Chap 2 Redressement Non Commandé Monophasés

U S T H B , F a cu lté d ’E le ctr o n iq u e e t I n fo r m a tiq u e
B a b -E z z o u a r , A lg e r , A L G E R I E
h t t p ://w w w .u s t h b .d z
F.Bouchafaa
- University of Sciences and Technology Houari Boumediene
-Laboratoiry of Instrumentation (LINS) Algiers – ALGERIA
Email: fbouchafa@gmail.com
Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 1

U S T H B , F a cu lté d ’E le ctr o n iq u e e t I n fo r m a tiq u e
B a b -E z z o u a r , A lg e r , A L G E R I E
h t t p ://w w w .u s t h b .d z
REDRESSEMENT NON COMMANDÉ MONOPHASÉS

Université des Sciences et de Technologie Houari Boumediene
PLAN DE TRAVAIL
1 Introduction
2 Commutation simple alternance à diode
3 Commutation parallèle simple - P2 à diodes
4 Commutation parallèle double - PD2 à diodes
5 Conclusion

Les montages redresseurs, souvent appelés simplement redresseurs, sont des

convertisseurs de l'électronique de puissance qui assurent directement la
conversion alternatif-continu. Alimentés par une source de tension alternative
monophasée ou polyphasée, ils permettent d'alimenter en courant continu le
récepteur branché à leur sortie.
On utilise un redresseur chaque fois que l’on a besoin de continu alors que
l'énergie électrique est disponible en alternatif. Comme c'est sous cette seconde
forme que l'énergie électrique est presque toujours générée et distribuée, les
redresseurs ont un très vaste domaine d'applications.
Les redresseurs à diodes, ou redresseurs non contrôlés, ne permettent pas de
faire varier le rapport entre la ou les tensions alternatives d'entrée et la tension
continue de sortie. De plus, ils sont irréversibles, c'est-à dire que la puissance ne
peut aller que du côté alternatif vers le côté continu.
Un montage redresseur comporte :

Une source monophasée, ou polyphasée.
Des composants redresseurs (diodes).
Un circuit d’utilisation complété le plus souvent par un dispositif de filtrage

Redressement monophasé
non commandé
Ve Vs
• Un montage redresseur permet d’obtenir une tension continue à partir d’une tension
alternative sinusoïdale quelque soit la charge

Débit sur une charge résistive R

On envisage une structure comportant une source sinusoïdale et une diode pour atteindre une
charge résistive. On distingue alors les trois blocs précédemment définis: une source, un
commutateur et la charge.
Ve(t) Va(t)
Vmax
Va D
Vmax Ve
q(rad i
0 π
2
p 3π
2 2)
ic
p
VD
0
q(rad) Ve(t) Uc R
π p 3π
2 2 2p Vb(t)
Vb
Vmax
q(rad
0 π
2 p 3π
2 2)
Source C.S Charge
p
Montage d’un redresseur monophasé

alimentant une charge résistive.

Ve(t)
Ve Étude du fonctionnement
Vmax
Va(t)
Vmax
Va
D
q(rad) a
0 π p 3π
2 2 2p 0 π
2
p 3π
2
q(rad
2)
i ic
p VD
Ve(t) Uc R
Vmax Vb(t)
UC(t) Vmax
Vb
Imax iC(t)
q(rad) q(rad
0 π
2 p 3π
2 2) b
π p 3π
2p p
2 2
Dés que la tension d’entrée Ve est positive, la diode

VD(t) devient passante jusqu'à ce que le courant qui la traverse
-Vmax
s'annule. Or ic(t) s'annule pour t=T/2.
D
Uc Ve 0 À partir de l’instant (π), la diode est bloquée. Par
iC Ve/R 0
conséquent, la tension aux bornes de la charge résistive
est nulle:
VD 0 Ve
 T Vmax
Pour 0 t   V e  V max sin(t ) UC(t)
Uc(t)  2 Imax
T iC(t)
 Pour t T  0 q(rad)
 2 π
2
p 3π
2
2p
VD(t)
-Vmax
La tension moyenne de Uc :
T π
U cmoy 
1
0 c
U t  dt 
1
V max sinθ dθ U cmoy 
Vmax
T 2π 0
π
La tension efficace de Uc :
p
1  cos 2q
T π 2
  U c2 t  dt 
1 1 V Vmax
 q q   dq 
2 2 2 max
U ceff V sin d U ceff
2p 0 2p 0
max
T0 2 2
La tension maximale à supporter par la diode en inverse est: VDmax=-Vmax

Vmax
La valeur moyenne du courant ic(t) est donc: UC(t)
Imax
iC(t)
T q(rad)
i C (t)dt  Vmax sin(t)dt

2
1 1 p 3π

π
 iC(t)   ICmoy 2
2p
2
TT T0 R
VD(t)
-Vmax
Vmax
Le courant moyen ic(t) : I cmoy 
πR
Vmax
Le courant moyen iD(t) : I Dmoy  Icmoy 
πR
La présence de la diode impose que le courant ait un signe constant.
La valeur moyenne de ce courant est imposée par les paramètres de la source et de la charge
résistive.
Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) :
D
i
ic
VD
R
Ve(t) Uc
Source C.S Charge
Montage d’un redresseur monophasé avec Chargeur de batterie

Ve(t) Ve(t)
La durée de conduction
Vmax Ve Ve
Vmax
E
q(rad) E
q(rad)
0 q1
π
q2 p 3π
2p q1 q2p
0 π 3π
2 2 2p
2 2
Vmax UC(t)
La durée de conduction
E variée suivant la valeur de E
Imax iC(t)
q(rad)
0 q1
π
q2 p 3π
2p
Avec :
2 2
q1 : angle d’ouverture.
D q 2 : angle d’extinction (fermeture).

Uc E Ve E
q =(q 2- q1 ) durée d’utilisation
ic 0 (Ve-E)/R 0

Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) : Ve(t)

Vmax Ve
1 E T UC(t)
Vmax sin ωt1  E t1  Arc sin t 2   t1 E
 Vmax 2
q(rad)
E π p
q1  Arc sin 0 q1 q2 3π
2p
Vmax q 2  p  q1 2 2
q 2 
 
p q1
2Vmax cos q1  E p  2q1 

T
1
  U c t  dt 
1 1
U cmoy   Vmax sin q .dq   E. dq  U cmoy 
T0 2p q1 q1  2p
Le courant moyen ic(t) :
U cmoy  E
I cmoy  
1
2Vmax cosθ1  2Eθ1 
R 2πR
En électrotechnique et dans l’industrie, les charges sont souvent combinées: inductive et
résistive. Le schéma permettant la nouvelle étude est ci-dessous:
D
Débit sur une charge inductive (R-L)
i
ic
R
VD
Ve(t) Uc
L
Source C.S Charge

Montage d’un redresseur monophasé alimentant une charge inductive
Étude du fonctionnement
La charge est de type inductif (une résistance plus une bobine), Il apparait un déphasage entre
la tension Ve et le courant i suite à l’introduction de l’inductance L . A cet effet:
- Le courant i et la tension Ve ne sont plus colinéaire,
- Le courant i s’annule après la tension Ve c.a.d après p (T/2).

Débit sur une charge inductive (R-L) D
Étude du fonctionnement i ic
VD
Suivant la définition de la diode, quelle est passante lorsque R
la tension entre ses bornes est positive et elle se bloque Ve(t)
Uc
lorsque le courant qui la traverse s’annule. L
Ainsi, la diode D conduit à partir de q=0 (t=0 )et ne se bloque pas en q=p(t=T/2) comme pour
une charge purement résistive. La tension devient négative aux bornes de la charge tant que le
courant ne s'annule pas.
Pour cela, on est obligé d'étudier la nature du courant ic.

D
La diode D conduit dés que la tension Ve est positive.
i
ic
Pour le courant ic(t), on assiste à un régime transitoire VD
régit par l’équation différentielle suivante: R
Ve(t)
Uc
di c t 
 Ri c t   Vmax sinωt
L
L
dt
La résolution de l’équation différentielle est: ic(t)=ic (t)+ic (t):

H p
icH(t) est le courant homogène icP(t) est le courant particulier
Le courant homogène: t
L di cH
 RicH  0  icH(t)  K.e

τ
dt
L
Avec: τ  Constante du temps électrique
R
Le courant particulier L
di
cp
 Ricp  Ve
dt
En régime permanent:
j.L.Icp  R.Icp  Ve  Icp.R  j.L   Ve

 Ve
Icp. 
 Z
Ve 

 Avec : Z  R 2  Lω 2
 Icp
R  j.Lω 
   tg 
1 Lω 
 

  R 
Vmax
Ainsi: icp(t)  sin(t   )
Z
Le courant générale est:
t
 Vmax
ic(t)  icH(t)  icp(t)  K.e τ  sin(t   )
Z

t
 Vmax
Le courant générale est: ic(t)  icH(t)  icp(t)  K.e τ  sin(t   )
Z
Condition initiale
Vmax
à: t  0  ic(o)  0  K
Vmax
sin( )  0  K sin( )
Z Z
l’expression générale iC(t) est:
Vmax  
t

ic(t)  sin(t   ) - e τ .sin( )

Z  
On remarque la superposition du régime transitoire (terme exponentiel) et du régime
permanent faisant apparaître le déphasage  du courant sur la tension. Le courant ne s’annule
pas pour q=p, mais un peu au-delà en q0(q0=p+). La diode est alors en conduction forcée si
bien que la tension Uc devient négative jusqu’à l’annulation de ic.
La diode se bloque avec un retard q0(t0)compris entre T/2 et T car la bobine L impose la
continuité du courant dans la charge.

Ve(t)
Chronogrammes des tensions et du courant pour une charge R-L.
Vmax Ve D
i
ic
q(rad) VD
π p
R
0 3π
2p Ve(t)
2 2
Uc
L
Vmax
UC(t) q =q 0 , iC(t)=0, la diode s’arrête de conduire
Imax iC(t) D
q(rad)
i
0 π p qO 3π
ic
2
2
2 p VD
R
V(qO) Ve(t)
Uc
L
D Etat des diodes
Uc Ve 0 Tension aux bornes de la charge

Ve(t)
Vmax Ve
q(rad)
0 π p 3π
2p
2 2
Vmax
UC(t)
Imax iC(t)
q(rad)
0 π p qO 3π 2
2
2 p
VD(t)
V(qO)
-Vmax
D Etat des diodes
Uc Ve 0 Tension aux bornes de la charge
VD 0 Ve Tension aux bornes de la diode
Ve(t)>0 la diode
est passante
Ve(t)<0 la diode est
Uc=Ve, Vd=0 UC(t)
Vmax toujours passante tant que
le courant ic n’est pas
iC(t) redevenu nul
Imax Uc=Ve<0, Vd=0
q(rad)
0
π p qO q(rad)
3π 2p
2
2
V(qO) A q qo , ic =0
V e(t)<0 la diode se bloque
Uc=Ve<0 et Vd=0
 R
 t 
i C t   max  sin t     e L . sin  
V
 
Z  

UC(t)
Vmax
iC(t)
Imax
Uc(t)<0 et ic(t)>0
doncq(rad)
P(t)<0
Uc(t)>0 et0 ic(t)>0
π p qO q(rad)
donc P(t)>0 3π 2p
2
2
V(qO)
P>0 P<0
Redresseur Onduleur assisté

T q
1 0
U cmoy   U c t  dt 
1
2p 0
Vmax sin q dq
T0 U cmoy 
Vmax
1  cos q0 
2π
T q
1 0 2 2 0 q
1  cos 2q Vmax q 0  1 / 2 sin 2q 0
  U c t  dt 
1 Vmax U ceff 
 q q   dq
2 2 2
U V sin d p
2p 0 2
ceff max
T0 2π 0 2
Le courant moyen ic(t) : 0
UC  R.iC  L
diC
UCmoy  R.iCmoy  L(
diC
)moy UCmoy  R.iCmoy
dt dt
I cmoy 
Vmax
1  cos q0 
2πR
Vmax
UC(t)
Vmax
1  cos q0 
Imax iC(t)
q(rad) U cmoy 
0
2π
π p qO 3π
2 2
2 p
V(qO)
On constate que cette surface qui est négative va
D diminuer la valeur moyenne de Uc
Uc Ve Ve 0
les performances du montage précédent sont médiocres, la tension redressée Uc étant en

partie négative, sa valeur moyenne est diminuée par rapport au cas d'une charge résistive.
Pour corriger le problème intervenant avec une charge de type inductif, on ajoute une diode
de roue libre en parallèle de la charge. Les deux diodes sont alors placées en cathodes
communes comme le montre le schéma suivant :
Débit sur une charge inductive avec diode roue libre
D K
Ve(t)
Ve i ic
Vmax
VD iDr
q(rad)
R
0 π p 3π
2p
2 2
Ve(t) Dr Uc
L
Source C.S Charge
Montage d’un redresseur monophasé avec diode roue libre
On constate que les cathodes des deux diodes D et Dr sont reliées au même point (K).
Ainsi, dans ce type de montage (à cathodes communes). On dit qu’une diode est
passante lorsque la tension entre ses bornes est plus positive que les autres.

•Représentation des signaux d’entrée
Diode de roue libre :
Elle est installée en parallèle inverse sur la charge, de nature inductive. Elle a double rôle :
•D’imposer un signe constant à la tension. Quand la diode est bloquée, la charge est alimentée
par la source; quand la diode est passante; le courant dans la charge se boucle par la diode.
La charge est auto-alimentée aux dépens de son énergie électromagnétique ; D
i ic1
•D’assurer la continuité du passage du courant dans la charge.
VD R
Etude du fonctionnement Ve(t) Uc
Durant l’alternance positive de la tension Ve, la diode D est L
passante et la diode Dr est bloquée.
Le comportement du montage est connu. ic2
Dés que Ve s’annule, la diode D se bloque car la diode Dr prend iDr
R
le relais de la conduction du courant ic dans la charge.
Dr Uc
Dr conduisant, la tension à ses bornes Uc est nulle. L’énergie
emmagasinée dans l’inductance L est dissipée dans la résistance R et L
le courant ic décroît et s’annule en θ0.
L’annulation du courant caractérise un fonctionnement en conduction discontinue.
Si l’énergie est suffisante, le courant ne s’annule pas, c’est la conduction continue.
•Représentation des signaux d’entrée
Débit sur une charge inductive avec diode roue libre
di C t 
Ri C t   L  Vmax sin t
dt
  Lt
R
i C t   sin t      i 0 
Vmax Vmax
sin  e
Z  Z 
T
t  on a :
 T  Vmax
R T
 ( )  V 
R T
 ( )
2 iC    sin  e L 2   i 0  max
sin   e L 2
A l’instant 2 Z  Z 
T di C t 
tT L  Ri C t   0
2 dt R T
 T   L  t  2 
i C t   i C  e
D bloquée et Dr passante: Uc(t)=0 et VD(t)=Ve(t). 2
 T  L 2  
RT RT RT
Vmax  V 
i 0  i C  e  sin  e L 2   i 0  max sin   e L 2
2 Z  Z 
RT R RT
  T 
L2
e L
T V 1 e
i 0  max sin  
V e L2
Z R
 T
i C    max sin  
2
R
1 e Z  T
1 e L
L

Chronogrammes des tensions et du courant pour une charge RL avec diode roue libre.
Ve(t)
Ve D
Vmax
i ic
q(rad)
VD R
0 π p 3π Ve(t) Uc
2p
2 2
Vmax ic
UC(t)
iDr
Imax iC(t) R
q(rad)
0 p
Dr Uc
π qO 3π 2
2
2 p
D L
Dr
Uc Ve 0 0
Ve(t)>0 la diode Ve(t)<0 la diode Dr rentre en

D est passante UC(t)
Vmax conduction et la diode D se
Uc=Ve, Vd=0 bloque
iC(t) Uc=0 et Vd=-Ve
Imax
q(rad)
0
π p qO 3π 2p
2
iD(t) iDr(t) 2
A q qo , ic =0 la diode
roue libre Dr s’arrête de
conduire (se bloque)
Uc=0 et Vd=-Ve
 R
 t 
i C t   max  sin t     e L . sin  
V
  Phase de roue libre: La durée de
Z  
dissipation de toute l’énergie
stockée dans l’inductance
UC(t)
Vmax
iC(t)
Imax
Uc(t)=0q(rad)
et ic(t)>0
donc P(t)=0
0
p qO
Uc(t)>0 et ic(t)>0 π 3π 2p
donc P(t)>0 2
2
P>0 P=0
Redresseur Phase de roue libre

2- Commutation parallèle simple - P2 à diodes

Le montage redresseur à diodes est constitué de deux diodes connectées en sortie d'un
transformateur à point milieu: VD1
ie1
Ve1(t) = Vmax sin t i1 Tr
D1
Ve1
Ve2(t) = Vmax sin (t + p)
V1 R
ic
Uc
Ve1(t) = - Ve2 (t) Ve2
D2
ie2
VD2
Montage d’un redresseur monophasé à point milieu
A partir du réseau monophasé V1 , on obtient par l'intermédiaire du transformateur à point milieu

deux tensions sinusoïdales Ve1 et Ve2 de même amplitude et déphasées entre elles de p:

Ve(t)
VD1
+ ie1
Vmax Ve1 Ve2
i1 Tr
D1
Ve1
q(rad)
0 π p 3π
2p V1 R
2 2 ic
Uc
i1 Tr
UC(t)
Vmax
iC(t)
Imax V1 R ic
q(rad)
Ve2 Uc
π p
0
2
3π
2
2p D
D1 2
Etat des diodes ie2
+
D2
VD2
Uc Ve1 Ve2 Tension aux bornes de la charge
iC Ve1/R Ve2/R Courant traversant la charge
Ve(t) Ve(t)
Vmax Ve1 Ve2
Vmax Ve1 Ve2
q(rad)
q(rad)
0 π p 3π
2p
0 π p 3π
2p 2 2
2 2
UC(t) q(rad)
Vmax 0 π
2 p 3π
2p
2
iC(t)
Imax
q(rad)
0 π p 3π
VD1(t)
2
2 2
p
D1 Etat des diodes
-2Vmax
D2
Uc Ve1 Ve2 Tension aux bornes de la charge VD1 0 2Ve
iC Ve1/R Ve2/R Courant traversant la charge Tension aux bornes de la diode
p
 Uc  Umoy  U C (t)dt  Vmax . sin q .dq  max  cos q 0 
1 1 V π 2Vmax 2Vmax
U cmoy 
TT π0 π π π
1  cos2q 
T p 2 p
  U c t dt   Vmax sin q  dq 
1 1 Vmax Vmax
0 dq 
2 2 2 2
U U ceff
ceff
T0 p 0 π 2 2
Le courant moyen et efficace de ic(t) :
2Vmax
UCmoy  R.iCmoy I cmoy 
π.R
1 Vmax
UCeff  R.iCeff I ceff 
2 R
La tension maximale à supporter par la diode en inverse est: VDmax=-2Vmax

VD1
ie1
i1 Tr
D1
Ve1
L
V1 R
ic
Uc
Ve2
D2
ie2

iC(t)
T
iC(t) DiC(t)
Imax iCmoy
Imin
q(ra
0
π q0 3π
2 π 2 2π
D’après cette figure, on constate que le courant iC(t) oscille entre deux valeurs
Icmin et Icmax et l’écart DiC(t) on le nomme ondulation du courant.
Le rôle du redresseur est d’avoir un courant redressé iCmoy constant . Par contre
d’après cette figure, on constate que le courant iC(t) est variable et dépend
fortement de la constante du temps électrique t (=L/R).
Afin de réduire les ondulations c.a. d DiC(t) tend vers zéro, il faut augmenter la
valeur de l’inductance L. On obtient ainsi, un courant parfaitement lisse et
constant.

Ve(t) Ve(t)
Vmax Ve1 Ve2 Ve1 Ve2
Vmax
q(rad) q(rad)
0 π p 3π
2p
0 π p 3π
2p 2 2
2 2
Icmoy iD1(t)
UC(t) q(rad)
Vmax 0 π
iC(t) 2
p 3π 2p
Icmoy 2
q(rad)
0 π p 3π
2p
VD1(t)
2 2
D1
Etat des diodes -2Vmax
D2
Uc Ve1 Ve2 Tension aux bornes de la charge VD1 0 2Ve
iC Icmoy Icmoy ID1 Icmoy 0
Courant traversant la charge
p
 Uc  Umoy  U C (t)dt  Vmax . sin q .dq  max  cos q 0 
U cmoy 
TT π0 π π π
1  cos2q 
T p 2 p
1 1 Vmax Vmax
0 dq 
2 2 2 2
U U ceff
ceff
T0 p 0 π 2 2
2Vmax
π.R
La tension maximale à supporter par la diode en inverse est: VDmax=-2Vmax

Commutation parallèle double - PD2 à diodes

Le pont de Graëtz est constitué de quatre diodes montées en parallèle deux par deux.
Les diodes D1 et D2 sont à cathodes communes (sont reliées au même point K).
et les diodes D3 et D4 sont à anodes communes (sont reliées au même point A).
ic
K Charge
VD1 D1 D2
i1 Tr
i
V1 Ve(t) C.S R Uc
Source D4 D3
A
Montage d’un redresseur monophasé alimentant une charge résistive
Ainsi, dans ce type de montage:
A cathodes communes, on dit qu’une diode est passante lorsque la tension entre ses bornes
est plus positive que les autres.
A anodes communes, on dit qu’une diode est passante lorsque la tension entre ses bornes
est plus négative que les autres.

Ve(t) ic
Vmax Ve VD1 D1
i1
Tr + i iD1
V1 Ve(t) iD3 R Uc
q(rad)
0 π p 3π
2p
2 2 D3
Vmax UC(t)
Imax iC(t) ic
q(rad) i1 D2
0 π
2 p 3π
2p
Tr i
2 iD2 R Uc
V1 Ve(t) iD4
D1 , D3 +
D4
D2 , D4 Etat des diodes
Uc Ve -Ve Tension aux bornes de la charge
ic Ve/R -Ve/R Courant traversant la charge

Ve(t) Ve(t)
Ve Vmax Ve
Vmax
q(rad)
q(rad) 0 π
p 2p
3π
2 2
0 π p
2
3π
2p
2
Vmax UC(t) q(rad)

iC(t) 0 p
Imax π 3π 2p
2
2
q(rad) VD1(t)
0 π
p 3π -Vmax
2 2p
2
D1 , D3
D1 , D3 D2 , D4
D2 , D4 Uc Ve -Ve
Uc Ve -Ve VD1 0 Ve
ic Ve/R -Ve/R Tension aux bornes de la diode

p
 Uc   Ucmoy  U C (t)dt  Vmax . sin q .dq  max  cos q 0 
U cmoy 
TT π0 π π π
1  cos2q 
T p 2 p
1 1 Vmax Vmax
0 dq 
2 2 2 2
U U ceff
ceff
T0 p 0 π 2 2
2Vmax
π.R
1 Vmax
UCeff  R.iCeff I ceff 
2 R

ic
VD1 D1 D2
i1 Tr R
i
V1 Ve(t) C.S Uc
Source D4 D3 L
Charge

ic
ic
Ve(t)
Ve VD1 D
D11 D2
Vmax R
R
ii
Ve(t)
Ve(t) C.S
C.S
Uc
Uc
q(rad)
0 π p
2
3π
2p D4 D
D33 LL
2
UC(t) q(
Vmax
iC(t) 0 p
Imax π 3π 2p
2
2
q(rad) VD1(t)
0 π
-Vmax
2 p 3π
2p
2
D1 , D3
D3 D2 , D 4
1,
Etat des diodes Uc Ve -Ve
2 , D4
Uc Ve -Ve VD1
Tension aux bornes de la charge 0 Ve
ic Icmoy Icmoy Tension aux bornes de la diode
Courant traversant la charge

p
 Uc   Ucmoy  U C (t)dt  Vmax . sin q .dq  max  cos q 0 
U cmoy 
TT π0 π π π
1  cos2q 
T p 2 p
1 1 Vmax Vmax
0 dq 
2 2 2 2
U U ceff
ceff
T0 p 0 π 2 2
2Vmax
π.R

FIN
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Chap 2 Redressement Non Commandé Monophasés

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U S T H B , F a cu lté d ’E le ctr o n iq u e e t I n fo r m a tiq u e

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 1

REDRESSEMENT NON COMMANDÉ MONOPHASÉS

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 2

2 Commutation simple alternance à diode

3 Commutation parallèle simple - P2 à diodes

4 Commutation parallèle double - PD2 à diodes

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 3

Les montages redresseurs, souvent appelés simplement redresseurs, sont des

Un montage redresseur comporte :

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 4

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 5

Débit sur une charge résistive R

Montage d’un redresseur monophasé

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 6

Dés que la tension d’entrée Ve est positive, la diode

La tension maximale à supporter par la diode en inverse est: VDmax=-Vmax

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 8

i C (t)dt  Vmax sin(t)dt

La présence de la diode impose que le courant ait un signe constant.

Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) :

Source C.S Charge

Montage d’un redresseur monophasé avec Chargeur de batterie

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 10

D q 2 : angle d’extinction (fermeture).

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 11

Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) : Ve(t)

2Vmax cos q1  E p  2q1 

Le courant moyen ic(t) :

Source C.S Charge

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 13

Débit sur une charge inductive (R-L) D

Pour cela, on est obligé d'étudier la nature du courant ic.

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 14

La résolution de l’équation différentielle est: ic(t)=ic (t)+ic (t):

icH(t) est le courant homogène icP(t) est le courant particulier

j.L.Icp  R.Icp  Ve  Icp.R  j.L   Ve

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 16

l’expression générale iC(t) est:

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 17

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 18

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 20

Redresseur Onduleur assisté

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 21

Le courant moyen ic(t) : 0

les performances du montage précédent sont médiocres, la tension redressée Uc étant en

Montage d’un redresseur monophasé avec diode roue libre

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 24

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 26

Ve(t)>0 la diode Ve(t)<0 la diode Dr rentre en

Redresseur Phase de roue libre

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 29

2- Commutation parallèle simple - P2 à diodes

A partir du réseau monophasé V1 , on obtient par l'intermédiaire du transformateur à point milieu

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 30

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 33

Débit sur une charge inductive (R-L)

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 34

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 35

La tension maximale à supporter par la diode en inverse est: VDmax=-2Vmax

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 37

Commutation parallèle double - PD2 à diodes

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 38