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1 author:
Nadhir Hammami
Université de Jendouba, High Institute of Sports and Physical Education, Kef
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All content following this page was uploaded by Nadhir Hammami on 02 January 2018.
Jury composé de
M. Pierre PORTERO, Professeur, Université Paris Est Créteil (Paris 12) Rapporteur
« C’est en courant sur terre dure qu’on muscle les jambes Nadhir… »
Paroles de Denis MOTTET, 2010
«Celui qui enseigne une science a la récompense de celui qui a œuvré avec,
sans que cela ne réduise en rien la récompense de celui qui a œuvré».
Le prophète Mohamed (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui)
~2~
Dédicaces
Dédicaces
Et puis…
~3~
Remerciements
Remerciements
Enfin…ce projet de thèse est mené à terme…des années de travail considérable,
d’investissement personnel, de sacrifices multiples et de douleurs dérobées…
Je ne cache pas la joie qui m’a enveloppée quand j’ai fini ce manuscrit…avec des
pensées penchées vers toutes les personnes qui ont contribué de prés ou de loin à la
réalisation de ce travail…ces personnes que je dois absolument et chaleureusement
remercier…leur montrer ma gratitude infinie, ne serait ce que par de simples mots…Je
serai un peu original dans cet exercice…pour cela, je nommerai, dans ce qui suit, chaque
personne marquante, par ordre d’apparition dans ma vie durant ce parcours. Alors Merci
du fond du cœur à :
- Mr. Denis MOTTET, mon directeur de thèse, d’avoir accepté de diriger ma thèse,
merci pour votre aide, sans froid, et disponibilité. J’étais parfois lent mais vous étiez patient
et rigoureux. Vous m’avez poussé continuellement jusqu’en arriver là.
- Mr. Mohamed AMRI, mon co-directeur de thèse, de croire en moi et accepter la
direction de ce travail. Merci de m’avoir fait confiance tout au long de ces années. Vous
étiez patient, serviable, clément, tolérant et pédagogue tout au long de ce parcours
exceptionnel. Je ne regrette nullement avoir été sous votre direction.
- Mlle Céline SACCHI-PIETRI, de m’avoir guidé à mon arrivée en France. Vous étiez
la grande sœur et le « point d’encrage » de cet étranger qui débarque pour la 1ère fois en
France.
- Mlle Ania MAHASINGH, de m’avoir donné le toit, autrement c’était difficile pour un
étranger, ne connaissant personne à Montpellier, de trouver un logement rapidement.
- Mr. Yacine NAMA. Découvrir Montpellier et tous ses recoins était possible grâce à
toi. Notre amitié restera éternelle...promis…Merci à Paul et Marie…
- Mme Isabelle LAFFONT, chef de mon équipe « ReArm », de m’avoir guidé, orienté
au tout début. J’ai découvert le monde des hôpitaux grâce à vous. Merci pour votre
gentillesse, tolérance, responsabilité et collaboration si précieuse dans ce travail.
- Mr. Benoit BARDY, chef de notre laboratoire M2H, de m’avoir accueilli dans le
laboratoire et me permettre de finir ma thèse quand ça a disjoncté vers la moitié du
parcours.
- Mlle Maria PAPAIORDANIDOU. J’ai eu droit à une visite guidée des locaux de
l’UFR et du laboratoire avec charme et sourire. Et puis ton canapé a fait le voyage chez
moi en Tunisie, je l’ai gardé en souvenir.
- Mlle Maguelone ROUVAREL, d’être si gentille et réceptrice, de me loger quand
j’avais besoin d’aide. Ton amitié est désormais incassable…
- Mr. Kevin MANDRICK, d’être disponible et patient à mes questions parfois hors
normes. Félicitations pour ta thèse et bonne continuation…
~4~
Remerciements
~5~
Remerciements
qualifie. Ta connaissance est un honneur, ton amitié est une couronne sur ma tête et ta
présence dans ma vie est indispensable. Merci chère amie, seule la mort coupera notre lien
d’amitié…et encore…
Enfin, je n’oublie pas de remercier les seniors de M2H, Julien LAGARDE, Sofiane
RAMDANI, Pierre Louis BERNARD, Stéphane PERREY, Ludovic MARIN, puis les
étudiants de mastère et doctorants de M2H, tunisiens et français, qui m’ont accompagné
durant cette expérience remarquable et qui, par leur bonne humeur et leur fougue, ont
rendu ces années d’études passées agréables. Une pensée particulière à Walid B., Gérard
D., François A., Mathieu G., Charles H., Vivien M., Guillaume T., Thibaud T., Gregory Z.,
Manu V., Nicolas B., Benoit S., Ibrahim O., Nizar H., Monoem H., Faten D., Nebil B.,
Ahmed B., Sihem H., Maroua M., Sarra L., Haykel D., Md Ali A., Ibrahim H., Mehdi J.,
Mous et Anis. Un grand merci et bonne chance pour la suite.
MERCI TOUT LE MONDE…
~6~
Résumé
~7~
Abstract
Abstract
~8~
Avant-propos
Avant-propos
Ce travail doctoral constitue une cotutelle internationale de thèse entre deux
universités : Universités de Tunis El Manar (Tunis – Tunisie) et Montpellier 1
(Montpellier – France) dont sont rattachés respectivement la Faculté des Sciences
de Tunis et la Faculté des Sciences du Sport de Montpellier (UFR STAPS de
Montpellier). Il a été conduit en majorité dans la ville de Montpellier au sein du
laboratoire de recherche Mouvement pour la santé (M2H-Euromov / EA 2991)
rattaché à l’école doctorale Sciences du Mouvement Humain (ED 463).
1. Hammami, N., Coroian, F. O., Julia, M., Amri, M., Mottet, D., Hérisson, C., &
Laffont, I. (2012). Isokinetic muscle strengthening after acquired cerebral damage:
a literature review. Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, 55(4), 279‑291.
2. Torre, K., Hammami, N., Metrot, J., van Dokkum, L., Coroian, F., Mottet, D.,
Amri, M., et al. (2013). Somatosensory-related limitations for bimanual coordination
after stroke. Neurorehabilitation and neural repair, 27(6), 507‑515.
~9~
Table des matières
REMERCIEMENTS ........................................................................................................... 4
AVANT-PROPOS ............................................................................................................ 9
~ 10 ~
Table des matières
1.1.2.3 Le Con-Trex®................................................................................................ 50
~ 11 ~
Table des matières
~ 12 ~
Table des matières
1.4.1 Effet du RMI sur la force des muscles effecteurs du coude .......................... 101
1.4.2 Effet du RMI sur la force des muscles effecteurs du poignet........................ 104
2.2 Quel mode isocinétique choisir pour le poignet et le coude dans le protocole de
RMI? 135
3.1 Réalisation de tâches de coordination bimanuelle avec l’outil isocinétique .......... 137
~ 13 ~
Table des matières
2.1 Mini Mental State Examination (MMSE) (Folstein et al., 1975) ........................... 192
2.2 Table du Score Fugl-Meyer pour le membre supérieur (Fugl-Meyer et al., 1975) 194
2.3 Table de l’indice de Barthel (Mahoney & Barthel, 1965) ...................................... 195
2.6 Cotation de Held et Pierrot-Desseilligny (Held & Pierrot-Deseilligny, 1969) ....... 200
~ 14 ~
Index des figures
~ 15 ~
Index des figures
Figure 13 : RMI du coude – Travail pyramidal en vitesses angulaires (10, 20, 30,
30, 20, 10°/s) avec valeurs du MFM pour chaque vitesse et en total (un patient A du
GE). Le patient exécute le RMI en mode CPM concentrique (et non pas CPM passif
comme c’est indiqué sur le rapport) ......................................................................206
~ 16 ~
Liste des tableaux
~ 17 ~
Liste des abréviations
~ 18 ~
Introduction générale
Introduction générale
~ 19 ~
Introduction générale
« Saisir une bouteille d’eau d’une main, ouvrir le bouchon de l’autre et boire ».
Une action simple dans sa constitution, peu complexe dans son exécution et
réalisable par tout être humain sans presque aucune réflexion. Elle se compose de
plusieurs « sous-actions » ou phases dépendantes et complémentaires nécessitant
une coordination motrice et une force ajustée des deux membres supérieurs. La
phase d’approche, de préhension, puis d’action sont accomplis successivement et
presque parfaitement chez la personne saine. Chez la personne hémiplégique, la
tâche est beaucoup plus difficile. Les altérations observées au niveau de la
dynamique du mouvement sont multiples et variables (Nowak, 2008) minimisant la
chance de réussir l’action. On constate une diminution de la vitesse du mouvement
et d’ouverture des doigts. Le mouvement devient fragmenté avec une perte de
coordination motrice (Nowak, 2008). Ces atteintes sont évidentes puisque
l’hémiplégie est à l’origine de plusieurs types de déficits (moteurs, cognitifs,
sensoriels voire émotionnels) importants (Geurts, de Haart, van Nes, & Duysens,
2005) qui touchent aussi bien la posture que les segments corporels (Geurts et al.,
2005; Oujamaa et al., 2012) et qui font préjudice aux qualités de force, de
coordination et de vitesse. Par conséquent et afin de rééduquer les déficits du
membre supérieur après un accident vasculaire cérébral, plusieurs méthodes,
techniques et outils émergeants sont proposés (Oujamaa, Relave, Froger, Mottet, &
Pelissier, 2009).
1
Iso, veut dire : même et cinétique, veut dire mouvement d’où l’attribution de notion de
vitesse constante. L’isocinétisme tient compte du mouvement musculaire dynamique à
vitesse constante. Le travail isocinétique peut être à charge variable, la vitesse gammée
étant non modulable et la résistance opposée au mouvement s’adapte à tout moment à
l’effort développé par le sujet pour que l’exercice se poursuive à la même vitesse
2
Néologisme relatif aux séquelles possibles et aux troubles persistants après
hémiplégie causée par un AVC.
~ 20 ~
Introduction générale
Levine, Sisto, Bond, & Johnston, 2002) suggèrent que varier les paramètres
d’entraînement (type, intensité, fréquence) pourrait permettre une amélioration des
capacités fonctionnelles de ces patients, même à distance de l’accident vasculaire
cérébral. De plus, le renforcement musculaire fait partie de la prise en charge du
patient hémiparétique 3 , et semble efficace pour la rééducation des membres
inférieurs (Sharp & Brouwer, 1997). Les outils isocinétiques modernes permettent
de proposer un renforcement musculaire adapté et individualisé, qui peut être
utilisé pour entrainer le membre supérieur parétique.
L’originalité de cette thèse réside dans la manière dont nous plaçons et utilisons
l’outil isocinétique dans le cadre d’une hémiplégie causée par un accident
vasculaire cérébral. Il s’agit de montrer, non seulement son rôle dans la
rééducation des déficits sensori-moteurs du membre supérieur chez le patient
hémiplégique, mais aussi sa contribution dans le diagnostic du déficit de la
coordination bimanuelle.
3
Déficit incomplet de la force musculaire affectant la moitié droite ou gauche du corps.
À la différence de l'hémiplégie, la paralysie n'est pas totale et le patient peut mobiliser son
hémicorps mais avec une force musculaire inférieure à la normale
~ 21 ~
Introduction générale
~ 22 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
~ 23 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
Un AVC ischémique est causé par l’occlusion d’un vaisseau sanguin, le plus
souvent une artère cérébrale ou cervicale (infarctus cérébral) ou, très rarement,
d’une veine cérébrale (thrombose veineuse cérébrale – 1 % des AVC) (Fredericks
& Saladin, 1996; Uchino, Pary, Grotta, & Lapostolle, 2009).
Identifier l’étiologie d’un AVC ischémique s’avère une étape cruciale afin de
choisir le meilleur traitement et de prévenir les récidives. Les principales étiologies
d’AVC ischémique d’origine artérielle seraient (Zhou, 2009) :
~ 24 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
Infarctus migraineux
Artériopathie post-radique
~ 25 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
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AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
Les causes d’AVC hémorragique sont multiples et variées dont les principales
étiologies seraient (Zhou, 2009):
Les complications qui surviennent suite à des AVC hémorragiques seraient plus
graves qu’en cas des AVC ischémiques. Wilkinson (2002) a résumé clairement la
physiopathologie des deux formes d’AVC hémorragiques : « le processus
pathologique en cause est l’arrivée brutale de sang artériel dans les espaces sous-
arachnoïdiens du cerveau, ou directement dans le parenchyme cérébral. Dans le
cas d’une hémorragie sous-arachnoïdienne, le saignement provient habituellement
d’un anévrysme sacciforme localisé sur les artères de la base du cerveau, près du
polygone de Willis. Une hémorragie intracérébrale survient plus fréquemment chez
les patients hypertendus, à partir de micro-anévrysmes localisés sur les artères
perforantes de régions cérébrales aussi importantes que la capsule interne ou le
pont ». Il stipule que des saignements peuvent apparaitre dans les espaces sous-
arachnoïdiens ou dans le parenchyme cérébral. Des malformations artério-
veineuses pourraient bien exister et qui en sont la cause (Wilkinson, 2002).
~ 27 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
L’identification des facteurs de risque qui favorisent l’apparition d’un AVC est
l’un des objectifs fondamentaux et décisifs des études épidémiologiques (Bejot et
al., 2007; Sacco, Wolf, & Gorelick, 1999). En effet, l’épidémiologie des AVC permet
d’évaluer les traitements et la qualité des soins et apportent aux professionnels de
santé un outil complémentaire pour établir et évaluer une politique de santé (Bejot
et al., 2007; Feigin, Lawes, Bennett, & Anderson, 2003; Hankey & Warlow, 1999).
- Âge : C’est le plus important des facteurs de risque. Les hommes et les
femmes âgés de plus de 55 ans sont les plus atteints par les AVC.
~ 28 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
- Sexe : Le décès provoqué par un AVC survient moins chez les femmes que
les hommes. Les taux d’incidence chez ces derniers sont multipliés par 1,25 par
rapport à ceux du sexe opposé (Bejot et al., 2007).
- Génétique : « Le risque d’AVC serait plus élevé chez les hommes dont les
mères sont décédées d’un AVC, et chez les femmes qui ont un antécédent familial
d’AVC » (Bejot et al., 2007). En outre, les facteurs ethniques constitueraient un
autre facteur génétique de risque. Les taux d’incidence semblent être élevés chez
des populations de « noirs » et d’ « hispaniques », par rapport aux blancs. Les
« Chinois » et les « Japonais » sont classés en tête de liste et présentent un taux
supérieur selon le même auteur.
Connaitre les facteurs de risque modifiables constitue une première étape dans
la prévention des AVC. Parmi ces facteurs on cite :
~ 29 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
risque des AVC, le diabétique doit contrôler régulièrement son HTA et son
hyperlipidémie. Ces deux derniers facteurs, additionnés au tabac, à la
consommation abusive de l’alcool, à l’obésité et à la sédentarité, augmentent le
risque d’évènements vasculaires dans cette population (Béjot & Giroud, 2010).
- Tabac : Le risque d’AVC survenu à cause du tabac a été présenté dans une
méta-analyse de 32 essais montrant un risque relatif d’AVC de 1,51 et d’infarctus
cérébral de 1,9 (Shinton & Beevers, 1989). Le risque semble être élevé et
relativement plus important chez les jeunes, les femmes et dans les sténoses
carotidiennes (Love, Biller, Jones, Adams, & Bruno, 1990). En outre, le tabagisme
passif constitue un risque relatif de 1,8 chez les non-fumeurs ou les anciens
fumeurs des deux sexes exposés à un environnement de fumeurs (Bonita, Duncan,
Truelsen, Jackson, & Beaglehole, 1999). Par conséquent, la prévention du
tabagisme doit rester une priorité à rappeler vu l’augmentation considérable de ce
risque chez cette population (fumeurs passifs et anciens fumeurs).
~ 30 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
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AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
Les conséquences des AVC sont très variables. La sévérité d’un AVC est
variable et peut laisser des séquelles définitives plus ou moins lourdes remettant en
cause l’autonomie des patients dans leur vie quotidienne. Quand l’AVC touche les
grandes fonctions neurologiques telles que la motricité, il s’agit d’une hémiplégie
qui est l’une des séquelles les plus fréquentes et invalidantes (Langhorne et al.,
2009; de Morand, 2010). La majorité des patients récupère leur capacité à marcher
(plus ou moins « bien ») (Rouleaud et al., 2000), mais le contrôle de la motricité du
bras et de la main reste souvent altéré (Hammami et al., 2012).
L’hémiplégie est une pathologie qui touche de plus en plus de personnes dans
le monde puisqu’elle est devenue, au cours de ces dernières décennies, une
pathologie du sujet jeune (Chantraine, 1999). Selon la classification internationale
des maladies publiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « l’hémiplégie
est une atteinte centrale, due à une lésion de la voie motrice cortico-spinale (i.e.,
faisceau pyramidal) à n’importe quel niveau (hémisphère cérébral, tronc cérébral ou
moelle épinière). Elle se traduit par la paralysie d’un côté du corps pouvant
atteindre la face, le membre supérieur et le membre inférieur de façon inégale »
(World Health Organization, 1989). Autrement dit, l’hémiplégie est une paralysie ou
une perte du mouvement volontaire qui touche le moitié droite ou gauche du corps
(de Morand, 2010). Généralement, si la lésion hémisphérique atteint le tronc ou le
corps cérébral, l’hémiplégie est controlatérale à cette lésion : lorsque la lésion se
situe au niveau de l’hémisphère droit, la paralysie est observée du côté gauche et
inversement. Par contre si l’atteinte est médullaire, la paralysie est ipsilatérale à la
lésion. Le plus souvent, l’hémiplégie est la conséquence d’un accident vasculaire
cérébral (AVC) » (de Morand, 2010). Outre l’AVC, l’hémiplégie peut être causée par
des tumeurs du système nerveux central (SNC), des atteintes traumatiques, des
réactions inflammatoires et des maladies d’origine virale ou infectieuse (de Morand,
~ 32 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
On sait que le déficit de force après AVC conduisant à une hémiplégie concourt
de façon importante à la limitation des capacités fonctionnelles, aussi bien au
niveau du membre supérieur qu’au niveau du membre inférieur (Bohannon, 2007;
Canning, Ada, Adams, & O’Dwyer, 2004). En effet, pendant la phase aiguë de la
pathologie, la paralysie est totale, les muscles ne peuvent pas générer la moindre
fonction ou action, il s’agit d’hémiplégie flasque. Quelques jours après l’accident
(voire quelques semaines, mais c’est rare), un autre type d’hémiplégie s’installe :
des contractions musculaires sont à nouveau possibles mais cette motricité est
dépravée et n’autorise que des mouvements grossiers et sans précision, il s’agit
d’hémiplégie spastique ou spasmodique (Varoqui, 2010). Au cours de cette phase,
s’ajoutent à la déficience motrice des troubles du tonus musculaire caractérisés par
une spasticité (résistance à l'étirement des muscles) qui particularise l’attitude de
l’hémiplégique se manifestant par : flexion du membre supérieur, main fermée,
extension du membre inférieur (Duncan & Badke, 1987; Sahrmann & Norton,
1977). De plus, la force maximale et la capacité à maintenir un niveau de force
donné diminuent considérablement avec une augmentation du temps de latence
musculaire. On parle alors d’hémiparésie (Canning, Ada, & O’Dwyer, 1999).
~ 33 ~
AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
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AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
4
Dictionnaire multimédia des mots de science « Le Lexique d’Universciences » :
Capacité du cerveau à modifier l'organisation des réseaux de ses neurones, c.à.d.
réorganiser les branchements entre ses neurones. Dans le cas de lésions cérébrales, elle
intervient pour compenser leurs effets en aménageant de nouveaux réseaux (modifications
locale de la structure du cerveau).
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AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
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AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
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AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
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AVC, Hémiplégie et Rééducation
Chapitre I Robotisée du Membre Supérieur
Le chapitre I était orienté vers la mise en place du cadre général dans lequel
cette thèse s’est déroulée, avec des définitions, explications et expositions de
quelques mots clés. Le chapitre II mettra l’accent dans sa première partie, sur
l’outil isocinétique comme moyen d’évaluation et réentraînement des muscles
du membre supérieur. La deuxième partie exposera un rappel de quelques
bases neurophysiologiques dont notamment le concept de « neuroplasticité ».
Les troisième et quatrième parties traiteront l’apport de cette technique dans la
rééducation du déficit moteur du membre supérieur et l’évaluation du déficit de
la coordination bimanuelle chez l’hémiplégique.
~ 39 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
Chapitre II : Utilisation De
L’Isocinétisme Pour Le Membre
Supérieur Hémiplégique
~ 40 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
1 Le concept isocinétique
Il y a plus de 45 ans, des chercheurs américains, Hislop & Perrine (1967) puis
Thistle et al. (1967) avaient eu l’idée de contrôler la vitesse du mouvement lors d’un
effort musculaire. Le concept de l’isocinétisme est alors introduit. Le sens
étymologique du mot « isocinétisme » est en effet (iso, veut dire : même et
cinétique, veut dire mouvement) d’où l’attribution des termes même vitesse ou
vitesse constante. De ce fait, l’isocinétisme prend en considération le mouvement
musculaire dynamique à vitesse constante. Il diffère du travail habituel qui est le
plus souvent à vitesse variable et à charge constante (isotonique). Le travail
isocinétique peut donc être à charge variable, le seul paramètre non modulable
étant la vitesse gammée.
~ 41 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 42 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
littérature tandis que d’autres sont peu abordés. La fiabilité et la reproductibilité sont
les premiers critères recherchés pour choisir les paramètres les plus représentatifs
(Codine, Bernard, Pocholle, & Herisson, 2005).
• Le secteur angulaire
• La résistance et la fatigabilité
Il faut retenir que les paramètres fournis par l’isocinétisme ont une
reproductibilité satisfaisante à condition que les tests soient réalisés pour un même
sujet, sur le même appareil et par un seul et même examinateur expérimenté
(Croisier & Crielaard, 1999b). Le choix du ou des paramètres discriminants n’est
pas clairement défini et est variable d’une étude à l’autre.
Les anglophones utilisent le terme « peak torque », qui a été repris par les
francophones sous plusieurs traductions : couple de force, pic de couple, moment
de force maximum ou moment maximum. L’appellation la plus judicieuse semble
être le terme de « moment de force maximal » car en effet, le vocable « couple »
représente, par définition, l’ensemble de deux forces d’égale intensité, de supports
~ 43 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
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Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
totale d’une articulation (Fossier, 1991). Passant en revue les études réalisées
jusqu’à 2001 concoctées par l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en
Santé (ANAES) en France, la reproductibilité inter-tests variait de 0,38 à 0,99
lorsqu’elle a été estimée par le coefficient de corrélation. Estimée par le coefficient
de variation, elle variait entre 6 et 36 % selon le paramètre mesuré.
~ 45 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
1.1.1.5 Conclusion
- Les paramètres temporels qui renferment le temps du MFM (temps requis pour
atteindre le MFM lors des répétitions), les durées d’accélération (le temps mis par
le sujet pour rattraper la vitesse imposée de l’exercice isocinétique) et de
décélération finale,
- Les paramètres angulaires qui comportent l’angle du MFM (angle atteint lors
de la réalisation du moment maximal) et l’amplitude (plage angulaire dans laquelle
le mouvement articulaire est effectué).
~ 46 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
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Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
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Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
D’une façon générale, les machines isocinétiques CYBEX sont des machines
de haute technologie caractérisées par la précision et la reproductibilité de leurs
mesures, la fiabilité et la robustesse de leur réalisation, la multiplicité de modes de
~ 49 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
1.1.2.3 Le Con-Trex®
~ 50 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
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Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 52 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
De plus, le plus récent des « System pro », le Biodex system 4 pro (S4) (figure
4), est présenté avec un nouveau design de la chaise pour un positionnement idéal
(de l’athlète jusqu’à l’enfant). Il se caractérise par (Biodex, 2012) :
- Surface réduite
~ 53 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
1.1.2.5 Conclusion
~ 54 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
élargie et est devenue de plus en plus variée. Le design, les accessoires qui
accompagnent chaque appareil, le fonctionnement du dynamomètre, l’extension de
la marge des vitesses angulaires (de 0°à 500° pour certains modèles), la variété
des modes de travail musculaire (concentrique, excentrique, mixte, isométrique,
compensation passive du mouvement) et la possibilité de travailler en chaine
fermée, font des appareils isocinétiques un outil rassurant et convoité des
professionnels de santé et chercheurs en sciences du sport.
~ 55 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
L’autre position est assise, avec un angle de 45° d’abduction reposant sur
l’accessoire de soutien (figure 6), main en pronation attrapant la poignée de
l’accessoire lié au dynamomètre (Coroian et al., 2011).
~ 56 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 57 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
bras en position neutre reposant sur un dispositif de soutien horizontal, coude fléchi
à 60° (figure 7). Les amplitudes du mouvement sont généralement fixées à 160°
(pronation 80° et supination 80°), en évitant soigneusement les mouvements de
compensation à partir de l’épaule et du tronc (Forthomme et al., 2004; Laudner et
al., 2012). La diminution de ces amplitudes est possible et pourrait atteindre les
100°, avec 50° en pronation et 50° en supination (Ellenbecker et al., 2006).
~ 58 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
Elles peuvent atteindre les 90° (flexion 55° et extension 35°) pour une élite féminine
en tennis (Ellenbecker et al., 2006), voire 140° (flexion 70° et extension 70°) pour
une population exempte de pathologie (Forthomme et al., 2004).
Tous les modes de contraction ont été travaillés dans les évaluations du poignet
par la dynamométrie isocinétique : concentrique (Ellenbecker et al., 2006;
Forthomme et al., 2004; Harbo, Brincks, & Andersen, 2012; Laudner et al., 2012),
excentrique (Croisier et al., 2007; Forthomme et al., 2004) et isométrique (Harbo et
al., 2012; Salonikidis et al., 2009). Comme pour le coude, le choix des modes et
des vitesses angulaires sont tributaires de l’objectif recherché. Les tests
isocinétiques du poignet ne se font généralement pas à très grandes vitesses
isocinétiques et n’ont pas dépassé, à nos jours, la vitesse de 210°/s (Ellenbecker et
al., 2006).
~ 59 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
1.3.1 Généralités
~ 60 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 61 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
Le travail en mode concentrique est le plus utilisé, parce que facile à mettre en
œuvre et bien toléré. Le travail en mode excentrique est d'utilisation plus récente: il
est difficile pour les sujets pathologiques et sédentaires et susceptible d’engendrer
des microlésions musculo-tendineuses (notamment des courbatures ou Delayed
Onset Muscle Soreness DOMS) plus fréquentes que le travail en mode
concentrique (Hammami et al., 2012). De plus, l'interprétation des valeurs obtenues
nécessite une bonne connaissance de la physiologie musculaire (Kellis &
Baltzopoulos, 1995). Ce mode de contraction est utilisé dans un grand nombre
d’activité de la vie quotidienne (lutte contre la pesanteur ou lutte contre l’inertie), et
est souvent combiné au mode concentrique (contraction pliométrique) dans la
pulpart des gestes sportifs. L’effort isocinétique excentrique, imposé par l’appareil,
autorise une plus grande autonomie, dans des conditions de sécurité garanties par
l’adaptation instantanée de la résistance (Croisier & Crielaard, 1999a).
~ 62 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
1.4 Résumé
~ 63 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
al., 1992). Par contre, cet effort fourni est maximal sur toute l’amplitude du
mouvement et inversement proportionnel à la vitesse d'exécution du geste. Grâce
aux paramètres isocinétiques, la quantification de l’effort, d’asymétries et de
déséquilibres musculaires est permise. La reproductibilité des mesures de la force
isocinétique était étudiée pour plusieurs paramètres quantitatifs et angulaires au
tout début pour les dynamomètres rotatoires (Camels et al., 1991) puis pour les
dynamomètres linéaires (Lenaerts, Verbruggen, & Duquet, 2001). De ce fait,
I’isocinétisme autorise une mesure précise et reproductible de la force musculaire
dynamique, pour des sujets sains ou pathologiques. Il permet l’individualisation du
traitement et/ou l’entraînement ainsi qu’un suivi longitudinal spécifique,
régulièrement adapté (Croisier & Crielaard, 1999a).
5
En anglais « Continuous Passive Motion » ou « Continuous Passive Mobiliztion », qui
pourrait être traduit en français soit par « Compensation Passive du Mouvement » ou aussi
« Mobilisation Passive Continue ». C’est un des modes de l’isocinétisme qui consiste à un
fonctionnement du dynamomètre isocinétique avec une vitesse régulière et constante.
Nous retrouvons le CPM concentrique (mode concentrique avec aide de la machine), le
CPM excentrique (mode excentrique avec aide de la machine) et le CPM passif (Même si
le patient ne force pas sur l’appareil (non participation physique, aucune action
musculaire), le dynamomètre continue à exercer toute l’amplitude angulaire du
mouvement). Le CPM passif appartient, dans sons fonctionnement, à la famille des
mobilisateurs passifs.
~ 64 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 65 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
Les récepteurs sont des cellules spécialisées du système nerveux qui modifient
leurs propriétés pour répondre à des stimuli. Leur fonction principale est de
recueillir et diffuser l’information à d’autres neurones du système nerveux central,
en réponse à des stimuli spécifiques. Cette information peut être relative à
l’environnement d’une part, et à l’état du corps lui-même d’autre part (Latash, 2002)
~ 66 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 67 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
Parmi les récepteurs aussi, on trouve les récepteurs articulaires « qui sont
sensibles à la fois à l’angle de l’articulation (typiquement, près des limites
anatomiques de la rotation articulaire) et à la tension de la capsule articulaire »
(Latash, 2002) et les récepteurs cutanées et sous cutanées qui mesurent la
pression sur la peau à travers les mécanorécepteurs impliqués essentiellement
dans la discrimination tactile (Bonewit-West et al., 2012).
L’unité motrice est considérée comme la plus petite unité de mouvement d’un
point de vue neurophysiologique. Elle engendre donc la plus petite secousse ou la
plus petite contraction musculaire (Enoka, 2002). Les tests de la secousse
musculaire et de la fatigue musculaire nous renseignent généralement sur les
~ 68 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
propriétés fonctionnelles des unités motrices. On distingue alors trois types d’unités
motrices : les « fibres rapides fatigables » du type « UM1 », les « fibres rapides
résistantes » du type « UM2 » et les « fibres lentes résistantes à la fatigue » du
type « UM3 » (Latash, 2002)
En revanche, la mise en jeu des unités motrices se fait suivant les lois de
recrutement des unités motrices. En effet, lors d’une contraction musculaire
naturelle, l’ordre de recrutement des différentes unités motrices est déterminé par
le système nerveux central. Ceci est capital et représente un ordre unique de règle
de coordination. L’ordre de recrutement et la variation de la fréquence de décharge
des unités motrices sont les deux principaux mécanismes pour réguler la force
musculaire.
~ 69 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 70 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
très lente peuvent conduire une redistribution fonctionnelle cérébrale majeure au fur
et à mesure des années (Desmurget et al., 2007).
Des études récentes ont montré que tout au long de la vie de l’homme, le
cerveau est capable de changement et d'adaptation remarquables (Nudo, 2006) et
qu’il existe une neurogénèse active permanente (Kleim, 2011; Nudo, 2006). Notre
cerveau assure cette neurogénèse depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte (Kintner,
2002). La neurogénèse se présente comme un des éléments de la neuroplasticité.
Cependant, dans le cadre d’une atteinte cérébrale causant une hémiplégie par
exemple, les techniques de rééducation modernes s’appuient sur ce phénomène
de neuroplasticité. Leurs effets continuent de faire l’objet de recherches notamment
sur la meilleure prise en charge des patients à la sortie des centres de soin
(Langhorne et al., 2009).
~ 71 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
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Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
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Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 74 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
Pour le membre supérieur, l’installation décrite par (Chang et al., 2007) dépend
de l’appareil utilisé (dynamomètre non rotatoire): patient assis, bras le long du torse
et coudes fléchis à 90°. Les mouvements réalisés consistent en une
flexion/extension de l’épaule combinée à une extension/flexion du coude réalisée
dans le plan sagittal. (Patten et al., 2006) rapporte un cas clinique où un
dynamomètre rotatoire est utilisé. Le patient est en position assise avec un dossier
légèrement incliné en arrière. Les mouvements d’abduction/adduction de l’épaule
sont réalisés dans le plan de l’omoplate, coude maintenu en extension par une
gouttière. Les mouvements de flexion/extension de l’épaule sont réalisés dans un
plan sagittal, également coude maintenu en extension. Enfin, les mouvements de
flexion/extension du coude sont réalisés dans le plan horizontal, le bras étant
maintenu en position horizontale par un support placé au niveau de la face
inférieure de son tiers distal. Dans les deux études, le déficit de préhension
nécessite la fixation de la main à l’effecteur distal à l’aide de contentions souples.
~ 75 ~
Tableau 1 : Principaux résultats des 4 études portant sur l’utilisation du RMI dans la rééducation des membres inférieurs du patient
hémiplégique
~ 76 ~
- amélioration du pic de couple, du travail et de la puissance
musculaire, sur les muscles travaillés
10 patients
- amélioration du Motricity Index de 68,6/100 à 73,6/100
(Rouleaud et
>6 mois post AVC Genou
al., 2000) - augmentation de la vitesse de marche
Étude ouverte
- augmentation de la vitesse de montée des escaliers
- amélioration subjective ressentie par les patients
- pas de majoration de la spasticité au score d’Ashworth (MAS)
~ 77 ~
Tableau 2 : Principaux résultats des 2 études portant sur l’utilisation du RMI dans la rééducation du membre supérieur du patient
hémiparétique
~ 78 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 79 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
Aucune des études mentionnées plus haut ne s’est attachée à comparer les
résultats obtenus à différentes vitesses de travail. Les différents protocoles utilisés
dans la littérature sont résumés dans le tableau 3.
~ 80 ~
Tableau 3 : Protocoles de RMI des membres inférieurs proposés dans les 4 études retrouvées dans la littérature.
~ 81 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
Il n’existe pas d’arguments théoriques pour affirmer que le RMI est plus
intéressant que les autres méthodes de renforcement musculaire, en particulier
chez l’hémiplégique. Chez le sportif, (Croisier & Crielaard, 1999a) avancent que le
développement d’un moment de force maximum sur toute l’amplitude du
mouvement pourrait avoir un intérêt en physiologie musculaire. La plupart des
auteurs (Croisier & Crielaard, 1999a; Robineau et al., 2005) considèrent que
l’intérêt principal du RMI par rapport aux autres méthodes de renforcement
musculaire réside dans les points suivants : reproductibilité des exercices, grande
précision dans la programmation des séances de travail et de leur contenu,
adhésion au programme facilitée par le feed-back visuel et/ou auditif fourni par la
machine en temps réel, monitorage aisé des performances du patient. Cet
argumentaire est applicable au patient hémiplégique.
~ 82 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 83 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 84 ~
Tableau 4 : Protocoles de RMI du membre supérieur proposés dans les 2 études retrouvées dans la littérature.
~ 85 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
C’est la coordination simultanée des mouvements des deux mains dans des
tâches de coopération (enfiler une aiguille, couper avec des ciseaux ou clouer un
clou au mur) ou de coordination (jouer du piano, lacer ses souliers). Il y a une main
active (mobile) et une main dite de support (soutien). L’intervention coordonnée des
deux mains s’effectue vers la fin de la 1ère année de la vie d’un individu (Jucquin,
2010).
La notion d’activité bimanuelle recouvre des activités variées que l’on peut
classer selon un certain nombre d’aspect (Cauraugh, Lodha, Naik, & Summers,
2010) :
- Le rôle respectif des deux mains : l’activité peut mettre en jeu une
complémentarité entre une main active et une main passive qui sert de support ou
une association des deux mains ayant des rôles plus ou moins équivalents.
Cependant, l’activité bimanuelle implique rarement une symétrie totale du rôle des
deux mains.
- La relation entre les muscles impliqués : Les gestes peuvent également être
alternés, parallèles ou totalement différents. S’il s’agit de gestes homologues, on
parle de gestes en miroir.
~ 86 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
- « Frenchay Arm Test » (FAT) : C’est un test qui dure 5 minutes évaluant
principalement la coordination bimanuelle mais aussi la dextérité manuelle et la
~ 87 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
motricité proximale. Il exige l’utilisation d’une ou des deux mains pour la réalisation
de cinq tâches (De Souza, Hewer, & Miller, 1980). Il est parfaitement validé chez
l’hémiplégique.
- « Bilan 400 points » : Il est composé de quatre épreuves notées sur 100 points
chacune. La première et la quatrième épreuve testent la coordination bimanuelle
suite à la réalisation de tâches différentes. La force de préhension ainsi que la prise
unimanuelle et le déplacement d’objets en hauteur sont mesurés respectivement
dans la 2ème et 3ème épreuve du bilan (Gable, Xenard, Makiela, & Chau, 1997).
- « Arm Motor Ability Test » (AMAT): Cet outil comporte 13 tâches de la vie
quotidienne évaluant essentiellement la préhension d’une à trois épreuves
unimanuelle(s) mais aussi bimanuelle(s) enchaînées (Mcculloch, Cook, Fleming,
Novack, & Taub, 1988). Outre qu’il soit validé chez l’hémiplégique (Kopp et al.,
1997), ce test permet l’exploration de la coordination bimanuelle lors de l’exécution
de tâches de la vie quotidienne. Cependant, il est peu utilisé dans la littérature.
~ 88 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
C’est ainsi que l’étude 2 (cf. Chapitre III) mettra l’accent sur les causes du déficit
de coordination bimanuelle après AVC et les conditions optimales d’une
rééducation par mouvements bimanuels tout en utilisant l’outil isocinétique en
expérimentation
~ 89 ~
Utilisation De L’isocinétisme
Chapitre II Pour Le Membre Supérieur Hémiplégique
~ 90 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
~ 91 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
1.1 Introduction
Dans l’étude que nous allons présenter ci-dessous, nous avons adopté deux
modes de contraction isocinétique. Les modes isocinétique concentrique et CPM
concentrique, qui ont été appliqués pendant les tests. Par contre, seul le mode
CPM concentrique a été utilisé au cours des entraînements. Nous pouvons donc
~ 92 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
nous demander si l’utilisation de ce dernier dans les séances du RMI affecte les
valeurs de force musculaire en mode concentrique et si le programme de RMI
proposé présente un bénéfice de gain de force du membre supérieur de
l’hémiplégique. Pour tester ces deux hypothèses, nous proposons un protocole
expérimental basé sur des séances d’entraînement en CPM concentrique et dont
l’objectif opérationnel est un RMI du coude et du poignet.
Cette étude fait l’objet d’un appel d’offre interne au centre hospitalier régional
universitaire de Montpellier (CHRU de Montpellier), département de médecine
physique et de réadaptation, hôpital Lapeyronie. Elle est encore en cours. Nous
allons présenter dans cette section des résultats préliminaires.
1.2.1 Participants
~ 93 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
- Troubles cognitifs,
- Héminégligence,
~ 94 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
- Retrait du consentement,
- Pathologie intercurrente,
- Décès.
Les évaluations cliniques étaient réalisées par le personnel médical désigné par
le projet : un médecin spécialiste de médecine physique et de réadaptation (porteur
du projet), le(s) kinésithérapeute(s) et le(s) ergothérapeute(s). Les tests cliniques6
retenus sont :
6
Un détail de quelques tests cliniques présentés dans cette section et utilisés dans l’étude
1 est présenté en Annexe α de ce manuscrit.
~ 95 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
- « Mini Mental State Examination (MMSE) » pour tester les troubles cognitifs
(Folstein, Folstein, & McHugh, 1975)
Les tests ainsi que les entraînements ont été réalisés sur un appareil
isocinétique de type « Con-Trex MJ, Human Kinetics 1.7.4, modèle 2002,
Duebendorf/Switzerland ». Le paramètre retenu est le moment de force maximal
avec deux mode de contraction : le mode concentrique/concentrique et la
Compensation passive du mouvement (CPM). Pour chaque patient, le nombre de
tests est de nombre de cinq. Les deux premiers ont été réalisés à une semaine
d’intervalle avant l’inclusion dans le protocole. Le meilleur d’entre eux est retenu
comme étant le test pré-inclusion de référence. Après inclusion et accomplissement
de toutes les séances de RMI pour le (GE) et entraînement en CPM passif pour le
(GC), un 3ème test est effectué à la fin du protocole isocinétique réalisé (ne
dépassant pas une semaine après la fin de la 18ème séance). Les 4ème et 5ème tests
sont réalisés respectivement à 3 mois et à 6 mois de la fin du protocole
d’entraînement (Figure 10).
~ 96 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
~ 97 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
Coude Poignet
~ 98 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
Toutefois, les patients n’ont pas été informés s’ils étaient dans le groupe
« expérimental » ou « contrôle ». Ceux ayant appartenu au 1er groupe ont été
encouragés verbalement tout au long de la séance d’entraînement et informés du
changement de pourcentage de l’intensité à chaque fois. Par ailleurs, les tests
isocinétiques et cliniques ont été répétées à chaque fois qu’une session test se fait
(pré, post, à 3mois et à 6 mois du protocole d’entraînement). Tous les patients ont
un cahier d’observation personnel contenant des fiches de suivi7 de leurs séances.
7
Voir Annexe γ pour un exemple de fiche de suivi de patient.
~ 99 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
Dans le cadre de cette thèse, les résultats présentés tout de suite après dans le
document, n’incluent pas les bilans des tests et évaluations cliniques. Nous ne
nous intéresserons qu’aux résultats des tests isocinétiques réalisés en pré et post
protocoles. Ceux à 3 mois et à 6 mois feront l’objet d’un traitement spécifique en
dehors de ce travail de thèse. Le paramètre isocinétique retenu pour l’analyse
statistique est le MFM8. Tous les résultats en notre possession sont actuellement
préliminaires.
Coude Poignet
8
Un exemple de modèles de rapports fournis par l’ordinateur de l’appareil isocinétique
montrant l’évolution du MFM pour le coude et le poignet en test et en entraînement, se
trouve dans l’Annexe γ.
~ 100 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
~ 101 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
F P
Groupe 1.028 NS
~ 102 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
~ 103 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
(*) : Différence significative par rapport au pré-protocole (p < 0,05) ; PRE: Pré-protocole;
Pré POST:
Post-fatigue; EXT: Extension;
Extension FLEX: Flexion; CONC: Mode concentrique;; CPM: Mode
compensation passive du mouvement en concentrique ; MFM : Moment de Force Maximal
~ 104 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
F P
Groupe 0.67 NS
~ 105 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
~ 106 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
9
*
8 *
6
*
MFM (Nm)
*
5
3 C
E
2
0
PRE POST PRE POST PRE POST PRE POST
CONC CPM
~ 107 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
Torre, K., Hammami, N., Metrot, J., van Dokkum, L., Coroian, F., Mottet, D.,
Amri, M., et al. (2013). Somatosensory-related limitations for bimanual coordination
after stroke. Neurorehabilitation and neural repair, 27(6), 507‑515.
~ 108 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
Abstract
Keywords
~ 109 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
2.1 Introduction
Stroke is the main cause of chronic sensorimotor deficits in adults, with about
30-50% of post-stroke patients being affected by long-lasting impairment, especially
hemiparesis or hemiplegia. Among them 80% are concerned with upper-limb
impairment. In particular, impairment of bimanual movements can be considered as
a major functional consequence of stroke, as many everyday activities involve both
hands and therefore require interlimb coordination [1]. Bimanual coordination is
especially worth focusing on since it has emerged as a promising technique for
stroke rehabilitation [e.g.,2,3], not only within a functional taskoriented approach
but, interestingly, also under the assumption that recovery of the paretic limb would
be facilitated by coupling with the non-paretic limb. Bimanual movement therapy is
thought to rely on a positive entrainment of the affected side by the unaffected side,
notably by activation of similar neural networks in both hemispheres during
coordinated performance [4,5]. However, results on the effectiveness of “pure”
bimanual rehabilitation (i.e., without coupling bimanual movements to other
techniques, notably rhythmic auditory cueing or electrical stimulation) are not
conclusive [6,7,8]. Bimanual coordination performance results from various
interacting perceptual and control factors; understanding why and under which
conditions bimanual rehabilitation may be the most beneficial requires unraveling
the relative contribution of the different processes that are involved in interlimb
coordination and likely affected after stroke.
A recent body of work building on the bimanual coordination paradigm [9] allows
the following underlying control processes to be distinguished [10,11]: (i) The
integrated timing of feedforward signals to both limbs. These afference-independent
processes have been located at the cortical level, notably the motor and premotor
areas involved in the control of interhemispheric interactions [12,13]. (ii) Afference-
based correction mechanisms. These refer to intentional processes involving the
supra-spinal level, which allow adjusting movements based on visual and
somatosensory perception of the coordination (errors) performed [10]. Research
has shown that visual feedback stabilizes bimanual coordination [14,15] while
perturbed somatosensory feedback deteriorates coordination [16]. (iii) Phase
entrainment by contralateral afferences. Phase entrainment refers to an involuntary,
essentially peripheral reflex-like process, depending on the intensity of movement-
~ 110 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
So far, the impairment of bimanual coordination after stroke has mainly been
understood in terms of disruption of the interhemispheric balance, entailing an
alteration of the feedforward signals to the paretic limb. Indeed, in bimanual
movements after unilateral stroke, the inter-hemispheric inhibition exerted by the
unaffected hemisphere over the lesioned one is much stronger than the inhibition
exerted by the lesioned hemisphere over the unaffected one, thus contributing to
increased asymmetry in the feedforward commands sent to both limbs.
Consequently, one means advocated for rehabilitation consists of diminishing this
interhemispheric competition, by decreasing and increasing inhibitions of the
lesioned and contralateral hemisphere, respectively [19,20,21,22]. Considering the
control processes outlined above, alteration of the feedforward command sent to
the paretic limb may in particular have three consequences: First, obviously, an
impairment of the integrated timing of feedforward signals, which cannot optimally
contribute to coordination. Second, the degradation of the paretic limb’s movement
trajectories, becoming typically segmented, irregular, with multipeaked velocity
profiles [23], which renders coordination more difficult to achieve. Third,
feedforward and feedback processes are to some extent interrelated [24]. For
instance, it has been shown that error correction processes in bimanual
coordination benefit from muscle activation on account of the prediction of sensory
consequences of efferent signals [e.g., 11, 17]. Thus, alterations of the feedforward
command to the paretic limb also likely affect somatosensory feedback, and impair
the afferences-based processes involved in coordination. That is, while increased
reliance on afference-based processes could be considered crucial to compensate
~ 111 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
for the alteration of efferent signals, afferences may also constitute a limiting factor
of bimanual coordination.
From a clinical point of view, motor control impairment in stroke patients is often
related to deficits of integration of somatosensory and/or visual afferences,
independently of elemental sensory deficits [25]. It can be related to various
cognitive impairments like visuospatial deficits, neglect, or other attentional deficits.
The gathering of visual information has been shown responsible for spatial
estimation deficits in hemiplegic stroke patients, for example during a visual
reaching task [26]. Somatosensory deficits are considered to be a common
consequence of stroke, although there is no consensus on their exact prevalence
[27,28], and disorganized sensations may produce disorganized movements in
spite of an intact motor system [29].
~ 112 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
2.2 Methods
2.2.1 Participants
The control group consisted of 8 healthy individuals (6 male) matched for age
(mean age 57 } 4.6). They declared no recent upper-limb traumatism nor previous
~ 113 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
2.2.2 Apparatus
~ 114 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
coordinates of the markers. The measuring device was placed in front of the
participant, at a distance of about 150 cm from the Con-Trex
Trex chair. A marker was
placed on each of the two handles held by the participants, so as to face the
measuring device. Three-dimensional
dimensional trajectories of the markers were recorded
with a sampling frequency of 50 Hz. Figure 1 schematizes the experimental device.
~ 115 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
open (Eye-O) and (ii) with eyes closed (Eye-C). The order of the two conditions was
randomized.
For stroke patients, the hemiparetic limb was always the passively driven limb.
To test for any effect of hand-dominance on the variables analyzed, the control
group performed the two task conditions both with the dominant and the non-
dominant hands being passively driven by the machine (D-D and ND-D). The four
conditions were assigned in a pseudorandom order. All participants performed one
trial in each experimental condition, and a minimum resting period of about 2
minutes was given between each trial.
(1) The mean and standard deviation of Continuous Relative Phase (CRP)
between the two oscillating limbs’. Bimanual coordination performance has usually
been assessed through the continuous relative phase, where mean CRP indicates
the accuracy of coordination (for mean CRP = 0° the two limbs move perfectly in
phase) and the standard deviation assesses the stability of coordination [e.g.,9].
CRP (in degree unit) is given by:
Where Φ1 (t) and Φ2 (t) are the continuous phase angles of the freely oscillating
and passively driven limbs, respectively. According to this convention, positive CRP
means that the matching limb leads over the passively driven limb, and inversely.
Φ1 (t) and Φ2 (t) obey:
(2) The mean of Absolute Differences between Positions (ADP) of the two limbs,
given by:
~ 116 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
The mean ADP was computed over all successive ADP values. The main
difference between CRP and ADP is that CRP assesses the difference between the
relative progression of the two limbs within their current movement cycles,
independently of the amplitude of oscillations (and thus of movement velocity),
while ADP assesses the accuracy of trajectory matching, including movement
amplitude (and thus velocity).
In this equation x’’’ is the third derivative of the limb’s position series, A is the
total amplitude of movement, and vmean is the mean velocity. This computation
was done separately within each semi-cycle so that the mean jerk for each trial was
obtained by averaging the successive measures. (For more details on computation
of CRP, ADP, and Jerk, see online Supplementary Material.)
Statistical analyses were run on the four variables under focus: mean CRP,
CRP standard deviation, mean ADP, and mean Jerk. For the control group, we first
tested for an effect of hand dominance on each variable, using a two-way ANOVA
Driven limb (2) × Feedback (2), with repeated measures on both factors. For all
variables, the analysis showed no difference between the dominant and non-
dominant hands being passively driven (mean CRP: F(1,7)=0.897, p=0.375; CRP
standard deviation: F(1,7)=1.866, p=0.214; mean ADP: F(1,7)=0.427, p=0.534;
mean Jerk: F(1,7)=2.384, p=0.166), no significant difference between the Eye-O
and Eye-C conditions (mean CRP: F(1,7)=4.942, p=0.062; CRP standard deviation:
F(1,7)=0.571, p=0.474; mean ADP: F(1,7)=0.021, p=0.888; mean Jerk:
F(1,7)=0.371, p=0.562), and no significant interaction (mean CRP: F(1,7)=0.338,
p=0.579; CRP standard deviation: F(1,7)=0.027, p=0.875; mean ADP:
F(1,7)=0.018, p=0.898; mean Jerk: F(1,7)=0.023, p=0.883). Consequently, for each
variable, we averaged the values of each participant from the Eye-O dominant and
non-dominant driving conditions, and from the Eye-C dominant and non-dominant
conditions. The average values of the control group were then compared to the
patient group.
~ 117 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
2.3 Results
All trials taken together, the mean of mean CRP was -6.13° (SD=10.82), the
mean standard deviation of CRP was 13.64° (SD=4.74), the mean of mean ADP
was 36 mm (SD=14), and the mean of mean Jerk was 9.38·105 (SD=4.65·105).
Figure 2 shows a representative example of CRP and ADP series obtained from
one patient trial.
~ 118 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
For mean CRP, the ANOVA showed no significant difference between patients
and control group (F(1,16)=0.161, p=0.693, ηp2=0.010, CI.95 = 0.00-0.25,
power = 0.066), a marginally significant difference between the Eye-O and Eye-C
conditions (F(1,16)=4.305, p=0.054, ηp2=0.212, CI.95 = 0.00-0.52, power = 0.496),
and no interaction between the two factors (F(1,16)=0.008, p=0.931, ηp2=0.000,
CI.95 = 0.00-0.11, power = 0.051).
Finally, for the mean Jerk, we found a significant difference between patients
(11.85·105) and control group (6.3·105, F(1,16)=11.52, p=0.004, ηp2=0.419,
CI.95 = 0.07-0.66, power = 0.890), but no significant effect of Feedback
(F(1,16)=0.62, p=0.443, ηp2=0.037, CI.95 = 0.00-0.32, power = 0.115), nor
interaction between the two factors (F(1,16)=1.51, p=0.236, ηp2=0.086, CI.95 = 0.00-
0.39, power = 0.212). All results are summarized in Figure 3.
~ 119 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
2.4 Discussion
~ 120 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
~ 121 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
Finally, we found that the mean jerk was dramatically increased for stroke
patients compared to the control group (Figure 3). It has been argued that
deterioration of the unaffected limb kinematics in bimanual movements could be
due to adaptation to irregular paretic limb kinematics, thus being a consequence of
the persistence of coupling after stroke [e.g., 36]. In the present task, however, the
paretic limb was motor-driven. Therefore, the present result is rather consistent with
previous studies suggesting motor deficits in the presumed-to-be-unaffected limb,
which are apparent even in unilateral performance [37]. This contralateral deficit
seems to persist even when coordinating with perfectly regular and controlled
trajectories in the paretic limb. It might be accentuated especially with the low
movement frequency imposed in the present experiment, as evidence has shown
that participants spontaneously tend to move close to their preferred frequency,
avoiding slow movements [38]. The increased jerk in stroke patients might thus
reflect greater difficulty than control participants in moving the limb which is
presumed to be unaffected at low frequency. All together, our results underline that
impaired bimanual performance cannot be exclusively attributed to the impaired
motor capacities of the paretic limb and disruption of the interhemispheric balance,
but should also be related to the diminished capacity of the nonparetic limb to adapt
by means of contralateral afference-based processes.
~ 122 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
To conclude from a clinical point of view, our results raise the following
implications and perspectives: First, they stress the need to control the quality and
congruence of movement trajectories of the two limbs to maximize the efficiency of
bimanual rehabilitation through interlimb coupling processes [4]. The role of robot-
assisted training appears crucial in this respect: especially in an active-assisted
mode, it allows to provide consistent and appropriate somatosensory afferences for
“optimal” movement kinematics, thereby improving the ability to rely on
somatosensory feedback for the control of single-limb as well as bimanual
movements [39,40,41]. Second, these results highlight the advantage of protocols
that associate bimanual training with modulation of somatosensory afferents using,
for instance, electric stimulation or augmented feedback through virtual reality
[6,40,42,43,44]. Moreover, since visual feedback allows patients to compensate for
somatosensory deficit, bimanual movement therapy should (at least partly) be
conducted with eyes closed so as to maximally trigger the use somatosensory
afferents. Finally, inconclusive results on the efficiency of “pure” bimanual training
~ 123 ~
Chapitre III Contribution Personnelle
could be partly explained by the fact that the different control processes involved in
coordination are impaired to different extents according to each patient’s clinical
profile. Thus, targeting individual patients’ profiles with respect to the relative
contribution of the different processes is one promising avenue of research.
Funding
The authors disclosed receipt of the following financial support for the research,
authorship, and/or publication of this article: This project was supported by the
University Hospital of Montpellier (AOI 2009).
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Chapitre III Contribution Personnelle
~ 128 ~
Discussion générale
Discussion générale
~ 129 ~
Discussion générale
~ 130 ~
Discussion générale
~ 131 ~
Discussion générale
& Mead, 2011; Harris & Eng, 2010; Patten, Condliffe, Dairaghi, & Lum, 2013;
Patten et al., 2004). D’autres autorisent et recommandent le RMI dans la
rééducation de l’hémiplégie (Carvalho, Sunnerhagen, & Willén, 2013; Chang et al.,
2007; Corti, McGuirk, Wu, & Patten, 2012; Patterson et al., 2007). Ces auteurs
considèrent toujours l’outil isocinétique comme fiable et efficace dans le cas de
l’hémiplégie. Sa fiabilité a été confirmée bien avant dans l’hémiplégie du membre
inférieur (Eng, Kim, & Macintyre, 2002) et du membre supérieur (Kim, Kothari, Lum,
& Patten, 2005) et dont le déficit est faible à modéré. De plus l’outil isocinétique est
sensible au moindre déficit musculaire (Delahaye et al., 2013). La panoplie de
paramètres isocinétiques recueillis lors des tests pourraient nous permettre d’établir
un bilan précis de la force des muscles testés.
~ 132 ~
Discussion générale
Sur la base des résultats préliminaires obtenus dans notre étude, nous avons
noté l’apport évident du renforcement musculaire au niveau des articulations
choisies du membre supérieur hémiplégique. Cet apport était à la base d’une
amélioration du MFM après les six semaines de RMI. À ce stade, nous ne pourrons
pas confirmer si la spécificité du RMI est seule responsable de cette amélioration
ou la rééducation classique réalisée au moment des séances habituelles de
kinésithérapie et d’ergothérapie, et ce pour deux raisons essentielles. La première,
est que le nombre de patients participant à cette étude est restreint. La deuxième,
semble être une conséquence directe de la première puisque nous n’avons pas
trouvé de différence statiquement significative entre les groupes de contrôle et
expérimental.
~ 133 ~
Discussion générale
Nous croyons que nous pourrions voir clair et mieux nous prononcer en
augmentant le nombre dans les mois à venir 9 . Néanmoins, notre hypothèse
principale est confirmée avec une amélioration considérée de la force des muscles
du poignet et du coude après le RMI de dix-huit séances. Ce résultat corrobore
avec deux études du même auteur (Patten et al., 2013, 2006). Celle de (2006), est
une étude de cas d’un patient hémiplégique du membre supérieur, dans laquelle
l’auteur a trouvé de nettes améliorations dans la production de force isométrique et
dynamique (isocinétique) dans cinq actions clés des membres supérieures (flexion
et extension du coude, flexion, abduction et rotation externe d'épaule). En 2013,
Patten et al. retrouvent une importante augmentation de la force et une
amélioration de la fonction musculaire grâce au RMI du membre supérieur, même
après six mois10 de la fin du protocole. Les deux expérimentations ont été réalisées
avec un dynamomètre isocinétique de type Biodex® « system pro » suivant un
protocole pyramidal en modes de contraction isocinétique, excentrique et
concentrique. Seul le régime isocinétique était imposé par les expérimentateurs.
9
Comme on l’avait mentionné précédemment dans ce manuscrit, le protocole de cette
étude est encore en cours. Les inclusions continueront jusqu’à arriver au nombre souhaité
de patient. La lenteur du rythme d’inclusion des patients est totalement indépendante de
notre volonté. Les résultats discutés sont préliminaires à ce stade de l’étude.
10
Nous sommes attentifs à ce résultat, qui est à confirmer ou à infirmer après avoir fini
notre étude (inclusion du nombre escompté de patient)
~ 134 ~
Discussion générale
Dans l’étude 1, les résultats obtenus avec les deux modes isocinétiques sont
encourageants pour porter un intérêt particulier au mode CPM concentrique. En
effet, le mode CPM semble être très avantageux pour le poignet de l'hémiplégique
lors du RMI contrairement au mode isocinétique concentrique. Notre étude est la
première à mettre en évidence l’intérêt du RMI pour cette articulation chez
l’hémiplégique À notre connaissance, l’articulation du poignet n’a fait l’objet
d’aucune étude de ce genre.
~ 135 ~
Discussion générale
~ 136 ~
Discussion générale
Lors de la deuxième étude menée dans ce travail (cf. Étude 2 – Chapitre III),
nous avons mis en évidence l’utilisation et la contribution de l’outil isocinétique dans
les expérimentations. Cette étude a porté sur l’implication du rôle des réafférences
sensorielles dans le déficit de coordination bimanuelle après AVC. Elle s’est
intéressée aux causes de ce type de déficit en évaluant l’apport des processus
basés sur les réafférences sensorielles (i.e., correction d’erreur impliquant retours
visuels et somatosensoriels, et entraînement de phase), ainsi qu’aux conditions
optimales d’une rééducation par mouvements bimanuels.
Malgré la forte probabilité que nos sujets aient activé les muscles de leur
membre passivement guidé comme dans des expériences de poursuite
~ 137 ~
Discussion générale
kinesthésiques similaires (de Boer et al., 2011; Ridderikhoff, Peper, & Beek, 2005,
2007), le dynamomètre isocinétique autorise la régulation du timing des signaux du
feedback au moment de l’exécution de la tâche. De plus, nous savons que la
détérioration de la cinématique du membre sain dans les mouvements unimanuels
(Nakamura, Abreu, Patterson, Buford, & Ottenbacher, 2008) et bimanuels (due à
l’adaptation de la cinématique irrégulière du membre parétique) (Rice & Newell,
2004) a été démontré dans des études antérieures (Messier, Bourbonnais,
Desrosiers, & Roy, 2006). Ce déficit en conditions bimanuelles est toujours présent
même en coordonnant avec des trajectoires régulières et contrôlées du membre
parétique. De ce fait, la possibilité de régulation et du contrôle de la vitesse
angulaire isocinétique en mode CPM passif permet de se rajuster à la fréquence du
mouvement que préfèrent les sujets. Ceci diminuera en partie le déficit controlatéral
observé en présence de mouvements à basse fréquence induite par la machine
isocinétique puisque les participants des deux groupes avaient tendance à adopter
spontanément une fréquence plus rapide (van der Wel, Sternad, & Rosenbaum,
2009) que celle adoptée lors du test.
Il faut signaler tout de même que l’installation des patients pose une certaine
difficulté malgré l’existence de consensus sur les différentes positions d’installation
des sujets pour chaque articulation. Ce problème n’est dû nullement à la
11
Les appareils de rééducation fonctionnant en mode CPM passif, appelés aussi les
mobilisateurs passifs, sont spécifiques pour les articulations clés du corps humain. À la
différence de la machine isocinétique, ils sont légers, transportables et peu encombrants.
~ 138 ~
Discussion générale
Par ailleurs, il est évident qu’il existe bien d’autres techniques et dispositifs
technologiques (robots unimanuels et bimanuels) pouvant assurer la rééducation
des déficits de coordination bimanuelle (Oujamaa et al., 2009), mais nous
favoriserions l’outil isocinétique grâce à sa fiabilité et rigueur scientifique reconnue.
~ 139 ~
Discussion générale
Actuellement, nous ne pourrions pas statuer sur les résultats escomptés d’une
rééducation de coordination bimanuelle via l’isocinétisme, mais l’idée nous semble
prometteuse. Seule des expérimentations dans ce sens pourraient confirmer ou
non la pertinence de notre hypothèse.
~ 140 ~
Conclusion
Conclusion
De ce travail, nous retiendrons que l’utilisation de l’outil isocinétique dans la
rééducation du déficit moteur et le diagnostic des déficits de coordination
bimanuelle du membre supérieur de l’hémiplégique est désormais possible et forme
une voie intéressante.
Outre les résultats trouvés dans ce travail, l’isocinétisme pourrait être une piste
intéressante dans le cadre du réentraînement de la coordination bimanuelle. Les
protocoles isocinétiques en mode CPM pourraient être utilisés pour rééduquer le
déficit de la coordination bimanuelle et non pas seulement dans le diagnostic et
l’évaluation.
~ 141 ~
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Disponible : http://www.medimex.fr/
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Annexes
Documents annexes
1 Annexe α
1. Hammami, N., Coroian, F. O., Julia, M., Amri, M., Mottet, D., Hérisson, C., &
Laffont, I. (2012). Isokinetic muscle strengthening after acquired cerebral damage:
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~ 177 ~
Annexes
~ 178 ~
Annexes
~ 179 ~
Annexes
~ 180 ~
Annexes
~ 181 ~
Annexes
~ 182 ~
Annexes
~ 183 ~
Annexes
~ 184 ~
Annexes
~ 185 ~
Annexes
~ 186 ~
Annexes
~ 187 ~
Annexes
~ 188 ~
Annexes
~ 189 ~
Annexes
~ 190 ~
Annexes
2 Annexe β
~ 191 ~
Annexes
~ 192 ~
Annexes
~ 193 ~
Annexes
~ 194 ~
Annexes
~ 195 ~
Annexes
~ 196 ~
Annexes
~ 197 ~
Annexes
~ 198 ~
Annexes
~ 199 ~
Annexes
~ 200 ~
Annexes
3 Annexe γ
~ 201 ~
Annexes
~ 202 ~
~ 203 ~
~ 204 ~
Annexes
~ 205 ~
Annexes
~ 206 ~
Annexes
~ 207 ~
Annexes
~ 208 ~
Annexes
~ 209 ~
Annexes
~ 210 ~
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