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Introduction
• Quelle est la raison d'être de l’entreprise, quel est le besoin à satisfaire (être
capable de l'exprimer en quelques phrases)?
• Est-on disposé à consacrer le temps qu'il faut pour planifier la réussite du projet?
Le plan d’affaire est un document, écrit, qui définit de façon claire et concise les buts et
les objectifs de l’activité et esquissant les méthodes utilisées pour atteindre les objectifs.
Il doit être compréhensible par l’ensemble des parties prenantes concernées par le projet
car il indique par écrit les objectifs poursuivis et les moyens de les atteindre. Ce document
renseigne à tout moment sur le produit ou le service à offrir, la clientèle, la concurrence,
la gestion et les moyens de financement.
Un plan d'affaires réunit en fait plusieurs éléments, dont une page titre, une table des
matières, un sommaire du projet, un profil de l'entreprise et des sections consacrées au
plan de commercialisation, au plan de production (d'exploitation), au plan de gestion des
ressources humaines et au plan financier. La nature des activités détermine l'importance
relative accordée à chacun des éléments. Mais si on compte présenter le plan à des
prêteurs, il faut inclure un minimum de renseignements dans chacune des sections.
La page titre doit présenter le nom de l'entreprise, la période visée par le plan, la date à
laquelle le plan a été préparé ainsi que le nom d'une personneressource, son numéro de
téléphone et son adresse. La page titre doit conférer une image de sérieux; c'est la
première page que les lecteurs voient et, comme on le sait, la première impression est
toujours importante.
La table des matières, quant à elle, dresse une liste des sujets traités dans le plan. Elle
permet au lecteur de s'y référer et de trouver immédiatement les sections qui l'intéressent
le plus.
Le sommaire est crucial pour susciter immédiatement l'intérêt du lecteur et lui fournir
l'information de base suivante :
• raison d'être et concept de l'entreprise (ou pour quelle raison on estime que le
marché a besoin du produit ou du service qu'on veut offrir);
• objectifs (prévisions en termes d'articles vendus et de chiffre d'affaires pour la
période visée par le plan) et moyens de les atteindre;
➢ Analyse du marché
• le secteur d'activité dans lequel l'entreprise devra évoluer (taille globale du marché
: vente des produits et estimation du chiffre d’affaires de la période) ;
• avantage concurrentiel ;
Il n'est pas obligatoire d'inclure dans le plan d'exploitation tous les détails du plan de
commercialisation et de la stratégie mais il importe, avant de finaliser le plan de
commercialisation, d'envisager et d'évaluer un certain nombre de possibilités.
Comme les ventes constituent souvent l'unique source de revenus d'une entreprise, les
données suivantes sont de nature à intéresser l'investisseur ou le prêteur : indication
claire dans le plan qu'on est conscient :
• des conséquences de contraintes juridiques ou politiques visant les modes de
production et de livraison des produits;
• des avantages que le produit offre par rapport à ceux des concurrents ou s'il occupe
un créneau particulier du marché;
Le plan marketing est conçu pour orienter les activités de façon à satisfaire les besoins des
clients ,c'est-à-dire déterminer les besoins de la clientèle, mettre au point un produit ou
un service qui répond à ces besoins, livrer ce produit ou service à l’utilisateur final et
communiquer avec les clients tout en réalisant un profit. Dans ce plan vous expliquez
comment le producteur compte commercialiser ses produits en tenant compte des cinq
facteurs qui sont le produit, l’emplacement, le prix ,la promotion et les gens .Le plan de
commercialisation contient essentiellement des renseignement sur le produit offert, le
marché visé, la concurrence, le prix et autres. Le producteur doit fournir suffisamment de
renseignements dans cette section.
Les prévisions de chiffre d'affaires sont de toute première importance. Lorsqu'il faut établir
des prévisions, on recommande d'en faire trois séries correspondant respectivement à un
point de vue " optimiste ", à un point de vue « pessimiste » et à la situation « la plus
probable ».
➢ Plan de production
• Quels sont les postes de travail à créer au départ et après sur des années progressives
• Quel est l'emplacement choisi pour l'entreprise et en quoi répond-il aux besoins de
celle-ci (proximité de la clientèle et des fournisseurs, frais de transport et
emplacement des concurrents)?
• Quelle est la capacité de production? quels sont les délais d'exécution ou quels sont
les services pouvant être offerts de façon réaliste compte tenu du personnel et des
installations actuels ou proposés?
• Quelles sont les autres charges nécessaires en valeur (frais de transport, d’électricité,
etc.
➢ Plan financier
Le plan financier est un outil conçu spécialement pour assurer l’équilibre « besoins-
ressources »de l’entreprise pour une politique ou activité envisagée pendant une période
donnée. C’est encore un outil permanent de gestion utilisé pour suivre, contrôler et guider
le développement de l’entreprise.
Le plan financier présente les états prévisionnels chiffrés des activités à réaliser et des
moyens financiers dont l’entreprise doit disposer à cette fin. Il valorise les hypothèses de
travail reprise dans le plan d’affaires (Business plan).
Le plan financier est préparé en se référant au plan d’exploitation et doit contenir les
éléments suivants :
• Plan d’investissement progressif minimum sur 3ans (les équipements ou
immobilisations nécessaires)
Exemple : une entreprise qui aura démarré par exemple avec un seul vélo et une
petite machine aura après une année deux ou plus si l’activité a été performante
(l’ajout des ressources proviendra du résultat).
Le plan financier est comme un budget qui sera évalué en cous d’activité et après chaque
année pour constater les écarts ; il constitue un outil de gestion financière.
SEMAINE 2
-des charges d’exploitation (les dérapages doivent être évités, notamment en termes de
consommations de matières pour les entreprises de production, de frais généraux de
fonctionnement ou de salaires et charges),
-du résultat d’exploitation (il constitue le reflet de la rentabilité économique des activités
de l’entreprise),
Dans la plupart des entreprises, le résultat financier est négatif, ce qui ne doit pas alarmer
les dirigeants dans la mesure où les entreprises empruntent généralement plus qu’elles ne
prêtent (sauf pour les sociétés holding ayant des participations financières dans d’autres
entités et pour lesquelles elles perçoivent des remontées de dividendes).
Le compte de résultat sert de base au calcul de nombreux autres ratios comme le taux
d’autofinancement, la capacité de remboursement des emprunts, le poids de
l’endettement, taux de profitabilité économique, rendement du personnel, valeur ajoutée
et excédent brut d’exploitation.
Il est important de bien savoir lire un compte de résultat, mais surtout de le comprendre
et de savoir l’interpréter afin de prendre des décisions qui conviennent.
Le résultat net exprime le gain ou perte réalisé par une entreprise au cours d’un exercice
comptable.
C’est un indicateur important sur le niveau de sa rentabilité qui intéresse tant le dirigeant
que les associés, les salariés mais aussi les partenaires ,financiers ou non, et ses
concurrents.
Le résultat net se calcule par la différence entre le total des produits et des charges de
l’entreprise.
Une fois déterminée, le résultat fait objet d’une affectation lors de l’Assemblé Générale
Ordinaire annuelle des associés(AGO). :
Les produits et charges financiers dont la différence permet d’obtenir le résultat financier
qui indique la performance de l’entreprise en termes de choix de financement et le
placement.
Les produits et charges exceptionnels dont la différence donne le résultat exceptionnel qui
découle d’opérations particulières généralement non récurrentes (gestion, opération en
capital,….).
C’est pourquoi pour que cet indicateur de performance soit fiable, il faut avant tout que la
performance de l’entreprise provienne de son exploitation courante.il est donc préférable
d’étudier le niveau et l’évolution du résultat d’exploitation sur plusieurs exercices ainsi de
se faire une idée sur la profitabilité de l’activité.
Si les investisseurs sont attentifs au résultat net pour le potentiel de dividende qu’il
représente, il demeure un indicateur incomplet lorsque pris indépendamment et sans
complément d’information. c’est par contre une base de calcul pour de nombreux ratios
financiers qui permettront une analyse plus fine des performances et perspectives de
l’entreprise (capacité d’autofinancement, taux de distribution, bénéfice par action,….).
Marge brute.
La marge brute appelée également marge commerciale est un indicateur commercial qui
correspond à ce que l’entreprise gagne grâce à la différence entre le prix de vente hors
taxes et le prix d’achat hors taxes des produits vendus. Elle est doit être exploitée dans de
nombreux cas comme dans la création d’entreprise.
La marge brute constitue aussi une donnée importante du plan d’affaire. Elle doit être
estimé en amont afin d’établir le compte de résultat prévisionnel correctement c'est-à-
dire en estimant avec plus de précisions le montant des achats directement générés par le
chiffre d’affaire prévisionnel. Cas de reprise d’une entreprise.
Le calcul de la marge permet de connaître le gain réalisé sur les ventes d’une période
donnée ou d’anticiper ces gains si vous êtes en phase de création d’entreprise.
Savoir calculer et interpréter une marge, un taux de marge permet de se forger une option
sur la rentabilité d’un produit ou d’une entreprise et permet éventuellement l’ajustement
du prix de vente.
La marge brute (commerciale) est beaucoup utilisée dans les activités de négoce. Elle
mesure la différence entre le prix de vente et le coût de revient d’un produit ou d’un
service.
Elle fait varier le prix de vente à la hausse ou à la baisse selon son importance, la marge
brute agit donc directement sur la compétitivité de l’entreprise. Elle sera utilisée pour
définir le taux de marge.
EXEMPLE,
Si un produit acheté à 50 000FBu est revendu 80 000FBu, la marge brute sera de 30 000
FBu.
Les achats consommés correspondent aux achats effectués par l’entreprise et qui ont déjà
été vendus aux clients .Ils sont obtenus ainsi :
Un commerçant d’habits divers a acheté 1000 vêtements dont : 300 jeans à 2000FBu par
pièce qu’il a vendus à 10 000FBu HT la pièce ; 200 blousons à 600FBu par pièce, qu’il a
vendus à 1500FBu HT la pièce ; 500 T-shirts à 800FBu par pièce, qu’il a vendu 1600 FBu HT
la pièce.
La marge brute d’un jeans est de 8000FBu :(10000FBu-2000FBu), son taux de marge brute
est de 80% (8000/10000) x100 ; la marge brute d’un blouson est de 900 FBu (1500-600),
son taux de marge brute est de 60% (900/1500) ; la marge brute d’un T-shirt est de 800FBu
(1600-800), son taux de marge brute est de 50% (800/1600).
Le jean est le produit présentant la plus forte rentabilité pour le commerçant, car il possède
le taux de marge brute le plus important.
A partir de ces éléments, le commerçant peut calculer sa marge brute globale sur la période
:
Prix d’achat = (300x20000) + (200x600) + (500x800) = 1120 000 FBu (dans l’hypothèse où
la variation du stock de marchandises est nulle). Marge brute globale = 4.100.000FBu –
1120 000 FBu = 2.980 000FBu
Avoir un bon taux de marge brute est une condition nécessaire à une bonne rentabilité.
Fixer une marge brute par produit est donc un préalable à la mise en place d’une politique
de prix. Cela doit notamment permettre de négocier ses coûts d’achat avec les
fournisseurs.
Calculer le taux de marge brute de chacun de ses produits permet de comparer leur
contribution à la performance de son entreprise.
Cet indicateur de performance peut ensuite donner lieu à des comparaisons avec ses
concurrents, afin d’ajuster ses prix de vente par exemple.
Un chef d’entreprise dont le taux de marge brute est supérieur à ceux des concurrents
peut aussi prendre la décision de réduire ses prix de vente pour récupérer des parts de
marché sans trop pénaliser sa rentabilité.
En interne, ce ratio permet par ailleurs d’évaluer la croissance des taux de marge au cours
des 3 dernières années.
La marge nette est le résultat réalisé par une entreprise lors de la vente d’un produit ou
d’un service. En phase de création ; elle permet de calculer la rentabilité finale d’un
produit, d’un service ou même d’une entreprise et d’anticiper le résultat.
La marge nette englobe tous les frais accessoires et les frais généraux liés à la réalisation
de la vente.
Marge nette = marge brute – tous les frais généraux = Bénéfice net
Le calcul d’une marge permet de connaitre le bénéfice qui sera tirer d’une vente, et donc
de l’activité de l’entreprise. Il s’agit d’un indicateur financier indispensable qui doit être
exploité dans de nombreux cas. Savoir calculer et interpréter une marge, un taux de marge
permet de se forger une option sur la rentabilité d’un produit ou une entreprise et permet
également d’ajuster le prix de vente.
Le suivi du taux de marge permet au gérant de se situer par rapport à ses concurrents.
Le taux de marge peut être interprété comme une rentabilité commerciale. Le taux de
marge reflète le pouvoir de négociation de l’entreprise sur ses fournisseurs : plus son
pouvoir est important, plus elle a réussi à obtenir un prix d’achat faible ,plus son taux de
marge augmente pour un même prix de vente.
Si par exemple pour un produit qui est vendu à 10 000FBu alors que son prix d’achat était
de 8 000FBu, le taux de marge est 25%, si cette entreprise réussit à baisser le prix d’achat
de ce produit à 7500FBu, sa marge augmente à 33,3%.
Si par contre vous constatez que toutes les autres entreprises du secteur dégagent un taux
de marge sur ce même produit de 45% alors que vous n’avez pu réaliser que 30%, vous
êtes rentable mais moins performante que vos concurrents.
➢ Seuil de rentabilité
Il correspond au chiffre d’affaires minimum à réaliser pour amortir ses charges fixes et
atteindre l’équilibre comptable.
2) Calculer la marge sur coûts variables (MCV=CA –CV) et le taux de marge sur coûts
variables (TMCV=MCV/CA)
900 ballons fabriqués et vendus par an, coût de production 25 000 FBu par ballon
Marge sur coût variables = 36 000 000FBu – (22 500 000 +5000 000 FBu) = 8 500 000
FBu
Taux de marge sur coûts variables = 8 500 000 FBu / 36 000 000FBu) = 23.6%
Le seuil de rentabilité peut être exprimé en %. Si le SR est inférieur à 50%, le projet est
rentable. S’il est supérieur à 50% le projet n’est pas rentable.
CF / MCV *100
➢ Point mort
Le point mort c’est le nombre de mois ou de jours qu’il faut travailler pour atteindre
le seuil de rentabilité et commencer à dégager un résultat. Il se calcule de la façon
suivante :
Pour cette entreprise après deux mois 3jous d’activité, l’entreprise commence à dégager
des bénéfices.
Le point mort contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, c’est le début de la vie
pour l’entreprise.
Le point mort, ou chiffre d’affaires critique, est le niveau d’activité qui permet de couvrir
les charges de structure de l’entreprise. En d’autres termes, pour réaliser un chiffre
d’affaires, il faut engager des charges fixes (qui ne dépendent pas du niveau d’activité :
salaire administratif, frais généraux, amortissements…..) et des charges qui sont
directement fonction du chiffre d’affaires (achat de marchandises, commissions des
commerciaux, frais de livraison). Le point mort est atteint lorsque la marge sur charges
variables (l’excédent du chiffre d’affaires sur les charges variables) couvre les charges fixes.
C’est le seuil de rentabilité. Le point mort aide à prendre des décisions.
Si le point mort est dépassé, vous connaitrez vos marges de manœuvre pour prendre des
parts de marché à la concurrence. Partez de votre compte de résultat pour calculer le
point mort afin d’en extraire votre niveau de charges fixes et votre taux de marge sur
charges variables.
Puisque c’est à partir du seuil de rentabilité qu’il devient possible de déterminer le point
mort nous constatons que les deux notions sont complémentaires.
D’une part le seuil de rentabilité permet de connaitre le montant nécessaire pour qu’une
entreprise couvre ses dépenses,
D’autre part le point mort donne la date prévisionnelle à laquelle ce seuil sera atteint.
Les coûts fixes sont par exemple plus élevés dans l’industrie que dans les activités de
service, ce qui rend le point mort plus long à atteindre.
Bien qu’il soit indispensable de calculer la date à partir de laquelle une entreprise est
rentable, il faut aussi noter que le point mort peut être influencé par des événements
imprévus (par exemple une flambée des matières premières engendrant une hausse des
coûts fixes).
Par ailleurs, comme le point mort est prévisionnel, il suppose que les coûts variables
progressent parallèlement au chiffre d’affaires, ce qui n’est pas toujours vrai.
Le point mort comme indicateur dépend aussi des variables retenues par les entreprises,
ce qui peut compliquer les comparaisons sectorielles.
C’est un critère qui sert à déterminer le temps requis (généralement en nombre d’années)
pour récupérer l’argent investi dans le projet.
Le délai de récupération du capital investi est un critère parmi d’autres utilisés pour
évaluer la rentabilité d’un projet. Il permet d’apprécier la liquidité que peut procurer le
projet.
Il permet aussi par son calcul d’évaluer rapidement l’impact du projet sur la liquidité de
l’entreprise.
Plus vite, l’entreprise récupère sa mise de fonds initiale, le projet est acceptable et plus
vite elle pourra rembourser les bailleurs de fonds ou investir dans de nouveaux projets
d’investissement.
Réponse
Délai de récupération pour la camionnette A=670 000/200 000 = 3.35 ans soit 3ans 4mois 6
jours
Il faut investir dans la camionnette A car c’est elle qui a un délai de récupération le plus court.
- Bien formulé, le plan constitue un bon moyen de discussion avec les partenaires
✓ existe-t-il un marché ?si oui, comment prendre une place honorable ?si non,
comment faire bouger les lignes pour exister.
✓ cerner les forces et faiblesses, les débouchés et les menaces qui vous guettent ;
Si vous dirigez une entreprise existante, un plan d’affaires peut vous aider à :
L’élaboration porte aussi sur la recherche à travers les guides d’entrepreneurs notamment,
les guides de marketing, d’étude du marché, de comptabilité et d’accès au financement.
La rédaction d’un plan d’affaire dépend souvent du destinateur, cependant il ya des aspects
qu’on retrouve généralement dans la plupart des formats.
Il s’agit notamment de :
1. Présentation du projet
2. Analyse du marché
3. Plan marketing
5. Plan financier
✓ Annexes
Identification de l’entreprise
Nom de l’entreprise
Nom du (des)
entrepreneur(s)
Adresse
Téléphone
Télécopieur
Courriel
Site Internet
Date d’ouverture
Forme juridique
Secteur d’activité
Produit(s) offert(s)
Marché visé
Territoire visé
Deuxième année
Deuxième année
Financement recherché
Capital social
Crédit demandé
Troisième année
Cette partie donne un aperçu des éléments clés de votre plan d’affaire. Elle est considérée
comme la section la plus importante car c’est celle-ci qui est exploité en premier lieu par
les investisseurs ou prêteurs. Elle leur permet de comprendre en quelques minutes de quoi
il s’agit, qui porte ce projet, quelle en est l’ampleur, son originalité, sa rentabilité future,
et le risque lié au projet. Le lecteur abordera le projet par cette partie et se fera
automatiquement une idée : projet sérieux /immature, intéressant/sans valeur, à financer
ou à aider/à refuser.
Elle doit être suffisamment intéressante pour inciter le lecteur à poursuivre la lecture de votre
plan d’affaire
1. Présentation du projet
Dans cette présentation, le rédacteur explique l’origine du projet, d’où provient l’idée
entrepreneuriale, et lui donne de la crédibilité. Il s’agit ici de présenter un bref historique
de l’entreprise en montrant chaque fois s’il s’agit d’une entreprise nouvelle, de l’achat, ou
de l’expansion d’une entreprise existante. Ou encore s’il est question d’une entreprise à
propriété unique, d’une société en nom collectif, d’une société par actions ou d’une
coopérative. Il faut aussi présenter l’équipe des fondateurs ou le créateur si il est seul et
de mettre en évidence l’adéquation de l’équipe avec cette idée, en quoi elle lui correspond
et quelle motivation de celle-ci pour le développement. Il est recommandé de faire état
du degré d’implication et d’investissement de chacun dans le projet, la répartition du
capital entre les associés les rôles et les fonctions de chacun.
2 .Analyse du marché
Il est recommandé chaque fois de procéder à une étude de marché avant de démarrer une
activité nouvelle.
L’entrepreneur doit donner une représentation claire et structurée de la cible sur laquelle
se greffe le projet et son offre.
Faire l’étude du marché revient à se condamner à attaquer les marchés d’hier avec les
armes fortes.
La réalisation d’une telle étude consiste à analyser les différents acteurs et les éléments
de ce marché, notamment :
Les produits qui seront fabriqués par l’entreprise sont les suivants :
N° Principaux produits Prix unitaire
1
La taille du marché est le chiffre d’affaires globales réalisées par l’ensemble des acteurs sur
le marché
Quelle est la valeur du marché potentiel ? Avez-vous déjà établi des contacts avec vos clients
potentiels ?
Quelle est la durée de vie moyenne du produit ? Quelle est la part de la demande de
l’emplacement dan les vente ?
Quel est par segment le profil socio- démographique des acheteurs (âge, sexe,
profession, revenu, scolarité, lieu de résidence, nombre d’enfants etc. …) ?
- Quelle distance les clients sont ils prêts à parcourir pour acheter chez vous
?quelle distance aurez vous à parcourir pour vendre ou livrer des produits à vos
clients ?
- A quel facteur marketing les acheteurs sont ils le plus sensible (prix, publicité,
service, image de marque etc.) ?
L’entrepreneur doit cibler ses clients par rapport aux produits et faire une segmentation.
Il doit les nommer (préciser les noms physiques ou sociétés) pour pouvoir les consulter.
2.5Analyse de la concurrence
1. L’offre ou la concurrence :
- Qui sont mes concurrents directs (proposant des produits ou services similaires au
miens) ?
- Qui sont mes concurrents indirects (proposant des produits ou services différents
des miens mais répondant au même besoin) ?
- Combien sont-ils ?
- Quelle est la source de l’avantage concurrentiel détenu par les concurrents les plus
importants ?
- Quels sont leurs points faibles ? Vais-je pouvoir jouer sur leurs points faibles pour
me faire une place sur le marché ?
2.6 Analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces de l’entreprise.
L’analyse des Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces (FFPM) constitue une phase très
importante de la planification et de la création d’une entreprise. Bien préparer cette
analyse démontre aux investisseurs que vous avez examinés ces éléments de façon
réaliste et objective.
Forces Faiblesses
Facteurs positifs à capitaliser Facteurs négatifs à éliminer
Opportunités Menaces
Projet de loi offrant une faveur de Taux d’intérêt élevé pour les
réduction ou d’exonération des droits crédits
de douanes à l’importation des matières
Insécurité
premières pour les producteurs d’un
produit X Existe-t-il des lois, des normes, Existe-t-il des barrières
des directives qui régissent mon activité ?
Quelles sont les conventions collectives douanières
de mon secteur d’activité ? Quel est le
Facilité d’imitation de la
climat politique et celui-ci a-t-il ou peut-il
technologie
avoir une influence sur mon activité
?L’évolution des habitudes de Coût de la technologie risque de
consommation est-elle favorable à mon substitution
projet ? Rythme des innovations sur ce
marché ? Technologie proche et /ou
concurrente
Modalité de protection
Les banques et autres prêteurs comprennent que les entreprises vont se heurter à des
difficultés à un moment donné ; ils veulent donc savoir comment vous allez relever ces
défis.
Gardez à l’esprit que surestimer vos forces et faire fi des problèmes potentiels minera
votre crédibilité. Il faut à tout prix consacrer le temps et les efforts nécessaires à une
analyse FFOM exhaustive. Cet exercice peut vous aider à :
• Prendre des décisions éclairées et dresser des plans judicieux pour l’avenir
• Mettre des ressources en réserve pour tirer parti des possibilités d’affaires qui
pourraient se présenter tôt au tard.
Profitez des occasions d’expansion de votre entreprise en vous appuyant sur les activités
actuelles qui pourraient vous rapporter plus que vous ne le croyez.
➢ Technologie de pointe
La technologie de pointe est une technologie dont la maîtrise apporte un nouvel avantage
compétitif.
C’est aussi adopter des technologies innovantes capables d’améliorer les processus de
fabrication des produits.
La technologie de pointe désigne alors toute la technologie ayant été développée qui soit
avancée par rapport à une période donnée (c’est-à-dire, qui a de l’avance ou quelque
chose d’innovant par rapport aux produits qui existent déjà). Au fil du temps, les produits
cessent d’être innovants, deviennent obsolètes et finissent par être remplacés par
d’autres produits.
La technologie de pointe commence toujours par des recherches dans des laboratoires,
dans lesquels les premiers prototypes sont mis au point. Une fois leur fonctionnement
testé, les produits sont désormais prêt à être mis en marche
Enfin, il s’agit de ce qui se trouve en première position ou au point le plus en avance par
rapport aux autres.
La diversification marketing est souvent plus modeste et se traduit par le fait de proposer
de nouveaux produits ou services plus ou moins proches des produits initiaux en
capitalisant sur une image de marque et une notoriété forte. La vraie diversification induit
souvent l’exercice de nouveaux métiers ou de nouveaux processus de production.
Les dirigeants peuvent opter pour une stratégie de diversification des activités s’ils jugent
que celle-ci peut contribuer à une rentabilité plus élevée pour l’entreprise ou l’acquisition
d’un meilleur avantage compétitif. Cette stratégie consiste dans le positionnement de
l’entreprise sur un ou plusieurs autres domaines stratégiques et enrichit ainsi son
portefeuille d’activités.
L’entreprise qui opte pour la diversification de ses activités peut bénéficier de plusieurs
avantages notamment :
• Risques liés à l’entrée sur un nouveau domaine d’activité (non acceptation des
nouveaux produits par les clients, pertes…).
➢ Coût de production
Le coût de production est l’ensemble des dépenses qui ont été réalisées pour produire un
bien ou un service.
Dans les charges directes on retrouvera l’ensemble des dépenses qui peuvent être affiées
à la production de manière précise (achat et consommation de matière, main d’œuvre
directement concernée par la production, l’entretien de l’équipement de production
…).On pensera aussi à prendre en compte les charges qui ne sont pas directement liée à la
production du bien ou du service concerné (la communication d’énergie, le travail effectué
par les services administratifs, …)
Toutes les entreprises travaillent autour de la qualité. La qualité est omniprésente partout
que ce soit dans la vente de produits ou de services. Dans une entreprise, la notion de
qualité vient du taylorisme, mouvement qui prône la « meilleure façon de produire ». Les
entreprises veulent produire un produit ou un service de qualité et qui réponde à la
demande et aux besoins des consommateurs. La qualité se mesure par la satisfaction des
clients ayant consommé le produit ou le service vendu par l’entreprise et les méthodes
utilisées pour améliorer la production, les conditions de travail et le management d’une
entreprise. La qualité d’un produit ou d’un service est l’aptitude d’un produit ou d’un
service quel que soit le secteur d’activité à répondre aux exigences explicites et implicites
du client.
Cela suppose que chez le consommateur, la qualité est synonyme de la satisfaction et pour
l’entreprise en revanche la qualité implique la rapide disponibilité du produit et à des coûts
avantageux.
• Alors que si la qualité d’un produit ou d’un service répond exactement à l’attente
du consommateur et que celui-ci peut l’acquérir à sa juste valeur, on dit qu’il y a
équilibre de qualité.
➢ Savoir –faire
Un savoir-faire c’est une habilité manuelle et /ou intellectuelle acquise par l’expérience,
par l’apprentissage, dans un domaine déterminé. Il peut être également une connaissance
dont l’objectif concerne la fabrication des produits, la commercialisation des produits ou
service ainsi que le financement des entreprises qui s’y consacrent ou la qualité d’une
personne qui manifeste de l’habilité à réussir ce qu’elle entreprend, dans un domaine,
surtout pratique.
➢ Service après-vente
Le service après vente désigne l’ensemble des services fournis aux clients après la vente.
Les composants d’un service après vente sont généralement :
service de livraison
service d’installation (gratuit ou payant)
service de réparation ou dépannage
assistance à domicile
service d’entretien et de révision
service de formation
contrat d’entretien
Le service après vente peut être assuré par le fabricant /producteur ou le distributeur.
L’importance du service après vente dans la décision d’achat et dans la fidélisation est
particulièrement importante pour les produits techniques. Dans certains domaines où le
service après vente est facturé, il peut constituer un centre de profit très important pour
l’activité. Dans le domaine de l’industrie, le service après vente accompagne la vie d’un
équipement de production, assurant la prise en charge de l’installation, de la mise en
route, de l’entretien préventif, du dépannage et autres réparation, de l’assistance
technique et de la gestion des pièces de rechange.
Ainsi, le service après vente, reste une forte valeur ajoutée que le service commercial doit
bien exploiter lors des négociations commerciales. Le service après vente est un domaine
de l’entreprise où l’on peut avantageusement mettre en œuvre une démarche de
développement durable. En effet, en développant une politique de suivi et de réparation
des produits, il est possible de lutter contre l’obsolescence programmée dont les coûts
économiques et environnementaux sont très élevés. Les projets de suivi, entretien et
réparation permettent à l’entreprise de conserver ses clients et d’améliorer son image.
La part de marché de l’entreprise est l’estimation de son offre exprimée en chiffre d’affaire.
Elle est estimée à partir des éléments suivants :
- L’intensité de la concurrence
- Les segments (groupe) de clients ciblés (volume de ventes estimés à ces segments
Total : 300 beignets par semaine *100f = 30 000 FBU ; par mois :
120 000 FBU ; par an : 1 440 000 FBu (1ère année)
1 Beignets Pièce 1 200 100 120 000 1 440 000 1 584 000 1 742 400
2 Arachides Sachet 180 500 90 000 1 080 000 1 188 000 1 306 800
Total 210 000 2 520 000 2 772 000 3 049 200
3. Plan marketing
La stratégie de commercialisation d’un produit doit être axée sur les quatre aspects :
Lors de l’élaboration d’un plan de production dans un Business Plan, les rédacteurs doivent
accorder une attention particulière aux aspects suivants :
• Connaître avec certitude les lecteurs cibles du Business Plan et leur motivation.
Les questions auxquelles il faut répondre sont les suivantes : Quel est le
Les matières premières (MP) sont-elles disponibles sur le marché local ou régional ?
- De la politique de stockage
Etape 4 : local de stockage, guichet de vente, fiche de suivi du stock, magasinier, comptable,
livre de caisse, facturier etc. …..
Pour assurer la production ou l’exploitation, il faut les éléments suivants :
➢ Immobilisations nécessaires
N° Description Utilité quantit Prix Prix Durée de
é unitaire total vie
1 Parcelle Pour
constructions
2 Construction
&
aménagement
s
4 Bassin lavage
10
Total
Pour que les activités marchent bien, l’entreprise devrait avoir un stock de matières
premières pouvant couvrir au moins un trimestre (si la matière n’est pas périssable).
➢ Matières premières pour fabriquer le produit
N° Nom de la Unité Quantité Quantité Coût CT par Fréquence
matière de par par mois unitaire mois d’achat par
première mesure semaine (CU) semaine
1 X1
2 X2
3 X3
Les matières premières à acheter dépendent du volume de production par jour, semaine ou
par mois.
Exemple :
- 2kg de farine
- 100 g de sucre
- Deux œufs
- 100ml de lait
4.7
Ex : Gérant 1 700.000 8 400 000 8 400 000 8 904 000 9 438 240
Producteurs 4 1600 000 19 200 000 19 200 000 20 352 000 21 573 120
Vendeurs 2 500 000 6 000 000 6 000 000 6 360 000 6 741 600
Comptable 1 300 000 3 600 000 3 600 000 3 816 000 4 044 960
Veilleur 2 200 000 2 400 000 2 400 000 2 544 000 2 696 640
Charges 330 000 3 960 000 3 960 000 4 197 600 4 449 456
sociales
(INSS, Soins
de santé) :
10 %
minimum
TOTAL 10 3 630 000 43560 000 43 560 000 46 173 600 48 944 016
Pour réaliser les activités de l’entreprise, d’autres dépenses sont nécessaires à savoir :
- Communication
- Entretien et réparation
- Frais administratifs
- Frais de formation
Frais administratifs
Les coûts variables varient avec l’augmentation d’une unité de production. Tandis que les
coûts fixes ne varient pas avec la production mais avec le changement de structure de
l’entreprise.
Les coûts variables sont généralement constitués par les matières premières et la main
d’œuvre directe Les frais fixes sont généralement constitués par les frais administratifs
comme les salaires du personnel administratif et les autres dépenses.
Les charges variables sont constituées par les quantités et leur valeur de farine, de sucre,
de lait et des œufs. Si on augmente un beignet, ces matières premières vont augmenter.
Les frais fixes sont formés par le salaire, et les autres dépenses
Pour produire 100 beignets de taille moyenne, il faut des matières premières de 5000 FBU
Par mois, l’objectif est de produire 10 000 beignets car les clients existent, le coût des
matières premières seront : 5000 FBU *10 000/ 100= 500 000 FBU (coût variable mensuel)
Les frais fixes mensuels = 150 000 FBU + 60 000 FBU = 210 000 FBU
Le coût total de production mensuel= 500 000 FBU + 210 000 FBU =
710 000FBU
Pour produire un beignet de taille moyenne, il faut 710 000 FBU/10 000= 71 FBU
5. Plan financier
Un plan financier est un rapport chiffré composé d’une série de tableaux qui valorise les
hypothèses de travail reprises dans un business plan. Il présente des états prévisionnels
chiffrés des activités à réaliser et des moyens financiers dont l’entreprise/société doit
disposer à cette fin.
Le plan financier est un tableau de financement conçu spécialement pour assurer
l’équilibre « besoins- ressources » de l’entreprise pour une politique ou activité envisagée
pendant une période donnée.
En effet, l’étude financière permet de mesurer la viabilité de votre projet, ainsi que la
pérennité sur le long terme. Le plan de financement vous aidera à déterminer les
ressources dont vous aurez besoin pour mettre en place votre idée, et les prévisions
financières vous permettront d’anticiper les coûts et les recettes nécessaires à la
rentabilité financière de votre entreprise.
Le plan financier présente des prévisions financières et commerciales au travers d’un bilan
prévisionnel, d’un compte de résultat prévisionnel et d’un tableau de trésorerie
prévisionnel.
Avant de construire les différents tableaux composant le plan financier, on confirme les
hypothèses financières :
L’échelle de temps utilisée pour les prévisions varie couramment entre 3 et 5ans.
Le démarrage effectif des activités d’une entreprise nécessite un fond pour une
période donnée pour acheter les matières premières(ou marchandises) et autres
matériels.
Total
Stocks moyens = stocks minimum dont l’entreprise doit toujours disposer pour assurer
l’activité de son entreprise.
Créances clients = moyennes des sommes facturées aux clients mais non réglées.
Dettes fournisseur =moyenne des sommes dues aux fournisseurs et non réglées.
Lorsqu’on monte son plan de financement, la somme facturée aux clients non réglée est
tout à fait inconnue. C’est pourquoi vous devez absolument calculer le besoin en fonds de
roulement qui vous permettra de connaître l’ensemble des besoins financiers dont vous
aurez besoin pour démarrer votre activité. Ce calcul sera fait en vous référant aux données
d’une autre entreprise de même activité et de même taille que la vôtre.