou
l’identification de certaines relations entre des variables de l’étude.
• Cette étape peut servir de fondement, d’une à des analyses plus poussées et plus sophistiquées,
de nature explicative (régressions, analyses de variance, analyse conjointe, etc.).
Tests
d’hypothèses
Analyses Analyses
paramétriques
Univariées Bivariées
et non
paramétrique
127
Analyse Univariée: Variable qualitative
Tri à plat : variable situation matrimoniale
128
Analyse Univariée: Variable quantitative
129
Analyse Univariée: Variable quantitative
• Les mesures de la tendance centrale ont pour objet de résumer la série d’observations par une
valeur considérée comme représentative.
• La moyenne révèle la tendance centrale en ce sens que les réponses se trouvent réparties de part
et d’autre de la moyenne. Si certaines valeurs sont très éloignées les unes des autres, elles
peuvent avoir une influence importante sur la moyenne. Dans ce cas, il vaut mieux utiliser la
médiane, qui n’est pas sensible aux valeurs aberrantes ou extrêmes (outliers).
• La médiane représente la valeur au-dessus et au-dessous de laquelle se situent la moitié des
observations, c’est-à-dire le 50e centile .
• Le mode représente la valeur présentant la plus grande fréquence d’occurrence. Si plusieurs
valeurs à la fois présentent la plus grande fréquence d’occurrence, chacune d’entre elles est un
mode
130
Analyse Univariée: Variable quantitative
• Les mesures de la dispersion reposent sur les indicateurs suivants : l’étendue, la variance, l’écart
type et le coefficient de variation.
• L’étendue (ou intervalle) est la différence entre la plus grande et la plus petite des valeurs
observées.
• La variance est la mesure de la dispersion autour de la moyenne, égale à la somme des carrés des
écarts par rapport à la moyenne, divisée par le nombre d’observations moins un. Lorsque les
données se concentrent autour de la moyenne, la variance est faible. Si les données sont
dispersées autour de la moyenne, la variance est élevée. Il s’agit d’une mesure plus fine de la
dispersion, au sens où toutes les données sont prises en compte. En revanche, elle est sensible
aux valeurs extrêmes.
• L’écart type est la mesure de la dispersion autour de la moyenne, exprimée dans la même unité
que la variable. L’écart type est la racine carrée de la variance
131
Analyse Bivariée
• L’examen de variables uniques permet une première lecture intéressante des résultats mais elle
ne présente pas de véritable intérêt en termes d’analyse. Les descriptions faites sur les variables
soulèvent toute une série de questions sur leurs relations, qui devront être mises en lumière en
les rapprochant deux à deux dans des analyses bivariées.
• Les tris croisés, par exemple, permettent d’examiner les relations entre deux ou plusieurs
variables. Ces relations peuvent être symétriques – l’analyse cherche à mesurer la liaison entre les
deux variables et à en tester la signification –, ou dissymétriques – l’analyse cherche à expliquer
les variations d’une variable dépendante par les variations d’une variable indépendante (Evrard et
al., 2003).
132
Analyses bivariées: Tris croisés
133
Tests d’association statistique
• Les tris croisés présentent la distribution des fréquences de réponse pour deux ou plusieurs
variables mises en relation mais ils ne permettent pas de démontrer l’existence de cette
association du point de vue statistique.
• Pour mesurer véritablement la relation entre les variables, il est nécessaire de mettre en place
des tests de signification statistique de l’association
• Les tests statistiques reposent sur le principe d’inférence, c’est-à-dire le fait de procéder à des
généralisations sur les comportements d’une population. Ils sont fondés sur des mesures
effectuées sur des variables ou sur des facteurs à partir d’observations réalisées sur un
échantillon de cette population.
• L’objectif de la statistique dans la logique inférentielle est donc de tester des hypothèses
formulées essentiellement sur la base d’une théorie préexistante ou de résultats antérieurs.
134
Tests d’association statistique: L’hypothèse statistique
135
Tests d’association statistique: tests d’hypothèses
136
Les tests d’hypothèses
Mesures Mesures
indépendantes appariées
137
Tests d’hypothèses
138
Tests paramétriques
• Les deux principaux tests paramétriques sont le test t et le test Z, qui ont pour objet de tester des
différences de moyenne.
• Ils permettant de comparer les moyennes de deux groupes d’échantillons. Il s’agit donc de savoir
si les moyennes des deux groupes sont significativement différentes au point de vue statistique.
• Pour l’échantillon unique: il s’agit de comparer une moyenne observée à une moyenne
théorique
139
Tests non paramétriques
• Les tests non paramétriques sont souvent mis en œuvre dans la pratique en marketing : ils
s’appliquent aux variables qualitatives et s’avèrent relativement performants sur de petits
échantillons, même s’ils sont moins puissants que les tests paramétriques.
Tests non
paramétriques
140
Test d’ajustement: le test de Kolomogorov-Smirov
• En présence d’un tableau de résultats pour une variable qualitative, le chargé d’études peut utiliser des tests non paramétriques
destinés à comparer la répartition obtenue pour les différentes réponses avec une répartition connue (par exemple, celle de la
population mère) ou une répartition théorique, issue d’une loi statistique (ex : loi normale)
• Dans ce cadre, le test de Kolmogorov-Smirov est un test dit d’ajustement, car il permet d’établir si deux échantillons ont la même
distribution ou si bien un échantillon est normalement distribué.
• Exemple
Ce test permet de répondre à des questions du type :
• -Je connais la répartition de ma population selon les CSP. Mon échantillon est-il représentatif de cette population sur ce critère
• - Nous avons défini un plan de charge nous permettant d’ouvrir nos caisses en fonction de la fréquentation de notre magasin. Ce
modèle est-il validé par nos observations sur un échantillon de jours et d’heures donné ?
142
Test de comparaisons d’echantillons appariés
• Test de Wilcoxon
• Le test de Wilcoxon est utilisé dans le cas de la comparaison de deux échantillons appariés, c’est-à-dire
lorsque l’on souhaite, par exemple, comparer deux types de réponses : avant/après l’exposition à un
message publicitaire, attitude par rapport à une marque A et une marque B, etc.
• La statistique z du test de Wilcoxon s’obtient en calculant la différence entre les scores des deux
observations par paires d’observations, puis en calculant le rang de toutes les différences, et enfin la
somme des rangs positifs et des rangs négatifs. On rejette l’hypothèse nulle (absence de différence entre
les deux groupes) s’il y a une différence entre la somme des rangs positifs et la somme des rangs négatifs.
Le sens de la statistique indique le sens de la différence de la paire examinée.
143
Exercice d’application
• Une enseigne de grands magasins souhaite ouvrir un nouveau point de vente, mais elle ne le fera que si le
potentiel de marché est suffisant. Une enquête a donc été réalisée sur 400 répondants, en face-à-face. Le
chargé d’étude cherche à explorer les données dont il dispose et souhaite que vous l’accompagné dans ce
travail.
• 1-L’enseigne souhaite en savoir un peu plus sur les préférences des répondants : « Quel type de
programme radio les répondants écoute le plus souvent? ».
• 2. Quel est le profil type du client de ce point de vente ?
• 3. L’enseigne mise sur ses clients les plus fidèles. L’équipe du magasin considère en effet que les clients
ayant la plus forte intention d’effectuer leurs achats dans le magasin sont également ceux qui sont
susceptibles de dépenser le plus. L’équipe a-t-elle raison de penser de la sorte ? Combien ces clients sont-
ils susceptibles de dépenser pour un tee-shirt? Les prix moyens affichés dans le magasin étant de 9 €,
qu’en concluez-vous?
• 4. L’enquête s’intéresse également aux goûts des clients potentiels. L’enseigne a lancé des pistes en ce qui
concerne les prix, mais pouvez-vous aider l’équipe marketing du magasin à choisir la bonne musique
d’ambiance : plutôt rock ou plutôt classique ?
144
1-Le programme le plus souvent écouté
Pour conclure rapidement, on peut dire que l’âge moyen du répondant est de 49,33 ans, qu’il s’agit de
ménages aisés (seuls 29 % des foyers gagnent moins de 50 000 € annuels), ayant fait des études supérieures
(plus de 80 % ont au moins une licence). 146
3- Pour apporter une réponse à l’équipe marketing du magasin, il faut d’abord sélectionner les
répondants qui nous intéressent . Il faut donc sélectionnez les observations de la variable intention
(« Seriez-vous prêt à faire vos achats dans ce point de vente ? ») selon la condition logique :
intention = 5
• Les clients ayant la plus forte intention d’achat dépensent en moyenne plus
de 18 € pour un tee-shirt, soit plus du double du prix affiché. Ces résultats
sont significatifs (p < 0.05), ce qui signifie que la différence moyenne
constatée (+9,13 € ) est statistiquement différente du prix moyen affiché.
Une piste pour élargir la fourchette des prix pratiqué
147
• 4-. On peut comparer les réponses à deux questions mesurées de la même
manière par le biais d’un test t pour échantillons appariés, ou bien en mettant en
place un test de Wilcoxon si l’on préfère un test non paramétrique
148
Le test de Wilcoxon confirme le résultat précédent. Le sens de
la statistique confirme également le sens de la différence
examinée, en faveur du second élément de la paire : la
musique rock.
149
La segmentation du marché: L’analyse typologique
150
Intérêt
L’analyse typologique permet de réduire le nombre des observations en les regroupant en des classes (ou
types) homogènes et différenciées. (Evrard et al., 2003)
151
Intérêt
152
Intérêt
• Le marketing considère, en effet, que les marchés sur lesquels il opère peuvent être constitués
d’attentes plus ou moins homogènes, qu’il s’agira de rendre intelligibles. On parle de marketing
de masse lorsque les attentes sont homogènes, de marketing individualisé lorsque les attentes
sont fortement hétérogènes, et de marketing segmenté lorsque les attentes sont groupées.
153
Intérêt
• Le rôle du chargé d’étude dans cette perspective est de créer des groupes de consommateurs
similaires entre eux mais différents des autres segments.
• Le principe de la segmentation, c’est-à-dire « le fait de former des groupes de clients
homogènes », est directement fondé sur des caractéristiques propres des individus (les
consommateurs en l’occurrence) qui nous indiquent pourquoi les segments diffèrent.
• Ces critères vont permettre au chargé d’étude d’identifier et de rapprocher les membres d’un
segment
Remarque: Il n’existe pas de segmentation optimale : la segmentation est un moyen par lequel on
pourra, par exemple, identifier les cibles d’une campagne de mailing, orienter une extension de gamme
de produits, définir le message publicitaire adapté à un profil de consommateurs, etc
154
Exemple de variable prises en compte dans segmentation
Lorsque l’on procède à l’analyse typologique, les résultats doivent montrer une forte homogénéité
intragroupe (proximité des mesures au sein d’un groupe), et une forte hétérogénéité intergroupe
(distance entre les groupes)
155
Exemple illustratif
• On constate que les individus regroupés sont relativement homogènes, proches, et différents – c’est-à
dire distants – des autres membres des deux autres segments en termes d’âge et de fréquence d’achat.
• Le chargé d’étude pourra aisément recommander des stratégies pour servir ces trois segments en termes
de promotion ou de message publicitaire, par exemple.
• On peut voir, en effet, que les consommateurs les plus âgés, puis les plus jeunes, achètent le plus
fréquemment, alors que les consommateurs des classes d’âge intermédiaires achètent le moins
fréquemment
156
Concepts associés à l’analyse typologique
• Le chargé d’étude, doit , être en mesure de décider du nombre de segments satisfaisant les
objectifs de l’enquête, et interpréter correctement le contenu de chacun des segments générés.
• Il existe un certain nombre de concepts associés à l’analyse typologique. Deux dimensions
principales doivent être abordées
Les mesures Le
statistiques processus
de distance de
entre les constitution
individus des groupes
157
La mesure de la distance
158
La mesure de la distance
Illustration de la distance
• La mesure de distance est calculée pour chaque paire
euclidienne
d’objets sur la base de leurs caractéristiques telles
que spécifiées par l’analyste.
159
Exemple: distance euclidienne
La distance euclidienne en M1 ( 0,4) et M2 (1,1)
est égale à ( 0 − 1 2 +(4 − 1))2 = 3,1
160
La mesure de la distance
161
Constitution des groupes: Choix de la méthode de classification
• Il existe deux types de méthodes de constitution des groupes (classification) : les méthodes dites
hiérarchiques et les méthodes non hiérarchiques
162
Classification hiérarchique ascendante
• chaque observation représente un groupe, le nombre de groupes est par conséquent égal au
nombre d’observations;
• les deux groupes aux caractéristiques les plus proches sont agrégés au sein d’un même
groupe en fonction de la mesure de distance choisie (euclidienne par exemple) et de la
méthode d’agrégation retenue
• le processus d’agrégation ci-dessus est répété n – 1 fois (n étant le nombre d’observations),
c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un seul groupe.
163
Classification hiérarchique ascendante
164
Classification hiérarchique ascendante
• la méthode de Ward : on calcule les moyennes pour toutes les variables de chaque groupe, puis, pour
chaque individu, le carré de la distance euclidienne au centre de la classe. C’est un critère qui maximise la
variance intergroupe ou minimiser la variance intragroupe
165
Représentation graphiques des résultats de la classification
• La figure ci dessous représente ce que l’on nomme un dendogramme, autrement dit la représentation
graphique des résultats de la classification des individus en groupes. On lit le dendogramme de gauche à
droite pour une classification hiérarchique ascendante, et de droite à gauche pour une classification
hiérarchique descendante
166
Exemple
Nous considérons 8 points : A, b, c,d,e,f,g,h, ett les cordonnées de ces points sur deux
dimensions
167
168
Classification hiérarchique descendante
169
Procédure sur Spss
Le menu graphique vous permet de générer un arbre
hiérarchique ou dendogramme (voir ci-après) souvent utile
pour l’interprétation. En ce qui concerne la méthode plusieurs
possibilités existent : le saut minimum, la distance du
diamètre, et la méthode de Ward (la plus couramment
utilisée)
170
La classification non hiérarchique
• Les méthodes de classification non hiérarchiques visent à constituer k groupes (k étant spécifié en
début d’analyse) à partir des n individus de départ. Ces méthodes sont très largement utilisées
car elles permettent de traiter des volumes importants tout en optimisant les critères de
classification
• La particularité de ces méthodes, à la différence des méthodes de classification hiérarchique, est
que le choix du nombre de groupes se fait en début de processus
• C’est un élément qui peut poser problème, étant donné que l’on ne connaît jamais ex ante le
nombre idéal de groupes existant au sein d’une population étudiée. Dans la pratique, il est
préférable de ne pas avoir à traiter un nombre trop élevé de groupes, ce qui rendrait difficile
l’interprétation
• Il est recommandé donc de faire plusieurs essais avec des nombres de groupes différents afin
d’identifier la meilleure solution au regard de critères statistiques de validité (la variance
intergroupe divisée par la variance totale par exemple). On utilise en général des solutions
comprenant entre 5 et 10 groupes.
171
La classification non hiérarchique
172
la méthode des centres mobiles :
173
Exemple
174
175
La méthode des nuées dynamiques
176