Chap 3 Redressement Commandée Monophasé ESDAT 2015 BF OK

U S T H B , F a cu lté d ’E le ctr o n iq u e e t I n fo r m a tiq u e
B a b -E z z o u a r , A lg e r , A L G E R I E
h t t p ://w w w .u s t h b .d z
F.Bouchafaa
- University of Sciences and Technology Houari Boumediene
-Laboratoiry of Instrumentation (LINS) Algiers – ALGERIA
Email: fbouchafa@gmail.com
Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 1

U S T H B , F a cu lté d ’E le ctr o n iq u e e t I n fo r m a tiq u e
B a b -E z z o u a r , A lg e r , A L G E R I E
h t t p ://w w w .u s t h b .d z
REDRESSEMENT COMMANDÉ MONOPHASÉS

Université des Sciences et de Technologie Houari Boumediene
PLAN DE TRAVAIL
1 Commutation simple alternance à thyristor
2 Commutation parallèle simple - P2 à thyristors
3 Commutation parallèle double - PD2 à thyristors
4 Commutation parallèle double - PD2 Mixte
5 Conclusion

Les montages redresseurs sont des convertisseurs de l'électronique de

puissance qui assurent directement la conversion alternatif-continu. Alimentés
par une source de tension alternative monophasée, ils permettent d'alimenter en
courant continu le récepteur branché à leur sortie.
On utilise un redresseur chaque fois que l’on a besoin de continu alors que
l'énergie électrique est disponible en alternatif. Les redresseurs ont un très vaste
domaine d'applications.
Les redresseurs à thyristors, ou redresseurs contrôlés, permettent de faire varier

le rapport entre la ou les tensions alternatives d'entrée et la tension continue de
sortie. De plus, ils sont réversibles, c'est-à dire que la puissance ne peut aller que
du côté alternatif vers le côté continu.
Un montage redresseur comporte :

Une source monophasée.
Des composants redresseurs (Thyristor).

Redressement monophasé
commandé
Th
Ve Vs
Commande
• Un montage redresseur permet d’obtenir une tension continue à partir d’une tension
alternative sinusoïdale quelque soit la charge

Commutation simple alternance à thyristor

Débit sur une charge résistive R
On envisage une structure comportant une source sinusoïdale et un thyristor pour atteindre une
charge résistive. On distingue alors les trois blocs précédemment définis: une source, un
commutateur et la charge.
iG
Va(q)
Va Th
Ve(q) Vmax
Vmax Ve q(rad i
0 π
2
p 3π
2 2)
p
ic
Vb(q)
Vb
Ve(t) VTh Uc R
q(rad) Vmax
0 π p 3π
2 2p
2 q(rad
0 π
2 p 3π
2 2)
p
Source C.S Charge
Montage d’un redresseur commandé

monophasé alimentant une charge résistive.

Ve(q)
Étude du fonctionnement
Vmax Ve Va(q)
Vmax
Va Th
a
q(rad)
0 π
2
p 3π
2
q(rad
2)
i ic
0 π p 3π
p VTh
2p
2 2 Vb(q) Ve(t) Uc R
q(rad) Vmax
Vb

Vmax q(rad
UC(t) 0 π
2 p 3π
2 2)
Imax iC(t) p b
q(rad) Comme la charge est résistive, le courant et la tension
 π p 3π 2p sont en phase.
2
2 Dés que la tension d’entrée Ve est positive et un amorçage
VTh(t) de thyristor en agissant sur sa gâchette (iG≠0) à l’instant
-Vmax
, ce dernier devient passant jusqu'à ce que le courant qui le
Th
traverse s'annule. Or ic(t) s'annule pour t=T/2.
Uc 0 Ve 0
À partir de l’instant (π), le thyristor est bloqué. Par
ic 0 Ve/R 0 conséquent, la tension aux bornes de la charge résistive est
VTh Ve 0 Ve nulle:
La tension Uc(t) : Vmax UC(t)
V e  V max sin q  Pour q  α, p 

Uc(t) 
 0 Pour q  0,    q  p , 2p 
q(rad)
π p 3π 2
2
p
 2
Le courant ic(t) :
iC(t)
 Vmax sin q Imax
 si   q  p
i c t    R q(rad)
0 si 0  q    p  q  2p π p 3π 2
2
p
V(α)  2
La tension VTh(t) :
q(rad)
 π p 3π 2
 0 Pour q  α, p  2
2 p
VTh(t) 
V e Pour q  0,    q  p ,2p  -Vmax
VTh(t)

Vmax UC(t)
 Pour q  α, p  Uc(t) V e  V max sin q Imax iC(t)

Pour q  0,    q  p ,2p  Uc(t) 0 q(rad)
 π p 3π 2p
La tension moyenne de Uc :
2
2
VTh(t)
-Vmax
T π 
U cmoy 
1
 U c t  dt 
1
 Vmax sinθ dθ
 U cmoy 
Vmax
1  cos  
T 2π 
2π
La valeur moyenne de la tension de sortie Uc peut être ajustée en fonction de la valeur de
l’angle de retard à l’amorçage .
La tension efficace de Uc :
T π 2 p
1  cos 2q Vmax 2p  2  sin 2
  U c2 t  dt 
1 1 Vmax U ceff 
 V sin q dθ   2 dθ
2 2 2
U  2p
2p 2p 2
ceff max
T0
La tension maximale à supporter par le thyristor en inverse est: VThmax=-Vmax

Le courant moyen ic(t) : Vmax UC(t)

p Imax iC(t)
1 1
 iC(t)   ICmoy  i C (t)dt  I max sin(q )dθ
TT T q(rad)
 π p 3π 2p
2
U cmoy 2
I cmoy 
R I cmoy 
Vmax
1  cos   VTh(t)
2π.R -Vmax

La présence de thyristor impose que le courant ait un signe constant.
La valeur moyenne de ce courant est imposée par les paramètres de la source et de la

charge résistive.
U ceff Vmax 2p  2  sin 2
Le courant efficace ic(t) : i ceff  
R 2R 2p

Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) :

iG
Th
i
ic
VTh R
Ve(t) Uc
Source C.S Charge

Montage d’un redresseur monophasé avec Chargeur de batterie

Ve(q) Ve(q)
Ve La durée de conduction
Vmax Vmax Ve
E
q(rad) E
q(rad)
0 q1
π
q2 p 3π
2p q2 p
π
0 q1 3π
2p
2 2
α < 2 2
q(rad) q1
α > q1
 q(rad)
α = q1  q2
Vmax Ve UC(t)
E E
E
Imax La durée de conduction variée
iC(t)
q(rad) suivant la valeur de E
0 π p 3π Avec : Et suivant l’angle d’amorçage α
α 2
q2 2
2p
α: angle d’ouverture.
Th q 2 : angle d’extinction (fermeture).

Uc E Ve E q =(q 2 - α) durée d’utilisation
ic 0 (Ve-E)/R 0
Redressement commandé monophasé 12
Dr.F.BOUCHAFAA
Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) : Ve(q)

Vmax Ve
1 E T E E
Vmax sin t1  E t1  Arc sin t 2   t1 E
 Vmax 2
q(rad)
E q1 π q p
q1  Arc sin 0 2
3π
2p
Vmax q 2  p  q1 2 2
La tension moyenne de Uc : q(rad)

 q2
T q 2 2p  
U cmoy   U c t dt 
1 1
(cos   cos q 2 )  2p    q 2 
Vmax E
  max
V sin q dθ   E dθ  U cmoy 
T0 2p   q2  2π 2π
Le courant moyen ic(t) :
U cmoy  E
i cmoy  
Vmax
(cos   cos q 2 ) 
E
  q 2 
R 2pR 2pR


Vmax Ve
E E
La tension efficace de Uc : E
q(rad)
1  2 
T q2 2p 
q1 p
  U c t  dt 
1 π
  Vmax sin q dθ  q E dθ
2 2 2 2 0 q2 3π
2p
U
2p  
ceff 2 2
T0 2 
q(rad)

q2
2 2
E2
2
U ceff 
Vmax
q 2     Vmax
sin 2q 2  sin 2   2p    q 2 
4p 8p 2p
Comme E  Vmax sinθ1
Vmax q 2   1 2p    q 2 2 
U ceff   sin 2q  sin 2   sin q1 
2  2p 4p p
2



Vmax Ve
1 E T
Vmax sin t1  E t1  Arc sin t2   t1 E
 Vmax 2
Imax
E q(rad)
E
q1  Arc sin q1 π p
q 2  p  q1
0 q2 3π
2p
Vmax 2 2
Le courant efficace ic(t) :

q2 q(rad)
 Vmax sinθ  E 
T 2
  i c2 t  dt 
1 1
i 2
   dθ  q2
2p
ceff
T0 R 
 Vmax
2 2

i 2

1
 q    
Vmax
sin 2  sin 2q   2Vmax E cos q  cos    E 2
q   
2pR 2
ceff 2 2 2 2
 2 4 
Comme E  Vmax sinθ1
Vmax  1 q2   2 
i ceff   q 2     sin 2  sin 2q 2   sin q1 cos q 2  cos   
1 2
sin q1 
2R  2p 4p p p 

En électrotechnique et dans l’industrie, les charges sont souvent combinées: inductive et
résistive. Le schéma permettant la nouvelle étude est ci-dessous: iG
Th
Débit sur une charge inductive (R-L)
i ic
R
Montage d’un redresseur monophasé VTh
alimentant une charge inductive
Ve(t) Uc
L
Source C.S Charge
La charge est de type inductif (une résistance plus une bobine), Il apparait un déphasage
entre la tension Ve et le courant i suite à l’introduction de l’inductance L . A cet effet:
- Le courant i et la tension Ve ne sont plus colinéaire,
- Le courant i s’annule après la tension Ve c.a.d après p (T/2).


iG
Th
Suivant la définition de thyristor, il est passant lorsque la
tension entre ses bornes est positive plus un amorçage au i ic
niveau de sa gâchette et il se bloque lorsque le courant qui
le traverse s’annule. VTh R
Ve(t)
Uc
L
Ainsi, le thyristor Th conduit à partir de q= α (t=t0) et ne se bloque pas en q=p(t=T/2) comme

avec une charge purement résistive. De ce fait, le thyristor est toujours passant et la tension
devient négative aux bornes de la charge tant que le courant ne s'annule pas.
Pour cela, on est obligé d'étudier la nature du courant ic.

Le thyristor Th conduit dés que la tension Ve est positive et un amorçage au niveau de sa
gâchette (iG≠0).
Th
Pour le courant ic(t), on assiste à un régime transitoire
i
régit par l’équation différentielle suivante: ic
VTh
R
di t 
L c  Ri c t   Vmax sinωt Ve(t)
Uc
dt
L
La résolution de l’équation différentielle est: ic(t)=icH(t)+icp(t):
icH(t) est le courant homogène icP(t) est le courant particulier
Le courant homogène: t
L di

cH
 RicH  0 icH(t)  K.e τ
dt
L
Avec: τ  Constante du temps électrique
R
Le courant particulier L
di
cp
 Ricp  Ve
dt
En régime permanent:
j.L.Icp  R.Icp  Ve Icp.R  j.L   Ve

 Ve
Icp. 
 Z
Ve 

Icp  Avec : Z  R 2  Lω 2
R  j.Lω 
   tg 
1 Lω 
 

  R 
Vmax
Ainsi: icp(t)  sin(t   )
Z
Le courant générale est:
t
 Vmax
ic(t)  icH(t)  icp(t)  K.e τ  sin(t   )
Z

t
 Vmax
Le courant générale est: ic(t)  icH(t)  icp(t)  K.e τ  sin(t   )
Z
Condition initiale 
 Vmax
à: q    ic( )  0 K.e τ.  sin(   )  0
Z
R
Vmax
K sin(   ). e L
Z
D’où : l’expression générale iC(t) est:
 R (t  )
Vmax  
ic(t)  sin(t   ) - sin(   ). e L

Z  
On remarque la superposition du régime transitoire (terme exponentiel) et du régime
permanent faisant apparaître le déphasage  du courant sur la tension. Le courant ne s’annule
pas pour q=p, mais un peu au-delà en q0(q0=p+). Le thyristor est alors en conduction forcée si
bien que la tension Uc devient négative jusqu’à l’annulation de ic.
Le thyristor se bloque avec un retard q0(t0)compris entre T/2 et T car la bobine L impose la
continuité du courant dans la charge.

Ve(q)
Chronogrammes des tensions et du courant pour une charge R-L.
Ve
Vmax Th
i
ic
q(rad)
Vth
0 π p 3π
2p R
2 2
q(rad)
Ve(t)
Uc
 L
Vmax
UC(t) Supposons
Imax iC(t)
q(rad)
à q =q 0 , iC(t)=0, le thyristor s’arrête de conduire
0 α p
Th
π qO 3π 2
2
2 p i ic
V(qO) Vth
R
Ve(t)
Th Etat des thyristors Uc
L
Uc 0 Ve 0 Tension aux bornes de la charge

Ve(q)
Vmax Ve
q(rad)
0 π p 3π
2p
2 2
q(rad)

Vmax UC(t)
V(α)
q(rad)
0 π p
qO 3π
 2 2p
2
V(qO) VTh(t)
-Vmax
Th Etat des thyristors
Uc 0 Ve 0 Tension aux bornes de la charge
VTh Ve 0 Ve Tension aux bornes de thyristor
Ve(t)>0 le thyristor Th est

passant Uc=Ve, Vth=0 UC(t)
Ve(t)<0 le thyristor Th est toujours
Vmax passant , ic ≠0 Uc= Ve et Vth=0
Imax iC(t)
q(rad)
0
p
α π qO 3π 2p
2 iTh(t)
2 A q qo , ic =0 le thyristor Th
V(qO) s’arrête de conduire (se bloque)
Uc=0 et Vth=-Ve
 R (t  )
Vmax  
ic(t)  sin(t   ) - sin(   ). e L

Z  
q(rad)

Vmax
UC(t)
Imax iC(t)
q(rad)
0
Uc(t)<0 et ic(t)>0
p
α π qO donc2p P(t)<0
3π
Uc(t)>0 et ic(t)>0 2 iTh(t)
donc P(t)>0 2
V(qO)
q(rad)
 P>0 P<0
Redresseur Onduleur assisté

La tension moyenne de Uc:
q 0 p  Vmax
cos   cos  
T
  U c t  dt  sin q  dq
1 1 U cmoy 
U cmoy
T0 2π V
α
max
2π
La tension efficace de Uc:
1  cos2q 
T p  2 p 
  U c2 t  dt   Vmax sin q dq  2π
1 1 Vmax
 dq
2 2 2
U ceff
T0 2π  2
p   1
U ceff 
Vmax
 sin 2  sin 2 
2 p 2p
Le courant moyen ic(t): 0
UC  R.iC  L
diC
UCmoy  R.iCmoy  L(
diC
)moy UCmoy  R.iCmoy
dt dt
I cmoy 
Vmax
cos   cos  
2πR
Vmax
UC(t) La tension moyenne de Uc :
Imax iC(t)
q(rad)
U cmoy 
Vmax
cos   cos  
0 π p qO 2π
α 2
3π 2
2 p
V(qO)
q(rad) On constate que cette surface qui est négative va
 diminuer la valeur moyenne de Uc
Th
Uc 0 Ve Ve 0
les performances du montage précédent sont médiocres, la tension redressée Uc étant en

partie négative, sa valeur moyenne est diminuée par rapport au cas d'une charge résistive.
Pour corriger le problème intervenant avec une charge de type inductif, on ajoute une diode
de roue libre en parallèle de la charge. Les deux semi conducteurs sont alors placées en
cathodes communes comme le montre le schéma suivant :

Débit sur une charge inductive avec diode roue libre
iG
Ve(q) Th K
Vmax Ve
i ic
iDr
q(rad) VTh R
0 π p 3π
2p
2 2
Ve(t) Dr Uc
q(rad)
L

Source C.S Charge
Montage d’un redresseur monophasé avec diode roue libre
On constate que les cathodes de thyristor Th et la diode roue libre Dr sont reliées au même
point (K).

Diode de roue libre:
Elle est installée en parallèle inverse sur la charge, de nature inductive. Elle a double rôle :
•D’imposer un signe constant à la tension. Quand le thyristor est passant, la charge est
alimentée par la source; quand le thyristor est bloqué; le courant dans la charge se boucle par la
diode. La charge est auto-alimentée aux dépens de son énergie électromagnétique.
•D’assurer la continuité du passage du courant dans la charge. Th
Etude du fonctionnement i ic1
Durant l’alternance positive de la tension Ve, le thyristor Th est VTh R
passant et la diode Dr est bloquée. Ve(t) Uc
Le comportement du montage est connu. L
Dés que Ve s’annule, le thyristor Th se bloque car la diode Dr
prend le relais de la conduction du courant ic1 dans la charge. ic2
iDr
Dr conduisant, la tension à ses bornes Uc est nulle. L’énergie R
emmagasinée dans l’inductance L est dissipée dans la résistance R et Dr Uc
le courant ic2 décroît et s’annule en θ0. L
L’annulation du courant caractérise un fonctionnement en conduction discontinue.

Si l’énergie est suffisante, le courant ne s’annule pas, c’est la conduction continue.
•Représentation des signaux d’entrée
Débit sur une charge inductive avec diode roue libre
di C t 
Ri C t   L  Vmax sin t
dt
  Lt
R
i C t   sin t      i 0 
Vmax Vmax
sin e
Z  Z 
T
 T  Vmax  
R T R T
t   ( ) V  ( )
2 on a : iC    sin  e L 2   i 0  max
sin   e L 2
2 Z  Z 
di C t 
 Ri C t   0
A l’instant T
tT L
dt
2 R T
 T   L  t  2 
Th bloqué et Dr passante: Uc(t)=0 et Vth(t)=Ve(t). i C t   i C  e
2
 T  L 2   L 2
RT RT RT
Vmax  Vmax
i 0  i C  e  sin  e L2
  i0  sin   e
 
2 Z  Z 
RT R RT
  T 
L2
e L
T V 1 e
sin  
Vmax e L2
i0  R i C    max sin  
2
R
Z  T Z  T
1 e L
1 e L
Ve(q) Chronogrammes des tensions et du courant pour une charge RL avec diode roue libre.
Ve
Vmax Th
i ic1
q(rad)
0 π p 3π
VTh R
2p
2 2
Ve(t) Uc
L
q(rad)

Vmax
UC(t)
ic2
Imax iC(t)
q(rad) iDr
0
R
α π p qO 3π 2
2
2 p Dr Uc
Th
Dr L
Uc 0 Ve 0 0

Ve(t)>0 et iG≠0, le thyristor Th est
passant Uc=Ve, Vth=0 Ve(t)<0 la diode Dr rentre en
conduction et le thyristor Th se
UC(t) bloque Uc=0 et Vth=-Ve
Vmax
Imax iC(t)
q(rad)
0 α p
π qO 3π 2p
2
iTh(t) iDr(t) A2q qo , ic =0 la diode roue libre
Dr s’arrête de conduire (se
bloque) Uc=0 et Vth=-Ve
q(rad)

Phase de roue libre: La durée de
dissipation de toute l’énergie stockée
dans l’inductance

UC(t)
Vmax
Imax iC(t)
q(rad)
0 α p
π qO 3π 2p
2
2
P=0 P>0 P=0
q(rad)

Uc(t)=0 et ic(t)>0
Uc(t)>0 et ic(t)>0
donc P(t)=0
donc P(t)>0 Phase de roue libre
Redresseur

q(rad)
La tension moyenne de Uc: 
Vmax
T
UC(t)
T 2 p Imax iC(t)
U cmoy   U c t  dt   U c t  dt 
1 1 1
T0 T t0 
2p 
Vmax sin q dθ q(rad)
0 α π p qO 3π 2
2
2 p
U cmoy 
Vmax
1  cos  
2π
La valeur moyenne de la tension de sortie Uc peut être ajustée en fonction de la valeur de

l’angle de retard à l’amorçage .

T π 2 p
1  cos 2q Vmax 2p  2  sin 2
  U c2 t  dt 
1 1 Vmax U ceff 
 V sin q dθ   2 dθ
2 2 2
U  2p
2p 2p 2
ceff max
T0

q(rad)

Vmax
UC(t)
Imax iC(t)
q(rad)
0 α π p qO 3π 2
2
2 p
La valeur moyenne du courant ic(t) est:
I cmoy 
Vmax
1  cos  
2π.R
La présence de thyristor impose que le courant ait un signe constant.
La valeur moyenne de ce courant est imposée par les paramètres de la source et de la
charge résistive.

Ve(t)>0 et iG≠0, le thyristor Th Ve(t)<0, la diode Dr rentre en
est passant Uc=Ve, conduction et le thyristor Th se
bloque Uc=0
 
Vmax iC(t)
Imax
UC(t)
0 q(rad)
α π p 3
π
2p
2
2
iTh(t) iDr(t)
P=0 P>0 P=0 P=0 P>0 P=0
A q pα, le thyristor Th rentre en

Uc(t)>0 et ic(t)>0
conduction et la diode roue libre Dr
donc P(t)>0
s’arrête de conduire
Redresseur
Phase de roue libre: La durée de
dissipation de toute l’énergie stockée
Uc(t)=0 et ic(t)>0 donc P(t)=0 dans l’inductance
Commutation parallèle simple - P2 à thyristors

Le montage redresseur à thyristors est constitué de deux thyristors connectées en sortie d'un
transformateur à point milieu: iG1
i Th1
e1
Ve1(t) = Vmax sin t Tr
i1
Ve2(t) = Vmax sin (t + p) Ve1
VTh1
V1 R
ic
Ve1(t) = - Ve2 (t) Uc iG2
Ve2
Th2
ie2
VTh2
Montage d’un redresseur monophasé à point milieu
A partir du réseau monophasé V1 , on obtient par l'intermédiaire du transformateur à point milieu
deux tensions sinusoïdales Ve1 et Ve2 de même amplitude et déphasées entre elles de p:

Commutation parallèle simple - PD2 à thyristors

iG1 Réglage de α
P
q(rad) Vα
RAZ
 2p+
iG2
Synchrone Commande Numérique
q(rad)
G1 K1 G2 K2
p+ 3p+
iG1, iG2 iG1
ie1 Th1
q(rad)
Tr
 p+ i1
Ve1
VTh1
V1 R
ic
Uc
Ve2
Th2 iG2
ie2
Ve(q)
Ve1 Ve2
Vmax VTh1
+ ie1
q(rad) i1 Tr
π
0
2
p
3π
2
2p
Ve1 Th1
Ve1 R
q(rad) ic
p+
Uc

UC(t)
Vmax
i1 Tr
iC(t)
Imax
q(rad)
0 π p 3π Ve2 R ic
2p
2 2 q(rad)
Ve2 Uc
 p+ Th2
Th1
Etat des thyristors ie2
Th2 +
Uc 0 Ve1 0 Ve2
VTh2
Tension aux bornes de la charge
iC 0 Ve1/R 0 Ve2/R Courant traversant la charge

Ve(q) Ve(t)
Ve1 Ve2 Vmax Ve1 Ve2
Vmax VTh1
ie1
q(rad) q(rad)
π p Ve1 Th 0 π p 3π
2p
0
2
3π
2
2p ic 2 2
1
R
Uc V(α)
q(rad) q(rad)
 p+  p+ q(rad)
UC(t) UTh1=Ve1-UC
Vmax 0 π
 2 p p+ 3π
2p
iC(t) 2
Imax
q(rad)
0 p π
3π
2p
2
2 q(rad)
 p+ Vth1(t)
Th1 -2Vmax
Etat des thyristors
Th2 VTh1 Ve1 0 Ve1 2Ve1
Uc 0 Ve1 0 Ve2 Tension aux bornes de la charge Tension aux bornes de thyristor
iC 0 Ve1/R 0 Ve2/R Courant traversant la charge

p
 Uc  Umoy  U C (t)dt  Vmax . sin θ.dθ  max  cos θ
1 1 V π
U cmoy 
Vmax
1  cos  
TT π π π
1  cos2q 
T p 2 p
  U c t dt   Vmax sin θ dθ 
1 2 1 2 Vmax Vmax 2p  2  sin 2

2 2
U ceff dθ U ceff 
T0 p π  2 2 2p
Le courant moyen et efficace de ic(t):

U cmoy
UCmoy  R.iCmoy i cmoy  
Vmax
1  cosα
R πR
UCeff  R.iCeff Vmax 2p  2  sin 2
i ceff 
R 2 2p
La tension maximale à supporter par le thristor est: VThmax=-2Vmax

Th1 iG1
ie1
i1 Tr
Ve1 VTh1
L
V1 R
ic
Uc
Ve2 iG2
Th2
ie2
VTh2
Montage d’un redresseur monophasé alimentant une charge inductive

iC(t)
T
iC(t) DiC(t)
Imax iCmoy
Imin q(rad)
0
π
π qO 3π 2π
2 2
D’après cette figure, on constate que le courant iC(t) oscille entre deux valeurs
Icmin et Icmax et l’écart DiC(t) on le nomme ondulation du courant.
Le rôle du redresseur est d’avoir un courant redressé iCmoy constant . Par contre
d’après cette figure, on constate que le courant iC(t) est variable et dépend
fortement de la constante du temps électrique t (=L/R).
Afin de réduire les ondulations c.a. d DiC(t) tend vers zéro il faut augmenter la
valeur de l’inductance L. On obtient ainsi, un courant parfaitement lisse et
constant.

Pour la charge inductive: 1- Un seul thyristor qui conduit;

2- Un déphasage (φ) entre la tension et le courant
Ainsi: Deux grandeurs à gérer :
A q φ , avec φ > π, ic =0
-Angle d’amorçage (α)
iG1
- Le déphasage (φ)
q(rad)
 π φ 2p+
iG2
Pas de débit (φ>α) : q(rad)
α <φ
p+ φ 3p+
iG2
Débit continu (ininterrompu φ=α) : q(rad)
α =φ
iG2 φ p+
Débit discontinu (interrompu φ<α) : q(rad)

α >φ
φ  p+

Ve(q) Débit discontinu (φ<α) : Ve(q)
Vmax Ve1 Ve2 Ve1 Ve2
Vmax
q(rad)
Ic=0
Ic=0
q(rad) q(rad)
q(rad)
0 π p p+3π 2p 0 π p p+3π 2p
2 2 2 2
UTh=Ve1-UC
VTh1 2V(φ)
Vmax ie1
Icmoy V(α) iTh1(t)
iC(t) Icmoy
φ Ve1 Th
φ q(rad) ic φ φ q(rad)
1
π p
0  p+
3π
2 2p R 0 π
p+ 3π
2  p 2p
UC(t) Uc 2
2
V(φ) V(π+α)
Th1 VTh1(t)
Th2 Etat des thyristors -2Vmax
Uc Ve2 0 Ve1 0 Ve2 Tension aux bornes de la chargeVTh1 2Ve Ve 0 Ve 2Ve
iC I Icmoy Icmoy iTh1 0 Icmoy 0
cmoy Courant traversant la charge
q(rad)
 p+
Vmax iC(t)
Icmoy
UC(t)
q(rad)
0 π p
φ
 φ p+
3π
2
2p
2 Onduleur assistée
V(φ)
P<0 P=0 P<0 P=0
P>0 P>0
Uc(t)>0 et ic(t)>0
Uc(t)<0 et ic(t)>0 donc P(t)>0
donc P(t)<0 Phase de roue libre
Redresseur
Débit discontinu (interrompu φ<α):

p 
cos   cos  
T
Vmax
  U c t  dt  sin θ  dθ
1 1
U cmoy  V U cmoy 
p π
max
T0
i cmoy 
Vmax
cos   cos  
Le Courant qui traverse la charge: πR
i cmoy
Le Courant qui traverse un thyristor: i Thmoy  
Vmax
cos   cos  
2 2πR
p  p 
1  cos 2θ
T 2
  U c2 t  dt  sin θ  dθ 
1 1 Vmax
V 
2 2 2
U dθ
p
ceff max
T0  π  2
p     1 
U ceff 
Vmax
  sin 2  sin 2 
2  p 2p 

Ve(q) Débit continu (φ=α): Ve(q)
Vmax Ve1 Ve2 Vmax Ve1 Ve2
UTh1=Ve1-UC
VTh1
q(rad) iTh1 q(rad)
q(rad)
0 π p 3π
q(rad)
2p
0  π p p+ 3π
2p
 2 p+ 2
2 2
Ve1 Th
ic 2V(α)
1 iTh1(t)
Vmax iC(t) R Icmoy
Icmoy Uc
q(rad)
φ φ q(rad) 0 π
π p 3π  p p+ 3π 2p
0 2p 2
2 2
2
UC(t)
V(φ)
 p+ VTh1(t)
Th1 Etat des thyristors -2Vmax
Th2
VTh1 2Ve 0 2Ve
Uc Ve2 Ve1 Ve2 Tension aux bornes de la charge 0
iTh1 0 Icmoy
iC Icmoy Icmoy Icmoy Courant traversant la charge
Débit continu (ininterrompu φ=α):
p  2Vmax
cos 
T
U cmoy 
  U c t  dt  sin θ  dθ
1 1
U cmoy
T0 π  V max π
U cmoy 2Vmax
Le Courant qui traverse la charge: i cmoy   cos 
R πR
i cmoy Vmax
Le Courant qui traverse un thyristor: i Thmoy   cos 
2 πR

Vmax
1  cos2q  U ceff 
T p  2 p 
1
  1
θ dθ  V
T 0  
2
U ceff  U 2
c t dt  V 2
max sin 2 max
dq 2
π  π  2

Commutation parallèle double - PD2 à thyristors

Le pont de Graëtz est constitué de quatre thyristors montées en parallèle deux par deux.
Les thyristors Th1 et Th2 sont à cathodes communes (sont reliées au même point K).
Les thyristors Th3 et Th4 sont à anodes communes (sont reliées au même point A).
K ic
Charge
VTh1 Th1 Th2
i1 Tr
i
V1 Ve(t) C.S R Uc
Source Th4 Th3
A
Montage d’un redresseur monophasé alimentant une charge résistive

Commutation parallèle double - PD2 à thyristors

iG1 , iG3
q(rad)
K ic
 2p+ Charge
iG2 , iG4
VTh1 Th1 Th2
q(rad) i1 Tr
i
p+ 3p+ R Uc
V1 Ve(t) C.S
iG1’, iG2’
q(rad) Source Th4 Th3

 p+
Ainsi, dans ce type de montage: A
A cathodes communes, on dit qu’un thyristor est passant lorsque la tension entre ses
bornes est plus positive que les autres.
A anodes communes, on dit qu’un thyristor est passant lorsque la tension entre ses bornes
est plus négative que les autres.
Ve(q)
Ve Débit sur une charge résistive R
Vmax ic
VTh Th1
q(rad) i1
0 π p 3π
2p
Tr +1 i iTh1
2 2
V1 Ve(t) iTh3 R Uc
q(rad)
p+ Th3
 UC(t)
Vmax
iC(t) ic
Imax
q(rad) i1 Th2
0 p 3π
2p
Tr i
2 q(rad) iTh2 R Uc
 p+ V1 Ve(t) iTh4
Th1,Th3 +
Etat des thyristors
Th2,Th4 Th4
Uc 0 Ve 0 -Ve Tension aux bornes de la charge
iC 0 Ve/R 0 -Ve/R Courant traversant la charge

Ve(t) Ve(t)
Vmax Ve Ve
Vmax
q(rad)
0
π
p 3π
2p
2 2 q(rad)
0 π p 3π
2p
2 2
q(rad)
 p+
q(rad)
V(α)
q(rad)
 p+
p+ Vmax
UC(t)
0 p
 π 3π 2p
iC(t)
2
V(π+α) 2 Imax
VTh1(t) q(rad)
-Vmax 0 p π
3π
2p
Th1,Th3 2
2 q(rad)
Th2,Th4  p+
Uc 0 Ve 0 -Ve Th1,Th3
Th2,Th4
VTh Ve/2 0 Ve/2 Ve
Uc 0 Ve 0 -Ve
Tension aux bornes de thyristor
iC 0 Ve/R 0 -Ve/R
T
U cmoy
T 2 p
  U c t  dt   U c t  dt   Vmax sin q dθ
1 2 1 U cmoy 
Vmax
1  cos  
T0 T t0 p π
T
T 2 p Vmax  2p  2  sin  
  U c2 t dt   U c2 t dt   Vmax
1 2 1 U ceff 
sin 2 q dθ
2  
2 2
U ceff
T0 T t0 p 2p
Le courant moyen et efficace de ic(t) :

UCmoy  R.iCmoy i cmoy 
U cmoy

Vmax
1  cos  
R p .R
UCeff  R.iCeff i ceff 
U ceff Vmax  2p  2  sin 2 

R 2R  2p 
i cmoy
Le courant qui traverse un thyristor i Thmoy  
Vmax
1  cos  
2 2pR
Dr.F.BOUCHAFAA Redressement non commandé 53
K ic
Charge
i1 VTh1
Th1 Th2 R
Tr i
V1 Ve(t) C.S Uc
Source Th4 Th3 L
Montage d’un redresseur monophasé alimentant une charge inductive

Deux grandeurs à gérer :
- Angle d’amorçage (α)

A q φ , avec φ > π, ic =0
- Le déphasage (φ)
iG1
q(rad)
 π φ 2p+
iG2
Pas de débit (φ>α) : q(rad)

p+ α <φ
φ 3p+
iG2
Débit continu (ininterrompu φ=α) : q(rad)

α =φ
iG2 φ p+
Débit discontinu (interrompu φ<α) : q(rad)

α >φ
φ  p+

Débit sur une charge inductive (R-L) Débit continu (ininterrompu φ=α) :
ic K
Charge
i1 VTh1 Th2
Th1 R
Tr i
V1 Ve(t) Uc
Source Th4 L
Th3
A
iG1
q(rad)
iG2  π φ 2p+
q(rad)
φ α = φ p+

Ve(q) Débit continu (ininterrompu φ=α): Ve(q)
Vmax Ve Ve
Vmax
iTh1
V
q(rad) Th1
q(rad) Th1 R q(rad)
q(rad)
0  π p p+ 3π
2p 0  π p p+3π 2p
Uc
2 2 2 2
Ve
V(α) iTh1(t)
UC(t) Icmoy
Vmax
Icmoy iC(t) Th3 L
q(rad)
q(rad) UTh1=(Ve -UC)/2

0
 π
2
p p+ 3π 2p
π p 2
φ φ
0 3π
2 2p
2
VTh1(t)
 p+
-Vmax
h1,Th3 Etat des thyristors
h2,Th4
Uc -Ve Ve -Ve Tension aux bornes de la charge VTh1 Ve 0 Ve
iC Icmoy ITh1 0 Icmoy 0
Icmoy Icmoy Courant traversant la charge

p  2Vmax

T
 U t dt  p  V sin q  dθ
1 1 U cmoy cosα
U cmoy 
T 0
c max
π
1  cos2q 
T p  2 p 
  U c2 t  dt  sin q  dθ 
1 1 Vmax Vmax
V  
2 2 2
U dθ U ceff
p
ceff max
T0  π  2 2
Le courant moyen et efficace de ic(t):
U cmoy
UCmoy  R.iCmoy i cmoy  
2Vmax
cos 
R p .R
i cmoy Vmax
Le Courant qui traverse un thyristor: i Thmoy   cos 
2 pR
La tension maximale à supporter par le thyristor en inverse est: VDmax=-Vmax

Débit sur une charge inductive (R-L) Débit discontinu (interrompu φ<α):
ic K
Charge
i1
VTh1 Th2
Th1 R
Tr i
V1 Ve(t) Uc
Source Th4 L
Th3
A
iG1
q(rad)
iG2  π φ 2p+
q(rad)
φ  α >φ p+

Ve(q) Débit discontinu (φ<α) : Ve(q)
Ve Vmax Ve
Vmax
Ic=0
Ic=0 q(rad)
q(rad)
q(rad)
q(rad) 0  π p p+3π 2p
0 π p p+3π 2p
2 2
Th1 iTh1
2 2
2V(φ)
UC(t) VTh1 R V(α) iTh1(t)

Vmax Icmoy
Icmoy
Ve φ φ
iC(t) Uc q(rad)
φ φ q(rad) 0 π
 p p+ 3π 2p
2
0  π p p+
3π
2p
2 2 Th L
2
3 V(π+α)
V(φ) UTh1=(Ve1-UC)/2 VTh1(t)

Th1 -Vmax
Th2 Etat des thyristors VTh1 Ve Ve/2 0 Ve/2 Ve
Uc -Ve 0 Ve 0 -Ve Tension aux bornes de la charge iTh1 0 Icmoy 0
iC I Icmoy Icmoy
cmoy Courant traversant la charge
Débit discontinu (interrompu φ<α) :
T p 
  U c t  dt   Vmax sinθdθ
1 1
U cmoy U cmoy 
Vmax
cos   cos  
T0 p  π
Le Courant qui traverse la charge:

i cmoy 
Vmax
cos   cos  
πR
i cmoy
Vmax
cos   cos  
2 2πR
p 
La tension efficace de Uc : T
  U c2 t  dt   max θ dθ
2 1 1 2 2
U V sin
ceff
T0 p 
p     
U ceff 
Vmax
 
1
sin 2  sin 2 
2  p 2p 

Ponts mixtes:
Un pont mixte est formé pour moitié avec des thyristors et pour moitié avec des diodes.
Comparé au pont classique tout thyristors, il a comme avantage de demeurer commandé
tout en étant plus robuste, plus économique, (commande plus simple et un meilleur facteur
de puissance).
Il a l’inconvénient de ne pas fonctionner en onduleur.

il y a deux montages des ponts mixtes :
Pont mixte asymétrique
Pont mixte symétrique
ic ic
Th1 Th1 D1
Th2
i i
R Uc Ve(t) R Uc
Ve(t)
D1 D2 Th2 D2

Pont mixte symétrique
ic
Th1 Th2
i
Ve(t) R Uc
D1 D2
Les deux thyristors ont leurs cathodes soumises au même potentiel.

Le générateur d’impulsions délivre des impulsions décalées d’une demi-période entre elles.

Ve(q)
Vmax ic
VTh1 Th1
q(rad)
0 π
2
p 3π
2
2p i iTh1
V (t) iTh1 Uc
q(rad)
 p+ D1
Vmax UC(t)
iC(t) ic
Imax
q(rad)
0 π p 3π
Th2
2p
2 2 q(rad)
i
iTh2 Uc
 p+ V(t) iTh4
Th1,Th2 Th1 Th2 Etat des thyristors
D1,D2 Etat des Diodes D2
D2 D1

T
T 2 p
U cmoy   U c t  dt   U c t  dt   Vmax sin q dq
1 2 1
U cmoy 
Vmax
1  cosα
T0 T t0 p π
T
T 2 p
Vmax  2p  2  sin 2 
  U c2 t dt   U c2 t dt   Vmax
1 2 1
U 2 2
sin 2 q dθ U ceff 
p 2  2p 
ceff
T0 T t0
i cmoy 
U cmoy

Vmax
1  cos   U ceff Vmax  2p  2  sin 2 
i ceff  
R pR R 2R  2p 
Le Courant qui traverse un thyristor:
i cmoy i ceff V  2p  2  sin 2 

 max 1  cos  
V i Theff   max
i Thmoy   2p 
2 2pR 2 2R

Ve(q)
Ve
Vmax
ic
q(rad)
p+3π Th2
0  π p 2p
2 2
Uc
Vmax UC(t) D1
iC(t)
Imax
q(rad)
0 π p 3π
2p
2 2 q(rad)
 p+
Th1,Th2 Etat des thyristors
Th1 Th2
D1,D2 Etat des Diodes
D2 D1
iC Icmoy Icmoy
Courant traversant la charge

T
T 2 p
1 2 1
U cmoy 
Vmax
1  cosα
T0 T t0 p π
T
T 2 p
Vmax  2p  2  sin 2 
  U c2 t dt   U c2 t dt   Vmax
1 2 1
U 2 2
p 2  2p 
ceff
T0 T t0
U cmoy
Le Courant qui traverse la charge: i cmoy  
Vmax
1  cos  
R pR
i cmoy
Vmax
1  cos  
2 2pR

ic
Th1 D1
i
Ve(t) R Uc
Th2 D2
Les deux thyristors ont leurs cathodes soumises à des potentiels différents.

Ve(q)
Vmax
q(rad) ic
0 π p 3π
2p
2 2
Th1 D1
i
q(rad)
 p+ Ve(t) Uc R
UC(t)
Vmax
iC(t) Th2 D2
Imax
q(rad)
0 π p 3π
2p
2 2 q(rad)
 p+
Th1,Th2 Th1 Th2 Etat des thyristors
D2 D1
T
T 2 p
1 2 1
U cmoy 
Vmax
1  cosα
T0 T t0 p π
T
T 2 p
Vmax  2p  2  sin 2 
  U c2 t dt   U c2 t dt   Vmax
1 2 1
U 2 2
p 2  2p 
ceff
T0 T t0
i cmoy 
U cmoy

Vmax
1  cos   U ceff Vmax  2p  2  sin 2 
i ceff  
R pR R 2R  2p 
Le Courant qui traverse un thyristor:
i cmoy i ceff V  2p  2  sin 2 

 max 1  cos  
V i Theff   max
i Thmoy   2p 
2 2pR 2 2R

Ve(q)
Vmax Ve
q(rad)
q(rad)
0  π p p+3π 2p
ic
2 2
Th1 D1
i1
Tr + i
UC(t) R Uc
Vmax V1 Ve(t)
iC(t) L
Imax Th2
q(rad) D2
0 π p 3π
2p
2 2 q(rad)
 p+
Th1,Th2 Etat des thyristors
Th1 Th2
D2 D1
iC Icmoy Icmoy Courant traversant la charge

T
T 2 p
1 2 1
U cmoy 
Vmax
1  cosα
T0 T t0 p π

T
T 2 p
Vmax  2p  2  sin 2 
  U c2 t dt   U c2 t dt   Vmax
1 2 1
U 2 2
p 2  2p 
ceff
T0 T t0
U cmoy
Le Courant qui traverse la charge: i cmoy  
Vmax
1  cos  
R pR
i cmoy
Vmax
1  cos  
2 2pR

FIN
Merci de votre attention

Chap 3 Redressement Commandée Monophasé ESDAT 2015 BF OK

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Chap 3 Redressement Commandée Monophasé ESDAT 2015 BF OK

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U S T H B , F a cu lté d ’E le ctr o n iq u e e t I n fo r m a tiq u e

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 1

REDRESSEMENT COMMANDÉ MONOPHASÉS

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 2

2 Commutation parallèle simple - P2 à thyristors

3 Commutation parallèle double - PD2 à thyristors

4 Commutation parallèle double - PD2 Mixte

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 3

Les montages redresseurs sont des convertisseurs de l'électronique de

Les redresseurs à thyristors, ou redresseurs contrôlés, permettent de faire varier

Un montage redresseur comporte :

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 4

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 5

Commutation simple alternance à thyristor

Montage d’un redresseur commandé

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 6

La tension Uc(t) : Vmax UC(t)

V e  V max sin q  Pour q  α, p 

La tension maximale à supporter par le thyristor en inverse est: VThmax=-Vmax

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 9

Le courant moyen ic(t) : Vmax UC(t)

La valeur moyenne de ce courant est imposée par les paramètres de la source et de la

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 10

Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) :

Source C.S Charge

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 11

Th q 2 : angle d’extinction (fermeture).

Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) : Ve(q)

La tension moyenne de Uc : q(rad)

Le courant moyen ic(t) :

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Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) : Ve(q)

Comme E  Vmax sinθ1

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 14

Débit sur un électromoteur (Chargeur de batterie) : Ve(q)

Le courant efficace ic(t) :

Comme E  Vmax sinθ1

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 15

- Le courant i et la tension Ve ne sont plus colinéaire,

- Le courant i s’annule après la tension Ve c.a.d après p (T/2).

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 16

Débit sur une charge inductive (R-L)

Ainsi, le thyristor Th conduit à partir de q= α (t=t0) et ne se bloque pas en q=p(t=T/2) comme

Pour cela, on est obligé d'étudier la nature du courant ic.

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La résolution de l’équation différentielle est: ic(t)=icH(t)+icp(t):

icH(t) est le courant homogène icP(t) est le courant particulier

j.L.Icp  R.Icp  Ve Icp.R  j.L   Ve

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Ve(t)>0 le thyristor Th est

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La tension moyenne de Uc:

La tension efficace de Uc:

les performances du montage précédent sont médiocres, la tension redressée Uc étant en

Dr.F.BOUCHAFAA Redressement commandé monophasé 26

Montage d’un redresseur monophasé avec diode roue libre

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L’annulation du courant caractérise un fonctionnement en conduction discontinue.

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