M1 Tout Le Module 1

08/02/2019
THÈME: ECHANTILLONNAGE &

TENEUR EN EAU
PLAN DE LA PRÉSENTATION
1. Echantillonnage.
2. Teneur en eau : méthode par étuvage
3. Teneur en eau : méthode de la dessiccation au four à micro-ondes
4. Teneur en eau : méthode à la plaque chauffante ou panneaux rayonnants
5. Rapport d’essais
6. Exemples
formation@ntc.com.tn 1
THÈME: ECHANTILLONNAGE
NF P 18-553
Définitions
On appelle :
- échantillon global : la réunion des différents prélèvements,
- échantillon pour laboratoire : la masse de matériau nécessaire pour effectuer dans de bonnes
conditions le ou les essais. Il est indispensable que cette quantité soit au moins deux fois plus grande
que la masse nécessaire pour le ou les essais,
- échantillon pour essai ou prise déssai : la masse de matériau soumise à léssai.
Tous les résultats des essais dépendent du soin apporté à la réalisation de cette opération de préparation.
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NF P 18-553
Principe
La préparation peut séffectuer de deux manières différentes :

a) par quartage ou fractionnement manuel dúne quantité de matériau. Cette méthode est à utiliser
lorsquón a des quantités de matériau importantes,
b) au moyen de diviseurs «échantillonneurs», appareils séparant en parties égales une quantité de
matériau déterminée
NF P 18-553
Appareillage
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NF P 18-553
Appareillage
NF P 18-553
Préparation de l’échantillon pour essai
- La préparation doit être réalisée avec le matériau légèrement humide pour éviter la perte
d´éléments fins.
- Si le matériau est sec, il faut l´humidifier légèrement de manière homogène.
- Veiller à ce que la totalité de l´échantillon reçu soit récupérée de son emballage dórigine.
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NF P 18-553
Procédure d’essai
NF P 18-553
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NF P 18-553
NF P 18-553
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THÈME: TENEUR EN EAU

RFERENCES DES NORMES
• - Méthode par étuvage :
• - NT 30.107 (2003)
• - NF P 94.050 (1995)
• - NF EN 1097-5
• - Méthode au four à micro-ondes:
• - NT 30.105 (2003)
• - NF P 94.049-1 (1996)
• - Méthode de la plaque chauffante ou panneau rayonnant:
• - NT 30.106 (2003)
• - NF P 94.049-2 (1996)
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1- Méthode par étuvage : NF P 94-050 / NF EN 1097-5

Expression des résultats
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Vérification appareillage

Exemples
- Calculer la teneur en eau pondérales des deux matériaux suivants
Sable fin coquillé
- m1 = 19.11g
- m2 = 217.10
- m3 = 180.09
Vase riche en matière organique

- m1 = 9.31g
- m2 = 31.44
- m3 = 19.36
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2- Méthode de la dessiccation au four à micro-ondes :
NT 30.105 - NF P 94-049-1
- Ce procédé repose sur l’absorption des micro-ondes par les molécules d’eau
de l’échantillon. Cette absorption dégage de la chaleur qui évapore les
composants volatils
- Le transfert de la chaleur se fait par rayonnement.

NT 30.105 - NF P 94-049-1
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NT 30.105 - NF P 94-049-1
- Cette méthode ne s’applique pas aux sols gypsifères, organiques et très

plastique (argileux) et aux sols contenant une faible teneur en eau < 2%.

NT 30.105 - NF P 94-049-1
Appareillage:
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NT 30.105 - NF P 94-049-1
Masse à soumettre à l’essai :

NT 30.105 - NF P 94-049-1
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NT 30.105 - NF P 94-049-1

NT 30.105 - NF P 94-049-1
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NT 30.105 - NF P 94-049-1

NT 30.105 - NF P 94-049-1
Expression des
résultats
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NT 30.105 - NF P 94-049-1
Exemples
Sable silteux
- m1 = 20.74g
- m2 = 227.13
- m3 = 198.19 Après 2min = 197.06 Après 2min = 196.98.
Argile plastique jaunâtre

- m1 = 8.14g
- m2 = 30.48
- m3 = 26.16

3- Méthode de la plaque chauffante: NT 30.106 - NF P 94-049-1
Le transfert de la chaleur se fait par conduction.
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3- Méthode de la plaque chauffante: NT 30.106 , NF P 94-049-1

- Cette méthode ne s’applique pas aux sols gypsifères, organiques et très

plastiques (argileux).
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Appareillage:

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Exemples
Gravillon 4/12 mm
- m1 = 18.45g
- m2 = 324.56
- m3 = 310.08 2ème chauffage = 309.36.
Sable de construction
- m1 = 21.24g
- m2 = 172.35g
- m3 = 159.12g
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4- Procès-verbal d’essai
THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

MÉTHODE DE PYCNOMÈTRE
1. Méthode au pycnomètre.
2. Méthode de l’éprouvette graduée
3. Méthode par pesée hydrostatique
4. Exemples
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THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES

GRANULATS MÉTHODE DE PYCNOMÈTRE

NF P 94-054
Définitions
- La présente norme à pour objet la détermination, au pycnomètre à eau, de la
masse volumique des particules (grains) solides. ρs = Ms/Vs
- La masse des particules solides est obtenue par pesage, alors que le volume
est mesuré au pycnomètre
- la norme s’applique à tous échantillon de sol intact ou remanié dont la
dimension Dmax < 5mm.
-
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Appareillage
- Etuve ventilée à température réglable 50 et 105°C.
- Balance de précision.
- Un tamis à maille carrée de 2mm.
- Des tares de séchage
- Pycnomètre muni d’un bouchon ou d’un trait de niveau.
- Eau distillée.
- Pissette …
-

Appareillage
- Nature géologique de l’échantillon (gypse)
- Tamisage de l’échantillon sur le tamis 2mm
- Du tamisât, Séchage de la prise (105°C ou 50°C)
- Broyer à la main l’échantillon du sol.
-
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- Peser le pycnomètre sec avec son bouchon (éventuellement) (m1)
- Introduire une prise d’essai, nettoyer le pycnomètre de toute particules qui aurait pu s’adhérer sur
sa surface extérieure, le peser soit (m2).
- Remplir en partie le pycnomètre et chasser les bulles d’air (par dépression ou par ébullition).
- Après, compléter le remplissage du pycnomètre jusqu’à niveau, le peser soit (m3).
- Vider le pycnomètre, nettoyer et le remplir d’eau jusqu’à trait repère, le peser (m4)
-

- ρs = Ms/Vs = ρw (m2 - m1)/ (m4 + m2 - m1 – m3)

- ρw la masse volumique de l’eau =1g/cm3 ou 1000 kg/m3.
- la valeur de la masse volumique des particules solides est la moyenne arithmétique de deux
mesures effectués sur deux prises d’essais du même échantillon.
- la valeur moyenne est arrondie au 0.01g/cm3 ou 10 kg/m3
-
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Exemples de calcul
- Calculer les masse volumique absolue d’un sable jaune
-
Essai 1 Essai 2
m1 (g) 300.2 298.9
m2 (g) 400.3 400.6
m3 (g) 1395.3 1394.3
m4 (g) 1333.1 1331.6
Ms (g) 100.1 101.7
Vs (cm3)
ρs (g/cm3)

Exemples de calcul
- Solution Essai 1 Essai2
-
m1 (g) 300.2 298.9
m2 (g) 400.3 400.6
m3 (g) 1395.3 1394.3
m4 (g) 1333.1 1331.6
Ms (g) 100.1 101.7
Vs (cm3) 37.9 39
ρs (g/cm3) 2.64 2.61
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Méthode de l’éprouvette graduée
- Elle s’applique plutôt aux graviers.

- Méthode simple et rapide.
- Précision faible.
- Remplir une éprouvette graduée avec un volume V1 d’eau
- Peser un échantillon sec M de gravier et l’introduire dans
l’éprouvette en prenant soin d’éliminer les bulles d’air
- l’eau monte dans l’éprouvette, lire le nouveau volume V2,
lecture en bas de minisque
- ρs = M/(V2 – V1 )

Masse volumique réelle avec pesée hydrostatique (gravier)
- Laver une quantité de gravier, sécher à l’étuve à 105°C et peser une masse (Ms)
- Imbiber cette masse dans l’eau pendant 24h à pression atmosphérique.
- Ensuite, Essuyer soigneusement les grains avec un chiffon absorbant, les peser (Ma)
- Mettre l’échantillon dans le panier et peser sous eau (M’a)
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Application
4/12 Houareb 4/12 JO

Ms (g) 90.25 128.75
Ma (g) 90.75 129.44
M'a (g) 57.70 80.30
ρr (g/cm3)

Application
4/12 Houareb 4/12 JO

Ms (g) 90.25 128.75
Ma (g) 90.75 129.44
M'a (g) 57.70 80.30
ρr (g/cm3) 2.73 2.62
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THÈME: EQUIVALENT DE SABLE

1. Domaine d’application
2. généralités
3. Matériel et équipements
1. Appareillage d’usage courant
2. Appareillage spécifique
4. Solution lavante
5. Préparation d’échantillons
6. Exécution d’essai
7. Expression des résultats
8. Applications et recommandations
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1-Domaine d’application
NT 21.26 (2003)
- La norme NT 21.26 (2003) Eq EN 933-8:1999 ou NF EN 933-8 mars 2012, s’applique aux sables
d’origine naturelle ou artificielle, utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie civil

2-Généralités
- Léssai d´équivalent de sable, permettant de mesurer la propreté dún sable.

- est effectué sur la fraction dún granulat passant au tamis à mailles carrées
de 5 mm (0/5)
- Il rend compte globalement de la quantité et de la qualité des éléments fins, en
exprimant un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments sableux qui
sédimentent et les éléments fins qui floculent
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3-Matériel et équipements
Appareillage d’usage courant:
- Tamis de 5 mm dóuverture de mailles avec fond plein.
- Spatule et cuillère.
- Récipients de pesée pouvant recevoir environ 200 ml.
- Balance dont la portée limite est compatible avec les masses à peser et
permettant de faire toutes les pesées avec une précision relative de 0,1 %.
- Chronomètre donnant la seconde.
- Réglet de 500 mm, gradué en millimètres.
- Goupillon pour le nettoyage des éprouvettes.
- Bacs pour tamisage.

Appareillage spécifique:
- Éprouvettes cylindriques et transparentes en matière plastique, Chaque
éprouvette porte des traits de repères gravés.
- L´éprouvette est fermée par un bouchon de caoutchouc ; l´équipement
comprend deux éprouvettes et deux bouchons
- Un piston taré constitué par :
une tige de 440 mm ± 0,25 mm de longueur ;
une embase de 25 mm ± 0,1 mm de diamètre, dont la surface inférieure est
plate, lisse et perpendiculaire à láxe de la tige et qui comporte latéralement
trois vis de centrage du piston dans l´éprouvette, avec un léger jeu. Ses parties
plongeantes sont en métal inoxydable
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- Éprouvettes cylindriques et transparentes en matière plastique, Chaque
éprouvette porte des traits de repères gravés.
- L´éprouvette est fermée par un bouchon de caoutchouc ; l´équipement
comprend deux éprouvettes et deux bouchons
une tige de 440 mm ± 0,25 mm de longueur ;
une embase
un tube laveur
un poids de 1kg

- Un tube laveur muni d’un robinet
- Un flacon, transparent en verre ou en matière plastique, dénviron 5 litres,
muni dún système de siphon, dont le fond est placé à 1 m au-dessus de la
table de travail
- Un tube de caoutchouc
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- Une machine dágitation, manuelle ou électrique, capable
dímprimer à l´éprouvette un mouvement horizontal, rectiligne et
périodique de 20 cm ± 1 cm dámplitude et de période 1/3
seconde.

4-Solution lavante
- La solution lavante est préparée, en prenant 125 ml ± 1 ml de la solution concentrée et en
diluant à 5 l ± 0,005 l avec de léau distillée ou déminéralisée ou eau potable (sur chantier).
- Remplacer la solution lavante au bout dún mois, ou avant si un léger dépôt ou des troubles
apparaissent.
- En outre, rincer et nettoyer à léau distillée la bonbonne de 5 l à chaque remplissage.
- Le mélange est vigoureusement agité avant utilisation.
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5- Préparation de l’échantillon
- L´échantillon pour laboratoire doit être préparé suivant les prescriptions de la norme P 18-
553. Sa masse doit être telle que la fraction passant au tamis de 5 mm pèse 500 à 700 g.
- Si l´échantillon pour laboratoire nést pas humide, l´humidifier afin d´éviter les pertes de fines
et la ségrégation.
- Sur celui-ci, procéder à la préparation dún échantillon pour la détermination de la teneur en
eau w . La masse sèche de l’échantillon pour essai doit être de 120 g ± 1 g
- La masse doit être calculée comme suit
- Préparer deux échantillons par essai

6- Exécution de l’essai
- La solution lavante ayant été siphonnée dans l´éprouvette cylindrique, jusquáu trait repère
inférieur, la prise déssai humide, correspondant à une masse sèche de 120 g ± 1 g de
matériau, est versée soigneusement à láide de léntonnoir dans l´éprouvette posée
verticalement.
- Frapper fortement à plusieurs reprises la base de l´éprouvette sur la paume de la main pour
déloger les bulles dáir et favoriser le mouillage de l´échantillon.
- Laisser reposer dix minutes.
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Agitation de l´éprouvette
- À la fin de cette période de dix minutes, boucher l´éprouvette à láide du bouchon de
caoutchouc, puis fixer l´éprouvette sur la machine dágitation.
- Faire subir à l´éprouvette 90 cycles ± 1 cycle en 30 s ± 1 s.
- Remettre l´éprouvette en position verticale sur la table déssais.

Lavage
- Oter le bouchon de caoutchouc et le rincer au dessus de l´éprouvette avec la solution lavante.
- En descendant le tube laveur dans l´éprouvette rincer les parois de l´éprouvette avec la
solution lavante, puis enfoncer le tube jusquáu fond de l´éprouvette.
- Faire remonter les éléments argileux, tout en maintenant l´éprouvette en position verticale en
procédant de la manière suivante : l´éprouvette étant soumise à un lent mouvement de
rotation, remonter lentement et régulièrement le tube laveur. Lorsque le niveau du liquide
atteint le trait repère supérieur, relever le tube laveur, de façon à ce que le niveau du liquide se
maintienne à hauteur du trait repère.
- Arrêter l´écoulement dès la sortie du tube laveur.
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Mesure
- Laisser reposer pendant 20 min ± 10 s.
- Au bout de ces 20 min, mesurer à láide du réglet la hauteur h1 du niveau supérieur du
floculat par rapport au fond de l´éprouvette.
- Mesurer également la hauteur h´2 du niveau supérieur de la partie sédimentée par rapport
au fond de l´éprouvette.
- Descendre doucement le piston taré dans l´éprouvette, jusqu´à ce quíl repose sur le
sédiment. Pendant cette opération, le manchon coulissant prend appui sur l´éprouvette.
- Lorsque lémbase du piston repose sur le sédiment, bloquer le manchon coulissant sur la
tige du piston. Introduire le réglet dans léncoche du manchon, faire venir buter le zéro
contre la face inférieure de la tête du piston.
- Lire la hauteur du sédiment h2 au niveau de la face supérieure du manchon.

Recommencer les mêmes opérations pour le deuxième essai
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7- Expression des résultats
- Ces résultats sont donnés avec une décimale.

- La détermination portant sur deux échantillons, la propreté du sable est la moyenne des deux valeurs
obtenues.
- La valeur de la moyenne est arrondie à léntier le plus voisin.

Procès verbal de l’essai
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8- Exemples de calcul
Matériau Echantillon h1 (mm) h2 (mm) h'2 (mm) ES(%) ES Moy (%) ESV (%) ESV Moy (%)
Sable 1 92.5 80.5 87.0
0 0
silicieux 2 95.5 80.5 89.5
Sable 1 119 81 83.5
0 0
concassé 2 117 80.5 83.00

Matériau Echantillon h1 (mm) h2 (mm) h'2 (mm) ES(%) ES Moy (%) ESV (%) ESV Moy (%)
Sable 1 92.5 80.5 87.0 87 94
86 94
silicieux 2 95.5 80.5 89.5 84 94
Sable 1 119 81 83.5 68 70
68 71
concassé 2 117 80.5 83.00 69 71
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9- Recommandations d’utilisation
- les limites extrêmes des valeurs de ES

• Sable pur (pas de floculats) h1 =h2 = ES =100%
• Argile pure (pas de dépôts solides) h1 =0 ES = 0
VBta <1

ES (%) OBSERVATIONS
 100 Sable de laboratoire - inexistant à l’état naturel
70 à 80 Sable exceptionnel et très propre - apte à la confection des bétons
60 à 70 Sable légèrement argileux - excellent en technique routière
ECS 50 Limite inférieure d’emploi en couche de base
20 à 25 Sable très argileux - impropre aux couches de chaussées.
Chaussée en béton hydraulique :

ESV ≥ 75 sable roulé ou ESV ≥ 65 pour le sable concassé
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Origine Type de sable ES (%)
Jbel Ressas concassé 85
El Haouereb concassé 66
Jradou concassé 62
El Khélédia roulé 73
Borj Hfaiedh roulé 87
THÈME: PROPRETÉ SUPERFICIELLE
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2. généralités
7. Applications
8. recommandations

- La norme NT 21.25 (2001) Eq NF P 18-591 (1990) s’applique aux granulats d’origine naturelle ou
artificielle, utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie civil
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2-Généralités
- La PS est définie par le pourcentage de particules

inférieures à 0.5mm, mélangés ou adhérentes à la
surface des granulats supérieur à 2mm.
- Il faut éviter surtout la présence de la gangue
argileuse ou les poussières qui risque de
compromettre l’adhérence pâtes granulats et donc
diminue la résistance mécanique du produit
élaboré

- Tamis de 0.5 mm dóuverture de mailles.

- Etuve ventilée. (105°C)
- Récipients et bacs.
- Balance dont la portée limite est compatible avec les masses à peser et
permettant de faire toutes les pesées avec une précision relative de 0,1 %.
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4-Préparation de l’échantillon
- Quantité de l’échantillon préparée selon la norme P 18-553 (partage)

- Masse de l’échantillon de labo, M (kg)= 0.2Dmax (mm)
- 4/15 mm, la masse M = 3kg

- A partir de cette masse, on prépare deux échantillons:

• Un de masse M1h pour déterminer la masse sèche de l’échantillon pour essai.
• L’autre de masse Mh pour déterminer la masse sèche des éléments inférieurs à 0.5mm.
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- Détermination de la masse sèche de l’échantillon pour essai

- Détermination de la masse sèche des éléments inférieurs à 0.5mm
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PS =100. m/Ms

- Pour un gravier de classe granulaire10/20

- La masse de l’échantillon de labo est M = …..kg
- Soit Mh1 = 500g , après séchage à l’étuve à 105°C M1s = 490g
- Calculer la teneur en eau du gravier
- Calculer la masse Ms pour un échantillon Mh de 600g
- Après lavage sur la tamis 0.5mm, séchage du refus et tamisage du refus à sec sur le tamis 0.5mm, la
masse m’ = 582g
- Calculer la masse sèche des éléments inférieurs à 0.5mm
- Calculer la propreté superficielle PS de ce gravier.
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- Pour un gravier de classe granulaire10/20

- La masse de l’échantillon de labo est M = 4 kg
- Soit Mh1 = 500g , après séchage à l’étuve à 105°C M1s = 490g
- Calculer la teneur en eau du gravier, w = 2%
- Calculer la masse Ms pour un échantillon Mh de 600g, Ms = 588g
- Après lavage sur la tamis 0.5mm, séchage du refus et tamisage du refus à sec sur le tamis 0.5mm, la
masse m’ = 582g
- Calculer la masse sèche des éléments inférieurs à 0.5mm, m = Ms – m’ = 588 – 582 = 6g
- Calculer la propreté superficielle PS de ce gravier. PS = 100.m/Ms = 10x6/588 = 1%

8- Recommandations
- Granulats pour bétons

• Gravier alluvionnaire P ≤ 3%
• Gravier Concassé P ≤ 1.5%
- Granulats pour chaussées

• Couche de liaison et de roulement P ≤ 2% quelque soit la classe de trafic
• Pas de limitation de PS pour les autres couches.
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THÈME: ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE

2. généralités
7. Applications
8. recommandations
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- La norme NF P 18-560 (1990) s’applique aux granulats d’origine naturelle

ou artificielle, utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie civil
- La présente norme a pour objet de définir le mode opératoire pour la
détermination de la granularité des granulats dont les dimensions sont
comprises entre 0,063 et 80 mm.

2-Généralités
- Analyse granulométrique par voie sèche

- Analyse granulométrique par voie humide
- Analyse granulométrique par sédimentométrie pour la
fraction passant à 80µm.
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2-Généralités
- Granularité : distribution dimensionnelle des grains.
- Refus sur un tamis : matériau qui est retenu sur le tamis.
- Tamisât (ou passant) : matériau qui passe à travers le tamis
- L’analyse granulométrique permet de distinguer les granulats
suivant les classes granulaires d/D.
- Dimension D: ferraillage, coffrage…
- Fuseaux granulaires, en travaux publics.
- Formulation de béton, BB, GB, (méthode manuelle ou avec
logiciel)
- Corrections granulaires (discontinuité, fuseaux...)

Appareillage dúsage courant
- Appareillage spécifique à la norme P 18-553 (réduction
d’échantillon).
- Bacs, brosses, pinceaux.
- Balance dont la portée limite est compatible avec les masses à
peser et permettant de faire toutes les pesées avec une précision
relative de 0,1 %.
- Étuve ventilée réglée à 105 °C ± 5 °C.
- Un dispositif de lavage.
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Appareillage spécifique
- Série de tamis normalisés (A.F.NOR)

- Série de tamis normalisés (A.F.NOR)
- Pour le sable :0.08-0.16-0.315-0.63-1.25-2.5-5

- Pour le gravier > 5mm (4mm)
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- Vibro-tamis : Secoueur de grilles de laboratoire standard.
- Adapté pour le tamisage du sol / agrégats / sable
Avec un minuteur, pour définir le temps de tamisage
automatique , 0--90min disponible


- Sable jaune 0/5 , la masse M = 1kg
- Sécher le matériau à l’étuve durant 24h (sable et gravier)
- Déterminer la teneur en eau pour les sols humides
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Détermination de la masse sèche de l’échantillon pour essai
- Léssai doit séffectue sur le matériau à la teneur en eau (naturelle) avant
lánalyse afin d´éviter un séchage qui présente des inconvénients : perte de
temps due au séchage avant tamisage, risque dágglomération des particules
par séchage.
- A partir de cette masse, on prépare deux échantillons:
• Un de masse M1h pour déterminer la masse sèche de l’échantillon pour
essai.
• L’autre de masse Mh pour déterminer la masse sèche des éléments
inférieurs à 0.5mm.

- Détermination de la masse sèche de l’échantillon pour essai
50
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Lavage
- Dans le cas de matériaux particulièrement argileux (cohérents),
l´échantillon est trempé préalablement au lavage, pendant plusieurs
heures.
- L´échantillon humide, avec éventuellement les eaux de trempage, est
versé sur un ou plusieurs tamis de décharge protégeant le tamis de
lavage. La maille du tamis de lavage correspond à la plus petite
maille de la colonne utilisée lors du tamisage. On doit veiller à ce
que léau ne déborde pas du tamis de lavage.

Lavage
- Le tamisât est :
- soit éliminé avec les eaux de lavage,
- soit éventuellement récupéré pour dáutres analyses.
- Le refus est récupéré et séché jusqu´à masse constante. Soit (Ms1) la
masse correspondante.
51
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Tamisage
- Verser le matériau dans la colonne de tamis. Cette colonne est
constituée par lémboîtement des tamis, en les classant de haut en
bas dans lórdre de mailles décroissantes.
- Agiter manuellement ou mécaniquement cette colonne, puis
reprendre un à un les tamis en commençant par celui qui a la plus
grande ouverture en adaptant un fond et un couvercle.

Tamisage
- On agite chaque tamis en donnant à la main des coups réguliers sur la
monture. Dúne manière générale, on peut considérer quún tamisage
est terminé lorsque le refus sur un tamis ne se modifie pas de plus de
1% en une minute de tamisage.
- Verser le tamisât recueilli dans le fond sur le tamis immédiatement
inférieur..
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Tamisage
- Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille. Soit R1 la masse
de ce refus.
- Reprendre la même opération avec le tamis immédiatement inférieur
; ajouter le refus obtenu à R1 et peser lénsemble. Soit R2 la masse
des deux refus cumulés.
- Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour
obtenir les masses des différents refus cumulés R3, R4, ..., Ri, ...,
Rn..
- Peser síl y en a, le tamisât au dernier tamis. Soit Tn sa masse (fond
plein ou fines, fillers).

Tamisage (vérifications)
- Le refus maximum admissible sur chaque tamis doit être inférieur à :
100 g si d < 1 mm, 200 g si d
- Si après essai, les résultats montrent quún (ou plusieurs) tamis a
(ont) été surchargé(s), léssai doit être refait manuellement à partir de
ce tamis.
53
08/02/2019

- Les masses des différents refus cumulés Ri, sont rapportées à la masse totale
calculée de l´échantillon pour essai sec et les pourcentages de refus cumulés ainsi
obtenus:
- Pourcentage de refus cumulés, R(%) =
- Pourcentage de tamisât
- La perte ne doit dépasser 2%

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55
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7- Recommandations
- D60 , D30 et D10 représentent les dimensions des
mailles des tamis à travers lesquelles passent 100
90
respectivement 60 % , 30% et 10% des tamisât 80
cumulés 70
D60 60
- Cu  Coefficient d’uniformité
Tamisat (%)
50
D10 40
30
- si Cu  5, le sol a une granulométrie uniforme (ou 20
10
serrée);
0
D 60 1 D 30 D 100.1
100 10 0.01
- si 5 < Cu  20, la granulométrie est semi-étalée; Ouvertures desTamis (mm)
- si Cu > 20, la granulométrie est étalée.
56
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7- Recommandations
- D60 , D30 et D10 représentent les dimensions des mailles des tamis à travers lesquelles
passent respectivement 60 % , 30% et 10% des tamisât cumulés
D 2 30
- Cc  Coefficient de courbure
D60 D10
- si 1  Cc  3, le sol est bien gradué ;
- si Cc < 1 ou Cc > 3, le sol est alors mal gradué.
- Le compactage d'un sol dépend de sa granulométrie; plus elle devient serrée (sol mal
gradué) la qualité de compactage diminue. Dans le cas d'un sol bien gradué (exemple
d'un sable graveleux) la qualité de compactage est mieux garantie

7- Recommandations
- Le module de finesse des sables
- Mf = somme des refus cumules (%) (0.16-0.315-.63-1.25-2.5-5)/100
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7- Recommandations
- D ou Dmax: le diamètre maximale dont le refus est inf à 5%
- Fines 0/D , D  0.063mm
- Fillers 0/D, D  0.08mm
- Sables 0/D, D  6.3mm
- Gravillons d/D, 2< D  31.5mm
- Cailloux d/D, d ≥ 20mm et D  80mm
- Ballasts d/D, d ≥ 25mm et D  50mm
- Graves 0/D, 6.3< D  80mm

7- Recommandations
- Classification LPC (laboratoire des ponts et chaussées – France)
- Classification GTR (Classification des matériaux utilisables dans la construction des
remblais et des couches de forme dínfrastructures routières)
- Classification triangulaires (limon
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7- Recommandations
- Argile
- Limon (silt)
- Sable
- Gravier
- cailloux

7- Exemples de calcul (sable jaune)
- Masse initiale d’essai après séchage 0.5kg

- Calculer le module de finesse de ce sable
- Calculer les coefficients d’uniformité et de courbure. Conclure
Maille des Tamis (mm) Refus cumulés (g) refus(%) tamisât (%)
6.300 0.00
5.000 3.20
4.000 6.27
3.150 9.75
2.500 14.62
1.250 61.55
0.630 183.58
0.315 338.12
0.160 442.89
0.080 489.84
F.P. 499.15
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- Mf =2.1, sable contenant plus des éléments fins

- Cu = 4.6, granulométrie uniforme
- Cc = 0.9 , sable mal gradué
6.300 0.00 0.00 100.00
5.000 3.20 0.64 99.36
4.000 6.27 1.26 98.74
3.150 9.75 1.95 98.05
2.500 14.62 2.93 97.07
1.250 61.55 12.33 87.67
0.630 183.58 36.78 63.22
0.315 338.12 67.74 32.26
0.160 442.89 88.73 11.27
0.080 489.84 98.13 1.87

Sable siliceux 0/5 Min Max
100
90
80
70
Tamisât (%)
60
50
40
30
20
10
0
0,01 0,10 1,00 10,00
Ouvertures des tamis (mm)
60
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7- Exemples de calcul (gravier 4/12)
- Masse sèche 1.2kg
16.00 0.0 0.00 100.00
12.50 101.6 8.47 91.53
10.00 428.8 35.74 64.26
8.00 777.4 64.79 35.21
6.30 992.6 82.73 17.27
5.00 1114.0 92.85 7.15
4.00 1171.9 97.67 2.33
formation@ntc.com.tn 2.00 1194.2 1 99.53 0.47
F.P. 1199.8 100.00 0.00

Gravier 4/12 Houereb
Max
100
Min
90
80
70
Tamisât (%)
60
50
40
30
20
10
0
formation@ntc.com.tn0,01 0,10 1 1,00 10,00
61
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- Masse sèche 1.5kg
25.00 0.0 0.00 100.00
20.00 21.2 1.41 98.59
16.00 667.0 44.47 55.53
12.50 1250.5 83.37 16.63
10.00 1483.8 98.93 1.07
8.00 1493.2 99.55 0.45
6.30 1494.6 99.65 0.35
formation@ntc.com.tn 4.00 1494.7 1 99.65 0.35
F.P. 1499.9 100.00 0.00

Gravier G2 10/20
Min
Max
100
90
80
70
Tamisât (%)
60
50
40
30
20
10
formation@ntc.com.tn
0 1
0,01 0,10 1,00 10,00
62
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- Masse initiale d’essai après séchage 2kg

- Calculer le module de finesse de ce sable
- Calculer les coefficients d’uniformité et de courbure. Conclure
THÈME: COEFFICIENT D’APLATISSEMENT
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08/02/2019

2. Principe
7. Applications
8. recommandations

- La norme NT 21.19 (2003) Eq EN 933-3 (1997) s’applique aux granulats d’origine naturelle ou
artificielle, utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie civil
- Le mode opératoire de cette norme ne s’applique pas aux particules de dimension inférieure à 4mm ou
supérieure à 80mm.
64
08/02/2019

2-Principe
- L’essai consiste à effectuer un double tamisage

- Le premier au moyen de tamis pour fractionner l’échantillon
en différents granulats élémentaires di/Di.
- Chaque fraction granulaire est ensuite tamiser au moyen de
grilles à fentes parallèles d’une largeur d’écartement Di/2.
- Le coefficient dáplatissement global de l´échantillon est égal à la
somme pondérée des coefficients dáplatissement des différentes
classes granulaires di/Di composant l´échantillon.

- Tamis d’essai:4-6.3-8-10-12.5-16-20-25-31.5-40-50-63-80 mm.

- Grilles à fentes correspondantes
- Etuve ventilée. (105°C)
- Balance dont la portée limite est compatible avec les masses à
peser et permettant de faire toutes les pesées avec une précision
relative de 0,1 %.
65
08/02/2019


- Prise d’essai ≤ M (kg)
- Sécher la prise d’essai (105°C), le peser et enregistrer la masse soit (M0)

Tamisage sur tamis d’essai
- Procéder au tamisage de l´échantillon par voie sèche sur les tamis.

- Recueillir les différentes fractions di/Di ; peser chaque classe granulaire avec une
précision relative de 0,1 %.
66
08/02/2019

Tamisage sur grilles à fentes
- Tamiser chaque classe granulaire di/Di obtenue sur une grille à fente (tableau).
- Le tamisage sur les grilles se fait manuellement.
- Peser avec une précision relative de 0,1 % le passant sur la grille
correspondante à chaque classe granulaire di/Di.
67
08/02/2019

- Le coefficient d’aplatissement de chaque fraction granulaire

est :
Ai =100. mi/Ri
- mi, est la masse des passants à chaque grille à fente
- Ri, est la masse de chaque granulats élémentaires di/Di

- Calculer (M1) la somme des masses des granulats

élémentaires di/Di. (tableau)
- Calculer (M2) la somme des masses des granulats passant à
travers une grille à fente correspond à une fraction granulaire
di/Di. (tableau)
- Le coefficient d’aplatissement global est
A =100. M2/M1
68
08/02/2019

di/Di (mm) Ri (g) mi(g) Ai (%)
20/25 6.00 2.00
16/20 8.00 3.20
12.5/16 10.00 4.00
10/12.5 12.00 3.60
8/10 15.00 5.13
6.3/8 14.00 5.50
5/6.3 17.00 6.25
4/5 22.00 8.30
Somme
A (%)
masse M 0 (g) 143.00

Vérification < 1%

di/Di (mm) Ri (g) mi(g) Ai (%)
20/25 6.00 2.00 33.33
16/20 8.00 3.20 40.00
12.5/16 10.00 4.00 40.00
10/12.5 12.00 3.60 30.00
8/10 15.00 5.13 34.20
6.3/8 14.00 5.50 39.29
5/6.3 17.00 6.25 36.76
4/5 22.00 8.30 37.73
Somme 104.00 37.98
A (%) 36.52
masse M 0 (g) 143.00

Vérification 0.7 < 1%
69
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8- Recommandations
- Granulats pour bétons

• Catégorie du granulat A, A ≤ 20%
• Catégorie du granulat B et C, A ≤ 30%
• Catégorie du granulat D, A ≤ 40%
• Couche de liaison et de roulement P ≤ 2% quelque soit la classe de trafic
• Pas de limitation de PS pour les autres couches.

8- Recommandations
Classe de trafic < T3 T3 T2 T1 T0 > T0

couche de liauson ≤30 ≤30 ≤25 ≤20
Couche de roulement ≤30 ≤25 ≤20
enduits superficiels ≤20 ≤15
70
08/02/2019
THÈME: LIMITES D’ATTERBERG

1. Définitions: wL , wP, I P,…
2. Préparation du sol
1. Matériel
2. Préparation du sol
3. Détermination de la limite de liquidité
2. Préparation et réalisation de l’essai
4. Détermination de la limite de plasticité
2. Mode opératoire
5. Indice de plasticité et classification
1. Indice de plasticité
2. Classification LPC
6. Calculs et PV des essais
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08/02/2019

1-Définitions
- Limite de plasticité (ωP): Elle marque le passage du sol de l'état solide à l'état plastique
- Limite de liquidité (ωL): Elle marque le passage du sol de l'état plastique à l'état liquide

2-Préparation du sol
Matériel :
- un récipient d’au moins 2 litres
- Un bac en aluminium de dimensions 30x20x8 (cm)
- Un tamis à maille carrée de 400µm d’ouverture
Préparation du sol
- Échantillonnage du sol et imbibition dans un récipient d’eau , température ambiante et durée min 24h.
- Masse: m ≥ 200 Dmax (mm) et tamisât à 400 µm donne plus que 200g.
- Après imbibition , tamisage par voie humide au tamis 400µm. L’eau de lavage et le tamisât sont recueillis dans un
bac.
- Après décantation (au moins 12h) l’eau clair du bac est siphonnée sans entrainer les particules.
- L’eau excédentaire est évaporée (à l’étuve) à une température ≤ à 50°C jusqu’à l’obtention d’une pâte de sol.
72
08/02/2019

3-Détermination de la limite de liquidité
Matériel et équipements:
- Appareil de Casagrande : socle en bois bakélité monté sur 4 pieds en caoutchouc, support métallique portant
coupelle, came actionnée par manivelle,.. Compteur de nombre de coups (motorisé).
- Coupelle : soit lisse, soit rugueuse (sauf sur une bande de 10 mm ±0,5 mm
- Un outil à rainurer muni d’un cale étalon de 10 mm d’épaisseur
- Une plaque lisse en marbre,
- Étuve ventilée : permet d’avoir les températures 50 et 105 °C
- Une balance de précision 1/1000 g
- Des spatules, truelles, tares ou récipients,

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08/02/2019


74
08/02/2019


Contrôle du fonctionnement de l’appareil
Avant de commencer l’essai, il faut s’assurer que:
- La largeur b1 de la pointe de l’outil à rainurer est inférieure à 2,2mmm
- La hauteur de chute de la coupelle est de 10 mm (cale étalon).
Réalisation de l’essai
- Malaxer et homogénéiser la pâte sur la plaque en marbre.
- Malaxer convenablement la pâte de sol sur la plaque de marbre à l’aide d’une spatule : s’assurer qu’elle est bien
homogène.
- Tenir la coupelle et bien répartir la pâte avec une spatule dans la coupelle propre et sèche. Cette pâte doit être
étalée en plusieurs couches afin d’éviter d’emprisonner des bulles d’air. Elle présente en fin d’opération un aspect
symétrique (figure 5). L’épaisseur maximale du sol dans la coupelle (15 à 20mm) doit être au-dessus du point
d’impact de la coupelle sur le socle.
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08/02/2019

- Partager d’un seul mouvement la pâte en deux (figure 6) au moyen de l’outil à
rainurer qui devra être perpendiculairement à la surface de la coupelle.
- Fixer la coupelle sur l’appareil.

- Actionner la came de manière à soumettre la coupelle à une série de chocs à la
cadence de 2 coups/s.
- Noter le nombre N de coups nécessaires pour que les lèvres de la rainure se
rejoignent sur une longueur d’environ 1 cm (figure 7). Le nombre N doit être
compris entre 15 et 35. Recommencez avec un sol plus sec si N < 15 coups ou
plus humide si N >35 coups.
- N = 15-20 , N = 20-25 , N = 25-30, N = 30-35 et N quelconque

- Prélever de la coupelle un échantillon de pâte, de chaque côté de la rainure et au voisinage de l’endroit où elles se sont
fermées, pour déterminer la teneur en eau .
- L’échantillon prélevé est placé dans une tare de masse connue et pesée immédiatement avant d’être introduit dans
l’étuve pour dessiccation conformément à la norme NF P 94-050.
- Répéter l’opération complète cinq fois au moins avec une teneur en eau différente à chaque fois.
- N = 15-20 , N = 20-25 , N = 25-30, N = 30-35
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4-Détermination de la limite de plasticité
- Une plaque de verre de 5cm de largeur et de 10,5cm de longueur portant une
graduation tous les 1 cm et une cale de 0,5 cm (figure 4) ou tout autre dispositif
permettant d’apprécier le diamètre des rouleaux de sol de 3 mm ± 0,5 mm.
- Une plaque lisse en marbre,

- Étuve ventilée : permet d’avoir les températures 50 et 105 °C
- Une balance de précision 1/1000 g
- Des spatules, tares ou récipients,

4-Détermination de la limite de plasticité
Réalisation de l’essai
- Sécher à l’air libre ou sous flux d’air chaud à une température inférieure à 50°C, un échantillon de la pâte qui a
servi à la détermination de la limite de liquidité
- Former une boulette à partir de la pâte préparée.
- Rouler à la main la boulette sur la plaque de marbre, de manière à obtenir un rouleau qui sera aminci
progressivement jusqu’à ce qu’il atteigne environ 3 mm ± 0,5 mm de diamètre et 10 cm de longueur.
- Si en ce moment, le rouleau se fissure et se brise en petits segments, déterminer sa teneur en eau quoi correspond
à sa limite de plasticité.
- Si aucune fissure n’apparaît, sécher légèrement la pâte et refaire l’essai.
- Si au contraire, le rouleau se brise avant de parvenir à un diamètre de 3 mm, humidifier la pâte et répéter l’essai.
- Prélever une fois les fissures apparues, les parties fissurées du rouleau et les placer dans une tare de masse connue
et la peser immédiatement avant d’être introduit dans l’étuve pour dessiccation conformément à la norme NF P
94-050
- Répéter au moins un deuxième essai sur une nouvelle boulette.
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5-Indice de plasticité
Indice de plasticité
- L'indice de plasticité (Ip) est la différence entre la limite de liquidité et la limite de plasticité. Il renseigne sur
l'étendue du domaine plastique du sol.
Ip = ωL - ωP
Classification selon Ip
- Répéter l’essai au moins deux fois pour avoir deux teneurs en eau à déterminer.

5-Indice de plasticité
Classification selon LPC
- Répéter l’essai au moins deux fois pour avoir deux teneurs en eau à déterminer.
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08/02/2019

6-Calculs et Procès-verbal des essais
Le PV doit contenir les informations:
- La référence de la norme NT 30-108 ou NF P 94-051.
- La provenance de l’échantillon : site, sondage, profondeur, date et
mode de prélèvement.
- Le nom du labo (firme) qui a réalisé l’essai, le numéro du dossier
et la date de réalisation de l’essai.
- La limite de liquidité, la limite de plasticité et l’indice des vides

6-Calculs et Procès-verbal des essais
Calcul de la teneur en eau :
- Masse de la tare vide
- Masse de la tare et échantillon humide
- Masse de la tare et échantillon sec (après étuvage)
Limite de liquidité
- La limite de liquidité est obtenue graphiquement pour une valeur
N = 25 coups à partir de la droite moyenne ajustée sur les couples
de valeurs expérimentales (log(N), w). Valeur exprimé en (%) à
arrondir à l’entier le plus proche.
Limite de liquidité
- La limite de plasticité est la moyenne arithmétique des teneurs en
eau obtenues à partir de deux essais . Valeur exprimé en (%) à
arrondir à l’entier le plus proche. Si les valeurs s’écartent de plus
de 2% de la moyenne, un nouvel essai est à effectuer.
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7-Exemple
- Le sol objet de cet essai a une teneur en eau naturelle de 18%. Les
résultats des mesures des deux limites d’Atterberg sont présentés
par les tableaux suivants
Nbre de coups 16 21 27 30 35 MT(g) 20,50 19,70

log(N) 1,204 1,322 1,431 1,477 1,544 MTH (g) 21,30 20,60
Tare N° A1 A3 A4 A8 A9 MTS (g) 21,20 20,50
MT(g) 19,80 21,10 24,70 19,50 18,90 w (%) 14,29 12,50
MTH (g) 27,50 26,60 30,30 24,90 23,70
wP(%) 13,4
MTS (g) 25,70 25,40 29,10 23,70 22,70
w (%) 30,51 27,91 27,27 28,57 26,32
- Déterminer wL, wP et Ip
ESSAI PROCTOR
80
08/02/2019
ESSAI PROCTOR
1. Norme de référence 7. Condition de compactage
2. Présentation générale sur l’essai Proctor 8. Exécution de l’essai
3. Domaine d’application du Proctor 9. Mode opératoire
4. Bute de l’essai 10. Présentation et exploitation des résultats
5. Matériels utilisés 11. Exemple traiter
5.1. Moule 12. Procès verbal
5.2. Dame 13. Présentation visuelle sur l’essai PROCTOR
6. Préparation de l’échantillon 14. Conclusion
6.1. Quantité à prélever 15. Annexes
6.2. Choix du moule
1. Norme de référence
La norme qui définit cet essai porte la référence NF P 94-093 / Octobre 1999
Sols: Reconnaissance et essai
Détermination des références de compactage d’un matériaux
Essai Proctor normal – essai Proctor modifié
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2. Présentation générale sur l’essai Proctor

Les remblais posent aux ingénieurs routiers un certain nombre de problèmes, d’où on peut citer :
- La stabilité des talus
- La résistance des talus à l’érosion
- Le tassement
- Le compactage
Le « compactage » est le procédé le plus économique toujours utilisé dans la construction des
remblais pour améliorer la densité sèche du sol ( d).
Le « compactage » est une réduction pratiquement instantanée du volume du sol dû à la
réduction des vides d’air. Il ne y’a aucune expulsion d’eau ce qui différencie le compactage de la
consolidation.
L’étude du compactage s‘effectue à l’aide d’un damage normalisé connu sous le nom de
« l’essai Proctor », mis au point par l'ingénieur Ralph Roscoe Proctor en 1933.
3. Domaine d’application du Proctor

• Géotechnique routière
• Dimensionnement de chaussées (remblais et des couches de forme, de
fondations et de sous-fondations des routes)
• Orientation des travaux de terrassements
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4. Bute de l’essai
Il s'agit de déterminer la teneur en eau optimale opt conduisant à une force portante maximale
pour un sol donné, selon des conditions de compactage précises.
On compacte des échantillons de sol dans un moule normalisé, en adoptant diverses valeurs de
teneur en eau.
Pour chaque essai, déterminer la masse volumique apparente correspondante.
Porter les résultats sur un graphique et tracer une courbe passant au mieux par les points trouvés.
L'abscisse du maximum de cette courbe représente la teneur en eau optimale opt, et son
ordonnée la masse volumique apparente sèche optimum  opt
5. Matériels utilisés
83
08/02/2019
5.1. Moule
Moule cylindrique que l'on peut fixer
sur une base, et muni d'une hausse.
Il existe 2 moules :
 le moule PROCTOR
 le moule C.B.R.
Moule D (mm) H (mm)
PROCTOR 101,6 116,5
C.B.R. 152 152,5 dont disque d'espacement,
épaisseur 36 mm soit hauteur utile =
116,5 mm
5.2. Dame
Deux dames sont utilisées en fonction de l'intensité de
compactage désiré :
 la dame P.N. pour l'essai PROCTOR NORMAL
 la dame P.M. pour l'essai PROCTOR MODIFIE
Type d mouton Masse (g) Hauteur de chute

(mm) (mm)
P.N. 51 2490 305
P.M. 51 . 4535 457
84
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6. Préparation de l’échantillon
6.1. Quantité à prélever
Elle dépend du moule utilisé.
La courbe étant définie par au moins 5 à 6 points, il faudra prélever un minimum de:
 15 kg de sol pour le moule PROCTOR
 33 kg de sol pour le moule C.B.R.
 Le matériaux doit être soigneusement prélevé, et amené à une teneur en eau inférieure à ωopt.En
principe, le premier essai doit se faire à une teneur d'environ 4%.
 L'échantillon est ensuite
. fractionné en 6 parts, chaque part étant malaxée de manière à obtenir des
échantillons parfaitement homogènes.
6.2. Choix du moule

Il dépend de la grosseur des plus gros grains du sol, c'est à dire D.
 Si D ≤ 5 mm (et seulement dans ce cas), moule PROCTOR mais moule C.B.R. conseillé.
 Si 5 < D ≤ 20 mm, utiliser le moule C.B.R. Conserver le sol intact, avec tous ses constituants.
 Si D > 20 mm, tamiser à 20 mm et peser le refus
▪ Si refus ≤ 30 %, effectuer l'essai dans le moule C.B.R. mais sans intégrer le refus échantillon
écrêté à 20 mm),
▪ Si refus > 30 %, l’essai PROCTOR ne doit pas être réalisé (compactage hasardeux).
85
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7. Condition de compactage
L'énergie de compactage dépend de la dame et du moule utilisés.
On fait varier le nombre de couches de remplissage, et le nombre de coups de dame par couches:
 Essai PROCTOR NORMAL (*) : remplissage en 3 couches.
 Essai PROCTOR MODIFIE (*) : remplissage en 5 couches.
Pour que toute la surface soit uniformément touchée, on compactera ainsi:
 Moule PROCTOR : 3 cycles de 8 coups répartis, plus un dernier coup au centre, soit 25 coups par
couche.
 Moule C.B.R. : 8 cycles de 7 coups répartis, six approximativement tangents à la périphérie et le 7è au
centre, soit 56 coups par couche.
Les quantités approximatives de matériaux à introduire par couche sont les suivantes
Moule Essai P.N. Essai P.M.
( 3 couches
. ) ( 5 couches )
PROCTOR 650 g 400 g
C.B.R. 1700 g 1050 g
 Essai PROCTOR NORMAL: Résistance souhaitée relativement faible, du type remblai non ou peu chargé
 Essai PROCTOR MODIFIE: Forte résistance souhaitée du type chaussée autoroutière.
8. Exécution de l’essai
Après le choix du moule et de la nature de l’essai à exécuter, le compactage sera réaliser selon
les modalités du tableau récapitulatif suivant:
86
08/02/2019
La répartition des coups de dame sur chaque couche seront réalisés selon le schéma
représentatif suivant:
9. Mode opératoire (Exemple: Proctor normal)

1 - On prend 2,5 kg de sable préalablement préparé qu’on verse dans un bac.
2 - On ajoute une certaine quantité d’eau (*) proportionnelle au poids du sable utilisé.
3 - A l’aide de la truelle on malaxe bien le sable.
4 - On remplit le moule Proctor normalisé en trois couches puis après avoir versé chaque couche on
compacte l’aide de la dame Proctor normal en 25 coups en respectant la hauteur de chute et
en assurant une répartition équitable des coups sur la surface à compacter.
5 - On procède de la même manière après la mise en place de la 2ème et 3ème couche.
6 - Une fois le moule rempli, on arase le sable avec une règle à araser, on comble les vides laissés à
la surface. .
7 - On prélève ensuite un échantillon d’environs 100 g à la surface du moule, puis on retire la base
de ce dernier afin de prendre un 2eme échantillon d’à peu prés du même poids.
8 - A la balance, on évalue les masses des deux prélèvements puis on les fait passer à l’étuve au
moins pendant 24h, au termes des quelles on va repeser les échantillons.
87
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10.Présentation et exploitation des résultats

• Présenter les résultats et les calculs sur une feuille selon le modèle
donné.
• Tracer la courbe à l'aide des valeurs obtenue et déterminer ωopt

et dopt.
En pratique, il faut mettre en œuvre la totalité des remblais à une
teneur en eau égale à ωopt jusqu'à ce que la masse volumique
apparente soit dopt. Pour une énergie de compactage donnée
11. Exemple
Avec:
- Masse volumique totale:
𝑴𝒕
 = 𝑽𝒕
- Masse volumique du sol sec:

d = 𝟏+𝝎
88
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Remarque :
(1) Le sommet de cette courbe et un point important puisqu’à la masse volumique maximale du
sol sec (dmax) correspond la teneur en eau optimale (ωopt)
(2)
 Courbe de saturation (Sr)
But : Déterminer la teneur en eau à saturation ωsat correspondante à dmax (intersection de dmax
avec la courbe de saturation).
89
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 Courbe de saturation (Sr)

• La courbe correspondante à Sr = 100%, constitue la courbe enveloppe des courbes Proctor
d’un même sol à différents degrés de sarturation du sol. La branche droite de ces courbes
vienne s’y raccorder tangentiellement.
• La courbe correspondante à Sr = 80%, se situe approximativement, pour les sols comportant une
fraction argileuse, le lieu des optimums.
INFLUENCE DE LA NATURE DU SOL
- - Sols grenus (sable,..):

- Courbe aplatie
- - Sols cohérents (argiles):
- Optimum marqué
90
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INFLUENCE DE L’ENERGIE DE COMPACTAGE
- Ecomp wopt  et d max.
COURBE DE SATURATION
Pour chaque d  w sat  les

(d,w sat) s’alignent sur une hyperbole
dite courbe de saturation : Elle
correspond à un compactage poussé
jusqu’à élimination totale de l’air du
matériau (chose qui ne peut pas être
.
obtenu expérimentalement).
91
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EQUATION DE LA COURBE DE SATURATION
Ps Ps Ps Ps  S r   Vs  S r
d      s
V Vv  Vs V Vs  S r  Vw Vs  S r  Vw
Vs  w
Sr
s  S r  s  Sr   w
d  
Vw Sr   w  w   s
Sr 
Vs
Pour Sr=100% on aura:
.
w s
d 
w  ws
Remarque :
Chaque engin peut être caractérisé par une courbe appelée courbe de compactage
correspondant à un nombre N de passe pour un sol choisi.
Les essais de laboratoire peuvent donc donner des indications sur l'aptitude au compactage d'un
matériau, mais ne permettent pas de choisir exactement l'engin de compactage le plus adéquat.
Si l'on désire fixer avec précision l'efficacité d'un type de compacteur, il est nécessaire d'établir
une aire d'essai sur laquelle on peut déterminer la courbe de compactage de l'engin sur un sol
donné.
On peut aussi y étudier l'influence des conditions de mise en œuvre telles que le nombre de
passes, le poids de l'engin, l’épaisseur de la couche, la vitesse, …
92
08/02/2019
12. Procès verbal

 Un rapport d’essai sera rédigé et doit comporter les informations minimales suivantes:
- Le nom de l’organisme qui a réalisé l’essai
- La référence aux normes exigées
- L’identification des échantillons
- La date de début de l’essai
- Le type d’essai réalisé « Proctor normal » ou « Proctor modifié »
- Le type de moule utilisé; moule Proctor ou Moule C.B.R.
- Méthode de détermination des teneurs en eau…
- Le graphique de la masse volumique sèche en fonction des teneurs en eau
- Les courbes de saturation 80 % et 100 % et la valeur s retenue
.
- Le pourcentage de refus éventuel à 20 mm ou à 5 mm
- Les valeurs de :
▪ la masse volumique sèche dOPN ou dOPM
▪ la teneur en eau optimale correspondante ωOPN ou ωOPM
14. Conclusion
Sur les chantiers de stabilisation, on exige, en général, des densités sèches égales à 90 % ou à 95 %
de la densité sèche maximum déterminée à l’essai Proctor ; d’où l’importance d’avoir au moment
du compactage une teneur en eau très voisine de la teneur en eau optimum.
Cette condition est souvent difficile à remplir, ce qui limite les possibilités de stabilisation des sols.
En périodes de pluie, la teneur en eau du sol naturel est généralement supérieure à la teneur
optimum, il faut aérer le sol pour le faire sécher ou attendre une période plus sèche.
.
En période sèche les apports d’eau sont importants (la teneur en eau optimum varie entre 6 et 12%
selon la nature du sol et l’engin de compactage utilisé).
93
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15. Annexes
Tableaux des valeurs
GRAPHIQUE : masse volumique sèche/ teneur en eau
 dmax (g/cm3) wopt (%)
2,025 10,8
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ESSAI C.B.R.
(California Bearing Ratio)
ESSAI C.B.R.
(California Bearing Ratio)
2. Présentation générale sur l’essai C.B.R. 6.1. Confection des éprouvettes
3. Domaine d’application du C.B.R. 6.2. Exécution du poinçonnement
6.2.1. Détermination de l'IPI
6.2.2. Détermination de l'I. CBR immédiat
6.2.3. Détermination de l'I.CBR immersion
5.1. Matériel de confection des éprouvettes
7. Calculs et interprétation des résultats
5.2. Matériel de poinçonnement
5.3. Matériel de mise en immersion 8. Procès verbal
et de mesure du gonflement 9. Présentation visuelle sur l’essai C.B.R.
10. Conclusion
11. Annexes
95
08/02/2019
La norme qui définit cet essai porte la référence NF P 94-078 / Mai 1997
Indice CBR après immersion
Indice CBR immédiat
Indice Portant Immédiat
Mesure sue échantillon compacté dans le moule CBR
2. Présentation générale sur l’essai C.B.R.

Cet essai a été développé en 1929 par les ingénieurs T.E Stanton et O.J. Porter du département
des routes de Californie, d’où le nom de C.B.R. : California Bearing Ratio.
Il permet la classification d’un sol en évaluant sa portance c'est-à-dire son aptitude à supporter
les charges.
96
08/02/2019
3. Domaine d’application du C.B.R.

Géotechnique routière – dimensionnement de chaussées (remblais et des couches de forme, de
fondations et de sous-fondations de routes)
Orientation des travaux de terrassements
Adopté aussi pour la construction des aéroports
Les essais C.B.R. permettent, selon le processus utilisé, la détermination :
 de l'Indice Portant Immédiat (IPI): Il caractérise l'aptitude du sol à permettre la circulation des
engins de chantier directement sur sa surface lors des travaux
 de l'Indice C.B.R. immédiat (I. C.B.R. immédiat): Il caractérise l'évolution de la portance d'un sol
support (ou constituant de chaussée) compacté à différentes teneurs en eau
 de l'Indice C.B.R. après immersion (I. C.B.R. immersion): Il caractérise l'évolution de la portance
d'un sol support (ou constituant de chaussée) soumis à des variations de régime hydrique
d’un sol compacté dans le bute de déterminer sa capacité de portance en estimant sa

résistance au poinçonnement, en fonction de son état, de sa densité et de son humidité, ainsi que
les charges appliquées.
97
08/02/2019
5.1. Matériel de confection des éprouvettes

Il comprend :
 le moule CBR
 les dames et le matériel de compactage Proctor normal et modifié
 l'ensemble des accessoires ( rehausse, disque d'espacement, règle à araser,...)
 le matériel d'usage courant : balance, bacs, étuve ou plaque chauffante,...
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5.2. Matériel de poinçonnement

Il comprend :
 une presse de compression de 50 kN minimum et de 10 mm de course,
 cette presse doit être équipée :
▪ d'un poinçon cylindrique en acier de 49,6 mm  1 mm de diamètre, soit une section circulaire
de 19,35 cm2  0,8 cm2 et de 10 cm de longueur minimum,
▪ d'un dispositif permettant la manœuvre de la partie mobile de la presse à la vitesse
de 1,27 mm/min  1 mm/min
▪ d'un dispositif permettant de mesurer l’enfoncement du poinçon
▪ d'un dispositif dynamométrique permettant de mesurer les efforts de poinçonnement.
5.3. Matériel de mise en immersion et de mesure du gonflement

Il comprend :
 Un ou plusieurs bacs remplis d’eau pour immersion complète des
éprouvettes (l’eau doit dépasser au moins d’une lame de 10 mm)
 Un disque dit de « gonflement » métallique ou en matière plastique de
150 mm de diamètre et d’un poids n’excédant pas 300 g perforer d’au
moins de 25 trous de 3 mm  1 mm de diamètre
 d’une série d’au moins trois surcharges de 2.3 kg chacune
 d'un dispositif permettant de mesurer le gonflement avec une incertitude de 0,01mm et la
plage de mesure doit être de 20mm minimum
99
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6.1. Confection des éprouvettes
 On choisit les différents ensembles de conditions d'état du sol (masse volumique sèche, teneur
en eau, état de saturation) pour lesquels on veut réaliser l'essai.
 Préparer 5,5 kg de matériau lorsqu'on recherche l'I.CBR immédiat ou l'IPI, et 7 kg pour l'I.CBR
immersion.
 Cette quantité de matériau est introduite dans le moule CBR et compactée selon les conditions
de l'essai Proctor.
 Le moule est ensuite retourné et la plaque de base est mise sur l'autre face. Le disque
d'espacement est extrait.
.
6.2. Exécution du poinçonnement

6.2.1. Détermination de l’IPI
 Placer l'ensemble sur la presse, en position centrée par rapport au piston.

 Procéder au poinçonnement de la manière suivante :
▪ Approcher la face supérieure de l'éprouvette vers le piston jusqu'à ce qu'il vienne affleurer le
matériau.
▪ Régler la mise à zéro du dispositif dynamométrique et celle du comparateur mesurant
l'enfoncement du poinçon.
▪ Exécuter le poinçonnement en maintenant une vitesse de pénétration à 1,27 mm/min.
▪ Noter les efforts. de poinçonnement correspondant aux enfoncements de 1,25 - 2 - 2,5 - 5 - 7,5
et 10 mm et arrêter le poinçonnement à cette valeur.
▪ L'éprouvette est alors démoulée, pesée et introduite dans l'étuve réglée à 105 °C pour
déterminer sa teneur en eau.
100
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6.2.3. Détermination de l'I.CBR immédiat
 Placer l'ensemble sur la presse, interposer dans le volume libéré par le disque d'espacement
deux surcharges de 2,3 kg chacune (qui représentent la contrainte apportée par la chaussée
sur le sol) , la surcharge en une pièce est placée sur l'échantillon et celle en deux pièces au-
dessus.
Si la contrainte prévue de la chaussée sur le sol soit supérieur aux deux surcharge disposées, il y
a lieu d’ajouter d’autre surcharge…
 Exécuter le poinçonnement comme indiqué précédemment.
6.2.2. Détermination de l'I. CBR immersion
 Placer un papier - filtre à la surface puis disposer au dessus le disque de gonflement et les
surcharges comme indiqué précédemment.
 Fixer le trépied support de comparateur sur le bord supérieur du moule et positionner le
comparateur au centre du trépied.
 Placer l'ensemble dans le bac d'immersion de telle sorte que l'eau recouvre de 1 à 2 cm
l'éprouvette. Effectuer la mise à zéro du comparateur.
 Après 4 jours d'immersion, mesurer la hauteur de gonflement h indiquée par le comparateur.
Laisser égoutter quelques minutes et déposer le trépied, le comparateur, les surcharges et le
disque de gonflement.
.
 Placer l'ensemble sur la presse, replacer les surcharges comme précédemment et procéder au
poinçonnement.
101
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NB:
le bute de cette immersion et d’étudier le comportement de ce sol dans les conditions critiques
telle que:
- Ramenée de la nappe phréatique
- Inondation
- Accumulation des eaux pluviale…
7. Calculs et résultats
 Reporter sur un graphe pression - enfoncement les valeurs de poinçonnement mesurées pour les
enfoncements prévus.
Exemple du tracé des courbes pression-enfoncement
102
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 Calculer les valeurs des indices C.B.R. suivantes :
Effort de pénétration à 2,5 mm d′enfoncement ( en kN )

 I(2,5) = x100
13,35
Effort de pénétration à 5 mm d′enfoncement ( en kN )

 I(5) = x100
19,93
 L'indice recherché est par convention la plus grande de ces deux valeurs.
 I. C.B.R. = max [ I(2,5); I (5) ]
NB: À la différence du protocole opératoire les trois indices se calcule de la même manière.
7. Calcul et interprétation des résultats

 L’indice portance immédiat I.P.I. nous informe sur la stabilité lors des travaux
103
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 L’indice C.B.R. immédiat et l’indice C.B.R. immersion nous permet de classer le sol selon sa portance
(norme NF P 94 078)

 Qualité d’un sol avec l’indice CBR (norme NF P 94 078)
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8. Procès verbal
 Un rapport d’essai sera rédigé et doit comporter les informations minimales suivantes:
- Le nom de l’organisme qui a réalisé l’essai
- La référence aux normes exigées
- L’identification des échantillons
- La date de début de l’essai
- Méthode de détermination des teneurs en eau…
 Préciser sur la feuille d’essai:
- s’il s’agit d’un IPI, de l’I. C.B.R. immersionou de l’I. C.B.R. immédiat
- La masse volumique
. sèche de l’éprouvette
- La teneur en eau de confection de l’éprouvette…
 Dans le cas de l’I. C.B.R. immersion, préciser la valeur G de déformation de l’éprouvette en %
{avec 𝚫𝐡 : gonflement mesuré/ H:hauteur initiale de l’éprouvette} 𝜟𝒉
G= x 100
𝑯
Annexes
Tableaux des valeurs
105
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GRAPHIQUE : Pression (bars) / Enfoncement (mm)

ESSAI CBR
19
18
Effort (kN)
17
16
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5 .
4
3
2
1 Enfoncement (mm)
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
CBR à sec CBR imbibé
THÈME: DENSITOMETRE À MEMBRANE
106
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1. Domaine de validité
2. Principe de l’essai
1. Sur terrain
2. Au laboratoire
4. Méthode d’essai
1. Préparation de l’appareil
2. Réalisation de l’essai
6. PV d’essai et exemples

1-Domaine de validité
- La norme NF P 94-061-2 présente une méthode d’essai pour la détermination ponctuelle de la masse volumique
sec en place d’un matériau.
- Cet essai ne s’applique pas lorsque le volume du trou de mesure peut varier durant l’assai (sable lâche, argile très
humide,…)
- Cet essai est destiné aux matériau dont Dmax est inférieur à 50mm.
107
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2-Principe de l’essai
- Le densitomètre à membrane permet d’évaluer le volume d’un trou pratiqué dans le sol compacté. Le densitomètre
utilisé est constitué d’une membrane en caoutchouc mince contenant un liquide (eau), attachée à un cylindre
gradué. Un dispositif relié au densitomètre permet de produire une pression suffisante pour refouler le liquide dans
la membrane et ainsi la forcer à adhérer aux parois du trou. Le poids du sol extrait et sa teneur en eau permettent
par conséquent de déterminer le poids volumique sec correspondant.

Sur terrain:
- Un densitomètre à membrane composé de :
• un cylindre de volume minimal 3 litres,
• une membrane souple raccordée au cylindre, l’ensemble étant rempli d’eau
• un piston muni d’une tige graduée équipée d’un index permettant la mesure de
volume au cm3 et d’une poignée,
• d’une piège à bulbe situé en haut de la tige graduée,
• un système de purge et d’un dispositif de contrôle de la pression appliquée.
• Une plaque de base rigide
• Une plaque de transport (protection de la membrane)
- Quatre piquets d’ancrage (valets)
- Matériel de creusement (pelle, piochon, couteau, marteau,..)
- Matériel de prélèvement (sacs , main écope, pinceau, ..)
108
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Au laboratoire:
- Balance de précision 1/1000 g
- Matériel de mesure de la teneur en eau conformément à la norme NF P 94-050.

4-Méthode d’essai
Préparation de l’appareil :
- Retirer les tiges 3
- Séparer le tube 1 de la couronne de base 2.
- Placer la membrane sur l’extrémité du tube en la centrant.
- Remonter l’ensemble puis serrer les écrous des tiges 3 à la main.
- Retirer le bouchon transparent situé sur le tube au-dessus de la poignée.
- Tirer sur la poignée pour remonter le piston au point le plus haut.
- Poser l’appareil sur une surface bien plane. Par le trou de la tige centrale et
en utilisant un entonnoir, remplisser le réservoir d’eau jusqu’à ce qu’elle
déborde.
- Tapoter l’appareil pour faire remonter les bulles d’air.
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Préparation de l’appareil :
- Remettre le bouchon en place (en faisant attention au joint). Arrêter de
visser 1 ou 2 tours avant le blocage.
- Appuyer légèrement sur la poignée pour évacuer l’air et l’excès d’eau et
bloquer le bouchon à la main.
- Remonter le piston : la membrane est aspirée et se dégage de l’appui.
- Vérifier l’étanchéité du dispositif.
THÈME: DENSITOMETRE A MEMBRANE

Réalisation de l’essai:
Mesure de volume V0
- Aplanir au maximum la surface sur laquelle va être exécuté
l’essai (1).
- Fixer la plaque de base dans le sol à l’aide des valets
d’ancrage (2).
- Enlever la couronne de protection et fixer le densitomètre sur
la base (plaque d’appui).
- Appliquer la membrane sur le sol en agissant sur le piston
jusqu’à l’obtention de la pression désiré (≥ 5 kPa) (3).
- Vérifier qu’il n’y ait pas de bulles d’air dans la partie
supérieure transparente et noter sur le corps du piston la
valeur initiale de volume V0.
110
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Mesure de volume V0
- Aplanir au maximum la surface sur laquelle va être exécuté
l’essai (1).
- Fixer la plaque de base dans le sol à l’aide des valets
d’ancrage (2).
- Enlever la couronne de protection et fixer le densitomètre sur
la base (plaque d’appui).
- Appliquer la membrane sur le sol en agissant sur le piston
jusqu’à l’obtention de la pression désiré (≥ 5 kPa) (3).
- Vérifier qu’il n’y ait pas de bulles d’air dans la partie
supérieure transparente et noter sur le corps du piston la
valeur initiale de volume V0.

Creusement du trou
- Pratiquer l’excavation du trou à travers l’orifice de la plaque
(4).
- La forme de la cavité doit être régulière: pas d’anfractuosités,
pas d’aspérités (4).
- Profondeur du trou = de Rayon à 3Rayons de l’orifice (4).
- Volume du trou = f(Dmax du matériau);
- 150Dmax<masse du matériau extrait<200 Dmax (4).
- Exemple : Grave GRH 0/20 , masse du matériau = 3 à 4 kg.
111
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Détermination de la masse humide (mh)
- Recueillir la totalité du matériau extrait , sans perte (4).
- Le mettre dans un sac hermétique (4).
- Peser le matériau humide (mh).
- Déterminer sa teneur en eau (w) par ….

Détermination de volume total (Vt)
- Fixer à nouveau l’appareil sur la plaque d’appui (5).
- Actionner le piston jusqu’à obtention de la pression désirée.
- Pression ≥ à 5 kPa et ne doit pas déformer le matériau!
- Mesurer le volume (Vt) sur le système de lecture (5).
- Veuillez à ne pas désolidariser la plaque du sol lors de l’essai.
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- La masse volumique du matériau humide est
- La masse volumique du matériau sec est .

113
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7- Exemple de calcul
Essai N°1 Essai N°2 Essai N°3 Essai N°4
Masse du sol humide(g) 1650 1720 1800 1780
Volume V1(cm 3) 300 280 322 298
Volume V2(cm 3) 1300 1344 1420 1400
Masse Volumique (g/cm 3)

h= Ph / (V2-V1)
teneur en eau %
Masse de la tare: m1 (g) 5 5.03 5.04 5.024
M.totale humide : m2 (g) 5.77 5.72 6.02 5.837
M. totale seche: m3 (g) 5.74 5.69 5.73 5.72
 0.039 0.043 0.296 0.127
[(m2-m3)/ (m2-m1)]100
Masse Volumique sèche (g/cm3)
d = h / (1 +%)

Essai N°1 Essai N°2 Essai N°3 Essai N°4
Masse du sol humide(g) 1650 1720 1800 1780
3 300 280 322 298

Volume V1(cm )
Volume V2(cm 3) 1300 1344 1420 1400
Masse Volumique (g/cm 3) 1.650 1.617 1.639 1.615

h= Ph / (V2-V1)
teneur en eau %
Masse de la tare: m1 (g) 5 5.03 5.04 5.024
M.totale humide : m2 (g) 5.77 5.72 6.02 5.837
M. totale seche: m3 (g) 5.74 5.69 5.73 5.72
 0.039 0.043 0.296 0.127
[(m2-m3)/ (m2-m1)]100
Masse Volumique sèche (g/cm3) 1.59 1.55 1.27 1.43
d = h / (1 +%)
114
08/02/2019

7- Exemple de PV d’essai
APPAREIL : Densitomètre à Membrane
REFERENCE PV 1628-031
CLIENT
PROJET Travaux d'amenagement des pistes rurales dans le Gouvernerat de SILIANA Lot N° 46
PISTE Piste N° 101 EL KRAIMIA
REPERAGE TV d'oued pour Couche de fondation
γd (g/cm3) ω (%) IC (%)

PT 5 GAUCHE 1.96 2.86 99.50
PT 12 AXE 1.95 3.78 99.00
PT 23 DROITE 1.93 3.27 98.00
PT 37 GAUCHE 1.94 3.16 98.50
PT 55 AXE 1.96 2.77 99.50
PROCTOR DE REFERENCE :
ω op= 7,5 %
ɣd max= 1,97 g/cm 3
GAMMA-DENSIMETRE
ESSAI TROXLER
115
08/02/2019
GAMMA-DENSIMETRE
ESSAI TROXLER
La norme qui définit cet essai porte la référence NF P 94-061-1 / Octobre 1996
Détermination de la masse volumique d’un matériaux en place
Partie 1: Méthode au gammadensimètre à pointe (à transmission directe)
2. Présentation générale sur l’essai Troxler

L’essai Troxler est l’un des essais de compacité les plus simples est le plus économique
à mettre en œuvre.
L’appareil contient deux sources radioactives scellées:
-Une source scellée de rayonnement gamma Césium 137 d’activité égale à 296 MBq
(8 mCi), pour la mesure de densité (Cs 137).
-Une source de neutrons Américium 241 Béryllium d’activité égale à 1480 MBq (40
mCi), pour la mesure de teneur en eau (Am 241 - Be).
Tout de même il faut prendre en considération certains dispositifs liés à la protection de
la population contre les dangers des rayonnements ionisants.
▪ MBq: Mégabecquerel; unité de mesure de l’activité d’un radionucléide du système

international (SI)
▪ mCi: millicurie; ancienne unité de radioactivité
116
08/02/2019
3. Domaine d’application du Troxler

 Les sols naturels
 Les assises traitées (au bitume, ciment, …) ou non traitées (sable, matériaux
concassés)
 Les couches de forme et les matériaux utilisés en terrassement.
L’essai a pour but de mesurer de façon ponctuelle avec mémorisation, la teneur en
eau et la masse volumique moyenne des matériaux situés entre la partie supérieur libre
d’une couche et une côte donnée (Z)
Il consiste ainsi à contrôler les compacités des couches mises en œuvres par rapport à
une densité de référence (Optimum Proctor)
La mesure est fondée sur l’absorptions par les matériaux des photons gamma (ondes
gamma) d’énergie donnée, émis par une source enfoncée à une profondeur (Z) de la
couche soumise à l’essai en question.
5.1. Présentation du matériel
Coffre avec accessoires
Plaque support Tige de foret
117
08/02/2019
Jauge de densité et de teneur en eau Troxler
5.2. Source de mesure radioactive

 La source Césium 137 se situe en bout de tige coulissante à 3 positions principales :
- Position sécurité, obturateur tungstène fermé, hors opération.
- Position rétrodiffusion, obturateur ouvert, source au ras du sol, opération sur enrobés ou
béton en mesure non destructive.
- Position transmission directe, obturateur ouvert, source descendue dans le sol, dans un trou
percé au préalable, opérations sur sols.
 La source Américium 241/Be, est fixe dans un logement à l’intérieur de la semelle, maintenue en
place par une vis noyée.
 La présence des deux source est signalée par deux étiquettes signalétique.
Source Césium 137 Source Américium 241 Be
118
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5.2. Principe de fonctionnement

5.2.1. Mesure de la densité
Les photons (gammas) émis par la source de Césium 137
traversent le matériau avant d’atteindre le système de détection
où ils sont comptabilisés.
Le taux de photons atteignant les détecteurs est inversement
proportionnel à la densité du matériau traversé. (Plus la densité
est importante, plus le comptage est faible).
5.2.2. Mesure de la teneur en eau

Les neutrons rapides émis par la source d’Américium 241 Béryllium sont ralentis
par les atomes d’hydrogène (eau) contenus dans le matériau à tester.
Ces neutrons ralentis sont alors comptabilisés par un système de détection
approprié.
Le comptage obtenu est proportionnel à la teneur en hydrogène (eau). (Plus
la teneur en eau est importante, plus le comptage est élevé).
119
08/02/2019
 En résumé:
Pour effectuer une mesure, l’opérateur doit placer l’appareil sur la surface à tester et initialiser un
comptage à l’aide du calculateur. A la fin du comptage les résultats seront affichés directement.
La mesure peut être effectuée de deux manières :
 Mode rétrodiffusion (Enrobés ou béton)  Mode transmission directe (Sols)
La tige porte source est positionnée au La tige porte source est descendue
contact du sol (obturateur ouvert) jusqu’ à une profondeur de 30 cm
dans un trou percé au préalable.
5.2.3. affichage automatique des résultats

Les résultats sont affichés automatiquement au niveau du clavier et permettent une lecture
rapide des différents paramètres de la mesure tels que :
- Position (GPS) et Profondeur de mesure (mm)
- Epaisseur de la couche de roulement (mm)
- Durée de comptage
- Densité Humide (kg/m3)
- Teneur en eau (%)
- Indice des vides (%)
- Compacité (%)
- Référence de compacité
Les mesures mémorisables peuvent être consultées à volonté sur l’afficheur 4 x 20 lignes de
l’appareil ou transmises vers un système annexe (micro-ordinateur ou imprimante).
120
08/02/2019
6. Evaluation des risques

Pour éviter toute exposition des utilisateurs ou des personnes présentes sur le chantier, vous devez
respecter scrupuleusement les instructions de sécurité et les modes opérationnels décrits dans le
manuel d’emploi fourni avec l’appareil.
Les débits d’équivalent de dose au contact des sources et à distance sont donnés ci-après:
 Source de Césium 137 sans protection
- Mesure du débit de dose gamma délivré par la source au contact:
- Mesure du débit de dose gamma délivré par la source à distance:
 Source d’Américium 241 Béryllium
Avec:
▪ Gy: gray; Le gray est l’unité dérivée de dose absorbée du système international (SI)
d’où le mGy: milligray et le Gy: microgray
▪ Sv: sievert; Le sievert (symbole : Sv) est l'« unité utilisée pour donner une évaluation
de l'impact des rayonnements sur l'homme »
d’où le mSv: milli sievert et le Sv: microsievert
121
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7. Analyse des risques

En fonctionnement normal, les valeurs admissibles doivent êtres respectées en tenant compte des
recommandations suivantes et en restant en dehors du trajet du faisceau et des limites des zones
réglementées (surveillée et contrôlée):
▪ ▪ ▪ Ne pas se maintenir à proximité de l'appareil que pour les opérations de mise en place de
l'appareil, de commande ou de lecture du clavier.
La tige porte source pouvant coulisser hors de l'appareil, il y a éventuellement une possibilité
d'accès au faisceau.
En pratique la valeur de débit de dose égale à 3 µSv/h peut déterminer la frontière entre la zone
surveillée et la zone contrôlée; celle-ci se situe à environ 1 mètre de l'appareil.
La valeur de dose égale à 0,5 µSv/h peut déterminer la frontière entre la zone surveillée et la zone
autorisée au public; celle-ci se situe à environ 4 mètres de l'appareil.
D'une manière générale quelles que soient les conditions d'intervention dans la zone contrôlée, il
importe d'évaluer à partir des valeurs données dans ce rapport les temps d'exposition permettant
le respect des limites d'exposition fixées par réglementation.
8. Recommandations de radioprotection
Les sources radioactives contenues dans les appareils « Troxler » émettent
des rayonnements très dangereux pour l'organisme.
Pour éviter ces rayonnements:
- Respectez le mode opératoire du manuel d'emploi et recommandations de radioprotection.
- Toutes les opérations de manipulation doivent être effectuées par une personne ayant suivi une
formation à l’utilisation de l’appareil et radioprotection associée (Centre National de Radio-
protection: CNRP).
- Obliger toutes personnes non autorisées, à rester en dehors des limites de la zone d'utilisation
(environ 5 mètres)
- Ne jamais prendre à mains nues l'extrémité de la tige porte source ou la semelle au niveau de la
source d'Américium. Garder toujours une distance entre la source et l'opérateur.
- Le personnel de l'entreprise doit être clairement informé de l'existence des deux sources
radioactives, des risques associés et de la signification des diverses signalisations.
- Toute intervention sur le conteneur lui-même est interdite. Seul le fournisseur de l'appareil est
habilité à le faire…
122
08/02/2019
En cas d’extrême nécessité, certaines opérations de nettoyage peuvent être

envisagées uniquement après:
- Accord de la personne compétente,
- S’être assuré que l'obturateur est bien fermé.
Pendant l’entretien l’obturateur sera retiré pour être graissé

Hors utilisation, verrouiller la tige porte source en position "SAFE" et entreposer l'appareil
rangé dans sa valise dans le local de stockage prévu à cet effet…
9. Procédure d'urgence en cas d'accident

Un accident: événement fortuit risquant d'entraîner une irradiation ou une
contamination délivrant un équivalent de dose supérieur à l'équivalent de dose
maximal admissible.
Tout accident sur chantier ou en dehors, entraînant la destruction ou la perte d'un
appareil, implique de votre part les démarches suivantes :
- S'il s'agit d'une destruction (écrasement, etc...) baliser à l'aide d'un radiamètre l'aire
où se trouve l'appareil, pour en interdire l’accès à toutes personnes non autorisées.
- Le CNRP doit être alerté.
.
- Transmettre un rapport détaillé au responsable en question.
L'entreprise doit disposer d’un équipement approprié afin de mettre en place un
balisage et d’établir la surveillance autour de celui-ci en attendant la personne
compétente et l'arrivée des équipes de secours spécialisées.
123
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10.Rapport d’essai
Le rapport d’essai comporte les informations minimales suivantes:
- La référence des normes
- Le type et les références de l’appareil de mesure
- La désignation de l’essai
- La date de l’essai
- La masse volumique humide
.
- La teneur en eau
-…
THÈME: MICRO-DEVAL
124
08/02/2019
THÈME: MICRO-DEVAL
1. Domaine de validité
4. Préparation de l’échantillon
5. Mode opératoire
6. Calcul et expression des résultats
THÈME: MICRO-DEVAL
- La norme NT 21.08 (2003) Eq EN 1097-1 (1996) décrit une méthode pour mesurer la résistance à l’usure d’un
échantillon de granulat.
- La présente norme s’applique aux granulats naturels et artificiels utilisés dans le bâtiment et les travaux publics
125
08/02/2019
THÈME: MICRO-DEVAL
- L’essai consiste à mesurer l’usure produite par frottements réciproques des granulats dans un cylindre
en rotation avec une charge abrasive.
- Lorsque la rotation est achevée, on calcule le coefficient Micro-Deval à partir du pourcentage de
granulats retenu sur un tamis de 1.6mm.
- MDE: coefficient Micro-Deval des granulats secs en présence d’eau.
- MDS : coefficient Micro-Deval sans addition d’eau.
- Une valeur plus petite du coefficient Micro-Deval indique une meilleure résistance à l’usure.
THÈME: MICRO-DEVAL
- Jeu de tamis : de 1,6mm – 8mm – 10mm – 12,5mm et 14mm .
- Etuve ventilée, capable de maintenir une température de 105 -115°C.
- Moyens nécessaires au lavage de l’échantillon tamisé
- Balance de précision 0,1g.
- Eprouvette graduée en verre ou en plastique (2,5 litres)
- Echantillonneur de laboratoire. Pour réduire la prise d’essai.
126
08/02/2019
THÈME: MICRO-DEVAL
- Appareil Micro-Deval à supports cylindrique d’axe horizontal. Et un compteur
automatique. Moteur de puissance 1 kW.
- 4 cylindres en acier inox :diamètre intérieur (200 ± 1)mm et de longueur utile de (154 ±
1)mm.
- Charge abrasive en billes sphériques de (10 ± 0,5)mm
THÈME: MICRO-DEVAL
- Préparer 2 prises de même échantillon de 500 ± 2g chacun (pour un essai) .
- L’essai doit être réaliser sur des granulats de fraction 10/14 mm et dont 60 à70% passent à travers le
tamis 12,5 mm.
- Tamiser l’échantillon sur les tamis 10 – 12,5 et 14 mm, afin de constituer des fractions distinctes
comprises entre 10 et 12,5 mm et entre 12,5 et 14 mm.
- Laver les fractions séparément.
- Les sécher à l’étuve à 105°C jusqu’à masse constante (∆m à 1h < à 0,1%).
- Refroidir les fraction à température ambiante.
- Mélanger les fractions pour obtenir un échantillon modifié de granularité comprise entre 10 et 14 mm.
- 60 à 70% 10 -12,5mm et 40 à 30% 12,5 – 14 mm.
- 300 à 350g 10-12,5 mm et 200 à 150 g 12,5 – 14 mm.
127
08/02/2019
THÈME: MICRO-DEVAL
5- Mode opératoire
- Deux cylindres pour chaque essai (MDE ou MDS).
- Introduire dans chaque cylindre une prise d’échantillon de 500 g.
- Ajouter dans chaque cylindre une masse de charge abrasive de (5000 ± 5)g.
- Ajouter dans chaque cylindre 2,5 litre d’eau pour l’essai MDE.
- Fermer soigneusement les cylindres et les placer sur les deux arbres de l’appareil.
- Mettre les cylindres en rotation à une vitesse de (100 ± 5) tr/min pendant environ
1200trs.
THÈME: MICRO-DEVAL
5- Mode opératoire
- Après essai, recueillir le granulat et la charge abrasive dans un bac en ayant soin d'éviter
les pertes de granulat.
- Laver soigneusement à la pissette l'intérieur du cylindre, en recueillant l'eau et les parties
minérales entraînées
- Tamiser le matériau dans le bac sur le tamis de 1,6 mm ; la charge abrasive sera retenue
sur un tamis de 8 mm.
- Laver l'ensemble sous un jet d'eau et retirer la charge abrasive (à l'aide d'un aimant par
exemple).
- Sécher le refus à 1,6 mm à l'étuve à 105 °C, jusqu'à masse constante.
- Déterminer la masse « m » du refus à 1,6 mm au gramme près.
128
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THÈME: MICRO-DEVAL
- Pour chaque cylindre, calculer le coefficient Micro-Deval comme suit.
MDE ( ou MDS) = 100x (M-m)/M

Avec M est la masse initiale et m est la masse de refus à 1,6 mm.
- Calculer la valeur moyenne du coefficient MD des valeurs obtenues des deux cylindres.
- Noter la valeur moyenne, arrondie à l’entier le plus proche, comme étant le coefficient MD
de l’échantillon soumis au laboratoire.
THÈME: MICRO-DEVAL
- Le rapport doit déclarer que le coefficient Micro-Deval a été déterminé conformément à la présente
norme.
- Il doit contenir au moins les informations suivantes:
• Le nom et l’origine de l’échantilon.
• La classe granulaire de l’échantillon soumis à l’essai (10/14 mm).
• Le type d’essai effectué (sec ou en présence d’eau).
• Les résultats de chaque essai, donnant la valeur correspondant à chaque mesure et la moyenne
obtenue
• La date de l’essai.
129
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THÈME: MICRO-DEVAL
- Kbeli – Carrière ben Mabrouk
Micro-Deval eau Micro-Deval sec
1 2 1 2
M (gr) 500 500.3 M (gr) 500.1 500.3
m (gr) 270.5 271.2 m (gr) 325.3 325.8
MDE (%) 45.90 45.79 MDS (%) 34.95 34.88
Moy (%) 46 Moy (%) 35
THÈME: MICRO-DEVAL
- Kbeli – Carrière Bouagila
Micro-Deval eau Micro-Deval sec
1 2 1 2
M (gr) 500.4 500.1 M (gr) 500.2 500.5
m (gr) 444.8 445.2 m (gr) 459.1 461.2
MDE (%) 11.11 10.98 MDS (%) 8.22 7.85
Moy (%) 11 Moy (%) 8
130
08/02/2019
THÈME: LOS ANGELES
THÈME: LOS ANGELES

4. Matériau d’essai
6. Calcul et expression des résultats
131
08/02/2019
THÈME: LOS ANGELES

- La norme NT 21.21 (2001) Eq NF P 18-573 (1990) s’applique aux granulats naturels et artificiels utilisés dans le
bâtiment et les travaux publics
THÈME: LOS ANGELES

- L’essai consiste à évaluer la résistance à la fragmentation, de la matrice d’une roche, en soumettant le

matériau (granulats) aux chocs de boulets normalisés dans la machine Los Angeles.
- Si M est la masse du matériau soumis à l’essai, m la masse des éléments passants au tamis 1,6mm
produits au cours de l’essai, la résistance à la fragmentation par chocs est
LA = 100xm/M
- LA (%) est le coefficient Los Angeles
132
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THÈME: LOS ANGELES

- Jeu de tamis : de 1,6 – 4 – 6,3 – 10 – 14 – 16 – 20 – 25 – 31,5 – 40 et 50mm .
- Étuve ventilée, capable de maintenir une température de 105 -115°C.
- Moyens nécessaires au lavage de l’échantillon tamisé
- Balance de précision 0,1g.
- Echantillonneur de laboratoire.
- Matériel pour analyse granulométrique.
- Main écope, bacs…
THÈME: LOS ANGELES

- Machine Los Angeles spécifiques conforme au norme NT 21.21: cylindre creux de
surface intérieure coupée par des tablettes, couverture...Un moteur qui assure une
rotation régulière du tambour entre 30 et 33 tr/min.
- Un compte-tours arrêtant le moteur au nombre de tours voulu.
- Charges de boulets en acier diamètre et masse selon la norme.
- Un bac compatible avec le dispositif destiné à recueillir les matériaux après essai.
133
08/02/2019
THÈME: LOS ANGELES

- Au moins 15 kg de matériau est nécessaire pour un essai Los Angeles.
Préparation de l’échantillon pour essai:
THÈME: LOS ANGELES

- Au moins 15 kg de matériau est nécessaire pour un essai Los Angeles.
Préparation de l’échantillon pour essai:
134
08/02/2019
THÈME: LOS ANGELES

THÈME: LOS ANGELES

135
08/02/2019
THÈME: LOS ANGELES

THÈME: LOS ANGELES

- Le rapport doit déclarer que le coefficient Los Angeles a été déterminé conformément à la présente
norme.
- Il doit contenir au moins les informations suivantes:
• Le nom et l’origine de l’échantilon.
• La classe granulaire de l’échantillon soumis à l’essai ..
• Les résultats de essai, donnant la valeur correspondant obtenue
• La date de l’essai.
136
08/02/2019
THÈME: LOS ANGELES

- Kbeli – Carrière ben Mabrouk et Bouagila
Los Angeles 10/14 mm
C. Bouagila C. Ben Mabrouk
M (gr) 5000.5 5000.3
m' (gr) 3600.0 3400.5
LA (%) - -
THÈME: LOS ANGELES

- Kbeli – Carrière ben Mabrouk et Bouagila
Los Angeles 10/14 mm
C. Bouagila C. Ben Mabrouk
M (gr) 5000.5 5000.3
m' (gr) 3600,0 3400.5
LA (%) 28 32
137

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08/02/2019

THÈME: ECHANTILLONNAGE &

La préparation peut s´effectuer de deux manières différentes :

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

Vase riche en matière organique

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

- Cette méthode ne s’applique pas aux sols gypsifères, organiques et très

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

Argile plastique jaunâtre

THÈME: TENEUR EN EAU

Le transfert de la chaleur se fait par conduction.

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

- Cette méthode ne s’applique pas aux sols gypsifères, organiques et très

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

Expression des résultats

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: TENEUR EN EAU

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

Expression des résultats

- ρs = Ms/Vs = ρw (m2 - m1)/ (m4 + m2 - m1 – m3)

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

- Elle s’applique plutôt aux graviers.

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

4/12 Houareb 4/12 JO

THÈME: MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS

4/12 Houareb 4/12 JO

THÈME: EQUIVALENT DE SABLE

THÈME: EQUIVALENT DE SABLE

THÈME: EQUIVALENT DE SABLE

THÈME: EQUIVALENT DE SABLE

- L´essai d´équivalent de sable, permettant de mesurer la propreté d´un sable.

THÈME: EQUIVALENT DE SABLE

THÈME: EQUIVALENT DE SABLE