Le parfum

Barnes Chloe
Coursier Diane
Martin Corentin 1
 Quelle est la meilleure manière de
créer un parfum ?

PLAN

- Introduction

- Hypothèses

- I- Partie SVT
A- L'olfaction
B- Une déficience de l'odorat : l'anosmie

- II- Partie PHYSIQUE

A- La composition d'un parfum
B- Les différentes odeurs
C- Ingrédients et différents procédés d'obtention

-Conclusion 2
 Introduction

Nous avons choisi le sujet du parfum, s’inscrivant

dans le thème « Santé et bien-être » et dans l’axe
« Recherche de bien-être et développement de la
santé ».
Grâce à ce sujet, nous allons pouvoir nous
intéresser, premièrement, au mécanisme de la
perception des odeurs et, dans un second temps,
à la composition d’un parfum et ses molécules
odorantes, suivi par la suite d’une hydrodistillation
et d’une extraction solide-liquide par solvant de la
molécule odorante de l'orange.

3
 Hypothèses
1- Y-a t-il une différence
entre les molécules
naturelles et les molécules
synthétiques ?
2- Est-ce que le solvant est
important ?
3- La polarité des molécules
est-elle à prendre en
compte ?

4
 Partie SVT
I- L’odorat et l'anosmie:

A-L'olfaction

L’olfaction est le sens par lequel les odeurs sont perçues.

Contrairement aux autres sens, l’olfaction va directement vers
le cortex, ce n’est qu’après qu’elle se dirige vers le thalamus.

Au commencement, les molécules odorantes en suspension

dans l’air pénètrent dans les fosses nasales. Elles sont
ensuite dissoutes dans le mucus nasal et stimulent les
cellules olfactives qui génèrent alors un message nerveux qui
sera transmis au cerveau par le nerf olfactif.
Ces cellules olfactives, des neurones présents par millions,
sont contenues dans l’épithélium olfactif, l’organe sensitif de
l’odorat, qui est une membrane tapissant le plafond de la
cavité nasale; de plus, ces neurones seraient les seuls du
corps humain capables de se régénérer (leur durée de vie est
d’une soixantaine de jours).
5
Voyons plus en détail le parcours permettant la
perception des odeurs :

6
Les cellules olfactives sont prolongées par les cils
olfactifs : ceux-ci contiennent des récepteurs
(nous possédons 350 récepteurs différents) sur
lesquels viennent se fixer les molécules odorantes
après leur dissolution par le mucus nasal.
Un message nerveux est alors conduit par les
neurones olfactifs, qui envoient les signaux vers le
bulbe olfactif. Les axones des neurones portant le
même récepteur s’assemblent et forment alors un
nerf olfactif, ces neurones se rejoignent dans le
même glomérule au niveau du bulbe olfactif après
avoir traversé la lame criblée de l’os ethmoïde.
Une fois parvenu aux glomérules, les signaux
sont transmis à des neurones relais, les cellules
mitrales et sont ensuite véhiculés vers le système
limbique et le cortex cérébral: le bulbe olfactif sert
donc de relais dans la transmission des
messages nerveux.
Dans le système limbique, les odeurs sont
associées à des émotions et à des souvenirs,
dans le cortex cérébral, elles sont analysées de
façon consciente.

7
Notre système olfactif nous permet de percevoir
environ 10 000 odeurs différentes, bien que nous
ne possédions que 350 récepteurs différents.
Il n'y a donc pas de lien entre le nombre de
récepteurs et le nombre de stimulis olfactifs
perceptibles; chacun des récepteurs pouvant
détecter plusieurs espèces chimiques différentes,
et une même molécules pouvant activer plusieurs
types de récepteurs.
Chaque molécule est ainsi identifiée par la
combinaison spécifique des récepteurs qu'elle
active.
De plus, chacune des 350 familles de récepteurs
correspond à une population particulière de nerfs
olfactifs, le cerveau peut donc reconnaître une
odeur grâce à une combinaison complexe d'influx
nerveux en provenance de la muqueuse.

8
B- Une déficience de l'odorat : l'anosmie:

L'anosmie est une perte totale ou partielle de

l'odorat. Cette anomalie peut être due par un
défaut de perméabilité des fosses
nasales,empêchant les molécules odorantes
d'accéder aux organes sensoriels.

Les causes peut aussi être l'excès de tabac,

l'abus de certains médicaments comme les
psychotropes, l'épilepsie (certaines formes) ou
encore un défaut de perception secondaire à une
destruction des organes sensoriels.
Quand il s'agit d'une perte partielle de l'odorat, on
parle d'hyposmie.
Parfois l'anosmie ne touche que certaines odeurs
et est confondue avec une perturbation du goût
(dysgueusie).
Quand une seule fosse nasale est endommagée,
on parle d'hémianosmie.
9
 Partie physique
A- La composition d'un parfum

Un parfum se développe olfactivement en 3

phases caractéristiques en fonction de la
volatilité de ses composants. A savoir que les
plus délicats des parfums peuvent contenir plus
de 100 ingrédients.
Les 3 phases d’un parfum sont les suivantes :
° la note de tête : celle que l’on perçoit en
premier
° la note de cœur : elle donne un caractère
complet au parfum
° la note de fond : elle est la plus persistante

Classification des principales différentes notes

en fonction de leur ténacité :
10
11
Ainsi, les ingrédients utilisés en parfumerie doivent
être intéressants olfactivement et aussi solubles
dans l’alcool, présent au minimum à 80 %.
Il est en fait le support des molécules odorantes, se
trouvant sous forme d'huiles essentielles ( le
concentré ).
Pour bien exhaler, ces dernières doivent être
déposées en faibles quantités.
C'est là qu'intervient l'alcool éthylique ( neutre ). Les
molécules y sont diluées; lors de la vaporistion du
parfum sur la peau, l'alcool s'évapore rapidement :
reste alors les molécules odorantes, qui se diffusent
toute la journée.

Parfum : contient au moins 20% de concentré, les

plus prestigieux en contiennent 40%.
Eaux de parfum : 12 à 20% de concentré
Eaux de toilette : 7 à 12% de concentré
Eaux de Cologne : 4 à 6% de concentré
Eaux légères : 4 % maximum de concentré
12
B-Les différentes odeurs.

Il existe plusieurs sortes d’odeurs :

Les molécules odorantes sont caractérisées par leur

composition chimique. Le carbone, l’hydrogène,
l’oxygène, le sulfure et le nitrogène (ou azote)
composent pratiquement tout ce que l’on sent dans
la vie de tous les jours.

L’odeur d’une molécule est liée à sa structure

chimique; en effet, elle doit avoir une tension de
vapeur suffisante pour que sa concentration dans
l’air soit décelée par notre système olfactif.
La tension de vapeur exprime la tendance d’une
substance à rejoindre l’état gazeux.
Il s’agit de la pression gazeuse exercée par une
substance dans un système à deux phases
comprenant cette substance pure et de l’air, elle est
exprimée en Pascal. Une substance bout lorsque sa
tension de vapeur atteint celle de son
environnement.
13
Elle doit de plus être polaire, notre système
olfactif mesurant la polarité des molécules et leur
répartition spatiale. Une molécule apolaire a
moins d’odeur, ce qui explique l’intérêt des
alcools, cétones, esters et la fadeur des alcanes.
Une molécule polaire est facilement soluble dans
d’autres composés polaires, mais pratiquement
insoluble dans les composés apolaires (l‘eau et
l‘alcool par exemple sont fortement polaires).
La polarité correspond à la répartition des
charges: plus elles sont réparties de façon
asymétrique et plus le composé sera polaire, au
contraire, plus la répartition est symétrique et plus
le composé sera apolaire.

14
Preuve : expérience

L'eau est fortement polaire, l'huile l'est très peu.

Nous observons que l'huile et l'eau ne peuvent se

mélanger en un liquide homogène.

Il faut bien prendre en compte la polarité des

produits pour créer un parfum.

15
C-Ingrédients et procédés d'obtention.

Les molécules utilisées en parfumerie sont très souvent

tirées de la nature, en particulier celles végétales qui
peuvent être isolées et/ou transformées pour ensuite être
utilisées.
Ainsi, les fleurs, les fruits, les feuilles, les baies, les
graines, le bois, les racines, les gommes offrent un large
choix à la parfumerie.
Les molécules animales, étant tout de même de moins en
moins utilisées, pour des raisons éthiques, apportent des
produits tels que l’ambre, la civette …
D'autres peuvent être de synthèse, identiques aux
molécules naturelles ou bien artificielle (c'est à dire
inventées ).

La diversité des procédés d’obtention (distillation,

hydrodistillation, extractions par solvant, infusions,
expression, enfleurage,) permettent la mise à disposition
d’une multitude d’ingrédients, tels que les huiles
essentielles les concrètes et absolues ou encore les
produits synthétisés.
La distillation est la plus utilisée; et la distillation dite
«sous-vide» est utilisée pour son respect des matières
premières (en particulier pour les fleurs).

Prenons l’exemple du Citrus Bigaradia : 16

Preuve : expérience
Nous avons voulu
montrer que les
espèces chimiques de
synthèse linalol, citral
et limonène étaient
identiques à celles
potentiellement
présentes à l'état
naturel dans le
pamplemousse.

L'expérience n'a pas

été concluante.

Cependant, d'après
des expériences
réalisées l'an dernier,
nous savons qu'il n'y a
aucune différence
entre des molécules
synthétiques et
naturelles.

17
La diversité des procédés
d’obtention (distillation,
hydrodistillation, extractions par
solvant, infusions, expression,
enfleurage,) permettent la mise à
disposition d’une multitude
d’ingrédients, tels que les huiles
essentielles les concrètes et
absolues ou encore les produits
synthétisés.
La distillation est la plus utilisée; et
la distillation dite «sous-vide» est
utilisée pour son respect des
matières premières (en particulier
pour les fleurs).

Prenons l’exemple du Citrus

Bigaradia : 18
19
 Expérience :
hydrodistillation

20
Après
hydrodistillation,
nous avons obtenu
40ml d'eau contenant
de l'huile essentielle
de pamplemousse.

Nous avons réalisé la

même expérience
avec de l'orange.

21
 Notes :
Nous avions dans un premier temps réalisé
une hydrodistillation avec du lys, mais nous
l'avions arrêté ; pour cause : l'odeur.
●

22
 Nous avions aussi réalisé une extraction
par solvant du lys.

Notre idée était de travailler à partir du lys.

L'odeur, insatisfaisante, nous a obligé à ne pas
utiliser ces deux expériences.

23
Conclusion : la création
d'un parfum aux
agrumes.

24